Une recette sympathique que j’avais découpé il y a fort longtemps dans un magazine culinaire.
En ce qui concerne le quasi de veau, il s’agit d’une découpe française que nos bouchers belges ne connaissent pas. Il faudra leur expliquer afin qu’ils donnent une découpe dans le même morceau.
INGREDIENTS (4P)
750 G QUASI DE VEAU (DESSUS DU TRAIN ARRIERE DU VEAU)
4 CAROTTES MOYENNES
200 G HARICOTS VERTS
2 BEAUX OIGNONS ROSES DE ROSCOFF
4 GOUSSES D’AIL
2 PETITS PIMENTS ROUGES (en fonction de votre amour pour le piquant)
3 BRINS DE MENTHE FRAICHE
5 CM GINGEMBRE FRAIS
1 C A S SAUCE HOISIN
6 C A S D’HUILE DE TOURNESOL
75 G CACAHUETES PELEES NON-SALEES
1 C A S RASE MAIZENA
60 CL BOUILLON DE LEGUMES
1 C A C CORIANDRE EN POUDRE
1 C A C CUMIN EN POUDRE
1,5 C A C CURCUMA EN POUDRE
3 ETOILES DE BADIANE
SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
PREPARATION
Tailler la pièce de veau en tranches, puis les tranches en lanières.
Dans un grand bol, mélanger les lanières de veau, 4 c à s d’huile, la coriandre, le cumin, le curcuma, en peu de sel et de poivre, la sauce hoisin et la maïzena. Bien amalgamer le tout et laisser en marinade pendant au moins 2 heures.
Pendant ce temps :
Faire griller les cacahuètes à sec dans une poêle antiadhésive. Réserver.
Peler l’ail et les oignons et émincer le tout finement. Peler le gingembre et le hacher finement. Epépiner les piments rouges et les émincer finement.
Eplucher les carottes et les couper en bâtonnets.
Laver et nettoyer les haricots.
Prélever les feuilles de menthe.
Dans une cocotte, faire fondre les oignons, l’ail et le gingembre hachés, 5 minutes dans 2 c à s d’huile.
Y ajouter les lanières de veau égouttés et les dorer légèrement en ne cessant pas de remuer.
Ajouter la marinade (bien racler le fond du bol), la badiane, les piments et le bouillon de légumes. Saler et poivrer. Cuire le tout pendant 25 minutes à couvert.
Ajouter les haricots et les carottes et poursuivre à découvert pendant 15 minutes.
Enlever la viande à l’aide d’une pince, garder chaud et prolonger 10 minutes.
Ôter les légumes de la cocotte et les garder chaud. Faire réduire le jus de cuisson pendant 5 minutes sur feu vif. Rectifier éventuellement encore un peu au niveau du sel.
Remettre la viande et les légumes. Ajouter les feuilles de menthe et mélanger.
Servir dans la cocotte, parsemé de cacahuètes hachées.
COTE DE VEAU, TOPINAMBOURS ROTIS ET EN CREME, PESTO CERFEUIL-EPINARDS ET CHAMPIGNONS MARINES
La (grosse) base de ma recette, je l’ai empruntée à la talentueuse Chantal Descazeaux et son blog ‘Assiettesgourmandes.fr’. J’ai adapté la façon de rôtir les topinambours et j’ai fait la crème de topinambours comme je la fais habituellement, mais en ajoutant du panais. Je n’ai pas fait de chips de topinambours. J’ai adapté aussi la méthodologie au niveau des champignons marinés. Et j’ai remplacé le cresson par du cerfeuil. La combinaison avec ce pesto me donnait vraiment trop envie.
J’ai pris l’option de servir ce plat en accompagnement d’une double côte de veau. Je ne vous montre pas la cuisson, car j’ai du monté à 80°C à coeur en raison de ma situation médicale.
La dégustation a confirmé l’envie à la lecture, c’était excellentissime.
INGREDIENTS (2P)
Topinambours rôtis
250 G TOPINAMBOURS
1 C A S D’HUILE D’OLIVE
1 GOUSSE D’AIL
LE JUS D’UN DEMI-CITRON
SEL, POIVRE
1 C A S CIBOULETTE CISELEE
1 MORCEAU DE BEURRE
Crèmede topinambours
150 G TOPINAMBOURS
100 G PANAIS
1/2 ETOILE DE BADIANE
SEL, POIVRE BLANC
10 CL LAIT
10 CL FOND DE VOLAILLE
2 C A S CREME FRAICHE LIQUIDE
2 C A C D’HUILE DE NOISETTES
1 ECHALOTE HACHEE
1 GOUSSES D’AIL RAPEE
BEURRE
Pesto au cerfeuil
1/2 BOTTE DE CERFEUIL
30 G DE FEUILLES DE JEUNES EPINARDS
15 CL D’HUILE D’OLIVE
10 G PARMESAN
1 GOUSSE D’AIL
60 G DE NOISETTES
SEL, POIVRE
Marinade de champignons de Paris
100 G DE CHAMPIGNONS DE PARIS
1 GOUSSE D’AIL
1 ECHALOTE
1 C A S GRAINES DE FENOUIL
1 C A C GRAINS DE CORIANDRE
3 C A S VINAIGRE DE XERES
5 C A S D’HUILE D’OLIVE
SEL, POIVRE
La viande
2 COTES DE VEAU
FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
BEURRE
Finition
ZESTE D’UN CITRON JAUNE
PREPARATION
Pesto de cerfeuil
Séparer les feuilles de cerfeuil des tiges. Enlever les grosses tiges des épinards. Laver épinards et cerfeuil, égoutter.
Mixer les feuilles avec tous les autres ingrédients. Rectifier l’assaisonnement et réserver.
Topinambours rôtis
Préchauffer le four à 200°C. Laver et brosser les topinambours, puis les couper en quartiers (en huit si ils sont gros).
Peler la gousse d’ail et l’écraser à l’aide d’une fourchette.
Dans une poêle, faire revenir les topinambours dans une noisette de beurre pendant 5 minutes à feu moyen. Saler, poivrer à votre goût et mélanger.
Mettre ensuite les topinambours précuits dans un plat à gratin allant au four. Les arroser d’huile d’olive et du jus de citron, ajouter l’ail écrasé et mélanger le tout.
Enfourner et laisser rôtir les topinambours au four pendant 35 minutes. Les mélanger de temps en temps pendant la cuisson. A 10 minutes de la fin, ajouter la ciboulette et remélanger.
Crème de topinambour et de panais
Peler l’échalote et l’ail. Emincer finement.
Eplucher et émincer les topinambours et le panais en fines tranches. Les réserver dans de l’eau froide vinaigrée afin de garder leur belle couleur blanche.
Dans une casserole moyenne, faire revenir à feu moyen, les échalotes et l’ail dans du beurre. Laisser doucement compoter à couvert (attention à ne pas faire brûler).
Ajouter les topinambours et le panais (rincés et égouttés) et laisser suer quelques minutes à couvert.
Ajouter le lait et le fond de volaille et porter à ébullition. Ajouter une demi étoile de badiane. Saler et poivrer légèrement. Faire cuire ainsi les topinambours et le panais pendant 25 à 30 minutes.
Egoutter les topinambours et le panais en gardant les échalotes et l’ail avec, mais pas la badiane, et les placer dans un petit blender. Garder le liquide de cuisson.
Ajouter deux cuillères de crème liquide et mixer le tout jusqu’à obtention d’une texture onctueuse. Vous pouvez, si nécessaire, ajouter du liquide de cuisson pour obtenir la texture souhaitée.
Passer éventuellement la préparation à travers un chinois afin d’être certain de ne plus avoir de petits morceaux.
Réserver la préparation. Rectifier l’assaisonnement en sel et en poivre blanc.
Juste avant de servir, réchauffer la préparation afin de donner la texture souhaitée. Si elle est devenue trop épaisse, ajouter un peu de liquide de cuisson, si elle est trop liquide, prolonger le réchauffement afin de laisser s’évaporer une partie du liquide.
Juste avant de dresser les assiettes, ajouter 2 c à c d’huile de noisettes.
Champignons de Paris en marinade
Couper les champignons en lamelles et les réserver dans un petit plat.
Peler et émincer finement l’ail et l’échalote.
Dans un petit poêlon mettre la gousse d’ail, l’échalote, les graines, l’huile, le vinaigre, du sel et du poivre. Amener le tout à ébullition et laisser 5 minutes sur feu moyen à couvert.
Verser le tout, encore chaud, sur les champignons. Mélanger. Fermer le plat et laisser refroidir hors
Ajouter une gousse d’ail émincée, un échalote ciselée, sel, poivre, graines, huile et vinaigre. Réserver au minimum quelques heures.
Juste avant de dresser, égoutter les champignons pour éviter le trop d’huile et de vinaigre dans l’assiette.
Le veau
Sortir la viande du frigo, une heure avant sa cuisson.
Faire chauffer une poêle adhésive. Y faire fondre une belle noix de beurre.
Cuire les côtes sur les deux faces comme vous aimez. Saler à la fleur de sel et poivrer après cuisson sur les deux faces. Si le morceau est épais, terminer la cuisson au four à 80-100° C.
Laisser la viande quelques minutes au repos.
Dressage et finition
Disposer un morceau de côte de veau.
Dresser quelques cuillerées de Pesto à côté. Répartir les champignons dessus, puis quelques morceaux de topinambours rôtis et une belle cuillèrée de crème de topinambour.
Terminer en râpant un zeste de citron avant de servir.
MAGRET DE CANARD, FIGUES DE SOLLIES EPICEES, CREME DE NAVETS BOULE D’OR A LA VANILLE, POMMES FRITES PONT-NEUF (remplacés par un mélange grenailles et rattes)
Un arrivage de figues et de navets Boule d’Or m’avait inspiré cette recette. Premier revers : mes patates ‘Bintje’pour réaliser mes pommes de terre Pont Neuf étaient vraiment trop petites, max. 5 cm de long au centre. Je ne pouvais donc pas les réaliser et j’ai du les remplacer par un mélange de grenailles et de rattes du Touquet. Je vous ai néanmoins laissé la recette.
Puis la crème de navet Boule d’Or : mon épouse n’aime pas l’amertume des navets. J’avais donc choisis des navets Boule d’Or, qui sont déjà beaucoup plus doux à la base. Pour encore attenuer le goût fort j’en ai fait une crème et pour encore plus de douceur j’ai voulu y associer de la vanille. Je n’avais jamais testé ça et j’ai laissé infuser les graines d’une gousse entière dans ma crème chaude. Outre le fait que l’accord foncionne et que ça adoucit vraiment le navet, une gousse pour 500 g de navets s’est avéré trop puissant en dosage. J’ai donc adapté la recette avec 1/3 de gousse pour plus de subtilité.
Pour le reste, ensemble harmonieux, bonne réduction de vin épicé, bonne cuisson à coeur du magret. Avec cependant une erreur technique sur la première cuisson côté peau. En débutant avec une poêle trop chaude au lieu de démarer à froid, ma graisse n’a pas bien fondue avant de se dorer, il y avait donc encore du gras entre le gras croustillant et la chair. J’ai rectifié dans la recette.
Mais c’était bien bon quand-même.
INGREDIENTS (2P)
Pour lacrème de navets Boule d’Or
500 G NAVETS BOULE D’OR
13 CL CREME LIQUIDE
1/3 GOUSSE DE VANILLE
1 C A C SUCRE DE CANNE
50 G BEURRE (30 G + 20 G)
SEL, POIVRE BLANC, SUCRE IMPALPABLE
1/2 L DE LAIT ENTIER
1/2 L D’EAU
Pour les pommes frites Pont-Neuf
POMMES DE TERRE CHARLOTTE (autant que nécessaire pour 16 frites de 7 cm de long)
HUILE D’ARACHIDE
SEL FIN
FLEUR DE SEL
POIVRE CONCASSE
Pour les figues
400 G FIGUES FRAICHES DE SOLLIES
1/2 L DE VIN ROUGE
1 BATON DE CANNELLE
1 ETOILE DE BADIANE
50 G SUCRE DE CANNE
2 BEAUX MORCEAUX DE ZESTE D’ORANGE
UNE LICHETTE DE VINAIGRE DE XERES
Pour le canard
1 BEAU MAGRET DE CANARD WALLON (Paysan des Collines)
SEL, POIVRE
1/2 C A C MIEL
2,5 CL VINAIGRE DE CIDRE
15 CL CIDRE BRUT
UNE PETITE PINCEE DE 5 EPICES
PREPARATION
Pour lacrème de navets Boule d’Or
Eplucher et laver les navets. Les découper en dés.
Faire bouillir 1/2 l de lait avec 1/2 l d’eau, diminuer le feu. Ajouter 30 g de beurre, le sucre et une pincée de sel. Cuire environ 30 minutes à couvert, mais checker la cuisson avec la pointe d’un couteau.
Pendant ce temps, faire chauffer la crème sans la faire bouillir. Prélever un tiers d’une gousse de vanille. Gratter le morceau de gousse de vanille et ajouter la vanille (graines + gousse) dans la crème. Laisser infuser hors feu.
Après 30 minutes, sortir la gousse de la crème.
Récupérer les navets cuits en passant la préparation à travers un tamis (donc sans garder le liquide de cuisson). Les placer dans un robot Kitchenaid (ou autre) avec la crème (en récupérant bien la vanille qui colle aux parois). Ajouter le reste de beurre. Mixer assez longuement, jusqu’à obtenir une préparation bien lisse.
Déverser dans un poêlon. Goûter et rectifier en sel, sucre impalpable et ajouter un rien de poivre blanc. Poursuivre la cuisson jusqu’à texture souhaitée.
Réchauffer doucement avant dressage.
Pour les Pont-Neuf
Eplucher les pommes de terre en les réservant à fur et à mesure dans de l’eau froide. Les sécher dans un torchon.
Les tailler en grosses frites de 7 cm de long sur 1 cm de large (utiliser une latte ou une règle pour plus de justesse).
Préchauffer la friteuse à 140°C.
Y plonger les frites et les pocher pendant 8 minutes. Réserver 30 minutes sur une feuille de papier sulfurisé.
Mettre à chauffer la friteuse à 180°C.
Y plonger de nouveau les frites, maintenant pendant 3 minutes, pour les faire dorer et leur donner du croustillant. Les égoutter sur du papier absorbant.
Assaisonner d’un peu de sel fin, mélanger.
Au dressage, parsemer de fleur de sel et de poivre concassé.
Pour les figues
Couper le bout de la tige des figues, les pocher pendant 10 minutes dans le vin avec condiments (cannelle, badiane, orange, sucre) préalablement porté juste en-dessous de l’ébulition.
Débarrasser les figues dans un petit plat, faire réduire à consistance sirupeuse le vin de cuisson. Ajouter une lichette de vinaigre de xéres dans le jus réduit.
Entretemps, couper précautionneusement les figues en deux.
Déposer les demi-figues sur une petite grille (p.e. un tamis), napper les figues de la réduction juste avant de dresser en récupérant le surplus dans un petit plat en-dessous. Servir la réduction en saucière.
Pour le canard
Parer le magret : ôter la membrane qui recouvre la chair, ôter les parties sanguinolentes et le gras qui dépasse sur les côtés.
