RISOTTO AU PERSIL TUBEREUX ET GORGONZOLA, NOIX DE PECAN
Hier soir j’ai réalisé ce risotto avec une seule star, le persil tubéreux. Son goût est uniquement réhaussé par le gorgonzola, qui se fait très discret face au goût franc et percutant de ce tubercule. Le gorgonzola permet aussi de réduire un peu la sucrosité du persil tubéreux et donne un bon équilibre, surtout en compagnie du zeste de citron.
Ensuite une frivolité en ajoutant lors du dressage, non pas du parmesan (il y en a déjà dans le risotto) mais des noix de pécan hachées. Ca se marie très bien au persil tubéreux.
Bref, un très bon résultat.
INGREDIENTS (2P)
La base du risotto
2 C A S D’HUILE D’OLIVE
1 BELLE ECHALOTE EMINCEE (ou 2 plus petites)
250 G RIZ CARNAROLI
15 CL VERMOUTH BLANC SEC (NOILLY PRAT)
1 L BOUILLON DE LEGUMES
20 CL FOND DE VOLAILLE
SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
25 G BEURRE
50 G PARMESAN
170 G PERSIL TUBEREUX pour la brunoise (poids épluché)
120 G PERSIL TUBEREUX pour la crème (poids épluché)
225 G GORGONZOLA DOUX BIO AOP
16 NOIX DE PECAN
QUELQUES BRANCHES DE PERSIL FRISE
LE ZESTE DE 2 CITRONS BIO
PREPARATION
Le bouillon aux épluchures de persil tubéreux
Bien laver le persil tubéreux (celui pour la crème et celui pour la brunoise).
L’éplucher et garder les épluchures.
Mélanger le bouillon de légumes, le fond de volaille et les épluchures. Porter à ébullition à couvert, puis laisser cuire 30 minutes à petits bouillons à couvert.
Egoutter et garder le bouillon chaud.
La brunoise de persil tubéreux
Couper 170 g de persil tubéreux en brunoise.
Faire cuire cette brunoise pendant 15 minutes à la vapeur. Réserver.
La crème de persil tubéreux
Couper 120 g de persil tubéreux en rondelles pas trop larges.
Faire cuire les rondelles à la vapeur jusqu’à ce que le persil tubéreux soit bien fondant.
Mixer ce persil tubéreux avec un peu du bouillon, sel et poivre. Réserver.
Le risotto
Peler l’échalotte et l’émincer finement.
Couper le gorgonzola en dés.
Faire chauffer le bouillon dans une casserole et le maintenir chaud à couvert. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température. Il faudra le réchauffer un peu en cours de cuisson du risotto.
Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse large, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et la faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse légèrement sans brûler.
Puis, ajouter le riz dans la sauteuse et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson soit al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 22 minutes de cuisson (mon goût personnel).
Pendant ce temps, hacher finement les noix de pécan. Ciseler finement le persil frisé. Râper les zestes de citron.
Ajouter la brunoise de persil tubéreux après 12 minutes de cuisson.
Ajouter le gorgonzola également après 12 minutes de cuisson.
Ajouter également la crème de persil tubéreux après 12 minutes de cuisson.
Saler (pas trop, les fromages en apportent déjà) et poivrer. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto, le persil frisé, les zestes de citron et le parmesan. Mélanger. Couvrir et laisser en attente hors feu pendant 5 minutes.
Servir bien chaud. Saupoudrer de noix de pécan hachées.
Sur une base classique de risotto bianco maiss en ajoutant une brunoise fine de chou-rave et en assaisonnant de comté à la place du parmesan.
INGREDIENTS (2P)
250 G RIZ A RISOTTO
350 G CHOU-RAVE (poids nettoyé)
70 G ECHALOTES
10 CL NOILLY PRAT
1 L 500 BOUILLON DE LEGUMES LEGER (et sans tomate)
1 C A C EPICES ITALIENNES
1/2 C A C PIMENT D’ESPELETTE
2 C A S D’HUILE D’OLIVE
100 G COMTE RAPE
SEL, POIVRE
50 G BEURRE
PREPARATION
Avec un couteau, débarrasser le chou-rave de sa peau assez épaisse et immangable. Couper le chou-râve en tranches d’un demi cm, puis les tranches en bandes d’un demi cm sur un demi cm. Couper en fine brunoise.
Réchauffer 1L500 de bouillon de légumes et y faire cuire, à couvert, le chou-râve, pendant 45 minutes. L’égoutter en gardant le bouillon.
Peler l’échalotte et l’émincer.
Faire chauffer le bouillon et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on ajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de Noilly Prat et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20-25 minutes de cuisson.
Après 5 minutes de cuisson, ajouter le chou-râve.
Après 15 minutes de cuisson, ajouter le comté. Saler et poivrer bien. Ajouter les épices italiennes et le piment d’Espelette.
Enlever du feu, ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto, mélanger délicatement, couvrir et attendre 5 minutes. Servir bien chaud.
RISOTTO DUO D’ASPERGES ET MORT(AD)EL(LA) AUX DEUX FROMAGES
Un risotto très très asperge mais avec un peu de variation apporté par la mortadelle et un duo de fromages. Très gouteux.
INGREDIENTS (2P)
HUILE D’OLIVE
POIVRE, SEL, FLEUR DE SEL
500 G D’ASPERGES VERTES
500 G D’ASPERGES BLANCHES
1 ECHALOTE
1 TRANCHE DE MORTADELLE DE 0,5 CM DE LARGE
1 L 1/2 BOUILLON D’ASPERGES (avec les chutes et pelures)
10 CL DE BOUILLON DE VOLAILLE
POUR LA CUISSON DES QUEUES + 10 CL POUR MIXER
10 CL NOILLY PRAT (VERMOUT)
50 G MIMORED/MIMOLETTE
25 G PARMESAN RAPE + dans l’assiette
25 G BEURRE
350 G RIZ POUR RISOTTO CARNAROLLI
PREPARATION
Eplucher les asperges vertes et blanches à l’aide d’un économe. Réserver. Casser le boût fibreux côté queues des asperges, couper en dés et réserver.
Placer les pelures et chutes dans une casserole. Ajouter 2 L d’eau et faire bouillir pendant 30 minutes à couvert. Filtrer et réserver.
Peler les échalotes et les émincer finement.
Parer les asperges. Les couper en deux. D’un côté la partie avec les pointes, de l’autre les queues. Couper la partie ‘queue’ en brunoise, mais réserver les blanches et vertes séparémment.
Faire cuire la brunoise d’asperges vertes dans un rien d’eau salée pendant 12 minutes et réduire en purée au blender avec 10 cl de bouillon de volaille. Poivrer. Réserver.
Chauffer le bouillon d’asperges.
Couper la mortadelle en dés moyens.
Faire revenir l’échalote dans 2 c à s d’huile d’olive pendant quelques minutes.
Ajouter le riz et faire cuire jusqu’à ce que le riz devienne nacré. Déglacer au Nouilly Prat et laisser réduire doucement jusqu’a absorption complète.
Ajouter alors le bouillon d’asperges petit à petit et laisser le riz absorber le liquide. Mettre aussi, à 1/2 cuisson, la purée d’asperges vertes, la brunoise d’asperges blanches et les dés de mortadella. Ajouter louche après louche le bouillon. Il faut constamment tourner à la cuillère en bois et n’ajouter le liquide que quand le précédent est absorbé complètement par le riz. Ajouter la mimored à 6 min de la fin. Quand le riz est al dente, le risotto est prêt. Il faut compter environ 18 minutes. La préparation doit encore être humide et onctueuse.
Eteindre le feu, ajouter le parmesan et le beurre. Mélanger avec les têtes d’asperges et placer le couvercle sur la casserole et laisser reposer le risotto pendant 5 minutes.
Servir avec du parmesan.
Pour les têtes d’asperges (à faire avant le risotto)
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une grande sauteuse et y faire revenir les têtes d’asperges (les blanches coupées en deux) pendant 1 minute.
Assaisonner avec de la fleur de sel et ajouter 10 l de bouillon de volaille. Poursuivre la cuisson, à couvert, pendant environ 10 minutes. Poivrer.
Découvrir et poursuivre la cuisson afin que le liquide s’évapore et que les asperges s’enrobent du jus de cuisson. Ajouter un filet d’huile d’olive et faire rouler les asperges dans le jus. A l’aide de la pointe d’un couteau, checker la cuisson juste en-dessous des têtes. En fin de cuisson, les arroser avec le jus de cuisson.
J’ai eu la chance de pouvoir trouver des baby fenouils chez Njomly et je nous suis fait un risotto basique, sans viande ou produits de la mer, uniquement avec ce fenouil qui apporte son bel anisé au plat. Très bon.
INGREDIENTS (2P)
300 G RIZ A RISOTTO (CARNAROLI, ARBORIO, …)
1 L 250 BOUILLON DE LEGUMES OU DE VOLAILLE
15 CL VIN BLANC SEC
300 G BABY FENOUILS
1 ECHALOTE
1 C A C BOMBEE DE GRAINES DE FENOUIL
40 G MASCARPONE (ICI REMPLACE PAR UN RESTE DE LAIT DE COCO AFIN DE NE PAS DEVOIR LE JETER)
50 G PARMESAN
25 G BEURRE
HUILE D’OLIVE
SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
PREPARATION
Tailler 200 g de baby fenouils en dés.
Peler l’échalote et l’émincer finement.
Chauffer un peu d’huile dans une grande sauteuse. Y faire confire les 100 g de fenouils restants jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés et entre tendre et croquant (donc cuisson que quelques minutes). Les saler et poivrer.
Pendant ce temps, chauffer le bouillon.
Etuver les dés de fenouil à couvert dans 2-3 c à s d’huile, avec les graines de fenouil. Saler et poivrer.
Faire revenir l’échalote dans une sauteuse dans 12,5 g de beurre et d’huile, sans coloration.
Ajouter le riz et le laisser revenir, en touillant, pendant quelques minutes, jusqu’à ce que les grains deviennent légèrement translucides et lâchent leur amidon.
Déglacer au vin blanc et poursuivre jusqu’à quasi évaporation complète. Saler et poivrer.
Incorporer louche par louche et graduellement le bouillon chaud. N’ajouter une nouvelle louche que lorsque la précédente est pratiquement évaporée. Le risotto sera prêt, selon votre goût personnel, après 18 à 20 minutes.
Après 15 minutes, incorporer les dés de fenouil étuvés (y compris les graines de fenouil). Rectifier en poivre et en sel.
A la fin de la cuisson, incorporer, hors feu, le parmesan et le mascarpone (ici lait de coco). Ajouter 12,5 g de beurre. Mélanger. Couvrir et laisser 5 minutes en attente.
Dresser le risotto, accompagné des fenouils confits.
IL VERO OSSO BUCO ALLA MILANESE, CON RISOTTO ALLA MILANESE ‘AL SALTO‘
J’ai l’habitude de préparer l’osso buco comme me l’a appris ma maman, avec des tomates. Ce plat est certes délicieux et préparé ainsi dans certaines régions d’Italie, mais il ne correspond pas à la recette initiale milanaise et mon ami Carlo me l’avait déjà fait remarqué plusieurs fois depuis au moins dix ans. Même la présence de la gremolata n’était pas une compensation suffisante pour qu’il laisse passer ça sans broncher.
Donc, ce soir je nous ai servi le vrai de vrai, sans tomates, avec gremolata et accompagné classiquement de risotto alla Milanese, donc à la moêlle et au safran, mais dans sa version ‘al salto’, c.à.d. sauté comme une crêpe, un peu comme on peut le faire avec de la polenta. Mais pour l’osso buco j’ai un peu dévié du classicisme, vous verez.
Il vous faudra un peu de temps car il y a cinq étappes distinctes :
réaliser le bouillon de moêlle et la cuisson de la moêlle
la cuisson de l’osso buco
le risotto
la gremolata
les galettes sautées de risotto
Pour écrire cette recette j’ai fais un mix entre la recette classique de Carlo de Pascale et celle de Simone Zanoni, un chef italien que je suis de près. Et son idée de mixer le jus de cuisson avec les légumes de cuisson avant d’y ajouter un rien de vinaigre de cidre, la gremolata et le jus de citron est juste géniale. Ca dépasse largement tous les osso buco à la tomate déjà dégustés. Aromatiquement c’est plus percutant, plus riche et même la viande ressort mieux que noyé sous la tomate. Après cette une question de goût.
Deux autres éléments cléfs pour la réussite de ce plat : la cuisson au four en cocotte et la qualité et la taille (épaisseur) des tranches de jarret.
Le seul point d’amélioration à faire se passe sur le risotto al salto. Au niveau goût rien à dire, le bouillon de moelle, la moelle et le safran, tout est bien équilibré.
Mais au niveau de la confection des galettes de risotto frites, je peux m’améliorer. Au niveau goût on est bon, mais il y a des éléments techniques à améliorer :
Réaliser le risotto la veille (ici il n’avait refroidi que quelques heures)
Ajouter encore du parmesan au risotto refroidi
Utiliser du beurre clarifié pour pouvoir monter plus haut en température sans brûler et obtenir une cuisson plus longue et croustillante.
Confectionner des galettes plus petites en diamètre, plus faciles à retourner et à manipuler.
J’ai déjà apporté les adaptations ci-dessus dans la recette. Il faudra retester.
Quand au risotto, bien que mis en 4 dans la recette, il est à réaliser la veille.
Notes à moi-même : deuxième essai de la recette le 20/02/2023. Les disques de risotto étaient nickel. Plus rien à changer de ce côté là (voir les photos en fin d’article). Par contre, ma sauce était trop épaisse. J’avais d’une part utilisé un oignon et des carottes trop grosses (donc plus de matière) et au lieu de prendre ma cocotte en fonte, j’avais opté pour ma Cookut. Elle est faite dans un matériau plus léger mais la déperdition de vapeur y est plus grande car je pense qu’elle est moins étanche. Je dois donc réessayer une 3e fois avec la cocotte en fonte. J’ai encore modifié quelques détails dans la recette.
INGREDIENTS (2-3P)
Pour l’osso buco
800 G JARRETS DE VEAU EN TRANCHE DE 3-4 CM D’EPAISSEUR MINIMUM (ce qui vous fait deux tranches de +- 350-400 g)
50 G BEURRE
1 C A S D’HUILE D’OLIVE
UNE DEMI BOTTE DE PERSIL PLAT
40 CL VIN BLANC SEC ET AROMATIQUE (comme un Graves)
50 CL BOUILLON DE VEAU
15 CL D’EAU
1 OIGNON MOYEN
2 CAROTTES MOYENNES
2 BRANCHES DE CELERI
UN BOUQUET GARNI (THYM, SAUGE, LAURIER, ROMARIN)
1 PETITE TETE D’AIL
FARINE
1 CITRON (ZESTE ET JUS)
1 BELLE GOUSSE D’AIL
SEL, POIVRE DU MOULIN
1 C A S VINAIGRE DE CIDRE
Pour le risotto (à réaliser la veille)
300 G RIZ A RISOTTO (CARNAROLI/ARBORIO)
2 L BOUILLON DE VIANDE (VEAU, BOEUF OU VEAU/BOEUF)
15 CL VIN BLANC SEC
2 ECHALOTES
80 G MOELLE DE BOEUF (au départ de 600 g d’os à moêlle)
UNE BONNE PINCEE DE PISTILS DE SAFRAN (environ 30 pistils)
80 G PARMESAN (60 + 20)
65 G BEURRE
BEURRE CLARIFIE POUR LA CUISSON ‘AL SALTO’
SEL, POIVRE
PREPARATION
1. BOUILLON A LA MOELLE/ CUISSON DE MOELLE
Faire cuire les 600 g d’os à moelle dans 2 L de bouillon de viande jusqu’à ce que le liquide diminue à 1 L 500.
Ecumer de temps en temps si nécessaire.
Ôter les os à moelle et récupérer la moelle. Hacher cette moelle. Récupérer le bouillon pour le risotto, en laissant le fond plein de dépôts dans la casserole. Réserver les deux.
2. L’OSSO BUCO
Peler l’oignon et l’émincer finement.
Eplucher les carottes et les couper en brunoise. Faire de même avec le céleri.
A l’aide d’une bon couteau, couper la membrane extérieure des tranches de veau, à plusieurs endroits, de sorte à ce que les tranches ne se courbent pas lors de la cuisson.
Saler et poivrer les tranches de jarret.
Fariner les jarrets de veau sur toutes les faces. En tapoter l’excédent.
Dans une grande poêle, faire chauffer 30 g de beurre et l’huile d’olive et y faire colorer les jarrets à feu vif sur chaque face.
Quand les morceaux sont bien colorés, les réserver sur une assiette. Jeter le beurre brûlé en gardant les sucs dans la poêle. Remettre les morceaux de jarret et déglacer au vin blanc, porter à ébullition pour faire évaporer l’alcool pendant quelques minutes.
Prélever la viande et la déposer dans une cocotte. Laisser encore réduire le vin quelques minutes, puis verser sur la viande.
Dans la même poêle, faire revenir les légumes à feu doux et à couvert dans le reste de beurre avec un filet d’eau, pendant environ 15-20 minutes. Assaisonner de poivre et de sel en cours de route. Y ajouter aussi le bouquet garni et la tête d’ail non pelée et coupée en deux.
Quand l’oignon est translucide, verser tout sur les jarrets.
Préchauffer le four à 170°C.
Mouiller la cocotte avec le bouillon et l’eau, saler et poivrer encore légèrement et couvrir. Porter doucement à ébullition.
Dès ébullition, poursuivre la cuisson à petit feu pendant 2h au four en couvrant la cocotte. La cuisson dépendra de l’épaisseur des tranches. Au final elle doit être très fondante et rosée à coeur.
Sortir la viande de la cocotto. Retirer l’ail du plat (aussi la peau). Retirer le bouquet garni.
Récupérer les légumes de cuisson. Les mixer dans un blender avec le bouillon de cuisson. Reverser dans la cocotte sur la viande.
Ajouter une c à s de vinaigre de cidre pour apporter une douce acidité.
Réchauffer doucement, à couvert, encore pendant 10 minutes à l’envoi.
3. GREMOLATA
Pendant ce temps vous pouvez préparer la ‘gremolata’: hacher le persil avec une gousse d’ail, auxquels vous ajouter le zeste d’un citron bio râpé.
10 minutes avant la fin de cuisson de l’osso buco, ajouter cette gremolata dans le plat. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Mélanger.
Arroser d’un peu de jus de citron.
4. LE RISOTTO (à faire la veille)
Peler et émincer finement les échalotes.
Râper le parmesan.
Dans une sauteuse large et à bord haut, mettre 40 g de beurre. Y faire revenir les échalotes et la moelle. Faire revenir le tout pendant quelques minutes.
Ajouter ensuite le riz et le faire revenir à son tour quelques minutes afin qu’il devienne translucide. On appele cette étappe: ‘tostare’.
Mouiller avec le vin blanc et laisser entièrement s’évaporer le vin.
Pendant ce temps, délayer le safran dans une louche de bouillon chaud. Réserver.
Ajouter ensuite le bouillon ‘louche par louche’ et toujours bouillant, en fonction de son absorption par le riz. Ne jamais mettre trop de liquide et toujours aller jusque réduction complète avant d’ajouter une nouvelle louche bouillante.
Après une vingtaine de minutes le riz devrait être prêt.
Quelques minutes avant la fin de cuisson, ajouter le safran et son bouillon de trempage.
!!! Le risotto ne peut pas être trop liquide (important pour la suite)
Rectfier l’assaisonnement en poivre et en sel.
En toute fin de cuisson, ajouter les 25 g de beurre restant et 60 g de parmesan râpe, remuer le tout. Cette opération s’appelle mantecare (ce qui signifie ‘amalgamer’).
Attendre quelques instants que tous les ingrédients soient bien incorporés.
Déverser le risotto dans un plat ou sur une plaque. Filmer au contact et réserver jusqu’au lendemain (midi ou soir) au frigo. Il doit refroidir complètement et bien figer.
5. RISOTTO AL SALTO
Réchauffer le risotto pendant quelques minutes dans un four à 100° C. Juste assez pour pouvoir le travailler.
Mélanger le risotto avec le reste de parmesan.
Répartir ce risotto refroidi dans des emporte pièces de taille moyenne, et déposés sur une feuille de papier sulfurisée, légèrement beurrée (avec beurre liquide et brosse en silicone) et mis sur une plaque. Bien tasser le risotto dans les formes afin d’obtenir quelque chose de bien compacte, sans air dedans et régulier.
Il faut obtenir des disques (galettes/crêpes) d’environ 2 cm d’épaisseur.
Attendre dix minutes afin que la préparation se fige bien dans les disques.
Dans une poêlle d’environ de même diamètre que les disques et anti adhésive, faire chauffer un peu de beurre clarifié. Le beurre doit être très chaud. Y faire glisser rapidement le disque de risotto à l’aide d’une spatule, en faisant attention de ne pas le casser.
Au bout de 5 minutes reglisser le disque dans une assiette, toujours en vous munissant d’une spatule. A l’aide d’une deuxième assiette, retourner le disque et faire cuire la deuxième face du disque dans la poêle.
Réserver sur une plaque de four, munie de papier de cuisson.
Faire de même avec les autres disques. Après deux disques (donc quatre faces), jeter le beurre de cuisson et recommencer avec un nouveau beurre.
Une fois, tous les emportes pièces placés sur la feuille de cuisson, détacher précautionneusement les bords des disques à l’aide d’un petit couteau pointu, ceci sur les deux faces. Cela facilitera le démoulage.
Réchauffer à 120° au four pendant 15 minutes. Démouler.
J’avais 2 bottes de 500g d’asperges vertes et je me suis mis à chercher l’inspiration. Le risotto est venu assez vite en tête, surtout que j’avais le riz, du bouillon de volaille et du bouillon d’asperges blanches. Mais ensuite… Je n’avais pas envie de rester trop sage, un twist je me suis mis à cher chercher.
J’ouvre les placards, les frigos, …. rien me vient. Je parcoure ma liste de produits dans les surgélateurs et la je trouve….. un reste d’une préparation d’ail noir mixée avec du lait. Ail noir-asperges mais oui, mais oui… Mais risotto +ail noir ça risquait d’être un peu lourd, un peu monotone en goût. J’avais du citron, du persil plat et du basilic, va pour une gremolata sans ail (il y en a déjà assez avec l’ail noir) pour apporter la vivacité et l’acidité.
Superbon, résultat au delà de ce que j’espérais. Asperge verte et ail noir fonctionnent bien ensemble.
