Sauce tartare ‘gribichée’

SAUCE TARTARE ‘GRIBICHEE

Hier soir j’ai cuisine un beau filet de turbot au beurre, accompagnés d’une bonne purée de pommes de terre. Et pour apporter de la gourmandise supplémentaire, une bonne sauce tartare maison.

J’ai fait un mix entre la classique recette d’Alain Ducasse (frottement basée sur Escoffier) et la version de Jeroen Meeus, et c’était bien bon, bien saturé en herbes et en condiments. Les oeufs durs sont un peu un intrus ici, car pas présent dans la vision d’Escoffier. Mais la version de la sauce tartare d’Escoffier date seulement du début du 20e siècle et avant lui il y a eu tellement de versions bien différentes. La gribiche par contre est une sauce qui a la base est une vinaigrette réalisée avec des oeufs durs et ce n’est qu’Escoffier (encore lui) qui en fera plus tard une base mayo. J’ai ici emprunté les oeufs durs de la gribiche d’origine dans ma tartare car j’aime bien la texturation qu’ils apportent et un gout plus prononcé d’oeuf. Mais on peut les mettre ou pas en option.

Mon dressage s’est un peu fait à l’arrache et l’assiette à souffert. Ca arrive, c’est la vrai vie. Et comme me dosait une copine : ‘ au moins on mange chaud ‘.

INGREDIENTS (2-4P)

  • 7 C A S MAYONNAISE (maison si vous en avez envie)
  • 1 C A C RASE DE MOUTARDE DE DIJON
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 BONNE C A S CAPRES AU VINAIGRE
  • 3 PETITS CORNICHONS AU VINAIGRE
  • 2-3 JEUNES OIGNONS
  • 1/4 BOTTE DE CIBOULETTE
  • 1 BRANCHE D’ESTRAGON
  • 1/4 BOTTE DE CERFEUIL
  • 1/4 BOTTE DE PERSIL PLAT
  • 2 OEUFS (si les oeufs sont gros = 1 OEUF DUR ENTIER + 1 JAUNE DUR) = OPTIONNEL

PREPARATION

Cuire les oeufs durs et les laisser refroidir dans de l’eau froide.

Réaliser une mayonnaise maison (optionnel).

Hacher finement les câpres, cornichons et jeunes oignons.

Ecaler les oeufs et les hacher (mes oeufs étaient très gros et je n’ai alors mis que le jaune du 2e oeuf)

Laver les herbes, les égoutter, les effeuiller et les ciseler.

Mélanger la moutarde à la mayonnaise. Assaisonner en poivre et en sel.

Y mélanger ensuite câpres, cornichons, oignons et herbes.

Réserver la sauce au frais dans un récipient en inox.

Bon Appétit !

Mini choux-fleurs saté

MINI CHOUX-FLEURS SATE

Ce n’est pas la première fois que je combine le chou-fleur et le beurre de cacahuètes. Je trouve que les deux vont tellement bien ensemble. Cette fois j’ai tout simplement cuit les choux-fleurs à la vapeur afin de garder toute la saveur douce de ces petits choux-fleurs, accompagnés de basmati et d’une sauce satay d’inspiration indonésienne et thaï.

C’était un régal.

INGREDIENTS (2P)

  • 4 PETITS CHOUX-FLEURS DE MALINES
  • FLEUR DE SEL
  • GRAINES DE SESAME
  • CORIANDRE FRAICHE
  • 4 JEUNES OIGNONS

Sauce satay

  • UNE BELLE GOUSSE D’AIL
  • UN MORCEAU DE GINGEMBRE DE 2 CM
  • 30 G SUCRE DE PALME
  • 2 C A S TAMARIN
  • 1 C A S SAUCE SOJA
  • 1 C A S NUOC NAM
  • 30 CL LAIT DE COCO
  • 5 C A S BEURRE DE CACAHUETES
  • 1 C A S D’HUILE DE TOURNESOL
  • DEUX POIGNEES DE CACAHUETES GRILLEES A SEC ET HACHEES
  • 2 C A C CITRONNELLE BROYEE
  • 2 C A C PAPRIKA
  • 2 C A C CURRY MADRAS
  • 15 G GRAINES DE SESAME DOREES

PREPARATION

Peler l’ail et le gingembre et les émincer finement.

Placer tous les ingrédients (sauf les cacahuètes) de la sauce dans un blender et mixer longuement pour obtenir une pâte fine.

Transvaser cette sauce dans un poêlon et réserver.

Torréfier les graines de sésame à sec dans une poêle.

Nettoyer les jeunes oignons et les couper en petites rondelles.

Laver le coriandre, en prélever les feuilles, les hacher grossièrement.

Laver les choux-fleurs et les débarrasser de leur base et des feuilles.

Placer les choux-fleurs dans une casserole pour cuisson vapeur (couscoussière ou autre). Les cuire à couvert à la vapeur en salant l’eau et en assaisonnant les choux-fleurs d’une peu de fleur de sel. Checker de temps en temps la cuisson à l’aide d’une pointe de couteau.

Pendant ce temps, ajouter un peu d’eau à la sauce satay et la réchauffer sur feu doux. Lorsque les choux-fleurs sont cuits, ajouter les cacahuètes hachées à la sauce.

Dresser les choux-fleurs, le riz basmati et la sauce dans les assiettes. Saupoudrer les choux-fleurs avec les graines de sésame, la sauce avec les jeunes oignons et terminer avec un peu de coriandre fraiche.

Bon Appétit !

Filet de turbot, beurre d’orange et purée à la cressonnette

FILET DE TURBOT, BEURRE D’ORANGE ET PUREE A LA CRESSONNETTE

Il y a peu, ma copine Rosette publiait sur son Facebook une photo de son plat du soir, un poisson avec une purée de cressonnette et une sauce à l’orange. J’ai trouvé l’idée excellente et comme il me restait un beau morceau de filet de turbot sous-vide au surgélateur, j’ai très vite tenté cette recette.

Vous l’aurez compris, c’est la sauce qui fait tout ! Elle doit être bien lisse et nappante à souhait.

Vous verrez que je n’ai pas trop beurré la purée car il y a déjà le beurre de cuisson du poisson et la sauce en comporte aussi beaucoup.

INGREDIENTS (2P)

  • UN BEAU MORCEAU DE TURBOT EN FILET (assez pour 2)
  • BEURRE (pour le poisson)
  • FLEUR DE SEL, SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 600 G POMMES DE TERRE FARINEUSES (poids épluché)
  • LAIT
  • MUSCADE
  • 50 G DE BEURRE (pour la purée)
  • 3 BARQUETTES DE CRESSONNETTE
  • 4 ORANGES (PAPILLON)
  • 2 ECHALOTES
  • 15 CL DE VIN BLANC SEC
  • 125 G BEURRE (pour la sauce)
  • MAIZENA

PREPARATION

Eplucher les pommes de terre. Les laver et les couper en morceaux pas trop petits et environ de même taille. Les réserver dans une casserole d’eau salée.

Sortir le poisson du frigo.

Peler les échalotes et les ciseler grossièrement.

Presser les oranges et récupérer le jus. Vous devriez obtenir environ 50 cl de jus.

A l’aide de ciseaux, prélever la cressonnette, en ne prenant pas toute la tige. Réserver.

Découper 125 g de beurre froid en cubes et le réserver sur une assiette au frigo.

Faire revenir les échalotes pendant 1 minute dans 10 g de ce beurre. Ajouter rapidement le jus d’orange et le vin blanc et faire réduire le tout à feu vif jusqu’à environ 15 cl (donc réduction de 65 cl à 15 cl).

Passer la sauce à travers une passoire fine. Réserver.

Bien éponger le poisson sur les deux faces.

Mettre les pommes de terre en cuisson pendant 25 minutes.

Après 15 minutes, mettre une belle quantité de beurre dans une poêle antiadhésive. Lorsque le beurre devient mousseux, y placer le turbot et faire cuire le poisson. Saler le beurre de cuisson avec un peu de fleur de sel. Assaisonner le dessus du poisson avec de la fleur de sel et du poivre noir du moulin. Pendant la cuisson, nourrir le poisson avec le beurre de cuisson. Checker la cuisson à coeur avec la pointe d’un couteau. Réserver le poisson sur une assiette au four à 75° C, le temps de réaliser la purée et de terminer la sauce.

Pendant ce temps, faire chauffer doucement un peu de lait avec du poivre et de la muscade râpée.

Egoutter les pommes de terre et les assécher ensuite. Les écraser avec un ‘stoemper’ en y ajoutant le lait, puis 50 g de beurre froid. Une fois que la purée est bien écrasée et mélangée, y ajouter la cressonnette. Mélanger le tout à la cuillère. Garder chaud.

Terminer la sauce : réduire encore à 10 cl, saler et poivrer, puis monter au beurre froid en vannant. Finalement, mélanger un peu de sauce avec un peu de maïzena. Ajouter ce mélange dans la sauce et laisser épaissir sur petit feu.

Dresser.

Bon Appétit !

Oiseaux sans tête en sauce bordelaise

OISEAUX SANS TETE EN SAUCE BORDELAISE

La sauce bordelaise est une des grandes sauces classiques de la cuisine française. Et comme son nom le dit, elle est originaire de Bordeaux. Elle est aussi connue sous le nom « sauce marchand de vin », mais alors elle ne comporte pas de moelle et est alors montée au beurre. Les deux sont souvent confondues.

Elle est composée d’une réduction au miroir de vin rouge (de Bordeaux), d’os à moelle, d’échalotes, de bouillon ou de fond brun de boeuf/de veau, de sauce demi-glace (où de jus corsé), de thym et de poivre mignonette. Pour rappel, la sauce demi-glace est une base de sauce réduite, réalisée à partir d’un fond brun de veau (parfois de boeuf), qui tire sa texture gélatineuse de la moelle des os utilisés, et sa couleur de la caramélisation des viandes et des os préalablement au mouillage.

A l’origine, cette sauce était bien différente que celle cuisinée à la fin du 19e siècle. La base était de l’ail, de la chair de citrons, girofle, laurier et estragon. On mouillait avec un verre de vieux bordeaux et d’un peu d’huile d’olive et on faisait réduire sur feu très doux. On y ajoutais alors, comme le faisait Auguste Escoffier, une sauce espagnole (roux blond délié à la tomate et au fond de veau) ou blond de veau ou de l’allemande (roux blond délié au fond de veau et vin blanc), puis un verre de Sauternes. On faisait cuire, on dégraissait, on passait par pression dans un linge et on terminait au bain-marie avant de lier au beurre. Parfois la sauce était citronnée.

Cette sauce originelle était bien moins fine que la version qu’on connait de nos jours.

A noter qu’Escoffier utilisait, pour ne pas contrer les habitudes, du vin rouge pour réaliser cette sauce, mais qu’il aurait aimé une grande reforme. Il souhaitait différencier la sauce bordelaise de la bourguignonne en la réalisant plutôt avec du vin blanc.

Certaines versions plus actuelles ajoutent aussi des cèpes (ou des champignons de Paris) pour l’umami ou/et du madère dans sa composition. Certains ajoutent juste avant de servir, du persil ou de l’estragon haché.

Dans ma version j’y ajoute un rien de cognac.

Pour moi, la réalisation de cette sauce fût une première. Au niveau goût j’étais presque parfait. J’avais utilisé un Cahors de 2018 pour réaliser le miroir mais personnellement j’ai trouvé qu’il y avait trop d’amertume, pas assez de fruité. Ma caviste préférée, Sandrine Goyvaert, me donne raison sur ce point et me conseilles d’utiliser la prochaine fois un vin sur le Merlot et sans élevage en barriques. Ses conseils me sont confirmés par Eddy Munster, caviste et chef étoilé bruxellois. Lui aussi préconise le Merlot, bien qu’il ferait une entorse en choisissant plutôt un Côte du Rhône.

Le point d’amélioration de ma recette doit se faire sur les degrés de réductions, que je n’avais pas osé assez pousser de peur de brûler les tanins du vin et aussi par manque d’expérience avec la liaison par la moelle. J’ai adapté la recette ci-dessous en conséquence. Mais il faudrait tester à nouveau.

Quelques autres points méritent de l’attention. Tout d’abord la qualité du fond brun de veau utilisé. Je n’ai pas toujours l’occasion ou la patience de réaliser des fonds bruns de veau maison. Je me rabats alors comme tout le monde sur les fonds du commerce. Parfois il m’arrive d’en trouver des biens gélatineux et qui donnent donc des sauces plus liées. Cette fois mon fond était assez liquide, donc au détriment d’une bonne texture de sauce. Aurais-je du lier au beurre manié avant d’ajouter la moelle pour compenser ce manque de tenue ? Je n’avais pas non plus de demi-glace pour éventuellement ajouter à la fin.

Finalement, une question me taraudait : dans cette sauce il est de coutume d’utiliser du poivre mignonette car il diffuse mieux le goût que du poivre en grains entiers. Mais pourquoi ne pas utiliser tout simplement du poivre moulu classique. Quelle différence au final entre les deux ? Je n’ai nulle part trouvé la raison du poivre mignonette au lieu du poivre moulu. Alors habitude ou avantage ? En demandant à gauche et à droite, la raison principale est que le poivre moulu a généralement été moulu il y a des mois et conditionné ainsi et il y a donc sur cette durée une perte d’arômes, ce qui n’est pas le cas avec un poivre mignonette réalisé minute. Mais donc, si j’utilise du poivre moulu réalisé minute j’obtiens le même avantage. Pour moi, les deux font l’affaire.

Par contre, dans beaucoup de recettes je trouve des quantités énormes de poivre, généralement 5 grammes. Je n’ai mis qu’une c à c rase de poivre noir moulu et pour moi c’était suffisant.