A l’aide d’un bon couteau, entailler la graisse en croisillons.
Poser le magret côté peau sur la poêle départ froide en mettant le feu au minimum et laisser fondre toute la graisse et colorer. Récupérer la graisse qui s’est écoulée pour par exemple cuire des rondelles de pommes de terre. Arrêter la cuisson lorsqu’il n’y a quasi plus de gras qui vient dans la poêle.
Débarrasser le magret au frigo (la peau doit être bien dorée) pendant au moins une heure.
Récupérer le reste de gras dans la poêle mais en laissant environ 1/4 c a c.
Verser le miel dans a poêle ayant servie à la cuisson du magret. Le faire fondre.
Déglacer avec le vinaigre de cidre. Mouiller avec le cidre brut. Décoller les sucs, porter à petite ébullition et réduire sur tout petit feu au volume d’un peu plus qu’une cuillère à soupe.
Placer le magret en poche sous vide avec la réduction et les épices (sel, poivre, 5 épices) (bien saler et poivrer car on ne le fera plus après). Bien mélanger tout pour enduire le magret. Cuire 45 minutes à 57°C (à l’aide p.e. d’un anova thermoplongeur).
Récupérer la viande et l’égouter rapidement en récupérant le jus dans le sac. Puis passer directement à la finalisation de la cuisson. Faire chauffer une poêle et rissoler encore pendant 1 minute côté graisse. Ajouter un peu de jus de cuisson et cuire 1 minute 30 côté chair.
Laisser reposer une minute dans l’alu et couper en deux en longueur/triangle.
(si jamais les autres éléments du plat n’étaient pas finalisés à temps, diminuer la température de l’anova à 55°C. Les magrets peuvent ainsi patienter)
DANS L’ESPRIT D’UN TAJINE DE JARRET DE BOEUF A L’ORANGE
J’avais un jarret de boeuf à utiliser et assez de légumes. Une cuisson longue s’imposait et la valeur sure du tajine est venu à mon rappel.
Je n’ai pas utilisé mon tajine cette fois mais une cocotte en fonte. J’avais trop de liquide à caser.
INGREDIENTS (2P)
1-2 JARRET DE BOEUF
HUILE D’OLIVE
POIVRE, SEL
1 GOUSSE D’AIL
1 OIGNON JAUNE
2 ANIS ETOILE (BADIANE)
1/2 C A T CANELLE
1/2 C A T 5 EPICES
1 C A T PAPRIKA FORT
1 C A C CUMIN EN POUDRE
1/2 C A C CORIANDRE EN POUDRE
1 C A C RAS EL HANOUT
2 CM GINGEMBRE FRAIS
1/2 CITRON CONFIT AU SEL
2 FEUILLES DE LAURIER
1 BRANCH DE THYM
2 CLOUS DE GIROFLE
1 CITRON
1 C A S MIEL
1 C A S FARINE FLUIDE
3 ORANGES (1 SANGUINE, 2 NORMALES)
LE ZESTE D’UNE DEMIE ORANGE SANGUINE
50 CL BOUILLON DE VOLAILLE
50 CL BOUILLON DE BOEUF
1 BOITE DE CONSERVE DE POIS CHICHES
2 PETITES COURGETTES
PERSIL PLAT FRAIS
CORIANDRE FRAIS
6 DATTES DENOYAUTEES
8 ABRICOTS SECS
3 PETITS NAVETS
4 JEUNES CAROTTES
UNE POIGNEE D’AMANDES BLANCHES
PREPARATION
Sortir la viande une heure avant de cuire.
Préchauffer le four à 150°C.
Peler l’ail et l’émincer finement. Peler le gingembre et hacher finement. Peler l’oignon et hacher finement. Couper le demi citron confit en quatre.
Presser les oranges et le citron. Prelever le zeste de l’orange sanguine.
Assaisonner le jarret avec du poivre et du sel sur les deux faces. Bien le colorer dans une sauteuse dans un peu d’huile d’olive. Sortir la viande.
Dans la sauteuse, ajouter l’ail, le gingembre et l’oignon. Faire revenir quelques minutes en grattant les sucs de cuisson de la viande. Ajouter un petit filet d’eau si nécessaire.
Ajouter cannelle, clous de girofle, badiane, paprika, cumin, coriandre, ras el hanout, thym, 5 épices et laurier. Saler. Mélanger et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes. Ajouter un filet d’eau pour aider à la cuisson.
Ajouter le miel et la farine, mélanger. Déglacer avec le jus des oranges et le jus de citron. Poursuivre la cuisson jusqu’à légère caramélisation.
Ajouter le zeste d’orange, le citron confit et le bouillon de boeuf et 35 cl de bouillon de volaille. Porter le tout à ébullition.
Transvaser dans un tajine, un römertopf ou une cocotte en fonte émaillée. Remettre la viande. Couvrir, mettre au four et laisser doucement cuire pendant 4 heures sans y toucher (la viande sera bien moelleuse).
Pendant ce temps, éplucher les navets et les carottes. Couper les navets en morceaux moyens égaux en taille. Couper les carottes grossièrement. Laver les courgettes et les couper grossièrement.
Sortir le plat du four et le mettre sur une taque à petit feu pour finir la cuisson. Ajouter le reste de bouillon de volaille. Ajouter les navets, les carottes, les amandes, les dattes et les abricots, couvrir et cuire pendant environ 20-25 minutes. Ajouter les courgettes et prolonger pendant 10 minutes.
Sortir la viande, les navets, les courgettes et les carottes et garder au chaud.
Ajouter les pois chiches (rincés) dans la cocotte. Découvrir et porter à ébullition afin de réduire pendant une dizaine de minutes.
Ajuster éventuellement l’assaisonnement en sel, poivre, cannelle, paprika, citron.
Remettre les navets, carottes, courgette et viande.
Juste avant de dresser, hacher une poignée de persil et de coriandre. En mélanger la moitié à la préparation, mélanger. Ajouter l’autre moitié sur le dessus du plat.
A déguster avec de la semoule, du pain marocain ou des pommes de terre nature.
PALETS DE CHOU VERT ROTIS AU MISO, CREME DE TOPINAMBOURS-CACAHUETE, PICKLES DE CHOUX DE BRUXELLES, CRUMBLE LARD-CACAHUETE ET FEUILLES DE MIZUNA
Il y a quelques semaines, mon ami Christophe, un fin gourmet et cuisinier-pâtissier, partage un lien d’une recette à base de chou vert en me taguant. Ce qui voulait dire ‘voilà une bonne recette qui devrait te plaire’. Et de fait, elle me plaisait et m’intrigeais. Elle me restait dans un coin de ma tête et refaisait surface régulièrement.
Un soir, dans mon fauteuil (c’est souvant là, quand je ne fais rien d’autre que regarder distraitement la télévision, que les idées germantes deviennent plat.
La recette de base consistait à couper un chou vert (non frisé) en rondelles épaisses de 2 cm, enduits d’un mélange yaourt-sauce soja et beaucoup d’épices, puis cuits au four pendant 35 minutes à 180°. Bien qu’intéressant, j’ai eu immédiatemment un doute sur une cuisson d’un chou cru après 25 minutes à 180°C, et le test hier soir m’a donné plusque raison. J’ai du cuire 45 minutes, puis 12 et encore 20, donc 97 minutes dont 1/2 à 190°C. Et même après ce temps de cuisson, il y avait encore beaucoup de mâche. Avec comme conséquence que la marinade avait un peu trop cuit. Je préconise donc une cuisson à la vapeur pendants 30 minutes avant de poursuivre la recette avec 35 minutes + 25 minutes au four à 190°C.
J’ai également changé la composition de la marinade. J’ai diminué fortement la sauce soja, que j’ai ensuite compensé avec du miso rouge, que je trouvais gustativement plus riche pour cette recette.
Mais après que faire avec un chou mariné et rôti au four. Je ne voyais pas directement une viande, je voulais rester sur le végétal un maximum. J’ai réfléchi autour de ce que j’avais à disposition et j’ai cherché d’abord un élément plus liquide, pouvant un peu servir de sauce. Première idée: une crème de topinambours. Mais j’ai voulu lui donner un peu de folie, vu qu’il y en avait déjà dans le chou. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai eu envie d’y ajouter un peu de beurre de cacahuètes (le topinamour aime les arachides), ce qui apportait une légère sucrosité pour contrer le salé-amère du chou, et surtout beaucoup de rondeur. J’y ai également mis un peu de miso blanc afin de faire le lien avec le chou.
Après je voulais du croustillant mais pas une tuile, plutot un élément pouvant se mélanger facilement avec la crème de topinambours et un bout de chou. Et là inspiration, une base de crumble pas trop sucrée, des cacahuètes mixées au blender et un peu de lard fumé cuit croustillant à la poêle et mixée avec les cacahuètes.
Il ne manquait plus que de l’acidité. Je souhaitais rester dans le chou afin de ne pas démultiplier les produits. J’ai tenté des choux de Bruxelles en aigre-doux. Finalement j’y ai adjoint quelques feuilles crues de mizuna, une variété de chou asiatique.
Verdict : en dehors d’un résultat parfait à trouver sur la cuisson du chou, les accords et complémentarités étaient parfaits. Topinambour-miso-chou-cacahuète ça fonctionne vraiment bien et le choux de Bruxelles en condiment aigre-doux est très intéressant.
INGREDIENTS (2-3)
Pour le chou vert
1/2 CHOU VERT NON FRISE
100 G YAOURT GREC
3 CL D’HUILE D’OLIVE
1 CL SAUCE SOJA
5 G POUDRE D’AIL
5 G PAPRIKA
3 G POIVRE NOIR
2 C A S PATE MISO ROUGE
Pour le crumble lard-cacahuète
50 G LARD FUME EN LARDONS
80 G FARINE
60 G BEURRE
50 G CACAHUETES
26 G SUCRE
UNE PINCEE DE SEL
Pour les pickles
8 CHOUX DE BRUXELLES
30 G SUCRE
30 G VINAIGRE BLANC
10 CL D’EAU
UNE PINCEE DE SEL
Pour la crème
300 G TOPINAMBOURS
10 CL LAIT
10 CL FOND VOLAILLE
1/2 BADIANE
2 C A S CREME NORMANDE
SEL, POIVRE BLANC
2 C A S RASE BEURRE DE CACAHUETES (PINDAKAAS)
1 ECHALOTE HACHEE
1 GOUSSE D’AIL RAPEE
BEURRE
VINAIGRE BLANC
1 C A S PATE MISO BLANC
Autres ingrédients
QUELQUES FEUILLES DE MIZUNA (variété de chou japonais)
PREPARATION
Pour les choux de Bruxelles en pickles
Blanchir les choux de Bruxelles pendant 4 minutes dans de l’eau bouillante.
Les égoutter et les laisser refroidir dans de l’eau bien froide. Une fois refroidis, les égoutter et le sécher.
Les émincer finement.
Faire fondre le sucre et le sel dans l’eau additionnée de vinaigre en chauffant très légèrement.
Enlever du feu et laisser revenir à température ambiante.
Y placer l’émincé de choux et laisser mariner au minimum pendant 30 minutes, mais 3-4 heures c’est mieux.
Pour le crumble lard cacahuète
Faire revenir les lardons dans une poêle avec très peu de matière grasse. Ils doivent être croustillants sans être brûlés. Laisser refroidir.
Les placer dans un blender avec les cacahuètes et les hacher grossièrement par quelques accoups.
Préchauffer le four à 170°C.
Mélanger le sucre, le beurre, la farine et le sel avec le boût des doigts.
Une fois bien sablé, y ajouter le mélange lard-cacahuète et mélanger afin de bien répartir.
Etaler sur une plaque munie d’une feuille de cuisson et cuire jusqu’à coloration pendant environ 20-25 minutes.
Sortir du four et laisset refroidir.
Pour la crème de topinambour
Peler l’échalote et l’ail. Les émincer grossièrement.
Eplucher et émincer les topinambours en fines tranches. Les réserver dans de l’eau froide vinaigrée afin de garder leur belle couleur blanche.
Dans une casserole moyenne, faire revenir à feu moyen et à couvert l’échalotte et l’ail dans du beurre. Laisser doucement compoter (pas brûler). Ajouter les topinambours (rincés et égouttés), poivrer (pas saler) et laisser suer quelques minutes.
Ajouter le miso, 10cl de lait et 10cl de fond de volaille, ajouter la badiane et porter à ébulliton. Faire cuire ainsi les topinambours pendant 25 minutes sur petit feu à couvert.
Egoutter les topinambours (vous pouvez laisser les échalottes et l’ail avec) en gardant l’eau de cuisson.
Ajouter deux cuillères de crème et le beurre de cacahuète et mixer le tout jusqu’à obtention d’une texture onctueuse. Ajouter un peu d’eau de cuisson si la texture n’est pas assez fluide. Goûter et rectifier le goût avec poivre, sel et beurre de cacahuète.
Réserver et garder chaud.
Pour le chou vert
Couper le chou vert en deux en partant de la base. Puis couper les demi choux en tranches épaisses d’environ 2 cm, toujours en partant de la base. Ca vous fera 2 x 4 morceaux.
Les déposer sur une plaque de cuisson munie d’une feuille de cuisson.
Faire fondre 2 c à s de miso brun dans un rien d’eau. Bien fouetter pour obtenir quelque chose de lisse. Assècher un peu afin d’éliminer le surplus d’eau.
Mélanger au fouet, 100 g de yaourt, 3 cl d’huile d’olive, 2 cl de sauce soja, 5 g de poudre d’ail, 5 g de paprika doux, 3 g de poivre noir et le miso lissé.
Répartir la moitié de ce mélange sur les tranches de chou et l’étaler uniforméement à l’aide d’une petite brosse.
Mettre au four préchauffé à 180°C pendant 35 minutes.
Retourner les tranches. Tartiner avec le reste du mélange.
Repasser au four pendant 25 minutes.
(ici j’ai eu un soucis, lire l’introduction)
Dressage
Dresser deux ou trois morceaux de chou sur les assiettes. Y ajouter quelques cullières de crème topinambours-cacahuète. Décorer ensuite avec les choux de Bruxelles en pickles, les feuilles de mizuna crues et un peu de crumble.
NOUVEL AN 2020 : PLAT PRINCIPAL :STEAKS DE BICHE, SALSIFIS ROTIS, CREME DE TOPINAMBOURS, PALETS DE POMMES DE TERRE COFITS ET SAUCE AU PORTO ET AU MADERE
Une valeur sure avec la biche et des accompagnements classiques et de saison, des racines. Pour lier le tout une sauce au madère et au porto soutenue par un fond brun de gibier bien corsé. Une sauce pas trop sucrée car pommes de terre, salsifis et topinambours sont des légumes assez doux.
Le résultat était bien bon, la cuisson de la viande top, même si j’ai laissé un peu trop longtemps sur une des faces. Un bémol, la pomme de terre que j’ai utilisé pour mes palets confits était de la Franceline. Bon en goût mais trop farineuse pour cette préparation.
La très bonne idée fût d’ajouter les noisettes dans le beurre de cuisson des steaks et d’en napper les steaks en fin de cuisson. Ca se marie superbien avec les accompagnements.
