Ma passion

Bienvenue sur mon nouveau blog. PASSION-CUISINE.skynetblogs s’est mué en PASSION-CUISINE.blog, vu que mon hébergeur précédant arrête complètement ce service à la fin mai 2018. Ce blog a préexisté de 12/2007 à 07/2017 et j’ai eu le plaisir d’avoir sur cette période, 3 millions 100 mille vues.

Il va falloir, vous et moi, s’y retrouver à nouveau. Tous les anciens articles ont été sauvé, donc vous devez tout retrouver. Il faut naturellement que les moteurs de recherche redécouvrent mon blog afin de faciliter la recherche des articles anciens.

Ce blog est le reflet de ma progression autodidacte dans ce merveilleux monde de produits, d’assaisonnements, de modes de cuissons et d’associations qu’est la cuisine. La cuisine n’est ni mon activité professionnelle principale ou secondaire, ni un hobby, mais une passion nécessaire et dévorante. J’apprends tous les jours, je progresse au quotidien, en toute liberté et avec beaucoup d’humilité. Depuis 2007 j’ai beaucoup progressé, mais le chemin est encore long, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. La finalité de tout ça? Premièrement faire plaisir à mes proches avec une cuisine personnelle et deuxièmement me faire plaisir en travaillant la matière et en créant des saveurs nouvelles en recherchant la juste cuisson, la juste association, le juste assaisonnement. En somme, en donnant de l’émotion.

Merci de me suivre,

Mark

A MES LECTEURS

A tout ceux qui passent ici et souhaitent mettre un commentaire sur une recette ou attendent ma réponse, il faudra s’armer de patience en ce moment.

Depuis peu, Skynet a premièrement décidé de n’accepter des commentaires que pendant les 6 premiers mois de la publication d’un article, donc si vous voulez mettre un commentaire sur une publication plus ancienne, celà ne marchera plus.

Et puis, deuxio, je ne sais pas pour quelle raison, mais je ne peux plus laisser aucun commentaire moi-même à partir de ma page. A chaque fois le système me dit d’être désolé, qu’il y a une erreur. Et skynet est aux abonnés abscent pour répondre à ma question.

Je vais maintenant tenter de répondre via un autre moyen.

 

A bientôt,

 

Mark

Commentaires sur ce blog

COMMENTAIRES SUR CE BLOG

 

Chèrs lecteurs habitués ou lecteurs de passage.

Depuis début juin, skynet a changé les fonctionnalités des blogs.

Premièrement, il n’est plus possible de laisser des commentaires sur un article plus que 6 mois après sa publication.

Deuxièmement, même si vous laissez des commentaires, je n’ai plus la possibilitée de répondre en ce moment. Le programme me donne toujours un message d’erreur.

Je vouais répondre aux derniers commentaires, mais je ne peux pas.

J’éssaye depuis quelques jours de me renseigner chez Skynet, mais pas de réponse.

Si quelqu’un a la sollution, s.v.p. donnez moi l’info.

 

Mark

Folie Culinaire Maastricht 2014

FOLIE CULINAIRE MAASTRICHT 2014

 

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En marge du 60e salon Horeca BBB au MECC à Maastricht, avait lieu le salon ‘Folie Culinaire’, salon axé plutot sur la Gastronomie avec un grand G. Des exposants qui pouvaient intéresser les gourmets y sont rassemblés. Ainsi p.e. le porc Livar, la Westmalle, le beurre de Guernsey, un grossiste de champignons, un grossiste de mini-légumes, des fromages de qualité, ….

Ce salon ‘Folie Culinaire’ est organisé depuis quelques années par le magazine ‘Saisonnier’. A l’intérieur du hall d’exposition dédié à ‘Folie Culinaire’, une grande cuisine ouverte, cuisine de démonstration, ou divers concours et masterclass ont lieu pendant les trois jours du salon.

Le lundi il y avait ainsi des demos de ‘jeunes loups de Paris’ avec Daniel Baradier et Atushi Tanaka, de workshops autour du vin, une demo de Even Rasmvik (Nordic Cuisine), de Michel Del Burgo et de Pierre Marcolini. Certains chefs se sont bien amusés avec des abats pas très classiques.

Le mardi, beaucoup de temps fût donné au collectif de chefs Wallons, W, avec des demo de Damien Bouchery, Eric & Tristan Martin, Mario Elias, Christophe Pauly, Thomas Troupin et Laury Zioui. Mais aussi une belle demo de conscientisation du Northseachef Filip Claeys.

Le mercredi enfin, un concours autour du Veau, ‘Het Glazen Kalf’ et une ‘Pastry Battle’ dans laquelle s’affrontaient 6 professionnels de la pâtisserie.

Avec Sabine, nous avions trouvé un bon compromis, mardi la journée au salon, suivi d’un petit resto en amoureux et mercredi shopping à Maastricht, ville que l’on découvrait tous les deux pour la première fois.

Mardi nous avons visité la foire BBB et parcouru les exposants de Folie Culinaire, avec une belle découverte du beurre de Guernsey par exemple. Mais nous nous sommes surtout attardés autour du comptoir de la cuisine de démonstration afin d’apprendre les bons trucs et les beaux gestes des chefs cuisiniers.

Première demo pour nous: Damien Bouchery du restaurant ‘Bouchery’ à Bruxelles, aidé par sa compagne, Bénédicte Bantuelle.

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Une recette qui revisitait le classique ‘bulots mayonnaise’, que le chef a rendu plus légér en réalisant une mayonnaise au thermomix avec des noix de cajou. Pari réussi en ce qui nous concerne. Non seulement plus légér, mais le goût de cajou apportait un vrai plus. Dans cette recette aussi une utilisation intéressant de poire grillée, qui apportait fraîcheur à l’ensemble du plat, composé également d’oignons marinés.

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La deuxième démo que nous vîmes, était celle de père et fils Martin du restaurant ‘Lemonnier’ de Lavaux-Ste-Anne. Une démo autour de viande porc de qualité, un porc avec une bonne couche de gras autour de ses côtelettes, comme il se doit, mais comme il se fait que trop rarement. Un approvisionnement en porc très local, chez un fermier belge.

Les côtes, après avoir été cuites en basse température, sont marquées au grill, puis terminées au four juste pour les réchauffer. Tristan a alors récupéré le centre des pièces pour la première recette et les couennes pour une deuxième recette.

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Un premier plat en combinaison de petites poires et de prunes (de leur jardin et du jardin du plongeur du restaurant) travaillées, des champignons et un bon jus réduit. Le tout servi dans une invention belge, des contenants qui peuvent être mangés, ceci afin de diminuer les déchets d’assiettes et autres contenants en plastique. Les contenants sont réalisés en fécule de pomme de terre.

Bonne idée certes, mais à la fin de la journée, une quasi-unanimité sur le sujet: 1. Celà reste bizarre de manger des contenants d’un plat. 2. Ce n’est pas vraiment bon. 3. Des contenants soit trop petits pour bien dresser, soit trop grands pour manger, pas vraiment pratiques. 4. Des contenants qui gèrent très mal l’apport de sauce, car ils se ramolissent dans le fond et risquent même de percer. Celà reste une très bonne idée pour des zakouskis ou des mini-bouchées, pas vraiment pour le type de préparations qui nous fûmes servies.

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La deuxième recette était une salade liégeoise revisitée, réalisée avec les couennes des côtes, qui étaient dabord repassées au grill et puis terminées à la poêle sous forme de lardons. Une très bonne idée, lorsqu’on a des côtes de porc de cette qualité. La salade liègeoise était composée de pommes de terre confits et d’haricots mange-tout et naturellement du vinaigre. A mon goût perso, je n’ai pas retrouvé assez le marqueur vinaigré dans cette préparation, mais je retiens l’idée de l’utilisation des couennes.

Intéressant aussi est leur utilisation du champignon cru et du champignon sous forme d’assaisonnement au lieu de l’utiliser comme accompagnement. Ce plat fût terminé par du champignon cru et (encore un exemple de la même idée que les couennes) des épluchures de pomme de terre croquantes.

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Troisième demo, très intéressante, car plutot que de se concentrer sur des recettes, Filip Claeys, chef du resto ** ‘De Jonkman’ à Bruges, nous donnait surtout sa vision sur la cuisine, sur le local, sur la pêche, sur l’approvisionnement des denrées issues de la mer, des difficultées des pêcheurs, de l’offre et la demande, de la diversité non exploitée… Après une très longue, mais très intéressante intro, il se concentrait sur les produits.

Premier produit, la crevette grise de la mer du nord et une dégustation en trois temps: une assiette de crevettes grises cuites sur le bateau, une assiette de crevettes grises vivantes, cuites à la minute, une assiette de crevettes grises vivantes, grillées entières avec une pointe d’ail. La troisième version était à manger, carapaces comprises. La différence au goût entre la crevette cuite sur bâteau et celle cuite à la minute, est impressionante. En plus de l’iodé, il y a un petit goût typique qui se dégage, difficile à décrire mais j’y ai retrouvé des notes noisetées et un très léger sucré. Je n’ai pas pris de photos, j’étais trop concentré sur la dégustation.

Après les crevettes vivantes, place aux petits crabes vivants. Des petits crabes qui n’offrent quasiment pas de chair, mais avec lesquels le chef réalise une très bonne bisque de crabes. Tout comme pour la bisque de crevettes, on fait revenir les crabes avec une base aromatique dans un peu d’huile ou de beurre, on mouille, on mixe et on passe au tamis. Celà demande une cuisson courte d’une dizaine de minutes, car ce crabe trop cuit peut dégager de temps en temps un goût amoniaqué. Cette bisque était assez marquée en anis étoilé, ce qui n’était pas fait pour me déplaire. Elle fût servie sous forme de faux cappuccini, dans des verrines avec dans le fond de la verrine, de la crème fraîche au siphon et une huile au café. Extra, on en redemande. Un classique de la maison et on comprend très vite pourquoi.

Nous avons également pu ‘sucer’ un crabe juste saisi à la poêle et coupé en deux. Il n’y a pas beaucoup de matière, mais beaucoup de goût.

Autre découverte, mais uniquement au nez, un petit poisson de ‘bijvangst’ (je ne sais pas comment on dit en français) que le Chef a appelé ‘komkommervis’ parce qu’il sent vraiment le concombre frais. Ce poisson s’appelle en fait ‘spiering’. Il nous a parlé aussi des alternatives pour les poissons plus rares comme le cabillaud, le st pierre, le turbot.

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Pour finir, le chef nous fait découvrir un autre de ses secrets, le fûmage à froid. Qu’est-ce que cette bête? Bon, il a réalisé sa démonstration avec des queues de langoustines (également de la mer du nord). Il dépose les queues de langoustines sur de la glace dans un plat, qu’il place dans un four froid. Il prend un carton à oeufs et y place de la siure de bois dans chaque alvéole. Il place le carton à oeufs sur une autre plaque de four et place dans le bas du four. Puis il met le feu au carton à oeuf.

La langoustine reste crue et le fûmage est présent mais très très discrèt et il vaut mieux ne pas trop masquer la langoustine avec d’autres aliments. Je n’étais pas à 100% convaincu, mais celà demande à être comparé dans des conditions ‘restaurant’.

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 La journée des demos se terminait en fanfare avec 4 chefs en même temps dans la cuisine: Laury Zioui, Mario Elias, Thomas Troupin et Christophe Pauly. Ce n’était pas prévu ainsi, mais un petit retard accumulé sur la journée et la fermeture du salon à une certaine heure, ont obligé l’organisateur a accélerer les choses. Impossible, aussi bien pour les présentateurs que pour le public de percuter sur tout, de se concentrer sur les différentes préparations, car non seulement il y avait les 4 chefs, mais aussi des aides en cuisine et chaque chef réalisait deux, voir trois plats. Je me suis donc contenté de me concentrer surtout sur ce qui se passait devant mon nez, la cuisine de Thomas Troupin.

Première préparation avec du pigeon fûmé au fanes de carottes sèchées (que c’est malin dans l’idée de l’utilisation maximale des produits). Il travaille la peau rapidement au chalumeau, puis cuisson à l’étouffée au four dans ce foin de fanes et pour finir, fûmage directement dans la cocotte en allumant le foin de fanes.

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Pour accompagner cette viande (qui s’est avérée incroyablement bonne), des petites carottes du jardin, cuites elles aussi à l’étouffée au four, sans ajout de matière grasse, dans des fanes de panais (encore une utilisation intéressante des fanes).

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Thomas Troupin réalisa également un tartare avec de la courgette en lactofermentation et du veau

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Cuisine intéressante de Thomas Troupin, celà m’a donné envie d’aller la découvrir de plus prêt à l’occasion.

Voici quelques photo’s d’autres réalisations de ce quatuor en cuisine, mais je ne peux pas m’étendre trop sur les plats, je n’ai pas regardé la réalisation des plats:

Les coquilles de Laurent Zioui

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Dressage ‘rock ‘n’ roll’ d’anthologie de Christophe Pauly en plein sur le comptoir. Il a réitére plus tard avec son dessert. Visuellement plus intéressant que dans une petite coupelle, c’est certain. Mais plus difficile à la dégustation.

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Le dessert de Christophe Pauly avec une glace à l’oseille et de la pomme verte, dessert très intéressant mais qui manquait de l’acidité, un rien de citron aurait suffit.

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Le dessert de Thomas Troupin avec du chocolat, une belle fraicheur apporté par la framboise et une utilisation intéressante de la réglisse sous forme de merigue très croquante, ressemblant à s’y méprendre à de la pierre. J’ai beaucoup aimé ce dessert.

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Clap fin de la journée avec le selfie obligé et la photo de famille des amis-cuisiniers.

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Direction hôtel pour un rapide check inn, avant de se rendre au restaurant avec madame. Nous avions trouvé un hôtel rapport qualité-prix très intéressant, en plein centre ville, au niveau du Vrijthof, avec parking privatisé à proximité. L’hôtel correspondait à ce que nous recherchions: central, parking, prix honnête, petit déjeuner classique mais complèt et douche. 127€ pour une nuit, pour deux, parking 24 heures, taxe de séjour et petit déjeuner compris. Ce n’est vraiment pas du vol.

Voici l’adresse pour les intéressés : Boutique Hotel Grote Gracht / Grote Gracht 56 / 6211 SX Maastricht.

Pour le soir, nous nous sommes rendus, sur suggestion d’un ami, au restaurant « Au coin des bons enfants », ezelmarkt 4. Le but n’était pas de passer des heures et des heures à table, surtout après la journée de dégustation au salon. On recherchait un menu trois services, pas trop lourd, un petit verre de vin, mais surtout nous ne voulions pas tomber dans le piège à touristes et sortir de table heureux.

Le résultat correspondait à nos attentes, y compris un accueil et service sympa et sans trop de chichis.

Désolé pour la qualité des photo’s qui va suivre, mais j’ai eu un problème de luminosité dans le restaurant.

Un apéro offert par la maison aux participants du salon ‘Folie Culinaire’ comme entrée en matière, c’est déjà sympa. Une petite mise en bouche sympa suivait:

 

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Comme entrée nous avons pris le helbot, coques au curry, risotto coco et jus au basilic.

Très bon ensemble, superbe cuisson du poisson, beau croquant non-cramè de la rondelle fine de tomate, jus au basilic ok. Le risotto cependant n’en était pas vraiment un, c’était plutot un riz cuit. Le coco n’était pas mélangé au riz, mais déposé dessus sous forme d’écume.

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Comme plat, du chevreuil, des chicons, de la patate douce, du coing, des pommes de terre et une sauce à base de ‘kruidkoek’, pain d’épices donc.

Ici aussi, cuisson de la viande nickel, bonne sauce, bon ensemble. Un peu dommage de travailler le chicon début octobre et manque de caramélisation et de cuisson sur ce chicon.

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Comme dessert, une combinaison de glace à la cannelle, de mousse de ‘hangop’ (yaourt égouté) et de sorbet de pommes. Bon petit dessert.

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Comme mon épouse ne boit pas beaucoup de vin, j’ai opté pour quelques verres de vin à l’unité. Le restaurant propose une très belle carte de vins, mais aussi une carte bis avec des vins au verre. Ce fûrent un WeiBer Brugunder Trocken, Brüder Dr. Becker, Rheinhesen et un Côte du Rhône, Domaine Patrice Magni.

Nous avons passé une bonne soirée dans ce restaurant, prix-qualité ok, aucune grosse faute dans les cuissons et les assaisonnements, cuisine assez classique mais bonne.

En plus, en guise de cadeau avant de quitter le restaurant, nous nous sommes vu offrir le dernier magazine ‘Culinaire Saisonnier’ et en plus, la version néerlandophone et la version francophone.

Après une bonne nuit de sommeil et un bon petit déjeuner, nous avons visité la ville et comme promis, ce fût plutôt une visite des magasins de vêtements et de bijoux, et il y en a des tas, toutes les grandes enseignes sont présentes. Mais aussi pas mal de petites boutiques. Même pour moi, qui ne suis pas très shopping de ce type, la balade fût très agréable et il est sympa de se perdre dans le dédalle des petites rues du centre, allant de découverte à découverte. Nous y retourneront certainement encore cette année pour découvrir un peu plus.

Avant de quitter cette belle ville, nous avons été mangé chez Pieke Potlood, une institution de la ville. Le restaurant se concentre sur le dialecte de Maastricht et sur la gastronomie régionale. Même le serveur vous adresse la parole en dialecte et il y a deux cartes, une en patois et une en néerlandais-français classique.

Sabine a pris un  » ‘n ketelke mèt Zoervleis, dikke friet, mayenaise en slaoj » et moi, gourmand que je suis, pour commencer un  » Hoeg in ´t vaandel us unnesop mét gesmolte kies derop, zoe eet geer ze nörreges « , suivi d’un  » Ambachtelijke croquette met Limburgse grottekies en geserveerd mét Mestreechter sjroepsajs « . Soit des carbonnades à la façon de Maastricht, une soupe à l’oignon gratinée et une croquette de fromage des Grottes avec du sirop. Avec une bonne bière.

Je vous conseille vraiment cette halte, on y mange très bien pour un repas sur le pousse. Et les prix sont très honnètes.

 

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PIEKE POTLOOD

Sporenstraat 5

6211 EB Maastricht

http://www.piekepotloed.nl

(fermé le lundi, ouvert certains dimanches de 12 à 20)

 

Ainsi se termina un très bon séjour à Maastricht.

Bonne journée

 

 

Noël 2013 : le menu

NOEL 2013 : LE MENU

Comme chaque année, le momenty des fêtes est aussi pour moi le moment de la cuisine plus créative et plus gastronomique, ce qui ne veut pas dire que je fasse dans le *** hein. Juste que j’éssaye de faire soit des classiques de la meilleure façon possible, soit je teste des nouvelles techniques, des associations inhabituelles et surtout je m’amuse beaucoup à concocter un menu de Noël pour les parents et beaux-parents et un menu de Nouvel An pour un repas entre amis.

Le challenge de Noël n’est jamais simple, car entre ceux qui n’aiment pas la volaille, d’autres comme moi qui ne raffolent pas des huîtres, les anti-foie gras, les ‘j’aime pô trop les St Jacques’, la difficulté parfois du sucré salé, les non-acrocs au râble de lièvre, les bof bof des scampis et les ‘j’ai horreur des choux de Bruxelles’, c’est à chaque fois sportif de trouver le truc qui peut plaire. Surtout que les parents et beaux-parents ne sont pas toujours fan des nouvelles associations gustatives ou textures. Mais ils veulent tout de même de la bonne cuisine et si possible découvrir quelque chose de nouveau.

Cette année, je m’y suis mis très tard car nous sommes déjà le 16/12 et seulement aujourd’hui j’ai mon menu et mon retroplanning de courses et de cuisine. Ouf. Faudra passer sur le menu du Nouvel An maintenant.

Alors le menu de Noël le voici:

Mises en bouche

– Filet pur Limousin et sa salade thaï

– Saumon grillé, dressing aux câpres et origan, skordalia aux amandes

Entrée 1

– Bisque de Homard classique

Entrée 2

– Escargots à l’Alsacienne

Plat

– Râble de lièvre ‘Rossini’, sauce fine champagne à la gelée de coings-gingembre, betterave, pommes dauphine, crème de topinambours, chanterelles

Dessert

– Bûche de chez Fabrice Collignon (Ixelles) : Boléro -> mousse aux marrons, biscuit fondant aux amandes & chocolat, brisures de marrons glacés, crémeux namélaka ‘extra bitter de Valrhona.

 

Verdict le 24/12!

 

Bonne Soirée

 

 

 

 

 

 

Senzanome 1ière visite : juin 2013

SENZANOME 1ERE VISITE : JUIN 2013

Giovanni Bruno et Senzanome, je n’en avais jamais entendu parler avant la première année de Culinaria. C’est là que j’ai découvert sa cuisine classique italienne, classique mais en y apportant juste un brin de modernité, en respectant les produits à fond et en ne cherchant pas la complexité.

Je me rappelle ainsi d’une petite assiette d’osso bucco boosté par pas mal de moëlle, extra. Je me rappelle aussi de son travail autour de la tomate et de la mozzarella. Cette année ce fût aussi bingo avec son pane & panele salmone affumicato, crema du melanzane, gelo di limone menta e corianto. Un plaisir en bouche. Je me souviens aussi de moments très marrants pendant les demo’s ou il était associé à d’autres chefs, tel que Lionel Rigolet. Non seulement il cuisine bien, mais en plus c’ést un vrai entertainer qui faisait un peu office de clown de service.

Après j’ai apris qu’il avait été élu meilleur restaurant italien d’europe (hors italie) en 2011 et 2012. Il fallait que j’y aille un jour. Chose faite maintenant et pas déçu du tout. Merci à mes amis de m’y avoir invité. Aucune assiette n’est retournée en cuisine sans nettoyage approfondi de ma part avec un bout de pain, voir le bout du doigt.

Malheureusement, je n’ai pas noté les différents énoncés des plats, mais j’ai pu retrouver la majeure partie via le net.

Quelques constantes tout de même. Primo, il y a du drapeau italien partout, le vert, le rouge et le blanc sont plus que présent dans les assiettes. Secundo, le fromage y est sous toute ses formes. Si vous aimez le parmesan, pecorino, mozzarella, burrata, ricotta, …. vous ne serez pas déçu.

Quelques déceptions quand-même: pas de bonne huile à table afin d’en enduire les morceaux de pain. Pas vraiment de formule ‘vins adaptés’ non-plus, ce qui résulte en un même vin pour deux plats et donc des mauvais accords. Par contre, bon point d’avoir un voiturier dans ce quartier ou l’on pourrait tourner une petite heure avant de trouver une place, mais voiturier qu’on retrouve donc naturellement aussi dans l’addition finale.

Alors voici de quoi saliver un peu:

BURRATINA BIO A L’HUILE D’OLIVE AU BASILIC, SORBET DE TOMATES

(plat que j’avais déjà eu le plaisir de réaliser à la maison, naturellement encore meilleur au Senzanome)

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 OEUF 64°, ASPERGES VERTES, …..

A tomber ce plat, l’oeuf parfait et la combinaison des ingrédients, très très miam.

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ORRECHIETTE….

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FILET DE BAR CUIT AU FOUR, TOMATES DE PACHINO, CAPRES DE PANTELLERIA, AIL, HUILE D’OLIVE, PUREE DE POMMES DE TERRE

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CUISSE DE POULET FARCIE MORTADELLE ET PISTACHES DE BRONTE (SICILE), PETITS POIS, SAUCE AU CASTELMAGNO (FROMAGE AFFINE DU PIEMONT), PETITS OIGNONS BORETTANE

Ici juste un bémol. On ne goutte pas du tout la pistache, car la sauce et la mortadelle masquent totalement le goût de la pistache. A part la belle note de couleur, j’ai trouvé dommage d’utiliser une pistache ‘top’ et de ne pas la goûter vraiment.

 

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CERISES AU PROSECCO ET MOSCATO, SORBET AU BASILIC CITRON, MERINGUE

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Nous avons naturellement terminé le repas avec un très bon (deux en fait) verre de limoncello, servi dans un contenant très joli aussi.

Verdict: beaucoup de maitrise, une utilisation varié des différentes variétés de fromages italiens, un visuel toujours très soigné, une cuisine qui reste classique mais avec juste la petite pointe d’originalité, une simplicité au niveau du nombre d’ingrédients, mais avec des produits au top question qualité. Bref, bon repas chez Giovanni.

Au niveau qualité-prix, on paye naturellement un peu Bruxelles et le voiturier, mais les portions sont suffisantes pour ne pas sortir avec faim du resto. Un menu avec vins adaptés par contre, est un réel manque ici.

Bonne Journée,

 

 

Alsace mai 2013 jours 2 & 3 : La Grangelière & L’Abreuvoir

ALSACE MAI 2013 JOURS 2 & 3 : LA GRANGELIERE & L’ABREUVOIR

Le lendemain de notre repas à Colmar, nous décidons de sillonner les petits villages de la route des vins et nous nous arretons à Riquewhir, Ribeauvillé, Eguisheim. Les maisons typiques, les vignes qui poussent, les décorations festives, les cigognes, tout ce qui fait ce coin d’Alsace, dépaysement total.

Voici quelques photo’s de ces visites:

 

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Lors de ces visites, une tâche très importante à faire: trouver le restaurant pour le soir biensur (oui, car avec les menus du soir et le petit déjeuner bien copieux le matin, pas besoin de s’empiffrer le midi). Pas de bol, fête des mères le lendemain! Donc pas mal d’établissements affichent complèt. Ce fût le cas de notre premier choix: Le Grappe d’Or à Riquewhir. Celà aurait été très gag de manger dans deux Grappes d’Or sur quelques jours de temps. La carte était allèchante et le restaurant a des bonnes critiques, nous râlons de ne pas pouvoir déguster les bonnes choses que nous lisons sur la carte. Ce n’est que partie remise, lors de ma prochaine visite en Alsace je réserve à l’avance.