INGREDIENTS (2P)

  • 3 OISEAUX SANS TETE
  • 5 GROSSES ECHALOTES
  • GROS SEL
  • VINAIGRE BLANC
  • 2 BELLES ECHALOTES
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 1 BRANCHE DE THYM
  • 25 G BEURRE
  • 1 1/2 C A C RASE DE POIVRE NOIR FRAICHEMENT MOULU OU 2 DE3E POIVRE MIGNONETTE (de préférence de Sarawak), SEL
  • UNE RASADE DE COGNAC
  • 35 CL + 30 CL VIN ROUGE (DE PREFERENCE UN BORDEAU A DOMINANTE MERLOT COMME DU CASTILLON, BOURG OU BLAYE, ET SANS ELEVAGE EN BARRIQUES, UN VIN DE +- 8 EURO)
  • 40 CL FOND BRUN DE VEAU BIEN GELATINEUX
  • 75 G MOELLE DE VEAU (au départ environ 4 os à moelle)
  • UNE A DEUX C A C DE SUCRE SEMOULE (optionnel si la sauce vous est trop amère)
  • PERSIL FRISE HACHE (optionnel)

PREPARATION

Placer les échalotes sur du gros sel sur une plaque de four et laisser cuire pendant 20 à 30 minutes (en fonction de leur grosseur) dans un four préchauffé à 180°C. Checker la cuisson en piquant dedans avec la pointe d’un couteau.

Laisser refroidir les échalotes. Couper leur base et récupérer l’intérieur des échalotes en poussant de la pointe vers la base. Couper les échalotes en bandes dans leur longueur. Réserver.

Blanchir les os à moelle pendant 30 min dans de l’eau froide vinaigrée.

Pocher les os à moelle pendant 3 minutes dans de l’eau bouillante salée. Sortir les os, les laisser refroidir et récupérer la moelle. La couper en dés d’environ 8 mm de côté.

Peler et émincer grossièrement les échalotes. Peler et émincer l’ail.

Si vous n’utilisez pas de poivre fraîchement moulu, concasser le poivre noir et récupérer la mignonette de poivre.

Faire revenir les échaloteset l’ail dans un peu de beurre. Y ajouter le thym et le laurier.

Déglacer au cognac et au vin rouge (les 35 premiers cl). Flamber (attention à la hotte).

Diminuer le feu. Ajouter le poivre (mignonette). Réduire à 2/3.

Ajouter ensuite à nouveau du vin rouge (30 cl) et réduire jusqu’à obtenir ce qu’on appelle un ‘miroir de vin’, c à d une consistance sirupeuse. Attention cette technique demande une bonne maîtrise car il ne faut pas trop pousser la réduction pour ne pas brûler le tanin. Toute cette réduction se fait sur le plus petit feu possible. Au final vous allez obtenir environ 10 cl de réduction.

Ajouter le fond brun et réduire de moitié. Vous obtiendrez environ 20 cl de sauce.

Passer la sauce au chinois. Ne pas garder les échalotes qui ont cuites dans la sauce. Le résultat obtenu doit être une sauce liée, veloutée, nappante et brillante.

Goûter et ajuster la sauce avec un peu de sucre si il y a une amertume trop présente. Laisser tiédir un peu.

Dégraisser éventuellement la sauce en la tamponnant.

Ajouter maintenant les échalotes qui ont cuites au four. Rectifier l’assaisonnement avec poivre et sel. Réduire encore un rien si nécessaire. Lier éventuellement avec un rien de maïzena si nécessaire.

Ajouter les dés de moelle et vanner pour lier encore plus la sauce.

Pendant ce temps, faire colorer les oiseaux sans tête sur toutes les faces dans du beurre mousseux dans une poêle. Puis, poursuivre la cuisson au four à 160°C dans un petit plat en verre.

Jeter le gras de cuisson de la poêle. Déglacer avec un peu d’eau et récupérer les sucs de cuisson. Régulièrement mouiller les oiseaux avec ce jus récupéré.

Accompagner avec ou sans légumes, pommes de terre en chemise cuites au four, pommes de terre natures, frites…

Bon Appétit !

Sauce au roquefort et noix

SAUCE AU ROQUEFORT ET NOIX

Hier soir je nous suis fait cette petite sauce rapide et gouteuse, en liant entre un tournedos de boeuf, des grenailles rôties et des chicons braisés. Elle est rapide et facile à réaliser.

INGREDIENTS (2P)

  • 100 G ROQUEFORT
  • 40 G NOIX
  • 25 G BEURRE MOU
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UN FOND DE POELAGE DE VIANDE
  • DE LA CREME LIQUIDE 35-40 MG

PREPARATION

Hacher grossièrement les noix.

Ecraser le roquefort et le mélanger au beurre et aux noix. Bien poivrer.

Jeter la graisse de cuisson de la viande en gardant les sucs dans la poêle.

Remettre la poêle sur feu faible et faire fondre le mélange roquefort-beurre-noix en raclant le fond de la poêle avec une cuillère en bois afin de récupérer un maximum de sucs de cuisson.

Ajouter de la crème liquide selon votre goût et faire réduire à consistance.

Bon Appétit !

Merlan, purée de pommes de terre à la moutarde, ciboulette et crème épaisse, chou pointu braisé et sauce beurre blanc aux anchois

MERLAN, PUREE DE POMMES DE TERRE A LA MOUTARDE, CIBOULETTE ET CREME EPAISSE, CHOU POINTU BRAISE ET SAUCE BEURRE BLANC AUX ANCHOIS

Hier soir j’ai testé une recette de Jeroen Meeus. Je n’ai quasi rien changé, juste apporté quelques précisions au niveau de la réalisation. Comme d’habitude, je n’ai pas été déçu de sa recette.

INGREDIENTS (2P)

  • 800 G POMMES DE TERRE FARINEUSES
  • 2 C A S MOUTARDE EN GRAINS (A L’ANCIENNE)
  • 2 C A S CREME EPAISSE
  • SEL, POIVRE
  • 100 G BEURRE POUR LA PUREE
  • 1/2 BOTTE DE CIBOULETTE
  • 4 FILETS DE MERLAN
  • UN MORCEAU DE BEURRE POUR LE POISSON
  • 1 PETIT CHOU POINTU
  • 3 ECHALOTES
  • UN MORCEAU DE BEURRE SALE POUR LE CHOU
  • 20 CL D’EAU
  • 20 CL DE VERMOUTH (NOILLY PRAT)
  • 10 CL VINAIGRE DE VIN BLANC
  • QUELQUES BRANCHES DE THYM
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 BRANCHE DE CELERI
  • 2 FEUILLES DE LAURIER
  • QUELQUES GRAINS DE POIVRE PILLES
  • 6 FILETS D’ANCHOIS A L’HUILE
  • 10 CL DE CREME LIQUIDE
  • 50 G DE BEURRE POUR LE BEURRE BLANC
  • UNE RASADE DE SAUCE ANGLAISE (WORCESTERSHIRE SAUCE)

PREPARATION

Pour la sauce

Préparer la base du beurre blanc (ce qui peut se faire à l’avance) :

Dans un petit poêlon, faire bouillir l’eau, le vermouth et le vinaigre avec le thym, le laurier, 1 échalote émincée grossièrement, la gousse d’ail ciselée, la branche de céleri coupée en rondelles et le poivre pillé au mortier.

Faire réduire de moitié. Passer la sauce au chinois et la réserver.

Emincer finement les anchois.

Ajouter la crème à la réduction et réduire à 1/3.

Couper le beurre en dés et l’ajouter hors feu à la réduction encore bouillante et vanner jusqu’à ce que le beurre soit fondu complètement et la sauce liée.

Ajouter finalement les anchois et un peu de sauce anglaise. Mélanger.

!!!! Le beurre blanc doit être consommé au plus vite. Il ne se réchauffe pas car il se déliterait rapidement !!!!

Pour le chou

Nettoyer le chou. Ôter les feuilles extérieures flétries et abimées. Ôter la base du chou et l’effeuiller. Laver les feuilles et débarrasser les plus grandes de leur nervure centrale.

Couper les feuilles en lanières pas trop fines.

Eplucher deux échalotes et les émincer grossièrement en demi tranches.

Dans une sauteuse, faire mousser un morceau de beurre. Y verser les échalotes et les feuilles de chou. Sur petit feu et à couvert, faire braiser l’ensemble sans ajout d’eau.

Poivrer et saler. Mélanger et garder chaud.

Pour la purée

Eplucher les pommes de terre, les laver et les couper en morceaux pas trop petits.

Cuire les pommes de terre dans de l’eau salée pendant une vingtaine de minutes.

Couper le beurre en dés.

Ciseler la ciboulette.

Une fois cuits, égoutter les pommes de terre et les faire sécher sur feu moyen.

Ajouter la crème épaisse, la moutarde et du poivre. Ecraser le tout.

Ensuite ajouter le beurre et mélanger. Ajouter finalement la ciboulette et remélanger le tout. Garder chaud.

Pour le poisson

Eponger les filets.

Faire mousser un peu de beurre dans une poêle anti adhésive.

Y placer les filets de poisson côté peau. Saler à la fleur de sel, poivrer.

Poursuivre la cuisson sur feu moyen jusqu’à ce que le côté chair du poisson ne soit plus rosé. Arroser le poisson avec le beurre fondu.

Dresser à votre convenance.

Bon Appétit !

Filets de faisan, sauce fine champagne, crosnes à l’Orléanaise et carottes rôties

FILETS DE FAISAN, SAUCE FINE CHAMPAGNE, CROSNES A L’ORLEANAISE, CAROTTES ROTIES

Je n’avais encore jamais réalisé une sauce fine champagne, ce qui est étrange parce que j’adore cette sauce et en plus elle est facile à faire.

Il ne faut pas la confondre avec une sauce au champagne, car elle n’en contient pas une seule goutte. Il s’agit d’une sauce faite avec un cognac Fine Champagne. Un cognac Fine Champagne est un assemblage d’eau-de-vie provenant du premier cru Grande Champagne et d’eau-de-vie provenant du second cru Petite Champagne. Ainsi, la notion Fine Champagne renvoie à l’univers de l’eau-de-vie charentaise produite sur l’Appellation d’origine Contrôlée Cognac. Toutes les maisons de cognac produisent un cognac avec dénomination Fine Champagne. Il s’agit d’une sauce très classique de la cuisine française. Je n’ai malheureusement pas retrouvé son origine. Elle s’accorde en tout cas à merveille avec le faisan.

Pour l’accompagner, j’ai fait des crosnes, dont c’est la pleine saison en janvier-février. Les miens dataient de 2022. Je les avais nettoyés, puis mis sous-vide, avant de les surgeler. Je n’aurais pas du car le résultat gustativement ne nous a pas plu. Ils avaient perdus leur mâche. Donc ne plus essayer de les surgeler. Les acheter bien frais et les cuisiner au plus vite et de préférence à la minute.

INGREDIENTS (2P)

  • 2 FILETS DE FAISAN
  • BEURRE POUR LE FAISAN, POUR LA SAUCE ET POUR LES CAROTTES
  • SEL, POIVRE
  • 1/4 CITRON
  • 250 G DE CROSNES
  • 50 G DE BEURRE SALE POUR LES CROSNES
  • 2 C A S JUS/FOND DE VEAU
  • 1 C A S PERSIL FINEMENT CISELE
  • QUELQUES CAROTTES FANES OU CAROTTES PLUTOT FINES
  • 1 CAROTTE MOYENNE
  • 80 G CHAMPIGNONS
  • 1 CHICON DE PLEINE TERRE
  • 1 OIGNON JAUNE
  • 1 C A S MOUTARDE
  • 15 CL COGNAC FINE CHAMPAGNE
  • QUELQUES BRANCHES DE THYM
  • QUELQUES FEUILLES DE LAURIER
  • 15 CL CREME LIQUIDE 40%
  • 25 CL FOND DE VOLAILLE
  • UN FILET DE JUS DE CUISSON DU FAISAN

PREPARATION

Pour les crosnes

Placer les crosnes avec du gros sel dans un linge et frotter énergiquement pour en enlever un maximum de peau. Les rincer.

Faire tremper les crosnes dans de l’eau tiède salée pendant 30 minutes et en couper les bouts durs et pointus.

Bien les rincer à l’eau fraîche, les égoutter et les éponger dans un linge propre.

Faire sauter les crosnes à la sauteuse, dans le beurre, pendant 10 minutes. Faire cela sur feu doux à couvert et en remuant régulièrement. A la fin vous pouvez augmenter le feu et dorer les crosnes.

Les retirer à l’aide d’une écumoire, les égoutter et les remettre dans la sauteuse nettoyée.

Les arroser avec le jus/fond de veau et les laisser cuire doucement à couvert pendant encore 8 minutes maximum.

Les saler et poivrer, ajouter le persil et mélanger 30 secondes sur le feu.

Ensuite garder et servir bien chaud.

Pour la sauce

Eplucher la carotte et la couper en brunoise.

Peler l’oignon. Couper l’oignon en brunoise.

Hacher grossièrement les champignons et le chicon.

Faire revenir oignon, carotte, champignons et chicon, doucement dans le beurre fondu.

Après 10 minutes, déglacer au cognac et flamber. Ajouter la moutarde et mélanger.

Ajouter le fond, le thym et le laurier. Porter à ébullition et faire réduire pendant 10 minutes.

Puis ajouter la crème. Faire réduire le tout sur petit feu pendant 5 minutes.

Passer à travers un tamis, saler et poivrer.

Quand les filets de faisan sont cuits, jeter la graisse de cuisson. Déglacer la poêle avec un rien d’eau, gratter et récupérer un maximum de sucs. Ajouter à la sauce. Réchauffer la sauce.

Ajouter un filet de citron à la sauce.

Pour les carottes

Laver les carottes.

Faire fondre un peu de beurre dans une petite casserole.