INGREDIENTS (2P)
Pour la crème de topinambours
300 G TOPINAMBOURS
10 CL LAIT
10 CL FOND VOLAILLE
1/2 BADIANE
2 C A S CREME FRAICHE LIQUIDE
SEL, POIVRE BLANC
1 C A C HUILE DE NOISETTES
1 ECHALOTE HACHEE
1 GOUSSE D’AIL RAPEE
BEURRE
VINAIGRE BLANC
Pour les salifis
3 SALSIFIS
FARINE
CITRON
BEURRE
SEL, POIVRE
MUSCADE
Pour la sauce
1 ECHALOTE
1/2 CAROTTES
10 CL PORTO ROUGE
20 CL MADERE
20 CL FOND DE GIBIER
30 G BEURRE + UNE NOIX
SEL, POIVRE
Pour les pommes de terre
POMMES DE TERRE FERMES
40 CL FOND DE VOLAILLE
UNE NOIX DE BEURRE + BEURRE POUR RISSOLER
UNE BRANCHE DE THYM FRAIS
UNE BRANCHE DE ROMARIN FRAIS
UNE GOUSSE D’AIL
UN RIEN DE SEL
Pour la viande
2 STEAKS DE BICHE
BEURRE
SEL, POIVRE
2 C A S NOISETTES TORREFIES CONCASSEES
PREPARATION
Pour la crème de topinambours
Peler l’échalote et l’ail. Les émincer grossièrement.
Eplucher et émincer les topinambours en fines tranches. Les réserver dans de l’eau froide vinaigrée afin de garder leur belle couleur blanche.
Dans une casserole moyenne, faire revenir à feu moyen et à couvert l’échalotte et l’ail dans du beurre. Laisser doucement compoter (pas brûler). Ajouter les topinambours (rincés et égouttés), saler, poivrer et laisser suer quelques minutes.
Ajouter 10cl lait et 10cl de fond de volaille, ajouter la badiane et porter à ébulliton. Faire cuire ainsi les topinambours pendant 25 minutes sur petit feu à couvert.
Egoutter les topinambours (vous pouvez laisser les échalottes et l’ail avec) en gardant l’eau de cuisson.
Ajouter deux cuillères de crème fraiche et mixer le tout jusqu’à obtention d’une texture onctueuse, presque liquide. Vous pouvez, si nécessaire, ajouter un peu d’eau de cuisson.
Réserver la préparation. Rectifier l’assaisonnement en sel et en poivre.
Réchauffer la crème de topinambour. Si elle est devenue trop épaisse, vous pouvez à nouveau ajouter un peu d’eau de cuisson.
Juste avant de dresser les assiettes, ajouter l’huile de noisettes.
Pour les salsifis
Peler les salsifis et les couper en bâtonnets d’environ 4 cm de long (environ en quatre). Les cuire al dente dans de l’eau salée additioné d’un peu de jus de citron et de farine. Il faut compter environ 12-15 minutes selon leur épaisseur. Laisser refroidir dans de l’eau froide, puis éponger et réserver.
Les cuire légèrement au beurre jusqu’à coloration, assaisonner de sel, de poivre et de noix de muscade.
Pour les pommes de terre
Eplucher les pommes de terre et les tailler en cylindres avec un emporte piece.
Couper les cylindres en deux pour obtenir des palets.
Dans une casserole, les recouvrir de fond blanc et ajouter une noisette de beurre. Aromatiser avec le thym, le romarin et l’ail. Si le fond n’est pas trop salé, ajouter un rien de sel.
Porter à ébullition et laisser cuire jusqu’à évaporation quasi complète du jus de cuisson. En fin de cuisson ajouter encore un rien de beurre et napper les palets avec le fond de cuisson concentré.
Pour la sauce
Dans un petit poêlon, réduire le Madère de moitié.
Peler et émincer grossièrement l’échalotte. Peler la carotte et la couper en grosse brunoise.
Faire suer les légumes dans une petite noix de beurre pendant 5 minutes.
Saler, poivrer.
Déglacer au Madeire réduit. Ajouter le fond de gibier et réduire d’un tiers.
Passer la sauce. Reverser dans le poêlon.
Ajouter le Porto et réduire à consistance nappante.
Monter la sauce au beurre froid coupé en dés.
Rectifier l’assaisonnement. Réserver en saucière.
Pour la viande
Sortir les filets de biche du frigo, une bonne heure avant la cuisson. Les garder sur une assiette, recouverts de film plastique.
Assaisonner les filets de sel et de poivre sur les deux faces. Les saisir dans une poêle adhésive dans le beurre chaud des deux côtés en les retournant régulièrement.
Une fois que la t° est à 53-54°, éteindre le feu, les laisser monter en température dans la poêle encore chaude jusqu’à être à 56° à coeur. Répartir les noisettes sur la viande.
Réserver la viande pendant 5 minutes dans du papier alu afin que le jus se répartisse à nouveau dans la viande.
MAGRET DE CANARD, FONDUE DE POIREAUX, GASTRIQUE EPICEE DE MANDARINES ET ROSTI
Le magret de canard, il y avait longtemps et c’est la mandarine (la vraie, pas sa soeur clementine) qui m’y a donner envie. On connait tous l’association canard-orange. Mais canard-mandarine ça fonctionne tout aussi bien.
Pour ma cuisson du magret j’utilise depuis quelque temps un protocole au thermoplongeur et c’est infaillible : la cuisson est nickel et la viande très moelleuse. Une fois trouvé la bonne méthode pourquoi en changer. La mandarine a été travaillée en gastrique. Mais une gastrique sans passer par un caramel et sans ajout de fond. Ma réalisation était par contre trop sucrée, mais j’ai adapté dans la recette pour plus d’acidité, surtout que les accompagnements de pomme de terre et de poireau étaient assez doux. Deux accompagnements très classiques : la fondue de poireaux et le rösti de pommes de terre. Le rösti m’a donné un peu de fil à retordre, mais j’ai fini par trouver une façon de faire sans que ça accroche à la poêle.
INGREDIENTS (2P)
Pour le magret
1 BEAU MAGRET DE CANARD
1/2 C A C GASTRIQUE DE MANDARINE
2,5 CL VINAIGRE DE CIDRE
20 CL CIDRE BRUT
SEL, POIVRE
UNE PETITE PINCEE DE 5 EPICES
Pour la gastrique
275 ML JUS DE MANDARINES (environ 6 mandarines)
200 G SUCRE DE CANNE
10 CL VINAIGRE DE CIDRE
6 CARDAMOMES
6 CLOUS DE GIROFLE
2 BADIANE
UN BATON DE CANNELLE
UNE FEVE TONKA
Pour les poireaux
4 BLANCS DE POIREAUX
2 ECHALOTES
50 G BEURRE
SEL, POIVRE
2-3 C A S CREME EPAISSE
Pour les rösti (6 rösti)
6 GROSSES PDT FARINEUSES
2 BEAUX OIGNONS
SEL, POIVRE
BEURRE CLARIFIE
PREPARATION
Pour le sirop (la veille)
Récupérer le jus 1/2 via passage des mandarines à la centrifugeuse et 1/2 via pressage normal. Cette méthode donnera plus de goût à votre jus, il sera parfumé à l’écorce. Vous pouvez également presser normalement les mandarines et ajouter dans votre jus une partie des zestes.
Mettre le jus avec les autres ingrédients dans un petit poêlon et laisser cuire le tout sur feu très doux jusqu’à obtention d’un sirop pas trop épais.
Réserver à température ambiante dans le poêlon et laisser infuser jusqu’au lendemain soir.
Avant de servir, filtrer pour enlever les épices et les écorces (si vous avez opté pour cette façon)
Pour les poireaux (la veille)
Eplucher et ciseler finement les échalotes.
Laver les poireaux à grande eau et enlever la couche extérieure.
Fair suer les échalotes dans un peu de beurre.
Ajouter les poireaux et mélanger.
Ajouter le reste du beurre et assaisonner.
Mélanger doucement à la spatule.
Couvrir avec un disque de papier sulfurisé muni d’une cheminée centrale.
Couvrir et laisser cuire à feu très doux pendant 30 à 35 minutes en mélangeant de temps en temps. L’eau naturelle des poireaux devient élément de cuisson. A 10 minutes de la fin, checker et ajouter, si besoin, un tout petit filet d’eau chaude.
Crémer à la fin ou au moment de réchauffer.
Pour le magret (la veille ou le matin)
Parer le magret : ôter la membrane qui recouvre la chair, ôter les parties sanguinolentes et le gras qui dépasse sur les côtés.
A l’aide d’un bon couteau, entailler la graisse en croisillons.
Chauffer la poêle.
Poser le magret côté peau sur la poêle (pas trop chaude quand-même) et laisser colorer pendant quelques minutes. Récupérer la graisse qui s’est écoulée pour une autre recette. Arrêter la cuisson lorsqu’il n’y a quasi plus de gras fondu qui arrive dans la poêle.
Débarrasser le magret au frigo (la peau doit être bien dorée).
Récupérer le reste de gras dans la poêle mais en en laissant environ 1/2 c à c.
Verser la gastrique de mandarines dans la poêle.
Déglacer avec le vinaigre de cidre et bien décrocher les sucs de cuisson.
Verser le cidre brut. Porter à petite ébullition et réduire sur tout petit feu au volume de 3 c à s.
Saler et poivrer le magret (il faut bien saler et poivrer). Le parfumer avec un peu de 5 épices. Placer le magret dans une poche sous-vide avec la réduction refroidie.
Débarrasser au frigo jusqu’au soir.
Une heure et demie avant de dresser, sortir le magret du frigo pour le laisser descendre un peu en température.
Une heure avant de dresser, placer la poche contenant le magret dans une eau qu’on gardera à 57°C (avec un thermoplongeur). Cuire 45 minutes.
Récupérer la viande et l’égoutter rapidement, puis passer directement à la finalisation de la cuisson : faire chauffer une poêle sur feu moyen et rissoler le magret encore pendant 1 minute côté graisse et 1 minute côté chair.
Laisser reposer une minute dans une feuille d’alu et couper en tranches dans la largeur.
P.S. Si jamais vous avez un retard sur les autres éléments du plat, vous pouvez après 45 minutes, diminuer la t° du thermoplongeur à 55°C et garder ainsi les magrets plus longtemps au chaud mais sans surcuisson.
Pour les rösti (au service)
Râper grossièrement les pommes de terre.
Râper grossièrement les oignons.
Mélanger les deux et assaisonner avec du poivre et du sel.
Faire chauffer un peu de beurre clarifié dans une poêle anti-adhesive non-bombée.
Y déposer un disque de papier de cuisson. Laisser fondre un peu de beurre clarifié sur le papier de cuisson.
Déposer des formes en inox dans la poêle et les remplir du mélange en tassant bien tout (épaisseur de 2 bons cm).
Faire cuire ainsi pendant 12 minutes à petit feu. Afin d’éviter que ça accroche, faire bouger les formes sur le papier sulfurisé continuellement).
Retourner les rösti et faire cuire à nouveau 12 minutes à petit feu, toujours en bougeant les formes tout le temps.
Cette pâtisserie française créée dans la seconde moitié du XIXe siècle, tient son nom de la rue Bourdaloue, à Paris, où était établi son créateur. La rue Bourdaloue vient du nom d’un prêtre jésuite, Louis Bourdaloue, né à Bourges en 1632.
Selon le pâtissier et historien de l’art culinaire, Pierre Lacam, l’invention d’un gâteau appelé ‘le Bourdaloue’ est attribué au pâtissier Nicolas Bourgoin de la maison Lesserteur, installé au début des années 1850 au 7 rue Bourdaloue, dans le 9e arrondissement de Paris. Il s’agissait d’un gâteau à base d’amandes pilées, de sucre, d’oeufs, de fécule, cuit puis glacé au kirsch.
Le pâtissier Fasquelle, d’abord installé 75 rue du Four-Saint-Germain en 1860, s’installe dix ans plus tard rue Bourdaloue, succédant ainsi à Lesserteur. C’est à lui que certaines sources attribuent la création d’un entremets Bourdaloue. Mais les recettes sont très variables selon les sources : il s’agit parfois d’un gâteau aux amandes fourré de frangipane au kirsch et glacé avec une glace au chocolat; parfois d’un dessert aux fruits, les fruits utilisés étant tantôt des poires, tantôt des pommes ou encore des abricots. Le seul point commun entre tous était l’utilisation d’un appareil à base d’amandes hachées. Peut-être que chaque saison avait sa variante ?
Le ‘Larousse Gastronomique’ le décrit quant à lui comme « composé de demi-poires Williams pochées, noyées dans une crème frangipane vanillée, recouverte de macarons écrasés, et glacées au four ».
Sa déclinaison sous forme de tarte serait donc assez tardive. Dans cette version moderne, elle est composée de larges morceaux de poires pochées déposés sur une pâte sablée, garnie au préalable avec de la frangipane ou de la crème d’amandes.
Pour réaliser cette version je me suis référé à Pierre Hermé, Christophe Michalak, Christophe Felder, Lenôtre, Mercotte et Cyril Lignac. Pierre Hermé utilise une pâte brisée, Michalak une pâte sablée sucrée et vanillée et Felder une pâte sucrée, également vanillée et additionnée de poudre d’amande. J’ai finalement opté pour une pâte sucrée vanillée et légèrement additionnée de poudre d’amande, pas trop sucrée ni trop riche en beurre.
Pour le remplissage j’ai choisi une crème aux amandes dans laquelle j’ai ajouté un peu de crème pâtissière.
A la dégustation, c’est extra, l’intérieur de la tarte est encore très souple et moelleuse. J’adore.
P.S. J’avais écrit la recette pour un moule de 28 cm. Quand j’ai voulu monter ma tarte je me suis rendu compte que le moule le plus adéquate ne mesurait que 25 cm de diamètre. J’avais donc un peu plus facile pour la pâte, mais au niveau de la crème, je n’ai pas voulu gaspiller et j’ai tout mis. C’était un peu trop, mes poires du coup étaient à la sortie du four, trop enfuis dans l’appareil. Au goût ça ne change rien, mais le visuel aurait été plus sympa.
P.S. Autre soucis : mes bords de tarte ne sont pas nets, même un peu cassés à un endroit (pâte sucrée très sablée). Ma polyneuropathie ne me permet pas pour l’instant de faire beaucoup mieux que ça. 🙂
INGREDIENTS (6P/moule de 28 cm)
Pour la crème pâtissière
250 G LAIT ENTIER FRAIS
60 G SUCRE
60 G JAUNES D’OEUFS
1/2 GOUSSE DE VANILLE
20 G FECULE DE MAIS
Pour la crème à l’amande
130 G CREME PATISSIERE
90 G BEURRE (A TEMPERATURE AMBIANTE)
10 G FECULE DE MAIS
75 G OEUFS ENTIERS
2 GOUTTES D’EXTRAIT D’AMANDE AMERE
120 G POUDRE D’AMANDE
120 G SUCRE GLACE
5 G RHUM BRUN
Pour la pâte sucrée sablée
147 G BEURRE DEMI-SEL + UN EU POUR ENDUIRE LE MOULE
195 G FARINE T 55
58 G FECULE DE MAIS
50 G SUCRE GLACE
50 G D’OEUF ENTIER
40 G POUDRE D’AMANDE
UNE GOUSSE DE VANILLE GRATEE
Pour les poires
5 POIRES PAS TROP MURES (DOYENNES, WILLIAMS)
1,5 L D’EAU
300 G SUCRE SEMOULE
1 GOUSSE DE VANILLE FENDUE
1 ETOILE DE BADIANE
UNE PINCEE DE CANNELLE
LE JUS D’UN 1/2 CITRON
Pour le nappage et la finalisation
UN PEU DU SIROP DE CUISSON DES POIRES REDUIT A 1/3
QUELQUES GROSEILLES ROUGES
UNE POIGNEE D’AMANDES EFFILEES
SUCRE GLACE
PREPARATION
La crème pâtissière (J-2)
Porter à ébullition le lait, la moitié du sucre et la vanille.