INGREDIENTS (2P)
HUILE D’OLIVE
POIVRE, SEL
500 G D’ASPERGES VERTES (NETTOYES)
60 CL BOUILLON DE VOLAILLE
1/2 L BOUILLON D’ASPERGES
FLEUR DE SEL
10 CL BOUILLON DE VOLAILLE POUR LES TETES D’ASPERGES, 25 CL POUR LA CUISSON DES QUEUES + 15 CL POUR MIXER
2 BELLES ECHALOTES EMINCEES
10 CL NOILLY PRAT (VERMOUT)
25 G PARMESAN RAPE
25 G BEURRE
2 C A S PERSIL PLAT
12 FEUILLES DE BASILIC
LE ZESTE D’UN CITRON
175 A 200 G RIZ POUR RISOTTO (ARBORIO par exemple)
20 CL CREME D’AIL NOIR
Pour l’ail noir
6 GOUSSES D’AIL NOIR
1/4 L LAIT ENTIER
SEL, POIVRE
PREPARATION
Pour la crème d’ail noir (à faire avant le risotto)
Peler l’ail et l’émincer finement. Porter le lait à ébullition, ensemble avec l’ail noir, du sel et du poivre. Laisser ensuite infuser à couvert pendant 30 minutes sur petit feu.
Pour le risotto
Peler les échalotes et les émincer finement.
Parer les asperges. Les couper en deux. D’un côté la partie avec les pointes, de l’autre les queues. Couper la partie ‘queue’ en brunoise.
Faire cuire la brunoise d’asperges dans un peu d’eau salée pendant 12 minutes et réduisez en purée avec 25 cl de bouillon de volaille. Poivrer et garder chaud.
Réduire le lait d’ail noir de moitié.
Chauffer le bouillon de volaille et le bouillon d’asperges blanches.
Faire revenir les échalotes dans l’huile d’olive pendant quelques minutes.
Ajouter le riz et faire cuire jusqu’à ce que le riz devienne nacré. Déglacer au Nouilly Prat et laisser réduire doucement jusqu’a absorption complète.
Ajouter alors le bouillon de volaille petit à petit et laisser le riz absorber le liquide. Mettre aussi, à 1/2 cuisson, la purée d’asperges et la préparation à l’ail noir. Ajouter louche après louche le bouillon, et continuer avec le bouillon d’asperges quand le bouillon de volaille est épuisé. Il faut constamment tourner à la cuillère en bois et n’ajouter le liquide que quand le précédent est absorbé complètement par le riz. Quand le riz est al dente, le risotto est prêt. Il faut compter environ 18 minutes. La préparation doit encore être humide et onctueuse.
Pendant ce temps, hacher finement le persil et le basilic et prélever le zeste de citron. Mélanger les trois.
Eteindre le feu, ajouter le parmesan et le beurre. Mélanger avec les têtes d’asperges et la 1/2 de la gremolata et placer le couvercle sur la casserole et laisser reposer le risotto pendant 5 minutes.
Parsemer le risotto dans l’assiette avec le reste du mélange persil-zeste de citron-basilic. Et de parmesan biensur.
Pour les têtes d’asperges (à faire avant le risotto)
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une grande sauteuse et y faire revenir les asperges vertes pendant 1 minute.
Assaisonner avec de la fleur de sel et ajouter le bouillon de volaille. Poursuivre la cuisson, à couvert, pendant environ 4 minutes.
Découvrir et poursuivre la cuisson afin que le liquide s’évapore et que les asperges s’enrobent du jus de cuisson. Ajouter un filet d’huile d’olive et faire rouler les asperges dans le jus. A l’aide de la pointe d’un couteau, checker la cuisson juste en-dessous des têtes. En fin de cuisson, les arroser avec le jus de cuisson.
Laisser tiédir, puis couper chaque morceau en deux.
RISOTTO AUX SCORSONERE ET TOPINAMBOUR, CROUSTILLANT AUX AMANDES ET NOISETTES, ET CREME DE MIMORED
Il me restait encore 500 g de scorconere, 2 topinambours et un bloc de 200 g de Mimored, version belge de la Mimolette. Je savais que les trois fonctionnent bien ensemble mais je n’avais pas envie d’un gratin. Je voulais travailler la mimored en crème. Mais je n’avais pas envie d’une poêlée de légumes et je voulais un plat non-carné en bon flexitarien que je suis.
Le risotto s’est imposé assez vite comme véhicule des légumes. Je l’imaginais bien, nappé dans l’assiette de cette crème de fromage. Un risotto très classique mais avec un peu plus d’échalote que d’habitude, lié au mimored et terminé par un trait de citron.
Il me manquait un élément. Un crunch de chapelure, noisettes et amandes un peu entre le pangrattato et le crumble (mais sans sucre).
Recette validée après dégustation. Ca fonctionne très bien.
INGREDIENTS(2-3 P)
Pour le risotto
250 G RIZ A RISOTTO (ARBORIO, CARNAROLI, …)
1,25 L BOUILLON DE LEGUMES
50 G MIMORED (version belge de mimolette)
15 CL VIN BLANC SEC
500 G SCORCONERE
2 TOPINAMBOURS
20 G BEURRE (cuisson légumes) + 30 G BEURRE (risotto)
1 BELLE GROSSE ECHALOTE
2 C A S D’HUILE D’OLIVE
SEL, POIVRE
UN PEU DE JUS DE CITRON
FARINE
Pour le pangrattato
2 C A S D’HUILE D’OLIVE
2 C A S DE CHAPELURE
2 C A S POUDRE D’AMANDES
1 C A S POUDRE DE NOISETTES
QUELQUES FEUILLES DE ROQUETTE
Pour la crème
50 G MIMORED RAPEE
14 CL CREME LIQUIDE
SEL, PIMENT D’ESPELETTE
2,5 CL VIN BLANC SEC
PREPARATION
Pour le risotto
Laver et éplucher les scorcenere à l’aide d’un économe, puis les couper en morceaux d’environ 4 cm de long. Les réserver dans de l’eau farinée et citronnée. Si vous avez des scorconere un peu plus gros, voir très gros, les recouper en deux ou en quatre dans leur longueur. L’idée ici est d’avoir des morceaux de même longueur et de même épaisseur pour une cuisson uniforme.
Faire de même avec les topinambours mais couper en dés moyens.
Peler et émincer l’échalote. Râper la mimored.
Faire chauffer le bouillon de légumes.
Dans une sauteuse, faire fondre le beurre à feu vif. Y placer les salsifis et les topinambours, saler, poivrer et bien les colorer pendant environ 7 minutes. Verser 25 cl de bouillon dans la sauteuse. Couvrir et laisser mijoter sur petit feu pendant 15 minutes environ. En fin de cuisson réduire fortement le bouillon. Réserver les légumes, réserver le jus réduit.
Dans une autre sauteuse verser la moitié de l’huile d’olive, puis faire blondir l’échalote pendant quelques minutes.
Ajouter le riz, mélanger pour bien enrober chaque grain de riz d’huile. Laisser cuire jusqu’à ce qu’il devienne nacré. Déglacer au vin et réduire à sec.
Verser une louche de bouillon et le jus réduit de cuisson des légumes, quand le riz a complètement absorbé le vin et remuez bien jusqu’à ce que le bouillon soit complètement absorbé par le riz.
Renouveler l’opération (en n’oubliant pas le bouillon réduit de cuisson des légumes) jusqu’à cuisson idéale du riz (18 à 20 minutes).
Ajouter les salsifis et les topinambours après 15 minutes. Ajouter la mimored. Saler, poivrer. Mélanger et terminer la cuisson.
Hors feu, ajouter le beurre, mélanger, couvrir et attendre 5 minutes.
Rafrîchir le risotto avec un filet de jus de citron. Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.
Pour le crunch
Mélanger la chapelure avec les poudres d’amande et de noisette.
Faire chauffer 2 cuillères à soupe d’huile d’olive dans une poêle et y faire dorer le mélange pain-amande-noisette.
Réserver dans un petit bol.
Pour la crème
Dans une petite casserole, mettre la crème sur feu doux et y ajouter la mimored râpée.
Cuire jusqu’à ce que le fromage soit fondu en remuant constamment.
Ajouter le vin blanc et poursuivre la cuisson sur feu doux pendant 2 minutes.
Retirer du feu à la consistance souhaitée, assaisonner avec un peu de piment d’Espelette et un rien de sel.
Dressage
Dresser le risotto sur une assiette plate afin de bien l’étaler. Ajouter la crème de mimored. Terminer avec le crunch et quelques herbes (ici roquette) pour apporter un peu de couleur.
FREGOLA SARDA MARINIERE, CHOU-FLEUR ROTI, SAUMON FUME ET EMULSION DE CRESSON
Hier matin je me suis mis à réfléchir à une recette pour ce soir. Je cherchais une idée pour marrier dans un plat, du chou-fleur et du saumon fumé. Mais en parcourant le net à la recherche d’un peu d’inspiration je ne trouvais en gros que trois types de proposition : en salade comme un faux taboulé, en potage ou en gratin. Mais bof, bof, pas envie.
Et puis je tombe sur une recette de Chantal Descazeaux : ‘loup de mer, sauce au cresson, fregola sarda et graines torréfiées graines sarrasin torréfiees’. C’était la bonne idée. J’ai gardé son émulsion de cresson et son idée des graines torréfiées mais en ne sélectionnant que sarrasin et sésame, car les deux vont à merveille aussi bien avec le cresson, le chou-fleur et le saumon fumé. J’ai repris son idée de fregola mais j’y ai mis aussi un peu d’ail et de vin blanc et au lieu d’utiliser du fumet de poisson, j’ai sorti une réserve de jus de moules du surgélateur, que j’ai préalablement liée avec du bouillon de volaille et 1/4 d’un chou-fleur afin de donner un peu plus de texture et d’apporter du chou-fleur dans les fregola. J’ai zappé le loup et j’ai remplacé par le saumon fumé. Les 3/4 restants de chou-fleur je l’ai roti en tranches épaisses au four avec un peu de gomasio en rappel des graines de sésame.
Alors verdict : l’émulsion cresson combinée au chou-fleur rôti au four et aux fregola sarda cuites dans le mélange jus de moules-bouillon de volaille-choufleur c’était vraiment très très bon. Le saumon par contre, bien que pas choquant, ne se mariait pas bien à l’ ensemble. Etais-ce le saumon fumé en général ou celui-ci, assez doux en fumage, en particulier, mais ce n’était pas grandiose. Mauvaise idée donc finalement. Si je retente le coup j’éssayerai avec un éffiloché de raie un peu vinaigré ou citronné ou avec de la barbue ou du turbot.
INGREDIENTS (2P)
Le chou-feur
3/4 D’UN PETIT CHOU-FLEUR DE MALINES
BEURRE CLARIFIE
FLEUR DE SEL, POIVRE
GOMASIO
Pour l’émulsion de cresson
200 G DE CRESSON DE FONTAINE
6 C A S JUS DE MOULES MARINIERES
30 G BEURRE
FLEUR DE SEL
GLACONS
Fregola et autres
SAUMON FUME SAUVAGE D’ALASKA
200 G FREGOLA SARDA
1/4 D’UN PETIT CHOU-FLEUR DE MALINES
1/2 OIGNON
1 GOUSSE D’AIL
HUILE D’OLIVE
20 CL VIN BLANC SEC
1 L JUS DE MOULES MARINIERES
50 CL BOUILLON DE VOLAILLE
1 C A S BOMBEE DE CREME EPAISSE
POIVRE
1 C A S GRAINS DE SARRASIN
1 C A C GRAINES DE SESAME
PREPARATION
Le chou-fleur
Couper le chou-fleur en deux. Ôter la base plus coriace. Couper les deux demi chou-fleur en plaques de 1 cm d’épaisseur avec un couteau bien tranchant. Garder environ 1/4 du chou-fleur pour les fregola.
Faire fondre un peu de beurre clarifié.
Placer les tranches de chou-fleur sur une plaque de four, munie d’un papier de cuisson, sans qu’ils se superposent. Enduire de beurre clarifié chaud au pinceau. Poivrer et assaisonner avec un peu de gomasio.
Faire cuire 18 minutes dans un four préchauffé à 220°.
Les retourner et enduire la deuxième face de beurre clarifié chaud, puis également assaisonner avec du poivre et du gomasio. Poursuivre la cuisson pendant 12 minutes.
Il faut obtenir un chou-fleur bien tendre à l’intérieur et bien doré à l’extérieur.
Recouper les morceaux de chou-fleur pour un dressage et une dégustation plus facile.
Emulsion de cresson
Laver le cresson. Garder un peu de cresson pour la décoration des assiettes.
Faire chauffer une casserole d’eau fortement salée et à ébullition plonger le cresson (feuilles et tiges) pendant 2 minutes. Rafraîchir aussitôt dans un saladier d’eau glacée. Sortir le cresson avec une écumoire, le presser entre les mains et le mettre dans un blender. Ajouter six glaçons et mixer finement.
Ajouter le jus de moules et mixer encore (ici j’avais transvasé du grand blender au petit blender).
Faire chauffer la préparation et la lier avec le beurre froid coupé en dés en vanangt. Assaisonner avec un peu de fleur de sel. Garder chaud.
Divers
Faire torréfier à sec les grains de sarasin et les graines de sésame.
Préparer les tranches de saumon fumé.
Fregola
Faire chauffer le jus de moules marinières avec le bouillon de volaille et y faire cuire le 1/4 de chou-fleur à couvert. Mixer le tout.
Peler l’oignon et l’ail et émincer finement.
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une large sauteuse à fond épais.
Ajouter le demi oignon et la gousse d’ail hachés et les faire blondir légèrement pendant une 2 minutes.
Ajouter les fregola et poursuivre une minute la cuisson.
Déglacer au vin blanc. Poursuivre la cuisson pendant une minute, le temps que l’alcohol s’évapore.
Ajouter deux-trois louches de jus de moules-bouillon au chou-fleur. Faire cuire maintenant comme un risotto, en ajoutant de temps en temps une louche de liquide et en respectant le temps de cuisson indiqué sur l’emballage des fregola. Il faudra compter environ 20 minutes de cuisson.
Rectifier l’assaisonnement en poivre (le sel ne sera en principe pas nécessaire).
Eteindre le feu et le lier le tout avec une cuillère à soupe de crème épaisse.
Dressage
Déposer un peu de Fregola Sarda dans les assiettes. Déposer quelques morceaux de chou-fleur rôti et quelques morceaux de saumon fumé. Décorer avec un peu de graines de sarrasin et de sésame.
Émulsionner la sauce au cresson au mixeur plongeant et verser dans l’assiette au dernier moment. Décorer avec quelques feuilles de cresson (ce que j’ai oublié de faire, elle sont toujours au frigo).
Dès que j’avais visionné la vidéo de la recette ‘atomica’ du chef italien Simone Zanoni, j’avais rédigé cette recette. A la maison nous adorons les risotti et en consommons au moins une fois par mois. Les pâtes carbonara sont un autre classique très régulier chez nous. Alors, cette combinaison m’a de suite séduit.
Au milieu de la semaine ma femme m’a apporté 200g de guanciale, cet indispensable traditionnel des pâtes à la carbonara. Difficile à trouver, et encore plus en temps de covid, surtout si comme nous on ne se déplace que si nécessaire et plus en transports en commun.
Dans ce risotto, pas d’oignon, d’échalotte, d’ail, de persil, que du guanciale, du riz, du bouillon, du vin blanc, du fromage, des oeufs et du poivre. J’avais de la chance d’avoir gardé le bouillon de poitrine de porc d’une recette précédente. Il fonctionnait à merveille avec le guanciale.
Après dégustation nous avons effectué qu’un changement en passant de 3 g de poivre à 2,5 g de poivre. Il était à notre goût, trop présent. Un ami me faisait aussi remarqué que Zanoni préfère un risotto un peu plus humide et qui s’étale dans une assiette plate. Si vous préférez ce type de consistance, il suffit de terminer (avant ajout des oeufs) avec un risotto encore un peu humide. On peut ajouter une louchette de bouillon à la toute fin.
INGREDIENTS (2P)
150 G GUANCIALE
SEL, 2,5 G POIVRE NOIR DE KAMPOT FRAICHEMENT ECRASE
QUELQUES CROUTES DE PARMESAN
1 L 250 BOUILLON DE POITRINE DE PORC
300 G RIZ CARNAROLLI
UN VERRE DE VIN BLANC SEC
70 G PECORINO 24 MOIS
60 G PARMESAN 24 MOIS A 36 MOIS
4 JAUNES D’OEUF BIO
PREPARATION
Enlever la couenne dure du guanciale. La réserver. Couper le guanciale en lardons.
Faire chauffer le bouillon de porc en y mettant la couenne du guanciale et quelques croûtes de parmesan et/ou de pecorino.
Mettre le guanciale dans une sauteuse, sans apport de matière grasse. Le faire fondre et le rôtir légèrement.
Transvaser le guanciale dans un petit poêlon en gardant le gras de cuisson dans la sauteuse. Poursuivre la cuisson du guanciale dans le poêlon.
Remettre la sauteuse sur le feu et ajouter le riz. Bien l’enrober du gras de guanciale et le faire toaster quelques minutes. Saler très légèrement.
Déglacer la sauteuse au vin blanc et laisser réduire à sec.
Mouiller avec trois louches de bouillon, mettre sur petit feu et procédér ensuite comme pour n’importe quel risotto jusqu’à ce que la cuisson du riz vous plait (18 à 20 minutes de cuisson selon le gout de chacun).
Quand le guanciale est bien cuit, c à d croustillant sans être brûlé, le réserver et récupérer le gras de cuisson.
Remettre le gras de cuisson encore quelques minutes sur un tout petit feu et y ajouter la 1/2 du poivre afin de bien infuser et légèrement caraméliser ce poivre. Puis le réserver et le laisser refroidir.
Râper le pecorino et le parmesan à la râpe microplane (pour plus de facilité à lier ensuite).
A 3/4 de la cuisson, ajouter le moitié du poivre et la moitié du guanciale.
Mélanger les jaunes d’oeufs, les fromage, le gras de guanciale et le reste de poivre. Fouetter le tout. Ajouter une à deux cuillères à soupe de bouillon pour une crema plus liquide.
Une fois le riz cuit, le laisser reposer, à couvert, quelques minutes hors du feu pour le laisser descendre en température.
Toujours hors feu, ajouter la crema d’oeuf et de fromages.
RISOTTO CREMEUX AUX HARICOTS VERTS, CANARD FUME, TENKASU AUX NOISETTES, CERISES ET PARMESAN
Avant hier, tard dans la soirée, j’ai eu l’idée folle de tenter une association haricots verts, canard fumé, parmesan, noisettes ou amandes et…………. cerises. Oui, je sais, parfois je dépasse la ligne du ‘convenu’. Et pourquoi pas en risotto, me suis-je dit.
Afin de m’assurer de ne pas faire n’importe quoi, je suis allé chercher sur le net, et je suis rassuré de constater que mon idée n’était pas si bizarre que ça. Je trouve différent risotte salés avec des cerises. Je tombe aussi sur cette recette du chef étoilé, Pierre Marion : Haricots verts comme un risotto, criste marine, dés de canard fumé, tenkasu et j’y retrouve mon idée de risotto et de canard fumé. Je n’avais pas de criste marine à ma disposition et mon canard fumé est en tranches. Par contre l’idée du tenkasu pour apporter le croustillant est sympa. J’ai également ajouté du riz dans mon plat, car il s’agissait du plat du soir, donc pas d’une assiette parmi d’autres dans un menu et je n’avais que 300 g de haricots. Et pourquoi pas tenter des tenkasu aux noisettes pour un petit accord en plus ?
Je continue mes recherches, et je trouve une recette du chef *** Mauro Colagreco : Haricots verts, cerises, pistaches et voila mes cerises.
Bon, j’en ai fais le petit mélange que voici. C’était sympa. La cerise ne dérange pas du tout mais j’aurais préféré la réaliser avec des cerises du Nord, plus acides. Malheureusement leur saison est déjà passée. Les tenkasu n’apportent par contre quasi rien en goût. J’aurais du pousser encore un peu en noisette (j’ai adapté dans la recette). Par contre elles apportent du volume en visuel et un croustillant vraiment intéressant.
INGREDIENTS (3 P)
1 PETIT OIGNON
300 G HARICOTS VERTS (PRINCESSES)
200 G RIZ CARNAROLI
1 L FOND BLANC DE VOLAILLE
15 CL VIN BLANC SEC
UNE BONNE C A S DE MASCARPONE
UNE NOIX DE BEURRE
UNE C A S D’HUILE D’OLIVE
SEL, POIVRE
100 G PARMESAN RAPE
40 G FARINE
40 G FECULE DE POMMES DE TERRE
25 G POUDRE DE NOISETTES
EAU GAZEUZE
HUILE DE FRITURE
60 G CANARD FUME EN TRANCHES
8 CERISES DENOYAUTEES (IDEALEMENT DU NORD)
PREPARATION
Dénoyauter les cerises et les couper en deux.
Râper le parmesan.
Mixer des noisettes afin d’obtenir une fine poudre.
Equeuter les haricots, les laver et les tailler en petits tronçons de 0,5 cm.
Couper le canard fumé en lanières, sans le gras.
Ciseler finement l’oignon.
Réaliser les tenkasu : mélanger la farine, la poudre de noisettes et la fécule de pomme de terre. Mouiller avec de l’eau gazeuse jusqu’à l’obtention d’une pâte à crêpe épaisse.
Faire tomber dans un bain d’huile plusieurs goûtes de pâte et laisser cuire jusqu’à coloration. Egoutter sur du papier absorbant. Poursuivre de la même façon.
Faire suer l’oignon dans le beurre et l’huile d’olive.
Ajouter le riz et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit nacré.
Déglacer avec le vin blanc et cuire à sec.
Poivrer et saler.
Ajouter le fond de volaille, petit à petit, comme pour un risotto classique. Comptez une vingtaine de minutes en tout. Après 6 minutes, ajouter les tronçons de haricots.
Une fois les haricots et le riz cuits et le fond en grande partie évaporé, lier avec le mascarpone et la 1/2 du parmesan. Rectifier l’assaisonnement. Ajouter le canard fumé. Mélanger. Couvrir pendant 3 minutes avant de déguster.
Déposer dans le fond d’une assiette creuse, le risotto aux haricots verts. Déposer dessus quelques demi cerises et de tenkasu. Terminer par un peu de parmesan.
RISOTTO AUX SALSIFIS ET POURPIER D’HIVER, JAMBON DE BAYONNE
Un risotto, il y avait longtemps. Cette fois c’est une partie de mon panier de La Ruche qui m’a inspiré la recette. Combiné avec un paquet de jambon de Bayonne que j’avais encore en stock et le bon bouillon de poule maison, c’était extra.