Y placer les carottes sans les éplucher. Saler et poiver.

Ajouter un fond d’eau et laisser cuire à couvert sur feu moyen jusqu’à ce que les carottes soient fondantes.

Découvrir la casserole, augmenter le feu et laisser s’évaporer le reste de liquide tout en roulant les carottes dedans.

Pour le faisan

Préchauffer le four à 140°C en y plaçant un petit plat.

Colorer les filets de faisan dans une poêle adhésive des deux côtés et saler et poivrer légèrement les deux faces.

Les retirer de la poêle et les transvaser dans le plat. Faire cuire les filets de faisan pendant +/- 10 minutes (en fonction de leur épaisseur) au four.

Laisser reposer la viande quelques minutes.

Bon Appétit !

Sauce duxelles de champignons

SAUCE DUXELLES DE CHAMPIGNONS

Nous retrouvons cette sauce dans « Le Guide Culinaire » d’Escoffier, mais Geert Van Hecke, chef *** du restaurant « De Karmeliet » nous en propose une version avec plus de caractère mais moins lourde en remplaçant le demi-glace et le concentré de tomates par du simple fond blanc et un peu de crème.

Je vous ai mis en-dessous de la recette de Geert, la version d’Escoffier.

J’ai dégusté cette sauce sur des côtes de porc Brasvar avec un gratin dauphinois.

INGREDIENTS (2P)

  • 20 CL FOND BLANC DE VOLAILLE (ou de légumes)
  • 8 CL MADERE
  • 3 CL COGNAC
  • 2 ECHALOTES
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 100 G DE CHAMPIGNONS BLANCS (éventuellement des déchets comme les queues)
  • 1 BRANCHE DE ROMARIN
  • 10 CL CREME LIQUIDE
  • 1 C A C CHAMPIGNONS SECHES
  • 2 C A S CREME FOUETEE
  • LE JUS D’UN 1/4 DE CITRON
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Mettre dans une casserole, fond blanc, cognac, madère, échalotes hachées, ail haché, champignons en fine brunoise et romarin (emballé dans une mousseline afin d’éviter que les feuilles lâchent dans la sauce). Porter à ébullition et faire réduire de moitié.

Ajouter la crème liquide, bien assaisonner avec du poivre et du sel, ainsi que la poudre de champignons. Poursuivre la cuisson jusqu’à consistance souhaitée.

Fouetter un peu de crème liquide.

Enlever le romarin.

Ajouter tout à fait à la fin le jus de citron et la crème fouetée.

Conseil : pour garder la sauce plus longtemps chaude, la servir dans une mini-cocotte en fonte.

Facultatif : réaliser une infusion avec du bouillon, du cognac, des échalotes, du madère, de l’ail, des champignons et du romarin). Y ajouter du beurre noisette. Mixer afin d’obtenir une mousse. Dresser la mousse sur la sauce pour un visuel plus sympa.

Bon Appétit !

LA VERSION D’ESCOFFIER

INGREDIENTS

  • 20 CL VIN BLANC SEC
  • 20 CL JUS DE CUISSON DE CHAMPIGNONS
  • 2 C A S D’ECHALOTE HACHEE
  • 1/2 L SAUCE DEMI-GLACE
  • 15 CL CONCENTRE DE TOMATES
  • 4 C A S CHAMPIGNONS SECHES
  • 1/2 C A S PERSIL CISELE
  • SEL, POIVRE

Pour la demi-glace

  • 50 G BEURRE CLARIFIE
  • 60 G FARINE TAMISEE
  • 1,2 L FOND DE VEAU
  • 30 G LARD DE POITRINE EN CUBES
  • 30 G OIGNONS EN MIREPOIX
  • 50 G CAROTTES EN MIREPOIX
  • 1 BRANCHE DE THYM
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • QUELQUES BRANCHES DE PERSIL
  • 30 G BEURRE
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Réaliser la sauce demi-glace : faire un roux brun avec farine et beurre clarifié. Laisser refroidir quelques minutes et y ajouter la majeure partie du fond. Fouetter avec le fouet jusqu’à obtenir une sauce bien lisse. Porter à ébullition en fouettant. Pendant ce temps, faire revenir le lard dans un peu de beurre. Réserver et dans le même beurre, faire revenir oignons et carottes. Ajouter thym et laurier, ainsi que les queues de persil. Poursuivre la cuisson quelques minutes. Y rajouter le lard et verser tout dans la sauce. Mettre la casserole sur petit feu et laisser tirer pendant 3 heures en ajoutant de temps en temps du fond froid. Verser la sauce obtenue à travers un chinois en pressant doucement les légumes.

Réduire à 2/3 le jus de cuisson des champignons et le vin blanc.

Y ajouter les échalotes, la sauce demi-glace, le concentré de tomates et la poudre de champignons. Laisser cuire pendant 5 minutes. Saler et poivrer.

Terminer avec le persil haché.

Bon Appétit !

Crème de Mimored

CREME DE MIMORED

Hier j’ai préparé des côtes de porc, des pommes de terre nature, du chou-fleur à la vapeur. Et pour twister tout ce petit monde assez simple, j’ai réalisé cette bonne crème de Mimored, une sauce très éfficace sur le chou-fleur, très rapide et facile à réaliser.

Le Mimored est le pendant de la Mimolette, produite par la Fromagerie St Marcoult.

INGREDIENTS (2P)

  • 15 CL DE CREME LIQUIDE
  • 100 G MIMORED
  • 1 C A C MOUTARDE DOUCE BISTER
  • SEL, POIVRE DU MOULIN
  • 1/3 C A C PIMENT D’ESPELETTE

PREPARATION

Râper le fromage.

Mettre la crème à bouillir et laisser 5 min. cuire à feu moyen.

Y ajouter le fromage et bien laisser fondre sur petit feu. Assaisonner de sel et de poivre, ajouter le piment et la moutarde.

Laisser réduire à consistance souhaitée.

Bon Appétit !

Sauce d’oignons au lait

SAUCE D’OIGNONS AU LAIT

Recemment j’ai découvert cette sauce d’accompagnement pourtant assez conue dans la Flandre de l’après guerre. Une sauce basique, pas chère, facile et avec des ingrédients de tous les jours : des oignons, du lait, de la maïzena, beurre, sel, poivre, muscade. J’y ai ajouté le jus d’un demi citron. Un accompagnement idéal aussi en temps de crise.

Cette sauce tombait à poil car vu mon étât physique assez faible pour le moment, je dois rechercher la simplicité.

Ce n’est vraiment pas sorcier, mais je dois dire qu’elle fait le job. Hier soir je l’ai juste servie sur des pommes de terre farineuses, accompagne d’un bon boudin blanc fermier, mais ça fonctionne avec des spierink, des côtes de porc ou de veau, des saucisses ou du lard grillé, et aussi avec des poissons blancs.

J’ai oublie de prendre des photos cette fois, mais je compte bien refaire cette sauce à une autre occasion.

INGREDIENTS (2P)

  • 3 OIGNONS JAUNES MOYENS
  • 250 ML LAIT
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 1 BELLE BRANCHE DE THYM
  • 1 C A C BOMBEE DE MAIZENA
  • SEL, POIVRE, MUSCADE
  • 50 G BEURRE
  • 1/2 CITRON

PREPARATION

Peler les oignons. Les couper en deux, puis chaque morceau à nouveau en deux en longueur et en trois en largeur.

Faire fondre doucement le beurre dans une sauteuse.

Y faire blondir l’oignon sur feu doux, avec le laurier, le thym, du sel et du poivre. Couvrir et laisser faire pendant 20 minutes. Découvrir, ajouter le jus d’un demi citron, augmenter le feu afin de terminer la cuisson en apportant de la caramélisation. Checker la cuisson des oignons (ils doivent être vraiment fondants).

Mélanger la maïzena avec un rien du lait afin d’obtenir un mélange bien lisse.

Verser le reste du lait sur les oignons; bien mélanger. Laisser infuser 20 minutes hors feu.

Remettre sur le feu et porter à ébullition. Enlever laurier et thym.

Lier maintenant avec la maïzena et laisser épaissir la sauce sur feu faible. Lorsque la texture en est nappante, ôter du feu et rectifier l’assaisonnement en poivre, sel et muscade.

Bon Appétit !

Sauce tzigane

SAUCE TZIGANE

Il y a quelques jours j’ai réalisé ma version de la sauce tzigane, une sauce très très controversée en ces temps ou tout est pris au premier degré et où les stéréotypes du passé resurgissent dans les débats du présent. Ce que nous trouvions tous, sans y réfléchir, normal, ne l’est plus. Tout est sujet à la discussion et à la controverse et surtout quand il s’agit de choses liées à la notion de race ou au colonialisme. Pensons aux statues de Leopold II, au Père Fouétard, aux noms de certaines rues, aux blacks faces dans les films, …. et la sauce tzigane n’y échappe pas.

Cette sauce, très très prisée en Allemagne et en Autriche en accompagnement du wiener schnitzel (l’ensemble est souvent appelé zigeunerschnitzel), a été lavée de tout risque de discrimination et de stigmatisation par l’entreprise d’agroalimentaire Knorr, appartenant au géant anglo-néerlandais Unilever. Cette société a décidé de rebaptisé son produit pour ne plus heurter le peuple des Roms et des Sintis qui se bâtaient depuis des années déjà pour son interdiction.

Cette sauce épicée populaire, aliment de base dans de nombreux ménages allemands, est désormais vendue par Knorr dans le pays sous la dénomination de «sauce paprika à la hongroise».

La décision d’Unilever a été saluée par le conseil central allemand des Roms et des Sintis. Son président a exprimé son inquiétude face à la montée d’un sentiment anti-Rom en Allemagne et en Europe, évoquant notamment que les noms «tsigane», mais aussi «juif» étaient utilisés comme des insultes par des supporters dans les stades de foot. Je veux bien, je comprends, mais si ils pensent supprimer le racisme envers les gens du voyage en supprimant un mot, qui plus est pour une sauce (alors que personne ne fait vraiment le lien entre la sauce et le peuple), ils se fourent le doigt dans l’oeil. Le mot continuera à exister dans la bouche de ces énergumènes ou sera tout simplement remplacé par un autre, pourquoi pas simplement par le mot rom. Le mot « rom » deviendra alors une insulte, faudra-t’il dèslors à terme aussi le supprimer ??

Derrière les mots il y a une histoire. Le mot tzigane ne vient pas de nulle part. La sauce tzigane n’a peut-être rien à voir avec la vraie cuisine des roms, un peu comme la sauce andalouse n’est pas spécialement espagnole, mais est-ce si grâve ?

Revenons un peu à cette sauce et à son origine. Des ancètres de cette sauce sont attestés au 19e et début 20e siècle. On trouve une sauce gitane dite zingara chez Escoffier dans son Guide culinaire de 1903 avec notamment une côte de veau zingara ou une cervelle zingara. On la trouve chez Charles Hellstern en 1888 : Deutsch-amerikanisches illustriertes Kochbuch. Ou chez Charles Elmé Francatelli en 1858 : The Modern Cook.

Mais cette sauce était à l’époque très différente d’aujourd’hui et il y avait pas mal de variantes. Les cuisiniers donnaient des noms exotiques aux sauces et aux plats sans se poser de questions sur l’exactitude des liens historico-culinaires.

Chez Escoffier par exemple il y avait trois préparations distinctes :

  • Sauce à la Zingara A. — Réduire de moitié 2 décilitres et demi de vinaigre, avec 1 cuillerée et demie d’échalotes hachées ; mouiller de 7 décilitres de jus brun, ajouter 160 grammes de mie de pain frite au beurre, et laisser cuire doucement pendant 5 à 6 minutes. Compléter avec 1 cuillerée de persil haché et le jus d’un demi-citron.
  • Sauce Zingara B. — Réduire de 2 tiers 3 décilitres de vin blanc et cuisson de champignons, par moitié. Ajouter 4 décilitres de sauce Demi-glace, 2 décilitres et demi de sauce Tomate, 1 décilitre de fonds blanc, et faire ébullitionner pendant 5 à 6 minutes.Relever d’une pointe de Cayenne, et compléter avec une julienne composée de : 70 grammes de jambon maigre et de langue écarlate, 50 grammes de champignons, et 30 grammes de truffe.
  • Garniture à la Zingara (Pour Veau et Volaille). — 100 grammes de jambon maigre et de langue écarlate taillés en julienne — 100 grammes de champignons et 50 grammes de truffes, taillés également en julienne.

Selon Anna von Kuhlmann-Redwitz (Délices Culinaires, 1910), la décoration colorée de la sauce, avec des tranches de langue écarlate et des truffes, fait référence au costume des filles gitanes, comme dans l’Opéra Carmen de Bizet, créé en 1875.

Ensuite la recette a été simplifiée et adaptée à une cuisine plus populaire. On en trouve des multiples exemples dans les livres de cuisine français dès la fin des années 1920-début des années 1930.

Elle est composée selon les versions d’une base tomatée (concentré, ketchup), de poivrons, d’oignons, de vinaigre de vin, de vin blanc, de champignons de Paris, de bouillon de champignons, de sauce, de demi-glace ou de jus de viande, de piment de Cayenne, de bouillon, de concombre mariné ou de cornichons et liée à la maïzena.

Personnellement, pour le coup, je ne suis pas en phase avec les revendications des roms et des sintis. Le monde du peuple du voyage est vaste, les noms utilisés pour les qualifiés sont nombreux. Et les mots français ‘gitan’, espagnol ‘gitano’, portugais ‘cigano’, anglais ‘gypsy’ ont leur origine spécifique, qui n’a rien à voir avec les mots roms, sintis, bohémiens, romanichels….