Mélanger le reste du sucre, les jaunes d’oeufs et la fécule de maïs.
Verser dessus 1/3 du lait bouillant. Puis reverser le tout dans la casserole et cuire à feu moyen pendant une bonne minute.
Filmer au contact et laisser refroidir. Réserver au frais.
La crème à l’amande (J-1)
Couper le beurre en petits morceaux. Les mettre dans le bol d’un batteur et les ramollir a la feuille, sans faire mousser le beurre.
Ajouter successivement le sucre glace, la poudre d’amande, la fécule de maïs, les oeufs, le rhum et l’extrait d’amande amère, en fouettant à chaque fois entre avec le batteur électrique à petite vitesse.
Rassembler régulièrement la préparation au milieu de la cuve du batteur.
Incorporer la crème pâtissière (froide) à l’aide d’un maryse.
Débarrasser dans une terrine.
Recouvrir la terrine d’un film alimentaire et mettre cette crème au frais.
Les poires (J-2)
Peler les poires. Les couper en deux dans la hauteur et enlever le trognon.
Verser l’eau, le jus de citron et le sucre dans une grande casserole. Y ajouter les épices, porter à ébullition pendant 2 minutes. Diminuer le feu à frémissement et y plonger les poires et laisser cuire pendant 10 à 20 minutes (selon le degré de maturité des fruits). Les poires doivent être tendres jusqu’à l’intérieur.
Laisser reposer jusqu’à complet refroidissement et réserver au frais.
La pâte sucrée (Jour même)
Couper le beurre en petits morceaux et le mettre dans un grand bol du Kitchenaid. L’écraser à l’aide d’une spatule et remuer rapidement afin d’obtenir un beurre pommade assez dur.
Ajouter le sucre et la poudre d’amande et mélanger au fouet du Kitchenaid.
Ajouter ensuite l’oeuf et les graines de vanille. Mélanger encore mais pas longtemps. Il faut éviter d’incorporer trop d’air dans la crème afin d’éviter qu’elle ne gonfle trop en cuisson.
Tamiser la farine et la maïzena et l’incorporer en plusieurs fois, en la versant en pluie, sans trop travailler la pâte et jusqu’à homogénéité.
Poser la pâte sur le plan de travail fariné et l’écraser sous la paume de la main en la repoussant.
La ramasser sur elle-même et recommencer encore une fois les deux mouvements pour la rendre homogène.
Former une boule et l’aplatir légèrement entre les mains. L’envelopper dans un film alimentaire et laisser au frigo pendant 2 heures.
Finalisation (Jour même)
Après 2 heures : préchauffer le four à 165°C.
Beurrer et fariner un moule à tarte. Y déposer en croisillon deux lanières de papier de cuisson (sécurité supplémentaire pour le démoulage).
Sortir la pâte et l’étaler sur 3 mm d’épaisseur, la rouler sur le rouleau à pâtisserie, puis l’installer soigneusement sur le moule avec le pousse et l’index, une petite crête sur les bords. Si vous avez un cercle à tarte s’est encore mieux. Il faut alors le placer sur une plaque de four recouvert de papier de cuisson légèrement beurré.
Piquer le fond de tarte à la fourchette. Faire cuire à blanc pendant 15 minutes (sans y mettre des poids). Sortir du four et laisser tiédir.
Monter la température du four à 180°C.
Verser la crème à l’amande à mi-hauteur et bien la lisser.
Couper les poires en lamelles, en quarts ou laissez-les en demie selon votre envie. Les dresser harmonieusement sur la crème.
Enfourner pour 30-40 minutes (checker après 30 minutes).
Sortir la tarte du four, la laisser tiédir.
Faire réduire le sirop de cuisson des poires.
Démouler la tarte, la placer sur une grille et à l’aide d’un pinceau, napper le dessus des fruits avec un peu du sirop de cuisson des poires.
Terminer en ajoutant quelques amandes effilées dorées à sec à la poêle et quelques groseilles rouges.
FENOUIL BRAISE, POMMES DE TERRE, BOULETTES AUX EPINARDS FRAIS, RICOTTA FRAICHE DE BUFFLONE, CITRON AMALFI
L’idée de base de ma recette était un plat qu’une amie blogueuse avait réalisé avec du fenouil, des pommes de terre et du saumon au four.
J’ai gardé l’idée de base du fenouil et des pommes de terre auxquels j’ai ajouté l’oignon. Le saumon je l’ai zappé parce-que ma femme n’en est pas une méga-fan et que mon fils n’aime pas beaucoup. Il me fallait une autre idée.
Comme souvent, c’est le contenu du frigo qui me guide. Il me restait une assez importante quantité de jeunes pousses d’épinards frais et j’ai pensé à réaliser des boulettes porc-veau-épinard. L’épinard et le fenouil fonctionnent très bien ensemble et l’apport des épinards donne une texture très moelleuse aux boulettes.
J’ai aussi opté pour trois cuissons séparées et un assemblage en fin de cuisson.
Autre ingrédient dans mon frigo : de la ricotta fraîche de bufflone. J’en ai mis un peu dans le plat à sa sortie du four afin d’apporter de la fraîcheur. J’ai complété avec jus et zeste de citron amalfi pour la même raison.
Le goût du plat est juste dingue, nous avons tous adoré.
Des amis m’ont fait remarqué le côté terne du plat. C’est vrai, des pommes de terre, du fenouil braisé et des boulettes, on est assez sur du ton sur ton et la blancheur de la ricotta ne sauve pas le visuel. Je ne suis pas un grand fan des herbes qu’on met juste pour apporter de la couleur au visuel, mais ici j’aurais pu intercaler quelques jeunes pousses d’épinards frais en rappel des épinards dans les boulettes. A tester une autre fois.
INGREDIENTS (3-4 P)
Pour les boulettes
500 G HACHE PORC-VEAU
2 OEUFS
2 GOUSSES D’AIL
4 C A S CHAPELURE MAISON
250 G JEUNES POUSSES D’EPINARDS
3 C A S D’HUILE D’OLIVE
SEL, POIVRE, MUSCADE
Pour les légumes
2 BULBES DE FENOUIL
2 OIGNONS JAUNES MOYENS
5 C A S D’HUILE D’OLIVE
1 BELLE BRANCHE DE THYM FRAIS
2 FEUILLES DE LAURIER
25 CL DE VIN BLANC SEC
25 CL BOUILLON DE VOLAILLE (MAISON)
1 GOUSSE D’AIL
SEL, POIVRE
1 ANIS ETOILE (BADIANE)
500-600 G POMMES DE TERRE A CHAIR FERME (GRENAILLES OU AUTRE)
LE JUS D’UN DEMI CITRON
Autres ingrédients
250 G RICOTTA DE BUFFLONE FRAICHE
UN FILET DE JUS DE CITRON
LE ZESTE D’UN DEMI CITRON AMALFI
PREPARATION
Pour les boulettes
Bien rincer les feuilles d’épinards et les équeuter. Les blanchir quelques minutes dans de l’eau bouillante salée, les rincer sous l’eau froide, les égoutter, les presser pour en extraire le maximum d’eau et les émincer.
Peler et dégermer l’ail, le hacher très finement.
Dans un saladier, mélanger la viande, les épinards, l’ail, la chapelure, les oeufs, du sel, du poivre et de la muscade. Il faut obtenir un mélange homogène.
Former une dizaine de grosses boulettes et les réserver au frais.
A 20 minutes de la fin de la cuisson du fenouil au four, cuire dans de l’huile d’olive chaude pendant environ 10-15 minutes, en les faisant rouler afin de bien les dorer sur toutes les faces.
Les ajouter au fenouil au four.
Pour les légumes
Préchauffer le four à 240° C.
Laver les fenouils. Couper les tiges des fenouils. Enlever la couche extérieure. Les couper ensuite en deux dans sa hauteur dans la largeur. Couper la base ainsi que le petit triangle plus dur à la base. Couper ensuite le fenouil en tranches de +- 1 cm dans le sens de la hauteur. Si il y a de la verdure sur le fenouil, également la récupérer, ça apporte beaucoup de goût.
Eplucher les oignons. Les émincer en demi-rondelles.
Laver les pommes de terre et sans les éplucher, les couper en deux ou en quatre.
Placer les pommes de terre dans un plat à four, saler, poivrer. Verser 2-3 c a s d’huile d’olive et le jus de citron. Ajouter une pincée de piment d’Espelette. Ajouter les oignons. Mélanger avec les mains pour bien enrober les pommes de terre.
Cuire les pommes de terre avec les oignons pendant 30-40 minutes. Sortir du four, transvaser pommes de terre et oignons dans un bol et garder chaud.
Dans une sauteuse, faire chauffer un peu d’huile d’olive.
Étaler une couche de tranches de fenouil dans le fond de la sauteuse. Faire colorer légèrement les tranches 3 min. Les retourner et faire colorer légèrement de l’autre côté, aussi 3 min. Réserver. Renouveler une deuxième fois l’opération.
Remettre tout le fenouil dans la sauteuse, y compris la verdure.
Bien saler et poivrer. Ajouter le thym, les feuilles de laurier et l’ail et cuire 1 min. Déglacer ensuite le mélange avec le vin blanc et laisser réduire de moitié.
Diminuer le four à 220° C.
Transvaser le fenouil dans le même plat à four que pour les pommes de terre. Ajouter le bouillon, et la badiane et cuire au four pendant 40 minutes, jusqu’à ce que le fenouil soit bien cuit et une grande partie du bouillon évaporée.
Après 20 minutes, ajouter les pommes de terre et les oignons. Bien mélanger le tout. Diminuer le four à 180° C.
Ajouter les boulettes à 5 minutes de la fin de la cuisson du fenouil afin de juste les réchauffer sans les surcuire.
Sortir le plat du four.
Finalisation
Ajouter un petit filet de citron sur les légumes.
Répartir la ricotta uniformément dans le plat encore chaud.
MAGRET DE CANARD, BETTERAVES, CREME DE TOPINAMBOURS, POMMES DE TERRE TAPEES A LA GRAISSE DE CANARD ET SAUCE AU POIVRE VERT
C’est peut-être le printemps, mais je suis encore toujours principalement sur la large gamme de choux et sur les légumes-racines. Ce soir au tour des betteraves (que j’affectionne temps) et des topinambours (et leur goût incomparable). Les topinambours sur leur goût franc, la betterave adoucie et rendue plus ronde grace au fond de volaille, au miel et au vinaigre. Un beau magret que cuis maintenant toujours de la même façon, en trois temps, avec un résultat garanti de cuisson. Pour lier les trois ingrédients principaux, j’ai opté pour une sauce au poivre vert dont la puissance poivrée contre bien l’acidité des betteraves.
Un plat réussi à 100%, je n’y ai trouvé aucun défaut. Content de moi sur ce coup.
INGREDIENTS (2P)
Pour le canard
1 MAGRET DE CANARD
FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
1 C A C MIEL
2,5 CL VINAIGRE DE CIDRE
10 CL CIDRE BRUT
Pour les betteraves
2 PETITES C A S D’HUILE D’OLIVE
2 BETTERAVES ROUGES
2 BETTERAVES JAUNES
2 x 15 CL DE FOND BLANC DE VOLAILLE
3 C A S VINAIGRE DE XERES
PIMENT D’ESPELETTE
1 C A S MIEL
SEL, POIVRE
GROS SEL
Pour les topinambours
400 G TOPINAMBOURS (POIDS EPLUCHE)
1/2 OU 1 PETITE ETOILE DE BADIANE
SEL, POIVRE BLANC
15 CL LAIT
15 CL FOND DE VOLAILLE
2 C A S CREME FRAICHE LIQUIDE
1 C A C D’HUILE DE NOISETTES
1 ECHALOTE HACHEE
1 GOUSSE D’AIL RAPEE
BEURRE
VINAIGRE BLANC
Pour la sauce
20 CL FOND DE VEAU
10 CL CREME LIQUIDE
2 C A S COGNAC
UNE BOITE DE POIVRE VERT EN SAUMURE
40 G D’ECHALOTE
GRAISSE DE CANARD
10 CL PORTO ROUGE
UNE PINCEE DE SEL
Pour les pommes de terre
4 POMMES DE TERRE FERMES
FLEUR DE SEL
POIVRE NOIR DU MOULIN
GRAISSE DE CANARD
PREPARATION
Pour le canard
Parer le magret : ôter la membrane qui recouvre la chair, ôter les parties sanguinolentes et le gras qui dépasse sur les côtés. Récupérer le gras, le faire fondre et le réserver pour les pommes de terre.
A l’aide d’un bon couteau, entailler la graisse en croisillons.
Chauffer une poêle.
Poser le magret côté peau sur la poêle (pas trop chaude quand-même) et laisser colorer pendant environ 5 minutes.
Retourner le magret côté chair et cuire pendant 1 1/2 minutes. A ce stade, enlever la graisse qui s’est écoulée dans la poêle (mais la garder pour la sauce ou d’autres utilisations).
Débarrasser les magrets au frigo.
Verser une cuillère de miel.
Déglacer avec le vinaigre de cidre.
Mouiller avec le cidre brut.
Décoller les sucs, porter à petite ébullition et réduire sur tout petit feu au volume de trois c à s.
Placer le magret en poche sous vide avec la réduction.
Cuire 45 minutes à 57°C (à l’aide p.e. d’un anova).
Récupérer la viande et l’éponger légèrement. Faire chauffer une poêle et rissoler encore pendant 1 minute côté graisse et 30 secondes côté peau.
Le jus de cuisson, récupéré dans le sachet sous-vide, l’ajouter dans la sauce au poivre.
Assaisonner le magret côté chair de poivre et de fleur de sel et l’emballer dans une feuille d’aluminium. Réserver 5 minutes.
Trancher et servir de suite.
(si jamais les autres éléments du plat n’étaient pas finaliser à temps, diminuer la température à 55°C. Les magrets peuvent ainsi patienter)
Pour les betteraves
Faire préchauffer le four à 200°C.
Sur une plaque du four, verser une bonne quantité de gros sel. Découper une fine tranche du dessous des betteraves non-épluchées et déposer les betteraves debout sur le gros sel.
Faire ainsi rôtir les betteraves pendant 30 à 45 minutes (en fonction de leur grosseur).
Sortir les betteraves, les laisser refroidir. Peler les betteraves.
Couper les betteraves en quatre, puis chaque morceau en quartiers ou en huit en fonction de la taille.