 

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Toutes ces recherches nous donnent quand-même très faim et on se laisse tenter par une petite halte sucrée chez le patissier Villemain à Ribeauvillé.

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16 heures et toujours pas de restaurant pour le soir. Nous commençons à nous inquiéter. Dernière halte et dernière chance à Eguisheim. Après un tour du village nous hésitons entre deux maisons: La Grangelière, chez Christophe Cavelier (ancien Chef du restaurant étoilé ‘Le Valet de Coeur’ à Ribeauvillé) et Le Pavillon Gourmand, chez Patrick et David Schnubel (élèves d’Haeberlin, Bocuse et Bras). Les deux nous tentent. Le premier par son cadre plus sympa et sa carte assez terroir, le deuxième par le parcours des deux chefs. Nous optons finalement pour La Grangelière sur le feeling et en raison de notre volonté de goûter l’Alsace enfin.

Nous n’allons pas regreter notre choix: bonne cuisine du terroir, chouette accueuil, restaurant très sympa pour venir avec les enfants aussi (ce qui n’était pas notre cas), ambiance cool et conviviale. On y passe vraiment une bonne soirée assez terroir.

Positif et négatif à la fois: certain(e)s avaient vraiment envie des ‘Joues de porc braisées au pinot noir et spaëtzle’, mais malheureusement l’approvisionnement de joues de porc n’y était pas. Heureusement qu’il restaient des spaëtzle avec autre chose. Idem pour moi, qui avait envie d’asperges, vu la periode de l’année. En raison du mauvais temps, moins d’asperges sur le marché et prix trop élevés, donc pas d’asperges blanches. Pas de morilles non plus dans la sauce, remplacé par des autres champignons. Dommage pour nous, car nous nous étions fait à l’idée et un restaurant qui met des plats à sa carte, surtout à l’extérieur de l’établissement, devrait signaler le manque de certains plats afin que les clients puissent le voir avant de réserver. Positif, car celà prouve que nous sommes ici dans une maison ou l’on cuisine encore du maison et pas du sous-vide de telle ou telle marque industrielle. C’était la déception et le côté rassurant à la fois.

Par contre, servir du pain sans beurre, c’est assez bof-bof je trouve.

Avec l’apèro nous avons reçu une petite mise en bouche, un crème aérée d’asperges vertes. Très bonne. Rien d’extraordinaire, mais très bien dosée.

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Comme entrée, j’avais opté pour les escargots à l’Alsacienne, qui ont ceci de particulier qu’on met un peu de jus de viande ou de bouillon avant de placer l’escargot et son beurre d’ail. Un délice de simplicité, je n’ai pas laissé une goutte de beurre dans le fond du plat et il m’en a fallu du pain pour aller chercher tout ce qu’il y avait. Un régal. Ici aussi, très simple à première vue, mais très bien réalisé. J’ai hâte d’avoir ce type de contenants pour les faire à la maison également.

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D’autres ont optés pour le foie gras poêlé, très bon également.

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Comme plat, j’ai pris une bonne poularde fermière, asperges vertes, sauce champignons (car pas de morilles). Rien à dire, sauf peut-être cette stupide tomate qui n’avais rien à voir dans l’assiette (mais bon, ce n’est que mon avis). Servi avec des spaëtzle.

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Ma femme a pris les rognons à la moutarde, accompagné de spaëtzle. Les premiers rognons de sa vie et elle a vidé l’assiette. Celà me semblait très bon aussi.

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Nos amis ont pris pour l’un une choucroute, pour l’autre un magret de canard en sauce. Le magret de canard était très bon selon celui qui l’à manger. La choucroute, c’est un peu comme toujours en Alsace: la viande cuite séparemment du légume, je n’aime pas trop. Je préfère quand la viande donne son goût et son jus au légume, quand tout ce beau monde cuit ensemble avec pas mal de baies de genièvre et de poivre. Ici celà me semblait un peu tristounet et assez pauvre en saveurs. Mais j’avoue ne pas avoir goûté, donc….

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Avec ce repas nous avons eu un forfait vin de 15€ par personne, mais les vins n’étaient pas vraiment adaptés 100% aux différents plats et nous avons eu le même vin pour tous les plats. Dommage dans une région vinicole. Surtout qu’un des vins servis n’était pas Alsacien du tout.

Mais l’un dans l’autre, nous avons bien aimé, c’était convivial et bon, quelques manquements, mais je conseille quand-même ce restaurant à ceux qui visitent l’Alsace.

Le lendemain, temps assez médiocre, mais nous avions prévus le coup. Nous avons été visité le magnifique château du Haut Koenigsbourg. Belle rénovation et très intéressante visite guidée, vraiment bien fichue.

 

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Nous y passons toute la matinée et terminons notre périple Alsacien dans le petit village de Turckheim. Je ne quitterai pas sans avoir mangé une bonne ‘Flammenküchen’. Nous nous dirigeons donc vers le restaurant ‘L’Abreuvoir’, car je savais de l’année précédente, que là ils étaient ‘top’. Malheureusement, pas de place, foutue fêtes de mères à nouveau. Dans le reste du village tout est complèt également et nous voilà dépité au milieu du village. Un peu avant 14 heures nous retentons le coup à l’Abreuvoir et là, la chance tourne, une table se libère et ils sont prêts à cuisiner encore un peu pour nous. Ouf!

 

restaurant l’abreuvoir

 

 8 place turenne
 68230 turckheim (alsace)    

 

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 Flammenküchen topissime, faite au fromage blanc, donc très légère, bien fine et croustillante, légère. Il ne me fallait rien de plus que ça avec un bon verre de vin du cru, avant d’affronter la route du retour vers Bruxelles. Allez, encore une petute crème brûlée…

Allez vite encore une petite crème brûlée….

Je n’ai pas goûté d’autres plats typiques dans ce restaurant, mais je les ai vu passer devant moi. Tout à l’air bon là-bas et l’accueuil est très sympa.

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Bonne Journée,

 

2.000.000

Deux-millions de visiteurs sur ce blog depuis fin 2007. Certains n’ont fait que passer, d’autres passent de temps en temps, encore d’autres y passent souvent. J’en connais quelques uns depuis personnellement, d’autres simplement via l’un ou l’autre commentaire plus que sympa.

J’espère surtout que l’évolution de ma cuisine vous donne envie à votre tour de tenter la belle aventure de la bonne ‘bouffe’ et que j’ai pu rendre heureux quelques uns d’entre vous, ne fusse qu’avec une seule recette.

Moi je continue mon apprentissage permanent en cuisine et je compte bien poursuivre ce partage via mon blog. Vous prenez ce que vous voulez, vous laissez ce qui ne vous plait pas et on s’amuse.

Bonne journée où bonne soirée à vous tous,

 

Mark

Le menu du réveillon de Nouvel An 2010

LE MENU DU REVEILLON DE NOUVEL AN 2010

C’est qu’on y est presque. Bon, moi j’y suis déjà depuis hier: courses, premières mises en places, réservations, planification, timing….

Comme chaque année depuis déjà quelques années maintenant, je fête le Nouvel An avec mes amis, Alain et Pascale. D’habitude je cuisinais chez eux, mais avec ma nouvelle cuisine, cette année, c’est chez moi. J’ai de la place maintenant, tous mes outils préférés à portée de main.

Et comme chaque année je me dois d’éssayer d’élaborer un menu innovant, plein de surprises et de découvertes. Je peux aller un peu plus loin qu’à Noël, sortir un peu plus des sentiers battus. Alain et Pascale, et aussi leur fils Kevin, sont des bons clients, toujours prêts à éssayer du neuf, de l’inconnu. On va donc éssayer de garder le cap.

Nous débuterons avec trois amuses autour des produits de la mèr: les moules, le maquereau et le king crab.

Première amuse: escabèche de moules aux petits légumes et curcuma Interessant de faire autre chose que les éternelles moules frites et moules gratinées. Pas trop difficile à réaliser et tout peut se faire à l’avance. Il ne reste plus qu’à dresser.

Deuxième amuse: maquereaux farics à la coriandre, pôchés à 52°, granité de gingembre, crunch d’algues, concombre mariné au ponzu/mirin, pomme granny smith J’avais envie de mettre en valeur ce poisson tellement délaissé sur nos tables et pourtant adoré par les chefs. Une recette exotique comme je les aime. Bon va falloir encore trouver le ponzu (ou s’en passer et remplacer par autre chose) et un thermomètre qui fonctionne, car le mien, pffff.

Troisième amuse : king crab de Barents au lard de Colonnata, olives taggiasches, beurre rouge. Une recette de Christophe Pauly du restaurant ‘Le Coq aux Champs’. Je n’ai encore jamais cuisiné le king crab.

Après ces trois amuses légères, il est temps pour du plus lourd. J’ai réalisé aujourd’hui mon premier foie gras en terrine: terrine de foie gras au confit de figues sèchées et ketjap manis, gelée de riesling et raisins sultana, sel maldon Mais je ne suis pas du tout certain de servir mon foie gras. J’ai eu beaucoup de mal à le réaliser et je ne suis pas du tout certain du résultat final. J’avais pourtant mis un bain marie d’eau à 70°C dans un four préchauffé à 120°C. J’avais pourtant mis un thermomètre dans le centre de la terrine. Après 45 minutes de cuisson à 120°C, mon thermomètre affichait péniblement 20°C. J’ai donc prolongé de 15 minutes à 150°C. Résultat: 26°C. La je me dis, soit mon thermomètre n’aime pas les foie gras, soit mon four (assez nuef pourtant) décone grâve. J’ai donc remis pour 15 minutes, même plus je pense, à 150°C mais plus en chaleur tournante (je pense que le problème réside là). Un temps de cuisson tout de même long et j’ai eu peur de prolonger encore au-delà, de peur que tout le foie gras ne fonde. Je l’ai mis en presse après mais selon moi, le foie n’est pas assez cuit mais à trop fondu. Je vais voir le jour J mais je crains de devoir servir une foie gras 3/4 cuit. Pourtant au goût c’est bon, bien assaisonné.

Après le foie gras, je vais servir un velouté de châtaignes au faisan, crème de truffes et râpée de châtaignes. Une recette améliorée avec quelques astuces de Michel Bras. Toujours bon, un velouté dans un menu de fête.

Puis suivront deux plats (avec quantitées raisonables), un au poisson et un à la viande. Le premier est une recette de Pierre Gagnaire: un saumon mariné au malt d’orge, gelée de fenouil. J’espère trouver encore mon malt d’orge demain chez un brasseur. Recette très originale.

Après, un filet d’agneau en croûte d’herbes, pommade de ‘bintjes’ à l’ail, oignons aux oignons, poivron jaune confit, jus Je sais que ce n’est pas vraiment la saison de l’agneau, mais j’ai eu ma dose de gibier et de porc pour le moment. J’avais vraiment très envie d’agneau. Je rassure Pascale (j’avais oublié qu’elle n’aimait pas les oignons), c’est appart et il y a d’autres accomagnements comme tu peux le voir.

Comme dessert, des pommes royales, façon Geert Van Hecke (avec parfait citroné, sabayon au calvados, pommes confites, crumble de noix….), un dessert bien festif.

Pas de fromage cette année, avec le mauvais temps je n’ai pas trouvé l’occasion d’aller à Stambrugge chez Jacquy. Donc pas de Cange, pas de fromage du tout, na! On en mangera après les fêtes.

Voici donc le menu, maintenant au boulot, faut réaliser tout ça d’ici vendredi soir.

A +

Repas de Noël 2010 : le menu

REPAS DE NOEL 2010 : LE MENU

Cette semaine, pas de cuisine pour moi avant le weekend. J’éssaye d’aider un maximum les enfants, et surtout le fils qui est en première secondaire, avec les examens. Un peu moins de temps donc à consacrer à la popotte quotidienne, mais madame s’en charge très bien. Le peu de temps qu’il me reste de libre, je réfléchis aux fêtes.

Comme quasiment chaque année, le repas de Noël et le repas du Nouvel An, c’est pour bibi, et c’est avec beaucoup de plaisir que je me mets aux fourneaux pour faire plaisir gustativement à ma famille et à mes amis. Et même si on cuisine tous les jours, les jours de fête comme le sont les réveillons de Noël et du Nouvel An, on éssaye de faire encore mieux que d’habitude.

Cette année j’ai pris un peu de retard dans l’élaboration des menus, phase qui précède la phase de planifications des réservations et achats de produits, qui elle même précède celle de la planification de la mise en place, puis la planification de la finalisation et du dressage. C’est du boulot et généralement il me faut plusieurs jours pour réaliser à chaque fois le menu.

Comme les années précédentes, Noël, nous le fêtons en famille avec mes parents et les parents de mon épouse. Il y aura aussi ma tante Yvonne, ma tante préférée, que je ne vois pas souvent à cause du train train quotidien. Les enfants auront droit, comme chaque année, à un bon spaghetti, celà m’évite d’entendre les éternels ‘c’est pas bon’, ‘on n’aime pas ça’, ‘c’est quoi, c’est bizarre’…. Je cuisinerai donc pour 7 personnes à Noël. Le Nouvel An, nous le fêtons avec des amis et je n’ai pas encore un début de menu et je ne sais pas encore pour combien de personnes je vais devoir cuisiner. Je me donne jusque dimanche prochain au plus tard pour goupiller tout ça.

Le menu de Noël, je m’y suis enfin décidé. Je l’ai finalisé dimanche entre les révisions de Latin du filston. Il faut s’imaginer ce menu avec des portions très petites par personne, car à un certain âge, la capacité d’ingurgiter une demi dinde après avoir repris trois fois de la soupe et d’avoir avalé une trentaine de petites mises en bouche, diminue. Il faut donc s’adapter au niveau du nombre de plats et des quantités sur les assiettes. En 2009 c’était un peu ‘too much’, je vais donc éssayer de rester raisonnable.

On commencera la soirée avec un trio de mises en bouche autour du THE, avec une au thé vert, une deuxième au thé noir et une troisième au thé fumé. Je voulais leur faire découvrir les possibilitées d’utilisation de thé en cuisine et comme il ne s’agit que de mises en bouche, je ne prends pas trop de risque.

1a. PETIT ENCORNET FARCI A LA QUEUE DE BOEUF, JUS MOUSSEUX AU THE VERT SENCHA JAPONNAIS : une recette que j’avais déjà réalisée pour le concours de La Marine à Noirmoutier et que je sers ici sans l’escabèche de panais. En plus, il me reste encore assez de farce au surgélateur pour ne pas devoir en refaire. Il est possible que je ne serve qu’un demi encornet par personne, celà dépendra de la taille des encornets.

1b. CREVETTES GRISES PRISONIERES DANS LEUR BOUILLON, COULIS DE PERSIL, CREME DE POMMES DE TERRE ET CHOUX FLEUR FUME AU THE LAPSANG SOUCHONG Une mise en bouche que j’avais déjà réalisé en 2009 pour le Nouvel An et que ma petite femme me réclame. On va donc refaire ça avec plaisir, puisque c’était très bon.

1c. SHABU SHABU DE LIEU JAUNE AU THE NOIR THIASHOLA CARRINGTON, REMOULADE CELERI AU GINGEMBRE Il fallait tout de même faire au moins une recette inédite. Cette recette je l’ai puisée dans l’excellent livre de Sylvain Sendra & Carine Baudry: La Cuisine au Thé. J’aime bien la recette pour la cuisson du lieu cru à table dans le bouillon infusé au thé encore bien chaud et son accompagnement de remoulade fraîche.

Pour ne pas brusquer les estomacs trop vitre après ce petit trio, on servira un SAUMON GRAVLAX MAISON, accompagné de sa petite sauce sucrée et à l’aneth et le mélange du trappeur.

Avant le plat, une petite soupe que Anne (Jardins de Pomone) connait très bien et que j’ai déjà pu testée avec beaucoup de succès au nouvel an de 2010: VELOUTE DE TOPINAMBOURS EPICE.

Comme plat, puisqu’ils adorent ça, j’ai opté pour du gibier, un filet de biche. Je vais le servir avec la même sauce et les mêmes accompagnements que ceux réalisés pour le Concours St Hubert. C’est sur demande de mami qui veut goûter tout ça. Donc va pour : FILET DE BICHE, SAUCE A LA ORVAL, PARMENTIERS AUX CAROTTES FONDANTES, CONFIT DE KUMQUATS.

On finira par un petit morceau de fromage (même deux) de chez notre affineur préféré JACQUY CANGE, probablement que deux pour rester raisonable. Il faut absolument qu’on fasse découvrir ses merveilles à un maximum de personnes, c’est top!

Pour le final, un MI-CUIT AU CHOCOLAT MAISON avec un COULIS DE MANGUES Et une bonne jatte de café de Nescafé Dolce Gusto, qu’il est bon ce café!! C’est plus chouette la pub quand c’est non-sponsorisé!!

Comme accords vin avec tout celà:

MISES-EN-BOUCHES avec du Champagne

SAUMON GRAVLAX avec du Genièvre

SAUMON GRAVLAX et VELOUTE DE TOPINAMBOURS avec CHEVERNY du DOMAINE DE MONTCY

VELOUTE DE TOPINAMBOURS et FILET DE BICHE…. avec VIOGNIER LES PILIERS

FILET DE BICHE avec COTES DU ROUSSILLON LES SORCIERES DU CLOS DES FEES d’Hervé Bizeul

MI-CUIT AU CHOCOLAT et son COULIS DE MANGUES avec du MAURY ou du MOSCATEL DE SETUBAL

A bientôt,

 

 

Lire les codes barres

LIRE LES CODES BARRE

Afin de savoir ou sont produites les denrées que vous achetez au supermarché, rien de plus simple, il suffit de lire le code barre et surtout regarder les deux à trois premiers chiffres. Ils déterminent le pays d’origine.

Code pays Pays Code ISO du pays
00 à 13 USA & Canada us & ca
20 à 29 Usage privé uniquement  
30 à 37 France fr
380 Bulgarie bg
383 Slovénie si
385 Croatie hr
387 Bosnie Herzegovine ba
400 à 440 Allemagne de
45 & 49 Japon jp
460 à 469 Fédération de Russie ru
471 Taiwan tw
474 Estonie ee
475 Lettonie lv
476 Azerbaijan az
477 Lithuanie lt
478 Ouzbekistan uz
479 Sri Lanka lk
480 Philippines ph
481 Belarus by
482 Ukraine ua
484 Moldavie md
485 Arménie am
486 Georgie ge
487 Kazakhstan kz
489 Hong-Kong hk
50 Royaume-Uni uk
520 Grèce gr
528 Liban lb
529 Chipre cy
531 Macédoine mk
535 Malte mt
539 Irlande ie
54 Belgique & Luxembourg be & lu
560 Portugal pt
569 Islande is
57 Danemark dk
590 Pologne pl
594 Roumanie ro
599 Hongrie ie
609 Ile Maurice mu
611 Maroc ma
613 Algérie ie
619 Kenya ke
619 Tunisie tn
621 Syrie sy
622 Égypte eg
624 Lybie ly
625 Jordanie jo
626 Iran ir
627 Koweit kw
628 Arabie Saoudite sa
629 Émirats Arabes Unis ae
64 Finland fi
690 à 693 Chine cn
70 Norvège no
729 Israël il
73 Suède se
740 Guatemala gt
741 Salvador sv
742 Honduras hn
743 Nicaragua ni
744 Costa Rica cr
745 Panama pa
746 République Dominicaine do
750 Mexique mx
759 Venezuela ve
76 Suisse ch
770 Colombie co
773 Uruguay uy
775 Pérou pe
777 Bolivie bo
779 Argentine ar
780 Chili cl
784 Paraguay py
786 Équateur ec
789 Brésil br
80 à 83 Italie it
84 Espagne es
850 Cuba cu
858 Slovaquie sk
859 République Tchèque cz
860 Yougoslavie yu
867 Corée du Nord kp
869 Turquie tr
87 Pays-Bas nl
880 Corée du Sud kr
885 Thailande th
888 Singapour sg
890 Inde in
893 Vietnam vn
899 Indonésie id
90 et 91 Autriche at
93 Australie au
94 Nouvelle-Zélande nz
955 Malaysie my
958 Macao mo
977 Périodiques (ISSN)  
978 & 979 Livres (ISBN)  
980 Reçus de remboursement  
981 et 982 Coupons  
99 Coupons

Ceci pourra donc vous aider dans vos choix, en choisissant de préférence les produits des pays les plus proches et surtout d’éviter un maximum les produits venant de Chine, Hong Kong, Vietnam et Thaïlande, car il n’y a pas du tout de controle sur les aliments là-bas. Et je ne dois pas vous faire un dessin sur tous les produits toxiques qu’ils utilisent là-bas pour conserver et fabriquer les produits.

Je ne suis pas toujours daccord avec l’AFSCA en Belgique, mais un minimum de contrôle est tout de même nécessaire, et quand il est logique et bien fait, sans parti pris, ok pour moi.

A bon entendeur, salut!

 

Les faux produits du terroir

LES FAUX PRODUITS DU TERROIR

De nos jours, le consommateur a à nouveau tendance de se tourner de plus en plus vers les produits artisanaux, les produits locaux et les produits du terroir. Cela le rassure et il a, à juste titre, le sentiment d’améliorer la qualité dans son assiette.

Malheureusement, comme toujours, le commerce prend toujours un peu d’avance lorsqu’il y a des modes. Tous les produits du terroir ne sont pas des vrais produits du terroir. En disant cela, je ne dis pas forcement que se sont des mauvais produits, quoi que, parfois….. Mais le fait est que le consommateur est berné et cela, il faut le dénoncer. Il y a des centaines d’exemples, mais certains sont tellement proche de nous, que l’on ne s’y attarde plus.

Quelques exemples dans un mail reçu recemment (source Ministère de l’agriculture):

LES CHAMPIGNONS DE PARIS

De Paris, ils n’ont que le nom. Pire: 88% d’entre eux ne viennent même pas de France, les rayons des supermarchés regorgeant le plus souvent de champignons issus des Etats-Unis, de la Chine ou des Pays-Bas, les trois principaux pays producteurs.

En France, s’ils ont pendant longtemps été élevés dans la capitale, les fameux champignons ne poussent désormais plus qu’à Saumur. La ville dans le Maine-et-Loire regroupe 70% de la production nationale, mais qui n’est donc que 12% du global consommé dans le monde.

LA CHARCUTERIE CORSE

Elle est présentée comme un des plus purs produits du terroir français. Et pourtant: la charcuterie corse ne dispose d’aucune « Appellation d’origine contrôlée ». Le consommateur ne trouvera donc sur les rayons des supermarchés du continent que des produits dont les matières premières proviennent d’ailleurs à plus de 90%. Ainsi par exemple, malgré les têtes de Maure et les mentions ‘produit de l’ile de Beauté’ sur les étiquettes, le saucisson d’âne est importé d’Argentine et les jambons sont pour la plupart composés de carcasses issues de Chine.

Maintenant, sur les petits marchés, vous allez évidemmen encore trouver de temps en temps des vrais produits.

LE JAMBON D’AOSTE

C’est l’un des jambons les plus consommés en France, mais ce dernier n’a rien à voir avec la charcuterie de la ville italienne d’Aoste.

Ce produit est en fait fabriqué en France à partir de carcasses chinoises et américaines, dans une commune du même nom mais située en Isère. Et contrairement à son homologue transalpin, qui est un jambon cru, il s’agit d’un jambon mi-cuit. Le subterfuge a fonctionné pendant des années puisque la marque déposée ‘Jambon d’Aoste’ a été la propriété du groupe Aoste (Cochonou/Justin Bridou), leader français de la charcuterie.

Il aura fallu que la Commission européenne interdise récemment (2008) l’utilisation de cette appellation qui prête à confusion pour que l’ambiuïte cesse. La marque a depuis été renommée ‘Jambon Aoste’.

L’A.O.S. DE BRETAGNE

Présentée comme de purs produits du terroir français, les charcuteries de Bretagne disposent d’une « Appellation d’origine contrôlée » qui n’oblige les fabricants qu’à une seule chose: posséder au moins un lieu d’emballage ou de transformation en Bretagne. Le consommateur trouvera donc sur les rayons des supermarchés des produits dont 82% des matières premières proviennent du monde entier.

Ainsi, les carcasses de porcs, souvent issues de Chine, de Hollande ou de Pologne, le sel dit de Guérande, importé d’Argentine et du Vietnam, et les boyaux d’andouilles importés pour la plupart de Corée.

L’andouille dite de Vire, et autres charcuteries ‘De Bretagne’, rejoignent ainsi la mythologie des produits Bretons, comme le beurre et la patisserie, dont 73% provient de la communauté Européenne et d’Asie.

LA MOUTARDE DE DIJON

Pour faire de la moutarde de Dijon, il faut du vinaigre, de l’eau, du sel et des graines du…… Canada!

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la moutarde utilisée dans la préparation de la fameuse pâte ne vient pas de la région de Dijon. Une explication à cette bizarrerie: à la fin de la Seconde Guerre mondiale, avec la mise en place de la Politique agricole commune, les agriculteurs se sont désintéressés de la moutarde, qui ne leur permettait pas de recevoir les subsides de l’Union européenne. Résultat: 90% de la production utilisée pour la moutarde de Dijon provient maintenant du Canada.

LE COUTEAU LAGUIOLE

L’abeille, la lame fine légèrement relevée, la croix sur le manche…. Beaucoup croient que ces symboles apposés sur les couteaux de Laguiole sont des signes d’authenticité.

Erreur! Malgré leur charme et leur beauté, elles n’attestent ni de l’origine du couteau ni de sa qualité de fabrication. Parce que la marque du plus célèbre des couteaux français n’a jamais été déposée, Laguiole est depuis plus d’un siècle l’objet de contrefaçons en France et à l’étranger. 80% proviennent de Chine et du Pakistan. Résultat: moins de 10% des Laguioles sont fabriqués dans le bourg aveyronnais.