Il faut savoir qu’à la base tous les roms (appélation générique comme l’est ‘gens du voyage’) sont originaires de régions du Pakistan et d’Inde. Ils se sont ensuite disersés dans différentes régions d’Europe et y ont pris ou reçus des noms :

  • ceux d’Europe de l’Ouest vont être appelés «Manouches/Manus» (découlant du mot « homme/être humain » en sanskrit) ou « Sinté » (découlant de Sindho, habitants du Sindh)
  • ceux d’Europe centrale vont être appelés « Bohémiens » parce-qu’on les croyait originaire de Bohême
  • ceux d’Europe de l’Est, deviendront les « Roms/Romni/Roma » (découlant du mot « homme/femme » en hindi) et « Romanichelles » (Romani qui découle de Rom + Tschell (tribu))

(les mots Manus ou Roms sont utilisés en opposition avec Gadsche, ce qui signifie non-Roms, étrangers et quelque part ne faisant pas partie de leur communauté d’être humains)

Il y a même une branche moyen-orientale, les « Doms », parfois appelés « Dummi », « Nawar », « Kurbat » ou « Zott ».

Et nos « gitano » alors, d’ou viennent-ils ? De la même grande région que les autres, mais il s’agit de ceux qui se sont installés princialement dans le sud de la France et de la péninsule ibérique. Des chercheurs ont retracé leur long voyage :

  • Leur origine serait à chercher dans le nord-ouest de l’Inde, qu’ils commencent à quitter au XVe siècle.
  • Ils s’installent en Grèce dans le Péloponnèse.
  • Les voyageurs italiens, les croyant originaire d’Egypte, donnent à cet endroit, à forte concentration de nomades, le nom de ‘Petite Egypte’ et à leurs habitants le nom ‘Egyptiano’ du latin ‘AEgytanus’, mot qui donnera ensuite Gitano, Gitan, Gypsy, …
  • Ils s’établissent ensuite massivement dans le sud de la France, en Espagne et au Portugal, souvent sédentarisés. Ils sont attestés en France depuis 1419.
  • Depuis être Gitano est plus une fiérté qu’une tare. Kendji Girac l’a encore bien prouvé avec sa chanson ‘Gitano’.

Mais qu’en est-il du mot tzigane/tsigane (zingaro, zigeuner, …)? Son origine est moins claire. Est-ce un dérivé de Gitano/Gitanus ou y-a-t’il une éthymologie propre ? Les avis ne sont pas tranchés. Certains la font descendre du grec byzantin Atsinganos, lequel désignait une secte de manichéens originaires de Phrygie (Anatolie/Turquie) et voulait dire, au sens propre, « qui ne touche pas ». De ce mot découleraient le bulgare aciganin, le russe cygane/tsigan et l’hongrois czigany, pour donner ensuite zigeuner en Allemagne et dans les pays néerlandophones et zingara p.e. en Italie ou tzigane en France.

Paul Bataillard préférait voir, au XIXe siècle dans ces tsiganes des fabricants de javelots, d’armes de trait, comme lui semblait le confirmer l’approchante sagaie.

Le Littré de 1872 nous dit ceci : Nom d’un peuple nomade, vivant de petits métiers, originaire du nord de l’Inde, et répandu en Europe aux xve-xvies. après de longs périples à travers le Proche-Orient. Les différentes formes du mot: cigain xves. dans Dauzat; cingre ca 1530 dans R. Ling; singuane (ital. singuani) 1553, cingle 1556, cingane ca 1579, cingari 1628, zingane, zingre 1637, où ces mots font réf. à l’Égypte, pays que l’on croyait alors berceau de ce peuple, ou sont associés à bohêmien et égyptien. 

Je n’ai pas poussé mes investigations plus loin. J’ai décidé de garder le nom ‘sauce tzigane’ pour l’imaginaire collectif dont elle est issue, c.à.d. un certain romantisme concernant les gitans ibériques, leur folklore, leurs dances comme le flamenco, leurs couleurs avec un rouge très dominant (cfr Carmen) et la cuisine bien relevée avec du piment et des poivrons. Arrêtons de voir du racisme partout et voyons plutôt dans ce nom de sauce une ode au peuple Gitan. Cette sauce est magnifique et si elle a été inspiré par le peuple Gitano, c’est positif non?

Dans le language de la cuisine moderne, ce n’est pas l’ethnie qui est déterminante dans le choix du mot tzigane/zingara/gitane, mais l’usage intensif du poivron comme ingrédient.

INGREDIENTS (4P)

  • UN FILET D’HUILE D’OLIVE
  • 30 CL FOND BRUN DE VEAU BIEN GELATINEUX ET REDUIT
  • 1 GROS OIGNON ROUGE
  • 1 POIVRON ROUGE
  • 1 POIVRON VERT
  • 1 POIVRON JAUNE
  • 200 G CHAMPIGNONS DE PARIS
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
  • 4 C A S DEBORDANTES DE CORNICHONS AIGRES-DOUX DEJA COUPES
  • UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
  • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
  • UNE PINCEE DE PIMENTON EN POUDRE
  • 1 PETITE BOITE DE CONCENTRE DE TOMATES
  • 1 C A S SUCRE SEMOULE BLANC
  • 5 C A S KETCHUP
  • 1 C A S DE VINAIGRE DE XERES
  • 1 C A C MOUTARDE
  • QUELQUES BRANCHES DE THYM
  • 2 FEUILLES DE LAURIER
  • SEL, POIVRE
  • 1 C A C SAMBAL ou PUREE DE PIMENTS
  • 1 C A S SAUCE WORCESTERSHIRE

PREPARATION

Eplucher l’oignon rouge et l’émincer finement. Peler l’ail, l’écraser et le hacher finement.

Laver les poivrons. Les débarrasser de leurs pépins et des parties blanches, puis les couper en dés. Couper également les cornichons en dés.

Nettoyer les champignons. Les couper en morceaux moyens.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une sauteuse. Y faire revenir l’oignon et l’ail en ajoutant un filet d’eau. Laisser blondir pendant 5 minutes à couvert.

Y ajouter les poivrons et les cornichons. Assaisonner de Cayenne, de pimenton et de cumin. Laisser suer pendant 10 minutes, toujours à couvert.

Ajouter les champignons et, toujours à couvert, poursuivre pendant 10 minutes.

Ajouter le concentré de tomates, le sucre et le ketchup et laisser cuire encore quelques minutes sur feu très faible.

Ajouter une rasade de Xères, le sambal, la moutarde, la sauce worcestershire et le fond brun. Ajouter thym, laurier, poivre et sel et laisser bien réduire la sauce jusqu’à consistance souhaitée.

Si vous n’aviez pas un bon fond épais, mais plutôt quelque chose d’assez liquide, il vous faudra alors lier avec un peu de maïzena (ce que je n’ai pas du faire).

Nous l’avons trouvé extra sur du riz blanc et du lard fumé bien rôti à la poêle et caramélisé avec un peu de vinaigre de xères.

Bon Appétit !

Asperges blanches, sauce hollandaise aux crevettes grises

ASPERGES BLANCHES, SAUCE HOLLANDAISE AUX CREVETTES GRISES

Un classique chez moi en saison, les asperges avec une bonne sauce hollandaise nappante, ici avec un twist très belge, en ajoutant la crevette grise de la mer du Nord. Un régal.

J’ai été très très généreux dans mon assiette. Les 8 asperges n’étaient que pour moi cette fois. J’adore.

INGREDIENTS (1 A 2 P)

Pour la sauce

  • 3 JAUNES D’OEUFS
  • 250 G BEURRE NON-SALE (180 G une fois clarifié)
  • 1 1/2 C A S JUS DE CITRON
  • 1 1/2 C A S VINAIGRE BLANC
  • 2 C A S D’EAU (si vous accompagnez des asperges avec cette sauce, la remplacer par l’eau de cuisson des asperges)
  • SEL, POIVRE BLANC, PIMENT DE CAYENNE
  • 250 G CREVETTES GRISES DECORTIQUEES

Pour les asperges

  • 8 ASPERGES BLANCHES DE MALINES
  • 1/2 CITRON
  • UNE PINCEE DE SUCRE
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 15 G BEURRE POUR LA CUISSON DES ASPERGES
  • UNE PINCEE DE GROS SEL

PREPARATION

Pour la sauce

Clarifier le beurre : faire fondre le beurre sur petit feu. Ecumer la surface, puis récupérer le beurre sans prendre les dépôts dans le fond de la casserole. Laisser tiédir le beurre hors du frigo.

Préparer un bain marie modéré dans une petite casserole. Y placer un grand bol, sans que celui ne touche l’eau dans la casserole.

Dans ce bol, placer les jaunes d’oeufs avec 2 c à s d’eau et le vinaigre, puis fouetter. Poursuivre au fouet jusqu’à obtenir des oeufs mousseux.

Eteindre le feu, assaisonner avec sel, poivre blanc et piment. Ajouter 1/2 c à s de jus de citron et continuer à battre afin d’obtenir une masse légère et crèmeuse.

Ajouter éventuellement quelques gouttes d’eau pour viter que le mélange ne tourne.

Retirer le bol du bain marie et incorporer peu à peu le beurre clarifié tiède en fouettant.

Si l’ensemble est trop épais, ajouter encore un peu d’eau de cuisson et rectifier l’assaisonnement en poivre, sel et ajouter 1 c à s de citron.

Ajouter les crevettes grises.

Pour les asperges

Peler les asperges de la tête vers la queue avec un économe en débutant à 3-4 cm de la pointe et couper la base dure en les coupant toutes à la même longueur (à peu près 10 cm de leur base). Il est plus facile de couper les asperges sur un plan de travail, cela évite de les casser en deux.

Faire cuire 2 L 500 d’eau avec les pelures et les bases des asperges coupées en brunoise, ceci pendant 30 minutes. Passer à travers un chinois et réserver au froid.

Laver les asperges sous un jet d’eau et les égoutter. Les ficeler éventuellement avec du fil ménager ou avec un brin de ciboulette préalablement blanchi dans de l’eau bouillante.

Dans une petite casserole spéciale pour la cuisson des asperges, porter l’eau de cuisson des pelures d’asperges à ébullition avec un demi citron épluché, le laurier, du sel, du sucre et du beurre. Placer les asperges dans l’eau pas encore en ébullition, tête vers le haut (en la laissant dépasser de l’eau) et laisser cuire environ 10 minutes, quelques minutes de plus que l’ébullition, puis éteindre le feu.

(Le sucre dans l’eau de cuisson va les raffermir, le beurre et le citron permettent de garder la belle couleur blanche).

Laisser les asperges dans cette eau chaude jusqu’à ce qu’elles sont à point (max 5 minutes devraient suffire, si on veut garder encore le croquant). Les égoutter et les réserver sur une assiette.

Dresser.

Bon Appétit !

Sauce crème d’avocat-roquefort

SAUCE CREME D’AVOCAT-ROQUEFORT

Me demandant ce que j’allais bien pouvoir préparer pour le repas du soir, je fais l’inventaire du frigo pour commencer. Il me reste du roquefort Carles et l’idée me vient de tenter de faire une sauce avocat-roquefort pour accompagner soit une brochette de boeuf, soit un steak (ça c’est en fonction de ce que je trouverai de bon chez mon boucher). L’avocat me permettra d’utiliser moins de crème, adoucira la puissance du roquefort en lui apportant plus de richesse gustative que la crème.

Pour l’accompagner, il me reste encore quelques pommes de tere Sirtema et j’ai mon reste de betteraves cuisinés en sauce à la Kriek. Je vais réduire un max la sauce pour avoir des betteraves bien laquées à cette sauce. La betterave et la cerise apportent ici un peu de sucre, complété par l’acidité de la bière, du vinaigre et aussi du citron dans la sauce crème.

Ca fonctionne très bien. Dabord il y a la fraicheur de l’avocat et du citron et puis arrive la puissance salée du roquefort. Il y a cependant un défaut au mélange avocat-roquefort, il faut le préparer à la minute car l’émulsion ne tient pas bien. J’avais mis le reste de ma préparation au frigo et le lendemain matin tout était devenu noir cendre. Donc ca ne se tient pas.

INGREDIENTS (2P)

  • 85 G ROQUEFORT CARLES
  • 5 CL CREME LIQUIDE
  • 3 PETITS AVOCATS MURS
  • 1 JAUNE D’OEUF
  • 1 ECHALOTE
  • 2,5 CL JUS DE CITRON
  • POIVRE DU MOULIN

PREPARATION

Faire chauffer la crème dans un bol avec 85g de roquefort au bain marie. Une fois le fromage complètement fondu, réserver à température ambiante.

Peler l’échalote et hacher finement. Presser un citron.

Couper les avocats en deux. Retirer les noyaux. A l’aide d’une cuillère, récupérer la chair des avocats en raclant bien.

Mettre les avocats dans le bol d’un mini robot avec les échalotes hachées, le jus de citron, la crème au roquefort, le jaune d’oeuf et du poivre (pas de sel, le roquefort se charge très bien du salage). Bien mixer le tout pendant 2 minutes afin d’obtenir la préparation la plus lisse possible.

A utiliser directement.

Bon Appétit !

Saucisse pur porc, purée au cresson et sauce aigre-douce (sirop de Liège/Pickles) à l’oignon

SAUCISSE PUR PORC, PUREE AU CRESSON ET SAUCE AIGRE-DOUCE (SIROP DE LIEGE/PICKLES) A L’OIGNON

Hier soir je réalisé une recette que j’ai repriseà 100% du site ‘Lekker van bij ons’, un site qui met en avant une cuisine avec des ingrédients plutôt belges ou du moins produits chez nous.

J’étais à la recherche d’une recette assez rapide avec ce que j’avais sous la main car peu de temps pour cuisiner et pas du tout pour faire des courses. Cette recette m’a immédiatemment séduit et j’avais tous les ingrédients chez moi, à part l’oxo. Mais je l’ai remplacé par du bouillon de boeuf et une bonne rasade de Worcestershire et c’était bien bon.