Faire chauffer la moitié de l’huile d’olive dans un petit poêlon et y faire revenir les betteraves rouges pendant 1 à 2 minutes. Saler et poivrer. Ajouter un peu de piment d’Espelette.
Déglacer avec la moitié du fond blanc de volaille.
Cuire pendant une quinzaine de minutes à feu moyen jusqu’à évaporation quasi complète du liquide. A mi-cuisson, ajouter la moitié du miel et poursuivre la cuisson.
A la fin de la cuisson, ajouter la moité du vinaigre de Xérès.
Réserver chaud.
Recommencer l’opération de la même façon avec les betteraves jaunes.
(si vous réalisez la cuisson à l’avance, réserver les betteraves dans deux petits plats à four différents au frigo et réchauffer au four avant de dresser)
Pour les topinambours
Eplucher et émincer les topinambours en fines tranches. Les réserver dans de l’eau froide vinaigrée afin de garder leur belle couleur blanche.
Dans une casserole moyenne, faire revenir à feu moyen, les échalotes et l’ail dans du beurre. Laisser doucement compoter à couvert (attention de ne pas faire brûler).
Ajouter les topinambours (rincés et égouttés) et laisser suer quelques minutes à couvert.
Ajouter le lait et le fond de volaille et porter à ébullition. Ajouter une étoile de badiane. Saler et poivrer légèrement. Faire cuire ainsi les topinambours pendant 25 à 30 minutes.
Egoutter les topinambours (vous pouvez laisser les échalotes et l’ail avec, mais pas la badiane) en gardant le liquide de cuisson.
Ajouter deux cuillères de crème fraîche et mixer le tout jusqu’à obtention d’une texture onctueuse. Vous pouvez, si nécessaire, ajouter un peu de liquide de cuisson.
Passer la préparation à travers un chinois afin d’être certain de ne plus avoir de petits morceaux.
Réserver la préparation. Rectifier l’assaisonnement en sel et en poivre blanc.
Juste avant de servir, réchauffer la préparation afin de donner la texture souhaitée. Si elle est devenue trop épaisse, ajouter un peu de liquide de cuisson, si elle est trop liquide, prolonger le réchauffement afin de laisser s’évaporer une partie du liquide.
Juste avant de dresser les assiettes, ajouter l’huile de noisettes. Mélanger.
Pour la sauce
Éplucher et ciseler finement l’échalote.
Dans un petit poêlon, faire revenir l’échalote émincée dans un peu de graisse de canard (récupérée sur le magret) fondue.
Déglacer au cognac, flamber et faire réduire à sec.
Ajouter le porto, un peu de poivre noir du moulin et un rien de sel, puis réduire à moitié.
Ajouter le fond de veau et faire réduire à nouveau de moitié.
Passer la sauce pur éliminer les échalotes.
Ajouter la crème, les grains de poivre vert et un peu de la saumure. Laisser réduire à petit feu à la consistence souhaitée.
Ajouter le jus de cuisson du canard.
Rectifier l’assaisonnement en sel. Ajouter un filet de jus de citron.
Pour les pommes de terre
Eplucher les pommes de terre, les laver et les couper en rondelles d’un demi centimètre d’épaisseur.
Faire fondre quelques c à s de graisse de canard dans une sauteuse. Ajouter un filet d’eau. Y faire cuire les pommes de terre à feu moyen et à couvert. Il faut les cuire jusqu’à ce que le liquide s’est évaporé et que les pommes de terre accrochent légèrement au fond de la sauteuse. Les retourner (et pas grave si elle se cassent). Une fois cuit, les débarrasser dans deux petits caquelons individuels et les réchauffer au four le cas échéant en même temps que les betteraves.
FREGOLA SARDES ANISEES AUX CREVETTES, JUS DE MOULES ET POUDRE DE FANES DE CAROTTES
Cette recette est née de ma volonté depuis quelques mois de déstocker mes surgélateurs, mon frigo, mes armoires et mes tiroirs. J’avais accumulé beaucoup trop de nourriture. J’avais listé tout ce que j’avais dans mes surgélateurs et je me suis mis à réfléchir autour des queues de crevettes et du jus de moules marinières que j’avais et ma première idée était un risotto. J’avais le riz, l’échalote, le vin blanc, l’huile d’olive, la base quoi.
Et puis je vois deux paquets de fregola sardes. OK, je change mon riz pour les fregola. Ca se cuisine de la même façon que le risotto. J’ajoute des tomates séchées qui trainent dans le frigo, des tomates en dés que j’ai, du safran, du piment, du persil. Mais il manque quelque chose, un légume. Je réfléchis aux associations possibles et j’opte pour de l’anisé avec le fenouil, anisé qui se marie bien avec la moule, la crevette et la tomate. Je renforce l’anisé ensuite avec du pastis et de la badiane.
Pour finir, j’ai l’idée d’utiliser ma poudre de fanes de carottes pour saupoudrer le plat dans l’assiette. Ca donne encore un peu plus de peps en bouche.
J’ai beaucoup aimé ce plat un peu né par hasard des stocks disponibles. Seul achat, deux fenouils.
INGREDIENTS (2P)
450 G QUEUES DE GROSSES CREVETTES STYLE GAMBAS
HUILE D’OLIVE A L’AIL
6 TOMATES SECHEES HACHEES FINEMENT
150 G DES DE TOMATES (FRAICHES EN SAISON, EN CONSERVE HORS SAISON)
PIMENT D’ESPELETTE
1 ECHALOTE EMINCEE
POIVRE NOIR DU MOULIN
15 CL VIN BLANC SEC
3 CL PASTIS
2 GROS FENOUILS
1 BRANCHE DE THYM FRAIS
2 FEUILLES DE LAURIER
1 GOUSSE D’AIL
2 C A C SUCRE CASSONADE
1 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE
25 CL BOUILLON DE VOLAILLE
1 BADIANE
2 C.A.S. PERSIL HACHE
300 G FREGOLA SARDE
1L DE JUS DE MOULES MARINIERES
UN RIEN DE SEL
UNE DOSE DE SAFRAN EN POUDRE
QUELQUES CUILLERES A CAFE DE POUDRE DE FANES DE CAROTTES
PREPARATION
Réaliser tout d’abord un bon jus de moules marinières (vous savez don quoi faire à manger la veille).
Autour des fenouils. Préchauffer le four à 200 °C. Chauffer une bonne quantité d’huile d’olive dans une grande poêle résistante à la chaleur du four.Laver les bulbes de fenouil et retirer les feuilles extérieures et les coeurs. Couper ensuite les bulbes en quatre, puis en tranches de 1 cm. Prélever la verdure et la réserver hachée finement.
Étaler le fenouil dans le fond de la poêle légèrement huilée. Ajouter le sucre. Faire colorer le fenouil.
Saler et poivrer. Ajouter le thym, les feuilles de laurier et l’ail écrasé et poursuivre la cuisson.
Déglacer ensuite le mélange avec le bouillon sans trop brasser. Cuire au four 30 min ou jusqu’à ce que le fenouil soit bien cuit. Il devrait rester un peu de jus dans le fond du plat mais pas trop. Déglacer au vinaigre balsamique et réserver dans le four encore chaud mais éteint.
Pendant ce temps faire rapidement sauter les crevettes dans un peu d’huile d’olive à l’ail. Réserver.
Ciseler finement l’échalote et les tomates séchées.
Faire chauffer le jus de moules.
Faire revenir brièvement l’échalote dans un peu d’huile d’olive avec les tomates séchées, du poivre et du piment d’Espelette.
Déglacer avec le vin blanc et le pastis et faire réduire quasiment à sec.
Ajouter les dés de tomates et la badiane et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes à feu doux.
Ajouter trois louches de jus de moules, le safran et les fregola. Faire cuire comme un risotto maintenant, en ajoutant de temps en temps une louche de jus de moules et en respectant le temps de cuisson indiqué sur l’emballage des fregola. Il faudra environ 15 à 20 minutes de cuisson.
Après 10 minutes, ajouter le fenouil réservé, y compris la verdure.
Après 15 minutes, ajouter les queues de crevettes sautées.
En fin de cuisson, ajouter le persil finement ciselé.
Rectifier l’assaisonnement en poivre (le sel ne sera en principe pas nécessaire).
Dresser dans les assiettes et saupoudrer de poudre de fanes de carottes.
MAGRET DE CANARD BT, JUS DE CANARD TRANCHE, FIGUES AU VIN ROUGE EPICE, CANNELLONI DE GIROLLES ET JEUNES POUSSES D’AIL
Au marché du dimanche, bien qu’ayant au départ prévu de n’acheter que le stricte minimum nécessaire pour compléter mon menu de la semaine à venir fait principalement de restes dans le surgélateur, frigo et armoires, je n’ai pas pu résister à prendre quelques produits de saison et dont la saison est trop courte pour passer à côté. Donc me voila rentré avec des prunes bleues pour réaliser une bonne tarte, des figues fraîches de Provence, des girolles et, par curiosité, des ‘Cordyceps Militaris’, une variété de champignons très jolis visuellement et que je trouvais intéressant pour donner du volume dans mon assiette.
J’ai cherché sur internet et je suis tombé sur une recette du chef Dominique Dubray du restaurant La Bougnate à Blesle. Je pensais y ajouter mes cordyceps frits au wok et ma cuisson BT du magret de canard. Pour la duxelle de girolles, j’ai repris la recette de base de Regis Marcon dans son excellent livre de cuisine sur les champignons, mais c’est une duxelle basique.
Tout s’est bien déroulé, la cuisson du magret était une de mes meilleures à ce jour, la duxelle dans son cannelloni était top, les figues comme j’aime, le jus bien sur le goût du canard. La seule déception, les cordyceps. J’avais déjà eu un premier doute en voyant que Régis et Jacques Marcon n’en pippaient pas mot dans leur volumineux ouvrage et en trouvant guère autre chose que des utilisations en bouillon de volaille en Chine. J’ai envoyé un petit MP sur messenger à Jacques Marcon pour lui demander des conseils. Sa réponse : jamais utilisé, probablement inintéressant en cuisine. OK me voilà refroidi. Je goûte à froid : doux, des notes de cannelle et de caramel mais une texture coriace . Je frit, je goûte à chaud, goût rien de spécial, texture coriace. Hop poubelle, mauvais achat. Parfois on gagne, parfois on perd quand on veut tester des choses qu’on ne connait pas. La recette donc sans les cordy ceps. Pour apporter un peu de volume à la présentation mais sans mettre n’importe quoi qui ne se mange pas, j’ai utilisé des jeunes pousses d’ail (joli visuel et très intéressant en goût).
INGREDIENTS (2P)
Pour le canard
1 BEAU MAGRETS DE CANARD DU SUD-OUEST DE LA FRANCE
SEL, POIVRE
1/2 C.A.C. MIEL
2,5 CL VINAIGRE DE CIDRE
15 CL CIDRE BRUT
UNE PETITE PINCEE DE 5 EPICES
Pour la duxelle de girolles (quantitée pour 9 cannelloni)
500 G GIROLLES
1 OIGNON MOYEN
2 ECHALOTES
10 CL D’HUILE D’OLIVE
JUS DE CITRON
6 CL DE CREME FRAICHE LIQUIDE 40% MG
2 C A S PERSIL FRISE HACHE
SEL, POIVRE
Pour les figues
12 FIGUES FRAICHES
1/2 L DE VIN ROUGE
1 BATON DE CANNELLE
1 ETOILE DE BADIANE
50 G SUCRE DE CANNE
1 BEAU MORCEAU DE ZESTE D’ORANGE
Pour le jus de canard
1 CAROTTE
1/2 OIGNON MOYEN
25 G BEURRE
250 G DE DECHETS DE CANARD (COUS, CARCASSES, AILERONS, PARURES)
4 AILERONS DE VOLAILLE FERMIERE
1 BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, PERSIL)
1/4 C A C DE POIVRE EN GRAINS
SEL
20 CL FOND DE CANARD (A DEFAUT DE GIBIER)
20 CL BOUILLON DE VOLAILLE
2 GOUSSES D’AIL EN CHEMISE
UN PETIT MORCEAU DE CHOCOLAT NOIR
Autres ingrédients
9 PIECES DE CANNELLONI (10 CM DE LONG, 2 CM DIAMETRE)
JEUNES POUSSES D’AIL
PREPARATION
Pour la duxelle de girolles
Nettoyer les girolles (racler et couper la queue, enlever les saletés avec un brosse à champignons, pour les plus sales : laver rapidement et éponger) et les tailler finement.
Dans une casserole à fond épais, faire suer l’oignon et l’échalote hachées avec l’huile d’olive durant 2 à 3 minutes en ajoutant une pincée de sel.
Ajouter les girolles, un filet de jus de citron et laisser cuire tout doucement en remuant avec une spatule en bois jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’humidité.
Verser alors la crème et faire réduire à sec. Saler et poivrer (mélanger, goûter de temps en temps, il faut bien assaisonner).
Egoutter les champignons afin d’éviter de se retrouver avec une duxelle trop liquide et qui est difficile à l’étape suivante.
Passer tout au blender afin d’obtenir un hachis plus ou moins grossier. Ne pas mixer trop longtemps si vous ne voulez pas obtenir une purée de champignons.
Hacher finement le persil et le mélanger à la duxelle. Réserver quelques heures au frais dans une poche à douille.
Le jus de canard
Faire rissoler la viande ainsi que les légumes grossièrement coupés dans le beurre. Il faut poursuivre jusqu’à ce que la viande est bien dorée et le fond de la sauteuse recouverte de sucs accrochés.
Enlever la plus grosse partie des viandes et légumes. Verser un filet d’eau et décrocher les sucs de cuisson à l’aide d’une cuillère en bois.
Mouiller avec le fond de canard et le bouillon de volaille, ajouter les épices et les herbes. Remettre viande et légumes.
Laisser frémir et réduire de moitié, filtrer au chinois.
Remettre le jus obtenu sur la feu, réduire à consistance souhaitée. Ajouter un tout petit morceau de chocolat que vous laissez fondre hors feu. Mélanger.
Les figues
Couper le bout de la tige des figues, les cuire pendant 10 minutes dans le vin avec condiments (cannelle, badiane, orange, sucre).
Débarrasser les figues dans un petit plat, faire réduire à consistance sirupeuse le vin de cuisson.
Déposer les figues sur une petite grille (p.e. un tamis), napper les figues de la réduction juste avant de dresser en récupérant le surplus dans un petit plat en-dessous. Servir la réduction en saucière.
Les cannellonis
Faire bouillir de l’eau salée. Y faire cuire les cannellonis pendant 3 minutes, puis les rafraîchir dans de l’eau froide. Les éponger.
A l’aide de la poche à douille, farcir les cannelloni avec la duxelle. Il faut bien tasser la farce (sans casser les pâtes) afin d’obtenir des cannelloni, qui après cuisson, seront restés bien ronds.
Emballer les cannelloni dans du papier film en gardant la forme (donc pas trop serrer sur les côtés).
Chauffer les cannelloni aux girolles à la vapeur avec le film pendant 30 minutes. Retirer le film.
Pour les magrets
Parer les magrets : ôter la membrane qui recouvre la chair, ôter les parties sanguinolentes et le gras qui dépasse sur les côtés.