LE SAVON DE MARSEILLE

Avec le pastis et la lavande, c’est l’autre symbole de la Provence. Seul hic, les savons estampilés ‘Savon de Marseille’ ne sont pas fabriqués dans le Sud-Est.

Car si les savonniers marseillais ont inventé le procédé de fabrication au Moyen-Age, l’appelation n’est pas protégée. Résultat: les plus gros fabricants sont aujourd’hui Chinois et Turcs! Et les huiles végétales utilisées pour la fabrication du savon, notamment l’huile de palme, proviennent de l’étranger, les savons passant à Marseille, uniquement pour être parfumés et emballés.

LE MELON CHARENTAIS

C’est l’emblème du melon français. Jaune ou vert, le melon charentais fait la fierté des producteurs de la région de Cognac où les sols argilo-calcaires sont parfaitement adaptés à sa culture.

Mais contrairement à son cousin de Cavaillon, le melon de Charentes ne possède pas d’AOC. Résultat: 80% des melons charentais que l’on trouve sur les étals ne viennent pas de Cognac mais d’Espagne, du Maroc, des Caraïbes, de Chine et du Sénégal….

LE CAMEMBERT

Emblème de la gastronomie française, le camembert de Normandie est de loin le fromage le plus copié dans les rayons des supermarchés.

Une explication à ce phénomène: tombé dans le domaine public, le nom « camembert » peut-être utilisé par n’importe quel proucteur de n’importe quel pays. Et malgré une AOC ‘Camembert de Normandie’, qui existe depuis 1983, de nombreux fabricant utilisent le terme très proche de ‘Camembert fabriqué en Normandie’. 

Les différences: du lait pasteurisé au lieu du lait cru, un affinage raccourci et une fabrication qui n’est soumise à aucune règle.

Ils sont présentés comme les fleurons du terroir, mais quand on y regarde de plus près on découvre que leur appellation est douteuse.

Matières premières importées de l’étranger (30% du lait vient de Chine, 50% de toute l’Europe).

Etiquetage souvent mensonger, additifs non précisés, fabrication hors des limites de la région ou seuls existent de vagues bureaux de courtiers, ….

L’HUILE D’OLIVE

Rare et chère, l’huile d’olive française est certainement le produit qui compte le plus d’étiquetages frauduleux.

En 2006, seulement 56% des échantillons analysés étaient ‘conformes’ à la réglementation, certaines bouteilles contenant jusqu’à 50% d’huile de tournesol ou présentant une fausse indication d’origine ou de variété d’olive.

Le symbole de la cuisine méditerranéenne ne comptant que 7 appellations d’origine protégée et une AOC « Huile de Provence », de nombreux producteurs jouent en effet sur la confusion en ajoutant sur les étiquettes des paysages évoquant le Sud ou des origines non-reconnues comme ‘huile de Provence-Côte d’Azur’. Sans parler de l’une des fraudes les plus courantes qui consiste à remplacer l’huile d’olive par l’huile de grignons d’olive, un résidu de la pâte d’olives difficile à détecter pour le simple amateur.

Il y en a plein d’autres. Un seul conseil donc, car nous sommes tous tôt ou tard victimes de cette arnaque: visitez le plus possible les artisans locaux, les fermiers tout proches, les producteurs artisanaux des environs. Allez jetter un coup d’oeil dans leur production, posez des questions, renseignez vous. Faites les bons choix en connaissance de cause.

Bonne Nuit,

BRETAGNE 2010: une mélodie parfaite 3e partie

BRETAGNE 2010 : UNE MELODIE PARFAITE 3E PARTIE

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Troisième journée en Bretagne avec les amis et qu’est-ce-qu’on est bien. La visite d’un petit marché pour acheter de quoi pique-niquer à l’ombre des arbres de l’Ile d’Arz un peu plus tard.

La traversée en zodiac avec Capitaine Haddock me stressait un peu au départ, car celà me rappelait trop mon mal de mer de l’année d’avant. Mais bon, l’eau était tout de même plus calme dans le Golfe et la traversée s’est bien passée. Mais j’étais tout de même très content de pouvoir m’asseoir sur la terre ferme de l’île. Une belle petite pause avec ce beau soleil qui traversait les branches et les feuilles des arbres.

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Quelques impressions d’un bout de cette belle île très paisible. En France il n’y a pas à dire, mais on a réussi à préserver beaucoup plus de belles choses que chez nous en Belgique.

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Il était temps de reprendre le zodiac pour naviguer vers d’autres rivages. Marie-France et Fabienne se sont même osé à faire la trempette dans le Golfe à côté du zodiac. Sabine a failli y aller, mais une grosse méduse a eu raison de son courage. Quand à moi, je devais tenir compagnie au capitaine, prendre des photos et tenir xcel afin qu’il ne saute pas dans l’eau pour aller patauger avec Fabienne. J’avais pourtant une très très très grande envie de plonger également dans l’eau, grand nageur intrépide que je suis.

 

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Le soir, comme d’hab on va dire, du bon njam njam et du bon glouglou, surtout des légumes du jardin de Patrice en ratatouille, de l’agneau avec une sauce crème à l’ail rôti sur le barbecue et plein d’autres bonnes choses.

Le lendemain, lundi 19 juillet nous sommes partis tous pour un minitrip vers Bénodet avec quelques haltes, entr’autre à Pontaven et dans un petit village sur le porc pour pique-niquer sur le pousse.

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En fin d’après-midi, les 3 filles avaient à nouveau un irrésistible envie de faire trempette. Moi, comme d’hab, prendre les photos, faire attention aux vestes et sacs à main et aussi à XL, le chien de Fabienne. Mais le monstre à profité d’un moment d’inattention et à foncé droit devant, bravant les vagues avec ses petites pattes afin d’aller s’amuser avec sa maîtresse. Qui, elle, s’est saisie car ce n’était pas dans ses habitudes. N’est-il pas mignon, bien mouillé encore après s’être frotté dans le sable?

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Le soir nous avons mangé sur place. Après une bonne heure d’hésitation et avoir visité quelques village en quête de la perle rare gastronomique, c.à.d. cadre agréable, cuisine terroir, pas trop de chichis, pas trop cher et unique (que nous n’avons pas trouvé), nous avons pour finir opté pour une crêperie traditionnelle très sympathique. Fabienne y a démontrer avec beaucoup d’entrain qu’elle était vraiment très gourmande, même plus que Patrice. Après une double ration de crêpes au roquefort, elle a encore trouvé une petite place pour une crêpe sucrée, la plus complète et gourmande de la carte. 

Si vous allez à Bénodet, cette crêperie mérite toute votre attention, rapport qualité prix très très bon.

CREPERIE DE BENODET

8, AVENUE DE L’ODET

29950 BENODET

02 29 40 29 26

Le retour (plus de deux heures) vers le camping, fort tard et sur des routes non-éclairées, fût par contre assez pénible pour les conductrices. Je les remercie encore pour leur effort surhumain de rester éveillé après cette belle journée et nous avoir ramener à bon port vers 1 heure et dès du matin.

La dernière demi-journée ensemble, le mardi (Patrice nous avait entre-temps déjà quitté pour aller bosser), le moral déjà un tout petit peu dans les tallons car la fin approchait. Fabienne s’en est aller la première rejoindre son mari. Nous avons encore dégusté quelques bonnes assiettes avec Marie-France au soir dans un petit resto du coin avec vue sur le Golfe. Une très belle vue en fin de soirée.

 

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Avant que j’oublie, nous avons été subjugé par un vin de dessert que nous avait servi Marie-France lors d’un des repas du soir. Un vin de dessert, servi avec des gariguettes du pays. Un délice. Sabine, qui n’aime vraiment que les vins doux, a adoré. Nous allons certainement en chercher en Belgique. Le vin, du Bonnezeaux ‘Domaine des Fontaines’ de chez Alain Rousseau.

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Voilà, un très beau séjour s’achève ici. Nous avons eu bien du mal à récupérer de ce trip. Heureusement, nous avions encore quelques jours de congé après, que nous avons passés à la côte Belge avec entre-autre une visite de Bruges, une ville encore pas mal préservée des saccages immobilier. Un petit aperçu.

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Bonne Journée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BRETAGNE 2010: une mélodie parfaite! 2e partie

BRETAGNE 2010 : UNE MELODIE PARFAITE! 2e PARTIE

Suite de mon séjour mémorable en Bretagne.

Après un bon petit déjeuner en compagnie de Patrice, nous nous sommes dirigés vers le marché de Vannes. Marie-France et Fabienne étaient parties au petit matin pour une virée ‘dédicace’ entre copines. Oh, mais vous ne savez certainement pas que notre Marie-France, en dehors d’être une défenseuse du terroir gustatif de sa Vendée, est aussi une fan de la belle écriture, de poësie et d’histoires, surtout quand celles-ci flairent également bon le terroir. Et, elle a publié une de ses histoires dans un très beau livre, que voici:

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Nous voilà donc parti à la decouverte de Vannes et de son marché. Voici quelques impressions de Vannes:


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Après une petite crèpe (deux pour Patrice, le gourmand) prise sur le pouce, retour au camping, fare niente, rangement, lecture, repos en attendant les dames. En fin de journée, Patrice m’emmène dans un vivier, le coquin y avait réserver deux beaux exemplaires d’homard bleu. Des colosses, des monuments, des belles bêtes, surtout monsieur homard avec ses pinces impréssionantes. On apprend avec délectation et je dois l’avouer, déjà un peu d’eau dans la bouche, que ce sera notre repas du soir. Belle soirée en perspective.

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Après un apéro toujours aussi bien mis en forme par Marie-France, Patrice et Fabienne, voilà les deux bêtes d’un bleu très intense, entre le lapis-azuli et le turquoise.

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Nous (enfin Patrice) les avons coupés en deux à cru, afin de préserver au maximum la saveur délicate de la chair. Puis, simplement grillés au barbecue avec du sel, du poivre et un beurre de persil. Dans l’assiette, légèrement assaisonnée d’une bonne huile d’olive parfumée aux petits dés de citron. Terrible, le meilleur homard jamais mangé de ma vie. Quand le produit est top, la simplicité c’est ce qu’il y a de mieux. Il était entr’autre accompagné de bonnes tomates du jardin de Patrice, assaisonnés entr’autre avec du pourpier. Et n’oublions surtout pas la petite mise en bouche que Marie-France nous avait concoctée, une glace d’étrilles, un délice également.

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Le vin servi était top également, un Chassagne Montrachet ‘Veilles Vignes’ de chez Jouard.

Comme dessert nous avons dégusté du bon fromage et pour les plus témeraires, tartiné de confiture de fraises maison de Patrice. Celà paraît pour certains peut-être bizarre, mais celà fonctionnait tellement bien, que nous avons réitéré celà le lendemain. Ah, la confiture de fraises de Patrice, c’était quelque chose. Nous en avons repris au matin et au soir.

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Une belle deuxième journée, très gastronomique, s’achève ainsi. En route pour la troisième!

Bretagne 2010 : une mélodie parfaite!

BRETAGNE 2010 : UNE MELODIE PARFAITE!

 

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note: cette photo, je l’adore. Je l’ai prise le dernier jour de ma visite à cette région. On dirait une peinture et pourtant s’est une photo. L’eau calme du soir avec ces bateaux au repos, magnifique et délicatement paisible!


 

Notre passage dans le Morbihan, dans la seconde résidence de Marie-France (du blog de cuisine http://www.unecuillereepourpapa.com, blog de cuisine très riche en terroir et en émotions), nous ne sommes pas prêts de l’oublier, moi et ma crevette.

Les cinq jours que nous y avons passés, en compagnie de Fabienne (www.savoureusesaveur.be) et de son XL (pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit de son chienchien) ainsi que de Marie-France et son Popeye (pour ceux qui ne connaisent pas, il ne s’agit pas de son chienchien, mais de son amour de mari, et bon popeye parce qu’il aime la pipe), eh ben, ces cinq jours là, ils étaient magiques. Je le disais déjà dans mon titre, une mélodie parfaite, une mélodie qui se laisse emporter par les vents marins et par les délicieux fumets qui sont sortis de nos casseroles et du barbecue de Patrice (le fameux Popeye) pendant ce moment incroyablement beau de bonheur simple et d’amitié sincère. Une mélodie sans fausses notes et jouée par un virtuose certainement. Et depuis, cette mélodie, elle trotte, elle trotte dans ma tête sans arrêt. 

Il y a déjà plus d’un mois maintenant, mais tout est encore très frais dans ma petite tête et je n’ai envie que d’une seule chose, c’est qu’on remette très vite celà, renforcé par d’autres vrais écaviens et que nous puissions écrire ensemble une nouvelle mélodie sur le même thème.

La route fut longue de plus de 800 km, ce qui pour moi, piètre rouleur-marathon, était assez pénible, mais celà en vallait vraiment la peine. Le retour fût dèsors encore plus pénible. Et les jours qui ont suivis, la mélodie joyeuse s’est vitre transformée en mélopée plaintive, puis en blues très blues.

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Voilà donc quelques Belges et quelques Vendéens au Camping Le Bilouris sur la pointe de Kerners à Arzon. Déjà le camping, un petit ilôt de quiétude et de grace cameradesque, a quelques mètres du Golfe. Un camping d’habitués et d’habitudes, ou nous nous sommes intégrés avec beaucoup de respect et de retenue, nous les intrus. 🙂

Je remercie par cet article déjà le couple que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam, qui nous a prêté son mobilhome ‘gratuitement’ pour l’occasion. Il faut quand même le faire de nos jours, c’est vraiment top. Si vous venez un jour à Bruxelles, il faudra me faire signe afin que je puisse vous concocter un bon petit repas à la maison en tout cas.

Nous sommes arrivés le vendredi 16 juillet en fin d’après-midi et Fabienne avait déjà eu l’occasion de repérer un peu les lieux depuis la veille. Après avoir déposé très rapidement les affaires dans le mobilhome, nous étions déjà acceuillis par Fabienne et Marie-France, attablées devant la caravane de Marie-France avec du bon vin, des huîtres, des rillettes, du pain, du fromage, etc etc…. Comment résister?

Mais le soir, alors le soir, je ne dois pas vous faire une photo je pense? Mais je vais quand-meme le faire. Au menu tout dabord des berniques (crus et cuits au beurre d’ail) récoltés à la minute sur les rochers devant le camping.

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Puis, une petite friture d’éperlans, sortis tout droit de la mèr l’après-midi même.

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Tout ça, accompagné, entrautre de Champagne et de Préfou bien chaud, une spécialité vendéenne à l’ail que nous avons découvert là-bas grâce à Marie France. Ma crevette (elle a reçu un nom de baptême sur place) a déjà essayé depuis d’en faire à la maison, mais nous devons encore faire d’autres test. Le plus difficile étant le dosage de la levure, qui est minimaliste dans cette recette car la pâte ne peut quasiment pas monter.

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Ce que nous nous sommes servis après, était vraiment la belle surprise de la journée. Un ami pêcheur de Marie-France et Patrice très, mais alors très très sympathique, nous a offert pour notre bienvenue, un beau et vrai bar de ligne, fraîchement pêché quelques heures avant. Cela ce voyait très bien, le poisson était encore tellement raide, qu’il mordait sa propre queue et il a fallu le déraidir vigoureusement. Une cuisson en papillote sur le barbecue de Patrice, le poisson étant farci à volonté de fenouil sauvage que nous sommes aller cueillir dans les bordures des environs. Un peu de citron frais, du sel, du poivre et une bonne huile d’olive, rien de plus et divin de goût. Merci encore à ce pêcheur dont nous avons pendant plusieurs jours pu entrevoir le caractère bien tranché et affirmé, l’humour très fin et surtout le coeur très gros.

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Avec ça, ce n’étais pas encore fini. Il y avait aussi du magret de canard, grillé au barbecue et accompagné de roquette et d’une sauce dont Fabienne à le secret et composé entr’autre d’échalotes et de liqueur maison de fraises des bois au poivre long. Très très bon, mais venant de Fabienne, celà ne devrait pas nous étonner.

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Nous avons terminé comme il se doit avec du fromage.

Une soirée gustativement et amicalement au top!

Et s’est qui qui était content que son barbecue fonctionnait bien, hein?

 

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Après ce repas de seigneur, nous n’avions pas beaucoup envie d’aller nous coucher trop tôt. Il fallait bien digérer tout ça avant d’aller au dodo. Rien de mieux qu’une Fest Noz, son groupe de chansons populaire bretonnes et ses danses typiques. Certaines et certains (sauf le photographe, qui ne pouvait naturellement pas lâcher son objectif) se sont donc mêlés aux autochtones et se sont livrés à des danses paillardes pour terminer quasiment en transe sur la piste de danse.

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AINSI SE TERMINA DANS LA JOIE UNE PREMIERE JOURNEE DEJA FORTE EN EMOTIONS!

ET LA SUITE, S’EST POUR DEMAIN


 






Petit Break

PETIT BREAK

Nous nous octroyons un petit break. Il n’y aura donc pas de publications pendant un petit moment. Je vous laisse en bonne compagnie et le 21/08 je viendrai faire un petit coucou sur le blog.

Si j’ai éveillé votre curiosité avec ce mystérieux personnage, venez voir le 21/08, vous en saurez plus.

 

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Je vous dis donc à bientot.

 

Culinaria² 2010

 

CULINARIA² 2010

 

 

Je profite d’un peu de temps libre et de l’ordinateur d’un ami pour poster ce compte-rendu du Salon Culinaria² (car je suis sans ordi privé depuis quelques jours et encore pour quelques semaines). D’autres comptes-rendu sont déjà sur les blogs. Allez par exemple jetter un coup d’œil chez Marielle de http://menusplaisirs.over-blog.com/article-culinaria-la-suite-51848770.html et chez ‘la fille’ de http://lacuisineaquatremains.blogs.lalibre.be/.

 

Le Salon Culinaria² 2010 a eu lieu sur le site Bruxellois de Tour&Taxis du 3 au 6 juin. Les concepteurs de ce salon en étaient à leur deuxième édition. J’avais râté la première, mais je me suis empressé de m’inscrire pour la deuxième et je suis dans les starting blocks pour 2011. Je me suis contenté d’un jour d’expériences culinaires, en 2011 j’irai certainement deux jours afin de profiter pleinement de tout ce que le salon a à offrir. Un jour, c’est un peu juste pour voir tout en détail.

Le concept est unique et génial. Vous vous trouvez ni plus ni moins dans le restaurant le plus ‘étoilé’ du monde! 16 Grands Chefs étoilés Belges, représentant ensemble 26 étoiles au prestigieux guide Michelin, y oeuvrent pour le bonheur suprême de nos papilles gustatives. Et je peux vous assurer qu’ils y prennent autant de plaisir que les ‘goûteurs’. Car même si ils sont probablements bien rétribués (et c’est normal) pour cela, on voyait dans leurs yeux, leurs sourires et leurs gestes, un réel plaisir de partager leur passion de haute gastronomie avec le plus grand nombre, certes beaucoup d’amateurs avertis, mais tout de même en partie un public pour lequel les restaurants présents ne sont pas toujours accescibles, faute de moyens financiers.

Comment se déroulait le salon: soit vous payez simplement l’entrée et cela vous donne accès aux 12 ateliers répartis sur le site (Chef’s Square, Coffee Square, Creative Square avec Krups, Ice Cream Square, Champagne Square, Cooking Square avec Mmmmmh!, Chocolate Square, Wine Square, Beer Square, Cocktail Square, Kidchen Square avec Herta et Mmmmh! Square) et à la cinquantaine d’exposants qui vous proposent leurs produits (Slabbinck, Villa Lorraine, Eurotartufi, Fromages Savoyards, Epices du Monde, Caspian Caviar, Chimay Fromages, Smeg, Fromages de Herve, Lagostina, ….). Soit vous payez 45€ et en plus vous avez droit a un menu gastronomique, concocté par 4 chefs étoilés: deux entrées, un plat, un dessert. Il y a 4 menus différents et donc les 16 chefs se retrouvent répartis dans des mini-cuisines un peu partout sur le site. Certes, on ne les voit pas cuisiner, mais ils sont présent à la mise en place. Le service est continu, 4 jours d’affilée, de l’ouverture à la fermeture, ce qui en soit est déjà assez bluffant. Il faut s’imaginer les équipes derrière: des milliers de coquilles à nettoyer, des kilos de légumes à émincer, des milliers de poissons à lever en filets, etc etc…. Vous pouvez aussi (et c’est ce que je vais faire en 2011) prendre une entrée avec deux menus ou venir deux jours et tester les 4 menus, pourquoi pas, soyons fou. Après il y a aussi les VIP, mais tout ce tralala pour un simple verre de champagne et un acceuil un peu plus ‘couche-culotte’, cela ne me tente par contre pas du tout.

Les chefs présents cette année, étaient:

Julien Burlat/Dôme *

Christophe Hardiquest/Bon-Bon *

Yves Mattagne/Sea Grill **

Franky Vanderhaeghe/Hostellerie St-Nicolas **

Viki Geunes/’t Zilte **

Bart De Poorter/Pastorale **

Pascal Devalkeneer/Le Chalet de la Fôret *

Laurent et Vincent Folmer/Couvert-Couvert *

Mario Elias/Le Cor de Chasse *

Wout Bru/Chez Bru **

Peter Goossens/Hof Van Cleve ***

Tim Meuleneire et Wouter Van Tichelen/De Koopvaardij *

Lionel Rigolet/Comme Chez Soi **

Sang Hoon Degeimbre/L’Air du Temps **

Giovanni Bruno/Senza Nome *

Pierre Résimont/Eau Vive*

A l’entrée on vous donne le choix entre deux menus des quatre (vous ne pouvez pas choisir pour des raisons pratiques que l’on peut comprendre, car il y aurait toujours un menu qui plaît un peu plus que les autres et cela aurait comme conséquences, des ruptures de stocks d’un côté et des invendus de l’autre). Nous avons finalement tous les deux (madame et moi), choisis le menu 4, et nous avons assez bien choisis je trouve.

Je n’ai malheureusement pas pris de photos (a ne pas oublier l’année prochaine), mais vous allez retrouver certaines recettes sur les blogs sités plus haut.

 

Entrée 1 : Carpaccio de Coquilles Saint-Jacques marinées aux épices orientales. Chef Lionel Rigolet/Comme Chez Soi **

 

 

J’ai pu lire sur un autre blog, un avis un peu négatif sur ce plat. Et je ne suis pas du tout d’accord. L’objection par rapport à la recette, qu’il n’y avait aucun goût spécifique qui en ressortait, nous ne la

partageons pas. Nous avons tous les deux adoré cette recette et pourtant j’attendais Chef Rigolet au tournant, car j’avais déjà goûté à la cuisine de son beau-père. Pour moi, une des deux recettes que j’ai préféré sur le salon. J’ai trouvé les dosages des différents ingrédients (consommé au thé citron agarisé afin d’y envelopper un tartare de coquilles, les coquilles, la vinaigrette au vinaigre de citron, piment d’espelette et yuzu, le mélange de poivres, l’huile aux herbes, le gel de tomates réalisé avec une poudre de tomates, les zestes de citron vert, les câpres séchées, les œufs, le sel de Maldon, le comté en fine brunoise, la crème aigre et les œufs de poisson volant au wasabi) d’une justesse inouïe. Le meilleur carpaccio de St-Jacques jamais mangé de ma vie, et c’était bien p^lus qu’un simple carpaccio. Il y avait une explosion de goût dans la bouche, mais un goût unique formé par les différents ingrédients. Nous avons adoré. Peut-être avons nous eu de la chance, car les coquilles étaient bien fermes et pas trop réchauffées par la température du salon.

J’ai tellement aimé, que je me suis offert le coffret et la recette (en vente sur le stand) afin de tenter de la réaliser moi-même l’année prochaine lorsque la saison des coquilles sera de retour. Le coffret comporte donc la recette, la liste des ingrédients et dosages ainsi qu’une partie des produits nécessaires à la réalisation: vinaigre de citron, thé citron, gélatine en poudre, sirop de piment d’espelette, poivre de madagascar, huile d’olive, pignons de pin, poudre de tomates, poivre sansho, agar agar, yuzu en poudre et sel de Maldon). Si je réussi la recette et à condition de trouver les œufs de poisson volant au wasabi, je la publierai en 2011.

Dans le Chef’s Square j’ai eu en plus l’occasion de voir le déroulement de la recette, présenté par le chef et son équipe et nous avons encore pu poser des questions après. J’en ai donc profité pour avoir quelques astuces non-expliquées dans la recette. Je les note vite ici, afin de ne pas les oublier le moment venu:

– pour rouler le tartare de coquilles dans le gel de consommé au thé citron, placer le film sur la table après avoir mouillé la table avec un peu d’eau (cela évite au film de bouger dans tous les sens)

– les coquilles en carpaccio ne sont pas vraiment crues, mais passées en aller-retour (30 secondes) au four vapeur

– pour la marinadé il faut compter maximum 30 minutes

– les rouleaux de tartare de coquilles doivent être congelés pendant 45 minutes avant de pouvoir les couper en tronçons

Le plat nous fût servi avec un verre de Gonzalez Byass, Tio Pepe ) appellation: Xères (Albariza) – cépage: Palomino, distrubué par Fourcroy

 

Entrée 2 : Dashi-Nashi-Katsuobushi-Nouilles Somen-Kombu-Ponzu-Thon. Chef Sang Hoon Degeimbre/L’Air du Temps **

 

 

Ce ne fût pas mon plat préféré de la journée. Intéressant mais un rien trop déconcertant et nouveau pour moi. Sang Hoon joue à fond sur le cinquième goût, l’umami. Et comme l’umami, quand il est poussé à fond, n’est pas encore très souvent venu caresser mon palet, j’ai eu un peu de mal. Mais ce n’était certainement pas mauvais. Comme d’autres, je n’ai pas trouvé le plat choisi par Sang Hoon, idéal pour ce Salon. Pas facile de manger une soupe en walking dinner. De plus, les nouilles collaient un peu ensemble et ce n’était vraiment pas très pratique. Mais Sang Hoon a éveillé ma curiosité et je suis partant pour aller tester sa cuisine dans son restaurant.