INGREDIENTS (4P)
2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
1 BELLE ECHALOTE EMINCEE
500 G SALSIFIS
1/2 CITRON
1 DOSE DE SAFRAN EN POUDRE
250 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625 g de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC OU DE VERMOUTH BLANC SEC
1 L 200 FOND/BOUILLON DE VOLAILLE
6 TRANCHES FINES DE JAMBON DE BAYONNE
SEL, POIVRE
30 G BEURRE POUR LE RISOTTO + UNE BELLE NOIX POUR LES SALSIFIS
75 G PARMESAN RAPE
100 G POURPIER D’HIVER
1 C A S MASCARPONE OU DE CREME EPAISSE
UNE BELLE POIGNEE D’AMANDES EFFILEES
PREPARATION
Préchauffer le four à 140°. Munir une plaque d’un papier sulfurisé. Déposer dessus les tranches de jambon de Bayonne. Recouvrir d’une deuxième feuille de papier de cuisson et d’une autre plaque. Mettre au four pendant 1 heure 30 à 2 heures. Sortir et laisser refroidir. Le casser grossièrement.
Peler l’échalote et l’émincer.
Faire chauffer le bouillon ou fond de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Laver et éplucher les salsifis, puis le couper en tronçons de 4 à 5 cm. Les plonger dans de l’eau froide au fur et à mesure et bien les rincer.
Dans une petite sauteuse, faire fondre le beurre à feu vif. Déposer les salsifis, les assaisonner et verser un peu de bouillon bien chaud (environ 15 cl). Ajouter le jus de citron et un peu de sel. Couvrir et les faire étuver 20 minutes en les remuant de temps en temps. Réserver.
Laver et nettoyer le pourpier.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalote et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors le safran et une bonne louche de bouillon/fond de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 25 minutes de cuisson.
Après 2/3 de cuisson, ajouter les salsifis et la moitié du parmesan râpé dans le riz. Terminer la cuisson. En toute fin de cuisson, ajouter le pourpier et mélanger.
Bien saler et poivrer. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Couvrir et attendre 5 minutes. Servir bien chaud, parsemé d’amandes effilées et accompagné de copeaux de jambon de Bayonne.
DUO DE POIVRONS FARCIS AU HACHE, SAUCE TOMATE TOUTE SIMPLE
Nous sommes tous en confinement et nous ne faisons pas les cons. Les sorties sont réduites à leur stricte minimum. Personnellement ça va faire une semaine que je ne suis plus sorti de la baraque.
Donc on regarde dans le surgélateur, dans le frigo, dans les armoires et on essaye d’être créatif. Ce soir, à part les poivrons que ma petite femme m’a apporté hier, je n’ai fait qu’avec ce que j’avais en stock. Un paquet de haché du surgélateur, une récupération du jus de cuisson des merguez d’hier, un reste de semoule cuite également d’hier et de la sauce chermoula (recette sur ce blog) qui me restait. Pour le reste que des produits basiques que tout le monde devrait avoir toujours chez soi.
Si vous n’avez pas de semoule cuite, soit vous en cuisez, soit vous utilisez le plus classique mie de pain imbibé de lait ou chapelure. Si vous n’avez pas de jus de merguez, forcez un peu sur le piment en ajoutant p.e. un peu de piment de Cayenne, du pili-pili, de la sauce srirarcha ou de la pâte de piment. Si vous n’avez pas de chermoula, ajoutez quelques herbes et/ou épices du Maghreb.
C’était bien bon. Pour deux nous en avons eu pour deux jours de repas du soir et il reste encore de la farce pour réaliser un autre plat, p.e. des boulettes ou un parmentier.
La semoule dans cette farce c’est une vraie bonne idée. Elle absorbe l’eau et le jus de cuisson et fait en sorte de garder une farce moins sèche. Extra.
INGREDIENTS (2P)
1 GROS POIVRON VERT
1 GROS POIVRON ROUGE
1 GROS POIVRON JAUNE
500 G HACHE PORC-VEAU
2 OIGNONS
1 OEUF ENTIER
1 C A S D’HUILE D’OLIVE + UN PEU POUR LE PLAT
2 C A S JUS DE CUISSON DE MERGUEZ (optionnel)
2 C A C D’HERBES DE PROVENCE
1 C A C D’AIL EN POUDRE
1 BONNE C A C PERSIL FRISE EMINCE
SEL, POIVRE
UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE
160 G SEMOULE CUITE (on peut remplacer par du riz)
2 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE
4 C A S PASSATA DE TOMATES
3 BONNE C A S SAUCE CHERMOULA (optionnel, à remplacer par un peu d’eau)
Pour la sauce
UNE BOUTEILLE DE PASSATA DE TOMATES
SEL, POIVRE
1 A 2 GOUSSES D’AIL RAPEES
HUILE D’OLIVE
PREPARATION
Emincer finement les oignons.
Laver les poivrons et les blanchir 3 minutes dans de l’eau bouillante.
Les laisser refroidir et les couper en deux dans le sens de la longueur. En retirer les graines et parties blanches.
Faire chauffer l’huile dans une poêle et y faire revenir les oignons jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. Ajouter le jus de cuisson de merguez en début de cuisson.
Ajouter l’ail, les herbes de Provence, le persil, et la viande. Saler, poivrer, et faire revenir 3 min tout en mélangeant et en écrasant à la fourchette.
Ajouter la semoule, le vinaigre balsamique et la passata. Ajouter la sauce chermoula et poursuivre la cuisson pendant 10 minutes à couvert sur feu moyen. Ajouter éventuellement un filet d’eau si nécessaire.
Retirer du feu et ajouter à cette farce, l’oeuf et mélanger. Remplir les demi-poivrons de cette farce et les placer dans un plat à gratin huilé.
Faire cuire 40 min dans un four préchauffé à 200° C.
Servir avec du riz nature et une simple sauce tomate (tomate, ail, sel, poivre, huile d’olive).
RISOTTO A LA SAUCISSE ITALIENNE AU FENOUIL, HARICOTS CANNELLINI, EPINARDS ET CHAMPIGNONS
Il y avait plus longtemps que d’habitude que je n’avais plus cuisiné de risotto, alors que c’est une des bases de notre cuisine familiale. Une base et des centaines de possibilités. Pour une fois une version sans bouillon de volaille ou de légumes, ni de fumet de poisson, de crustacés, de moules, de coques. Cette fois une version au bouillon de boeuf, un bouillon plus corsé que celui de volaille. Deux éléments principaux viennent animer ce risotto, les haricots cannellini et la saucisse italienne. Deux autres éléments sont pus discrets, le champignon et l’épinard. Ce risotto est très bien pour le temps qu’il fait dehors et qui demande du costaud, du bourratif.
INGREDIENTS (3-4 P)
3 C A S D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
2 ECHALOTES EMINCEES
300 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 750 g de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC OU DE VERMOUTH BLANC SEC
1 L DE BOUILLON DE BOEUF
SEL, POIVRE
25 G BEURRE
60 G PARMESAN
3 SAUCISSES ITALIENNES AU FENOUIL
2 PETITES BOITES DE CONSERVE D’HARICOTS CANNELLINI (+ – 400 g au total)
1 GOUSSE D’AIL
120 G CHAMPIGNONS SHIMEJI BRUNS
50 G JEUNES POUSSES D’EPINARDS
PREPARATION
Peler les échalotes et les émincer.
Laver les champignons et les sécher. Laver les épinards et enlever les éventuelles tiges trop grosses.
Faire chauffer le bouillon de boeuf dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Récupérer la chair des saucisses et la faire revenir avec une gousse d’ail écrasée dans 1 c à s d’huile d’olive à la poêle. Ecraser la viande à fur et à mesure afin de la séparer un petit peu. Une fois la chair à saucisses cuite, réserver.
Faire chauffer 2 c à s d’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter les échalotes et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que les échalotes blondissent.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 18 minutes de cuisson.
Pendant ce temps, faire revenir les champignons dans 2 c à s d’huile d’olive, saler, poivrer et réserver. A
Après 10 minutes, ajouter la chair à saucisses.
En même temps que la dernière louche de bouillon, ajouter les haricots cannellini, les champignons et la chair à saucisses pour les réchauffer. Bien mélanger le tout.
Saler et poivrer. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Ajouter aussi les jeunes feuilles d’épinards. Mélanger le tout. Réserver 5 minutes hors feu et à couvert.
Dresser dans des assiettes creuses. Terminer par un peu de parmesan si vous en avez envie.
FREGOLA SARDES ANISEES AUX CREVETTES, JUS DE MOULES ET POUDRE DE FANES DE CAROTTES
Cette recette est née de ma volonté depuis quelques mois de déstocker mes surgélateurs, mon frigo, mes armoires et mes tiroirs. J’avais accumulé beaucoup trop de nourriture. J’avais listé tout ce que j’avais dans mes surgélateurs et je me suis mis à réfléchir autour des queues de crevettes et du jus de moules marinières que j’avais et ma première idée était un risotto. J’avais le riz, l’échalote, le vin blanc, l’huile d’olive, la base quoi.
Et puis je vois deux paquets de fregola sardes. OK, je change mon riz pour les fregola. Ca se cuisine de la même façon que le risotto. J’ajoute des tomates séchées qui trainent dans le frigo, des tomates en dés que j’ai, du safran, du piment, du persil. Mais il manque quelque chose, un légume. Je réfléchis aux associations possibles et j’opte pour de l’anisé avec le fenouil, anisé qui se marie bien avec la moule, la crevette et la tomate. Je renforce l’anisé ensuite avec du pastis et de la badiane.
Pour finir, j’ai l’idée d’utiliser ma poudre de fanes de carottes pour saupoudrer le plat dans l’assiette. Ca donne encore un peu plus de peps en bouche.
J’ai beaucoup aimé ce plat un peu né par hasard des stocks disponibles. Seul achat, deux fenouils.
INGREDIENTS (2P)
450 G QUEUES DE GROSSES CREVETTES STYLE GAMBAS
HUILE D’OLIVE A L’AIL
6 TOMATES SECHEES HACHEES FINEMENT
150 G DES DE TOMATES (FRAICHES EN SAISON, EN CONSERVE HORS SAISON)
PIMENT D’ESPELETTE
1 ECHALOTE EMINCEE
POIVRE NOIR DU MOULIN
15 CL VIN BLANC SEC
3 CL PASTIS
2 GROS FENOUILS
1 BRANCHE DE THYM FRAIS
2 FEUILLES DE LAURIER
1 GOUSSE D’AIL
2 C A C SUCRE CASSONADE
1 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE
25 CL BOUILLON DE VOLAILLE
1 BADIANE
2 C.A.S. PERSIL HACHE
300 G FREGOLA SARDE
1L DE JUS DE MOULES MARINIERES
UN RIEN DE SEL
UNE DOSE DE SAFRAN EN POUDRE
QUELQUES CUILLERES A CAFE DE POUDRE DE FANES DE CAROTTES
PREPARATION
Réaliser tout d’abord un bon jus de moules marinières (vous savez don quoi faire à manger la veille).
Autour des fenouils. Préchauffer le four à 200 °C. Chauffer une bonne quantité d’huile d’olive dans une grande poêle résistante à la chaleur du four.Laver les bulbes de fenouil et retirer les feuilles extérieures et les coeurs. Couper ensuite les bulbes en quatre, puis en tranches de 1 cm. Prélever la verdure et la réserver hachée finement.
Étaler le fenouil dans le fond de la poêle légèrement huilée. Ajouter le sucre. Faire colorer le fenouil.
Saler et poivrer. Ajouter le thym, les feuilles de laurier et l’ail écrasé et poursuivre la cuisson.
Déglacer ensuite le mélange avec le bouillon sans trop brasser. Cuire au four 30 min ou jusqu’à ce que le fenouil soit bien cuit. Il devrait rester un peu de jus dans le fond du plat mais pas trop. Déglacer au vinaigre balsamique et réserver dans le four encore chaud mais éteint.
Pendant ce temps faire rapidement sauter les crevettes dans un peu d’huile d’olive à l’ail. Réserver.
Ciseler finement l’échalote et les tomates séchées.
Faire chauffer le jus de moules.
Faire revenir brièvement l’échalote dans un peu d’huile d’olive avec les tomates séchées, du poivre et du piment d’Espelette.
Déglacer avec le vin blanc et le pastis et faire réduire quasiment à sec.
Ajouter les dés de tomates et la badiane et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes à feu doux.
Ajouter trois louches de jus de moules, le safran et les fregola. Faire cuire comme un risotto maintenant, en ajoutant de temps en temps une louche de jus de moules et en respectant le temps de cuisson indiqué sur l’emballage des fregola. Il faudra environ 15 à 20 minutes de cuisson.
Après 10 minutes, ajouter le fenouil réservé, y compris la verdure.
Après 15 minutes, ajouter les queues de crevettes sautées.
En fin de cuisson, ajouter le persil finement ciselé.
Rectifier l’assaisonnement en poivre (le sel ne sera en principe pas nécessaire).
Dresser dans les assiettes et saupoudrer de poudre de fanes de carottes.
RISOTTO ‘ZORBA’ (CHAMPIGNONS-EPINARDS A LA SAUCE A L’AIL QU’ON A EN TROP)
Ce soir, cuisine des restes. Et pour cela le risotto est toujours un bon allié. La base d’un risotto permet tellement de variantes… Il me restait 90 cl de bouillon de légumes et 30 cl de bouillon de volaille au surgélateur. Une bonne occasion de liquider ce stock. Mais cette recette m’est surtout venue à cause d’un restant de sauce à l’ail maison, sauce à l’ail qui avait servi à accompagner un pain pita. Après quelques idées lancés par les ami(e)s Facebook, l’idée de lier un risotto avec cette sauce au lieu de beurre, crème ou mascarpone, m’a semblé être une bonne piste. Instinctivement les épinards et les champignons se sont manifestés dans mon esprit, car les deux adorent l’ail. J’ai bien fait, c’était très bon. Comme quoi il ne faut pas se mettre trop de barrières et d’interdits en cuisine. Un risotto italien avec une petite touche grecque ça marche.
INGREDIENTS (4P)
2 C.A.S. BEURRE + POUR LA CUISSON DES EPINARDS ET DES CHAMPIGNONS
1 GROSSE ECHALOTTE EMINCEE
300 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 750 g de riz cuit)
20 CL VIN BLANC SEC OU DE VERMOUTH BLANC SEC
90 CL BOUILLON DE LEGUMES 3
30 CL BOUILLON DE VOLAILLE
SEL, POIVRE, MUSCADE
3 C A S BOMBEES DE SAUCE A L’AIL POUR PITA (MAISON)
60 G PARMESAN
300 G D’EPINARDS FRAIS
250 G CHAMPIGNONS DE PARIS
125 G SHIITAKE
PREPARATION
Peler l’échalote et l’émincer finement.
Laver les épinards et enlever les tiges. Laver les champignons et les couper en deux ou en quatre selon leur taille.
Dans une casserole, faire chauffer du beurre. Y faire tomber les épinards frais. Saler, poivrer et ajouter une pointe de muscade. Egoutter les épinards et les hacher grossièrement au couteau. Réserver.
Dans une sauteuse, faire fondre du beurre et y poêler les champignons de Paris et les Shiitake. Il faut bien les laisser suer et rôtir légèrement. Saler et poivrer.
Faire chauffer les bouillons dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer le beurre dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalote et la faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon/fond de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est ‘al dente’ (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
Après 10 minutes de cuisson, ajouter les épinards et après 15 minutes les champignons.
Une fois la cuisson terminée, ajuster en sel et en poivre. Ajouter hors feu, la sauce à l’ail au risotto et le parmesan. Servir bien chaud.
RISOTTO AUX ASPERGES BLANCHES ET CHAMPIGNONS DE BRUXELLES (SHIITAKE, ERENGI ET NAMEKO)
Un risotto tiens, il y avait longtemps. Nous en font souvent et j’essaye à chaque fois soit de trouver d’autres ingrédients, d’autres associations ou d’améliorer la base que j’ai.
La semaine passée, nous avons visité dans les caves de Cureghem, en-dessous des abattoirs d’Anderlecht, la champignonnière de Bruxelles. Cette coopérative y cultive, dans un substrat fait de paille et de drèche de la brasserie Cantillon, 5 sortes de champignons dont le shiitake (lentin du chêne), le nameko, l’eryngii (pleurotte du panicot) et le maitake (polypore en touffe). Je vous conseilles vivement cette visite de deux heures, on y apprend plein de choses sur le monde des champignons.
Le nameko est un petit champignon gluant avec une texture fondante, idéale pour les sauces et potages car il apporte de l’onctuosité. En fin de cuisson il perd son gluant et développe des saveurs de noix et beaucoup de douceur.
Le shiitake vous le connaissez probablement un peu mieux. Il a une saveur intense et boisée.
Le maitake à une chair croquante et son goût rappelle la noisette.
Je me suis pris 300 g de champignons de chaque sorte et quoi de meilleur à faire qu’un bon risotto au champignons.
Le lendemain, en visite à la ferme Cuvry, j’ai acheté des asperges blanches. A la maison, je suis le seul a aimé ce légume et je dois à chaque fois trouver le compromis entre manger de l’asperge pour moi, sans devoir faire un plat spécifique pour moi et autre chose pour les autres. J’ai donc combiné champignons et asperges blanches dans ce risotto. Il y a le gout de l’asperge dans le risotto grâce à l’utilisation en partie du bouillon d’asperges et par des tronçons de 3 cm de long, qu’il suffit d’enlever si on n’aime pas trop. Du coup, j’en avais plus. Si vous êtes plusieurs à aimer les asperges, mettez en six voir huit au lieu de quatre.
Il faut beaucoup de patience pour ce risotto (2 bouillons, une double cuisson de l’asperge et 2 cuissons des champignons avant de débuter le risotto), mais ça en vaut la peine. Le goût du champignon y est à fond et l’asperge apporte un élément qui casse la lassitude gustative sans passer au-dessus du champignon.
INGREDIENTS (4P)
Pour le bouillon de champignons
1 GROS OIGNON PELE ET COUPE EN TRANCHES
1 VERT DE POIREAU BIEN LAVE PUIS HACHE
2 CAROTTES MOYENNES BIEN LAVEES ET COUPEES EN BRUNOISE
250 G DE CHAMPIGNONS DE PARIS, NETTOYES, PIEDS COUPES, EMINCES
100 G CHAMPIGNONS SHIITAKE
100 G CHAMPIGNONS NAMEKO
8 FEUILLES D’AIL DES OURS
6 BRANCHES DE PERSIL
2 BRANCHES DE THYM FRAIS
1 FEUILLE DE LAURIER
1/2 C A C GRAINS DE POIVRE NOIR
2 C A C FOND DE VOLAILLE DESHYDRATE
1 C A C SEL
Autres ingrédients
4 C A S D’HUILE D’OLIVE
1 ECHALOTTE EMINCEE
4 FEUILLES D’AIL DES OURS
300 G RIZ CARNAROLI (ce qui donnera au final 625 g de riz cuit)
25 CL VERMOUTH BLANC SEC (NOILLY PRAT)
1 L 250 BOUILLON CHAMPIGNONS/ASPERGES MAISON
SEL, POIVRE
BEURRE
80 G PARMESAN RAPE
200 G SHIITAKE
200 G NAMEKO
300 G ERENGI
4 ASPERGES BLANCHES EPLUCHEES
2 L D’DEAU
400 G DE PELURES ET DE CHUTES D’ASPERGES (VERTES ET/OU BLANCHES)
1/2 CITRON
1 FEUILLE DE LAURIER
1 SUCRE
1 C A S DE SAUCE SOJA FONCEE
POUDRE DE CHAMPIGNONS MAISON (DE PARIS, CEPES, MORILLES, CHAMPIGNONS DES BOIS OU MELANGE)
PREPARATION
Pour le bouillon de champignons
Verser 2,5 litres d’eau dans une grande casserole.
Y ajouter tous les ingrédients, sauf l’ail des ours.
Porter à ébullition sur feu vif, puis réduire à feu moyen en laissant réduire pendant 45 minutes.
Filtrer à travers un chinois, en pressant bien les légumes pour en extraire le plus de goût possible.
Laisser réduire le bouillon encore pendant 30 minutes, voir plus, afin d’obtenir 1 litre de liquide.
Y ajouter les feuilles d’ail des ours ciselées, mettre le couvercle et réserver hors feu afin de laisser infuser.
Pour le bouillon d’asperges
Eplucher les asperges de la tête vers la queue avec un économe en débutant à 3-4 cm de la pointe et couper à peu près à 5-10 cm de leur base (en fonction de leur fraicheur). Effectuer cela en maintenant les asperges bien à plat sur le plan de travail (cela évitera qu’elles ne cassent). Garder les épluchures et les bases, que vous aller couper en plus petits morceaux. Laver les asperges à l’eau courante.
Ajouter les chutes et pelures d’asperges que vous aurez prélevés à d’autres occasions et que vous avez réservez au surgélateur. Il vous faut environ 400 g de chutes et de pelures.
Faire cuire 2 litres d’eau avec les pelures et les chutes pendant 30 minutes. Passer la préparation et récupérer le bouillon. Réserver.
Le risotto
Dans une petite casserole spéciale pour la cuisson des asperges, porter le bouillon d’asperges à ébullition avec un demi citron épluché, un peu de sel, un sucre et le laurier.
Placer les asperges dans l’eau, tête vers le haut (en la laissant dépasser de l’eau). Faire cuire pendant 6 minutes. Eteindre le feu et laisser les asperges dans cette eau chaude jusqu’à la cuisson ‘al dente’.
Les égoutter, trancher les pointes à 3 cm. Couper le reste des asperges en morceaux de 2 à 3 cm. Réserver.
Récupérer le bouillon d’asperges.
Nettoyer les champignons, les laver et les sécher. Couper la moitié des champignons en petits morceaux. Couper le reste en deux, voir en quatre si ils sont gros. Couper les eryngii en tranches.
Peler l’échalotte et l’émincer.
Mélanger les deux bouillons.
Faire chauffer le bouillon champignon-asperges et le maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire suer la brunoise de champignons dans un peu d’huile d’olive, à la poêle sur petit feu, pendant environ 10 minutes. Saler et poivrer à la fin de la cuisson. Ils doivent avoir rendu toute leur eau. Les réserver.
Faire suer les champignons, coupés en deux ou en quatre (y compris les tranches d’eryngii), à la poêle dans 2 c a s d’huile d’olive chaude pendant environ 10 minutes. Saler et poivrer à la fin de la cuisson. Ils doivent avoir rendu toute leur eau.