Je ne vous mets pas la recette de cuisson de saucisse, ni celle de la purée, me concentrant surtout sur la sauce. Il suffit de prendre une bonne saucisse de ferme, bio de préférence et de la cuire dans du bon beurre de ferme. La purée on la fait avec des ‘Bintjes’, on écrase bien avec du lait chaud. On ajoute une belle motte de beurre et une fois que la purée est faite, on assaisonne de poivre et de muscade et on ajoute à cru le cresson dont on aura enlevé les parties les plus grosses des tiges. On mélange. Comptez 600-700 g de pommes de terre pour 2 personnes.

Cette sauce à l’oignon est mortelle et le mélange sirop de Liège (artisanal) et pickles (artisanal) est une évidence à laquelleje n’avais pas encore pensé. L’ensemble était à ce point bon qu’on serait tenté de lècher l’assiette. A refaire encore.

INGREDIENTS pour la sauce

  • 3-4 OIGNONS JAUNES (selon leur taille)
  • 1 MORCEAU DE BEURRE
  • SEL, POIVRE DU MOULIN
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • QUELQUES BRANCHES DE THYM
  • 3 C A S SIROP DE LIEGE
  • 4 C A S PICKLES (PICKALLILY)
  • 20 CL D’EAU
  • 15 CL BOUILLON DE BOEUF
  • UNE BONNE RASADE DE SAUCE WORCESTERSHIRE
  • 2 FEUILLES DE LAURIER

PREPARATION de la sauce

Peler les oignons et les couper en demi rondelles.

Faire fondre un beau morceau de beurre dans une sauteuse plutôt large.

Y verser les oignons, couvrir et faire revenir à feu moyen et à couvert. Mélanger de temps en temps. Lorsque les oignons ont cuits environ 15-20 minutes et qu’ils sont un peu colorés, déglacer avec un rien d’eau. Recouvrir et poursuivre encore 10 minutes la cuisson.

Ajouter tous les autres ingrédients, saler et poivrer. Mélanger et poursuivre la cuisson pendant 20 minutes toujours à couvert. Découvrir la sauteuse et poursuivre la cuisson jusqu’à texture souhaitée.

P.S. Vous pouvez réaliser sans problème cette sauce à l’avance et finir la cuisson en fin de cuisson des saucisses.

Bon Appétit !

Sarmale roumains à la bruxelloise et sauce avgolomeno

SARMALE ROUMAINS A LA BRUXELLOISE ET SAUCE AVGOLOMENO

Il y a peu je m’étais amusé à détourné la recette des sarmale roumains avec ajout de choucroute, bloedpanch, saucisse sèche, museau de boeuf et langue de boeuf. C’était vraiment très très bon, mais j’en avais fais pour un régiment. J’en ai donc mis au surgélateur et hier j’en ai sorti 6.

Je les avais surgelé dans leur jus de cuisson, que j’ai récupéré pour le monter comme une sauce ‘avgolomeno’ grecque, sauce qui accompagne généralement les feuilles de vigne farcies.

C’était plus que bon.

INGREDIENTS (2P)

  • UN RESTE DE SARMALE ROUMAINS A LA BRUXELLOISE (recette il y a peu sur ce blog) (nous en avions 6)
  • LE JUS DE CUISSON DE CES SARMALE
  • 15 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 2 C A S SUCRE SEMOULE
  • 8 GRAINS DE CORIANDRE
  • 4 FEUILLES DE LAURIER
  • 4 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 3 JAUNES D’OEUF
  • JUS D’UN CITRON
  • SEL, POIVRE
  • UNE LICHETTE DE CREME LIQUIDE (A L’OEIL)
  • UN RIEN DE MAIZENA

PREPARATION

Récupérer le jus de cuisson des sarmale et placer les sarmale et leur garniture dans un petit plat à four. Verser le jus dans un petit poêlon.

Ajouter le sucre, le bouillon, les grains de coriandre et les feuilles de laurier. Mettre sur tout petit feu, couvrir et laisser frémir très doucement pendant 2 heures.

Après une heure, ajouter l’huile d’olive.

Après 2 heures, filtrer le fond de sauce. Ajouter de l’eau jusqu’à obtenir à peu près 25 cl de liquide.

Reverser dans le poêlon, ajouter les jaunes d’oeufs, le jus de citron, la crème et assaisonner en poivre et en sel.

Ajouter un rien de maïzena afin de rendre la sauce plus onctueuse. Bien mélanger le tout afin d’éviter les grumeaux.

Mettre le poêlon à nouveau sur le plus petit feu et chauffer en mélangeant sans arrêt, afin que la sauce reste bien homogène, sans cuisson des oeufs. Une fois la texture nappante obtenue, réserver. Passer le fouet encore plusieurs fois tant que la température n’a pas baissé suffisamment. Ajouter éventuellement un petit filet d’eau si la sauce épaissit trop vite.

Pendant tout ce temps, réchauffer les sarmale au four et frire les croquettes.

Bon Appétit !

Les bases : Sauce aux champignons (pour accompagner un steak frites)

LES BASES : SAUCE AUX CHAMPIGNONS (POUR ACCOMPAGNER UN STEAK FRITES)

Hier, pour accompagner un beau morceau de 400 g de bavette de Rouge des Flandres de chez le boucher Hendrik Dierendonck, cuite bleu-chaud, et des frites maison, je nous ai préparé une bonne chose aux champignons de Paris, un classique de la cuisine belgo-française.

J’en fais régulièrement et bizarrement je n’en avais jamais publié la recette.

INGREDIENTS (2P)

  • 250 G CHAMPIGNONS DE PARIS
  • 3 ECHALOTES
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 8 CL DE PORTO ROUGE
  • 3 CL DE COGNAC
  • BEURRE DEMI-SEL
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UNE PINCEE DE POIVRE VERT
  • 20 CL CREME LIQUIDE
  • 2 BONNES C A C FOND DE VEAU DESHYDRATE
  • 2 C A S PERSIL FRISE
  • UN PETIT FILET DE JUS DE CITRON

PREPARATION

Éplucher et ciseler finement les échalotes. Eplucher l’ail et l’émincer finement. Emincer finement le persil.

Nettoyer les champignons sous un filet d’eau froide, les égoutter et les couper en rondelles.

Faire fondre un peu de beurre dans une poêle et y faire suer les échalotes.

Ajouter les champignons et un filet d’eau, poursuivre la cuisson jusqu’à évaporation de l’eau de végétation des champignons.

Assaisonner avec sel, poivre vert, poivre noir et l’ail. Déglacer au Porto et au Cognac. Faire réduire légèrement afin de laisser s’évaporer l’alcohol.

Verser la crème et le fond de veau et terminer la cuisson jusqu’à texture souhaitée. En fin de cuisson, ajouter le persil et le jus de citron pour apporter la fraîcheur.

Bon Appétit !

Tartare, remoulade, gribiche, ravigotte … c’est quoi qui est quoi ?

TARTARE, REMOULADE, GRIBICHE, RAVIGOTTE…. C’EST QUOI QUI EST QUOI ?

Pour changer, pas de recette mais un peu de culture culinaire autour de quatre sauces basique de la cuisine française.

Ces très bonnes sauces classiques sont très souvent confondues et mélangées, y compris sur ce blog. Tous les auteurs et chefs ne sont en plus pas toujours d’accord ou y apportent leur ‘touche’ mais de ces touches naît beaucoup de confusion.

Reprenons tout, clarifions !

Sauce tartare

La base en est une mayonnaise traditionnelle. On y ajoute une pointe de piment et un hachis de ciboulette, persil, cerfeuil, estragon, câpres et cornichons.

Elle ne comporte pas de moutarde, ce qui la différencie de la sauce rémoulade.

La sauce tartare sert principalement d’accompagnement aux poissons, comme le fish and ships anglais, à certains fruits de mer et aux mets panés tout comme à la cervelle meunière.

Sauce remoulade

Cette sauce était anciennement émulsionnée à partir de moutarde et est devenue la mayonnaise lorsque les œufs ont progressivement remplacé la moutarde comme base d’émulsion. De nos jours, la rémoulade est faite sur une base de mayonnaise à laquelle on ajoute de la moutarde, échalotes ciselées, câpres, cornichons hachés et herbes aromatiques fraîches (ciboule, estragon, cerfeuil, pimprenelle).  Elle en contient plus que la sauce tartare et même de l’achois de temps en temps.

Selon le Littré et Joseph Favré (1883), qui l’orthographient respectivement « rémolade », « rémoulade » et « remoulade », le terme viendrait du verbe « remoudre » par « remoulu » (moulu deux fois), parce que les ingrédients étaient pilés dans un mortier.

On utilise par exemple cette sauce dans le fameux « céleri rémoulade », un plat typique, même si ce n’est généralement, que du céleri mayonnaise.

Sauce gribiche

Elle est faite à base d’oeufs durs, les jaunes émiettés et les blancs coupés en petits cubes, de moutarde, puis montée avec une huile au goût neutre, de type arachide. On monte la sauce en mélangeant jaune d’oeuf et moutarde et en ajoutant petit à petit l’huile comme pour une mayonnaise. Le blanc d’oeuf haché s’ajoute une fois l’émulsion prise. Donc base mayonnaise moutardée comme la remoulade mais à partir d’oeufs durs (jaune et blanc). Elle aura plus la texture d’un dressing que d’une mayonnaise.

Les ingrédients supplémentaires peuvent ensuite varier en fonction de la saison (ail, échalote, persil, oignon blanc, câpres, cornichons, …).

Selon Joseph Favré, en 1893, la sauce est montée avec de l’huile d’olive fine jusqu’à ressembler à une rémoulade, puis agrémentée de vinaigre, estragon et cerfeuil hachés, de câpres non-pareilles et de sauce Worcestershire, sans être pour autant trop corsée.

Elle sert principalement d’accompagnement à la tête de veau, au jarret de porc accompagné de légumes cuits à la vapeur, ou au pot-au-feu.

L’appellation gribiche apparaît dans les années 1900. Il s’agit d’une création fantaisiste de la langue culinaire, peut-être issue du normand ou du suisse gribiche/grébiche substantif féminin : « femme méchante/acariatre/mauvaise femme dont on a fait peur aux enfants », lui-même emprunté au moyen néerlandais kribbich, ‘grognon’… Mais rien n’est certain et comment est-on passé de la mégère à la sauce, même Proust se le demandait. Une question de caractère peut-être ?

Une autre explication serait la suivante : la sauce gribiche a d’abord accompagné les crustacés dont la langouste et, le plus souvent, l’écrevisse, dont le nom vient de l’ancien haut-allemand krebiz. Les pinces des écrevisses auraient été le motif d’appliquer le nom de l’animal à une femme méchante. Le mot désignant la mégère suisse ou normande et le mot désignant la sauce seraient donc tous deux issus séparément du même mot allemand.

Sauce ravigotte

Il faut faire ici une distinction entre la version chaude et la version froide.

Chaude

Il s’agit de faire un roux et de délayer ce roux au bouillon de volaille pour obtenir un velouté. On laisse mijoter un peu. On y ajoute sel, poivre et une réduction vin et de vinaigre et on poursuit la cuisson. Finalement on termine en ajoutant hors feu de la ciboulette, de l’estragon, du cerfeuil (les trois en proportions égales) et du beurre d’échalote.

Froide

On mélange moutarde à l’ancienne avec du vinaigre de vin blanc, du sel et du poivre. On ajoute l’huile en filet en fouettant. Mais pas question ici de terminer en mayonnaise contrairement à la rémoulade, on est ici dans l’idée d’une vinaigrette.
Puis on ajoute les herbes, l’échalote et l’oignon blanc, les câpres concassés et on dresse en saucière.

 

Elle se prête bien aux plats gras et gélatineux, comme la tête de veau, le pot au feu, le museau en gelée, le fromage de tête, le pâté, la cervelle de boeuf, un petit salé, un lapin en gelée, le potjevleesh par exemple.

Le mot ravigote vient du verbe ravigoter, forme altérée de l’ancien français ravigorer qui signifie redonner de la vigueur, d’ou le petit côté piquant, acide.

 

J’espère que c’est plus clair pour tout le monde !

 

Bonne journée !

 

 

 

Filet mignon de porc BT, sauce charcutière

FILET MIGNON DE PORC BT, SAUCE CHARCUTIERE

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Cuisine classique ce soir avec une bonne sauce charcutière dont j’avais déjà publié la recette il y a des années sur le blog. Mais cette fois pas de côtelettes,  mais un filet mignon.

Cette partie de viande est extrêmement tendre mais aussi très délicate en ce qui concerne la cuisson. J’ai donc opté pour une cuisson BT sous-vide, permettant de mieux contrôler la cuisson.

Une assiette simple, une salade mixte de jeunes pousses en vinaigrette légère et des croquettes qu’on peut écraser dans la sauce.

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INGREDIENTS (2P)

  • UN FILET MIGNON DE PORC
  • SEL, POIVRE
  • UN BON MORCEAU DE BEURRE
  • DEUX GOUSSES D’AIL
  • DEUX BRANCHES DE THYM

La sauce

  • 1 OIGNON
  • 4 ECHALOTES
  • UNE BONNE NOISETTE DE BEURRE CLARIFIE
  • 1 PETITE C A C FARINE FLUIDE
  • 20 CL VIN BLANC SEC
  • 2 C A S VINAIGRE DE VIN ROUGE
  • 10 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 10 CL FOND DE VEAU CLAIR
  • 1 C A S CONCENTRE DE TOMATES
  • 1 C A S SUCRE
  • 20 PETITS CORNICHONS AU VINAIGRE
  • 1 C A S MOUTARDE
  • 1 C A S PERSIL PLAT HACHE FINEMENT
  • SEL, POIVRE

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PREPARATION

La sauce

Emincer l’oignon et les échalotes.