Le plat nous fût servi avec une Leffe, bière Belge.

 

Plat : Osso bucco sans l’os sur une purée de pomme de terre au safran aux petits légumes de saison. Chef Giovanni Bruno/Senza Nome *

 

 

Le plat semble à la lecture de l’énoncé, très simple. Mais quel goût! Un osso bucco, même si il n’y avait pas l’os, ni la gremolata, parfait. Très réconfortant comme plat, très terroir, mais avec plein de finesse. Comme les portions étaient assez petites, j’étais vraiment triste et j’ai raclé, raclé, jusqu’à la dernière goutelette de sauce. L’osso bucco avait un goût incroyable de moêlle. Le chef ne m’a pas donné les détails de sa méthode, mais il m’a juste dis que j’avais raison et que c’était parce qu’il ajoute la moêle que vers la fin. Une moêle cuite trop longtemps, perd sa saveur spécifique. A retenir et à creuser.

Le plat nous fût servi avec un verre de Benuara IGT 2008 – Cusumano – Nero d’avola Syrah inox, distribué par Selezione Vini Italiani. Je n’ai par contre pas trop apprécié ce vin. Je l’ai trouvé trop rèche.

 

Dessert : Gelée chocolat – Yuzu – Banane – Yaourt. Chef Pierre Résimont/Eau Vive *

 

 

Une présentation magnifique et tout était très bon. Ce que je retiens le plus dans ce dessert, et même si les bonbons remplis de gelée de chocolat et la banane caramélisée et sucrée étaient un régal, c’est la glace au yaourt et yuzu. Cette glace, mon dieu, que c’est bon.

Un chef à découvrir en ce qui me concerne. En plus, il a une bonne tête et il a l’air très très sympa.

Le plat nous fût servi avec un verre de Burdon Cream – Sherry Lustau, distribué par Bleuzé Wines. J’ai adoré le sherry.

A côté des différents stands et du menu, je me suis beaucoup attardé dans le Chef’s Square. Durant toute la journée, les différents chefs présents au salon, passent pour présenter leur recette du menu ou une autre en démo devant public. Comme déjà sité plus haut, j’ai eu le plaisir d’assister à la démo de Lionel Rigolet.

Plus tôt dans la journée, j’ai assisté à une démo de Laurent Folmer (Couvert-couvert) et Julien Burlat (Dôme). Ce fût très instructif. Julien Burlat nous a entr’autre expliqué la technique du séchage de poireaux: 5h à 120°C au four sur du gros sel, jusque quand il est noirci, puis laisser refroidir et mixer en poudre. Intéressant comme texture et comme goût. Il nous a aussi réalisé des quenelles de crabe au beaufort et à la semoule. Et puis, Laurent Folmer nous a montré quelques techniques de desserts.

J’ai également assisté a un atelier du Chef Bart De Poorter du restaurant Pastorale. Ce chef mérite vraiment d’être découvert. La cuisine qu’il propose me parle beaucoup. J’ai eu l’occasion de goûter le plat qu’il a montré en démo et pour moi, ce fût le meilleur plat de toute la journée. Pourtant le plat n’est pas très compliqué, mais la démarche, la réflexion, la texture et le mélange des saveurs étaient pour moi digne d’un trois étoiles. Il n’en a que deux, mais si tous ses plats sont du même niveau, il devrait un jour en obtenir une troisième, c’est certain. Je compte bien le mettre sur ma liste de restaurants à tester.

L’énoncé du plat est: Saumon mariné à la mayonnaise de salicorne, algues fraîches.

Tout commence par un saumon de qualité exceptionelle. Un saumon d’élevage certes, mais bio. Il est nourri à 100% avec des crevettes et des algues. Le goût de ce saumon, mes amis, mmmm, trop bon.

Dans cette recette il a voulu recomposer à la fois l’habitat de ce saumon que son alimentation. On y retrouve donc des algues et une utilisation des crevettes, du faux sable, une imitation d’eau de mer, et tout cela d’une subtilité incroyable.

Dans le fond de la verrine, une mayonnaise montée avec les boûts le plus fibreux de la salicorne. Dessus est posé le saumon, qui n’est pas du tout assaisonné en poivre et en sel, ni en vinaigrette. Le saumon est ensuite arrosé avec une imitation d’eau de mèr qui est, si je me le rappelle bien, réalisé à base de l’eau de désalage des algues wakamé et autres, dans laquelle il faut légèrement pocher les crevettes grises. Puis, il réduit légèrement. Ce n’est pas un fond, ni un bouillon, plutot une eau de crevettes grises. Après il met en siphon avec un peu de gelespesa. Et cela imite très bien le goût de l’eau de mer, mais sans le côté hyper-salé.

Dessus il place des petits morceaux de différentes algues (wakamé, salicorne, groseille de mer, ????).

Pour finir, il y a le faux sable, réalisé en mélangeant du riz soufflé avec des algues nori.

Dans la même verrine nous avons donc le sable, la mer, les algues et le saumon. Génial dans la conception et magnifique dans la bouche.

De plus, Bart De Poorter m’a donné le truc pour réaliser enfin mon riz soufflé maison. J’avais déjà tenté le coup il y a peu, mais le résultat était très très mauvais. J’avais cuit mon riz et laissé sécher au four à 60° pendant plusieures heures, puis passé à la friteuse. Bart suit une autre technique: il cuit le riz, puis le laisse sécher à température ambiante entre 24 et 48h (cela dépend du degré d’humidité dans l’air), puis procède comme moi. Il m’a ensuite expliqué que les deux méthodes se valent, mais que le plus important est de garder une certaine humidité dans le riz avant de le passer en friture. Si le riz est trop sec, cela ne marche pas. J’ai fait un premier test chez moi après 24h de sèchage à température ambiante et le résultat n’était pas encore bon, le riz ne croquait pas assez. Puis, après 36h, bingo, du riz soufflé comme il faut. Je n’ai pas frit le riz à la friteuse, j’ai simplement mis un peu d’huile dans un poêlon et j’ai cuit le riz par petites quantitées à la fois, dans le poêlon avec couvercle. Je ne suis pas encore 100% content du résultat. Mon riz soufflé est trop doré, celui du chef était bien blanc. Mais je tenterai à nouveau.

Autre découverte sur le salon: Slabbinck. Je connaissais ce volailler-vendeur de gibier, de nom, mais je ne savais pas primo, qu’il vendait aussi de la viande de bœuf, de veau, de porc, d’agneau des meilleures origines (Simmenthal, Corrèze, …). Je ne savais pas non plus qu’il était ouvert le dimanche matin. Je sais ou aller maintenant si une envie de bonne viande me prend un dimanche matin.

J’ai aussi trouvé (et acheté) une très bonne huile d’olive sur ce salon, une Huile d’Olive Vierge Extra fabrication artisanale à l’ancienne 1ère pression à froid du Domaine Le Grand Servan en Pays d’Arles de Tarascon-sur-Rhone, France. Vous trouverez leurs produits sur http://www.grandservan.com.

Bonne Journée,

 

 

 

 

Le blog culinaire, en ce qui me concerne

LE BLOG CULINAIRE, EN CE QUI ME CONCERNE

Après 2 ans et demi de blog culinaire, il était temps pour moi de faire un bilan introspectif de cette aventure et de réfléchir sur ce que sera mon blog culinaire à l’avenir et surtout sur ce qu’il ne sera pas.

Si vous connaissez un peu le monde des blogs culinaires, vous vous rendez vite compte qu’il y a autant de motivations pour débuter un blog culinaire qu’il n’y a de blogueurs. Mais même si on peut déceler les motivations des uns et des autres à travers leurs écrits, peu de blogueurs ont l’envie ou l’idée de se dévoiler complètement par rapport à celà. Il arrive aussi fréquemment que la motivation de création de départ, se mue en de nouvelles motivations, voir de nécessités. Pour certains blogueurs, le blog prend même un telle place dans leur vie, qu’il devient quasiment leur vie. Certains par besoin, en raison du soutien moral que peut apporter un blog pour eux, d’autres par mégalomanie, la blogosphère devenant alors un monde séparé du reste et dans lequel ils ou elles sont des VIP’s se plaçant au-dessus du commun des mortels, d’autres encore par compensation d’une frustration professionelle ou personelle, un substitut par rapport à un manque, un problème familial ou une difficulté dans la petite enfance (et oui, Freud est parfois présent dans la blogosphère).  Le blog est alors un grand soutien afin d’affronter ces démons, mais risque de devenir très énergievore pour le blogeur et prendra une place démesurée dans sa vie avec tous les risques que celà comporte. Heureusement pour beaucoup d’entre vous, le blog culinaire reste simplement un outil de partage d’une passion quotidienne.

Il me semble donc intéressant de s’y attarder un peu et que chaqu’un réfléchisse à l’évolution de son blog et surtout que chaqu’un anticipe son devenir et se prémunit contre ses dérives. Je suis certain que pour un étudiant universitaire, celà ferait une sympathique thèse de fin d’études.

Ma façon de voir mon blog culinaire, ce qu’il est, sera, n’est pas et ne sera jamais, n’est pas pour autant une vérité. Tout le monde pense détenir la vérité dans ce bas monde, mais la vérité est naturellement multiple et dépend du ressenti de chaqu’un. Il ne s’agit donc ni plus ni moins que de ma propre analyse et de mes aspirations très personnelles. Loin de moi, l’idée de juger tel ou tel comportement ou motivation. Chaqu’un fait ce qu’il lui plait sur et avec son blog. C’est même l’essence de l’invention du blog au départ: un espace personnel  dans lequel on se livre, non pas à une page blanche cachée au regard de tous, mais bien au contraire au monde entier sans retenue.

Au départ, lorsque j’ai débuté avec ce blog, deux choses m’intéressaient dans cet outil. Premièrement, je trouvais facile de pouvoir classer mes recettes sur un support autre que papier, car plus pratique et surtout, celà prend beaucoup moins de place. Deuxièmement, il me paraissait intéressant de pouvoir quelques années plus tard, retracer une évolution dans la façon dont j’aborde la cuisine, ses techniques et la connaissance des produits et de leur mise en valeur par la cuisine.

Mais très vite, la blogosphère a montré d’autres avantages. Premièrement, celà intéresse aussi d’autres personnes. Beaucoup d’internautes (aujourd’hui entre 1500 et 3000 par jour) tombent (souvent par hasard) en cherchant des idées sur le net, sur nos blogs et y trouvent leur bonheur. En tout cas, c’est ce que j’espère, car peu d’internautes laissent des commentaires après avoir testé l’une au l’autre recette ou idée d’une recette. Parfois on reçoit des mails très sympa et on est content de faire avancer le schmilblick de la bonne cuisine. Deuxièmement, le fait de savoir que certaines personnes vous suivent plus régulièrement que d’autres et qu’il y a parmi eux aussi de très bons cuisiniers et cuisinières, celà vous oblige à donner le meilleur de vous même sur votre blog, de progresser, d’apprendre et celà motive aussi à aller plus vite en apprentissage, à découvrir des produits, tenter des choses plus difficiles et complexes. Troisièmement, le blog ouvre aussi aux rencontres merveilleuses, rencontres qui deviennent parfois des vraies amitées réelles et découlent en des rencontres ‘en vrai’ fréquentes. Malheureusement, certaines rencontres se soldent après quelque temps en désillusions, en fractures et en malentendus. Mais, c’est ça la vie, des liens se font et se défont, d’autres perdurent et se renforcent. Des belles rencontres j’en ai fait et j’espère bien encore en faire. Des désillusions et des fractures j’en ai eu aussi et j’en aurai encore. Pas bien grave tout ça.

Maintenant, revenons-en au début de ce post et répondons aux questions d’identité de mon blog, identité présente et future.

1. Mon but est plus que jamais de donner envie aux internautes de cuisiner et de faire passer le plus possible des messages de saisonalité (même si de temps en temps je ne respecte pas), de goût, de plaisir, de slow cooking, de producteurs, de tradition, de respect. J’ai déjà pu contaminer quelques personnes avec ma passion et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin.

2. Ce blog est donc ouvert et pas fermé sur la seule blogosphère culinaire. Je ne vais donc pas mettre mon énergie à aller visiter tous les blogs de cuisine qui existent (et il y en a un paquet) afin de laisser, comme le font certains et certaines, des commentaires pas toujours intéressants, pas toujours intéressés, sur des recettes qu’on ne lit de toute façon pas de a à z, en espérant que le blogeur ou la blogeuse de l’autre côté viendra à son tour laisser le même type de commentaires chez soi, fera ainsi gonfler artificiellement le compteur et apportera dans certains cas (celà dépend de l’hébergeur) des €€€€. Par contre, je compte bien prendre un peu plus de temps pour découvrir de nouveaux blogs et rencontrer des autres passionnés de cuisine qui vallent la peine d’être connu et connues.

3. Je ferai tout ce que je peux pour respecter au mieux mes sources lorsque je réalise une recette qui n’est pas de ma patte ou quand je me base sur une recette de quelqu’un, qu’il soit blogeur ou grand chef. Celà me semble la moindre des choses. Certains le font, d’autres pas, et ils ont tort. Personne n’est dupe. On peut compter sur les dix doigts de la main les cuisiniers qui inventent, qui innovent à chaque plat. La cuisine est faite de partage et de transmission aussi et il n’y a aucune honte à avoir quand on se base sur un bon plat, même pas si on copie à 100% une recette. Si on la copie, c’est qu’elle est très très bonne. Mais il faut le dire.

4. Les blogeurs (de cuisine) sont maintenant de plus en plus devenu une cible intéressante pour les publicitaire
s, les télévisions, les radios, les quotidiens….. Le fait que nous sommes lus par des dizaines de milliers d’internautes chaque année, nous rend important à leurs yeux, mais nous rend aussi vulnérable aux dérives.

J’ai en cette matière pris des décisions. Au niveau produits, je ne compte pas m’associer à des produits ou des marques que je n’aurais pas utilisé et approuvé dans le cas ou je n’aurais pas eu de blog de cuisine. Même au niveau des concours, je ne me vois pas faire une recette avec un produit ou une marque que je n’apprécie pas. Il ne faut donc pas s’attendre sur mon blog a ce type de publicités. Maintenant, si j’aime le produit, si je suis convaincu à 100% par sa qualité, il est clair que je peux le promouvoir. Ce n’est pas le montant éventuellement offert ou le beau cadeau ou voyage, qui me fera décider, mais bien la qualité du produit. Je resterai donc sur ce point intransigant et en phase avec moi-même.

Au niveau des médias, je garderai la même réserve. Je n’accepterai pas n’importe quoi et surtout pas si celà n’est pas en phase avec ce que je veux faire passer. Pas de ‘dînner presque parfait’ pour moi donc, par exemple.

Au niveau des demandes de plus en plus multiples de répertoriage de mon blog, de mes recettes, sur différents sites. Celà ne m’intéresse pas. Mon blog me suffit amplement. Je ne vais pas m’amuser à passer des soirées entières à poster des recettes vers d’autres sites, à consulter des repertoires pour voir comment je suis classé etc etc…. C’est que j’ai surtout besoin et envie de cuisinner et de partager avec la famille et les amis cette passion.

5. Je veux rester honnête par rapport aux visiteurs. Chez moi, pas de trucages, pas de montages, pas de tappages. Les plats seront photographiés tels qu’il sont mangés à notre table. Les différents ingrédients seront toujours cuisinés et ne feront pas l’objet de traficotages et je vous assure qu’après avoir pris les photos, notre plat sera encore toujours bien chaud, même si pour la beauté d’une photo, il vaut parfois mieux mettre un ingrédient cru afin d’apporter un maximum de couleur. Je vais naturellement éssayer de m’améliorer en ce qui concerne la photo, car avouons-le, ce n’est vraiment pas mon fort et je n’y apporte probablement pas l’attention qu’il faudrait.

J’espère ne pas avoir choqué l’un ou l’autre avec ce post, mais j’avais envie de me clarifier par rapport à ce qui se passe sur la blogosphère en ce moment. Pas de surprises donc chez moi, tout est clair et net.

Surtout, soyons humble. Comme je l’ai déjà dit plusieures fois: pour chaque cuisinier amateur qui a un blog culinaire, il y en a des milliers d’autres qui cuisinent aussi bien, voir mieux, et qui n’ont pas de blog. Nous ne sommes pas exceptionnels, n’en déplaise à certain(e)s. Nous sommes des bons cuisiniers, certes, mais même si nous sommes une minorité dans la population, cette minorité compte beaucoup d’adèptes.

Bon Weekend à tous,

 

Dansons encore

 DANSONS ENCORE

Je vous avais prévenu. Je publierai, à côté des recettes et informations sur les bons produits, aussi de temps en temps des textes ou des phrases, des idées, pour lesquelles j’ai un coup de coeur.

Mon coup de coeur du jour va vers un texte que chante Calogero dans son album ‘Pomme C’ et qui me parle particulièrement. J’avance dans l’âge (même si, avec mes 44 ans, je suis encore un jeune homme) et je suis confronté de ce fait autour de moi de plus en plus souvent avec la maladie et même la mort. Il n’est pas rare les derniers temps que j’aprenne que tel personne est décédée à cause d’une rupture d’anévrisme ou d’une crise cardiaque. Le cancer fait également des ravages autour de moi et se montre plus présent qu’avant dans mon entourage immédiat.

Quand on dépasse la 40aine, la mort se fait sentir plus proche et frappe sans prévenir. Les derniers événements à Haïti nous montrent aussi la fragilité de l’être humain face à la nature, face aux éléments, face à la chance ou à la malchance.

Etant foncièrement agnostique avec une tendance plus prononcée vers l’athéisme que vers la croyance en un dieux, le questionnement par rapport à ma propre mort monte à la surface de plus en plus souvent.

De plus en plus (j’ai toujours été adepte de cette philosophie), je cueille le jour, je me contente des bons moments, je n’éssaye pas de mettre la bar trop haute aux envies. Un bonne bouteille, un bon petit plat, le sourire des enfants et de l’épouse, des amis, il ne faut rien de plus pour être heureux. Il faut profiter de la vie, ne pas s’endormir dans un train train quotidien, voir du monde, sortir, s’ouvrir vers les autres. Mais chercher le bonheur dans les choses simples. Il n’est vraiment pas nécessaire de faire un tour du monde ou d’acheter la voiture la plus chère p.e. pour être heureux. Le bonheur simple, c’est bon aussi. Et si en plus il y a du partage, c’est encore mieux.

Comme dans la chanson de Calogero, essayons de danser encore, d’avoir envie et d’envoyer valser la mort!

Une ride dans la glace,
Je me fais vieux.
Dans le lit j’ai de la place pour deux.
Avant que la vie ne passe,
Je veux garder l’envie.

Une ride à la surface,
Somme nous heureux ?
La lumière s’éteint peu à peu.
Avant d’être dans le noir,
Je veux garder l’espoir.

Et danser encore.
Avancer toute voile dehors.
Et danser encore.
Envoyer valser la mort,
Dans le décor.

Dernier avis de tempête,
Dernier refrain.
Vivre sans penser au lendemain.
Danser que tourne la terre,
Descente et l’air de rien.

Une dernière cigarette,
Un verre de vin,
Ramasser les miettes du festin.
Faire avant que tout s’arrête,
La fête jusqu’à la fin.

Danser encore.
Avancer toute voile dehors.
Et danser encore.
Envoyer valser la mort,
Dans le décor.

Profitez-en bien ce weekend, dansez un maximum!

DESTRUCTURIUM TREMENS : L’heure de la destructuration a sonné: moules frites déstructuré

D E S T R U C T U R I U M  T R E M E N S            L’HEURE DE LA DESTRUCTURATION A SONNE : MOULES FRITES DESTRUCTURE


déstructurium

Et si on donnait un coup de pied à la crise qui s’éternise… si on renvoyait aux antipodes l’hiver qui persiste et s’obstine…

Le mot d’ordre et de ralliement de ce jour : soyons fous, osons, déstructurons…

A tous ceux qui en ont marre de la morosité ambiante, ce concours est pour vous.

Fabienne, Mark, Anne et Marie-France, le quatuor belgio-vendéen infernal, vous propose LE concours de l’année, celui où vous allez enfin pouvoir donner libre cours à votre imagination débordante.

Envoyez-nous vite vos plus belles recettes déstructurées, nous les compilerons pour en faire un ode joyeux à l’exubérance et la créativité culinaire.

Vous avez jusqu’au 30 avril pour participer, en mettant un lien vers la recette sur le blog de votre choix :

Fabienne : http://www.savoureusesaveur.be/

Mark : http://passion-cuisine.skynetblogs.be/

Anne : http://lesjardinsdepomone.skynetblogs.be/

Marie-France : http://www.unecuillereepourpapa.com/

Pour les non-blogueurs, vous pouvez nous envoyer par mail votre recette, nous la posterons ensuite. Mon e-mail est : mark.vanvreckom@skynet.be

La plus belle recette, enfin celle qui nous paraîtra à tous les quatre la plus joyeuse, la plus osée, gagnera comme il se doit un beau cadeau déstructuré.

Alors, nous vous attendons nombreux et nombreuses….. Osez, déstructurez, que diable !

Afin de vous mettre le pied à l’étrier, nous avons tous les quatre crée une recette déstructurée. Chez Anne vous n’allez pas trouver la recette aujourd’hui, mais un peu plus tard car son ordinateur est en panne générale. Chez Marie-France et Fabienne, les recettes ont été publiées également ce matin.

Après des longues heures de réflexion et d’étude, j’en suis venu, moi, à déstructurer le plat le plus (soi-disant) belge, le ‘Moules Frites’.

DESTRUCTURATION 004

Je vous le propose en forme tapas, très à la mode actuellement et idéal comme mise en bouche apéritive. Celà rend le moules frites assez luxueux, ne trouvez-vous pas. Une moule, cuisiné à la marinière, comme il se doit. Un jus de cuisson marinière, passé et gélifié, présenté également dans une coquille de moule, et pour finir, une frite coupé en forme de moule et présenté dans une troisième moule.

Un tapas idéal pour le 21/07, fête de tous les belges. Afin de rester encore plus dans la belgitude la plus totale, les moules sont présentées dans du quinoa rouge, de la polenta jaune et des grains de pavot noir, afin de réaliser un beau drapeau belge.

N’oubliez pas la touche finale, vraiment indispensable, c.à.d. un petit pot de sel pour assaisonner la frite.

DESTRUCTURATION 005

Et maintenant, assez de blabla, c’est à vous de nous étonner, de nous émouvoir, de nous transporter au pays de la déstructuration la plus totale!

Et pour ceux qui n’ont toujours pas compris ce qu’est une déstructuration, il s’agit de prendre un plat traditionel, très bon et très fort apprécié et de le décomposer dans ces différents éléments afin de le rendre plus moderne et tendance.

A bientôt,

I had a dream…

I HAD A DREAM

La nuit du vendredi au samedi, très près de l’heure du réveil, j’ai fait un drôle de rêve. Mais un rêve très sympatique. Je me suis réveillé de très bonne humeur après.

Je me promenais dans une forêt très colorée. Les arbres ne se terminaient pas par des branches et des feuilles, mais par des broccoli, des choux-fleur et des salades de toutes les tailles. Les fleurs avaient dans leur centre des oignons. Et il y avait même un arbre sur lequel les gousses de vanille déjà séchées, pendaient. Dommage que je ne me souvienne plus des autres détails, mais il y avait des fruits, des légumes et des épices partout. Je récoltais les aliments directement aux arbres et à même le sol.

Docteur, est-ce grâve?

Bonne Journée,

Trucs de nettoyage en cuisine

TRUCS DE NETTOYAGE EN CUISINE

Ceci est un blog culinaire, mais de temps en temps j’ai aussi envie de vous parler d’autre chose. Alors, en attendant une bonne recette de Black Angus Beef, de céleri râve et de coings ce soir, je vous fait part de deux petits trucs de nettoyage qui j’ai recemment vu à la télévision et que j’ai approuvé grandement après un test maison.

Tout dabord, si comme moi, vous avez une eau très calcaire et que vous avez des traces sur l’évier en inox après avoir y avoir laissé un peu de vaiselle encore mouillée, ce truc fonctionne à merveille. En plus il vous fait gagner de la place, car vous pouvez jetter à la poubelle tous les produits très sophistiqués que l’on achète en grande surface à cet effet. Et l’alternative, vous l’avez de toute façon dans votre cuisine, car il s’agit tout simplement du vinaigre blanc traditionnel.

Il suffit simplement d’impregner une éponge d’un peu de vinaigre et les tâches de calcaire disparaissent sans problème. Et c’est écolo en plus. Testez, vous verez.

Le deuxième truc du jour concerne les casseroles et poêlons brulés ou légèrement incrustés. Il suffit de faire bouillir un peu d’eau dans la casserole avec un peu de bicarbonate de soude (produit que tout cuistot amateur a également dans sa cuisine pour la pâtisserie entr’autre). Après vous frottez légèrement avec le côté rugeux de l’éponge de cuisine et tout part sans problème.

Deux petits trucs à garder en tête. C’est simple, c’est écolo et celà fait gagner de la place dans les placards.

A bientôt,

PHILOSOPHIE : LE PAYSAN CHINOIS

PHILOSOPHIE: LE PAYSAN CHINOIS

Bien que la cuisine prend une très grande place dans ma vie de tous les jours, d’autres domaines attirent également mon attention, pour ne siter que la philosophie, l’astronomie et la musique.

Aujourd’hui, je vous livre un petit conte philosophique chinois, qui, quand je l’ai lu, a fait echo en moi d’une façon assez profonde. Je m’y suis bien reconnu. Dans ma vie de tous les jours, je ne m’énerve pas vite sur les événements, je ne pense pas souvent à la semaine prochaine ou au mois prochain, plutôt au lendemain simplement. Je ne panique pas vite en cas de petits pépins et de petits coups durs (les grands coups durs, heureusement, j’en ai été préservé jusqu’à présent). Je laisse souvent passer la vague et j’attends la suite.