Terminer la cuisson de ces champignons à sec afin de les colorer. Réserver.
Faire colorer les morceaux d’asperges dans un peu d’huile d’olive à petit feu dans une poêle. Saler et poivrer. Réserver.
Faire chauffer 2 c a s d’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalotte blondisse.
Ajouter les champignons émincés et poursuivre la cuisson pendant quelques minutes en ajoutant un petit filet d’eau.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz avec 2/3 du vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente. Il faut compter environ 20 minutes de cuisson. Ajouter la sauce soja et poivrer.
Ajouter les champignons poêlés à mi-cuisson.
En fin de cuisson, ajouter le reste de vermouth et l’ail des ours émincé. Ajouter les asperges.
Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan.
Goûter et rectifier une dernière fois l’assaisonnement. Couvrir le risotto pendant 5 minutes avant de servir.
Servir le risotto harmonieusement en mettant en avant les champignons et les pointes d’asperges, saupoudrer dans l’assiette avec de la poudre de champignons.
RISOTTO VERDE AUX EPINARDS, GORGONZOLA ET CULATELLO ARTIGIANALE
Les risotti, chez nous, c’est récurent. C’est tellement facile à réaliser, la base est toujours la même, mais on peut varier la suite de mille et une façons.
Aujourd’hui j’avais envie de vert, d’un rappel du printemps et de l’été, pour un peu casser la morosité du ciel en ce moment et le gris de la saison.
Donc, risotto vert avec bien sûr beaucoup d’épinards, mais aussi du persil plat, de la coriandre et un peu de menthe.
Pour donner du peps à mon risotto herbacé, un peu de gorgonzola, qui traditionnellement, se marie très bien avec les épinards et on retrouve souvent ce duo dans la cuisine italienne.
Puis, pour la couleur et pour apporter une petite touche de viande au plat, un peu de culatello artigianale, affiné en cave. On peut aussi se tourner vers la coppa, p.e. et il y a d’autres possibilités.
INGREDIENTS (4P)
2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
2 ECHALOTES EMINCEES
350 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625g de riz uit)
300 G JEUNES POUSSES D’EPINARDS
1 BOTTE DE CORIANDRE
2 C.A.S. MENTHE FRAICHE
1 C.A.S. PERSIL PLAT
15 CL DE VIN BLANC SEC OU DE VERMOUTH BLANC SEC
1L 350 BOUILLON DE VOLAILLE
JUS DE CITRON
SEL, POIVRE
60 G BEURRE
70 G PARMESAN
80 G GORGONZOLA
150 G COPPA ARTISANALE
PREPARATION
Couper le beurre en cubes et le conserver au frigo.
Peler les échalotes et les émincer finement.
Faire chauffer le bouillon de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon large, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans le poêlon et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’.
Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 18 à 20 minutes de cuisson.
Mixer les jeunes pousses d’épinards, la menthe, le persil plat et la coriandre avec une louche de bouillon de volaille au blender et réserver. Il faut bien mixer à fond le mélange.
Saler et poivrer le risotto. Ajouter le coulis d’épinards et bien mélanger au riz.
Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto, ainsi que le parmesan.
Terminer par un filet de jus de citron.
Couvrir et servir bien chaud après 5 minutes d’attente.
Dresser un peu de risotto dans les assiettes, ajouter quelques dés de gorgonzola dessus, puis quelques fines tranches de coppa.
Il faut ensuite leur enlever la première couche (voir les deux premières), en plus des racines, et les laisser une petite heure dans un bain d’eau froide avec un peu de vinaigre, pour enlever l’excès d’amertume.
Les faire cuire pendant 35 minutes à l’eau bouillante salée.
Les rinçer sous l’eau courante afin d’enlever un maximum de terre.
Puis les égoutter. Les couper en quatre.Egoutter et réserver.
Pour le bouillon de légumes
Eplucher et laver les différents légumes.
Tailler les carottes, l’oignon, les champignons et les navets en paysanne, émincer plus finement le poireau et le céleri.
Faire chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive dans un casserole et y faire blondir les légumes jusqu’à très légère coloration.
Ajouter le bouquet garni, l’ail émincé, la tomate coupée grossièrement, le poivre, le clou de girofle et l’eau
Faire bouillir à petits frémissements pendant 1h30 à couvert dans de l’eau bouillante très légèrement salée.
Passer le bouillon au chinois étamine sans trop presser les légumes.
Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.
Pour le risotto
Faire chauffer le bouillon de légumes dans une casserole et maintenir au chaud.
Il est très important que le bouillon qu’on ajouté au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Couper finement les lampascioni cuits.
Récupérer la chair des saucisses italiennes.
Emincer finement l’ail.
Couper le piment en quatre dans la longueur et enlever les pépins.
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans un poêlon large à bords hauts. Y ajouter les lampascioni et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu.
Ajouter la chair des saucisses, l’ail, le piment et les feuilles de sauge et poursuivre la cuisson.
Débarasser.
Ajouter un rien d’huile et faire chauffer.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz de matière grasse et qu’il soit bien nacré et toasté légèrement. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis monter le feu.
Ajouter le mélange lampascioni-chair à saucisse réservé.
Déglacer au vin blanc et laisser évaporer complètement.
Diminuer le feu.
Ajouter alors, une bonne loche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est ‘al dente’ (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 18 à 22 minutes de cuisson.
Assaisonner légèrement avec sel, poivre et paprika.
Emincer finement les feuilles de persil.
Goûter et rectifier l’assaisonnement en poivre, sel et paprika.
Verser un petit filet de vin blanc sec et un filet de citron vert.
Hors du feu, ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan.
Si le risotto vous semble trop sec, ajouter une toute petite louche de bouillon de légumes.
Couvrir le risotto pendant 5 minutes avant de servir.
Avant le dressage, parsemer de persil ciselé. Mélanger.
RISOTTO D’ARTICHAUTS VIOLETS ET MOULES, LEGEREMENT SAFRANE
Quand on n’a pas vraiment d’idées, un risotto fait toujours l’affaire. Généralement on a déjà la base dans ses armoires (en tout cas, moi). Un kilo de moules à acheter et voilà un bon petit plat ‘assez’ rapide.
Les photos sont un peu ternes en raison d’un manque de luminosité dans ma cuisine et je n’avais pas surdosé en safran non-plus.
INGREDIENTS (2P)
6 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
1 BELLE ECHALOTTE EMINCEE
8 ARTICHAUTS VIOLETS
300 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO
15 CL VIN BLANC SEC
40 CL BOUILLON DE VOLAILLE
40 CL FUMET DE POISSON
SEL, POIVRE
30 G BEURRE
30 G PARMESAN
CITRON
QUELQUES GOUTTES DE VINAIGRE DE VIN
1 KG MOULES
2 CAROTTES
1 BELLE BRANCHE DE CELERI
1 BLANC DE POIREAU
1 OIGNON
1 TOMATE
UNE PINCEE DE FILAMENTS DE SAFRAN
PREPARATION
Emincer l’oignon, les carottes, le poireau, la tomate et le céleri et faire revenir le tout, à couvert, dans quelques c.à.s. d’huile d’olive.
Ajouter les moules (préalablement lavées convenablement) et les faire s’ouvrir à couvert.
Ôter les moules et les réserver. Passer le jus à travers un chinois et le réserver.
Faire chauffer le fumet de poisson avec le bouillon de volaille et le jus de moules et garder chaud. Y mettre aussi le safran.
Emincer l’échalote.
Tourner les artichauts. En réserver un. Couper les autres en brunoise et les réserver dans une eau bien citronnée.
Faire revenir la brunoise d’artichauts dans un peu d’huile d’olive dans une poêle et réserver.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalote et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide.
Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon.
Poursuivre ainsi jusqu’à ce qie la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
Après 5 minutes de cuisson, ajouter l’artichaut.
Après 17 minutes de cuisson, ajouter les moules pour les réchauffer.
Pendant ce temps, couper le dernier artichaut en fines tranches et les faire revenir dans de l’huile chaude. Les réserver sur du papier absorbant. Les saler et poivrer.
Saler légèrement le risotto (le fumet et le jus de moules sont déjà salés naturellement), poivrer le risotto.
Ajoyter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Y mélanger quelques gouttes de vinaigre de vin rouge afin d’éclaircir le risotto.
Servir bien chaud en décorant avec les tranches d’artichaut frites.
Finir éventuellement avec un filet d’huile d’olive.
Les derniers temps je suis de moins en moins dans la planification de mes repas, manque de temps, trop de boulot, trop de choses à faire. Mais avec des bases qui petit à petit deviennent acquises, un rapid coup d’œil sur les étals, un peu de réflexion et de l’inspiration prise dans ce qu’on connait, dans ce qu’on à goûté, et voilà la recette imaginée entre le départ du boulot à 17h30 et la sortie du magasin à 18h30.
L’inspiration m’est venue d’un worktrip à Athenes en début de semaine. Avant de quitter la ville pour l’aeroport, nous avons mangé dans un petit restaurant branché tout proche du zoning industriel, lieu de nos rendez-vous d’affaires, et comme plat il y avait un filet de bar snacké avec une peau bien croustillante et une compotée fenouil-gingembre. Elle était un rien trop sucrée, mais j’avais adoré l’accord gingembre-fenouil.
J’ai donc éssayé l’accord d’une autre façon, moins doucerette, plus sur le fenouil et un peu moins sur le gingembre, ici dans un risotto qui sort un peu des sentiers battus et qui du coup n’est plus du tout italien, plutôt fusion.
L’ensemble fût très agréable.
INGREDIENTS (3P)
2 FILETS DE SAUMON (AVEC PEAU)
FLEUR DE SEL, MELANGE D’EPICES SEAFOOD & FISH de Santa Maria, POIVRE
HUILE D’OLIVE
2 FENOUILS PAS TROP GROS (AVEC VERDURE)
UNE BOTTE DE JEUNES OIGNONS
JUS DE CITRON
6 BRANCHES DE PERSIL
1 ECHALOTE
300 G RIZ A RISOTTO
15 CL NOILLY PRAT
UN PETIT VERRE DE VIN BLANC
40 CL BOUILLON DE CRUSTACE
80 CL BOUILLON DE VOLAILLE
10 CL CREME DE COCO
MELANGE D’EPICES LIME AND PEPER de Santa Maria
30 A 40 G GINGEMBRE RAPE (en vente dans le rayon asiatique en petits pots de 80G)
3 C.A.S. PARMESAN RAPE
PREPARATION
Laver les fenouils, ôter la base et les tiges. Récupérer la verdure sur les tiges.
Couper les fenouils en deux et découper la partie centrale dure.
Emincer assez finement les fenouils.
Emincer les jeunes oignons (avec une partie de la verdure).
Emincer l’échalotte.
Faire chauffer le mélange des deux bouillons.
Emincer les feuilles de persil avec la verdure des fenouils.
Dans un poêlon large, faire suer longuement, à couvert, le fenouil émincé et les jeunes oignons. A mi-cuisson, ajouter sel, poivre, un peu de mélange d’épices lime and Peper et Seafood and Fish, ajouter un filet de vin blanc, le gingembre et un filet d’eau. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le fenouil soit bien cuit.
Réaliser un risotto traditionnel en faisant blondir l’échalote dans quelques cuillères à soupe d’huile d’olive. Y ajouter le riz afin de l’enrober d’huile, de le nacrer.
Déglacer le tout avec le Noilly Prat et laisser réduire à sec.
Mouiller le risotto avec le bouillon, louche par louche, avec une cuisson d’environ 20 minutes.
A mi-cuisson, ajouter le fenouil au gingembre, bien mélanger le tout.
Assaisonner de sel et de poivre et d’un peu d’épices Seafood & Fish.
En fin de cuisson, ajouter la crème de coco et les herbes. Poursuivre la cuisson à feu légér.
Ôter du feu, ajouter le parmesan et un filet de citron, mélanger et réserver à couvert.
Pendant ce temps, faire chauffer une poêle à griller enduite d’huile d’olive.
Y faire cuire les filets de saumon, côté peau.
Assaisoner les filets de fleur de sel, de poivre et d’épices Seafood & Fish.
Lorsque le saumon est mi-cuit, le faire cuire pendant 10 secondes côté chair.
Dresser le risotto sur assiette avec un morceau de filet. Assaisonner le filet de saumon avec de la fleur de sel et un petit peu de jus de citron.
RISOTTO AUX CHAMPIGNONS VERSION 2015, JAMBON D’ARDENNES FUME
Un des risotti les plus récurents chez moi, mais à chaque fois c’est un peu différent, selon les champignons que j’ai envie d’y mettre ou selon la garniture que je veux y ajouter.
Cette fois j’ai utilisé 100% du bouillon de champignons maison, j’y ai mis beaucoup de champignons (de Paris, des shiitake, des pieds bleus et d’autres agarics) et j’ai terminé le risotto avec des morceaux de jambon d’Ardennes fûmé sèchés au four, afin d’apporter du croquant et de la couleur.
J’ai ajouté aussi un peu de vermouth en toute fin de cuisson, petit truc apris il y a quelques semaines et qui apporte une belle acidité au plat.
300G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625gr de riz cuit)
25 CL VERMOUTH BLANC SEC
1 L 250 BOUILLON DE CHAMPIGNONS MAISON
SEL, POIVRE
BEURRE
80G PARMESAN
4 TRANCHES DE JAMBON D’ARDENNE FUME
250 G CHAMPIGNONS DE PARIS
125 G SHIITAKE
4 PIEDS BLEUS
UNE BONNE POIGNEE D’AGARICS
QUELQUES BRANCHES DE THYM
Pour le bouillon de champignons
1 GROS OIGNON PELE ET COUPE EN TRANCHES
1 VERT DE POIREAU BIEN LAVE PUIS HACHE
2 CAROTTES MOYENNES BIEN LAVEES PUIS HACHEES
350 G DE CHAMPIGNONS DE PARIS NETTOYES, PIEDS COUPES, EMINCES
70 G CHAMPIGNONS SHIITAKE
2 GROSSES GOUSSES D’AIL ECRASEES MAIS NON EPLUCHEES
6 BRANCHES DE PERSIL
2 BRANCHES DE THYM
2 BRANCHES D’ORIGAN
1 FEUILLE DE LAURIER
1/2 C.A.C. GRAINS DE POIVRE NOIR
1 C.A.C. SEL
PREPARATION
Pour le bouillon de champignons (peut être fait la veille)
Verser 2,5 litres d’eau dans une grande casserole.
Y ajouter tous les ingrédients.
Porter à ébullition sur feu vif, puis réduire à feu moyen et laisser mijoter 45 minutes.
Filter à travers un chinois, en pressant bien les légumes pour en extraire le plus de goût possible.
Le jambon
Entre deux plaques et deux feuilles de papier sulfurisé, faire cuire les tranches de jambon au four préchauffé à 150°C. Il faut compter une petite heure. Les sortir, les casser en morceaux.
Le risotto
Nettoyer les champignons, les laver et les sècher. Couper la moitié des champignons de Paris en petits morceaux. Couper le reste des champignons de Paris et les autres champignons, en deux, voir en quatre si ils sont trop gros.
Peler l’échalotte et l’émincer. Peler et émincer une gousse d’ail.
Faire chauffer le bouillon de champignons dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire suer les champignons à la poêle avec la gousse d’ail et le thym dans le reste d’huile chaude pendant environ 10 minutes. Saler et poivrer à la fin de la cuisson. Ils doivent rendre toute leur eau.
Terminer la cuisson des champignons à sec afin de les colorer. Garder au chaud. Les ajouter à mi-cuisson au risotto.
Faire chauffer la moitié de l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Ajouter les petits morceaux de champignons de Paris et poursuivre la cuisson pendant quelques minutes en ajoutant un petit filet d’eau.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Ajouter également l’ail. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz avec 2/3 du vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 à 25 minutes de cuisson. Saler légèrement et poivrer.
En fin de cuisson, ajouter le reste de vermouth.
Saler et poivrer le risotto. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan.
Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Servir bien chaud ce risotto avec les morceaux de jambon croquants.
RISOTTO AU CHOUFLEUR, CHOUFLEUR GRILLE AU CURCUMA, CAPRES ET CITRON, OEUF MOLLET
Lorsque j’étais en week-end à la mer, j’avais la possibilité de visionner de temps en temps la chaîne Njam, une chaîne de télé dédié complètement à la cuisine, de la cuisine non-stop du matin au soir, même la nuit. Une chaîne qui ne se trouve pas dans mon bouquet à la casa. J’en profite donc, surtout tard le soir avant de m’endormir.
J’avais surtout noté une recette de risotto avec du choufleur, recette de Philippe Van Den Bulck, un peu le spécialiste maison du magazine Culinaire Ambiance et Njam en ce qui concerne la cuisine végétarienne. Il m’est déjà arrivé souvent de refaire une de ses recettes ou de me baser sur une de ses recettes et à chaque fois, c’est bingo. J’aime beaucoup ce qu’il propose. Il y a toujours des éléments intéressants et originaux dans ses propositions.
Après, j’y ai donné mon twist en servant ce risotto avec un oeuf mollet. J’en avais une grosse envie et j’aime beaucoup l’accord oeuf-choufleur.
En ce qui concerne le choufleur grillé, j’ai gardé la cuisson à l’huile de coco, les câpres, le citron et le persil de Philippe, mais j’y ai ajouté du curcuma, du paprika et du piment suite à une recette parue dans le Elle de Mars-Avril. J’ai beaucoup aimé les deux propositions et j’ai réalisé un mariage heureux.
J’ai beaucoup aimé aussi la réalisation du bouillon pour le risotto, à base des restes du choufleur (trognon et feuilles), de vert de poireaux et de céleri vert. Une nouvelle façon de ne pas jetter ce que l’on jette habituellement d’un choufleur.
Le plat fût une réussite, nous avons beaucoup aimé la combinaison.
INGREDIENTS (3-4P)
Pour l’oeuf mollet
4 OEUFS
EAU
VINAIGRE BLANC
Pour le choufleur grillé
1/3 CHOUFLEUR (uniquement des sommitées)
2 C.A.C. CURCUMA
1/2 C.A.C. PAPRIKA
UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
UNE PINCEE DE SUCRE
2 C.A.S. D’HUILE DE COCO
2 C.A.S. CAPRES AU VINAIGRE
2 C.A.S. PERSIL PLAT CISELE FINEMENT
ZESTE D’UN CITRON BIO
JUS D’UN DEMI CITRON BIO
Pour le bouillon
LES FEUILLES, LA BASE ET LE TROGNON DU CHOUFLEUR
2 VERTS DE POIREAU
3 BRANCHES DE CELER VERT, FEUILLES COMPRISES
+- 3-4 L D’EAU
5 BRANCHES DE THYM
2 FEUILLES DE LAURIER
Pour le risotto
1 ECHALOTE
300 G RIZ A RISOTTO (ARBORIO ou autre)
20 CL VIN BLANC SEC
BOUILLON DE LEGUMES (CI-DESSUS)
2/3 CHOUFLEUR
SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
2 C.A.S. BOMBEES DE MASCARPONE
60 G PARMESAN RAPE
UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE
UNE PICEE DE CURRY DE MADRAS
2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
PREPARATION
Pour le bouillon
Récuperer les feuilles et la base du choufleur. Bien laver les feuilles et la base sous l’eau courante froide. Couper grossièrement.
Récuperer aussi la base du trognon du choufleur et le couper grossièrement.
Placer les feuilles, le trognon et la base du choufleur dans 3-4 litres d’eau froide salée et porter à ébullition.
Laver les verts de poireau et les branches de céleri et les couper grossièrement.
Lorsque l’ébullition est atteinte, ajouter le poireau, le céleri vert, le thym et le laurier.
Diminuer le feu et laisser ainsi cuire le tout pendant 25 minutes.
Réserver à couvert, sans passer le bouillon, les légumes continueront à infuser.
Pendant ce temps, prélever les sommités les plus petites du choufleur et les réserver. Celà doit représenter environ 1/3 du choufleur.
Prélever aussi le reste du choufleur et le couper finement en gardant tout de même un peu de texture. Réserver.
Pour le choufleur grillé
Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre sur petit feu l’huile de coco (elle est ferme à température ambiante). Laisser tièdir.
Répartir les petites sommités de choufleur dans un plat.
Ajouter le curcuma, le paprika, le piment, sel, poivre, sucre.
Ajouter l’huile de coco et bien mélanger le tout. Au final, dresser les sommités avec leur bout de tige vers le bas.
Placer au four pour une cuisson de 25 minutes environ.
Mélager les câpres avec le persil plat, le jus de citron et le zeste de citron.
Sortir le plat du four, éteindre le four, mélanger le choufleur avec le mélange câpres-citron-persil et remettre le plat dans le four encore chaud, le temps de terminer le risotto (les 10 dernières minutes environ).
Pour l’oeuf mollet
Faire cuire les oeufs pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante additionnée de vinaigre blanc. Les refroidir dans de l’eau froide, puis les écaller.
Pour le risotto
Faire blondir l’échalote ciselée dans l’huile d’olive chaude.
Ajouter le riz et le choufleur réservé et attendre que le riz soit nacré.
Déglacer au vin blanc et laisser évaporer complètement.
Mouiller avec quelques louches de bouillon (un peu plus que d’habitude afin de bien s’assurer que le choufleur soit dans le bouillon et puisse donc cuire) et répeter cette opération pendant environ 18 minutes, louche par louche.
En fin de cuisson, bien saler et poivrer, ajouter la pointe de curry et de piment d’espelette.
Ajouter le parmesan et hors feu, ajouter également le mascarpone. Bien mélanger le tout et réserver à couvert.
RISOTTO A L’AIL DES OURS ET SHIITAKE, COQUELET ROTI, JUS AU VIN JAUNE ET TEMPURA D’AIL DES OURS
Par hasard, un beau petit coquelet fermier de chez mon volailler dans mon caddy, un restant de vin jaune, l’ail des ours en fin de vie au jardin (malheureusement), des shiitake acheté quelques jous avant sur un coup de tête et voilà une recette qui s’est imposée facilement.
J’ai eu envie de réaliser un risotto avec les shiitake et l’ail des ours, mais je dois retenter l’opération l’année prochaine pour différentes raisons. Certes, le risotto était très bon, mais il n’était pas asses sur l’ail des ours. Premièrement en raison de la fin de la saison (mon ail des ours était déjà en fleur et de plus, les fleur fannaient, donc perte de puissance dans le goût), deuxièmement, je devais avoir plus d’ail des ours. 25 feuilles, ce n’est pas suffisant. La prochaine fois (déjà rectifié dans la recette), j’en mettrais 50. Troisièmement, j’ai utilisé un bouillon de légumes et de volaille un peu trop corsé, il faudra être plus raisonable la prochaine fois car l’ail des ours à une saveur subtile et trop de goût à côté, le masque.