Faire fondre du beurre clarifié dans une sauteuse. Ajouter un filet d’eau. Y ajouter les échalotes et l’oignon et les faire étuver à feu doux et à couvert pendant 8 a 10 minutes.

Singer avec la farine et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes, à feu doux.

Déglacer au vin blanc et au vinaigre. Mélanger le tout et porter à ébullition. Laisser réduire doucement de moitié. Le mélange va fortement épaissir sous l’effet de la farine.

Allonger la sauce avec le bouillon et le fond. Ajouter le concentré de tomates et le sucre. Laisser frémir 10 minutes à petit feu. Saler et poivrer à votre goût.

En toute fin de cuisson, ajouter les cornichons coupés grossièrement, la moutarde et le persil haché.

La viande

Couper le filet mignon en deux. Saler et poivrer sur les deux faces.

Les mettre dans une poche avec un morceau de beurre, les gousses d’ail coupées en lamelles et le thym. Mettre la poche en sous-vide et sceller.

Cuire pendant 2 heures dans une eau maintenue à 56,6° avec un thermoplongeur.

Au bout de ce temps, sortir la viande de l’eau et réserver quelques minutes.

En attendant, faire chauffer une poêle. Y faire fondre un beau morceau de beurre.

Saisir la viande sur toutes les faces. Emballer dans une feuille d’alu et laisser reposer 10 minutes avant de dresser.

Pendant ce temps, chauffer les assiettes, frire les croquettes et préparer la salade.

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Bon Appétit !

Kibbeling et sauce ravigote comme en Hollande

KIBBELING ET SAUCE RAVIGOTTE COMME EN HOLLANDE

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En 2016, en visite à plusieures reprises en Hollande, nous y avons découvert leur version du fish and ships anglais. Dans la version hollandaise, on oublie le ships, on garde le fish, mais on le découpe en plus petits morceaux, qu’on frit dans une pâte assaisonnée d’épices pour poisson et on accompagne cela avec une sauce un rien sucrée, que les hollandais appellent ravigote, mais qui n’en est pas vraiment une et se rapproche plus d’une sauce remoulade.

Nous avons adoré cela et je me suis mis à rechercher, sur demande ‘urgentissime’ de madame, la recette sur internet. Pas simple, il y en a des dizaines, toutes un peu différentes et j’ai donc, comme d’habitude fait mon mélange maison en recherchant surtout à obtenir le même goût et texture de la sauce qui accompagne.

A l’origine cette recette se faisait uniquement avec les joues de cabillaud, mais elle a ensuite évoluée vers l’utilisation du cabillaud entier, finalement dans certains ‘fritkots de là-bas’ elle se fait de plus en plus souvent avec des poissons blancs moins chers comme le colin, le flétan, le merlu ou d’autres.

Depuis 2016 cette recette dormait sur mon blog, sans l’avoir réalisée, sans verdict, sans photo’s. La raison : leucémie en février 2017, suivie rapidement par une polyneuropathie sévère (merci la chimio) et un affaiblissement général qui me mena vers un perte de poids de 30 kg, longue rééducation et dès que je recommencais à revenir un peu à la normale, oubli de cette recette, puis en juillet 2021, une rechute de ma leucémie, donc nouvelle greffe de moêle et sessions de chimio, en mai 2022 un petit rejet de greffe et une belle inflamation du système digestif et une hospitalisation de 10 jours avec fortes doses de cortisone, puis en juin un diabète temporaire à cause de la cortisone (je suis rentré en hospi avec 713), donc piqures d’insuline. Bref situation actuelle : 67 kg, triple régime (hémathologique, diabétique et axé sur une alimentation n’agressant pas le système digestif).

J’ai donc eu l’idée d’ouvrir mon blog aux autres, de donner des procurations. Dans mon groupe facebook « passion-cuisine on-line » j’ai challengé mes 7300 membres à cuisiner mes recettes ou des recettes d’autres passionnés ou chefs que je sélectionne. Les membres donnent leur avis sur la recette testée, la valident ou pas, m’envoyent des photos. En espérant à chaque fois avoir plusieurs testeurs.

Cette recette a été testée par :

Marianne Coppenole

  • très bon, la recette fonctionne
    • fait avec du dos de cabillaud
    • pas mis le sucre dans la sauce, trouvait ça déjà assez sucré sans
    • accompagné d’une salade composée

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INGREDIENTS

Pour le kibbeling (4P)

  • 1 KG CABILLAUD (on peu aussi prendre d’autres poissons blancs)
  • 350 G FARINE
  • 2 OEUFS
  • 25 CL DE LAIT
  • 25 CL BIERE
  • EPICES POUR POISSON AU GOUT
  • HUILE POUR FRIRE (DE TOURNESOL DE PREFERENCE)

Pour les épices pour poisson

  • 2,5 C.A.T. SEL DE CELERI MAISON
  • 1,5 C.A.T. POUDRE DE MOUTARDE
  • 1,5 C.A.T. POIVRE NOIR
  • 1 C.A.S. POUDRE DE LAURIER
  • 1/2 C.A.T. POIVRE DE CAYENNE
  • 1/2 C.A.T. PAPRIKA EN POUDRE
  • 1/2 C.A.T. GINGEMBRE EN POUDRE
  • 1/2 C.A.T. AIL EN POUDRE
  • 1/2 C.A.T. NOIX DE MUSCADE RAPEE

Pour la sauce ravigotte

  • 20 CL MAYONNAISE
  • 20 CL CREME EPAISSE
  • 2 ECHALOTES EMINCEES
  • 2 CORNICHONS AIGRE-DOUX EMINCES
  • 1 C.A.S. MOUTARDE
  • 1 C.A.S. CAPRES
  • 1 C.A.S. PERSIL
  • 1 C.A.T. JUS DE CITRON
  • 1 C.A.T. SUCRE
  • 1/2 C.A.T. SAUCE WORCESTERSHIRE
  • POIVRE, SEL
  • UN PEU DE CIBOULETTE

PREPARATION

Pour le kibbeling

Mettre le poisson pendant 30 minutes au frais dans du gros sel.

Rincer le poisson et l’éponger avec du papier absorbant.

Couper le cabillaud en morceaux d’environ 5 cm sur 5 cm.

Assaisonner les morceaux de poisson avec les épices. Réserver un quart d’heure.

Préparer une pâte avec la farine, les œufs, la bière et le lait:

Mélanger les œufs avec le lait et la bière, puis ajouter petit à petit la farine en mélangeant bien jusqu’à ce que la préparation soit lisse et sans grumeaux.

Il faut obtenir une texture telle que cela accroche bien au poisson, mai sans avoir au final une couche trop épaisse. La texture doit être souple et semi liquide, un peu plus épaisse qu’une pâte à crêpes. Si la pâte vous semble trop épaisse, ajouter encore un rien de liquide, si elle vous semble trop liquide, un rien de farine en plus.

Réserver la pâte pendant 15 minutes au frigo : quand la pâte est froide, la friture sera meilleure.

Faire chauffer la friteuse ou un poêlon rempli avec l’huile. Il faut monter à 180°C.

Passer les morceaux de poisson dans la pâte, enlever l’excédent et les frire jusqu’à coloration dorée (quelques minutes seulement suffisent).

Sortir les morceaux de la friteuse à l’aide d’un écumoire et laisser égoutter sur du papier absorbant afin d’enlever l’excès de graisse.

Pour les épices pour poisson

Mixer ensemble les différents ingrédients. Réserver.

Pour la sauce ravigotte

Mélanger tout simplement tous les éléments et réserver au frais.

Bon Appétit!

Houmous et câpres-cornichons

HOUMOUS ET CAPRES-CORNICHONS

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Ce dimanche, journée très ensoleilée et envie de cuisine légère, mais envie de beaucoup de choses. J’avais en fait envie de composer moi-même mon propre mezze ou antipasti selon mes envies du moment.

Mon premier choix s’est porté sur le houmous libanais classique, avec une pointe d’originalité d’y ajouter des câpres et des cornichons en fin de dressage. L’idée des câpres et des cornichons vient du magazine ‘Elle à table’ de juillet-aout 2015.

Au niveau assaisonnement, il faut vraiment goûter et y aller selon son envie, un peu plus de paprika, un peu plus de citron, plus ou moins de sel….

Ce plat a fait parti de mon mezze, comportant aussi de la feta marinée, une préparation à base de poivrons rouges grillés, d’olives kalamata, de croûtons et d’anchois et finalement de filets de sardine à la dukah.

Pas mal de préparations peuvent se faire à l’avance, la mise en place ce dimanche fût donc assez rapide.

Mon houmous était un rien trop ferme, j’aurais du mettre un peu plus d’eau de cuisson, je l’ai rectifié après la prise de la photo pour le lendemain.

 

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INGREDIENTS

  • 500 G DE POISCHICHES SECS
  • 2 1/2 CITRONS
  • 4 1/2 C.A.S. TAHINE (CREME DE SESAME)
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 C.A.C. CUMIN
  • 1 C.A.C. PAPRIKA
  • 1/2 C.A.C. PIMENT D’ESPELETTE
  • 1 C.A.C. SEL
  • POIVRE BLANC DU MOULIN
  • 5 C.A.S. HUILE D’OLIVE

Finition

  • HUILE D’OLIVE
  • PAPRIKA
  • CORIANDRE FRAIS
  • POISCHICHES ENTIERS
  • 2 C.A.S. CAPRES
  • 6 CORNICHONS

 

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PREPARATION

La veille, placer les poischiches dans un grand bol d’eau froide et les laisser ainsi gonfler pendant minimum 24 heures.

Les égoutter et les faire cuire pendant 2 heures dans 5x leur volume en eau légèrement salée.

Les égoutter à nouveau mais en gardant l’eau de cuisson.

Garder une partie des pois chiches pour la finition du plat.

Peler l’ail, le dégermer et le râper.

Mixer tous les ingrédients par petites impulsions: les pois chiches égouttés, la tahiné (attention bien agiter le bocal avant de l’utiliser), le cumin, l’ail, le jus de citron, le paprika, le piment, l’huile et le sel.

Entre les impulsions, le mixeur arrêté, mélanger en détachant certains ingrédients qui se collent aux parois du bol, ajouter un peu d’huile ou d’eau de cuisson si nécessaire.

 

Il faut avoir une sauce assez épaisse et lisse, de la consistance d’une mayonnaise.


Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire (jus de citron, piment ou sel).

 

Dresser le houmous dans un beau bol.

 

Dessus, dresser les poischiches entiers, un bon filet d’huile d’olive, un peu de paprika, du coriandre haché finement, les câpres et les cornichons émincés.

 

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Bon Appétit!

 

Sauce Béchamel

SAUCE BECHAMEL

Cette base manquait tout de même sur ce blog.

J’ai réalisé la semaine passée, un bon gratin de céleri vert (merci le gratin.be) et même si une béchamel, ce n’est pas compliqué du tout et une des bases les plus connues et importantes en cuisine, certains et certaines la ratent, celà vaut donc la peine d’en parler ici.

INGREDIENTS

  • 85 G BEURRE

  • 85 G FARINE

  • 1 L LAIT FROID

  • SEL, POIVRE, MUSCADE

PREPARATION

Peser très précisément 85 g de farine et 85 g de beurre.

Si vous voulez une sauce plus légère, vous pouvez remplacer la moitié de la farine par un même poids en maïzena.

Tailler le beurre ramoli en dés.

Faire fondre le beurre dans une petite casserole à fond épais, sur feu très doux. Remuer constamment avec un fouet afin d’éviter au beurre de colorer et de brûler.

Ajouter la farine en pluie et en un coup, aussitôt que le beurre est fondu, toujours en fouettant énergiquement sur feu doux pour obtenir une préparation homogène et sans coloration. Ne négliger pas le bord de la casserole.

Laisser cuire ce roux blanc pendant 8 minutes sur feu doux afin de torréfier la farine.

Au début, le roux va avoir une apparence hétérogène, mais à un certain moment il va blanchir et s’homogénéiser, c’est alor qu’il est cuit.

Assaisonner de trois fines pincées de sel et d’une de poivre. Râper une demi-cuillèrée à café de noix de muscade sur le roux.

Baisser le feu et incorporer un litre de lait froid, tout juste sorti du frigo.

Faites celà en fouettant afin d’empècher la sauce d’attacher au fond de la casserole.

Augmenter la source de chaleur et porter à ébullition en fouettant sans arrêt et en raclant régulièrement le bord.

Une fois cette ébullition atteinte, baisser la source de chaleur et vanner la sauce à la spatule pendant encore 5 minutes. Il faut vanner sans arrêt jusqu’à la fin de la cuisson afin d’éviter qu’une peau se forme en surface.

Goûter et rectifier l’assaisonnement une fois que la béchamel est lisse et qu’elle nappe la cuillère.

Bon gratin!

Sauce Barbecue

SAUCE BARBECUE

 

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Lors de mon dernier barbecue chez mes amis, ils avaient mis sur la table, trois sauces barbecue d’une marque dont j’ai oublié le nom, mais qui leur venaient tout droit du québec. Une des trois avait un équilibre parfait entre le sucré, le vinaigré et le piquant, j’avais adoré.

Je me suis donc mis en tête de tenter de copier cette sauce avec ma mémoire olfactile et gustative comme seul guide. J’ai été sur le net et dans les livres et j’ai comparé ainsi une trentaine de recettes de sauces barbecue et j’y ai pris ce qui me semblait être nécessaire afin de réaliser ‘ma’ sauce barbecue. J’ai ajouté quelques grammes par ci, quelques ingrédients par là, j’ai encore changé mon fusil d’épaule en cours de route et voilà la recette finale.