Ce petit conte, qui m’a été envoyé par une sympatique blogeuse en ce début 2010, exprime magnifiquement bien ce que je ressens souvent. J’ai donc apris que je suis quelque part un peu taoïste, car ce conte s’inscrit dans cette tradition phylosophique. 

Il était une fois…

Un paysan possédant un magnifique étalon blanc. Or, il se trouvait que l’empereur, voulant faire un cadeau d’anniversaire à son fils, cherchait justement un tel cheval rare. Il avait envoyé des émissaires dans tout l’empire et ces derniers étaient revenus bredouilles. Un jour, un de ces hommes arriva au village du paysan et appris l’existence de cet étalon. Il alla trouver le paysan afin de lui faire une offre des plus généreuse.

Les voisins et autres villageois qui avaient accourus le félicitèrent de sa chance et de sa richesse promise. Mais le paysan aimait tant son étalon qu’il n’accepta pas l’offre. L’émissaire eut beau doubler, tripler la somme, rien n’y fit. Le paysan resta inflexible et l’émissaire dû repartir bredouille. Alors les gens lui dirent qu’il était complètement fou d’avoir refusé cette chance exceptionnelle. Le paysan leur répondit simplement: « Est-ce bien, n’est-ce pas bien, qu’est-ce qu’on en sait? ».

Quelques temps plus tard, l’étalon brisa son enclos et s’échappa dans la forêt. Alors les villageois dirent au paysan: « Quel malheur, tu as refusé la fortune et maintenant, tu n’as même plus ton cheval! ». Il leur dit encore une fois: « Est-ce bien, n’est-ce pas bien, qu’est-ce qu’on en sait? ».

Quelques jours passèrent et soudain, un matin, le paysan a la stupéfaction de voir son étalon revenu dans son enclos en compagnie… d’une magnifique jument de la même pure race. Les villageois lui dirent alors: « Quel chance incroyable tu as. Tu n’avais plus de cheval et maintenant tu as deux pur-sang. Tu va pouvoir faire un élevage et t’enrichir! ». Le paysan dit (on s’en doutait): « Est-ce bien, n’est-ce pas bien, qu’est-ce qu’on en sait? ».

La semaine suivante, le fils du paysan voulant dresser la jument fit une chute et se brisa la jambe. Alors les villageois dirent à son père, tous en chœur: « Quel malchance, à cause de cette jument, ton fils sera immobilisé longtemps et ne pourra pas t’aider aux champs! ». Imperturbable, le paysan répéta : « Est-ce bien, n’est-ce pas bien, qu’est-ce qu’on en sait? ».

Puis l’empire connût la guerre. Les soldats vinrent donc au village avec ordre de recruter tous les jeunes hommes valides. Mais le fils du paysan,avec sa jambe cassée fût le seul à y échapper. Les villageois atterrés d’avoir perdu peut-être même à jamais leurs fils dirent au paysan: « Tu es bénis des dieux, vois comme ta famille a été la seule épargnée! ». Mais le paysan toujours aussi serin ne put que leur dire encore et toujours la même chose: »Est-ce bien, n’est-ce pas bien, qu’est-ce qu’on en sait? ». 

Pensez à ce texte quand vous serez confronté avec les petits aléas de la vie de tous les jours. Parfois, il est mieux d’attendre un peu avant de s’énerver, de paniquer, de voir la fin du monde.

Et même à une échelle macro, au niveau d’un pays, du monde même, celà peut s’appliquer. Celà tient alors naturellement pas compte des individus, mais des groupes d’individus.

Ce qui se passe en ce moment à Haïti par exemple, est très grave, affreux pour les gens qui vivent là-bas, une honte même que ce pays ait été laissé à l’abandon pendant des dizaines et des dizaines d’années. Mais on peut espérer que ce conte s’appliquera également à eux et que ce sera plutôt du bien au final qui pourra en ressortir et que ce pays connaîtra enfin son essor.

Ce conte est bien beau, mais il ne faut pas oublier la réalité du moment. Je vous demande donc à tous de mettre votre égoïsme de côté et de verser un don pour Haïti, que ce soit via Médécins du Monde ou via par exemple 750gr (en postant une recette chez eux), ils en ont bien besoin là-bas! Merci pour eux.

Bonne Journée,

 

Repas de réveillon de Nouvel An

REPAS DE REVEILLON DE NOUVEL AN

Après le repas gargantuesque (comme le dit si bien Tiuscha) du réveillon de Noël, je vais éssayer de me contenir un peu dans les portions. Et il vaut mieux, car il y aura 9 plats proposés comme en 2008.

Je cuisine pour une douzaine de personnes jeudi soir et j’ai biensûr le plaisir de manger avec eux. J’ai éssayé de faire léger. J’espère que le diner et la soirée ce passera bien.

J’ai moins de boulot que l’année passée, car un des convives de 2008 c’est à son tour mis derrière les fourneaux au quotidien depuis. Et il cuisinera deux de neufs plats. Des plats plus classiques, mais non moins gouteux.

Voici le menu:

1. VELOUTE DE TOPINAMBOURS

2. ESCABECHE DE MAQUEREAU ET CHANTILLY AU YAOURT EGOUTTE

3. PETITE RATTE AUX CREVETTES GRISES DE LA MER DU NORD, CREME EPAISSE ET SABAYON D’AVOCAT

4. COQUILLES ST JACQUES ‘SNACKEES’ (petit prêt de chez Mamina), SALSIFIS, MIMOLETTE ET BUTTERNUT, SAUCE AUX EPICES VADOUVAN

5. TATAKI DE THON MARINE, MAYONNAISE AU CURRY DE MADRAS, MOUSSE D’AVOCAT AU WASABI ET POMME GRANNY

6. TATIN DE MANGUES, FOIE GRAS DE CANARD POELE ET BALSAMIQUE

7. PAELLA AUX 7 SAVEURS

8. PETIT CHICON AU GRATIN

9. MILLEFEUILLE PRALINE A LA NOUGATINE

A bientôt pour les recettes,

RESTAURANT LA BROUETTE TER

RESTAURANT LA BROUETTE TER

Cette semaine j’ai retesté le restaurant La Brouette à Anderlecht, pour la troisième fois depuis que ce blog existe (mais celà doit bien faire la cinq- ou sixième fois au total). Un petit restaurant sympa, qui est intéressant aussi au niveau du choix des vins. Je vous conseille donc de toujours laisser la liberté au proprio dans le choix des vins et de prendre le menu de saison avec vins assortis.

Pour les précédents articles, c’est ICI :

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/6541000/RESTAURANTLABROUETTE

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/6696166/RESTAURANTLABROUETTE2

Nous avons donc choisis le menu Fine Bouche (4 services) du mois avec vins assortis (4 au total). Ce menu est à 45€ et les vins pour un total de 25€. Pour 4 vins différents avec à peu près 6 verres de servis, ce n’est pas du vol.

Mais avant, l’apéro bien-sûr. Un délicieux Crémant du Jura ‘Cuvée Ericka’, boosté avec du sirop d’aspérule odorante. J’ai ADORE cet apéro et il me tarde de trouver ce sirop dans le commerce afin de réitérer le marriage à mon domicile. Un délice et avis unanime de tous.

Avec cet apéro quelques amuses autour du gibier, mais je ne me rappele plus du tout de quel gibier il s’agissait. Je pense, du sanglier. Les amuses étaient assez simples et pas vraiment recherchés, mais la petite mousse de foie de ….. était délicieuse. Le reste assez banal.

Comme première entrée nous avons reçu :

Foie Gras poché au bouillon de tubercules, Racines, fromage de tête, huile de noisette, miel, Verjus & croûte boulangère.

Cette entrée ne pas vraiment séduit à 100%. Le foie gras était pour moi un peu fade. Par contre, le bouillon de tubercules, réhaussé avec l’huile de noisettes et le verjus et miel, était vraiment très bon. Par contre, déçu aussi des racines. Je m’attendais, en lisant le nom du plat, à au moins une racine avec un peu de goût, mais les racines proposées étaient très neutres, très fades. Donc, bof, bof. Le plat était servi avec un Silvaner de très bonne qualité et qui allait fort bien avec la recette.

La deuxième entrée nous a beaucoup mieux contentée:

Brouillade de champignons des bois, Escargots mignons (Bourgogne), pignons de pin, Conchiglie, crème.

Nous avons vraiment bien aimé ce plat. Les escargots étaient très bons, très moelleux et pas gluants du tout et tous les ingrédients faisaient vraiment une bonne unité avec le petit croquant sympatique des pignons en plus. Un tempranilo espagnol accompagnait fort bien ce plat.

Puis vint le plat:

Demie bartavelle rôtie à la feille de vigne, fondant de céleri-rave, échalote mi-confite. Accompagné d’un bon côte du Rhône.

Je ne connaissais pas du tout ‘la bartavelle’. J’ai été élevé en néerlandais et je n’ai donc pas lu Pagnol, qui en parle dans un de ses romans. La bartavelle et le synonime local du sud de la France pour le Perdrix Royal, le plus grand des perdrix.

La recette était délicieuse. Bonne cuisson, plein de goût. Une échalote très bien confite. Rien à dire.

Avant le dessert, nous avons fait venir le chariot des fromages. Il faut vraiment le faire quand on va à LA BROUETTE. Le chariot est superbe avec un choix important de fromages français et belges. Il y a toujours des nouveautées, des découvertes. Je me suis régalé. Pour accompagner le fromage, un verre de Macvin (maquevin). Un délice. Ca aussi, il faut que j’achète, car j’adore.

Pour terminer, avant le café avec les mignardises, un bon dessert:

Flan chaud au fromage blanc, prunes et glace pruneau. Très bon dessert!

En dehors des amuses et de la première entrée, un peu décevants, j’ai bien aimé cette visite et je garde certainement ce restaurant dans ma liste de bonnes adresses.

A bientôt,

 

Noël est à notre porte, le menu ça urge!

REPAS DE REVEILLON DE NOEL 2009.

Comme chaque année, le réveillon de Noël, nous le passons en famille: nous deux, nos enfants, mes parents, les parents de mon épouse, tante Yvonne. Et afin de faire plaisir à ce beau petit monde, je me remets volontiers derrière les fourneaux.

Chaque année je me dis que je dois préparer mon menu à l’avance pour être cool en décembre et ne plus devoir y réfléchir. Et chaque année, je suis en retard et je dois me décider en dernière minute. Cette année ce fût pire avec les travaux et les différentes démarches administratives liées à ceux-ci.

Mais on a fait le forcing et mon menu de Noël prend forme petit à petit. Il me reste encore le choix du dessert. Par contre, en ce qui concerne le réveillon du Nouvel An, pour lequel je cuisine généralement une ribambelle de petits plats (9 à 10), je ne suis encore nulle part. Je n’ai même pas encore commencé à y réfléchir.

Voici (pour vous donner déjà (je l’espère) l’eau à la bouche, mon menu (probable) de Noël 2009. Celà peut paraître beaucoup, mais les portions seront, comme en 2008, rikiki, ce qui permet de se faire plaisir avec plein de produits et de plats différents. Les hôtes avaient appréciés l’approche en 2008, on réitère donc.

Apéro Champagne avec un petit trio autour de 3 viandes, le poulet, le boeuf et le canard:

1A. PETITE SOUPE DE POULET, CHAMPIGNONS ET CREVETTES GRISES, MOUSSE DE CEPES

1B. CUBE DE BOEUF ‘YAKATORI STYLE’

1C. CUBE DE MAGRET LAQUE, AUX PRUNEAUX ET A L’ORANGE

Puis une première petite entrée pour faire plaisir à madame, une entrée au foie gras, foie gras que commence à apprécier également ma belle famille dans sa version poêlé. Le marriage est assez osé, mais devrait fonctionner:

2. FOIE GRAS DE CANARD POELE SUR COULIS DE CHICONS, MOUSSELINE DE BETTERAVES

Une deuxième mini-entrée suit avec une

3. QUEUE DE LANGOUSTE AU CARAMEL DE BANUYLS, MINI-SOUFFLE DE POMMES DE TERRE AU FENOUIL

Un mini-plat après, un mariage corse-japonnais:

4. FILET DE SAINT-PIERRE EN HABIT VERT, SABAYON AU SAKE ET SIROP DE MYRTE

Le plat de résistance enfin, un bon morceau de gibier, dans une préparation assez classique, et qui met en valeur quelques produits bien belges:

5. PETIT GATEAU DE RABLE DE LIEVRE SUR LIT DE CHOUX DE SAVOIE, BINTJES ET BLOEDPANCH, SAUCE POIVRADE

Après il n’y aura, en ce qui me concerne pas de fromage (trop bourratif après un tel festin et généralement il en reste toujours après). Mais il y aura un dessert. Soit la traditionelle bûche pas faite maison, soit un dessert au chocolat, soit un dessert aux fruits (ma préférence). On verra, je devrais être fixé ce soir ou demain.

Maintenant il va falloir planifier les commandes, achats, vaiselle à utiliser, programme de mise en place, …. et après on devra très vite se pencher sur le réveillon du Nouvel An.

Bon je m’y remets,

 

TRAVAUX CUISINE JOUR 77


TRAVAUX CUISINE JOUR 77

Vous pensiez en être quitte, de mes publications de travaux. Eh ben, non, ce n’est pas encore la fin.

Les dernières semaines, mon entrepreneur n’a pas pu se libérer tous les jours pour nous, car il est déjà à cheval sur deux chantiers. De plus, nous attendons quelques livraisons (chauffage, portes coulissantes). Mais celà avance, mais pianissimo.

La cuisine et la buanderie sont a peu près en ordre. Les deux sont fonctionelles. On peut à nouveau cuire, faire des lave-vaiselles, laver le linge, sécher le linge…. Le cuisiniste passe le 9/12 pour apporter les dernières modifications promises. Ce weekend je continue le primer sur les murs et les plafonds de la cuisine. Demain, samedi, l’entrepreneur vient poser les plinthes dans la buanderie, ainsi que l’évier dans la même buanderie. La semaine prochaine, l’entrepreneur mettra le joint entre le plafond et les murs de la cuisine, après quoi, je devrais rapidement mettre la couche de peinture afin qu’il puisse enchaîner sur le radiateur et les spots. Et la cuisine sera en ordre, excepté la moustiqaire qui devrait arriver en janvier.

Mais il n’y a pas que la cuisine. Il y a aussi tout dabord la terrasse. Les finitions de base ont été faites, mais la terrasse est brute. Il faut encore la careler (mais vu la saison, on va attendre le printemps). L’entrepreneur doit encore nous placer les marches vers la terrasse et deux éléments pour permettre aux chats d’accéder à la chatière de dehors. Egalement encore à placer, la lumière extérieure sur la terrasse.

Et ce n’est pas fini. Le WC dans le couloir est encore en étât brut. Les murs ne sont pas encore 100% endoits, le plafond n’est pas encore enduit, pas encore de wc, de radiateur, d’évier…. Tout est chez nous ou en commande, mais vu les retards de chantier, ce sera pour les semaines à venir. Peu de chance que celà soit fait avant Noël, on verra bien. La aussi, des portes coulissantes doivent arriver vers le 11/12.

Et puis…. En travaillant sur la cuisine et le couloir, le parquet du salon-salle à manger qui était déjà en mauvais étât (ne prenez jamais du parquet huilé si vous avez deux enfants vifs et deux chats à la maison) s’est encore détérioré. Il y a aussi eu du platrage sur certains murs adjacents à la cuisine. Il fallait donc repeindre la salle à manger et le salon (s’était tout de même nécessaire) et refaire traiter le parquet. Pour faire celà, il fallait dégager les deux pièces et enlever les meubles. Au grands maux les grands moyens: canapé, meuble ordi et table de salle à manger à la déchetterie, meuble bibliothèque dans le couloir, le reste dans la cuisine, y compris le contenu. Nous avions donc depuis plusieurs jours une belle cuisine fonctionelle, mais remplie de caisses, de meubles et d’ustenciles divers et un salon-salle à manger sans table, meubles, fauteuil, télé, ordi, ….. Donc, la débrouille côté familial et cuisine continue.

Depuis hier on peut remarcher dans la salle à manger et le salon car le parquet est retraité. La télé fonctionne, l’ordi fonctionne, mais toujours pas de fauteuil, de table, de chaises. Mardi prochain je réceptionne les 5 tabourets de cuisine commandés la semaine passée (on pourra donc au moins manger dans la cuisine). Ce samedi nous allons essayer de trouver une table et un fauteuil qui nous plait. Vous comprendrez pourquoi le nombre de recettes publiées les derniers temps reste si bas. Surtout que je ne publie que les recettes que je cuisine vraiment moi-même. Il y en aura peut-être une ce soir.

Quelques photos pour le fun:

1. LE FUTUR WC DANS LE COULOIR

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2. Le parquet avant et après

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3. Une buanderie fonctionelle, quoi que…

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4. Et une cuisine qui l’est tout autant (avec déjà une première touche de couleur)

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A bientôt,

Soissons 2, c’est fini, vivement Soissons 3

SOISSONS 2, C’EST FINI, VIVEMENT SOISSONS 3

Bientôt St Nicolas. Les enfants vont s’en donner à coeur joie. Pour les miens, c’est bien fini, avec leurs 11 et 15 ans, ils n’y croient plus depuis bien longtemps. Mais celà reste une fête, qu’ils attendent de pied ferme et avec encore toujours tout de même un peu d’étoiles dans les yeux. Les poupées et les voitures ont été remplacées par des GSM Touch Screen et des jeux ordi, mais celà reste une fête.

Bientôt aussi, la fête de la famille, Noël. On a beaucoup de plaisir à se retrouver en famille autour d’une bonne table, avec des mets fins et des vins d’exception. Et chez nous, comme chez beaucoup de monde, on s’offre des cadeaux, beaucoup de petits pâquets. Et on boit du champagne et des pousses.

Bientôt encore, le réveillon du nouvel an, la fête aussi, pour certains entre amoureux, pour d’autres avec la famille encore, ou encore avec des amis. On chante, on danse (pas moi, mais soit) et on remange, on boit (avec modération biensûr).

Depuis deux ans, une nouvelle fête c’est ajouté à la liste. Comme décembre était déjà bien rempli, CHEF DAMIEN a décidé qu’il fallait aussi faire la fête en novembre. SOISSONS est désormais devenu la fête des gastronomes et des cuistots amateurs (pas toujours si amateurs que celà). Comme les enfants pour St Nicolas, on a les étoiles dans les yeux et on y pense déjà des mois à l’avance, on s’imagine qui va cuisiner quoi, comment sera l’organisation, qu’elles seront les surprises de l’année, en quelle forme sera Damien, …. Pour ceux qui auraient passés les deux dernières années dans un caisson, isolé du monde, ‘Soissons’ est en fait le Salon du Blog Culinaire, qui se déroulait cette année les 21 et 22/11 pour la deuxième fois au Lycee Hôtelier de Soissons, ceci pour notre plus grand plaisir.

Soissons 2 a certainement poursuivi le rêve de Soissons 1 et nous attendons déjà maintenant Soissons 3 avec impatience. Tout le monde veut y être, celà va se bousculer au portillons. Nous sommes tous dans les starting blocks pour encore faire mieux et plus chouette que les années précédentes.

Ce rêve éveillé que nous vivons à Soissons, nous le devons tout dabord à Damien, notre chef adoré, un homme passioné et passionant, avec un charisme qui déplace les montagnes. Puis, à son équipe biensûr avec Chef Christophe en tête, toujours là et partout à la fois. Puis, on remercie les courageux élèves qui ont vraiment été à la hauteur et qui gardaient le sourire tout au long de l’événement. On remercie aussi les sponors avec entr’autre Lessieur, Board Bia et Roquefort Papillon, sponsor sans lesquels ce rendez-vous de passionés et pasionnant, ne pourrait pas avoir lieu. On remercie aussi la présence et la gentillesse de Benoit Molin, le parain de l’événement. Je remercie aussi tous les blogeurs, cuisinant ou pas, pour l’ambiance, la convivialité et le partage. Un merci tout particulier et personnel à Monique, Fabienne, Barbichounette et Apolina (et ceux que j’oublie) pour les délices préparés en cuisine.

Soissons a été pour moi à nouveau un beau moment, surtout que cette année j’étais en cuisine avec un public de connaisseurs très attentifs et sympatiques. J’ai pris mon pied les amis. Je remettrais bien celà en 2010.

Quelques nouvelles amitiées ou amitiées renforcées: Marion, Monique, Lolotte (celle de la Popote), Carine-Fidji et son époux, Minouschka. Vous ayant cotoyé de près ou de loin, je vais venir très vite sur vos blogs que j’ai hâte de découvrir.

Soissons pour moi, à débuté déjà le vendredi. Après quelques heures de route, avec mon épouse, nous avons fait une visite flash de Reims: la Cathédrale (en travaux), les épiceries fines dans lesquelles j’ai réussi à résister, incroyable non?, le marché de Noël (nous avions de la chance, c’était le premier jour), Alice Délice (naturellement, passage obligé) et les boutiques dans la rue principale (en travaux).

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Puis, direction Soissons pour check in à l’hôtel (un hôtel tout proche du Lycee ou tout était préparé pour notre accueil par Chief Damien). Le soir, nous étions, avec trente autres blogeurs, attendus au restaurant Bonbon Plume, à quelques kilomètres de Soissons. Une salle très accueillante. Nous avons eu droit à un menu complèt et après le repas, un dernier verre de champagne, offert par Chef Damien, qui était venu nous rejoindre avec Benoit Molin et quelques blogeurs qui avaient dinés dans un autre restaurant. Puis au dodo, car les deux jours suivants allaient être fastes.

Le samedi matin nous ne sommes pas allés directement au Salon. Comme en 2008 nous nous sommes rendus avec Anne, José et Aline, au marché de Soissons, un marché très sympatique autour d’une halle couverte. Nous avons dépassés très rapidement les étals de vêtements et de bibelots, pour passer en revue tous les stands de légumes, de fromage, de volaille, de viande, de boulange, …. du marché et de la halle. Nous avions envie de tout acheter, mais une côte à l’os pendant 2 jours dans le coffre de la voiture, ce n’est peut-être pas une très bonne idée. Nous nous sommes rabattus sur du fromage, des légumes ancients (persil tubereux, topinambours, pommes de terres, …), des haricots, … Une belle balade ce fût. Après avoir vu toutes les bonness choses, nous avions faim. Dans une brasserie de la rue principale nous avons dégustés du jambon rôti à la sauce au Maroilles, accompagné d’un bon verre de vin. Un plat très bon, bien terroir. Puis direction Soissons 2.

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Des marchés de ce type et surtout les halles couvertes qui mettent à l’honneur les petits producteurs locaux, nous en manqueons cruèlement en Belgique et sur Bruxelles. A quand une initiative de ce type chez nous?

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Si vous vous trouvez dans le centre de Soissons, allez déguster un Daquois dans cette boulangerie, c’est un vrai régal. Nous en gardions un tel souvenir de 2008 que nous y sommes retournés.

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Les deux jours étaient formidables et l’organisation nickel. Nous avons été traîtés encore une fois comme des Princes et des Princesses: buffet du soir, buffet du midi, demos, ateliers, sourires, rires, rasades, toasts, amitiés, …. c’était superbe et nous reviendront! Et le petit orchestre local avec le musicien fou qui joue tous les instruments et est capable de vous faire de la musique avec uns scie, des chaises et tout le reste, quelle bonne idée encore.

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Voici encore quelques photos souvenir:

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Nos deux créations:

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Et comme promis, pour les amateurs qui ont goûte le plat lors de ma demo, voici la recette de stoemp de chicons à la chicorée et poulet confit à la bière:

INGREDIENTS (4P)

Pour la base du stoemp

  • 1KGR DE POMMES DE TERRE (BINTJE ou AUTRE BONNE PDT A PUREE)
  • SEL

Pour l’âme du stoemp

  • 100GR BEURRE + 30GR BEURRE
  • 6 CHICONS DE TERRE PLEINE
  • 6 ECHALOTTES
  • POIVRE, SEL, MACIS
  • 25CL DE CREME LIQUIDE (PLUS OU MOINS SELON LE GOUT)
  • UN TOUT PETIT PEU DE SUCRE IMPALPABLE
  • 1 C.A.C. CHICOREE EN POUDRE

Pour le poulet confit à la bière

  • 1 POULET FERMIER (+- 1,5KG) EN MORCEAUX (CUISSES, BLANCS, AILES, CARCASSE)
  • 1/2 CITRON BIO
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 8 FEUILLES DE SAUGE FRAICHE
  • 2 C.A.S. DE BAIES DE GENIEVRE
  • 200GR LARDONS FUMES
  • 33CL DE BIERE BLONDE DE FLORIVAL (BIERE D’ABBAYE)
  • SEL, POIVRE
  • 40GR BEURRE

 

PREPARATION

Préchauffez le four à 210°C. Détaillez le citron en petits dés. Otez la peau des morceaux de poulet (nécessaire pour bien confire le poulet et afin d’éviter une sauce trop grasse). Salez et poivrez. Disposez-lez, bien serrés, dans un plat à gratin avec les gousses d’ail (en chemise), les feuilles de sauge, les dés de citron, les baies de genièvre et les lardons.

Arrosez le tout de bière. Effectuez la cuisson pendant 1 heure, à four chaud, en retournant et en arrosant les morceaux de poulet régulièrement: ils doivent être très tendres et enrobés d’une sauce épaisse légèrement caramélisée.

Emincer les échalotes. Réserver.

Epluchez les pommes de terre et mettez les à cuire dans une casserole d’eau bouillante salée. Piquez avec la pointe d’un couteau dans les pommes de terre afin de déterminer si elles sont cuites. Egouttez-les. Stoemper (écraser) les pommes de terre et passez-les au passe-vite. Ne rajoutez à ce stade pas de lait, de beurre, de crème, d’oeufs, … Réservez-les.