Le risotto est fini avec un râpé de gruyère AOP (sans trous évidemment).
Avec ce risotto, un coquelet tout simplement assaisonné et mis au four avec de l’huile d’olive et du beurre, assez de goût déjà dans le risotto, pas besoin d’en faire des tonnes sur le coquelet.
Pour plus de gourmandise, un bon jus de volaille maison, réalisé avec des ailes de volaille et boosté avec du vin jaune, vin jaune que j’ai également utilisé dans le risotto.
Pour finir, un test, afin d’apporter un élément croquant et ‘fun’ dans l’assiette, des feuilles d’ail des ours en tempura. Ici aussi, même soucis que pour le risotto, ail des ours en fin de vie et donc manque de saveur dans la feuille et donc un tempura qui n’avait le gout que de tempura. A revoir et aussi à refaire avec une pâte maison, car ici par manque de temps, j’avais opté pour un mélange tout prêt.
Ensemble tout de même extrêmement gourmand et déjà très très bon, malgré les améliorations possibles.
INGREDIENTS (2P)
Pour le risotto
1L BOUILLON LEGUMES
1/2 L BOUILLON DE VOLAILLE
1 C.A.C. GRAINES DE MOUTARDE
225 G RIZ ARBORIO ou CARNAROLI
BEURRE CLARIFIE
2 ECHALOTES
20 CL VIN JAUNE DU JURA (OU UN AUTRE VOIR DU SHERRY)
POIVRE, SEL
60 G GRUYERE AOP
24 SHIITAKE
UN PEU DE BEURRE POUR LES SHIITAKE ET POUR LA FINITION
Le jus (peut se faire la veille pour gagner du temps)
Concasser les ailerons de poulet en morceaux de 3-4 cm.
Tailler la carotte, l’ail et l’oignon en mirepoix.
Dans une casserole large à fond épais, très chaude, mettre un filet d’huile et les ailerons de poulet. Les saisir à feu très vif et attendre qu’ils aient commencé à colorer pour les retourner. Remuer ensuite régulièrement.
Lorsque les ailerons ont une couleur homogène, ajouter un morceau de beurre pour aider à terminer la coloration puis baisser le feu.
Une fois les ailerons de poulet bien colorés, ôter les ailerons et ajouter la garniture aromatique (carotte, oignon). Laisser les légumes colorer très légèrement pendant quelques minutes, sans cesser de remuer.
Oter alors les légumes et les laisser égouter afin d’éviter le trop d’huile.
Jetter l’huile encore présente dans la casserole.
Remettre les légumes et les ailerons.
Déglacer les ailerons avec un peu de vin jaune, décoller les sucs avec une spatule.
Assaisonner de poivre et de sel.
Ajouter un bouquet garni (thym, laurier, tiges de persil, morceau de poireau, morceau de céleri vert).
Mettre de l’eau à hauteur des ailerons.
Porter rapidement à ébulition et laisser cuire à feu doux pendant 1 h au minimum.
Passer tout au chinois très fin dans un petit poêlon.
Faire réduire de moitié au minimum, afin d’obtenir la consistance voulue.
Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.
Le risotto
Peler et émincer l’échalote.
Râper le gruyère.
Faire chauffer les bouillons dans une casserole et maintenir au chaud (mais réserver une bonne louche que vous gardez froide).
Il est très important que le bouillon qu’on ajouté au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer un peu de beurre clarifié dans un poêlon ou un wok. Y ajouter l’échalotte et les graines de moutarde et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz de matière grasse et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis monter le feu.
Déglacer au vin jaune et laisser évaporer complètement.
Ajouter alors, une bonne loche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
Pendant ce temps, faire sauter les shiitake dans un peu de beurre dans une poêle bien chaude. Saler et poivrer.
Ciseler finement l’ail des ours en julienne.
Mixer la moitié dans un petit blender avec un peu de bouillon (pas chaud) et ajouter au risotto après 15 minutes de cuisson.
Ajouter également les shiitake.
Saler, poivrer.
Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le gruyère.
Ajouter maintenant la deuxième moitié de la julienne d’ail des ours et bien mélanger.
Si le risotto vous semble trop sec, ajouter une toute petite louche de bouillon.
Couvrir le risotto pendant 5 minutes avant de servir.
Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Lors du dressage, décorer le risotto avec les fleurs d’ail des ours.
Le coquelet
Préchauffer le four à 200°C.
Assaisonner le coquelet avec poivre et sel, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Verser un filet d’huile d’olive dans un petit plat de cuisson allant au four.
Ajouter quelques noisettes de beurre.
Déposer le coquelet dans le plat et le courvir d’un filet d’huile d’olive et de quelques morceaux de beurre.
Laisser au four pendant 50 minutes environ et arroser le coquelet tous les 10 minutes avec le jus de cuisson (en ajoutant un peu d’eau si nécessaire) afin de nourrir la viande et de bien dorer la peau.
La tempura (juste avant le dressage)
Réaliser une tempura en mélangéant tous les ingrédients pour la pâte.
Tremper les feuilles d’ail des ours, une à une dans ce mélange et les faire frire à l’huile à 160°C C en les trempant brièvement.
Eponger sur du papier absorbant.
Dressage
Verser un peu de risotto les assiettes.
Disposer une cuisse et un blanc de coquelet dans l’assiette.
Ajouter le jus de volaille, l’ail des ours en tempura et les fleurs d’ail des ours.
RISOTTO AUX ASPERGES BLANCHES, COPPA, MIMOLETTE VIEILLE ET POUDRE DE MORILLES, COULIS DE MACHE ET D’OSEILLE
Ce soir, recette copy paste d’une recette que j’avais réalisé il y a un an, mais dans laquelle je remplace pour cette fois, la poutargue par de la poudre de morilles.
J’ai également réalisé un coulis de mache et d’oseille pour apporter un peu de fraicheur.
Je ne les ai pas compté, mais le nombre de risotti différents sur ce blog devient assez énorme. C’est qu’on doit aimer ça à la maison.
INGREDIENTS (2P)
6 A 7 ASPERGES BLANCHES AAA, c.à.d. du plus gros calibre
1L 500 BOUILLON D’ASPERGES (réalisé avec des pelures et bases d’asperges de plats ultérieurs)
200 G RIZ ARBORIO ou CARNAROLI
1/2 CITRON
1 SUCRE
1 FEUILLE DE LAURIER
60 G BEURRE
BEURRE CLARIFIE
1 ECHALOTE
15 CL NOILLY PRAT
POIVRE, SEL
POUDRE DE MORILLES (morilles sèchées mixées finement)
60 G MIMOLETTE
2 C.A.S. FOND DE VOLAILLE DESHYDRATE
3 TRANCHES D’UN 1/2 CM DE COPPA
Pour le coulis
1 BOTTE DE MACHE DE 150 G
10 FEUILLES D’OSEILLE
10 CL D’HUILE D’OLIVE
7 CL DE CREME LIQUIDE 35% MG
UN PEU D’EAU DE CUISSON
SEL, POIVRE
JUS D’UN QUART DE CITRON
PREPARATION
Préparation du bouillon clair d’asperges (idéalement déjà réalisé à l’avance lorsqu’on utilise des asperges pour p.e. à la sauce hollandais, mousseline, flamande…
Eplucher les asperges de la tête vers la queue avec un économe en débutant à 3-4 cm de la pointe et couper à peu près à 5-10 cm de leur base (en fonction de leur fraicheur). Effectuer celà en maintenant les asperges bien à plat sur le plan de travail (celà évitera qu’elles ne cassent). Garder les épluchures et les bases, que vous aller couper en plus petits morceaux. Laver les asperges à l’eau courante et les ficeler en bottilon avec du fil ménager ou avec un brin de ciboulette préalablement blanchi dans de l’eau bouillante.
Faire cuire 2L d’eau avec les pelures et les bases d’asperges pendant 30 mintes. Si vous avez déjà du bouillon d’asperges, utiliser ce bouillon à la place de l’eau, vous ne pouvez que le corser en goût. Si vous avez gardé des pelures d’asperges au surgélateur, ajoutez-les, tout ce qui peut renforcer le gout asperge dans le bouillon est le bienvenu.
Pré-cuisson des asperges
Dans une petite casserole spéciale pour la cuisson des asperges, porter le bouillon d’asperges à ébullition avec un demi citron épluché, un peu de sel, un sucre et le laurier.
Placer les asperges dans l’eau pas encore en ébullition, tête vers le haut (en la laissant dépasser de l’eau) et laisser cuire environ 10 minutes à partir de l’ébullition, puis éteindre le feu.
Laisser les asperges dans cette eau chaude jusqu’à ce qu’ils sont à point (environ 5 minutes devraient suffire, mais c’est en fonction de leur épaisseur). Il faut qu’elles gardent un beau croquant. Les égoutter, trancher les pointes à 3cm et les réserver. Couper le reste des tiges en petits morceaux et réserver sur une assiette.
Réserver le bouillon de cuisson des asperges pour réaliser le risotto. Garder chaud.
Faire revenir les pointes des asperges dans un peu de beurre à petit feu dans une poêle. Saler et poivrer. Garder chaud.
Le coulis
Laver la mâche et l’oseille.
Faire blanchir la mâche à l’eau bouillante salée pendant 3 minutes.
Les rafraichir immédiatemment à l’eau glaçée afin de fixer les couleurs.
Egouter la mâche et mixer le tout avec l’oseille crue, un peu d’huile d’olive, le jus de citron et la crème. Assaisonner en poivre et en sel.
Chinoiser le tout afin d’obtenir un coulis bien lisse.
Si le coulis n’est pas assez lisse, ajouter un peu d’eau de cuisson.
Juste avant de dresser, réchauffer doucement et brièvement.
La coppa
Couper les tranches de coppa en lardons et les faire revenir à l’huile d’olive dans une poêle. Nous voulons ici une belle coloration sans assècher trop la coppa.
Le risotto
Peler et émincer l’échalote.
Râper la mimolette.
Faire chauffer le bouillon d’asperges dans une casserole et maintenir au chaud. Ajouter 2 c.à.c. de fond de volaille en poudre afin de corser un rien.
Il est très important que le bouillon qu’on ajouté au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer un peu de beurre clarifié dans un poêlon ou un wok. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz de matière grasse et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis monter le feu.
Déglacer au noilly prat et laisser évaporer complètement.
Ajouter alors, une bonne loche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
A mi-cuisson, ajouter la coppa.
A la fin de la cuisson (5 minutes avant), ajouter les petits morceaux d’asperges (pas les pointes).
Saler, poivrer.
Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et la mimolette.
Si le risotto vous semble trop sec, ajouter une toute petite louche de bouillon d’asperges. Récupérer le restant de bouillon d’asperges pour une utilisation ultérieure.
Couvrir le risotto pendant 5 minutes avant de servir.
Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Dressage
Verser un peu de risotto dans des assiettes creuses.
Disposer quelques pointes d’asperges sur le dessus.
Dans mon frigo, 10 artichauts violets. Dans mon surgélateur, 1 kg 500 d’os et de parures de gigot d’agneau (ne jamais jeter les déchets d’agneau, de volaille, de veau….) et un bon litre de bouillon de volaille bien corsé. Ca m’a donné une idée.
Je suis parti d’une de mes bases régulière, le risotto aux artichauts, que j’ai encore fait un peu évoluer par rapport à des précédentes versions. Je cuis mon risotto classiquement avec un bouillon de volaille, mais j’utilise également le bouillon qui m’aura servi à la précuisson des artichauts, à la barigoule. Je récupère, outre les artichauts biensur, également le jambon de Bayonne, que je recuis dans une poêle avec les artichauts afin de lui donner du croquant.
Après, j’ai eu l’idée de réaliser un fond d’agneau maison avec lequel je viens terminer le risotto tout autour. C’est très gourmand et les goûts sont bien prononcés, j’adore! J’aime bien ajouté un goût viandeux dans un plat, sans ajouter nécessairement le gros morceau de viande.
La recette pourait faire peur, mais il ne faut pas avoir peur. Le fond peut se faire à l’avance, il suffit d’un peu de patience. La cuisson à la barigoule des artichauts peut également se faire la veille ou en journée, pas de soucis. Restera plus que quelques minutes de mise en place et une vingtaine de minutes pour le risotto.
INGREDIENTS (2P)
Pour le fond d’agneau
1,5 KG DE PARURES ET D’OS D’AGNEAU (récupérés p.e. sur un gigot)
150 G OIGNONS
100 G CAROTTES
200 G TOMATES FRAICHES OU 30 G CONCENTRE DE TOMATES
10 G AIL
1 BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, TIGES DE PERSIL, ROMARIN)
2 L 500 D’EAU
5 CL D’HUILE D’ARACHIDE
SEL, POIVRE (AVANT UTILISATION)
Pour les artichauts barigoule
10 PETITS ARTICHAUTS VIOLETS
1 OIGNON BLANC MOYEN OU 1/2 GRAND
1,5 CAROTTES
75 G TALON OU PARURES DE JAMBON CRU (ICI BAYONNE)
3 GOUSSES D’AIL
1/2 BRANCHE DE CELERI
1/2 VERT DE POIREAU
1 BRIN DE THYM
1 PETITE FEUILLE DE LAURIER
1/2 BRIN DE ROMARIN
15 CL VIN BLANC SEC
20 CL BOUILLON DE VOLAILLE
JUS D’UN 1/4 CITRON
SEL, POIVRE
2 BRINS DE PERSIL
1 C.A.C. GRAINES DE CORIANDRE
1 CITRON POUR L’EAU DES ARTICHAUTS
HUILE D’OLIVE EXTRA VIERGE
LE ZESTE D’UNE ORANGE NON-TRAITEE
Pour le risotto
1 GOUSSE D’AIL
2 ECHALOTES
3 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
250 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625g de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC
1 L BOUILLON DE VOLAILLE
SEL/POIVRE
25 G BEURRE
50 G PARMESAN
QUELQUES GOUTTES DE VINAIGRE DE VIN
JUS DE BARIGOULE (voir ci-dessus)
PREPARATION
Pour le fond d’agneau
Concasser les os d’agneau.
Préchauffer le four à 200°C.
Déposer les os et parures d’agneau dans un plat/une paque, ajouter l’huile d’arachide, mélanger et colorer le tout sans excès et uniformément. Remuer de temps en temps les morceaux.
Pendant ce temps, couper la carotte et l’oignon en brunoise et préparer le bouquet garni. Si vous utiliser des tomates fraiches, concasser les tomates.
Quand une belle coloration est obtenue, ajouter les carottes, l’oignon et le concentré de tomates (si vous n’utilisez pas des tomates fraiches), mélanger et poursuivre la coloration pendant 15 à 20 minutes.
Débarasser l’agneau et la garniture aromatique dans un grand faitout. Déglacer le plat ou la plaque avec un peu d’eau en grattant les sucs dans le fond du plat. Verser dans le faitout.
Ajouter le bouquet garni, l’ail écrasé, les tomates fraiches (si vous n’utilisez pas de concentré) et l’eau à hauteur.
Porter à ébullition, puis diminuer le feu et faire frémir pendant 2 heures. Le frémissement doit être légér et régulier.
Verser la préparation à travers un chinois, sans la fouler. Dégraisser légèrement le bouillon obtenu en déposant à plusieures reprises, un papier de cuisine sur la surface. Celui-ci va emprisonner la graisse en surface.
Reporter à ébullition, puis sur petit feu, faire réduire à votre convenance et selon votre utilisation. A mi réduction, dégraisser à nouveau de la même façon.
En fin de cuisson, dégraisser une dernière fois en récupérant à la surface le gras avec une petite cuillère.
Réserver le plus vite possible au frais et saler, poivrer avant utilisation dans une recette (pas avant).
Pour les artichaut barigoule
Ciseler finement oignon, carotte, jambon cru, ail, céleri et poireau.
Laver et égoutter les artichauts, couper les queues à 4 cm de la base et en citroner le bout.
En partant du bout de la queue, éplucher celle-ci vers l’artichaut. Citroner.
Avec un couteau, tailler les feuilles extérieures en faisant tourner l’artichaut sur lui-même de manière à ne conserver que la partie la plus tendre du coeur. Citroner.
Ensuite, couper la partie supérieure des artchauts pour éliminer la partie dure des feuilles tout en gardant le coeur violet. Citroner.
Tremper les artichauts dans de l’eau légèrement citronée afin qu’ils gardent leur couleur blanche.
Couper 4 artichauts en brunoise. Verser un filet de jus de citron et réserver.
Couper les autres artichauts en deux dans le sens de la longueur et retirer éventuellement le foin du coeur.
Dans une cocotte, les faire suer 3 à 4 minutes dans l’huile d’olive bien chaude.
Ajouter alors l’oignon, l’ail, la carotte, le poireau, le céleri et le jambon aux artichauts et faire suer le tout pendant 4 minutes supplémentaires, à couvert et sur feu moyen.
Ajouter maintenant les aromates (thym, laurier, romarin, persil, coriandre, zeste d’orange), le vin blanc, le bouillon de volaille, le jus de citron, sel et poivre.
Laisser cuire l’ensemble à ébullition 8 minutes à couvert.
Egoutter immédiatement, récuperer les artichauts que vous allez reserver et filtrer le jus de cuisson. Réserver le jus de cuisson également. Récupérer les plus gros morceaux de jambon et réserver.
Pour le risotto
Peler les échalottes et les émincer. Peler et émincer l’ail.
Faire sauter les demi ou quarts d’artichauts encore quelques minutes dans un peu d’huile d’olive, accompagné du jambon récuperé.
Faire chauffer le bouillon de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on ajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Chauffer également le bouillon de barigoule.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais, ou comme moi dans un wok. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse. Ajouter l’ail et la brunoise d’artichauts. Poursuivre la cuisson à petit feu pendant 5 minutes, sans faire brûler.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
Ajouter le jus de barigoule après 10 minutes, les artichauts, après 15 minutes, pour les réchauffer un peu.
Saler et poivrer le risotto. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Y mélanger quelques gouttes de vinaigre de vin rouge afin d’éclaircir le risotto.
Ajouter le jambon croustillant.
Dresser dans des assiettes creuses, terminer par un petit filet d’huile d’olive sur le risotto. Entourer le risotto d’un peu de fond d’agneau.
PORTOBELLI FARCIS AU RISOTTO DE PIEDS DE MOUTON ET SALSICCIA, PARMESAN
Recette issu du hasard des achats au marché du dimanche. Des pieds de mouton, hop je prends. Oh, de la saucisse italienne au poivre, hop je prends aussi. Tiens tiens, des portobelli, sympa ça, je prends. Et on se retrouve avec des chouettes ingrédients pour réaliser un plat de risotto original.
Les portobelli, les grands champignons à farçir, j’adore ça, ils restent bien juteux et apportent un beau contraste avec le risotto déjà travaillé aux champignons. Après, la saucisse italienne, apporte la gourmandise, le goût salé et poivré très juteux et aromatique.
Un plat bien réussi, on était bien ce soir à table.
INGREDIENTS (2P)
4 CHAMPIGNONS PORTOBELLO
SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
HUILE D’OLIVE
60 G PARMESAN + POUR LA FINITION
BEURRE
200 G RIZ ARBORIO/CARNAROLI
2 ECHALOTES
2 PETITES GOUSSES D’AIL OU UNE GROSSE
1 SAUCISSE ITALIENNE AU POIVRE
250 G PIEDS DE MOUTON
20 CL VIN BLANC
1 L 250 BOUILLON DE VOLAILLE
PREPARATION
Brosser les portobello à l’aide d’une petite brosse à champignons. Ôter les queues et les lamelles afin d’obtenir un chapeau que l’on peut farçir.
Nettoyer les pieds de mouton sous un filet d’eau froide, les sècher dans du papier absorbant et les couper en morceaux moyens.
Ciseler les échalotes, râper les gousses d’ail.
Chauffer le bouillon de volaille.
Récupérer la chair de la saucisse italienne et réserver.
Râper le parmesan.
Cuire les portobelli dans une poêle avec 3 bonnes c.à.s. d’huile d’olive, côté creux vers le haut, ceci pendant une dizaine de minutes.
Jeter l’eau de végétation qui va se concentrer dans le châpeau des champignons et réserver les champignons dans un plat, le temps qu’ils tièdissent un rien afin de faciliter la manipulation.
Faire revenir la chair de la saucisse italienne dans un rien d’huile d’olive dans une poêle en écrasant bien la chair. Réserver.
Dans la même poêle, faire revenir les pieds de mouton en ajoutant un peu d’huile d’olive. Lorsque les champignons ont donné toute leur eau de végétation, ajouter un beau morceau de beurre, saler et poivrer, ajouter l’ail. Bien mélanger le tout sur plus petit feu et poursuivre la cuisson pendant quelques minutes.
Débarasser les champignons sautés sur une planche et recouper en plus petits morceaux. Réserver. Saler et poivrer l’intérieur des champignons.
Préchauffer le four à 180°C.
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans un poêlon ou un wok. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz de matière grasse et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis monter le feu.
Ajouter la chair de saucisse et bien mélanger le tout.
Déglacer au vin blanc et laisser évaporer complètement.
Ajouter alors, une bonne loche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 à 25 minutes de cuisson.
A la fin de la cuisson (5 minutes avant), ajouter les champignons.
Saler, poivrer.
Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan.
Couvrir le risotto pendant 5 minutes avant de servir.
Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Pendant ce temps, placer le plat avec les portobelli au four pour une cuisson d’environ 10 minutes.
Dans une assiette creuse, déposer un portobello. Le farçir de risotto. Terminer par un peu de parmesan et du poivre noir.
Il y a quelques jours, je nous suis fait une terrible poêlée de moules au chorizo et au safran, une recette très très inspirée d’une photo publié par un ami, une recette qu’il fait régulièrement chez lui et qui visuellement m’avais mis l’eau à la bouche.
Après l’avoir faite, gustativement celà tenait également très très bien la route et depuis quelques copines ont refait la recette et c’est unanime.
Mais lorsqu’on fait cette recette, il vous restera peut-être quelques moules, quelques morceaux de chorizo, quelques lanières de piquillos (celà dépend de votre faim et de votre gourmandise), ainsi que du jus de cuisson. Il ne faut alors surtout rien jeter, c’est trop bon. Personellement, il me restait 75 cl de liquide, une douzaine de lanières de piquillos, une dizaine de moules et une belle poignée de chorizo.
Et avec tout ça, en ajoutant 6 artichauts violets et la base classique, nous nous sommes fait plaisir avec un risotto à se piquer les bouts des seins (pour paraphraser l’ami Pascal).