Je suis plus que content du résultat, elle ressemble beaucoup à la sauce des monsieurs industriels et elle allie le sucré avec le pimenté et le vinaigré vraiment comme je le voulais.

J’ai testé ma sauce aujourd’hui lors d’un barbecue-pique-nique chez d’autres amis en très bonne compagnie et j’étais heureux de voir que mon goût personnel était partagé par pas mal de goûteurs testeurs cobayes. Vous pouvez donc suivre cette recette à la lettre, elle a été validée. Et elle sera un classique supplémentaire à ma table, c’est certain, plus besoin d’acheter des sauces toutes faites.

J’en ai encore assez pour deux trois barbecues, je vais tenter de surgeler et voir ce que celà donne.

J’ai pris une photo de la sauce, juste pour pouvoir illustrer l’article, pas facile de faire des photos d’une sauce.

 

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INGREDIENTS (1 GROS POT DE SAUCE)

  • 2 C.A.S. SEL
  • 550 G SUCRE SEMOULE FIN
  • 350 G SUCRE DE CANNE
  • 100 G SIROP DE LIEGE
  • 75 G MIEL
  • 3 C.A.S. DE SIROP D’AGAVE
  • 750 ML BOUILLON DE BOEUF
  • 1/2 POMME GRANNY, EN BRUNOISE
  • 5 CM GINGEMBRE RAPE
  • 20 CL MOUTARDE DE DIJON
  • 7 CL VINAIGRE DE CIDRE
  • 4 CL VINAIGRE BALSAMIQUE
  • 14 CL SAUCE WORCESTERSHIRE
  • 500 G TOMATES SAN MARZANO (POIDS NET, APRES EMONDAGE)
  • 1 POIVRON ROUGE
  • 2 C.A.C. PIMENT D’ESPELETTE
  • 1 C.A.C. PIMENT FUME
  • 1/2 GROS OIGNON ROUGE
  • 8 CL SAUCE SOJA
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 1/2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • 2 C.A.C. CONCENTRE DE TOMATES

 

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PREPARATION

Emonder les tomates: les plonger pendant max. 1 minute dans de l’eau bouillante, les égoutter, les passer dans de l’eau froide pour stopper la cuisson, puis les peler et épépiner, couper en petit dés.

Peler l’oignon et l’émincer finement. Peler et émincer finement l’ail. Epepiner et peler le poivron rouge, le couper en brunoise.

Faire revenir les oignons, le poivron et l’ail dans l’huile d’olive dans une casserole à fond épais pendant 5 minutes.

Y ajouter tous les autres ingrédients. Porter à ébullition, puis laisser mijoter le tout à feu très doux pendant deux bonnes heures. Mélanger régulièrement jusqu’à ce que la sauce commence à épaissir. Rectifier l’assaisonnement à la fin. Mixer au mixeur plongeant. Regouter et assaisonner si nécessaire.

Idéal avec une viandre grillée, brochettes au barbecue.

 

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Bon Appétit!

Sauce bolognaise (à la belge)

SAUCE BOLOGNAISE (A LA BELGE)

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Quand on demande à 1000 belges de nommer leurs plats favoris, voir même de nommer leurs plats belges favoris, je vous parie qu’il y aura un grand nombre de ‘spaghetti bolognaise’ parmi les réponses. Il suffit de voir le nombre de bocaux de bolo toute faite, de regarder dans les vitrines des traiteurs ou de regarder les cartes de toutes les brasseries qui se respectent. Il y aura de la bolo!

Pour beaucoup de belges il y a de la bolo une fois par semaine à table, que ce soit à l’extérieur de la maison ou à l’intérieur. En tout cas, chez nous s’est le cas.

Une autre certitude est qu’il y a autant de bolos qu’il n’y a des ménages et même parfois dans le même ménage, il y a la bolo de madame et la bolo de monsieur. Il en est de même chez nous. Il y a la bolo de madame avec beaucoup de viande et de tomates, pas de vin, quasiment pas de bouillon et que du haché porc-veau. En plus il y a chez elle des légumes, mais qui seront mixés à la préparation, car le fils n’aime pas les morceaux, pfff.

Et alors il y a la mienne, assez inspiré de la recette de là-bas, avec du vin rouge, avec du bouillon de boeuf, avec pas mal de haché de boeuf et de veau, avec un ajout de jambon cru (pas de pancetta dans mon cas) et avec des morceaux de carotte, de celeri et d’oignon. Cela donne une bolo un peu moins rouge, un peu plus brune. C’est différent et pas trop au goût de madame, mais moi j’aime mieux. Question de goût. Si vous n’aimez pas trop l’apport de bouillon de boeuf et/ou de jambon cru, vous pouvez diminuer. Idem pour le vin rouge, on peut aussi le remplacer par du vin blanc p.e. 

Si vous faites la recette avec les quantités indiqués, vous pouvez manger à trois et il vous en restera pour 7-8 portions à surgeler.

Voici ma recette:

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INGREDIENTS

  • 350 G BOEUF HACHE
  • 500 A 650 G HACHE PORC-VEAU
  • 125 G JAMBON CRU (p.e. Bayonne, Ganda, …) HACHE FINEMENT (ON PEUT AUSSI UTILISER DE LA PANCETTA)
  • 70 CL COULIS DE TOMATES (MUTTI)
  • 1 BOITE DE 400 G DE POLPA (MUTTI)
  • 2 OIGNONS MOYENS OU 1 GROS
  • 2 CAROTTES MOYENNES OU 1 GROSSE + 1 GROSSE
  • 1 BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, PERSIL ET ORIGAN FRAIS)
  • 4 COTES DE CELERI
  • 5 GOUSSES D’AIL
  • 45 CL BOUILLON DE BOEUF
  • 20 CL VIN ROUGE
  • 1 PETIT POT DE CONCENTRE DE TOMATES
  • 4 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 25 G BEURRE
  • 2 PINCEES DE SUCRE
  • SEL, POIVRE
  • 10 FEUILLES DE BASILIC HACHEES
  • 3 FEUILLES DE SAUGE HACHEES
  • MUSCADE
  • PIMENT D’ESPELETTE
  • TABASCO
  • SPAGHETTI
  • PARMESAN

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PREPARATION

Couper le jambon cru en tout petits morceaux au couteau ou le hacher.

Peler et émincer finement les oignons.

Eplucher et couper 2 carottes en petits dés.

Nettoyer le céleri branche et couper les côtes en très fines lamelles.

Eplucher les gousses d’ail et les hacher.

Chauffer 3 c à s d’huile d’olive et le beurre dans une casserole large. Y faire revenir à feu doux et à couvert, les oignons, les carottes et le céleri, ceci pendant environ 10 minutes.

Ajouter le jambon et poursuivre la cuisson toujours à couvert et à petit feu pendant 7 minutes.

Dans une poêle ou une sauteuse large, faire revenir à feu vif dans un rien d’huile d’olive, la viande hachée en l’écrasant avec une fourchette. Après quelques minutes, l’ajouter aux légumes et poursuivre la cuisson pendant 3 à 4 minutes.

Préchauffer le four à 120°C.

Ajouter le concentré de tomates, puis déglacer au vin rouge. Laisser venir à ébullition et laisser réduire à feu vif pendant 15 minutes.

Lorsque le vin est quasi complètement évaporé, ajouter le coulis de tomates, l’ail haché, le sucre et le bouquet garni.

Ajouter le bouillon de boeuf, assaisonner en poivre et en sel.  Peler une grosse carotte, la couper en fines rondelles et l’ajouter à la bolo. Reporter à ébullition. 

Oublier au four pendant 3 heures (2h à couvert et 1h à découvert).

Ajouter la boîte de polpa, ajouter le basilic haché et la sauge. Poursuivre la cuisson pendant 45 minutes sur feu moyen à découvert.

Faire cuire les spaghetti ‘al dente’ dans de l’eau bouillante salée (personnellement 500 g dans 3,5 litre et 24g de sel).

Rectifier l’assaisonnement de la sauce, ôter le bouquet garni. Ajouter un rien de muscade et de piment d’Espelette. Ajouter un peu de tabasco sans exagération.

Servir les pâtes avec la sauce bolo et un peu de parmesan.

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Bon Appétit!

Salade de cresson à la feta et aux anchois

SALADE DE CRESSON A LA FETA ET AUX ANCHOIS

Anchois, Cresson, Tomates Cerises, Olives Noires, Feta, Ciboulette, Oignon Rouge

Ce week-end à la mer, j’avais envie d’une bonne salade comme repas à midi. Dans le dernier Ambiance j’ai trouvé cette excellente salade, qui peut tout aussi bien se manger comme plat complèt que comme accompagnement d’un bon morceau de viande.

On ne pense pas assez souvent à inclure le cresson dans les salades, c’est excellent, un petit piquant très sympatique, accentué ici par l’oignon rouge cru. De la texture grasse avec la feta, de l’acidité avec les tomates cerises, de l’amertume avec les olives noires et une vinaigrette de base tout simple au citron, mais l’apport d’anchois dans sa conception, change cette vinaigrette toute simple en quelque chose de magnifique. J’ai adoré cette salade, qui est en plus toute simple à réaliser.

 

Anchois, Cresson, Tomates Cerises, Olives Noires, Feta, Ciboulette, Oignon Rouge

 

INGREDIENTS (2-4P)

  • 1 BOTTE DE CRESSON (DE FONTAINE)
  • 12 A 15 TOMATES CERISES
  • 12 A 15 OLIVES NOIRES DENOYAUTEES
  • 200 GR FETA
  • 1 GROS OIGNON ROUGE
  • 2 C.A.S. JUS DE CITRON
  • 5 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE
  • 1 ECHALOTTE
  • UNE PETITE BOITE D’ANCHOIS A L’HUILE
  • CIBOULETTE

 

Anchois, Cresson, Tomates Cerises, Olives Noires, Feta, Ciboulette, Oignon Rouge

 

PREPARATION

Laver et sècher le cresson. Récupérer les feuilles en évitant les branches trop épaisses. Mettre le cresson dans un plat à salade.

Y ajouter les tomates cerises, coupées en deux, les olives noires, la feta en dés et l’oignon rouge coupé en deux, puis en fines rondelles. Bien mélanger le tout.

Réaliser la vinaigrette en mélangéant le jus de citron, les échalotes, sel, poivre, ciboulette et huile d’olive. Y ajouter les anchois écrasés un maximum à la fourchette. Bien mélanger.

Juste avant de servir, mélanger la vinaigrette à la salade.

Bon Appétit!

Sauce béarnaise

SAUCE BEARNAISE

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Arrêtez d’acheter les sauces béarnaises en bocaux. Elle est tellement meilleure faite maison et puis chaude où tiède, elle a tout de même plus de goût que froide.

Une sauce d’une incomparable fragrance, qui est semblable à la hollandais par le procédé et différente par sa composition de base. La base de la béarnaise est une réduction de bon vinaigre de vin et d’échalotte aromatisée d’herbes, dont l’indispensable est l’estragon. Important également, l’utilisation de beurre clarifié, un des secrets pour bien réussir une émulsion chaude.

La béarnaise est une sauce émulsionnée chaude. L’émulsion est le mélange énergique d’un corps gras (huile, beurre) avec du vinaigre, de l’eau ou du jus de citron, dont l’effet mousseux est provoqué par l’ajout d’un émulsifiant, le plus connu étant le jaune d’oeuf.

La sauce béarnaise tire son nom du restaurant où elle a été créée ou recréée, selon certains, à partir d’un manuscrit ancien: le Pavillon Henri IV à Saint-Germain-en-Laye. Henri IV était Béarnais. C’est un chef nommé Collinet qui en est l’inventeur.

La béarnaise est excellente, servie avec une bonne pièce de boeuf, côte à l’os, entrecôte, filet pur, châteaubriand, pavé, …. accompagné de bonnes frites maison. Elle est très bonne également avec le saumon grillé. Excellent également avec des asperges.

Dans ma version, j’ajoute thym, laurier et ail dans la base de réduction, ce qui n’est certes pas conforme à la recette de base, mais j’aime bien la petite touche que cela apporte. Si vous voulez donc respecter un peu plus le classique, vous savez quoi faire.

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INGREDIENTS (4P)

  • 220 G BEURRE CLARIFIE
  • 4 JAUNES D’OEUFS
  • 2 C A S D’EAU
  • 1 FILET DE CITRON (OPTIONNEL)
  • 1 C A S ESTRAGON POUR LA FINITION
  • 1 C A C CERFEUIL POUR LA FINITION

Pour la réduction

  • 10 CL DE VINAIGRE VIEUX DE VIN ROUGE, ASSEZ FORT OU DE VINAIGRE BLANC A L’ESTRAGON
  • 3 ECHALOTES GRISES, HACHEES
  • 1 GOUSSE D’AIL (FACULTATIF)
  • 2 C A S ESTRAGON FRAIS CONCASSE (TIGES Y COMPRIS) = +- 1/4 DE BOTTE
  • 2 C A C CERFEUIL
  • 4 G POIVRE NOIR CONCASSE EN MIGNONETTE
  • SEL FIN
  • PINCEE DE CAYENNE
  • 1 BRANCHE DE THYM (FACULTATIF)
  • 1/2 FEUILLE DE LAURIER (FACULTATIF)
  • 10 CL VIN BLANC SEC

PREPARATION

FAIRE LE BEURRE CLARIFIE

Découper le beurre en petits morceaux.

Mettre le beurre à clarifier dans un petit récipient au bain-marie, sans y toucher. Laisser fondre doucement.

Décanter le beurre lorsqu’il est clarifié, c.à.d. retirez le dépôt blanchâtre (caséine) qui surnage en surface et récupérer la matière grasse (au centre), sans racler par le fond, car le petit-lait s’y sera déposé.

Maintenir au chaud.