A l’aide d’un bon couteau, entailler la graisse en croisillons.
Chauffer une poêle.
Poser les magrets côté peau sur la poêle (pas trop chaude quand-même) et laisser colorer pendant quelques minutes. Récupérer la graisse qui s’est écoulée pour par exemple cuire des rondelles de pommes de terre. Arrêter la cuisson lorsqu’il n’y a quasi plus de gras qui vient dans la poêle.
Débarrasser les magrets au frigo (la peau doit être bien dorée).
Récupérer le reste de gras dans la poêle mais en laissant environ 1/4 c a c.
Verser le miel dans a poêle ayant servie à la cuisson des magrets.
Déglacer avec le vinaigre de cidre.
Mouiller avec le cidre brut.
Décoller les sucs, porter à petite ébullition et réduire sur tout petit feu au volume d’un peu plus qu’une cuillère à soupe.
Placer le magrets en poche sous vide avec la réduction et les épices (sel, poivre, 5 épices) (bien saler et poivrer car on ne le fera plus après).
Cuire 45 minutes à 57°C (à l’aide p.e. d’un anova).
Récupérer la viande et l’égoutter rapidement, puis passer directement à la finalisation de la cuisson. Faire chauffer une poêle et rissoler encore pendant 1 minute côté graisse et 1 minute 30 côté chair.
Laisser reposer une minute dans l’allu et couper en deux en longueur.
(si jamais les autres éléments du plat n’étaient pas finaliser à temps, diminuer la température de l’anova à 55°C. Les magrets peuvent ainsi patienter)
Dressage
Dresser côte à côte un demi magret et deux cannelloni aux girolles. Puis quelques figues. Verser un peu de jus de canard sur les cannelloni. Terminer par un peu de jeunes pousses d’ail.
ACCOMPAGNEMENT VIN
Un vin rouge tannique, genre Madiran, Minervois, Faugères.
Et si par chance il vous reste un peu de duxelle après ce plat, conservez-la dans sa poche. Elle fera un merveilleux allié comme chapeau d’un filet de biche en fin de cuisson (3-4 minutes à 180°C), comme ici en accompagnement de confiture airelles-oignons rouges, crème de topinambour, sauce gibier et pommes duchesses.
MIRABELLES ET GAMBAS AU MIEL ET AU CURRY DE MADRAS
Depuis quelques semaines, je vois une recette passée sur mon fil d’actualité Facebook et à chaque passage elle me parlait de plus en plus. La recette était publiée sur le blog « Côté soleil, les recettes de Sophie » mais sur internet on en trouve des dizaines autour du même thème : l’association de la si bonne Mirabelle (dont c’est la pleine et courte saison), des gambas (lisez grosses crevettes) et du curry Madras.
Une amie à testé la recette, adaptée à ses envies et m’a finalement convaincu d’y aller à mon tour. J’ai moi aussi adapté la recette selon mes envies. J’aurais voulu avoir du sirop de bouleau pour remplacer le miel (je pense que cela aurait été intéressant) mais je n’en avais pas trouvé.
INGREDIENTS (3 A 4P)
700 G GAMBAS CRUES (ici des crevettes de Madagascar, coupées en quatre après cuisson, 700g = 8 grosses crevettes, donc 32 morceaux)
450 G MIRABELLES DE LORRAINE
1 GROS OIGNON JAUNE
1 BELLE GOUSSE D’AIL
1/2 PIMENT ROUGE
5 C A S D’HUILE D’OLIVE
2 C A S MIEL LIQUIDE
2 TOMATES CORNUES DES ANDES MOYENNES
1 1/2 C A C CURRY DE MADRAS EN POUDRE
4 CM GINGEMBRE FRAIS EMINCE FINEMENT
2 C A S PERSIL FINEMENT HACHE
1 C A S CORIANDRE HACHE
SEL, POIVRE NOIR
1 ETOILE DE BADIANE
2 C A C SAUCE POISSON
1/2 POIVRON ROUGE
25 CL LAIT DE COCO
25 CL D’EAU DE NOIX DE COCO (optionnel, de l’eau naturelle autrement)
SEROUNDENG (mélange de noix de coco et cacahuète grillée) (optionnel)
PREPARATION
Décortiquez les gambas crues. Enlever le boyau. Laver les gambas et les éponger. Réserver les têtes et les carapaces. Réserver les gambas au frais.
Laver les mirabelles, les couper en deux et les dénoyauter. Réserver au frais.
Emonder les tomates, les épépiner et les couper en brunoise. Réserver au frais.
Couper le demi poivron rouge en fine brunoise. Réserver au frais.
Ciseler finement le persil. Peler l’ail et le couper en lamelles. Peler le gingembre et hacher finement. Epépiner le demi piment et le couper en quatre. Hacher la coriandre. Réserver au frais.
Dans une sauteuse, faire chauffer 2 c a s d’huile d’olive et y faire revenir pendant 5 minutes les têtes et les carapaces en écrasant les têtes avec un pilon. Ajouter l’eau de coco et laisser réduire de moitié. Filtrer le jus obtenu et réserver au frais.
Emincer l’oignon.
Votre mise en place est faite, vous pouvez passer à la cuisson.
Dans une grande sauteuse, faire chauffer 2 c a s d’huile d’olive et y faire revenir les gambas sur les deux faces afin de les faire rougir et dorer légèrement. Comptez 1 mn 30 max. Réserver les gambas.
Dans la même poêle, après avoir ajouté une cuillère à soupe d’huile d’olive, faire revenir l’oignon à petit feu afin qu’il soit fondant. Ajouter l’ail, le poivron et le piment. Ajouter au besoin un petit filet d’eau. Laisser cuire ainsi 5 minutes.
Ajouter le fumet de gambas, les tomates, le curry, la badiane, la sauce poisson et le gingembre. Mélanger et poursuivre la cuisson à couvert pendant 2 minutes.
Ajouter les mirabelles.
Verser un bon filet de miel par dessus, saler, poivrer. Laisser cuire pendant 2 minutes.
Ajouter le lait de coco.
Remuer le tout doucement et laisser mijoter à découvert durant 8-10 mn environ afin que tous les parfums se mélangent et que le miel épaississe légèrement la sauce.
Couper chaque gambas en quatre (les miens faisaient presque 15 cm de long).
Rajouter deux minutes avant la fin, les gambas afin de terminer leur cuisson et de les réchauffer.
Saupoudrer à la fin, la préparation de persil et de coriandre finement ciselé.
A déguster avec du riz basmati et un peu de seroundeng pour le croquant.
TAJINE DE POULET AUX MIRABELLES, AMANDES ET GINGEMBRE
Une énième recette de tajine sur ce blog (il y en a déjà plus de dix), car j’adore cette préparation qui se construit tellement facilement à chaque moment de l’année avec ce qui est de saison. En hiver on se tournera vers les fruits sèchés, mais en été pourquoi se priver des prunes fraiches p.e.
J’aurais du cuire mon poulet par contre dans une poêle adhésive pour l’avoir plus coloré (j’ai rectifié dans la recette). C’était bien bon, bien sur l’acidité et la fructosité du fruit.
INGREDIENTS (3P)
500 G REINES-CLAUDES
5-6 HAUTS DE CUISSES DE POULET FERMIER
2 OIGNONS MOYENS
1 C A S MIEL BIEN CORSE (DE MONTAGNE, DE CORSE, DE CRETE)
2 ETOILES DE BADIANE
1 C A C CUMIN EN POUDRE
1 PINCEE DE CANNELLE
5 CM DE GINGEMBRE FRAIS
1 C A C CORIANDRE EN POUDRE
1/2 C A C CARDAMOME EN POUDRE
50 G AMANDES MONDEES
1/2 C A C RAS EL HANOUT
HUILE D’OLIVE
SEL, POIVRE
1 C A S GRAINES DE SESAME TORREFIEES
15 CL BOUILLON DE VOLAILLE
PREPARATION
Laver et couper les Reines-Claudes dénoyautées en quatre.
Peler les oignons, les couper en deux, puis les couper en demi tranches fines.
Peler le gingembre et le couper en fines tranches, puis en fins bâtonnets.
Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle adhésive et y faire dorer les cuisses sur toutes les faces. Saler et poivrer et réserver. Jetter une partie de la graisse de cuisson et déglacer la poêle avec le bouillon de volaille et décrocher les sucs de cuisson.
Dans un tajine, faire revenir à couvert et sur petit feu, les oignons dans un peu d’huile d’olive avec toutes les épices, un peu de sel et de poivre et un filet d’eau.
Lorsque l’oignon est bien translucide, ajouter les Reines-Claudes, le gingembre et le miel. Poursuivre la cuisson pendant 5 minutes en augmentant un peu le feu.
Ajouter le bouillon, le poulet et les amandes.
Couvrir et poursuivre la cuisson pendant 30 minutes au four préchauffé à 190°C.
Ôter le couvercle et saupoudrer de graines de sésame.
Sevir au choix avec du pain marocain et/ou de la semoule.
NOUILLES SHANGAI FROIDES AU POULET ET A LA SAUCE SESAME-POIVRE DE SICHUAN
Voici une recette d’inspiration pékinoise, dont j’ai repris la base d’une recette publiée dans un vieux magazine Delicious ‘spécial cuisine chinoise’. J’ai adapté et complété avec des idées venant de recettes diverses.
C’est topissime comme recette. Bien équilibrée et avec des accord salé-sucré-acide-amère des plus justes, tout en subtilité. J’ai vraiment adoré. Attention, le plat prend plus de temps à la réalisation qu’il n’y parait.
INGREDIENTS (4 P)
750 G DE CUISSES DE POULET (ENVIRON 3)
1 L BOUILLON DE VOLAILLE
13 GRAINS DE POIVRE DE SICHUAN
5 TRANCHES DE GINGEMBRE
3 JEUNES OIGNONS POUR LA CUISSON DU POULET
2 BADIANES
400 G GROSSES NOUILLES SHANGHAI (de préférence fraîches) (style chow mein)
3 C A T GRAINES DE SESAME GRILLES + UN PEU POUR LE DRESSAGE FINAL
2 C A T D’HUILE DE SESAME
2 PETITS CONCOMBRES (PELES ET COUPES EN LANIERES)
4 JEUNES OIGNONS (COUPES EN LANIERES)
4 C A S DE FEUILLES DE CORIANDRE
1 CAROTTE (COUPEE EN LANIERES)
1/2 BOTTE DE CRESSON
10 CACAHUETES GRILLEES CONCASSEES (des non salées)
Pour la sauce
2 C A S D’HUILE DE TOURNESOL
1 C A C GRAINS DE POIVRE DE SICHUAN
105 G TAHINI (CREME DE SESAME)
3 C A T SAUCE CHILI
1 1/2 C A T D’HUILE DE SESAME
3 GOUSSES D’AIL (HACHES FINEMENT)
1 1/2 C A T GINGEMBRE FRAICHEMENT RAPE
3 C A S SAUCE SOJA CLAIRE
2 C A C SAUCE SOJA FONCEE
3 C A S VINAIGRE DE RIZ NOIR
2 C A S VIN DE RIZ CHINOIS (SHAOSHING)
12 CL BOUILLON DE VOLAILLE (que vous aurez récupérer de la cuisson du poulet)
2 C A S SUCRE BLANC FIN
PREPARATION
Placer les cuisses de poulet dans une casserole avec le bouillon de volaille, les jeunes oignons, la badiane, le poivre de Sichuan et le gingembre. Porter à ébullition sur feu fort, puis diminuer du feu, couvrir et laisser se terminer la cuisson ainsi. Une fois que la chair se détache facilement, ôter du feu et laisser refroidir ainsi.
Sortir le poulet du bouillon et effilocher les morceaux en plus petits morceaux, puis couper en lanières. Réserver au frais.
Pendant ce temps, faire chauffer l’huile de tournesol dans un wok sur feu moyen. Y faire revenir le poivre de Sichuan pendant 30 secondes afin de se faire développer leur arome, sans faire brûler.
Ajouter 2 cuillères de sauce soja claire et poursuivre la cuisson pendant 30 secondes. Ôter du feu et hors feu ajouter 2 cuillères à soupe de vinaigre de riz noir. Mélanger.
Mettre tous les autres ingrédients pour la sauce dans un blender et hacher le tout grossièrement. Ajouter le poivre réservé et mixer le tout jusqu’à obtention d’une sauce lisse et onctueuse.
Cuire les nouilles dans de l’eau bouillante (selon les indications sur le paquet). Egouter et rincer à deux ou trois reprises sous l’eau froide. Réserver dans l’eau froide.
Couper les concombres, les jeunes oignons et la carotte en fines lanières à l’aide d’un économe. Effeuiller le coriandre et le cresson.
Mélanger l’huile de sésame, les concombres, les jeunes oignons, la carotte, le coriandre et le cresson.
Mélanger le poulet avec une partie de la sauce en le recouvrant bien.
Mélanger les nouilles avec une cuillère d’huile d’arachide, une cuillère de soja claire, une cuillère de vinaigre de riz noir et un soupçon d’huile de sésame. Mélanger.
Dresser le poulet dans les assiettes. Ajouter un peu de nouilles, puis le mélange de légumes et d’herbes. Terminer avec les graines de sésame et les cacahuètes.
JAMBONNEAUX ROTIS AU MIEL ET AUX EPICES DE NOEL, NOUILLES SOBA AU CHOU VERT ET CARVI
Ce plat, on ne risque pas de l’oublier de si tôt. Non pas parce qu’il était succulent, même si il l’était. Non pas parce qu’il était un des derniers vestiges de l’hiver vu le temps très froid en ce début mai. Un dernier chou vert, les derniers jambonneaux.
Ce plat va rester dans nos mémoires en raison d’une incompatibilité à vivre ensemble entre ma polyneuropathie, mon four SMEG et ma cocotte en fonte et son couvercle méga lourd de 5 kg. Je vous explique : dans la recette, après 3 heures de cuisson au four, il faut passer la sauce et la réduire, ainsi que débarrasser la viande dans un autre plat, la badigeonner avec un mélange beurre-miel et la laisser 15 minutes sous le grill pour obtenir du croquant. Je n’ai pas pu effectuer cette opération et j’ai donc terminé les jambonneaux à la poêle dans le mélange beurre-miel, ce quine donne pas tout à fait le même résultat. Mais très bon tout de même et la combinaison du jambonneau plein de douceur enveloppante de miel, de sirop de Liège et d’épices se combine à merveille avec les goûts plus neutres des soba et du chou, réveillé légèrement avec le vin blanc et le carvi. J’ai adoré. Mais donc, je suis tombé sans four avant cette étape. Au moment ou j’ai pris le couvercle avec ma main, munie du gant de cuisine, celui-ci m’a échappé de la main et s’est abattu de tout son poids sur la plaque en verre intérieure de la porte du four, plaque qui s’est cassée en milles morceaux. Il y en avait partout, sauf dans le plat heureusement. Le couvercle est ensuite tombé sur le carrelage de la cuisine, qui heureusement n’à pas bougé. Et pour ma grande chance, il n’est pas tombé sur mes orteils ou sur mon pied. Nous allons donc avoir des frais imprévus et ce n’est pas le bon moment.