Vous ne pouvez faire cette recette que si vous avez dabord réaliser la recette des moules et si vous ne buvez pas tout le jus de cuisson comme des malades. Ci-dessous le lien vers la recette des moules.
Comme l’ami Arturo, s’appele Otero et que je me suis amusé à appeler ce plat de moules ainsi, Risotto Otero, celà donne Risotero. Il faut que la bête ait un nom n’est-ce-pas, autant être créatif.
HUILE D’OLIVE (vous pouvez également en partie utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
2 ECHALOTTES EMINCEES
1 GOUSSE D’AIL
6 ARTICHAUTS VIOLET
250GR RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625gr de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC
75 CL BOUILLON DES MOULES OTERO (VOIR RECETTE EN LIEN)
50 CL BOUILLON DE VOLAILLE
LE RESTANT DE MOULES, DE LANIERES DE PIQUILLOS ET DE CHORIZO (VOIR RECETTE EN LIEN)
SEL, POIVRE
25GR BEURRE
50GR PARMESAN
CITRON
QUELQUES GOUTTES DE VINAIGRE DE VIN
PREPARATION
Peler l’échalotte et l’émincer. Peler et émincer l’ail.
Tourner les artichauts, les couper en 2 et les réserver dans de l’eau froide citronée.
Faire chauffer le bouillon de volaille et le bouillon des moules dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on ajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Prélever la moitié des artichauts et sècher sur du papier absorbant. Couper les en plus petits morceaux.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse. Ajouter l’ail et les artichauts prélevés. Poursuivre la cuisson à petit feu pendant 5 minutes, sans faire brûler.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
Ajouter après 15 minutes, les dès de chorizo et les lanières de piquillos.
Pendant ce temps, sècher l’autre moitié des artichauts avec du papier absorbant. Couper les artichauts en lanières très fines. Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle et y faire revenir les artichauts pendant une dizaine de minutes. Ils seront légèrement dorés et croustillants. Les saler et poivrer et les réserver brièvement sur du papier absorbant.
Saler et poivrer le risotto. Ajouter les moules afin de les réchauffer sans les recuire. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Y mélanger quelques gouttes de vinaigre de vin rouge afin d’éclaircir le risotto. Servir bien chaud en décorant avec les artichauts croquants. Finir avec un trait d’huile d’olive.
RISOTTO DE PRINTEMPS, JUS DE VOLAILLE A LA MOELE ET AU XERES
Au départ, j’étais parti sur une côte de boeuf pour aujourd’hui, mais un planning bien rempli et pas mal d’accompagnements qui prennent un peu plus de temps, m’ont fait dévier de mon plan et la côte est remise à demain.
J’avais dans mon frigo encore une belle quantitée de petits pois frais et de fèves des marais, également des asperges vertes d’hesbaye. Ca m’a donné envie d’un risotto. Du riz a risotto j’en ai toujours, des échalotes, du bouillon de volaille, du vin blanc, parmesan, mascarpone, des choses qu’on a quasiment tout le temps dans le frigo et dans les armoires.
Puis je vois les 4 morceaux d’os à moêle pris au hasard chez le boucher et je vois aussi deux petits bocaux, rempli d’alternance de blanc et de brun. J’ai l’habitude de cuire des cuisses de poulet au four pour mes chats et je récupère à chaque fois le jus de volaille, que je verse dans un bocal que je conserve au frigo. Le fait que le jus tombe et que le gras remonte, fait que je peux bien conserver celà même après plusieures semaines. Je récupère ainsi aussi le jus lorsque je cuis un poulet entier au four et que je n’ai pas besoin du jus pour faire une sauce. Et là, j’avais une belle quantitée de jus de volaille.
Me vint alors l’idée d’entourer mon risotto dans l’assiette d’un filet de jus de volaille lié à la moêle. Le jus ainsi obtenu était assez puissant et un rien amère. J’ai donc compensé avec un bon filet de vinaigre de xères.
Un peu de safran et de pimenton pour rendre le plat un peu plus fun et nous voilà contents.
INGREDIENTS (2-4P)
3 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
1 BELLE ECHALOTTE EMINCEE OU 2 PLUS PETITES
10 ASPERGES VERTES
300GR RIZ CARNAROLI OU ARBORIO
15 CL VIN BLANC SEC
1 L 250 BOUILLON DE VOLAILLE
SEL, POIVRE
30 G MASCARPONE
60GR PARMESAN
150 G PETITS POIS FRAIS
100 G FEVES DES MARAIS (POIDS NET)
30 CL JUS DE VOLAILLE
4 OS A MOELE
VINAIGRE DE XERES
UNE DOSE DE SAFRAN EN POUDRE
UNE PINCEE DE PIMENTON
PREPARATION
Placer les os à moêle dans une grande casserole d’eau froide et oublier la casserole pendant quelques heures afin de dégorger les os.
Jetter l’eau, rincer les os et réserver.
Faire blanchir les petits pois pendant 5 minutes dans de l’eau bouillanté salée. Les rafraichir immédiatemment après dans de l’eau glaçée afin de fixer la couleur verte. Réserver.
Blanchir les fèves des marais pendant 1 minute dans de l’eau bouillante, rafraichir dans de l’eau glaçée et oter la pélicule qui entoure les fèves. Réserver.
Peler le bas des asperges vertes, casser la partie fibreuse. Faire revenir à petit feu, les asperges dans une poêle chaude avec un peu d’huile d’olive et une louchette de bouillon de volaille. Saler et poivrer. Une fois cuit, réserver sur une assiette et couper en morceaux.
Blanchir les os à moêle pendant 15 minutes à l’eau bouillante. Récupérer la moêle.
Récuperer le jus de volaille en évitant le gras, faire chauffer à petit feu. Ajouter la moêle et poursuivre la cuisson pendant quelques minutes. Mixer au mixeur plongeant. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Ajouter à votre goût, le vinaigre de xères. Garder chaud.
Peler l’échalotte et l’émincer.
Faire chauffer le bouillon de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on ajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais, ou comme moi dans un wok. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon de volaille chaud. Ajouter le safran et le pimenton. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
Après 10 minutes, ajouter les petits pois, puis après 15 minutes, les fèves et les asperges.
Saler et poivrer le risotto. Hors feu, ajouter le mascarpone au risotto et le parmesan. Bien mélanger le tout. Couvrir et réserver pendant quelques minutes.
Dresser un peu de risotto dans les assiettes, entourer d’un filet de jus de volaille. Terminer éventuellement par un peu de parmesan râpé.
RISOTTO AUX ARTCHAUTS POIVRADE, MORILLES ET ASPERGES VERTES, EFFILOCHE CROUSTILLANT DE COQUELET AU BASILIC THAI
Encore un risotto, mais oui, mais oui. Nous adorons celà et c’est une préparation qui laisse beaucoup de liberté au niveau des possibilitées, même si celà reste confiné dans un carcan technique très carré.
La liberté de création est souvent issu du hasard, comme aujourd’hui. Des artichauts, j’en avais, pour le moment j’en ai presque tout le temps. Il me restait aussi quatres belles morilles et une copine m’avait donné 4 asperges vertes. Artichaut-asperge-morille, aucun soucis, ça matche.
Afin de jouer sur les contrastes, comme il me restait de la chair de coquelet que j’avais patiemment récupéré sur les deux carcasses d’il y a quelques jours, j’ai ajouté au dressage un effiloché croquant de coquelet, boosté (mais pas assez, je rectifie dans la recette) de basilic thaï.
Le basilic thaï est tout comme son cousin le basilic sacré, assez proche de l’estragon et de l’anis. Et l’anisé fonctionne très bien avec l’artichaut.
Afin de donner plus de goût au risotto, j’ai réalisé dabord des artichauts façon barigoule et j’ai fait réduire le jus de cuisson, que j’ai également, à côté du bouillon de volaille, utilisé pour mouiller le riz.
Nous avons trouvé celà extra.
INGREDIENTS (4P)
Artichauts barigoule
6 PETITS ARTICHAUTS VIOLETS
1 OIGNON BLANC MOYEN ou 1 DEMI GRAND
1,5 CAROTTES
75 G DE TALON OU PARURES DE JAMBON CRU (ici Bayonne)
3 GOUSSES D’AIL
1/2 BRANCHE DE CELERI
1/2 VERT DE POIREAU
1 BRINS DE THYM
1 PETITE FEUILLE DE LAURIER
1/2 BRIN DE ROMARIN
LE ZESTE D’UNE ORANGE NON-TRAITEE
15 CL VIN BLANC SEC
20 CL BOUILLON DE VOLAILLE
JUS D’UN 1/4 CITRON
SEL, POIVRE
2 BRINS DE PERSIL
1 C.A.C. GRAINES DE CORIANDRE
1 CITRON POUR L’EAU DES ARTICHAUTS
HUILE D’OLIVE EXTRA VIERGE
Autres ingrédients
3 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
2 ECHALOTTES EMINCEES
1 GOUSSE D’AIL
4 ASPERGES VERTES
250GR RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625gr de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC
1 L BOUILLON DE VOLAILLE
LE JUS DE BARIGOULE
SEL, POIVRE
25GR BEURRE
50GR PARMESAN
QUELQUES GOUTTES DE VINAIGRE DE VIN
RESTES DE COQUELET ROTI
20 FEUILLES DE BASILIC THAI OU DE BASILIC SACRE
CITRON
PREPARATION
Artichauts barigoule
Ciseler finement oignon, carotte, jambon cru, ail, céleri et poireau.
Laver et égoutter les artichauts, couper les queues à 4 cm de la base et en citroner le bout.
En partant du bout de la queue, éplucher celle-ci vers l’artichaut. Citroner.
Avec un couteau, tailler les feuilles extérieures en faisant tourner l’artichaut sur lui-même de manière à ne conserver que la partie la plus tendre du coeur. Citroner.
Ensuite, couper la partie supérieure des artichauts pour éliminer la partie dure des feuilles tout en gardant le coeur violet. Citroner.
Tremper les artichauts dans de l’eau légèrement citronée afin qu’ils gardent leur couleur.
Couper les artichauts en deux dans le sens de la longueur et retirer le foin du coeur.
Recouper éventuellement les artichauts encore une fois en deux.
Dans une cocotte, les faire suer 3 à 4 minutes dans l’huile d’olive bien chaude.
Ajouter alors l’oignon, l’ail, la carotte, le poireau, le céleri et le jambon aux artichauts et faire suer le tout pendant 4 minutes supplémentaires, à couvert et sur feu moyen.
Ajouter maintenant les aromates (thym, laurier, romarin, persil, coriandre, zeste d’orange), le vin blanc, le bouillon de volaille, le jus de citron, sel et poivre.
Laisser cuire l’ensemble à ébullition 6 minutes à couvert.
Egoutter immédiatement, récuperer les artichauts que vous allez reserver et filtrer le jus de cuisson, puis le faire réduire de 3/4. Réserver le jus de cuisson.
Effiloché de coquelet croustillant
Récuperer la chair qui reste sur quelques coquelets rôtis que vous avez cuisiné la veille, bon truc pour ne rien jetter.
Faire revenir la chair éffilochée dans un rien d’huile à la poêle anti-adhésive. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Arroser d’un filet de jus de citron.
On veut ici une viande un peu croustillante.
Réserver au chaud.
Juste avant de servir, émincer les feuilles de basilic thaï et les ajouter à la viande, mélanger le tout.
Suite de la recette
Peler l’échalotte et l’émincer. Peler et émincer l’ail.
Peler les asperges vertes sur la base, ôter la base trop dure, éliminer les feuilles dures sur les asperges. Les faire cuire à l’anglaise pendant 4-5 minutes. Terminer la cuisson à la poêle dans un peu d’huile d’olive, assaisonnés de poivre et de sel. Réserver.
Cuire les morilles à l’huile d’olive à la poêle. Saler, poivrer. Les couper en quatre dans la longueur et réserver.
Lorsque les asperges sont refroidies, couper les têtes, puis couper la tige en deux dans la longeur et en morceaux de +- 8 cm en longueur.
Faire chauffer le bouillon de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on ajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais, ou comme moi dans un wok. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse. Ajouter l’ail. Poursuivre la cuisson à petit feu pendant 5 minutes, sans faire brûler.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
Ajouter le jus de barigoule après 10 minutes, les artichauts, les morilles et les asperges vertes après 15 minutes, pour les réchauffer un peu.
Saler et poivrer le risotto. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Y mélanger quelques gouttes de vinaigre de vin rouge afin d’éclaircir le risotto.
Finir avec un trait d’huile d’olive et dresser sur assiette, avec l’éffiloché de coquelet croustillant dessus.
RISOTTO AUX ASPERGES BLANCHES, COPPA, MIMOLETTE VIEILLE ET POUTARGUE
Parfois il est vraiment conseillé de suivre ses instincts en cuisine, de tenter le coup quand les idées loufoques viennent à vous. Parfois il est bien d’écouter le petit créateur qui sommeile en chacun de nous et qui souvent vous dit n’importe quoi, mais qui parfois sait de quoi il parle.
Le plat que je nous ai concocté ce soir m’a complètement soufflé, j’ai tout simplement adoré. Un accord des plus heureux, une exécution nickel, content donc à 100%. Et vu mon autoëxigence personelle, ce n’est pas rien. Si j’avais eu le plaisir d’avoir mon propre resto, un plat qui aurait trouvé son chemin vers la carte ou vers un menu, c’est certain.
Et comme de plus en plus souvent, beaucoup de hasard dans ce plat. Je range mes surgélateurs et les frigo’s ce weekend et je retrouve un demi paquet de poutargue + il me restait 6 grosses asperges blanches + une belle coppa chez l’italien au marché + riz à risotto dont j’ai toujours au moins deux paquets dans l’armoire + stock de bouillon d’asperges au surgel + stock de mimolette vieille. Je n’ai rien du acheter en plus pour réaliser ce plat, ce qui est en soi très jouissif aussi.
Voici la recette, qui est un peu longue car il faut dabord réaliser un bouillon d’asperges corsé, mais facile à réaliser.
INGREDIENTS (2P)
6 A 7 ASPERGES BLANCHES AAA, c.à.d. du plus gros calibre
1L 500 BOUILLON D’ASPERGES (réalisé avec des pelures et bases d’asperges de plats ultérieurs)
200 G RIZ ARBORIO ou CARNAROLI
1/2 CITRON
1 SUCRE
1 FEUILLE DE LAURIER
60 G BEURRE
BEURRE CLARIFIE
1 ECHALOTE
15 CL NOILLY PRAT
POIVRE, SEL
BEAU MORCEAU DE POUTARGUE
50 G MIMOLETTE
2 C.A.S. FOND DE VOLAILLE DESHYDRATE
3 TRANCHES D’UN 1/2 CM DE COPPA
PREPARATION
Préparation du bouillon clair d’asperges (idéalement déjà réalisé à l’avance lorsqu’on utilise des asperges pour p.e. à la sauce hollandais, mousseline, flamande…
Eplucher les asperges de la tête vers la queue avec un économe en débutant à 3-4 cm de la pointe et couper à peu près à 5-10 cm de leur base (en fonction de leur fraicheur). Effectuer celà en maintenant les asperges bien à plat sur le plan de travail (celà évitera qu’elles ne cassent). Garder les épluchures et les bases, que vous aller couper en plus petits morceaux. Laver les asperges à l’eau courante et les ficeler en bottilon avec du fil ménager ou avec un brin de ciboulette préalablement blanchi dans de l’eau bouillante.
Faire cuire 2L d’eau avec les pelures et les bases d’asperges pendant 30 mintes. Si vous avez déjà du bouillon d’asperges, utiliser ce bouillon à la place de l’eau, vous ne pouvez que le corser en goût. Si vous avez gardé des pelures d’asperges au surgélateur, ajoutez-les, tout ce qui peut renforcer le gout asperge dans le bouillon est le bienvenu.
Pré-cuisson des asperges
Dans une petite casserole spéciale pour la cuisson des asperges, porter le bouillon d’asperges à ébullition avec un demi citron épluché, un peu de sel, un sucre et le laurier.
Placer les asperges dans l’eau pas encore en ébullition, tête vers le haut (en la laissant dépasser de l’eau) et laisser cuire environ 10 minutes à partir de l’ébullition, puis éteindre le feu.
Laisser les asperges dans cette eau chaude jusqu’à ce qu’ils sont à point (environ 5 minutes devraient suffire, mais c’est en fonction de leur épaisseur). Il faut qu’elles gardent un beau croquant. Les égoutter, trancher les pointes à 3cm et les réserver. Couper le reste des tiges en petits morceaux et réserver sur une assiette.
Réserver le bouillon de cuisson des asperges pour réaliser le risotto. Garder chaud.
Faire revenir les pointes des asperges dans un peu de beurre à petit feu dans une poêle. Saler et poivrer. Garder chaud.
La coppa
Couper les tranches de coppa en lardons et les faire revenir à l’huile d’olive dans une poêle. Nous voulons ici une belle coloration sans assècher trop la coppa.
Le risotto
Peler et émincer l’échalote.
Râper la poutargue.
Râper la mimolette.
Faire chauffer le bouillon d’asperges dans une casserole et maintenir au chaud. Ajouter 2 c.à.c. de fond de volaille en poudre afin de corser un rien.
Il est très important que le bouillon qu’on ajouté au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer un peu de beurre clarifié dans un poêlon ou un wok. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz de matière grasse et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis monter le feu.
Déglacer au noilly prat et laisser évaporer complètement.
Ajouter alors, une bonne loche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 à 25 minutes de cuisson.
A mi-cuisson, ajouter la coppa.
A la fin de la cuisson (5 minutes avant), ajouter les petits morceaux d’asperges (pas les pointes).
Saler, poivrer, ajouter une partie de la poutargue.
Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et la mimolette.
Si le risotto vous semble trop sec, ajouter une toute petite louche de bouillon d’asperges. Récupérer le restant de bouillon d’asperges pour une utilisation ultérieure.
Couvrir le risotto pendant 5 minutes avant de servir.
Goûter et rectifier l’assaisonnement.
Dressage
Verser un peu de risotto dans des assiettes creuses.
Disposer quelques pointes d’asperges sur le dessus.
FREGOLA SARDE AUX COQUES ET AUX PALOURDES (CON COCCIULA)
En Sardaigne, les habitants ont l’habitude de réaliser ce plat qu’avec des palourdes, ce plat s’appelle alors ‘fregola sarde con le arsele (une sorte de vongole) ou en dialecte Sarde ‘cun cocciula’. Je préfère réaliser le plat avec en partie des coques, car je préfère leur goût à celui des palourdes.
Nous avons vraiment adoré cette préparation ce soir. Nous étions deux et il ne reste rien dans la casserole. On a envie d’y retourner à chaque fois, même quand la faim est passée. Jouissif, merci les Sardes!
INGREDIENTS (2P COMME PLAT UNIQUE, 4P COMME ENTREE)
750 G COQUES
250 G PALOURDES
5-6 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
4 GOUSSES D’AIL DE BELLE TAILLE, HACHEES EN ELIMINANT LE GERME
4 TOMATES SECHEES HACHEES FINEMENT
150 G DES DE TOMATES (FRAICHES EN SAISON, EN CONSERVE HORS SAISON)
PIMENT D’ESPELETTE
1 ECHALOTE EMINCEE
POIVRE NOIR DU MOULIN
1 VERRE DE VIN BLANC DE SARDAIGNE (VERMENTINO P.E.), ENVIRON 15 CL
2 C.A.S. PERSIL HACHE
300 G FREGOLA SARDE
1L 500 DE FUMET DE POISSON (OU BOUILLON DE LEGUMES) : PREFEREZ LE FUMET MAISON, ICI P.E. REALISE AVEC UNE TETE DE TURBOT ET LES ARETES ET TETE D’UN SANDRE
UN RIEN DE SEL
UNE DEMI DOSE DE SAFRAN EN POUDRE
PREPARATION
Réaliser tout dabord un bon fumet de poisson, environ 1 L 500 à 1 L 750.
Bien laisser tremper les coques et les palourdes dans plusieures eaux salées pendant quelques heures, afin de leur faire cracher leur sable. Bien les frotter pour éviter d’avoir du croquant très désagréable dans le plat. Bien rincer à l’eau courante.
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une grande casserole à fond épais.
Ajouter deux gousses d’ail hachées et faire blondir légèrement cet ail pendant une petite minute.
Ajouter alors les palourdes et dès qu’ils s’ouvrent légèrement, ajouter les coques, puis laisser s’ouvrir à feu vif et à couvert.
Déglacer au vin blanc. Poursuivre la cuisson pendant 30 secondes.
Oter les coques et réserver le jus de cuisson. Laisser refroidir les coques et filtrer le jus de cuisson.
Récupérer 2/3 des coques, laisser l’autre 1/3 dans les coquilles afin de décorer un peu le plat lors du dressage.
Faire chauffer le fumet de poisson.
Faire revenir brièvement les deux autres gousses d’ail et l’échalote dans un peu d’huile d’olive avec les tomates sèchées, du poivre et du piment.
Ajouter les dés de tomates et poursuivre la cuisson pendant 10 minutes à feu doux.
Ajouter l’eau de cuisson des coques, le safran et les fregola. Faire cuire comme un risotto maintenant, en ajoutant de temps en temps une louche de fumet de poisson et en respectant le temps de cuisson indiqué sur l’emballage des fregola. Il faudra environ 15 à 20 minutes de cuisson.
En fin de cuisson, ajouter les coques et le persil finement ciselé.
Rectifier l’assaisonnement en poivre (le sel ne sera en principe pas nécessaire).
Au marché de Jette ce dimanche, que vois-je, des jolis cèpes, avec un peu de terre, mais assez propre et fermes, pas trop de déchèts en perspective. Vu que la fin des cèpes s’annonce, j’en ai pris une (peut-être) dernière fois.
J’avais envie d’un risotto qui transpire bien le cèpes et j’ai eu l’idée de réaliser une crème de cèpes afin de l’incorporer à la fin à la préparation.
Pour compenser le gras du risotto et pour rester tout de même dans le côté terre, j’ai opté pour la betterave, elle aussi s’étant imposée à moi sur l’étal du marchand. De belles petites betteraves rouges. Je les ai cuit au four sur du gros sel, puis terminé au fond de volaille et pour finir au vinaigre de xères. Ils ont gardés un beau croquant, juste ce qu’il fallait et la touche d’acidité nous fait revenir à chaque bouchée vers le risotto et vice versa.
Un plat terriblement gourmand, j’ai adoré ça.