Nettoyez les chicons, mais n’enlevez surtout pas le coeur. C’est précisément lui qui donne l’amertume souhaitée. Mais faites un croix à la base, ils cuiront de la même manière. Emincer les chicons.

Faites fondre le beurre dans une cocotte et faites-y braiser les chicons émincés et les échalottes émincées. Rajoutez une pincée de sel, du poivre, une pincée de sucre impalpable et du macis. Mettez un peu d’eau (un petit verre). Couvrez d’une assiette, sur laquelle vous posez un petit plat pas trop lourd, puis le couvercle de la casserole. Ceci afin d’éviter que la vapeur s’échappe. Cuisez une dizaine de minutes.

Sur feu très doux, faites fondre 30gr de beurre avec la chicorée. Réservez.

Retirez le couvercle des chicons et laissez évaporer le jus de cuisson. Ajoutez le beurre &agrav
e; la chicoree et laissez caraméliser légèrement.

Rajoutez la crème et laissez encore cuire une dizaine de minutes. Rectifiez l’assaisonnement.

Mélangez cette préparation aux pommes de terre. Poursuivre la cuisson jusqu’à consistance souhaitée.

Réservez la viande poulet. Passez la sauce à travers un tamis et réservez les aromâtes de cuisson (lard, citron, sauge, baies, ail). Mettez la sauce dans un petit poêlon et réduisez de moitié. Montez la sauce avec des petits morceaux de beurre bien froid.

Disposez le stoemp de chicons dans des petits cercles moyennement hauts en inox. Placez à côté un morceau de poulet. Placez dessus la garniture (lard, citron,baies, ail, sauge) et nappez de sauce réduite et montée au beurre.

Servez le tout bien chaud.

ACCORD VIN

Ici je préfère pousser le bouchon un peu plus loin et proposé ce plat avec une bière Florival Triple.

Si vous voulez néanmoins un vin, pourquoi pas un Minervois.

A bientôt,

Prêts pour SOISSONS 2, nous le sommes!

PRETS POUR ‘SOISSONS 2’, NOUS LE SOMMES!

Etes-vous prêts pour le deuxième Salon du Blog Culinaire à Soissons ce week-end? Oui! Ben, nous aussi. Tout est préparé et planifié. Les bons produits attendent le voyage avec impatience. Et nous aussi, car nous sommes pressés de vous les faire découvrir et espérons-le, les aimer. Et nous, c’est qui. Ben, c’est MOI et ma copine ANNE des http://lesjardinsdepomone.skynetblogs.be/, qui sommes très heureux de cuisiner pour vous dimanche. Venez, vous serez gâtés.

Voici déjà un petit teasing, sous forme de reportage photo, des produits que vous pourez déguster dimanche dès 14h30 dans notre cuisine. Une partie dans l’assiette et une partie à côté, pendant la démo. Vous ne connaissez ou ne reconnaissez pas tous les produits. Pas grâve, on vous expliquera dimanche!

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Et le reste c’est pour à Soissons dimanche!

Bonne Nuit et bonne route!

 

TRAVAUX CUISINE JOUR 68

TRAVAUX CUISINE JOUR 68

Après 3 jours de travail de montage des meubles et des divers éléments de ma cuisine, dont deux encadrements en MDF autour des meubles, afin de donner un aspect ‘encastré’, la cuisine a déjà une autre alure ce soir.

Bon, tout n’est pas encore fait. Il n’y a pas encore de spots, le circuit électrique doit encore être finalisé (Je n’ai donc pas encore la possibilité de cuisiner ce soir, ni demain), le ponçage des murs et des plafonds doit encore être fait une dernière fois la semaine prochaine. En ce qui concerne les encadrements en MDF, il faut encore les tapisser de tasseau lisse, puis peindre. Idem pour les murs qui seront plus sympas avec leur petite touche de couleur. Dans la cave, il reste encore du travail également, au niveau de l’évacuation des eaux usés.

Et puis, il y a les imprévus. La marche entre la salle à manger et la cuisine est trop basse, il faut donc la refaire. Au niveau de la livraison de la cuisine nous avons aussi quelques couacs. Premièrement, l’évier devait avoir le bac à droite et nous en avions reçu un avec le bac à gauche. On a donc du l’inverser et forer un trou supplémentaire pour le robinet. On doit donc reboucher le trou existant. Bonheur dans notre malheur est qu’EGO va nous offrir pour boucher ce trou, un système automatique de fermeture de l’évier. La deuxième erreur est que nous avons reçu des portes d’armoire couleur wengé pour les armoires suspendues au-dessus des tâques de cuisson, alors que nous devions recevoir des portes d’armoire couleur beige, comme le plan de travail. Les bonnes portes seront livrés d’ici trois à quatres semaines. Troisièmement, il manque encore une crédence pour mettre derrière les armoires suspendues, tout le long du meuble, à hauteur de la hotte. Ici aussi, 3 à 4 semaines d’attente. Mais le principal est que j’ai pu commencer à remplir mes armoires (on continue demain et lundi) et que d’ici quelques jours tout sera fonctionnel. La cuisine devrait être terminée (sauf la peinture) pour fin de la semaine prochaine.

Après il restera deux semaines pour finir la buanderie et le wc. Et après il restera encore la terasse à construire, à hauteur de la cuisine.

Voici quelques photos:

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A bientôt et j’espère avec une recette!

TRAVAUX CUISINE JOUR 66

TRAVAUX CUISINE JOUR 66

Après quelques jours de finitions au niveau de l’extérieur de la toiture et du plâtrage dans la cuisine et la buanderie, enfin le jour tant attendu: la livraison de la cuisine EGO ce matin à 6h30. Quel bazar! 53 éléments + fours, taques, hotte, frigo, ….. ça prend de la place. Il y en a partout. Dans la future cuisine bien sur, mais aussi dans le salon, la salle à manger etc etc. Heureusement qu’une partie a déjà été placé aujourd’hui, mais il reste du boulot pour ce vendredi et samedi.

Quelques petits problèmes techniques et de mesurage à résoudre aussi, mais ne vous inquiéttez-pas, c’est une question de milimètres, maximum 1 cm. Mais celà ira.

Ce matin nous avons aussi choisis définitivement nos couleurs de peinture. Il y aura du clair avec de l’amande et du plus vif avec du blueberry, une couleur assez proche de nos premières idées autour de la figue, de l’aubergine et de la prune, mais plus claire et lumineuse.

Voici quelques photos:

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Et l’état du salon et de la salle à manger (de la poussière, un parquet à refaire et des caisses et meubles partout!)

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Bonne Nuit,

TRAVAUX CUISINE JOUR 62

TRAVAUX CUISINE JOUR 62

Ca y est, du concret! Toute la journée du samedi a été ‘cuisine’. Non pas que j’ai cuisiné toute la journée. Je viens seulement de commencer mon plat depuis une heure. Non, quand je dis cuisine en ce moment, c’est plutot construction.

Alors nous avons été choisir nos peintures avec achat de plein de testeurs allant de couleur amande, lait russe et artichaut à couleur figue et aubergine. Puis un petit passage chez Facq pour voir des robinets. Puis le choix des joints pour le carrelage chez Intercarro. Un passage éclair chez le cuisiniste pour être certain à 100% que la cuisine serait livrée jeudi prochain à 6h30 du matin et que le placeur est bien prévu pour jeudi-vendredi-samedi. Il faut trois jours car il y a des finitions autour des meubles à fabriquer sur place en MDF. Nous n’avons pas chômés aujourd’hui, car il manque encore dans cette liste Ikea, le boucher, la grande surface, le boulanger, le marché……

Pendant ce temps, dans ma (future) cuisine, il y avait du mouvement également et du mouvement bien concrèt. Mes trois amis Polonais (Marek, Wiktor et celui dont j’oublie toujours le nom) ont bien avancés. Le carrelage est mis à 75% (il ne reste plus qu’a le mettre dans la buanderie). Lundi ils feront la finition avec les joins. Mardi prochain journée plâtrage et ponçage afin que la partie ‘cuisine’ puisse accueillir au mieux le cuisiniste pour le montage.

Voici quelques photos:

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Bonne Soirée

Soissons 2 HERE WE COME!!! J-15

Soissons 2 : HERE WE COME!!!! J-15

Nous sommes aujourd’hui le 5 novembre. Je suis en double attente.

Tout dabord de ma nouvelle cuisine (dans laquelle je vais me défouler comme un fou) qui devrait être placée le 12, 13 et 14/11. Espérons que l’entrepreneur arrive à tenir les délais. La châpe de la cuisine et de la buanderie sont mises et sèchent gentillement. Aujourd’hui ils ont continués le plafonnage des murs et du plafond de la cuisine et de la buanderie. Ce vendredi et samedi en principe c’est le carrelage. Et début de la semaine prochaine, les joints, le raccordement à l’égout, la mise en circulation de la totalité du circuit électrique, le placement des spots et quelques finitions. On y est presque.

Voici quelques photos après JOUR 60:

La mise en place du niveau pour le coulement de la chape

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Un entrepreneur assez fier de son travail. Je vous présente Wiktor.

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Et voilà la chape qui voit le jour.

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Un petit accès aux robinets d’arrêt de l’eau chaude, l’eau froide et le gaz.

 

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Placement des angles de protection au niveau des portes et velux.

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 Enduisage du gyproc et des murs.

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Un deuxième événement nous tiens (ensemble avec beaucoup d’autres) en haleine. Celà ce passe à Soissons du 20 au 21/11 (mais je serais déjà sur place le 19/11) et s’est le super méga chouette incroyablement bien organisé incontournable faramineusement beau de ouf DEUXIEME SALON DU BLOG CULINAIRE!!!!!!!!!!!!!!!

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Si vous voulez en savoir un peu plus, c’est ICI 

J’avais déjà eu le grand plaisir d’y être en 2008 pour la première version, alors en tant que spectateur. Mais même comme spectateur ce fût inoubliable. Voir d’autres foux de cuisine, comme moi, se démener et plein de motivation afin de nous montrer leurs bonnes recettes, leurs astuces, s’était enivrant. On peut encore une fois remercier notre Chef préféré, Damien, pour cette superbe initiative qu’il a eu, un vrai coup de génie. Bravo aussi à l’équipe de choc qui l’entoure pour mener à bien cet événnement. En 2008 nous y avons donc été en tant que spectateur, mais nous avions tout de même été invités à la soirée gastronomique et nous avons été vraiment imprégnés de l’ambiance incroyable entre les blogueurs.

Cette année le stress est un peu différent. Certes, je suis impatient de retrouver des amis sur place et de découvrir des personnes que je ne connais pas encore (bien). Mais en plus, cette année, avec ma copine Anne (celle des Jardins de Pomone), nous passons également de l’autre côté, du côté des fours et des tâques.

Nous allons éssayer de vous faire découvrir ‘LA’ saveur typiquement belge qu’est L’AMERTUME. Nous allons la retrouver dans la cuisson d’un poulet confit à la bière (avec baies de genièvre) et dans les accompagnements avec entr’autre un stoemp de chicons. Nous avons sélectionné des bons chicons de pleine terre et allons vous donner quelques mots d’explications à leur sujet. Au niveau du poulet, nous n’allons pas acheter un poulet quelconque, non! Anne et José sont depuis plusieures semaines occupés à engraisser des poulets de la variété Cou-Nus du Forez, une variété rare et réputée pour ses belles poitrines bien fermes et blanches. Mmmm. Le chicon et le poulet, ce n’est pas par hasard. Les Bruxellois on les appele aussi les ‘Kiekefretters’ (bouffeurs de poulets) et le chicon de pleine terre est à l’origine une spécialité Bruxelloise.

Si vous voulez avoir plus d’informations sur le poulet ‘Cou Nus’, allez lire les informations chez Anne et José: http://lesjardinsdepomone.skynetblogs.be/post/7419613/des-counus-et-des-crosnes-du-japon-pour-faire

Voici une photo de nos poulets après quelques semaines et une autre prise récemment. Elles ont bien évoluées, ont bien pris du poids. Et qu’avec de la nourriture de première qualité, dont beaucoup de tomates, fruits, légumes du jardin de Pomone.

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Lors de notre démo, nous souhaitons également vous faire déco
uvrir un légume rare, le crosne (que Anne va marier à la châtaigne et qui contient également une certaine dose d’amertume), une bière d’exception qu’est la Kriek Girardin et un alcohol spécialement fabriqué pour la Confrérie du Chicon, le Trou Chicon, à base de (bravo vous avez deviné) chicon.

Ce n’est pas une cuisine d’effet, de tappe à l’oeil ou spécialement gastronomique, mais une bonne cuisine de tous les jours et qui a du goût! Vive le goût et (au risque de passer pour un ringard) vive la cuisine de nos grand-mères!

A bientôt à Soissons,

 

La fête de la tomate 2009 à Haverskerque Part 2

LA FETE DE LA TOMATE 2009 A HAVERSKERQUE PART 2

Le 6 octobre j’avais débuté mon petit compte-rendu au sujet de la Fête de la Tomate 2009 à Haverskerque. On est maintenant déjà le 1 novembre, plus que temps de clôturer ce châpitre. C’est déjà bien loin, pas facile d’écrire ainsi rétroactivement.

Nous avons donc quitté la belle région de Cassel vers midi, pour nous rendre dans le petit village de Haverskerque, très connu pour……ben voyons……..sa fête de la tomate. Et après cette quatrième édition avec en prime, un invité de marque, Tom Wagner (USA) himself, le pâpe de la conservation et de la création de tomates (et de pommes de terre), elle l’est encore un peu plus maintenant.

Sur place, une multitude d’échoppes qui font la part belle au tomates bien sur avec entr’autre Tomodori.com, les jardiniers ch’ti et sébastien berthier. Mais aussi des stands avec des pommes, des courges et calebasses, des graines, des pommes de terre, des confitures, du miel, de l’ail fumé, etc etc.

J’ai passé un très bon moment là-bas et apris à nouveau pas mal de choses sur la conservation des légumes anciens.

Et comme d’habitude je suis revenu de là-bas, non seulement avec des belles photos, mais aussi avec un panier plein de produits: de l’ail fûmé, une sucrine du Berry, une courge Jack B Little, des confitures insolites (pomme de terre aux épices, piment chocolat délicieux sur des crêpes, tomate verte), des lingots, une courge butternut, des grenailles.

J’au aussi reçu quelques graines de tomates à planter l’année prochaine, des Silvery Tir et Green Bell. Egalement reçu sur place, des graines d’Haricots d’Espagne (haricots plûtot décoratifs) et de roses trémières.

Avec quelques produits achetés quelques semaines plus tard lors d’un marché du Lot et Garonne en plein centre de Bruxelles (Confit de coquelicot, confiture Gratte-Cul, sirop Baraban (coquelicot-myrtille), confit de lentilles blancs de Saint-Flour), voilà mes armoires encore un peu plus remplies qu’avant. Heureusement que j’ai bientôt un peu plus de place pour tout mettre. Et encore, je me retiens le plus souvent d’acheter.

Voici quelques photos souvenir de cette belle journée à Haverskerque:

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 Et pour terminer cette belle photo de ma fille et sa petite cousine. Elles sont belles n’est-ce pas?

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Bonne Soirée,

TRAVAUX CUISINE JOUR 58

TRAVAUX CUISINE JOUR 58

Voici l’étât de la cuisine arès 58 jours de travail. Tout le circuit électrique est placé (mais pas encore 100% fixé au tableau dans la cave), le gaz pour la gazinière est mis, les arrivées d’eaux pour le lave vaisselle, evier, wc, robinet extérieur et radiateur sont mis également.

Le gyproc est mis à 90%, reste encore un petit bout.

Lundi il y a journée de repos (bien méritée pour les ouvriers) et mardi en redémarre avec le coulement de la chappe, qui va recouvrir toute la tuyauterie que vous voyez sur le sol.

Après il faudra platrer encore quelques murs et égaliser le gyproc, brancher toute l’installation électrique au tableau, placer les spots et carreler le sol.

Normalement tout devrait être prêt à temps pour le 12/11, jour ou le cuisiniste débute le placement de la cuisine.

Le WC et la buanderie, par contre, ne seront finalisés que plus tard. Idem pour la terrasse. Mais bon, si j’ai déjà la cuisine….

Voici quelques photos:

Voici les arrivées d’eau chaude et d’eau froide!

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 Le superbe imbroglio de tuyauterie sur le sol et bientôt sous la chappe.

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 A gauche, le gaz. Enfin la cuisine au gaz chez nous, après plus de 15 ans d’électricité. Je vais enfin pouvoir flamber normalement.

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 Une préparation pour le futur evier et arrivée d’eau pour le lave-vaiselle.

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 La future buanderie, encore loin d’être faite!

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 Et des tuyaux et encore des tuyaux, qui trouvent leur chemin vers la cave.

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 Les arrivées d’eau pour l’evier dans la buanderie.

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 Le plafond de la buanderie, prêt à accueillir le gyproc.

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 L’emplacement du chauffage de la cuisine.

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 L’extérieur avec un beau trou dans le mur en vue d’une châtière high-tech avec reconnaisance de puce électronique implantée dans les chats.

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 Un beau petit robinet extérieur.

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 Le branchement pour la lumière extérieure.

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 Les tuyauteries pour le lavabo du wc.

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 Et hier soir, gyproc placé sur la plupart des murs de la cuisine.

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 Finition du béton pour une marche (un niveau) entre la salle à manger et la cuisine.

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A la prochaine,

TRAVAUX CUISINE JOUR 53

TRAVAUX CUISINE JOUR 53

Et la cuisine? Ben, ça avance, ça avance. On est toujours sur le plan pour pouvoir installer les meubles de cuisine le 12/11. Espérons qu’on tient le cap, car l’entrepreneur et les ouvriers ont choppé la grippe. Mais courageux comme ils le sont, ils n’ont pas arrêté le travail, ils sont même venus ce samedi jusque 14 heures.

Ou en sommes-nous! Le faux plafond en gyproc sur la partie cuisine (encore à faire sur la buanderie et le wc) est terminé, y compris l’installation électrique en-dessous. L’installation électrique de la future cuisine est finalisée (mais pas encore branchée à 100%). Les ouvertures vers le jardin pour la lumière, la prise électrique et l’eau ont été faites. Pour finir, 2/3 d’un mur ont déjà été couvert d’isolation intérieure et de gyproc. Ce ne fût pas facile, car le mur n’était pas droit (pas à cause de l’entrepreneur mais à cause de la construction ancienne). Il y a bien 10 cm d’écart entre un coin de la pièce et l’autre. Il faut donc compenser. Je vous préserve des détails techniques, mais on s’en sort sans problèmes.

Lundi les ouvriers ne viennent pas, mais mardi celà recommence. Nous aurons également la visite du controleur du cuisiniste afin de valider tous les points techniques (eau, électricité, gaz) une dernière fois.

Voici quelques photos:

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TRAVAUX CUISINE JOUR 47

TRAVAUX CUISINE JOUR 47

Encore quelques photos des travaux. Les photos sont un peu difficiles à comprendre, mais il s’agit en fait des murs (enfin placés) qui regroupent un wc avec entrée donant dans le couloir (précédemment nous avions un wc avec entrée donant dans la cuisine) et un espace buanderie-rangement qui regroupera les machines à laver et séchoir, le deuxième frigo (un ce n’est pas suffisant parfois dans mon cas), un lavabo et robinet, des rangements pour les brosses, balais, produits d’entretien, …. Tout celà sera séparé de la cuisine par une porte glissière.

Vous verez mieux dans quelques jours. A partir de ce lundi, placement des conduits pour l’eau, le gaz, le chauffage, l’électricité et peut-être un début de gyprocage et faux plafond.

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Côté cuisine (je veux dire, côté tâques de cuisine), pas grand’chose cette semaine. Samedi Pâtes fromage jambon, Vendredi fritkot, Jeudi plat à emporter Thaï. Donc pas grand’chose à vous poster de très intéressant.

Mais aujourd’hui, je me suis fait plaisir. Je me suis enfermé dans la cuisine des beaux-parents de 11 heures du matin à 19 heures du soir. Et avant celà, j’ai fait mon petit marché du dimanche. Une journée sous le signe de la cuisine donc, et sous le signe du partage, car nous avions une invitée de Tsjechie. Mais tout ça c’est pour demain, car je suis assez fatigué ce soir et je vais aller me coucher tôt (pour une fois).

Bonne Nuit,

 

TRAVAUX CUISINE 45e JOUR

TRAVAUX CUISINE 45e JOUR

Aujourd’hui je ne vous propose pas de recette. Nous allons nous régaler avec une classique de la cuisine belge, la pomme de terre-compote de pommes-boudin blanc et noir. Et comme la recette de la compote de pommes, je l’avais déjà posté sur ce blog….

Alors comme la cuisine avance bien, quelques photos de l’avancement. La toiture est complètement faite avec derbigum et velux. Les chassis (2 portes coulissantes et 1 fixe) sont mis. Il ne reste plus qu’à réceptionner dans quelques semaines la moustiquaire pour ce chassis. Le mur de séparation entre la partie cuisine et la partie buanderie est également quasiment construit. Et le placement des metalstud pour le placement des plaques de gyproc sur un des murs latérals est en cours.

Voici un petit florilège de photo’s pris en rentrant ce soir:

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Bonne Soirée,

 

 

 

La fête de la tomate 2009 à Haverskerque PART 1

LA FETE DE LA TOMATE 2009 A HAVERSKERQUE PART 1

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Je profite d’une soirée un peu plus cool pour enfin poster mon petit compte rendu sur la fête de la tomate à Haverskerque. Soirée cool oui, après une journée des plus chiantes, c’est mérité. Alors ce soir nous avons sorti des restes de chicon gratin et de bouillon de légumes du surgélateur et hop soirée cool. Bon cool, il est tout de même déjà 9h45 et je peux enfin profiter un peu de la soirée cool. Car il a fallu faire des courses, cuisiner tout de même un minimum pour les enfants, aider le fils avec les calculs, téléphoner au parquetteur, répondre aux mails et coup de fils divers etc etc…. Pas facile d’avoir une soirée cool, non?

Mais nous voilà devant le clavier, on éssaye de se calmer (pourvu que les enfants s’endorment vite et que le boucan dans les escaliers et salle de bain s’arrête vite. Concentrons nous. Pas facile avec X-factor à la télé juste à côté, mais bon éssayons de se mettre dans une bulle, un beau petit vide.

Mais avant de vous faire un compte rendu de mon excursion familiale dans le chnord, dabor une petite pensée pour nos amis producteurs laitiers belges. Je suis de tout coeur avec eux et les voir déverser leur bon lait sur les champs, les voir en pleurs à la télé, voir cette détresse dans ce beau et méritant métier, me fait vraiment chialler de l’intérieur.

Jusqu’à l’année passée, impossible pour le consommateur de savoir si le lait qu’il achetait était produit en Belgique. Mais depuis quelques semaines, aussi bien le groupe Carrefour que le groupe Delhaize, vendent du lait Belge de nos Ardennes. Chez Delhaize, du lait entire sous la marque Delhaize et chez Carrefour, du lait demi-écrémé sous la marque ‘La Bande des FéLAIT’. Alors, si vous n’avez pas la possbilité ou le temps (comme moi souvent) d’aller chercher votre lait à la ferme ou de l’acheter chez un fermier sur le marché, achetez au moins du lait belge en grande surface et aider nos agriculteurs producteurs laitiers à s’en sortir. Mais naturellement, préférez toujours l’achat de proximité chez le fermier, sans trop d’intermédiaires.

Alors, revenons-en à nos tomates. Le 12 et 13 septembre (que le temps passe vite quand on n’en a pas) avait donc lieu à Haverskerque, la Fête de la Tomate et des Légumes Anciens. Haverskerque est un tout petit village, situé entre Cassel, St Omer, Hazebrouck et Bailleul, dans les monts de Flandre, situé entre le Pas-de-Calais et la Belgique. Une région magnifique, très verte, très paysanne et accueillante. Nous y retournerons avec plaisir pour encore mieux en profiter l’année prochaine.

Nous avons profité de cette fête à la tomate pour partir en weekend avec les enfants dans la région. Notre petit pérpile à débuté à Lille, une ville que nous avions déjà visité une première fois il y a deux ans et après une deuxième visite, nous n’avons toujours pas fait le tour, on y retournera donc également. A Lille nous avons tout dabord été éblouis par la belle Grande Place. Comme il s’agissait aussi un peu d’un voyage de rencontre avec des bons produits (bizarre, c’est souvent le cas en ce qui me concerne), nous avons été accueillis immédiatemment par des petits suisses. En fait il s’agissait de petits Lillois déguisés en clowns dans le cadre d’un enterrement de vie de garçons. Ils proposaient aux passants pour 1 euro de les en-petitsuisser.

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Après cette belle rigolade sur la Grande Place de Lille et pendant que les enfants dévalisaient la Fnac locale, j’ai été boire un bon petit café avec madame et nous avons résistés à celà:

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Après nous avons admiré la belle Grande Place de Lille et les rues aux alentours. Admirez à votre tour, celà vaut le détour.

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Nous ne sommes pas arrivés beaucoup plus loin que les rues du centre ville et nous avons perdu beaucoup de temps à chercher quelque chose de convenable à manger vers 15 heures. Trop l’habitude de trouver en Belgique toujours pleins de restaurants, brasseries, tavernes, snackbars ouverts de 10 h du matin à 23 h du soir, nous avions oublié qu’il n’en va pas de même en France. Entre le repas du midi et celui du soir, la majorité des commerces sont fermés et à part quelques sandwich, pas grand’chose à se mettre sous la dent.

Nous sommes également restés au centre car un cousin à moi s’y est établi avec sa copine et sa fille. Il y avait tellement longtemps qu’on ne s’était pas vu qu’on c’est donné rendez-vous au centr
e pour boire un verre ensemble et profiter des quelques rayons du soleil pour se prélasser sur une terrasse.

A Lille j’ai fait aussi une rencontre avec ce chien très photogénique.