Au niveau de la proportion jaunes-beurre, je me base sur 55gr par jaune d’oeuf. Dans les différentes recettes que j’avais trouvé de béarnaise, cela oscille entre 125gr (ce qui est vraiment de trop selon moi et 43 gr (ce qui est un peu trop juste). Souvent cela se situe autour des 60gr, mais je préfère avoir un peu moins le goût du beurre.

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FAIRE UNE REDUCTION DE VINAIGRE

La base acide de la béarnaise peut se faire à l’avance et se conserve très bien au réfrigérateur. On l’appelle ‘gastrique’.

Préparer d’abord tous les ingrédients? ciseler les échalotes et hacher grossièrement les herbes fraîches en gardant bien sur une partie de l’estragon et du cerfeuil pour la finition.

Faire bouillir dans une petite casserole en fonte émaillée, le vinaigre avec les échalotes hachées, le cerfeuil et l’estragon hachés, quelques grains de poivre écrasés (mignonette), le thym, le laurier, l’ail, le poivre de cayenne et le vin blanc. Effectuer cette opération à feu doux.

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Quand le vinaigre est tombé à la valeur de 1/4 du liquide initial, on laisse refroidi et infuser hors du feu. Puis, on la passe au chinois en appuyant bien avec le dos d’une cuillère, afin d’extraire le suc et l’arôme.

FAIRE LE SABAYON

Clarifier les oeufs (ne garder que les jaunes).

Ne pas faire cela à l’avance:

Comme toutes les préparations à base d’oeufs mi-cuits ou sans cuisson, cette préparation représente un milieu favorable au développement microbien. Vous serez donc particulièrement attentif à la propreté du matériel utilisé et vous ne conserverez pas les excédents. La raison également pour une clarification des oeufs à la dernière minute.

Placer le ‘cul’ de votre casserole contenant votre réduction de vinaigre dans une deuxième casserole d’eau froide. Puis ajouter vos jaunes et un tout petit peu de beurre clarifié et remuer bien le tout. Rajouter 2 c.à.s. d’eau froide.

Faire chauffer au bain-marie en fouettant énergiquement en décrivant un huit dans la sauteuse.

Ceci a pour but d’incorporer un maximum ‘air dans les jaunes pendant qu’ils cuisent.

Le sabayon doit augmenter de volume et prendre une consistance crémeuse et légèrement onctueuse et mousseuse.

Retirer de la cuisson dès que le sabayon est à température (60°) et que chaque coup de fouet laisse entrevoir le fond de la sauteuse.

Utiliser une casserole de taille appropriée à la quantité de sauce. Une sauteuse trop grande entrainerait une coagulation des oeufs trop rapide.

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FINALISATION DE LA SAUCE

Ajouter alors, hors du feu, lentement, le beurre clarifié encore chaud. Ceci sans cesser de battre.

Ajouter l’assaisonnement en sel et en poivre de cayenne.

Ajouter éventuellement un petit filet de citron.

Si la sauce épaissit trop, ajouter un peu d’eau tiède.

Filtrer la sauce en la passant dans un chinois pour ne retenir que la sauce bien crémeuse.

Ajouter au dernier moment le cerfeuil et l’estragon frais haché finement. 

Servir la sauce tiède.

Astuce : vous pouvez remplacer le vinaigre par le vinaigre que vous récupérez de votre pot de cornichons vidé.

Bon Appétit!

Tweetalige sauce aigre-douce billingue

SAUCE AIGRE-DOUCE

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Il y a quelques jours, j’avais essayé une recette de nouilles à la farine de riz, sautées, végétariennes. Mais j’avais complètement loupé la recette à cause d’une mauvaise cuisson des nouilles. Le goût y était, mais pas du tout la texture et la présentation ne méritait pas un billet sur mon blog. Pour cette recette il fallait 1 c.à.s. de sauce aigre-douce, et je me suis donc mis à la confection d’une sauce aigre-douce maison. La recette, je l’ai trouvé dans le magasine Weekend Le Vif Express, Hors-Serie, 101 recettes exotiques.

Je sais qu’il y a probablement autant de recettes de sauce aigre-douce que de recettes de mousses au chocolat, ceci n’est donc qu’une posibilité parmi des dizaines de variantes. Mais contrairement au plat, j’ai adoré cette sauce.

Vendredi, avec les collègues, nous avons, entre deux parties de réunion, improvisé un beau casse-croute avec du fromage, des pâtés, des poissons fûmés, des boulettes, du jambon espagnol, des oeufs de caille, des chips au maïs avec la crème aigre, ….., des tartes meringué, des tartes au fromage, tout celà arrosé de champagne. Ce fût très sympa. Tout celà pour fêter les 50 ans de mon collégue Michel. J’avais également apporté des crevettes roses décortiquées et le restant de ma sauce aigre-douce. Eh bien, elle est partie en un, deux, trois mouvements et plusieurs collègues m’en ont demandé la recette. La raison de ce billet.

Mais problème! En créant mon blog, j’ai du faire un choix de langue. En Belgique, comme vous le savez, nous avons le français d’un côté de la frontière et le néerlandais de l’autre côté de la frontière. Et puis Bruxelles un peu au milieu de tout celà avec un paquet de bons billingues, qui surfent sur les deux cultures. Moi, mon père est un néerlandophone pure souche, ma mère plutôt bruxelloise francophone. Mon épouse quand à elle, francophone et mes enfants billingues et dans une école néerlandophone. Je passes donc constamment de l’un à l’autre.

Soit, choix cornélien. Dans quel langue vais je faire mon blog? Ma langue maternelle, ma langue paternelle? Mon choix na pas été facile, mais basé sur deux choses. De un, si je l’écris en français, mon épouse peut me lire à 100%. Si je l’écris en néerlandais, elle va bloquer sur pas mal de mots et de phrases. Puis, je dois avouer que ma culture culinaire est beaucoup plus influencé par la France et l’Italie, que par la Hollande et l’Allemagne. Et puis, la France est plus vaste et culinairement plus mature que la Hollande et permetais beaucoup plus de possibilités de rencontre de passionés.

Voilà pour ce petit intérmède.

Sur demande, je posterai donc dabord la recette en français et directement après pour mes collègues, également en néerlandais.

ail,ananas,ketchup,vinaigre de riz

INGREDIENTS (pour 3dl)

  • 70GR D’OIGNON ESPAGNOL (ROUGE)
  • 3 GOUSSES D’AIL PELEES
  • 100GR D’ANANAS
  • 150GR DE SUCRE
  • 2 C.A.S. VINAIGRE DE RIZ
  • 1,5 C.A.T. DE SEL
  • 1,25 DL DE KETCHUP DE TOMATES (j’ai pris Heinz, mais vous pouvez également faire votre ketchup maison: billet prochainement)

PREPARATION

Mixez l’oignon, l’ail et l’ananas pour obtenir une purée lisse. Ajoutez les autres ingrédients et portez à ébullition en remuant doucement. Laissez mijoter quelques minutes, retirez du feu et laissez refroidir.

Cette sauce se conserve 1 à 1,5 semaines au frigo. Le mieux est de l’utiliser quelques jours après la confection. Elle est excellente comme  sauce apéro, avec des légumes croquants, des chips mexicains, des crevettes roses, ….

En nu voor de Vlaamse vrienden, op verzoek. Het recept eveneens in het nederlands:

INGREDIENTEN

  • 70GR SPAANSE RODE UI
  • 3 GEPELDE LOOKTEENTJES
  • 100GR ANANAS
  • 150GR SUIKER
  • 2 EETLEPELS AZIJN (IK GEBRUIKTE RIJSTAZIJN)
  • 1,5 THEELEPELS ZOUT
  • 1,25DL KETCHUP (die jullie ook zelf kunnen klaarmaken natuurlijk, binnenkort post ik hiervan ook het recept; hier gebruikte ik ketchup van Heinz, de gewone)

BEREIDING

De ajuin, look en ananas samen mixen tot je een soort gladde puree bekomt. De andere ingrediënten toevoegen en aan de kook brengen. Voortdurend stilletjes in draaien ondertussen. Een aantal minuten laten pruttelen, dan van het vuur nemen en laten koud worden. Deze saus kan 1 à 1,5 weken in de frigo bewaard worden, maaar is op zijn best enkele dagen na de aanmaak.

Ze is smakelijk als condiment, maar eveneens bij de apertitief met stukjes rauwe groenten, rose garnalen, mexicaanse chips, ….

Bon Appétit! Smakelijk!

Sauce Stemparata

SAUCE STEMPARATA

Si vous cherchez un accompagnement original pour par exemple une raclette, voici une belle petite recette vinaigrée et fraîche. Elle compensera à merveille la lourdeur du fromage et du jambon de la raclette.

capres,raisins secs,celeri vert,olives

INGREDIENTS

  • 4 BRANCHES DE CELERI VERT (AVEC LES FEUILLES) HACHES
  • 1 OIGNON ROUGE HACHE FINEMENT
  • 150 G D’OLIVES VERTES DENOYAUTEES, COUPES EN DEUX
  • 180 G CAPRES AU VINAIGRE, RINCES ET HACHES GROSSIEREMENT
  • 2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • 3 GOUSSES D’AIL EMINCEES
  • 80 G RAISINS SECS NOIRS
  • 3 C.A.S. VINAIGRE D’ALCOOL
  • 1 C.A.S. D’ORIGAN FRAIS HACHE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Faire dorer le céleri et l’oignon dans l’huile d’olive pendant une dizaine de minutes. Ils doivent être bien tendre. Saler et poivrer.

Ajouter tous les autres ingrédients et laisser 5 minutes sur feu doux, le temps de laisser s’évaporer le vinaigre. Rectifier l’assaisonnement.

Servir à température ambiante.

Bon Appétit!

Sauce Cumberland

SAUCE CUMBERLAND

Vous avez préparé une bonne terrine de gibier où vous avez un beau plat de venaison. Cette sauce est un accompagnement idéal et surprenant avec son léger aigre-doux.

INGREDIENTS (assez pour 2kg de terrine)
250ML GELEE GROSEILLES
125ML PORTO
125ML JUS ORANGE
2 A 4 C.A.S. JUS CITRON SELON LE GOUT
1 C.A.C. BIEN REMPLIE DE MOUTARDE DOUCE
2 C.A.S. D’EAU
UN PEU DE GINGEMBRE EN POUDRE (1 C.A.thé)
2 C.A.S. BIEN REMPLIE DE MARMELADE D’ORANGE (peut être remplacé par des zestes d’un
citron et d’une orange que l’on fait blanchir préalablement)
SEL, POIVRE CAYENNNE
PREPARATION
Accompagnement idéal des terrines de gibier et des vénaisons.
Dans une casserole, faire chauffer 250ml de gelée de groseilles et la marmelade d’orange, le
gingembre et la moutarde.
Mouiller avec le jus d’orange, le jus de citron, l’eau et le porto.
Porter à ébullition et cuire jusqu’à ce que la sauce ait une consistance sirupeuse
Rectifiez l’assaisonnement.

Réservez au frais.

Bon Appétit!

 

Confit de canard, sauce Pèket et sirop de Liège

CONFIT DE CANARD, SAUCE PEKET ET SIROP DE LIEGE

Comment épater vos invités alors que vous ne savez pas vraiment bien cuisiné et que vous n’avez pas envie de rester longtemps en cuisine. Avec cette recette délicieuse, mais d’une facilité et d’une vitesse de préparation étonnante. A retenir : le chiffre 6.

Je vous assure que le plat est succulent. La première fois que je l’ai servi à mon ami Alain VH, il a fini de manger en buvant carrément la saucière. Depuis c’est devenu un de ces plats fétiches. Entretemps il y a 14 ans déjà. 

La sauce est une base et en fonction de votre goût personnel ou de l’accompagnement, vous pouvez augmenter ou diminuer certains ingrédients, voir optionnellement y ajouter un filet de vinaigre de xères ou de cidre.

Je trouve cette sauce nickel avec une cuisse de canard confite bien grillée et une simple purée.

Il y a peu d’ingrédients, il faut donc aller cherher la qualité. Donc des bons confits de canard comme p.e. ceux du Paysan des Collines, donc des bonnes Bintjes d’un fermier à Lanaken (encore avec leur terre dessus) pour la purée et du beurre de ferme de la Fromagerie St Marcoult à Silly. Et pour la sauce, du peket des Houyeux, de la crème bio 40% MG, du sirop de Liège pomme-poire artisanal et du fond de gibier de Lambert ou d’une autre bonne marque.

Ci-dessous la recette de la sauce et comment procédér pour la viande.

INGREDIENTS (6 P)

  • 6 CUISSES DE CANARD CONFITES
  • 6 CL PEKET DES HOUYEUX
  • 18 CL CREME LIQUIDE 40% MG
  • 6 C A S RASES DE SIROP DE LIEGE ARTISANAL
  • 6 C A S FOND DE GIBIER BIEN GELATINEUX
  • UNE LICHETTE DE VINAIGRE DE XERES OU DE CIDRE (optionnel)
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Chauffer le grill du four (250°C) et mettre une plaque plutot haut dans le four.

Poser les confits sur une grille, au-dessus d’un plat (vous pouvez ainsi récupérer la graisse et éviter de salir votre four).

Dès que les 250°C sont atteint, faire griller les cuisses de canard, en les retournant une où deux fois et en surveillant afin que les cuisses ne brûlent pas.

Au final la peau doit être croustillante et la majeure partie du gras fondu.

Garder au four chaud (ouvert, puis fermé), le temps de terminer la purée et de faire la sauce.

La sauce

Faire fondre le sirop de Liège sur petit feu.

Dès que ça bouillonne un peu, déglacer au peket. Puis ajouter fond de gibier et crème liquide. Laisser réduire à consistance.

Assaisonner avec poivre et sel. Rectifier éventuellement avec un peu de vinaigre.

Bon Appétit!

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