INGREDIENTS (2P)
3 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
2 ECHALOTTES EMINCEE
300GR RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625gr de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC OU DE VERMOUTH BLANC SEC
1 L BOUILLON DE VOLAILLE
SEL, POIVRE
25GR BEURRE + UN PEU DE BEURRE POUR LA CUISSON DES CEPES
60GR PARMESAN
1 PETIT OIGNON
350 G CEPES
15 CL PORTO TAWNY
15 CL CREME 35% MG
Pour les betteraves
DEUX BOTTES DE PETITES BETERAVES ROUGES
3 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
25 CL DE FOND BLANC DE VOLAILLE
4 C.A.S. VINAIGRE DE XERES
PIMENT D’ESPELETTE
SEL, POIVRE
GROS SEL
PREPARATION
Pour les betteraves
Faire préchauffer le four à 200°C.
Sur une plaque du four, verser une bonne quantitée de gros sel. Découper une fine tranche du dessous des betteraves non-épluchées et déposer les betteraves debout sur le gros sel.
Faire ainsi rôtir les betteraves pendant 30 minutes.
Sortir les betteraves, les laisser refroidir. Peler les betteraves.
Couper les betteraves en quatre, puis chaque morceau en quartiers ou en huit en fonction de la taille.
Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse et y faire revenir les betteraves pendant 1 à 2 minutes. Saler et poivrer. Ajouter un peu de piment d’espelette.
Déglacer avec le fond blanc de volaille.
Cuire pendant une quinzaine de minutes à feu moyen jusqu’à évaporation complète du liquide.
A la fin de la cuisson, ajouter le vinaigre de xères.
Réserver chaud.
Pour le risotto
Nettoyer les cèpes. Les couper grossièrement.
Peler un petit oignon et l’émincer.
Faire suer l’oignon dans un peu de beurre. Couvrir.
Quand l’oignon est bien tendre, ajouter les morceaux de cèpes et faire revenir quelques minutes. Bien saler et poivrer.
Déglacer les cèpes avec le porto et laisser mijoter pendant 10 minutes à feu moyen.
Ajouter la crème, poursuivre la cuisson encore 1 minute.
Mixer le tout en une crème onctueuse et la plus lisse possible, au blender.
Peler l’échalotte et l’émincer.
Faire chauffer le bouillon de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il fauit que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon/fond de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 25 minutes de cuisson..
Ajouter la crème de cèpes (quantitée à déterminer au moment même en fonction de votre goût perso). Bien mélanger le tout.
Rectifier l’assaisonnement. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Couvrir et laisser réposer ainsi quelques minutes.
CELERISOTTO SAFRANE D’ALAIN PASSARD ET D’INSPIRATION BERASATEGUI, FILETS DE PINTADE SUR COFFRE AU BEURRE DE MORILLES
Je n’ai jamais eu le bonheur de goûter réellement à la cuisine d’Alain Passard, mais elle m’inspire beaucoup.
J’avais déjà entendu plusieures fois parler d’un de ses plats signatures les plus connus, le fameux célerisotto. Et j’en ai eu envie aujourd’hui.
C’est sur le blog ‘A boire et à manger’ que j’ai trouvé cette excellente idée d’adapter ce plat avec une technique de Martin Berasategui. Ce dernier utilise de l’eau de cuisson de riz pour réaliser ce type de ‘faux’ risotto, ceci afin que l’amidon du riz apporte la texture si typique au risotto. De plus, il ajoute un peu de purée du légume afin de pousser encore plus le goût du légume dans la préparation.
J’ai donc suivre ‘A boire et à manger’ sur le même chemin et je n’ai pas été déçu.
A mon tour d’ajouter un twist: un peu de poudre de morilles à la fin du dressage, comme un rappel de la pintade contisée au beurre de morilles. J’ai également utilisé le bouillon de volaille dans lequel j’ai cuit légèrement les morilles comme élément de mon célerisotto.
J’étais satisfait à 95% de la recette finale. Un petit manque de cuisson sur le céleri, un chouia. Une peau un rien trop peu croquante sur la pintade. Mais grosso modo très bon et la technique de Berasategui est nickel. Ma découpe de céleri rave aurait aussi encore pu être plus fine. J’aurais aussi pu ajouter plus de poudre de morilles.
INGREDIENTS (2P)
1 BOULE DE CELERI-RAVE, DE PREFERENCE PRIMEUR PAS TROP GROS
DEUX VERRES DE RIZ A RISOTTO (ARBORIO, CARNAROLI, …)
20 CL VIN BLANC
UNE POIGNEE DE FILAMENTS DE SAFRAN
FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
1 MORCEAU DE BEURRE DEMI-SEL
+- 50 G DE PARMESAN
1 CITRON
60 G MORILLES SECHES + 20 G MORILLES SECHEES
2 FILETS DE PINTADE AVEC PEAU ENCORE SUR LE COFFRE
20 CL BOUILLON DE VOLAILLE
150 G BEURRE DEMI-SEL
PREPARATION
Réduire 60 g de morilles en poudre la plus fine possible. Avec cette quantité vous aurez assez pour réaliser pas mal de recettes dans le courant de l’année.
Réhydrater les autres 25 g de morilles dans un bol d’eau chaude.
Faire cuire les morilles dans le bouillon pendant 10 minutes. Les laisser refroidir. Garder le bouillon. Hacher les morilles très finement au couteau. Travailler le beurre à la fourchette avec les morilles et du poivre blanc. Étaler le beurre-morille sur du papier film et rouler en boudin. Placer 30 minutes au congélateur.
Faire cuire le riz pendant 20 minutes dans un bon litre 250 d’eau non-salée. De temps en temps, vous mélangez afin d’éviter que le riz ne colle au fond de la casserole. Passer l’eau de cuisson à travers une passoire en appuyant un peu afin de récupérer un maximum de crème de riz. Le riz, vous pouvez l’utiliser pour faire du riz au lait par exemple.
Eplucher le céleri-râve avec un bon couteau qui coupe. Garder 1/4 de la boule et réserver. Couper le reste de la boule de céleri en tranches très fines, puis chaque tranche en bâtonnets assez fins, puis chaque bâtonnet en petite brunoise, proche du grain de riz. Il faudra prendre son temps et éssayer d’obtenir des cubes de tailles idéntiques, c’est plus esthétique. Il faut réserver les petits morceaux à fur et à mesure dans de l’eau citronée afin d’éviter le brunissement. Rincer le céleri avant utilisation dans le plat afin d’ôter le goût citronné.
Avec le 1/4 de boule réservée, réaliser une purée en cuisant le céleri coupé en petits cubes, à l’eau bouillante salée pendant une dizaine de minutes et en mixant très finement avec un peu d’eau de cuisson. Mélanger cette purée à la crème de riz en proportion 1/3 du volume de la crème de riz. Puis y ajouter le bouillon de cuisson des morilles.
Pendant ce temps, il faut également s’occuper de la pintade: cotiser les filets avec le beurre aux morilles en glissant des rondelles de beurre sous la peau des filets. Ici aussi, il vous restera du beurre, vous pouvez le garder au surgélateur.
Bien faire dorer les filets à la poêle sur toutes les faces, puis terminer au four à 160°C pendant 25 minutes.
Oter les filets du coffre.
Mettre une noisette de beurre dans une casserole et faire cuire les grains de céleri pendant quelques minutes à feu doux.
Déglacer au vin blanc et laisser évaporer complètement. Mélanger.
Ajouter la crème de riz au céleri (environ 90% du poids de votre céleri) et le safran, et poursuivre la cuisson jusqu’à obtention d’une texture proche du riz dans le risotto. Poivrer et saler au goût (en n’oubliant pas qu’on ajoute encore le parmesan après).
Finaliser le célerisotto avec un peu de beurre et le parmesan et lors du dressage, rectifier l’assaisonnement et parsemer de poudre de morilles au dressage.
RISOTTO AUX COQUES, SEICHE, JAMBON BODEGA ET ARTICHAUTS
Sabine avait envie d’un risotto déjà hier et j’ai simplement pris les ingrédients qui me donnaient envie sur le moment (en réfléchissant quand-même un rien aux accords et désaccords).
Un bon risotto qui à le goût de la mer avec un bon bouillon de coquillages ‘Ariake’, complété par le jus de cuisson des coques et le jus de cuisson de la seiche.
INGREDIENTS (2-4P)
Pour la seiche
25 G D’ECHALOTES EMINCEES
1 GOUSSE D’AIL EMINCEE
100 G SEICHE
1 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
10 CL VIN BLANC SEC
SEL, POIVRE
Pour les coques
500 G COQUES
12 TOMATES CERISES CONFITES
1 GOUSSE D’AIL
2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
10 CL VIN BLANC SEC
JUS DE CITRON
1 C.A.S. PERSIL CISELE
50 G JAMON DE BODEGA (JAMBON ESPAGNOL)
POIVRE
Pour le risotto
300 G RIZ A RISOTTO (ARBORIO, CARNAROLI, VIALONE NANO)
15 CL VIN BLANC SEC
1 L 200 BOUILLON DE COQUES (CUISSON DES COQUES + BOUILLON ARIAKE)
40 G D’ECHALOTES HACHEES
1 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
20 G BEURRE FROID
25 G CREME EPAISSE
SEL, POIVRE
12 MORCEAUX D’ARTICHAUT VIOLET A L’HUILE (DES 1/4 ET DES 1/2 SELON LA TAILLE)
2 C.A.S. PETITS POIS FRAIS
UNE PINCEE DE FILAMENTS DE SAFRAN
PREPARATION
Pour la seiche
Bien nettoyer le blanc de seiche en éliminant la fine membrane qui la récouvre. La couper en deux et enlever également la fine membrane à l’intérieur. Rincer le blanc de seiche et le sècher avec du papier absorbant. Découper en demi-rondelles.
Faire revenir doucement les échalotes émincées, ainsi que la gousse d’ail émincée avec 1 c.à.s. d’huile d’olive.
Ajouter les morceaux de seiche et les faire revenir pendant 3 minutes à feu vif.
Mouiller avec le vin, laisser évaporer à moitié, saler et poivrer.
Baisser le feu, couvrir et cuire 8 minutes environ. Réserver les morceaux de seiche au chaud.
Utiliser le jus de cuisson filtré pour cuire le riz.
Pour les coques
Placer les coques dans de l’eau salée pendant 2 heures, ceci afin d’éliminer le gros du sable contenu dans les palourdes.
Bien nettoyer les coques en les rinçant plusieures fois sous l’eau froide courante. Il vaut mieux éviter le sable.
Faire revenir la gousse d’ail émincée dans 2 c.à.s. d’huile d’olive dans une cocotte large. Après quelques minutes, y ajouter les coques et un rien de poivre.
Couvrir et laisser sauter les coques jusqu’à ce qu’ils s’ouvrent et qu’ils soient cuits.
Récupérer la chaird es coques et réserver dans un grand bol. Filtrer le jus de cuisson des coques à travers une chinois fin. Ajouter ce jus au litre de bouillon ariake déjà préparé. Après vous y ajouterez également le jus de cuisson de la seiche.
Couper les tomates confites en petits morceaux et les mélanger aux coques.
Ciseler le persil et ajouter ce persil également aux coques.
Couper le jambon en fine julienne, ajouter également aux coques.
Arroser d’un petit filet de jus de citron.
Pour le risotto
Dans une casserole faire revenir doucement 40 g d’échalotes hachées dans 1 c.à.s. d’huile d’olive.
Lorsque les échalotes ont cuit quelques minutes, verser le riz et mélanger pendant 2 minutes à feu vif, jusqu’à ce qu’il devienne nacré.
Mouiller avec le vin et le laisser s’évaporer en remuant, saler, poivrer et terminer la cuisson à feu doux, en ajoutant le bouillon bien chaud par louche au fur et à mesure qu’il est absorbé et en remuant très souvent.
Au bout de 18 à 20 minutes (selon le riz), vérifier la cuisson, le risotto doit rester humide et ses grains presques fermes. Ajouter un peu de bouillon si nécessaire.
A mi-cuisson, ajouter les petits pois et le safran.
A quelques minutes de la fin de la cuisson, ajouter le mélange coques-tomate-jambon et les artichauts. Bien mélanger le tout.
Hors du feu, ajouter dans le risotto, le beurre froid en morceaux et la crème épaisse. Bien remuer, ajouter les blancs de seiche, couvrir et laisser reposer 2 minutes.
Fin de journée, samedi, journée crevante, journée speed. Et en fin de journée, j’entends ‘j’ai envie d’un risotto, fais moi un risotto’.
OK je m’exécute. Le risotto ça me connait, pour moi le truc le plus simple au monde à réaliser. La base est toujours la même et on peut faire avec ce qu’on veut. J’en connais qui ont réussi à écrire des livres entiers sur le sujet, honnêtement rien de plus facile. Plus facile que le risotto, tu meurs.
Me voilà au magasin, quels ingrédients prendre. Bon base naturellement d’échalote, de riz à risotto, vin blanc sec, bouillon de volaille (yes, j’ai du maison), beurre, parmesan. On ajoute du mascarpone pour la gourmandise, du légume vert pour la couleur et la texture: courgette avec une pointe d’ail et du curcuma parce que le curcuma, n’est-ce-pas Apolina, c’est bien bon pour tous les bobos du monde. Puis du rouge pour faire drapeau italien, jambon cru donc.
Résultat miam et ma chérie contente.
INGREDIENTS (2P)
3 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
1 BELLE ECHALOTTE EMINCEE
300GR RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625gr de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC OU DE VERMOUTH BLANC SEC
1 L FOND/BOUILLON DE VOLAILLE
SEL, POIVRE
25GR BEURRE
60GR PARMESAN
UNE ‘CLOUCHE’ DE MASCARPONE
1 GOUSSE D’AIL
1 1/2 DOSES DE SAFRAN EN POUDRE
1 COURGETTE
125 G JAMBON CRU
PREPARATION
Pour les courgettes
Bien laver la courgette. La couper en deux en longueur, puis à nouveau en deux. Eliminer la partie centrale pleine de graines. Puis couper la courgette en brunoise.
Eplucher la gousse d’ail et en ôter le germe central.
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle et y faire sauter les courgettes avec l’ail, sel, poivre et curcuma. Quand elle est al dente, réserver.
Pour le jambon
Couper le jambon en lanières et les faire revenir à sec dans une poêle. Lorsque le jambon devient légèrement croustillant, l’ajouter aux courgettes réservées. Mélanger.
Pour le risotto
Peler l’échalotte et l’émincer.
Faire chauffer le bouillon ou fond de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il fauit que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon/fond de volaille chaud. Ajouter alors le safran. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 25 minutes de cuisson.
Vers la fin, ajouter le mélange courgettes-jambon.
Saler et poivrer. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Ajouter le mascarpone. Couvrir et laisser réposer ainsi quelques minutes.
Ce soir, une recette de Laura Zavan, mais en remplaçant le fumet de poisson par 1/3 de bouillon de légumes et 2/3 de bouillon de moules (restant de la recette : http://passion-cuisine.skynetblogs.be/archive/2012/11/09/moules-gratinees-a-la-tomate-et-jambon-de-bayonne.html). J’ai vraiment bien fait de garder ce bon bouillon. On peut le remplacer par du fumet de poisson aussi. J’ai également opté (par manque de disponibilité chez mon poissonier) pour un grand blanc de seiche au lieu de petits calamars ou petites seiches avec les tentacules. J’ai un rien adapté la recette, mais pas beaucoup.
Risotto trop bon, cuisson de la seiche nickel.
INGREDIENTS (2P)
250 G RIZ A RISOTTO (ARBORIO, CARNAROLI, VIALONE NANO)
1 GRAND BLANC DE SEICHE
1 C.A.S. D’ENCRE DE SEICHE
20 CL VIN BLANC
40 CL BOUILLON DE LEGUMES
75 CL BOUILLON DE MOULES
60 G D’ECHALOTES HACHEES
1 GOUSSE D’AIL
1 +1 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
15 G BEURRE FROID
25 G PARMESAN
SEL, POIVRE
PREPARATION
Bien nettoyer le blanc de seiche en éliminant la fine membrane qui la récouvre. La couper en deux et enlever également la fine membrane à l’intérieur. Rincer le blanc de seiche et le sècher avec du papier absorbant. Découper des rectangles dans le blanc de seiche, puis quadriller les rectangles en surface, en faisant attention de ne pas couper trop profondement.
Dans une casserole faire revenir doucement 2/3 des échalotes hachées dans 1 c.à.s. d’huile d’olive.
Verser le riz et mélanger pendant 2 minutes à feu vif, jusqu’à ce qu’il devienne nacré.
Mouiller avec la moitié de vin restant et laisser évaporer en remuant, saler, poivrer et terminer la cuisson à feu doux, en ajoutant le bouillon bien chaud par louche au fur et à mesure qu’il est absorbé et en remuant très souvent.
Au bout de 18 à 20 minutes (selon le riz), vérifier la cuisson, le risotto doit rester fluide et ses grains presques fermes. Ajouter un peu de bouillon si nécessaire.
Pendant la cuisson du risotto, préparer la seiche:
Faire revenir doucement 1/3 des échalotes hachées et une gousse d’ail émincée avec 1 c.à.s. d’huile d’olive.
Ajouter les rectangles de seiches et les faire dorer pendant 3 minutes à feu vif.
Mouiller avec la moitié du vin, laisser évaporer à moitié, saler et poivrer.
Baisser le feu, couvrir et cuire 8 minutes environ. Réserver les seiches au chaud.
Hors du feu, ajouter l’encre de seiche dans la poêle avec le jus de cuisson et bien mélanger au jus de cuisson.
Hors du feu, ajouter dans le risotto, la sauce noire de seiches chaude, le beurre froid en morceaux et le parmesan râpé. Bien remuer, ajouter les blancs de seiche, couvrir et laisser reposer 2 minutes.
RISOTTO SAFRANE AU CITRON CONFIT, ARTICHAUTS VIOLETS ET CABILLAUD A L’UNILATERALE
Dans la même armoire que celle d’hier (celle ou il y avait 3 paquets de boulgour), deux paquets de riz à risotto. Envie de risotto immédiat, comme très souvent.
Du citron confit et du safran comme dans le dernier Elle et un accompagnement de très beaux artichauts violets de Prince de Bretagne (en vente chez Delhaize), des très beaux spéciments en tout cas.
Pour en faire un plat complèt, j’ai cuit des filets de queue de cabillaud à l’unilatérale sur leur peau, peau qu’on peut biensur manger sans problème, bien croquante.
Ce plat m’a bien plu. Pas trop de travail en fait et superbon.
INGREDIENTS (2P)
Pour le risotto
2 C.A.S. DE BEURRE CLARIFIE
3 ECHALOTTES EMINCEES
250GR RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625gr de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC OU DE VERMOUTH BLANC SEC
1 L BOUILLON DE VOLAILLE MAISON
SEL, POIVRE DU MOULIN
50GR BEURRE
60GR PARMESAN FRAICHEMENT RAPE
3/4 DE CITRON CONFIT
2 DOSETTES DE SAFRAN
Pour le poisson et les artichauts
5 ARTICHAUTS VIOLETS
SEL
JUS DE CITRON
HUILE D’OLIVE
1 GOUSSE D’AIL
HUILE DE FRITURE
250 G CABILLAUD AVEC PEAU
SEL, POIVRE
BOUILLON DE LEGUMES
PREPARATION
Pour les artichauts
Tourner 4 artichauts. Détailler le cinquième artichaut en fines lamelles.
Faire cuire les artichauts pendant 7 minutes dans le bouillon de légumes bouillant. Saler en début de cuisson et ajouter un filet de citron.
Les égoutter et les couper en quartiers.
Poursuivre la cuisson à la poêle dans un peu d’huile d’olive avec la gousse d’ail écrasée, ceci pendant environ 5 minutes. Assaisonner de poivre et de fleur de sel.
Réserver à chaud.
Juste avant de dresser le plat, plonger les fines lamelles d’artichaut dans un bain de friture chaud, les retirer dès qu’elles sont dorées à l’aide d’une écumoire et les déposer sur du papier absorbant.
Pour la cabillaud
Couper le cabillaud en deux parts égales.
Badigeonner d’huile les pavés de cabillaud, saler et poivrer.
Faire chauffer une poêle à revêtement antiadhésif, y déposer le poisson côté peau en dessous.
Laisser cuire à l’unilatérale pendant environ 3 minutes. Il faut que les morceaux de cabillaud se détachent légèrement et que le poisson soit juste pas translucide.
Pour le risotto
Peler les échalottes et les émincer. Couper le citron confit en tout petits dés.
Faire chauffer le bouillon de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer le beurre clarifié dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter les échalottes et les faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que les échalottes blondissent.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter le safran et le citron confit.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 25 minutes de cuisson. Saler et poivrer en début de cuisson.
Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Rectifier l’assaisonnement. Laisser reposer quelques minutes à couvert. Remélanger pour obtenir la liaison. Servir bien chaud.
Dressage
Placer le risotto dans un cercle en allu. Dessus, dresser le morceau de cabillaud. Autour, dresser les morceaux d’artichaut et parsemer de lamelles d’artichats frites.
Ma femme avait très envie de risotto et donc je m’exécute, mais comme toujours, je dois innover, trouver une nouvelle variante afin de casser mon quotidien culinaire. Au marché du dimanche je ne pouvais pas faire autrement que d’acheter des petits pos frais, des fèves des marais, des jeunes épinards, des haricots mange-tout tout petits mignons.
Un risotto printanier s’annonçait donc. Et pourquoi pas un risotto tout vert. Il y a bien le bianco et le rosso (au vin rouge), pourquoi pas le verde au coulis vert?
L’idée devin recette, et c’était bien bon.
Je n’avais pas envie d’un 100% végé ce soir, j’ai donc poêlé quelques filets de rougets pour accompagner ce plat. Le visuel rouge-rosé sur le vert donne en plus très bien.
A votre tour d’éssayer le tout vert.
INGREDIENTS (4P)
2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
2 ECHALOTTES EMINCEE
350 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625gr de riz cuit
300 G PETITS POIS FRAIS A ECOSER (ce qui donne 120 g de petits pois)
350 G FEVES DES MARAIS FRAIS A ECOSER (ce qui donne 100 g de fèves)
100 G PETITS HARICOTS MANGE-TOUT
150 G JEUNES POUSSES D’EPINARDS
1 BOTTE DE CORIANDRE
2 C.A.S. MENTHE
1 C.A.S. PERSIL PLAT
15 CL VIN BLANC SEC OU DE VERMOUTH BLANC SEC
1 L 250 BOUILLON DE VOLAILLE
JUS DE CITRON
SEL, POIVRE
80 G BEURRE
60 G PARMESAN
Optionnel : QUELQUES ASPERGES VERTES, UNE PETITE COURGETTE
PREPARATION
Peler les échalottes et les émincer.