INGREDIENTS (4-5 P)
Pour le jambonneau
2-3 PETITS JAMBONNEAUX DE PORC NON-CUITS
3 OIGNONS
3 GOUSSES D’AIL
2 CAROTTES
70 G BEURRE + 70 G POUR LE GRILL
60 CL FOND DE VEAU BRUN
QUELQUES BRANCHES DE THYM
4 FEUILLES DE LAURIER
50 G GINGEMBRE FRAIS
3 ANIS ETOILES (BADIANE)
LES GRAIN DE 5 GOUSSES DE CARDAMOME
3 CLOUS DE GIROFLE
1 C A C CANNELLE EN POUDRE
1 C A C 4 EPICES
1 C A S SIROP DE LIEGE
SEL, POIVRE
50 G DE MIEL D’ACACIA
Pour le chou
300 G DE NOUILLES SOBA (SARRASIN)
1 CHOU VERT
2 C A S DE SAINDOUX
30 CL DE VIN BLANC SEC
2 GOUSSES D’AIL
1 C A C DE GRAINES DE CARVI
SEL, POIVRE
PREPARATION
Pour les jambonneaux
Blanchir les jambonneaux pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante non-salée. Les sortir et les réserver.
Couper les carottes, oignons et ail en grosse brunoise.
Entailler la graisse des jambonneaux en croisillons. Les saler et poivrer.
Dans une cocotte en fonte, colorer les jambonneaux dans le beurre sur toutes leurs faces, pendant environ 20 minutes. Les enlever de la cocotte.
Ajouter les légumes, le fond de veau, le gingembre râpé, le sirop de Liège, les épices , le thym et le laurier. Mélanger le tout, puis replacer les jambonneaux.
Couvrir la cocotte et laisser cuire à 130°C pendant 3 heures. Arroser régulièrement les jambonneaux avec le jus de cuisson et les retourner pendant la cuisson.
Mélanger le beurre pommade et le miel.
Sortir les jambonneaux, les mettre dans un plat à gratin, les enduire généreusement avec le mélange beurre-miel, puis les mettre au grill du four pendant 15 minutes environs. Les tourner pour qu’ils dorent sur toutes leurs faces. Les arroser avec le jus de miel et de beurre.
La peau des jarrets doit être brunie et craquante mais aussi fondante, moelleuse à l’intérieur.
Récupérer le jus de cuisson en le passant à travers un chinois et le réduire à consistance nappante.
Pour le chou
Tailler le chou en fines lanières et le faire blanchir 3 minutes dans de l’eau bouillante salée. Egoutter et rafraîchir sous l’eau froide.
Broyer les graines de carvi dans un mortier pendant 5 minutes.
Faire fondre le saindoux dans une casserole et ajouter l’ail haché. Laisser revenir quelques instants, puis ajouter le chou.
Mouiller avec le vin blanc, aromatiser avec le carvi, du poivre et un peu de sel et laisser cuire à feu doux à découvert pendant 30 minutes.
Faire cuire les nouilles dans l’eau salée, selon les indications de l’emballage, puis les rafraîchir sous l’eau froide.
Mélanger les nouilles et le chou et réchauffer doucement le tout.
DOS DE CABILLAUD ROTI, CREME DE TOPINAMBOURS ET SAUCE AU VIN ROUGE GIROLLES-FINOCCHIONA
Une recette très simple aujourd’hui. Ma femme voulait absolument remanger ma crème de topinambours. J’ai ensuite brodé autour avec du cabillaud et une sauce légèrement acide mais plein de surprises.
Les girolles sont hors saison chez nous mais heureusement pas encore au Portugal. Avec un salami d’Italie, un bon côtes du Rhône français, du topinambour Wallon et du cabillaud de notre Mer du Nord, voilà un plat très européen.
INGREDIENTS (4P)
Pour le cabillaud
600 G DOS DE CABILLAUD
30 G BEURRE
GROS SEL (DE GUERANDE)
1 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
SEL, POIVRE
PIMENT D’ESPELETTE
1 GOUSSE D’AIL NON-PELEE ECRASEE
Pour les topinambours
600 G TOPINAMBOURS (poids épluché)
1 ETOILE DE BADIANE
SEL, POIVRE BLANC
20 CL LAIT
20 CL FOND DE VOLAILLE
2 A 3 C.A.S. CREME FRAICHE LIQUIDE
2 C.A.C. D’HUILE DE NOISETTES
2 ECHALOTES HACHEES
2 GOUSSES D’AIL RAPEES
BEURRE
Pour la sauce
20 CL VIN ROUGE (p.e. Chianti, Côtes du Rhône)
250 G GIROLLES
1 BELLE ECHALOTE
2 GOUSSES D’AIL
100 G FINOCCHIONA (TRANCHES D’UN CENTIMETRE D’EPAISSEUR)
FLEUR DE SEL
HUILE D’OLIVE
POIVRE NOIR DU MOULIN
QUELQUES BAIES ROSES OU DU POIVRE DE SICHUAN, SELON VOTRE ENVIE
PREPARATION
Pour le cabillaud
Mettre le dos de cabillaud au gros sel au frigo pendant 30 minutes (un moule à cake allongé fait très bien l’affaire). Sortir du frigo, bien rincer à grande eau, puis éponger.
Couper le cabillaud en quatre morceaux.
Dans une poêle, faire fondre le beurre. Ajouter un filet d’huile et la gousse d’ail. Monter en température.
Saler et poivrer les morceaux de cabillaud. Ajouter un peu de piment d’Espelette.
Lorsque le beurre est mousseux, poêler le cabillaud pendant 4 minutes 30, sur les deux faces. Nourrir les morceaux avec le beurre, puis enfourner, nappés de beurre de cuisson, 5 minutes dans un four préchauffé à 180°C.
Saler légèrement et poivrer.
Pour les topinambours
Eplucher et émincer les topinambours en fines tranches. Les réserver dans de l’eau froide vinaigrée afin de garder leur belle couleur blanche.
Dans une casserole moyenne, faire revenir à feu moyen, les échalotes et l’ail dans du beurre. Laisser doucement compoter à couvert (attention de ne pas faire brûler).
Ajouter les topinambours (rincés et égouttés) et laisser suer quelques minutes à couvert.
Ajouter le lait et le fond de volaille et porter à ébullition. Ajouter une étoile de badiane. Saler et poivrer légèrement. Faire cuire ainsi les topinambours pendant 25 à 30 minutes.
Egoutter les topinambours (vous pouvez laisser les échalotes et l’ail avec, mais pas la badiane) en gardant le liquide de cuisson.
Ajouter deux cuillères de crème fraîche et mixer le tout jusqu’à obtention d’une texture onctueuse. Vous pouvez, si nécessaire, ajouter un peu de liquide de cuisson.
Passer la préparation à travers un chinois afin d’être certain de ne plus avoir de petits morceaux.
Réserver la préparation. Rectifier l’assaisonnement en sel et en poivre blanc.
Juste avant de servir, réchauffer la préparation afin de donner la texture souhaitée. Si elle est devenue trop épaisse, ajouter un peu de liquide de cuisson, si elle est trop liquide, prolonger le réchauffement afin de laisser s’évaporer une partie du liquide.
Juste avant de dresser les assiettes, ajouter l’huile de noisettes.
Pour la sauce
Peler l’échalote et l’émincer finement. Faire de même avec l’ail. Couper le finocchiona en cubes. Nettoyer les girolles.
Faire revenir les girolles dans un peu d’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils aient lachésx toute leur eau et que cette eau soit évaporée. Réserver.
Dans la même poêle, faire fondre les cubes de finocchiona dans un peu d’huile d’olive.
Y ajouter l’ail et l’échalote.
Augmenter le feu et faire prendre couleur.
Déglacer avec le vin rouge et réduire de moitié.
Ajouter les baies roses écrasées au mortier (ou le poivre de sichouan), le sel et les giroles. Baisser le feu et couvrir. Laisser cuire lentement à couvert une dizaine de minutes.
Vérifier la consistance, la sauce doit être lisse et bien brillante et un peu épaisse. Laisser un peu évaporer si nécessaire. Ajuster en poivre et en sel.
PORC AU CARAMEL COMME DANS LE HUNAN (HONG SHAO ROU), PAK CHOI BRAISE
C’est en visionnant un cuisinier chinois, en affaire avec son grand wok et son méga-panier à vapeur (de la largeur du wok et au moins 25 cm de haut, que j’ai décidé de m’attaquer à ce classique chinois.
Je me suis un peu documenté sur le net en évitant les raccourci faciles. Dans 99 % des cas, le cuisinier ne fait que frire le lard coupé en morceaux directement dans un wok chauffé dans peu de matière grasse, ajoute tous les ingrédients et laisse cuire 45 minutes à 1 heure. Cela donne une viande peu tendre et un caramel plus marqué et un peu brulé. Je préférais le protocole plus élaboré et réfléchi du cuistot de la vidéo.
C’est long, cela nécessite quelques ingrédients que vous ne trouverez que dans les épiceries asiatiques spécialisées (p.e. le vin jaune chinois), mais c’est archi-simple à faire. Il suffit d’avoir un wok, un cul de poule et une couscoussière assez grande.
Le hong shao rou; littéralement : « viande mijotée rouge », est un plat à base de poitrine de porc mijotée dans la sauce de soja et caramélisée, typique de la cuisine du Hunan, province du sud de la République populaire de Chine.
Elle est très connue en Chine pour sa variante, façon Mao Zedong (ancien président), máo shì hóngshāo ròu), qui était réputée le plat préféré du président Mao, originaire de la province du Hunan.
Si le coté trop gras du lard vous rebute un peu, remplacer la moitié par de l’échine (spierink).
Pour accompagner ce plat j’ai également choisi un légume de là-bas, le pak choi. Tout simplement braisé dans l’huile de sésame avec beaucoup d’ail et de gingembre et un peu de piment, puis terminé à la sauce soja.
Nous avons beaucoup apprécie le plat, les textures du lard (moelleux mais frit) et le goût puissant de la sauce, finalement pas trop sucrée.
Attention, il faut deux jours pour réaliser la recette.
INGREDIENTS (4-5P)
Pour le porc
1 KG POITRINE DE PORC EN TRANCHES DE 5 CM D’EPAISSEUR
2 C.A.S. SAUCE SOJA NOIRE
3 C.A.S. SAUCE SOJA CLAIRE
1/2 C.A.S. NUOC NAM
40 CL VIN JAUNE CHINOIS (DE CUISSON) (TAIWAN SHAOHSING WINE)
EAU CHAUDE
HUILE DE FRITURE
50 G SUCRE CANDI
2 C.A.S. VINAIGRE DE RIZ BLANC (FACULTATIF)
4 ETOILES DE BADIANE
20 G GINGEMBRE FRAIS
8 CEBETTES OU JEUNES OIGNONS (PLUTOT 12 SI ILS SONT TRES FINS)
2 C.A.S. CIBOULETTE CISELEE
Pour le pak choi
6 PAK CHOI
4 GOUSSES D’AIL
2 CM DE GINGEMBRE
2 C.A.S. D’HUILE DE SESAME
1 C.A.S. SAUCE SOJA
UN PEU DE PIMENT DE CAYENNE
PREPARATION
Placer les morceaux de poitrine (et d’échine) dans une casserole large et profonde non-huilée (les vrais de vrais le font dans un wok, mais comme il faut jouer avec beaucoup d’huile après dans la recette, le wok pour le non-initié, c’est un peu dangereux). Chauffer un rien le côté peau.
Les couvrir d’eau. Ajouter la moitié des cébettes entières et 20 cl de vin jaune de cuisson. Porter a ébullition et laisser bouillir pendant 3 minutes.
Récupérer la viande. Jeter l’eau.
Ajouter alors l’huile de friture dans la casserole et porter à 120 °C (checker avec un thermomètre à sucre ou à sonde). Faire glisser doucement les viandes dans la casserole, côté peau vers le haut, couvrir et laisser frire pendant 4 minutes.
Récupérer la viande, la placer dans un grand bol d’eau glacée et la laisser pendant 24 heures (ce qui rendra la viande beaucoup plus tendre).
Récupérer la viande et la couper en gros lardons.
Dans un large bol (j’ai utilisé un cul de poule), placer la viande. Verser le reste de vin jaune, le sucre de canne, les soyas, le nuoc nam, 4 étoiles de badiane, le reste de cebettes coupées en tronçons, le gingembre en fines tranches. Placer pendant 6 heures à la vapeur (j’ai mis le bol dans la partie haute d’une couscoussière, puis mis le couvercle).
Attention, vous allez devoir ajouter de l’eau bouillante 2 ou 3 fois afin de maintenir la cuisson à la vapeur.
Passer le contenu du bol à travers un tamis. Réserver les éléments solides et garder chaud (p.e. dans la couscoussière, feu éteint).
Verser le liquide de cuisson dans un wok. Délayer un peu de fécule de maïs dans une louche d’eau. Ajouter dans le wok et faire réduire le tout jusqu’à épaississement souhaité. Stopper la cuisson en ajoutant le vinaigre.
Dresser la viande dans un plat, verser dessus le caramel réduit et parsemer de ciboulette ciselée.
Pour le pak choi
Couper les pak choi en 2 ou 4 selon leur grosseur et les laver à grande eau (il y a souvent du sable).
Les déposer dans un peu d’huile de sésame chaude. Saupoudrer d’ail et de gingembre frais, râpé. Ajouter un peu de piment de Cayenne. Couvrir et laisser cuire à feu doux durant 10 à 15 minutes selon votre goût.
Ajouter une cuillère d’eau pour éviter que les légumes n’attachent.
Avant de servir, arroser d’un peu de sauce soja pour saler à la chinoise.
Une recette née au hasard des trouvailles et du fond de frigo. Au marché doménical j’avais trouvé des beaux portobelli, ces champignons idéals pour farcir. Allez hop, dans ma besasse. Mais farcir à quoi? Il y a tellement de possibilités. J’ai eu envie de la puissance gustative du foie de volaille. C’est un produit peu cher et tellement bon; enin à condition comme moi d’aimer les abats. Puis, je me suis souvenu d’un restant d’oignon rouge confit dans mon frigo. L’oignon rouge confit, bien sur l’aigre-doux, combiné au foie de volaille lourd, gras et puissant, ca ne pouvait que fonctionner. Je me suis dis finalement que ça manquait de liant, de sauce. Un autre reste dans mon frigo, un demi bloc de foie gras de canard mi-cuit, fera l’affaire. J’en ai fait une crème bien nappante. Deux foies différents donc dans une recette, et pourquoi pas. On fait bien du haché porc-bœuf, du cassoulet avec du porc et du canard, une paëlla poulet-fruits de mer, etc etc.
Finalement, mes portobelli n’étant pas assez creusés pour farcir, j’ai changé mon fusil d’épaule et travaillé le champigon et le foie de volaille dans un emporte pièce. Le résultat du dressage me convient. Au niveau du goût, j’ai un rien modifié ma recette pour une prochaine fois (plus de champignon et un peu moins de foie de volaille).