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Après cette visite beaucoup trop courte à Lille et le moment bien sympa en compagnie de mon cousin, nous avons roulé direction Cassel ou nous avions décidé de passer la nuit du samedi au dimanche. En cherchant via internet un endroit sympa, loin de la ville et des routes, mais pas trop loin de Haverskerque et de Lille, un endroit aussi ou il était possible de profiter d’une chambre pour quatres personnes, je suis tombé sur un petit bijou que je vous conseilles donc vivement: la chambre d’hôte ‘La Maison des Sources’. Il s’agit d’une maison entouré de champs, composé de cinq chambres d’hôtes et très calme. Une vue exceptionelle vous y attends. Elle dépend d’un hôtel magnifique, ‘La Châtellerie de Schoebeque’ (32 rue Foch, 59670 Cassel, 03 28 42 42 67, contact@schoebeque.com, www.schoebeque.com). Cassel se trouvant à 30 km de Lille et 25 km de Haverskerque, c’était idéal pour nous. Muriel et Hervé Diers ont ranimé avec des artisans renommés cette demeure magnifique du 18ième siècle. La chambre d’hôte se trouve à 5 minutes de cet hôtel.

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La châtellerie de Schoebeque était dans un passé pas si lointain, le QG du Maréchal Foch. Le nom de la rue, ainsi qu’une statue sur le Mont Cassel en témoignent encore. Dans cet hôtel (pour les amateurs), il y a aussi possibilité de réserver des soins visage, balnéo, gommages, massages aromatiques, spa jet, piscine chauffée, massages aux pierres chaudes, …). Cet hôtel compte une quainzaine de chambres dont 2 aménagées pour accuellir des personnes handicapées, 3 suites et 2 salles de reception.

Après avoir passé la soirée à Haverskerque pour assister à une conférence donnée par Tom Wagner (USA), le plus grand créateur de tomates au monde et père d’entr’autre la fameuse Green Zebra, nous sommes tombés de someil à Cassel. Nous n’avions même pas pris le temps de manger le soir (je dois avouer que nous avons chercher en vain une friterie ouverte après 10 heures, ce qui paraît être impossible à trouver dans cette région).

La chambre était très bien décorée et la literie était en ordre. Petit truc sympa, dans la chambre il y avait une bouilloire, du sucre et du café afin de se faire, dès le réveil (et j’adore celà), un bon café chaud, avant de rouler jusqu’à l’hôtel pour prendre un petit déjeuner des plus somptueux dans la veranda lumineuse, déco baroque, laissant entrevoir un panorama sur la Flandre tellement époustouflant que vos esprits seront conquis dés l’entrée dans les lieux. Un petit déjeuner de ‘ouf’, servi à table. Chaque élément arrivait avec un certain intervalle. Il y avait des couques, du pain, des confitures, de la salade de fruits frais, des salaisons, du fromage et surtout les meilleures crêpes jamais mangées de ma vie (avis unanime de la famille), des crêpes nappées d’un délicieux caramel. Et je ne dis pas celà parce-que j’avais très faim après un samedi assez sparsiatte (un sandwich chez Exki et pas de repas du soir, pfff).

Question prix, nous avons payé 101€ pour quatre avec petit déjeuner. Ce n’est pas du vol pour la qualité du service et la gentillesse de l’acceuil.

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Le dimanche matin, après ce bon petit déjeuner, nous avons visité la petite ville de Cassel. Ce n’est vraiment pas grand, mais bien sympatique. Il y a beaucoup de tavernes et restaurants avec des menus bien aléchants, mais nous nous sommes retenus.

Par contre, à Cassel, il y a aussi quelques épiceries fines et je n’ai pas manqué d’acheter quelques produits des Flandres. Il y avait tout dabord un bon fromage, le boulet de Cassel, un fromage fermier de la Ferme des Templiers à Oxelaere (au lait entier de vaches flamandes) avec un goût sublime. Il y avait aussi du genièvre de Houlle, de la fleur de Bière de Uberach (spiritueux), de la bière à la chicorée Page 24 de la brasserie St Germain, du saucisson aux noix pur porc et une conserve de jambe de cochon à la crème de Maroilles de Valenciennes (les foies gras de Saulzoir).

Et il y avait aussi un sympatique magasin de bibelots, produits du terroir et de jouets. Il fallait bien faire plaisir aux enfants également.

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Après les boutiques, il fallait absolument que nous montions le fameux Mont Cassel pour admirer la vue sur tout le térritoire de la Flandre et voir son moulin et la statue du Général Foch. Voici un petit aperçu:

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Ce qui m’a beaucoup marqué est la présence encore très forte de la langue flamande dans cette région de France. Depuis peu on y ré-apprends même le néerlandais à l’école.

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Pour terminer ce petit voyage. Vous connaissez tous le Bruxellois le plus connu au monde, MANNEKEPIS (pour les français la traduction est petit bonhomme pipi). Eh bien, dans la flandre française il y a MANNEKEKAK (pour les français la traduction est petit bonhomme caca). Par hasard sur une affiche. Je ne sais pas lequel est antérieur à l’autre et lequel je dois trouvé le plus sympa? A vous de juger:

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A demain pour la suite du weekend.

Bonne Soirée,

 

Intronisation chez les Compagnons du Witloof d’Evere

INTRONISATION CHEZ LES COMPAGNONS DU WITLOOF D’EVERE

Hier ce fût pour moi une journée mémorable dans ma vie de gastronome averti. J’avais l’immense honneur de me voir intronisé en tant que civil (dans le langage des confréries, quelqu’un qui ne fait pas partie d’une confrérie) comme Compagnon d’Honneur dans la Confrérie Gastronomique des Compagnons du Witloof d’Evere.

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Pourquoi moi, allez-vous me dire? Ben, pour moi c’était également une grande surprise. Il y a une triple raison. La première étant qu’à travers de mon blog et mes contacts hors blog, j’éssaye de faire passer des messages sur les bons produits du terroir, sur la saisonnalité des produits, sur la convivialité lié à la bonne cuisine des bons produits. Deuxio, le chicon de pleine terre est tout de même mon légume favori et je le mets régulièrement en avant sur mon blog ou dans certains concours de cuisine auxquels j’ai pu participer. La troisième raison, et la principale je pense, est le combat que je mêne avec d’autres pour éssayer de préserver (il faudrait plutôt dire en ce moment, sauver, car il n’y a plus de production valable du produit) un des plus vieux fromages de Belgique, le Fromage de Bruxelles, aussi nommé le Ettekeis. Les Compagnons du Witloof me soutiennent fortement dans ce projet et ont voulu montrer leur soutien en m’accordant se titre. Je les en remercie et comme je l’ai dit lors de l’intronisation, je M’ENGAGE, non seulement dans mon combat pour le ettekeis, mais aussi de porter haut et fort la qualité du chicon de pleine terre.

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Hier donc, j’étais convié au 23e chapitre des Compagnons du Witloof, se déroulant au Centre Culturel et de Congrès asbl de Woluwé-Saint-Pierre dans la salle Fabry. Je m’y suis retrouvé avec Anne et José des Jardins de Pomone, entouré de dizaines de membres de confréries diverses, principalement du sud du pays et de Bruxelles, mais également de France et du Portugal, tous en habits de Confrérie. On se sentait un peu nu dans notre simple costume deux pièces à côté des habits colorés et fastes des confréries.

Après un petit verre d’accueuil et quelques sandwich et sucreries, nous avons assisté à l’appel des confréries et au châpitre et les intronisations. C’était la première fois que je participais à ce genre de manifestation et c’est vraiment très sympa et convivial. Tous ces gens qui se plient en quatre pour défendre soit des produits régionaux, soit la production gastronomique d’un village, je trouve celà merveilleux et je pense que c’est important, car ne pas assez parler de certains produits est leur mort assurée à terme. Bravo à toutes les confréries pour cet engagement.

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Après mon intronisation, pendant laquelle j’ai eu le plaisir de manger un petit chicon cru et de boire un trou chicon (un alcohol distilé à base de chicons) terriblement bon, nous sommes passés à table pour un long diner avec entr’autre du saumon, des crevettes grises, des St Jacques, des écrevisses, du sorbet de pommes au trou chicon, de la poularde fermière, du magret fumé, de la caille, du fromage et du dessert, tout celà accompagné par plus de vin et d’apéro qu’il n’en fallait. Et pendant le diner il y avait beaucoup d’ambiance à table et sur la piste de danse.

J’y ai reçu une invitation pour un autre châpitre, celui des Wiyinmes de Mean, qui se déroule le 14/11 à Barvaux. Malheureusement nous ne pourrons pas y aller, car ce jour là nous allons voir Calogero. On ne peut pas tout faire dans la vie, mais celà m’aurait bien plu de voir d’autres châpitres pour approfondir ma connaissance de se monde des confréries gastronomiques.

P.S. Sorry pour les photos pas très belles, je dois absolument investir dans quelque chose de mieux.

A bientôt,

Travaux Cuisine jour 36

TRAVAUX CUISINE JOUR 36

Et la cuisine? Ben, la cuisine elle avance, doucement mais surement.

Après quelques jours plus moux au niveau avancement, depuis quelques jours celà progrèsse à nouveau. La brique de pârement et presque placée et le jointoyage ce fera dès la semaine prochaine. Puis la toiture et les velux.

Voici une petite photo:

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Bonne Soirée,

TRAVAUX CUISINE JOUR 27 & 28

TRAVAUX CUISINE JOUR 27 et 28

Petits avancements dans la cuisine: fnalisation du mur mitoyen de gauche et début de construction des murs du futur water-closet, avec également coulement de la chape du même futur water-closet. En dehors de celà, beaucoup de mises au point entre l’entrepreneur, l’architecte et moi-même afin de bien se caller sur le plan et prendre des décision par rapport à certains détails, comme le choix entre une goûtière et une corniche, le choix de la couleur du jointoyage des briques de parement, voulons-nous des briques de parement placés verticalement ou horizontalement au-dessus du chassis…. etc …. C’est quand on construit, qu’on se rencontre des multiples détails auquels il faut penser. Et a chaque fois la même réponse : euh…. oui…. il faut que je réfléchisse…… c’est quoi le moins chèr?…… c’est quoi le plus beau?…………. faut que je demande à madame quand elle rentre….

Bon, la semaine prochaine, celà devrait avancer à nouveau un petit peu plus vite. Il faut bien, car le 14/10, ils viennent mettre les chassis et fin de la semaine prochaine ils livrent les vélux de toit.

Voici quelques photos:

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Bonne soirée,

TRAVAUX CUISINE JOUR 25 et 26


TRAVAUX CUISINE JOUR 25 et 26

Pas de recette hier, ni aujourd’hui, car nous cuisinnons quelques plats favoris que j’avais déjà mis sur le blog.

Par contre, quelques photos de ma future cuisine, qui prend de plus en plus forme. Le gîtage du toit est fait, l’isolation extérieure est finalisée, et on commence à faire les ouvertures pour les deux vélux de toiture plate que nous allons mettre (ici déjà un des emplacements réalisé).

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Un jour après, voici le deuxième emplacement pour vélux et la fermeture avec plaques de bois du toit.

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Bonne Soirée,

Quand la Belgique accueuille le Luxembourg, la Lorraine et Paris

29/08/2009 VISITE DES JARDINS DE POMONE ET RENCONTRE AVEC LES BLOGEURS ET BLOGEUSES DU LUXEMBOURG, DE LORRAINE ET DE PARIS

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Le 29/08, il y a donc déjà plus de 15 jours que nous nous sommes laissé aller dans les merveilleux Jardins de Pomone. Je suis encore une fois le dernier à en parler, mais bon ainsi cette sympatique rencontre restera bien gravée dans la mémoire de tous les participants.

Ce jour la donc, Anne et José  invitaient un certain nombre de blogeurs et blogeuses belges, luxembourgeoises et françaises, ainsi que notre chef bien aimé à tous, sieur Damien, pour une visite des jardins potagers à la découverte des herbes et légumes rares et souvent introuvables dans les circuits commerciaux. Et pour en avoir goûté déjà quelques uns et unes, s’est bien dommage.

Afin de bien accueillir les sympatiques blogeurs et blogeuses, José avait préparé un belle petite conférence entre les plans de tomates et les salades, ainsi que, ne l’oublions pas, quelques morceaux de viande en barbecue, préparés en fin de journée sur son tout nouveau még-super-barbecue, qu’il a monté de main de maître à une vitesse phénoménale (MDR). Et sa petite femme chérie, Anneke, avait comme d’habitude tout prévu pour remplir l’estomac et le gosier des invités.

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Quand je suis arrivé avec mon épouse sur place, quelques écaviens Belges (Anne et José, Fabienne, Apolina et Dom, Marielle) étaient déjà présents en nombre pour préparer le superbuffet. Ils étaient tous occupé à préparer un beau buffet pour accueillir les blogeurs et blogeuses

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Apolina allait nous régaler avec les petits plats suivants:

– Halwa de Courges: réaction de madame ‘Passion-Cuisine’ « Il faut qu’on fasse vite cette recette à la maison, s’est délicieux »

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– Kadaïf aux Légumes

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– Aumonnières de Patisson et Pois Cassés

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Marielle avait apporté:

– Quatre Quarts au Chocolat Blanc, Matcha et Pistaches

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– Pistounade (goûté une semaine après et un vrai délice, la recette est sur son blog, allez voir)

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Fabienne avait réalisé à elle toute seule (encore bravo pour les quelques jours de travail!) un vrai buffet de la biodiversité:

– Cramique aux Figues Caramélisés, Nuage de Mélisse et Sirop épicé au Sureau. (un dessert superbon!) Il faudra néanmoins, soit vous imaginer le dessert complèt, soit aller sur le blog de Fabienne pour voir la belle photo du dessert complètement dressé et la recette en prime.

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– Petit Cake Ibérique aux Quinoas et sa Mayonnaise d’Hysope au Tahiné

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– Quichette de Cabillaud à la crème de Consoude

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– Nouilles à l’Achilée Millefeuille et Salade de Grises de la Mer du Nord à la Bergamote et Persil Géant de Naples : D E L I C I E U X !!!!!!!!!!!!!

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– Velouté de Radis en Rose et Vert et son cru de Betterave de Chioggia

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– Mousse de Téragone Cornue à la Poire et son Petit Cake de Poires

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– Rouleau de Printemps aux Légumes du Potager (Pourpier, Blonde Paresseuse de Laeken, Carottes Jaunes du Doubs, Crambe Maritime, Bette Maritime, Ficoïde Glaciale et Arroche Rouge)

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– Glace à la Pimprenelle et Mirepoix de Green Zebra, Jus de Balsamique

Comme Fabienne, je n’ai ici aucune photo. Mais s’était très bon et même nos amies Lorraines, Luxembourgeoises et Parisiennes se sont ruées dessus, même avec la peau du ventre déjà bien tendu.


Anne  nous avait préparé:

– Gaspacho Gingembre Graines de Courges

– Gaspacho de Pimprenelle et sa Croustille aux deux Sésames

Je n’ai malheureusement pas de photos à vous proposer des gaspacho, mais faites travailler votre imagination!

– Différents dès de tomates de collection

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– Salade de Fruits Esticale aux Sirop d’Epices

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Moi-même je m’étais limité (sans cuisine, savez-vous!) à:

– Un Boding au Rhum Brun et Petits Raisins Secs

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Tout celà naturellement en compagnie de bons pains et de bons vins, sans oublier les étonnantes bières à la Banane et au Coco, qu’Apolina avait apporté, ainsi qu’une dégustation de tomates du Jardin, toutes fraîches et mangés le plus naturellement possible.

Après il y a eu rajoute par Chef Damien et les autres invités:

– Clafoutis aux Mirabelles (de Lorraine)

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– Foie Gras au Lard

Pas de photo, car trop vite avalé par l’assistance.

– Fromage et Vin

Idem, s’était parti trop vite!

Nous avons donc eu le plaisir d’accueillir aux Jardins de Pomone, une première délégation venu de Paris. Damien avait fait un crochet par Paris pour prendre Diane, Pupuce (Myriam), Clémence et Myrtille (Karen) en autostop.

Après une courte halte au centre de Bruxelles, puis l’arrivée à l’atomium, ils se sont fait rejoindre par les JBL. Les quoi? Les qui? Vous ne les connaissez pas? Ben, les Joyeuses Blogeuses Lorraines. Il n’y a pas qu’en Ecavie que les blogeurs se rencontrent et deviennent un groupe d’ami(e)s. Alors les JBL, ce sont Sandra ,Cendrine ,Christine , Mari et sa maman.

Autre invitée à rejoindre le groupe, Marion , une Belge bien de chez nous et qui je l’espère va très vite reprendre son blog en main.

Entretemps aux Jardins de Pomones, arrivaient également Aline et sa fille, deux Liègeoises bien sympatiques sans blog, mais très présent sur les blogs culinaires. Puis, Thierry et son épouse Florence.

Avec l’arrivée du train-Damien, la compagnie était au complèt.  Chaqu’un pouvait faire connaisance avec les autres. Les bises claquaient dans le vent, parfois une, parfois deux, parfois trois, on s’y perdait.

Très vite, José, notre jardinier préféré, as tenu son auditoire en haleine avec un cours magistral sur les tomates, les herbes potagères et les légumes oubliés. J’ai déjà entendu à plusieures reprises ses explications et je ne m’en lasse pas. Il est vraiment taillé sur mesure pour convaincre les autres qu’il y a tout un monde de variété, de diversité à découvrir dans la culture potagère. Bravo pour clà encore une fois!!!

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Après nous avons eu droit à une bonne dégustation de tomates du jardin, avec explications par Anne et découpe par Damien. Des tomates succulentes, dans leur plus simple appareil, de temps en temps juste agrémentés d’un peu de sel ou d’huile.

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Puis les blogeuses et blogeurs affamé(e)s (LOL) se sont jettés (RE-LOL) sur le buffet, qui s’est prolongé assez bien jusqu’en de journée. Suivi (sacré José) par un petit barbecue sympa (il ne fallait surtout pas que nos blogeuses invitées puissent rentrer le ventre vide RE-RE-LOL), il était malheureusement temps de se quitter.

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Puis, sur demande de Damien, je me suis lancé dans une explication sur la problématique d
u fromage de Bruxelles (le ettekeis), en espérant ne pas avoir été trop barbant pour les amies Lorraines et Parisiennes.

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Une belle journée avec des chouettes rencontres et quelques amitiées peut-être naissantes. Beaucoup de rigolades avec notament un Damien en grande forme avec des anecdotes sur des chefs qui se la pètent grave. C’est vrai que les gens qui se la pètent, et on en rencontre tous les jours, que ce soit au boulot ou dans le privé, s’est d’un ridicule! Je me suis beaucoup maré aussi avec les boutades et les interventions de Diane, que je découvre un peu plus et avec beaucoup de plaisir.

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A refaire en d’autres occasions.

Bonne Journée,

TRAVAUX CUISINE JOUR 23

TRAVAUX CUISINE JOUR 23

Le squelette de ma future cuisine prend forme petit à petit. On peut avoir l’impression que celà n’avance pas beaucoup, mais il a fallu démonter des éléments de déscente d’eau, de toiture de veranda et de goutière au niveau d’un de mes voisins, car leur construction dépassait légèrement sur la mittoyenetée et il a fallu couper dedans.

Ce vendredi soir, les murs extérieurs sont placés et l’isolations extérieure également, un gros linteau est bétonné au-dessus de l’ouverture du futur châssis vers le jardin.

Lundi ils commençent la toiture avec le placement des poutres.

En principe, fin de semaine, notre cuisine devrait déjà avoir un toit et en dehors du châssis, tout devrait être fermé. Il y aura probablement aussi le placement des briques de parement.

Voici quelques photos.

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Bonne Nuit

RESTAURANT LA PAIX : 7 IEME VISITE

RESTAURANT LA PAIX : 7 IEME VISITE

Quoi, déjà plus de 3 mois que je n’avais plus foulé de mes pieds ce temple de la gastronomie franche et sincère, de la bonne pièce de viande cuite comme il le faut et de la qualité comme il se doit. Comment ai-je pû me faire si rare là-bas.

Il fallait remédier rapidement à celà et mettre vite vite les pieds sous la table du Chef Martin. Une septième visite déjà et pas la dernière, soyez en assuré. La huitième ne va pas tarder, car madame ‘Passion-Cuisine’ trépigne d’impatience d’y aller prochainement. Et comme je ne demande pas mieux….

Alors avant de vous conter cette visite, pour ceux qui ont le courage, voici les liens vers les 6 visites précédentes:

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5392954/RESTAURANTLAPAIX1

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5397987/RESTAURANTLAPAIX2

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5422943/RESTAURANTLAPAIX3

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5494789/RESTAURANTLAPAIX4

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/6198990/le-petit-conseil-du-jour

 http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/7023088/restaurant-la-paix—6-ieme-visite-et-toujour

Comme d’habitude, j’avais très bien fait de réserver à l’avance, car la salle était encore une fois comble. Et rien que des visages souriants, beaucoup d’habitués je pense aussi.

Mais malgré ce tumulte (il doit y avoir tout de même 60 couverts et tout celà sur un service) et se brouaha, point de stress, ni en salle, ni en cuisine. L’accueil en salle est toujours aussi sympatique avec juste ce qu’il faut de gentilesse, d’intérêt porté et un chouette mélange de familial et de classe. En cuisine, c’est pire, il y règne un calme olympien et quand je vois David occupé dans sa cuisine, c’est un peu comme un moine qui est concentré sur le traçage d’une belle courbe de lettre dans un incunable. Le silence, le calme de la cuisine est assurément très bénéfique pour le personel de salle et pour la clientèle.

Cette zen-atitude se retrouve également sur l’assiette. Les compositions sont une transposition de ce calme. Tout est millimètré, équilibré, un peu comme dans un jardin Japonais. Pas de superflu, ‘to the point’ et terriblement attractif. Un grand artiste ce David Martin.

Lors de cette dernière visite donc, tout a débuté, comme d’hab pour moi, avec un bon sherry dry, excellent pour m’ouvrir l’appétit. Une bonne mise en bouche accompagna cet apéro: une petite soupe au crabe avec une mousse légèrement assaisonnée au café. J’avais déjà eu l’occasion de la déguster le 29/05 dernier. Pas beaucoup de renouvelement en mise en bouche, mais c’est tellement bon qu’on s’en foût.

Après celà, avant de recevoir nos entrées respectives, choisies sur la carte, une entrée-cadeau de Chef Martin. Quelle chance ai-je! Des petits cadeaux et ce n’est même pas Noël, ni mon anniversaire. Je ne dis pas non, naturellement. On nous apporte des gambas à la plancha, accompagnés d’une gelée aigre-douce (magnifiquement dosée et si juste, si élégante) et d’une mayonnaise aux épices (également très à mon goût). Simple, juste, bon!

Puis arrivent les entrées choisies. Je remarque une nouveautée sur la carte, je prends donc un Foie Gras de canard cuit, champignons blonds, crème d’artichaut. A première vue, à l’énoncé, rien de très très spécial. Mais! Quand l’assiette vous est servie, c’est d’un magnifique, d’un visuelement irrésistible. J’ai même eu du mal à mettre la fourchette dedans, tellement c’était joli. Sur l’assiette, bien plus que pérceptible dans l’énoncé. Je n’arriverai pas à vous expliquer le plat complèt (dommage que je n’avais pas mon appareil photo), mais il s’agissait d’un millefeuille de feuilles fines et croquantes, monté avec des fines et délicates couches de crème de foie gras, surmonté de champignons blancs crus et émincés finement en belles tranches. A côté toutes sortes de préparations à base de légumes, dont la crème d’arichaut n’était qu’un des éléments. Un ravissement et celà va être dur de ne pas reprendre la même entrée la prochaine fois. Mais bon, je dis celà à chaque fois de chaque entrée.

Mon ‘guest’ du jour, avas commandé le carpaccio de boeuf tartufata. Elle ne l’a pas regrété. Je n’ai pas goûte (peut-être la prochaine fois), mais déjà visuelement, c’est parfait. L’assiette est recouverte de tranchettes (quasiment identiquement les mêmes), légèrement superposées, et sur chaque tranchette quelques gouttes de sauce, dont la sauce tartufata. C’est idéal, car vous n’allez jamais tomber à cours de sauce si vous mangez tranche par tranche.

Dans nos verres (bon, surtout dans le mien, l’eau se trouvant plutôt dans le verre de mon acolyte), un très bon colliure, un Schistes Coume Del Mas, 2006.

Comme plat principal, j’opte pour un onglet de veau de lait de Corrèze, juste poêlé, légumes rôtis au beurre salé. Plat assez simple, mais les légumes et la viande étaient très goûteux. Et puis l’onglet, j’adore! J’ai juste une petite critique (de temps en temps on peut quand même): mon goût personnel va plutôt vers des légumes cuits à ‘huile d’olive, mais à très faible feu et en cuisson lente. J’aime un peu moins la cuisson à feu plus fort, qui rend selon moi les légumes trops noircis et les raptisse également un peu trop. Je préfère qu’il y ait encore un peu de croquant. Mais c’est mon goût perso. C’était quand même très bon.

Après j’ai longtemps hésité entre le fromage (je suis un vrai fromago-man) et un dessert. J’ai choisi le dessert et j’ai très très bien fait. L’énoncé ‘Tarte citron et sorbet citron au lait caillé’ ne fait pas justice à 100% au plat que l’on vous apporte. Une merveilleuse déclinaison du goût de citron à travers différentes textures. Magnifique!! J’en redemande. A ma prochaine visite, je ne risque pas d’hésiter une seule seconde. Et dire que ce dessert est né en vacances sur une plage (dixit madame Martin). David ne t
iens pas en place en vacance et comme tout cuisinier, son esprit vogue sur les vagues de la réflexion culinaire. Il prend alors son petit cahier et y trace les prémices de ce bon dessert. Une belle inspiration vacancière en tout cas.