Faire chauffer le bouillon de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Couper le beurre en cubes et le conserver au frigo.
Faire blanchir les petits pois dans de l’eau bouillante salée pendant 5 minutes, égoutter et rafraîchir dans de l’eau glaçée. Peler éventuellement les petits pois.
Faire blanchir les fèves dans de l’eau bouillante salée pendant 1 minute, égoutter, oter la membrane claire des fèves et récupérer les fèves, rafraichir dans de l’eau glaçée. Puis ôter la membrane extérieure.
Faire blanchir les haricots mange-tout dans de l’eau bouillante salée pendant 8 minutes, égoutter et rafraîchir dans de l’eau glaçée.
Mixer les jeunes pousses d’épinard, la menthe, le persil plat et la coriandre avec une louche de bouillon de volaille au blender et réserver. Il faut bien mixer à fond le mélange, puis le passer à travers un tamis fin pour ne garder qu’un coulis bien lisse et homogène.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon/fond de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
Pendant ce temps, faire tiédir les 3 légumes verts dans une poêle avec un rien d’huile d’olive. Les saler et poivrer.
Saler et poivrer le risotto. Ajouter le coulis d’épinards et bien mélanger au riz.
Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto, ainsi que le parmesan.
Terminer par un filet de citron.
Y ajouter pour finir les trois légumes verts et mélanger.
Servir bien chaud après 5 minutes d’attente.
Pendant ce temps, faire revenir à la poêle chaude, les filets de rougets dans un peu d’huile d’olive. Les saler et poivrer et les maintenir bien plat en poussant légèrement dessus avec une spatule. Quand la peau est bien cuite et que le côté opposé se décolore vers le nacré, retourner les filets et les faire ainsi revenir quelques secondes côté chair. Réserver sur une assiette tiède récouverte d’allu le temps de préparer pour le dressage.
Un risotto, il y a bien longtemps que je n’en avais plus réalisé un. S’est cyclique chez moi, tous les deux-trois mois, il m’en faut un. Surtout qu’il me restait encore au moins 1 litre de bouillon de volaille maison, celà tombe bien tiens.
J’ai opté cette fois pour un risotto très très champignon. Afin de vraiment corser le risotto en goût champignon, je l’ai réalisé à 1/2 avec ce bouillon de volaille et à 1/2 avec un bouillon de champignons réalisé hier soir avec 500g de champignons de Paris et 1L d’eau.
Le risotto, s’est simple, mais avec des bouillons maison s’est un régal.
INGREDIENTS (4P)
2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
1 ECHALOTTE EMINCEE
1/2 GOUSSE D’AIL EMINCEE
250G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625gr de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC OU DE VERMOUTH BLANC SEC
1/2 L BOUILLON DE VOLAILLE MAISON
600 ML BOUILLON DE CHAMPIGNONS (500 G CHAMPIGNONS DE PARIS + 1L D’EAU)
SEL, POIVRE
25G BEURRE + 25 G BEURRE
60G PARMESAN
2 BEAUX FILETS DE POULET LABEL ROUGE
150 A 200 G SHIITAKES, CHAMPIGNONS DE PARIS, CHANTERELLES, ….
JUS D’UN DEMI CITRON
PREPARATION
La veille, réaliser un bouillon de volaille maison.
Egalement la veille, réaliser un bouillon de champignons : couper grossièrement 500 g de champignons. Ajouter 1 L d’eau. Porter à ébullition sur petit feu et dès l’ébullition, faire cuire pendant 2 heures à couvert et 1 heure à découvert. Passer le bouillon et faire réduire de 2/3.
Nettoyer les champignons, les laver et les sècher. Les couper en morceaux.
Peler l’échalotte et l’émincer. Peler et émincer l’ail.
Faire chauffer le bouillon de volaille et le bouillon de champignons dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Ajouter également l’ail. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 à 25 minutes de cuisson. Saler légèrement et poivrer.
Pendant ce temps, faire colorer le filet de poulet, assaisonné de poivre et de sel à la poêle et terminer sa cuisson au four préchauffé à 200°C. Couper le poulet en lanières.
Egalement pendant ce temps, faire suer les champignons à la poêle dans 25 g de beurre chaud pendant environ 10 minutes. Saler et poivrer à la fin de la cuisson. Ils doivent rendre toute leur eau. Garder au chaud.
Saler et poivrer. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan.
Ajouter alors le poulet et les champignons. Arroser du jus de citron. Mélanger et laisser au repos pendant 5 minutes, couvert d’un linge et du couvercle.
RISOTTO (DI CARCIOFI) AUX PETITS ARTICHAUTS VIOLETS
Ce samedi j’avais programmé de faire un bon plat autour du foie de veau. Mais je voulais un accompagnement et comme souvent mes envies de risotto prenant le dessus…. Je n’avais encore jamais réalisé un risotto aux artichauts et comme je cherchais quelque chose d’un rien amère pour accompagner mon foie tout en aigre-doux, l’idée fît son chemin.
Je publie la recette du risotto à part, car il peut naturellement faire office de plat unique, c’est même plutôt l’habitude en Italie.
INGREDIENTS (4P)
2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
2 ECHALOTTES EMINCEES
1 GOUSSE D’AIL
8 ARTICHAUTS VIOLET
250GR RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625gr de riz cuit)
15 CL VIN BLANC SEC
1 L BOUILLON DE VOLAILLE
SEL, POIVRE
4 A 6 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
25GR BEURRE
50GR PARMESAN
CITRON
QUELQUES GOUTTES DE VINAIGRE DE VIN
PREPARATION
Peler l’échalotte et l’émincer. Peler et émincer l’ail.
Tourner les artichauts, les couper en 4 ou en 8 en fonction de leur taille et les réserver dans de l’eau froide citronée.
Faire chauffer le bouillon de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Prélever la moitié des artichauts et sècher sur du papier absorbant. Couper les en plus petits morceaux.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse. Ajouter l’ail et les artichauts prélevés. Poursuivre la cuisson à petit feu pendant 5 minutes, sans faire brûler.
Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de vin blanc et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 20 minutes de cuisson.
Pendant ce temps, sècher l’autre moitié des artichauts avec du papier absorbant. Faire chauffer la moitié de l’huile d’olive dans une poêle et y faire revenir les artichauts pendant une dizaine de minutes. Ils seront légèrement dorés et croustillants. Les saler et poivrer et les réserver brièvement sur du papier absorbant.
Saler et poivrer le risotto. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Y mélanger quelques gouttes de vinaigre de vin rouge afin d’éclaircir le risotto. Servir bien chaud en décorant avec la deuxième partie des artichauts. Finir avec un trait d’huile d’olive.
Pour mon anniversaire j’ai reçu un beau panier gourmand d’un ami et dans ce panier il y avait entr’autre un petit pot de ‘Salsa al Tartufo Nero’, sauce à la truffe noire. Un petit pot de la marque Tentazioni, société italienne très connue pour ses préparations à base de truffes et de champignons. Ici, il s’agit d’un mélange de champignons (agrics et ceps), pistaches et truffes (un mélange de melanosporum et de brumales). Je m’étais dis que j’allais l’utiliser rapidement, car j’adore ça le mélange truffes et champignons, même si dans ce type de produits, aussi artisanaux qu’ils soient, il y a malheureusement toujours une partie d’arômes ajoutés. Dans ce produit celà reste discrèt, heureusement. J’avais reçu également dans le panier un petit pot de ‘crema di olive nere’, un produit de poddi tartufi, autre société italienne. Ici un produit sans conservants, colorants, additifs chimiques et composé uniquement d’olives noires, de sel et d’une bonne huile d’olive.
Hier en me promenant dans les allées de l’événement culinaire Culinaria2, je n’ai pas résisté d’acheter des asperges vertes de Hesbaye (Regalys à Gingelom). On les trouve aussi chez Delhaize, mais l’occasion et la dégustation lors d’une démo d’un des chefs présents, m’a donné envie d’en racheter. Elles étaient vraiment très bonnes, très fraîches.
Et comme il y avait déjà un petit temps que je n’avais plus réalisé de risotto, le mélange asperges vertes avec une touche de truffe, d’olives noires et de champignons s’est imposé à moi. Pour apporter encore plus de gourmandise, quelques lamelles de bresaola et voilà un risotto bien sympatique.
INGREDIENTS
2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
2 BELLES ECHALOTTE EMINCEE
250GR RIZ CARNAROLI ou ARBORIO
15 CL SHERY DRY FINO (SEC)
1L BOUILLON DE VOLAILLE
SEL, POIVRE
25 GR BEURRE
40 GR PARMESAN
500 GR D’ASPERGES VERTES
UN PEU DE BEURRE ET D’HUILE D’OLIVE POUR LA CUISSON DES RONDELLES D’ASPERGES
1 C.A.S. ‘SALSA AL TARTUFO NERO’
1 C.A.C. ‘CREMA DI OLIVE NERE’
3 TRANCHES DE BRESAOLA
PREPARATION
Préparer les asperges: casser la base de l’asperge et réserver. Couper les pointes des asperges sur une dizaine de centimètres. Emincer la partie restante en rondelles coupées en biais.
Faire cuire les bases des asperges vertes, émincées, dans un peu d’eau légèrement salée pendant 15 minutes. A la fin de la cuisson, ajouter 25 cl de bouillon de volaille et mixer le tout au blender, puis passer à travers un tamis en ne récupérant que le jus et la pulpe lisse. Réserver.
Peler les échalotes et les émincer.
Mélanger le bouillon d’asperges vertes avec le bouillon de volaille restant.
Mélanger la crème d’olives noires et la sauce à la truffe et champignons.
Couper le bresaola en fines lamelles.
Faire chauffer le bouillon de volaille dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on ajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.
Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon assez large, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalote et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.
Puis, ajouter le riz dans le poêlon et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.
Arroser le riz de sherry dry et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.
Ajouter alors une bonne louche de bouillon de volaille chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 25 minutes de cuisson.
Pendant ce temps, faire cuire, d’une part les pointes d’asperges, pendant 3-4 minutes dans le bouillon de volaille (celui que vous utilisez pour faire le risotto).
D’autre part, faire revenir les rondelles de tige d’asperges vertes à la poêle dans un mélange beurre-huile d’olive. Assaisonner en poivre et en sel. Réserver sur du papier absorbant pour enlever le trop de gras de cuisson.
Après 20 minutes de cuisson du risotto, ajouter les rondelles d’asperges et le mélange olives noires-truffe-champignons et mélanger délicatement.
Saler, poivrer. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Il faut que le riz, le peu de bouillon qui reste, le beurre et le fromage, forment un ensemble bien crémeux, que le risotto soit ‘mantecare’. Puis, ajouter les pointes d’asperges vertes et laisser reposer le risotto pendant 5 minutes, à couvert.
Ajouter les lanières de bresaola, mélanger délicatement et servir.
RISOTTO AU POTIRON ET MENTHE, LOTTE LARDEE DE PANCETTA
La semaine passée, Laurent Folmer du restaurant Couvert Couvert à Heverlee (tout près de Louvain en Belgique) m’a proposé un excellent risotto potiron-menthe. Comme il ne s’agissait que d’une petite assiette parmis d’autres dans le menu, j’ai eu un goût de trop peu (c’est qu’il était bon ce risotto) et je m’étais dis de m’en faire un.
Et comme la vie fait parfois bien les choses, la collègue de mon épouse nous avais justement donné vendredi une grosse part d’un potiron (à peu près 1kg de chair). Je n’ai donc pas du chercher longtemps aujourd’hui ce que nous allions manger.
Mais comme il s’agissait du plat principal, j’ai pensé accompagné ce risotto par un morceau de lotte lardée avec de la pancetta. La lotte adore les saveurs fortes et douces, légèrement épicées et se sert souvent enroulé de lard, de lardo ou de speck, tout simplement parce-que celà lui offre une protection contre le désèchement trop rapide. En plus la lotte aime bien les saveurs de la terre et les risotti se marient bien avec un peu de lard également. Quelques copeaux de parmesan et quelques graines de courge pour apporter un peu de relief, de croquant et de variation dans le plat.
Comme souvent, je ne suis pas satisfait à 100% de mon plat. Comme je n’avais pas le temps de réaliser un bouillon de légumes maison et que je n’en avais plus en stock, j’ai opté pour un bouillon de légumes de supermarché et je n’ai pas assez tenu compte du taux de sel souvent élevé de certains bouillons. Et le sel du bouillon + le sel de l’assaisonnement du potiron + le parmesan, c’était un peu de trop. Autre point, généralement je réalise ce genre de risotto avec du butternut, du potimaron ou un autre potiron très fort en goût. Le potiron que j’ai utilisé aujourd’hui était assez grand mais n’avait vraiment pas de goût prononcé en potiron, dommage. Et pour finir, mes graines de courge étaient un rien trop cuites, mais vraiment un rien. La cuisson du riz et du poisson par contre, extra.
Au niveau dressage, j’ai testé deux présentation. A vous de me dire laquelle vous semble la meilleure. Celle en assiettes rondes a été réalisé après le repas avec un morceau de lotte qui restait. L’assiette et son contenu étaient donc froid, mais heureusement, sur la photo ce genre de choses ne se remarque pas, n’est-ce-pas?
En raison du trop de sel et du potiron un peu fade en goût, le risotto de Couvert Couvert était supérieur au mien, mais bon quand on se mesure à un restaurant étoilé (qui en vaudrait même une deuxième si cela tenait à moi), il faut assumer. 🙂
INGREDIENTS (2P)
Pour le risotto
300 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO
60 CL BOUILLON DE VOLAILLE
60 CL BOUILLON DE LEGUMES + 35 CL BOUILLON DE LEGUMES
600 G CHAIR DE POTIRON (450 G + 150 G)
1 BRANCHE DE THYM
1 FEUILLE DE LAURIER
1 GOUSSE D’AIL
2 BELLES ECHALOTES GRISES
2 C A S D’HUILE D’OLIVE EXTRA VIERGE
40 G BEURRE DE FERME
MENTHE (SELON LE GOUT, MAIS PAS TROP, 6 FEUILLES ENVIRON)
50 G PARMESAN + QUELQUES LAMELLES POUR LA DECO
15 CL DE VIN BLANC SEC
SEL, POIVRE
MUSCADE
CANNELLE
UNE BONNE C A S DE PEPINS DE COURGE
Pour la lotte lardée de pancetta
DES TRONCONS DE NOIX DE LOTTE DE 150 a 220 GR (SELON LE MENU ET L’APPETIT)
PAR TRONCONS, DEUX TRANCHES FINES DE PANCETTA
SEL, POIVRE
BEURRE
PREPARATION
Cuisson du potiron pour la purée
Dans une casserole à fond épais, faire chauffer 1 c.à.s. d’huile et faire suer 1 échalotte ciselée. Ajouter 450 g de potiron détaillé en petits cubes de 1 à 2 cm (poids épluché), une branche de thym et une feuille de laurier.
Ajouter 35 cl de bouillon de légumes.
Saler et poivrer légèrement et en fonction du taux de sel dans votre bouillon. Ajouter un rien de muscade. Cuire à feu moyen jusqu’a quasi évaporation complète du bouillon. Il faut compter environ 20 à 25 minutes.
Enlever thym et laurier, assaisonner légèrement de cannelle et mixer le tout en purée.
Cuisson du potiron pour les morceaux entiers
Couper 150 g de potiron en petits cubes de 1 cm carré (poids épluché).
Préchauffer le four à 200°C.
Mélanger dans un saladier avec un peu d’huile d’olive, un peu de sel et de poivre et placer les morceaux sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Enfourner pendant 30 minutes en retournant à mi-cuisson, jusqu’à ce que le potiron soit assez tendre et un peu grillé.
Cuisson du risotto
Dans une autre casserole à fond épais, faire suer dans un peu d’huile, l’autre échalote ciselée, puis ajouter le riz. Le faire chauffer pendant 2 à 3 minutes, en remuant constamment. Il faut que les grains de riz soient nacrés et enrobés d’huile. Ajouter l’ail râpé.
Pendant ce temps, chauffer les bouillons mélangés.
Déglacer au vin blanc et laisser évaporer tout le liquide.
Ajouter alors, louche par louche le mélange des deux bouillons, en attendant que le riz absorbe à chaque fois bien le liquide avant de verser la louche suivante. Vers la fin, ajouter le purée de potiron. Poursuivre un peu la cuisson en fonction du liquide présent dans la purée de potiron.
Lorsque le riz est cuit, ajouter le beurre et le parmesan. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire (goûter avant).
Puis, délicatement, le potiron cuit au four
Terminer avec la menthe fraiche hachée finement. Couvrir et laisser reposer pendant 2 minutes.
Toaster rapidement à sec les pépins de courge.
Dresser les assiettes et décorer de quelques lamelles de parmesan et de quelques pépins de courge, qui apporteront un peu de croquant et de variation de couleur au plat.
Cuisson de la lotte
Préchauffer le four à 160°C.
Sécher les morceaux de lotte avec du papier absorbant.
Poivrer les morceaux de lotte et saler très légèrement.
Les envelopper dans la pancetta.
Enrouler chaque morceau de lotte dans un film plastique et former des petits boudins afin de bien sérer la lotte dans la pancetta. Réserver 15 minutes au frais.
Enlever le film plastique, faire tenir les boudins de lotte avec du fil de cuisine et faire dorer sur toutes les faces, à la poêle bien chaude, dans un bon morceau de beurre de ferme. Il faut compter environ 4 minutes maximum.
Terminer la cuisson au four pendant environ 6 à 8 minutes (selon le poids), en nappant de temps en temps avec le beurre.
Découper les tronçons de lotte à votre goût personnel, en deux ou en tranches.
Ce matin, sur facebook, quelqu’un publiait un article au sujet du parti italien très de droite, Lega Nord. Ce parti se veut le défenseur de la tradition gastronomique italienne et va très loin dans son approche. Elle voudrait voir interdire certains produits ou certains plats dans le nord de l’Italie, des plats tel le couscous, des produits tel la semoule. Ils veulent ainsi protéger leur patrimoine et leur sacro-sainte polenta.
Mais quelle débilité. La polenta, celà ne fait pas des siècles qu’elle est en Italie, les pâtes sont chinoises, le riz du risotto est chinois lui aussi, les tomates des pizze viennent des Andes etc etc. Justement, la gatsornomie se nourit des échanges (elle l’a toujours fait) et du brassage culturel. La cuisine fusion a toujours existé. La peur engendre des monstres, c’est bien connu. A la maison, il est vrai que nous ne mangeons plus des pommes de terre tous les jours. Et alors. Est-ce-que la pomme de terre a disparue parce-qu’il y a maintenant du riz, des pâtes, de la polenta, de la semoule? Est-ce-que le moules frites a disparu parce-que chaque belge va au moins une fois par an au restaurant chinois ou thaï. Ben, non!
Quelle bande de nazes, les Lega-Nordistes. La cuisine doit être libre. Sans liberté la cuisine s’enlise. Grace à l’ouverture, la cuisine explore des millions de possibilités et manger devient un plaisir journalier grace à la diversité des produits, des modes de cuisson, des mélanges, des épices.
Alors pour faire chier grave la Lega Nord, voici un risotto très, mais alors très Moyen-Oriënt, avec de l’orange, du saffran, de la cannelle, des dates, du coriandre, du citron confit au sel et de l’amande. Et tiens, prend ça dans ta g….e!
Et en plus, n’en déplaise aux racistes gastronomiques, c’était vraiment très très bon.
INGREDIENTS
HUILE D’OLIVE
SEL, POIVRE
2 ECHALOTES EMINCEES
300 GR RIZ ARBORIO (RIZ A RISOTTO)
400 GR FILET DE POULET, COUPE EN CUBES
1/2 C.A.S. SAFFRAN EN FILAMENTS
ZESTES RAPES ET JUS DE 2 ORANGES
1L200 BOUILLON DE VOLAILLE
130 GR DATTES MEDJOUL, DENOYAUTES ET COUPES EN LANIERES
50 AMANDES NON-SALEES, GRILLES A SEC ET HACHES GROSSIEREMENT
1/2 C.A.C. ZESTE DE CITRON CONFIT AU SEL (VOIR EPICERIES MAROCAINES)
1/2 BOTTE DE CORIANDRE FRAICHE, EMINCEE
UN SOUPCON DE CANNELLE
15 CL VIN BLANC SAUVIGNON
BEURRE
MASCARPONE
PREPARATION
Cuire les cubes de poulet dans un peu d’huile d’olive dans une poêle bien chaude. Saler et poivrer en cours de cuisson et réserver.
Dans la même poêle, ajouter un rien d’huile d’olive et y faire blondir les échalotes. Ajouter le riz et le faire revenir un certain temps afin que les grains de riz deviennent translucides et s’enduisent bien d’huile.
Déglacer avec le jus d’orange. Quand tout le jus d’orange a été abrobé par le riz, ajouter le vin blanc sec et poursuivre la cuisson jusqu’à absorption de la totalité du vin blanc.
Puis, ajouter une louche de bouillon de volaille, les zestes d’orange, le saffran, la cannelle et les dates. Avec une cuillère en bois, tourner constamment mais délicatement dans le riz. A chaque fois que le bouillon est absorbé, ajouter une nouvelle louche, ceci jusqu’à absorption complète de tout le bouillon ou cuisson complète du riz (qui doit être al dente). A mi-cuisson, ajouter le poulet.
Ajouter les zestes de citron confit et le coriandre. Mettre le couvercle pendant 5 minutes hors du feu. Ajouter un peu de mascarpone et un peu de beurre pour l’onctuosité et la brillance du risotto. Rectifier l’assaisonnement.
Il y avait déjà longtemps, trop longtemps. Une grande envie de risotto. Aujourd’hui dans une version marine avec des scampi et des palourdes, un fumet maison, quelques légumes et des pignons de pin. Le risotto, il fait peur à beaucoup de monde, pourtant personellement je trouve celà une des choses les plus faciles à réaliser en cuisine. Dèslors, bizarre que 99% des restaurants qui se prétendent ‘italien’, n’en ont même pas à leur carte. OK, il faut le faire à la minute, mais si le client est prévenu qu’il s’agit d’un plat qui prend un certain temps en cuisine, il n’y a quand-même pas de problème. Non capito!
Un dernier conseil: pour les scampi, préférez votre poissonnier aux sachets surgelés du supermarché du coin. Après cuisson ils auront ce juteux à l’intérieur et ce croquant à l’extérieur comme on aime, ce qui est parfois loin d’être le cas avec les scampi surgelés du magasin.