INGREDIENTS (2P)
Pour les portobelli
5 GROS CHAMPIGNONS A FARCIR
1/2 C.A.C. D’ANIS VERT
1 BADIANE
200 G FOIES DE VOLAILLE
40 G BEURRE
1 C.A.S. D’HUILE DE NOIX
1 1/2 C.A.S. PORTO ROUGE
1 C.A.S. D’HUILE DE TOURNESOL
PARMESAN RAPE
2 GOUSSES D’AIL
2 ECHALOTES
4 BRANCHETTES DE THYM
1 FEUILLE DE LAURIER
Pour la sauce
2 ECHALOTES
4 C.A.S. CREME LIQUIDE
125 G FOIE GRAS DE CANARD
SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
1 NOIX DE BEURRE
30 CL BOUILLON DE VOLAILLE
Pour les oignons (il y en aura pour au moins deux recettes)
500 G OIGNONS ROUGES
20 G SUCRE GLACE
25 G VERGEOISE BRUNE
15 CL VIN ROUGE
3 C.A.S. VINAIGRE BALSAMIQUE
1 C.A.S. VINAIGRE DE VIN ROUGE
2 BRANCHES DE THYM
1 FEUILLE DE LAURIER
40 G BEURRE
SEL, POIVRE
PREPARATION
Pour les portobelli
Laver les champignons en vous aidant d’une brosse à champignons. Ben éponger les champignons.
Couper la base de la queue des champignons.
Hacher grossièrement les champignons.
Hacher finement l’ail et les échalotes.
Faire fondre l’ail et l’échalote dans un peu de beurre, y ajouter les champignons hachés, le thym et le laurier. Saler et poivrer. Couvrir. Quand les champignons ont rendu leur eau, laisser s’évaporer et ôter du feu et réserver.
Parer les foies de volaille.
Saisir les foies de volaille dans l’huile de tournesol avec la badiane, le thym et le laurier récupéré de la cuisson des champignons. Laisser colorer pendant 3 minutes en remuant. Saler, poivrer et ajouter l’anis. Bien mélanger. Stopper le feu et laisser refroidir dans un bol.
Préchauffer le four à 170°C.
Hacher grossièrement les foies de volaille et les mélanger avec les champignons. Ôter le thym et le laurier.
Ajouter le porto, l’huile de noix, sel et poivre. Bien mélanger le tout.
Dans deux emporte pièces larges et ronds, couvrir les parois interne avec du film rhodoïd pour un démoulage facile. Placer les deux emporte pièces dans un plat à four. Bien tasser la préparation dans les emporte pièces et les saupoudrer de parmesan.
Enfourner pour 30 minutes à 170°C.
Dresser dans l’assiette.
Pour la sauce
Peler les échalotes et les émincer finement.
Les suer dans un peu de beurre, sans les colorer.
Ajouter le foie gras, coupé en morceaux. Ajouter le bouillon et cuire à petit feu jusqu’à réduction de 1/3.
Ajouter le crème, saler et poivrer. Poursuivre la cuisson pendant quelques minutes.
Mixer au mixeur plongeant et passer la sauce à travers un tamis, mais pas trop fin.
Réchauffer la sauce obtenue, ajuster en poivre et en sel, laisser réduire éventuellement encore un peu.
Pour les oignons
Eplucher les oignons. Couper les oignons en deux ou en quatre (en fonction de leur taille), puis en rondelles fines.
Faire fondre le beurre dans une sauteuse et y faire suer les oignons avec le thym et le laurier.
Ajouter le sucre en poudre et la vergeoise et laisser légèrement caraméliser.
Déglacer avec le vinaigre balsamique et le vinaigre de vin rouge, puis ajouter le vin rouge.
Saler, poivrer et mélanger.
Porter le tout à ébullition, puis cuire à couvert sur petit feu en remuant fréquemment, jusqu’à absorption quasi complète du liquide. Si les oignons ne sont pas cuits mais le liquide déjà évaporé, vous pouvez ajouter un filet d’eau pendant la cuisson.
Comptez tout de même environ 3 heures de cuisson au total.
Dresser tous les éléments dans les assiettes à votre convenance,
MAGRETS DE CANARD EN BASSE TEMPERATURE SOUS-VIDE, SAUCE FACON VIN CHAUD, CREME DE CAROTTES AUX AGRUMES, BUTTERNUT ET POTIMARRON
Il y a quelques semaines nous avions avec un grand groupe d’amis, fait faire privatisé le restaurant laekenois, Le Frascati. Cette enseigne très connue des habitants et offrant une ‘vraie’ cuisine italienne, avait été repris il y a une bonne année, par le Chef Florian Foucart, le fils d’une amie, pâtissière pendant de nombreuses années au Château du Mylord**, restaurant doublement étoilé, membre de la prestigieuse association « Les grandes tables du monde ». La cuisine n’y est désormais plus vraiment italienne, mais plutôt moderne est inspirée par la cuisine française classique avec des touches méditerranéennes.
Lors de ce repas, qui fût excellent, mon épouse avait dégusté un magret de canard avec une sauce façon vin chaud, de la carotte et du potiron. Elle, et aussi tous les autres qui avaient pris ce plat, a trouvé cela excellent. Comme je n’avais pas goûté, j’ai voulu réaliser le plat à la maison. Le hic, je ne pouvais me laisser guider que par ma seule mémoire visuelle et auditive (les commentaires de ceux qui l’ont dégusté, assez peu clair et se limitant à quelques superlatifs et sans trop de certitudes). J’ai fait de mon mieux. Madame à trouvé ça bon et assez proche, mais pas identique (je m’y attendais).
Voici la recette. Vous pouvez, pour plus de facilité, préparer la sauce et la crème de carottes le jour avant.
INGREDIENTS (5P)
Pour la sauce façon vin chaud
1 BOUTEILLE DE VIN ROUGE PRIMEUR OU LEGER
1 BATON DE CANNELLE
3 ETOILES DE BADIANE (ANIS ETOILE)
2 CLOUS DE GIROFLE
4 GOUSSES DE CARDAMOME
2 MORCEAUX D’ECORCE D’ORANGE
2 GROSSES C.A.S. DE CONFITURE DE MYRTILLES
Pour les magrets
3 MAGRETS DE CANARD
SEL, POIVRE
1 C.A.C. MIEL
5 CL VINAIGRE DE CIDRE
30 CL CIDRE BRUT
UNE PINCEE DE 5 EPICES
Pour les carottes
500 G JEUNES CAROTTES
100 G BEURRE
50 CL BOUILLON DE VOLAILLE LEGER
10 CL JUS D’ORANGE
10 CL JUS DE CLEMENTINES
1 C.A.S. CREME EPAISSE
UNE PINCEE DE 4 EPICES
SEL/POIVRE
Pour le butternut
UN BUTTERNUT
1/2 FENOUIL
SEL, POIVRE
2-3 BRINDILLES DE THYM
1 GOUSSE D’AIL
HUILE D’OLIVE
Pour le potimarron
UN POTIMARRON
SEL, POIVRE
MUSCADE
HUILE D’OLIVE
30 G DE MIEL DE THYM OU DE FLEURS DE MONTAGNES
PREPARATION
Pour la sauce façon vin chaud
Peler une orange et réserver deux beaux morceaux de pelure, débarrassées de ses zistes.
Ecraser, sans les peler, les graines de cardamome.
Verser le vin dans une casserole et ajouter les épices. Laisser macérer pendant 2 heures.
Faire bouillir ensuite le vin avec les épices et faire réduire de 4/5..
Hors feu, ajouter la confiture de myrtilles et laisser lier le tout à feu doux pendant 3 minutes.
Pour les magrets
Parer les magrets : ôter la membrane qui recouvre la chair, ôter les parties sanguinolentes et le gras qui dépasse sur les côtés.
A l’aide d’un bon couteau, entailler la graisse en croisillons.
Chauffer une poêle.
Poser les magrets côté peau sur la poêle (pas trop chaude quand-même) et laisser colorer pendant quelques minutes.
Retourner les magrets côté chair et cuire pendant 1 1/2 minutes. A ce stade, jeter la graisse qui s’est écoulée dans la poêle.
Débarrasser les magrets au frigo.
Verser une cuillère de miel.
Déglacer avec 5 cl de vinaigre de cidre.
Mouiller avec 30 cl de cidre brut.
Décoller les sucs, porter à petite ébullition et réduire sur tout petit feu au volume de 3 cuillères à soupe.
Placer les magrets en poche sous vide avec 3 c.à.s. de réduction et les épices (sel, poivre, 5 épices).
Cuire 45 minutes à 57°C (à l’aide p.e. d’un anova).
Récupérer la viande et l’éponger légèrement. Faire chauffer une poêle et rissoler encore pendant 1 minute côté graisse et 30 secondes côté peau.
Trancher, saler, poivrer et servir de suite.
(si jamais les autres éléments du plat n’étaient pas finaliser à temps, diminuer la température à 55°C. Les magrets peuvent ainsi patienter)
Pour les carottes
Eplucher les carottes et les couper en rondelles.
Presser les oranges et les clémentines afin d’obtenir 20 cl de jus.
Faire revenir les rondelles de carottes dans un rien de beurre pendant 5 minutes. Saler.
Ajouter le bouillon de volaille et porter à ébullition. Laisser ensuite frémir environ 20 minutes (les carottes doivent être fondantes).
Pendant ce temps, faire réduire le jus d’orange de moitié dans une petite casserole. Réserver.
Egoutter les carottes et les verser dans la cuve d’un blender. Ajouter le jus d’orange réduit et un peu de bouillon de cuisson. Poivrer et ajouter le 4 épices. Mixer le tout.
Ajouter le beurre froid coupé en morceaux et la crème épaisse. Continuer à mixer. L’ensemble doit être bien lisse.
Passer la mousseline à travers un tamis fin et rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Garder chaud.
Pour le butternut
Nettoyer le fenouil et l’émincer finement.
Couper le butternut en tranches de 2 cm d’épaisseur (uniquement la partie sans graines). A l’aide d’un petit emporte pièce rond, prélever des palets dans la chair (une vingtaine).
Les mettre dans une sauteuse avec l’huile d’olive et les colorer légèrement.
Ajouter le fenouil, une brindille de thym, la gousse d’ail, du sel et du poivre. Ajouter un tout petit fond d’eau.
Couvrir et laisser cuire à l’étuvée pendant une quainzaine de minutes, jusqu’à ce que le butternut soit fondant.
Pour le potimarron
Détailler le potimarron en tranches d’environ 1,5 cm d’épaisseur. Enlever les filaments et les graines.
Les assaisonner avec du sel, du poivre et la muscade moulue.
Préchauffer le four à 230°C.
Faire tiédir le miel et enrober les quartiers de miel, puis d’huile.
Les disposer sur un silpat et faire cuire 10 minutes.
Sortir du four, retourner les quartiers, puis enfourner à nouveau pour 10 minutes.
Dressage
Au centre des assiettes, dresser un peu de crème de carottes. Autour placer les palets de butternut et les tranches de potimarron. Dresser un demi-magret et verser un peu de sauce sur le magret.
NOEL 2015 AMUSE 3 : « BRANDADE PARMENTIERE » DE CABILLAUD AU COULIS DE PERSIL
Troisième mise en bouche dans mon menu du réveillon 2015. J’avais déjà tenté de réaliser ce type de préparations classique avec de la morue salée, qu’il fallait donc dessaler et c’était non seulement fastidieux mais très compliqué au niveau de la réalisation pour arriver au bon dosage du sel. Le technique avec le cabillaud non-salé, qu’on pré-salle est plus rapide et aussi bonne, j’adopte donc.
Pour la recette je me suis fié à celle d’Alain Ducasse et à une bonne idée de Pierre Augé (ex-candidat et gagnant de Top Chef), qui termine la préparation avec un coulis de persil.
Trop bon cette recette, à refaire.
Avec les quantités ci-après, vous aurez probablement trop de brandade, mais le lendemain on termine et c’est double plaisir.
Je précise, n’est-ce-pas Valérie, qu’il ne s’agit pas ici de la vraie recette Nîmoise. Le mot brandade vient de « branler », c.à.d. émulsionner avec un bâton. Dans la « vraie brandade » on émulsionne le bacalao avec le lait et l’huile en basse température. L’ajout de pommes de terre est assez usuel au Pays Basque.
Ici il y a aussi le lait et l’huile, mais la méthode suivie et l’apport de la pomme de terre, ainsi que le remplacement de la morue salée par le cabillaud juste passé brièvement au sel, nous fait sortir de la version authentique.
INGREDIENTS (8P MISE EN BOUCHE, 2 A 4P PLAT)
600 G CABILLAUD SANS ARETES
400 G POMMES DE TERRE FARINEUSES (POIDS NET)
4 FEUILLES DE LAURIER
4 BRANCHES DE THYM
2 ANIS ETOILE (BADIANE)
80 CL LAIT
POIVRE ET SEL
40 G GROS SEL
1 GOUSSE D’AIL
1 MORCEAU DE FENOUIL (ENVIRON 1/8 D’UN FENOUIL)
UNE A DEUX BOTTES DE PERSIL PLAT
HUILE D’OLIVE
PREPARATION (Recette Alain Ducasse, trouvé sur le blog Delizioso) (idée du coulis de Pierre Augé)
Réaliser un coulis de persil :
Cuire le persil plat dans de l’eau bouillante salée pendant 30 secondes.
L’égoutter et immédiatement le refroidir dans de l’eau glacée afin de fixer la couleur verte.
Une fois refroidi, le mixer dans un petit blender avec un filet d’huile d’olive.
Passer le jus obtenu à travers un tamis et réserver.
La brandade
Parsemer le fond d’un plat avec la moitié du gros sel. Déposer le cabillaud dessus et recouvrir avec le gros sel restant. Filmer et mettre au frais pendant 1 h 30.
Faire chauffer le lait à feu doux avec l’ail en chemise, le laurier, le thym, la badiane et le fenouil coupé grossièrement. Lorsque le lait commence à frémir, arrêter le feu et couvrir.
Rincer le poisson à l’eau froide, le couper en tronçons et le mettre dans le lait. Le faire cuire 15min à feu doux.
Pendant ce temps, éplucher les pommes de terre, les couper en dés moyens et les réserver dans de l’eau froide.
Sortir le poisson du lait et le déposer dans un plat.
Mettre les pommes de terre à cuire à la place du poisson en resalant le lait au besoin (il faut goutter !).
Lorsque les pommes de terre sont cuites, les égoutter en réservant le lait.
Jeter le laurier, le thym, le fenouil et la badiane.
Enlever la peau de l’ail et l’écraser dans un saladier. Ajouter les pommes de terre en les passant par un presse purée. Bien mélanger à la fourchette et rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.
Ajouter 3 c à s du lait de cuisson et 4 c à s d’huile d’olive.
Ajouter également un peu du coulis de persil ou tout le coulis si vous préférez.
Émietter le cabillaud et l’ajouter dans le saladier.
Ajouter encore de l’huile afin d’obenir la texture voulue.
Juste avant de dresser, réchauffer la brandade dans une casserole antiadhésive, en ajoutant peut-être un rien du lait de cuisson juste pour plus facilement réchauffer.
Dresser comme vous voulez avec éventuellement un peu de coulis de persil.
Pour un dressage un peu différent avec moins de persil dans la brandade, mais utilisé pour encercler la brandade dans l’assiette.