Il est déjà l’heure de quitter ce bon restaurant. J’espère encore y revenir très souvent et je compte bien en profiter pendant qu’il reste encore abordable pour moi. Car, je sens déjà la deuxième étoile qui pointe le bout de son aura sur ce Chef qui est prêt pour l’accueillir. Bravo Chef, j’adore ce que tu fais!

A bientôt,

 

 

TRAVAUX CUISINE JOUR 17

TRAVAUX CUISINE JOUR 17

Après 2 grosses semaines d’intéruption en raison des vacances de notre entrepreneur et ces ouvriers, voilà que les travaux ont à nouveau (en enfin) pû recommencer. Le premier jour il n’y a pas eu grand’chose: controle de la qualité de la dalle en béton, finition de betonnage à certains endroits, enlevement des coffrages et livraison des briques, sable, ciment, …..

Les deux derniers jours nous voyons avec plaisir avancer les travaux avec le montage des murs extérieurs et placement de l’isolation entre le mitoyen et le mur intérieur. La semaine prochaine, tous ce qui est montage de murs sera terminé. Après, placement des poutres pour porter le gîtage de la toiture. Vivement fin de la semaine prochaine. Nous allons voir quelque chose de déjà plus abouti.

Deux photos pour vous donner une idée:

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A dans quelques jours pour un petit compte rendu de mes visites ‘Aux Jardins de Pomone’ la semaine passée et cette semaine. J’espère aussi vous poster prochainement quelque chose à vous mettre sous la dent, mais ce ne sera pas ce weekend, car nous réalisons des recettes déjà publiés ultérieurement sur le blog. Ben oui, parfois nous avons simplement envie de recettes classiques, que nous réalisons assez souvent. Demainpetits dès de pomme de terre et de poivrons au four, accompagné de filet d’agneau, et ce soir des côtes de porc au cerfeuil (également au four et à la crème). J’en profite que j’ai un four à disposition ce weekend, car tout le mois d’aout nous l’avons passé sans et celà me manque.

A bientôt,

Après la Vendée, quelques jours de détente en Bretagne et en Normandie

APRES LA VENDEE, QUELQUES JOURS DE DETENTE EN BRETAGNE ET EN NORMANDIE

Suite et fin de mon beau séjour en France cette année. Après avoir quitté Marie-France et Patrice, nous n’avions vraiment pas envie du tout de rejoindre immédiatemment notre domicile. Il n’y avait pas grand’chose qui nous y attendait: des travaux à la future cuisine et des enfants à la mer du Nord chez les grand-parents. Pourquoi dèslors revenir sur Bruxelles, alors qu’il fait beau et que la France est un si beau et accueillant pays.

Après un peu d’hésitation, nous mettons tout dabord le cap vers Saint-Malo, la ville fortifié des corsaires, Surcouf en tête. Nous passons par quelques lieux exceptionnels, comme ici:

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Après avoir trouvé enfin une place de parking, pas trop loin de l’hôtel Ibis ou nous avons passé la nuit du mardi 21 au mercredi 22/07, car le grand parking à l’extérieur des remparts de Saint-Malo n’est vraiment pas très accueillant (il y a des travaux, car on va, enfin, le placer sous terre, ce qui donnera tout de même une plus value visuelle à Saint-Malo), nous décidons de longer la plage avant de visiter la ville.

Sur la plage, des troncs d’arbres sont fièrement dressés pour arrêter la mer en cas de marée trop importante. Pour le belge que je suis, habitué aux digues de pierres, visuellement c’est très imposant et très poêtique. Jugez vous-mêmes:

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Les vues depuis la plage et la digue sont magnifiques:

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Nous visitons brièvement la ville de Saint-Malo, en repérant des belles boutiques (de produits terroir et épicerie fine pour moi et de vêtements pour elle). Je trouve notamment mon bonheur dans le magasin d’épices de Roëllinger et je n’ai pas pu m’empêcher d’y acheter quelques produits le lendemain, produits qui se sont retrouvés rapidement dans mes casseroles. Celà vaut vraiment la peine. Voici les données:

EPICES ROELLINGER

www.epices-roellinger.com

Il y a un magasin à Cancale (rue Duguesclin 1, tel 02 23 15 13 91), un a Saint-Malo (rue Saint-Vincent 12, tel 06 18 80 44 10) et on peut également les acheter à La Cuisine Corsaire Ecole (place Saint-Meen à Cancale, tel 02 99 89 63 86).

J’ai craqué pour la poudre serenisssima (girofle, gingembre, maniguette, safran, épices), l’huile cumbavas, le poivre la luna (poivre de madagascar, grué cacao et vanille) et de la vanille de Madagascar. Je me suis freiné, c’était très dur. 🙂

Ce qui était marrant, c’est de rencontrer Micky (Le Jardin des Délices) et Math, que nous avions quittés la veille en Vendée. Ils avaient également décidés de ne pas s’arrêter en si bon chemin. Ils ont fait à peu près, à partir de Saint-Malo, le même itinéraire que nous, mais en légér décalage. Nous ne nous sommes donc plus rencontrés par la suite. Les retrouvailles se sont soldées par un sympatique cocktail dans un cocktail bar de Saint-Malo. Le repas du soir, je ne vous en parle même pas. Par souci d’économies, nous sommes allés dans une pizzeria et ce ne fût vraiment pas à la hauteur. Mais bon, celà ne peut pas être Byzance tous les jours.

Le lendemain, avant de partir vers notre prochaine halte, Dinan, nous sommes allés faire des emplèttes à Saint-Malo et avant de partir nous avons fait le tour de Saint-Malo via les remparts. C’est vraiment chouette à faire. Outre la vue sur la mer, on y rencontre un tas de choses sympatiques et frappantes (pour un Belge biensur): des énormes cheminées sur les toits des maisons qui me faisaient visualiser des âtres d’un autre temps avec un feu gigantesque, des beaux volatiles qu’on ne voit pas de si près (excepté les pigeons) sur Bruxelles et la beauté qui réside parfois, sans s’y attendre, dans le quotidien des toitures.

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Quelques achats plus tard (cidre Cornouaille, bière bretonne, sirop de gingembre, salidou, biscuits, ….), le ventre criait déjà famine. Sur un bon conseil de Micky, qui a toujours l’art de connaitre les bons plans, nous avons été mangé une vraie crêpe salée Bretonne. Nous ne remercions jamais assez Micky pour l’adresse. Vu de dehors, l’établissement est tout à fait banal, un décor style snackbar. Mais les crêpes là-bas, c’est un régal. Je n’en ai jamais mangé d’aussi bonnes. J’ai dégusté une crêpe à la farine de sarrasin avec de la soubise (échalottes au vin), de la crème et du gruyère. Tout celà arrosé non pas d’un bon cidre, mais d’une excellente bière Bretonne au sarrasin. Un moment de pur bonheur dans la bouche.

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Puis en début d’après-midi, nous avons quittés Saint-Malo pour Dinan. Nous nous sommes arrêtés un moment dans un beau petit village le long de la Rance, à Saint-Suliac. Dans ce village, que des belles petites maisons anciennes et des fleurs partout. J’ai trouvé celle-ci fort à mon goût:

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A Dinan, on retrouve un hôtel pour la nuit du 22/07 au 23/07 et on découvre la ville et ses belles maisons à collombage.

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En fin de soirée, nous nous perdons doucement dans la magnifique rue de Jerzual, une rue pleine d’ateliers d’artistes et qui vous accompagné du centre ville vers le quartier du port et de la Rance. A nouveau, mon oeil y rencontre d’incroyables personnages et des endroits plein de poësie:

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Ne trouvez vous pas qu’il y a tellement de belles choses à voir quand on prend un peu la peine de lever la tête ou de baisser la tête, de changer d’angle de vue. Ouvrez bien vos yeux et éxercez votre regard, vous verrez, je ne vous raconte pas des carabistouilles (blagues pour les amis français).

Nous dinons le soir dans un assez bon restaurant, mais pas assez mémorable pour vous en laisser un compte rendu. Dix fois meilleur que la pizzeria de la veille tout de même. Ce qui m’a fait sourire, était la carte: au moins 15 plats de poisson différents, mais tous au beurre blanc. Donc sole au beurre blanc, sandre au beurre blanc, lotte au beurre blanc, ….. Belle variation n’est-ce-pas?

Nous rentrons à l’hôtel, en passant par d’autres petites ruelles bien sympatiques, au noms (officiels ou officieux) marrants et dans une féerie propre aux vacances.

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Puis, on ferme les volets pour une bonne nuit de sommeil.

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Après Saint-Malo et Dinan (que nous avons tout de même préféré à Saint-Malo, on s’y sent moins touriste et plus libre), nous nous dirigeons vers Honfleur, en Normandie. Mais avant de passer à Honfleur, nous nous arrêtons à Villedieu-Les-Poêles, la ville des poêles, poêlons et bassines à confiture en cuivre. En dehors de quelques petits achats dans une épicerie fine (La Cour du Paradis, rue du Docteur Havard), Sabine, mon épouse, a assez de poigne pour éviter que je ne ressorte ma visa pour acheter un set complèt de vraies poêles en cuivre, ainsi qu’une belle bassine à confiture. Elle avait raison, ce serra pour une autre fois. Par contre, je suis heureux de retrouver à l’épicerie fine, un petit bonbon que j’avais manger quelques années auparavant et que j’avais adoré. Ce bonbon, c’est la Coucougnette (meilleur bonbon de France il y a quelques années). La composition est la suivante:

fabriqué à base d’amandes broyées au sucre de canne, mélangée à des amandes grillées caramelisées avec un zeste d’eau de vie de gingembre et une rasade d’armagnac. Le coeur de la ‘coucougnette’ est une amande douce entière, grillée et enrobée de chocolat noir. Elle est roulée entièrement à la main et trempée dans du jus de framboise pour lui donner cette couleur rosée. Afin de conserver sa saveur, son moelleux et sa fraîcheur, elle est enveloppée d’un léger voile de sucre de canne Candy à la parisienne.

Celà fait rêver, non?

Production : Féerie Gourmande/Rond-point d’Uzos/D37/64110 UZOS/Tel 05 59 06 89 13.

Bon, en route vers Honfleur maintenant, ou nous avons passé la fin d’après midi du 23/07. Nous y mangeons malheureusement assez mal, à nouveau dans une pizzeria pour touristes. Un conseil, évitez-les, évitez-les (a moins de trouver une perle rare italienne, il y en a, mais faut chercher). Par contre, au petit port très typique, nous dégustons avec plaisir une très bonne glace (une glace au chocolat noir au sel de Guérande qui a beaucoup marqué mon épouse).

Voici quelques impressions d’Honfleur. Des petits bateaux et des étalages parfois étonnants:

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Et une très belle oeuvre d’art sur un rond point (et dieux sait qu’il y a parfois des mochetées sur les ronds points), une ode aux femmes qui allaient ramasser les moules. Magnifique je trouve.

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 L’heure de repartir vers notre chère Belgique avait sonné. Mais avant de retourner dans le plat pays qui est le mien, un petit passage par un beau petit village que nous avions déjà visité il y a quelques années, le village qui abrite le plus petit fleuve de France, un fleuve d’un peu plus d’un kilomètre. Un beau village, plein de moulins, de truites, de crèssonnières et surtout de plantes et de fleurs. Une belle balade avant de retourner dans la réalité. Merci la France pour les beaux moments et les beaux paysages.

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Bonne Journée,

4 jours de bonheur en Vendée: Jour 4

4 JOURS DE BONHEUR EN VENDEE : JOUR 4

Je profite d’un réveil matinal (5 heures) du à une trop grande dose d’amitié, de jouissance et aussi un peu de vin, pour enfin pondre l’articile sur ma 4e journée en Vendée chez Marie-France et Patrice. Il était plus que temps, surtout que j’ai encore pas mal à raconter sur la suite de notre voyage en Bretagne et en Normandie.

Il y a déjà tellement longtemps maintenant, plus d’un mois, que Marie-France et Patrice nous ont accueillis comme des dieux. Dans ce séjour, le quatrième jour (le 20/07/2009) a été assurément le clou de notre visite.

Marie-France nous avait organisé une journée bien ficelée sur l’île de Noirmoutier, même si il y a tout de même eu pas mal de place pour de l’imprévu de qualité.

Nous nous sommes levés très tôt afin d’arriver dans la bonne tranche horaire à Noirmoutier, la bonne tranche horaire dans ce cas étant la marrée basse. Marie-France voulait nous montrer le petit chemin submersible qui mène à l’île, le passage du Gois. Nous nous y sommes adonnés (brièvement car pas équipés comme certains pros que l’on voit tout le long du chemin) au grattage à la palourde. Comme nous étions pas loin du chemin et qu’il y avait déjà eu surgrattage dans ce coin, nous n’avons sortis (à trois) que 4 palourdes sur un gros quart d’heure. Assez pour faire le plaisir de Fabienne et de Marie-France à midi.

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Nous avons continué notre route et nous nous sommes arretés dans une mini exploitation de sel. Je m’y suis approvisionné en gros sel et en fleur de sel. 4€ les 5kg pour du gros sel gris, ce n’est vraiment pas chèr et en plus on sait d’où il vient. En Belgique on paye parfois une fortune pour des petites quantités.

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Ensuite nous avons été dans une grande surface (et oui, celà nous arrive également) pour y acheter de quoi picknicker à midi. Une simple table en bois, au milieu d’un petit bois longeant la mèr a suffit à notre bonheur.

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Afin de bien digérer et de préparer notre corps au repas étoilé du soir, nous nous sommes dabord arrêtés le long de la plage pour une petite collation bien fraîche (ou bien chaude, car je suis un caféino-man), suivi par une mini sieste sur la plage pour certains et une trempette des pieds pour d’autres.

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Mais, les écaviens ne sont pas des touristes qui restent facilement en place. Très vite nous avons donc repris la route le long de la plage (au désespoir de Micky et de Math, qui auraient je pense eu envie de prolonger la petite détente sur la plage), dans le petit bois et nous avons été subjugés par le contraste des arbres magnifiques dans la peine hombre et la mer et les plages en contrebas. Vraiment, très joli. Le bien-être complèt, un calme magnifique et une vue splendide.

Nous sommes revenu à la voiture en parcourant les rues à l’arrière du petit bois. Des rues pleines de magnifiques maisons, villas et même châteaux. On s’imaginait déjà acheter une telle baraque et y vivre des vacances du style ‘une famille formidable’ tous ensembles. Mais bon, il ne faut pas trop rêver n’est-ce-pas?

 

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Le matin, en roulant, nous étions passés par un petit bar à huîtres et ce bar (devant lequel nous étions donc simplement passés en voiture) était resté grâvé dans la mémoire de plusieurs entre nous. Il fallait absolument que nous y fassions une halte apéritive. Donc après un petit détour en voiture à travers différents petits villages magnifiques sur l’île, nous nous sommes arrêtés dans ce petit bar sympa. Nous n’avons vraiment pas regrétés notre passage dans ce bar. Un accueil comme on en reçoit que trop rarement, très familial, très joyeux. Une propreté impéccable, jusque dans les toilettes, un comfort digne des grands restaurants, un service nickel (même le chien de Fabienne, XL, s’en souviendra longtemps), du bon vin bien frais et des petits mets exquis.

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Le petit muscadet bien frais, les toasts à la thonoaïde (rillettes de thon) et les plats d’huîtres et palourdes nous ont fait voyager dans le bonheur complèt. En plus, la vue était magnifique, il y avait pas un bruit et un bon petit soleil dans le ciel bleu. Le bonheur complèt je vous dit.

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Je dois absolument vous donner l’adresse car les exploitants méritent qu’on s’y arrête un instant:

Bar à huîtres « LA PERLE » (dit « Une petit coin de Paradis »)

Corinne FERRER

Route de Noirmoutier

85740 L EPINE

Tel: 02 51 39 70 12

(le bar est situé en bord de la voie rapide, un petit peu en retrait mais c’est bien indiqué, sur votre droite quand vous venez du continent, et juste avant
d’arriver sur la commune de Noirmoutier-en-L’île, pas loin de l’Intermarché)

Nous avons même pû nous y changer pour notre visite gastronomique du soir, les toilettes étant plus grandes qu’une cabine d’essayage.

Autre point sympatique dans ce petit bar. Il y a également une toute petite boutique ou l’on peut acheter quelques produits faits maison, quelques autres produits locaux de Noirmoutier, des petits plats à tapas, des décorations, ….. J’y ai fait une petit passage bien sur.

Puis vînt le soir et le point d’orgue de notre passage sur Noirmoutier. Avec le concours de Marie-France, un petit concours de cuisine avait été organisé quelques mois auparavant. Il fallait travailler sur les produits de la mer et le chef du restaurant (une étoile) La Marine, devait choisir le gagnant du concours. J’y avais participé avec une deuxième place à la cléf. Fabienne y avait également participé. Comme le gagnant de la première place, Philou, avait en dernière minute eu un empêchement et n’était donc pas présent sur Noirmoutier, j’ai hérité de son prix, soit un menu gratuit.

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En arrivant au restaurant, ou une table pour 8 avait été réservée par Marie-France, nous sommes immédiatemment accueillis comme des rois et nous pouvons même passer avec le chef (Alexandre Couillon) dans sa cuisine ou il nous explique brièvement (car il y a tout de même un service pour le restaurant et un autre pour la brasserie juste à côté) comment sa cuisine est organisée. Nous faisons également connaisance de son épouse, Céline, qui officie en salle, ainsi que leur sympatique sommelier.

Le menu marine & végétale nr 3 en 7 parties et à 90€ est en ravissement pour le palais. Suivez le guide:

0. Apéritif maison et petites mises en bouche autour de la pomme de terre (mousse, croustille et cornet glacé) et terre/mer (je ne me rappele hélas pas des détails de chaque mini recette, mais c’était délicieux).

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1. Le homard….. vinaigrette de tomates de ‘collection’, gomasio de sésame & aubergines grillées.

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2. La langoustine…… une crème de petits pois & pistache, un yaourt mentholé. Ce qui m’a émerveillé ici, c’était la présence d’orange confite dans la crème de petits pois (un vrai plus dans la recette et étonnant de goût).

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3. La sardine…… le cracker’s de filets marinés, piquillo’s. Biscuit parmesan & pâte de betteraves, crémeux glacé de choux fleur. Un classique, sur la carte depuis le début et redemandé à chaque fois par les clients. Etonnant d’avoir autant d’ingrédients, mais celà fonctionne comme une montre Suisse. Tout le monde était unanime sur ce plat. Même mon épouse, qui n’aime d’habitude pas les sardines, adore. Je sais ce qu’il me reste à faire, des sardines fraîches, bien néttoyés et marinés.

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4. Le bar……. crème de courge jaune, lait battu à la noix de coco & citronelle. Algue & pamplemousse…. Coriandre & poutargue.

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5. Le pigeon de mesquer…… rôti, carottes au bouillon de ‘carotte & orange’. Un jus de wasabi.

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Pas une réussite pour moi au niveau de la cuisson. La spécialité de ce chef réside vraiment dans les produits de la mer.

6. La fraise…… les fraises marinées au poivron rouge et olive noire au sucre, un confit de tomates vertes à la vanille, huile d’olive glacée.

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Celà ne m’arrive en général qu’une ou deux fois par an, mais quand jai mis la première bouchée de ce dessert en bouche, une émotion incroyable m’a submergé et j’ai eu les larmes aux jeux, tellement c’était parfait. Incroyable sur papier, peut-être, mais grandiose en bouche. Mon avis était partagé par tous. Encore une fois, la preuve était donnée qu’il y avait moyen de marier pas mal de produits et de réussir des recettes avec beaucoup d’ingrédients et que l’art (très difficile) résidait dans le dosage subtil des différents ingrédients.

7. L’abricot…….. sur un biscuit roulé au thé vert ‘Matcha’, abricot au sirop & mousse de cassis, une crème glacée en infusion d’eucalyptus.

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Il faut rester honnête. Je n’ai pas trop aimé le deuxième dessert, peut-être parce-que le premier était tellement parfait. L’eucalyptus l’emportait trop sur le reste et je n’ai pas aimé le mariage matcha-eucalyptus-cassis. Mais individuellement, les éléments qui composaient ce dessert, étaient de haut niveau.

Mais après celà, ce n’est pas fini. Il y a encore un trio de desserts qui arrive, suivi d’un café et ‘quelques’ douceurs, servis sur du grué de cacao: barre à la rose, gelée de betterave, macaron à la menthe feuille, gourmandise croquante au chocolat et guimauve de menthe pastille. Tout est fait maison et personellement j’ai eu un faible pour la gelée de betterave.

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Nous avons vraiment passé un très bon mo
ment chez ce grand chef de demain. Vous verrez, on en entendra encore parler, même si il faudra le temps car il ne se surmédiatise pas et se concentre sur sa cuisine.

Deux choses sont encore à dire sur ce restaurant et son couple d’exploitants. Premièrement, l’accord magnifique entre la décoration de la salle et les assiettes faites une à une spécialement pour ce restaurant. Deuxièmement, le courage et l’investissement personnel. Quand nous avons quitté le chef et son épouse il était déjà minuit passé et le lendemain, à trois heures il devait déjà partir sur la route pour aller chercher des produits frais. Après on enchaîne avec un service à midi pour le resto et la brasserie et puis le service du soir, tout celà avec des menus qui changent quasiment chaque semaine et en habitant avec deux jeunes enfants au-dessus du restaurant. Je dis châpeau à ces gens de métier qui sont encore vraiment présent à 100% dans leur cuisine et leur restaurant, ils ont vraiment beaucoup de mérite.

Pour l’adresse:

RESTAURANT LA MARINE

CELINE et ALEXANDRE COUILLON

5 rue Marie Lemonnier

Port de l’Herbaudière

85330 NOIRMOUTIER

02 51 39 23 09

Marie-France et Patrice nous on fait un plan d’enfèr pour nos quatres jours en Vendée et on éssayera de faire de même lorsqu’ils viendont en Belgique. Ce ne sera pas facile, mais nous sommes prêts à relever le défi.

La suite de mon voyage, de Vendée vers la Bretagne et la Normandie, dans quelques jours.

Bonne Journée,

4 jours de bonheur en Vendée: Jour 3

4 JOURS DE BONHEUR EN VENDEE : JOUR 3

Pour le dimanche, Marie-France nous avait organisé une belle balade sur l’Ile d’Yeu. Elle avait réservé le bateau pour tout le monde, organisé une location de voiture sur place afin de pouvoir faire un petit tour sur l’ïle et prévu le restaurant pour le midi. Nous étions vraiment pris en main de a à z. Super!

Mais avant d’arriver à l’Ile d’Yeu, il fallait traverser. 1 heure de bateau. Pas de problème me direz vous. Pas si sûr. Pour moi, tout à commencé avec beaucoup d’entrein, un sourire sur le visage, les cheveux au vent. Mais très vite ma mine réjouie à fait place pour une coloration passant du blanc vers le jaune, puis vers le vert. Des hauts le coeur, de la salive sur les paroies de la bouche, du brûlant, des crampes, des sueurs, des frissons. Il ne fallait vraiment pas que le trajet se prolonge de quelques kilomètres de plus. Un conseil donc pour tous ceux qui veulent faire une traversée en bateau: quand la mer est agitée (il y avait des creux de sept selon Patrice), ne faites pas comme moi et ne vous mettez pas à l’extérieur, à la pointe du bateau et en sens contraire de la route. Ce n’est pas un bon plan. Et je n’étais pas le seul: Sabine n’était pas en pleine forme non-plus, Math commençait à sentir les effets à 15 minutes de l’arrivée et Xcel c’est laisser aller sur la veste de son ‘papa’ José. Je n’ai heureusement pas de photos de nos mines réjouies en cours de route. Ici dessous, quand tout était encore rose et jouflu.

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De plus, pendant que la nausée montait, je devais tenir avec mon bras gauche, une Micky, plus que volante. A chaque coup de vague, elle se soulevait de quelques centimètres et risquait à tout moment de quitter la banquette. J’ai tenu bon un certain moment, mais j’ai du lacher Micky vers les 3/4 du chemin afin de me concentrer à ne pas vomir.

La première chose que nous avons fait (Sabine et moi), c’est d’aller à la pharmacie acheter un médicament pour le voyage de retour. On ne nous y reprendra pas une deuxième fois.

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Nous nous sommes baladés quelques instants sur le port. Il y avait un petit marché de légumes pas mal du tout et aussi des pêcheurs qui vendaient leurs prises du jour directement sur le port. Outre les rougets, les crabes et les autres poissons, à nouveau le homard bleu m’hypnotisa. Mais pas moyen d’en acheter. Nous avions prévu de rester la journée sur l’Ile et nous ne pouvions certainement pas conserver correctement du homard. Dommage! Après un petit tour dans le centre du village et quelques achats dans les boutiques de vêtements, les magasins à souvenir, les épiceries fines et les magasins de décoration (j’y ai trouvé une épice que je ne connaissais pas encore: l’Alma Mater), il était l’heure de passer à table.

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 Le nom du restaurant on ne vous le donnera pas, car nous avons été très très déçus par l’accueil exécrable du personnel. Côté cuisine ce n’étais pas mauvais du tout, mais pas génial non-plus. Un petit plus peut-être pour les excellents desserts. Mais nous n’y retourneront plus.

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Après ce repas, Patrice à pris les commandes de la voiture de location et nous a fait découvrir une partie de l’Ile. J’ai adoré. Je suis assez fana des espaces vierges, des paysages, des grands espaces, de la nature non-maitrisée. Et sur l’Ile d’Yeu, on n’est pas déçu.

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Nous avons terminé notre visite dans une petite crique avec son petit port très sympatique et sur les falaises. Nous n’avons pas eu le temps de visiter toute l’Ile. Il faudra donc revenir.

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Le soir nous avons continué la fête autour des restes des jours précédents et quelques verres de l’amitié en plus. Comme vous pouvez le voir sur la photo, nous sentions à peine la fatigue accumulée.

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A bientôt pour la suite,

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