Pistolet ‘Tahin-Tino’, salade de carottes à l’orange, pickles de petits concombres

PISTOLET ‘TAHIN-TINO’, SALADE DE CAROTTES A L’ORANGE, PICKLES DE PETITS CONCOMBRES

Voici encore une recette que j’ai trouvé dans le dernier magazine de Delhaize. J’ai trouvé l’idée sympa d’un repas du soir un peu différent, avec un petit pistolet au thon travaillé mais plus légér qu’un thon-mayo. Les accompagnements de salade de carottes et de pickles de concombre m’ont également semblés intéressants.

Je vous ai mis la recette pour les pickles, mais comme nous avions encore un stock important de cornichons au vinaigre, je n’en ai pas fait et utilisé ce qu’on avait.

Pour la salade de carottes, j’y ai mis des pignons de pin, des graines de courge, des graines de tournesol, des noix et des noix de pécan.

J’ai beaucoup aimé mais après dégustation j’ai revu le tahini, l’anchois et le tabasco à la hausse.

P.S. Il nous restait un peu de salade de thon pour une tartine ou deux le lendemain.

INGREDIENTS (2P/4 petits pains)

Pour le pickles de concombres

  • 250 G CONCOMBRES ‘SNACKS’ (des petits)
  • 2 CM GINGEMBRE FRAIS
  • 2 BRANCHES D’ANETH
  • 40 CL VINAIGRE BLANC
  • 130G SUCRE SEMOULE
  • 1 C A S POIVRE NOIR EN GRAINS
  • 2 C A C SEL

Pour la salade de carottes

  • 2 BELLES CAROTTES (environ 150 G CAROTTES RAPEES)
  • 1 A 2 ORANGES (en fonction de la taille)
  • LES FEUILLES DE 2 BELLES BRANCHES DE MENTHE
  • 2-3 C A S NOIX ET GRAINES AU CHOIX
  • 2-3 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 C A C CUMIN EN POUDRE
  • SEL, POIVRE

Pour les petits pains

  • 300 G THON SAUVAGE A L’HUILE EN BOITE
  • 8 FILETS D’ANCHOIS A L’HUILE
  • 1/2 CONCOMBRE
  • 8 BRANCHES D’ANETH
  • 4 PISTOLETS BRUNS
  • 6 C A S YAOURT GREC
  • 5 C A C TAHINI
  • TABASCO (AU GOUT MAIS JE VOUS CONSEILLE 15 GOUTTES)
  • POIVRE, SEL

PREPARATION

Le pickles (à faire deux jours à l’avance)

Faire chauffer 15 cl d’eau avec le sucre, le vinaigre et le sel.

Ajouter le gingembre râpé, le poivre et l’aneth. Enlever le poêlon du feu dès que le sucre est bien disoud et laisser refroidir.

Couper les concombre en deux dans leur longueur et les placer dans un bocal stérilisé. Verser dessus le mélange filtré et réserver 2 jours au frais.

La salade

Râper les carottes.

Récupérer les suprêmes d’une orange et le jus qui sécoule et qu’on récupère en pressant sur ce qui reste de l’orange une fois nettoyée.

Mélanger le jus d’orange avec l’huile d’olive, le cumin et la menthe hachée. Saler et poivrer.

Mélanger les carottes, les suprêmes d’oranges et le mélange noix-graines (vous pouvez hacher légèrement les noix si nécessaire), puis y mélanger la vinaigrette.

Rectifier en poivre et en sel.

Les petits pains

Mélanger le thon égoutté, le yaourt, le tahini, le concombre haché grossièrement (et bien pressé pour éviter le trop d’eau), le tabasco, l’aneth ciselé, les anchois hachés finement, du sel et du poivre. Goûter et rectifier.

Tartiner les pistolets avec ce mélange et servir avec la salade de carottes et le pickles de concombre.

Bon Appétit !

Piadina au taleggio et légumes grillés

PIADINA AU TALEGGIO ET LEGUMES GRILLES

La recette de Greg Bogaert du très bon blog Cook’n’Roll m’était passé sous les yeux et je n’ai pas tardé à refaire la recette quasi pareil. J’ai remplacé le fontina par du taleggio et j’ai ajouté de l’origan car je n’avais trouvé que du jambon cuit nature chez mon traiteur italien.

J’ai également augmenté un peu la quantité de farine, pour plus de facilité lors du roulage.

Nous avons tous les deux beaucoup aimé cette recette. On refera.

INGREDIENTS (4 PIADINE)

Pour la pâte

  • 200 G FARINE BLANCHE DE BONNE QUALITE (BIO, BLES ANCIENS, …) + UN PEU LE PLAN DE TRAVAIL
  • 115 G D’EAU TIEDE
  • 1 1/4 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 1/4 C A C SEL

Pour la garniture

  • 1 AUBERGINE
  • 1 COURGETTE
  • 4 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE (ICI AUSSI DU VRAI, BONNE QUALITE)
  • 1 C A C SUCRE BLANC FIN
  • 4 TRANCHES DE JAMBON CUIT ITALIEN AUX HERBES (NE PAS LESINER SUR LA QUALITE) (si vous ne trouvez que du nature, compenser en assaisonnant les légumes d’origan)
  • 4 TRANCHES DE TALEGGIO
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE
  • 1/2 TOMATES COEUR DE BOEUF
  • 100 G ROQUETTE

PREPARATION

Couper les aubergines et les courgettes (sans les éplucher) en rondelles d’un centimètre d’épaisseur.

A l’aide d’un pinceau, déposer une fine couche d’huile d’olive sur chaque face.

Chauffer le vinaigre balsamique et le sucre dans un petit poêlon jusqu’à dissolution du sucre. Réserver.

Cuire les rondelles de légumes sur une poêle grill très chaude. Les retourner de temps en temps et cuire jusqu’à belle coloration et cuisson des légumes.

Déposer les rondelles sur une grille à fur et à mesure. Les enduire de vinaigre sucré sur les deux faces. Saler légèrement et poivrer d’un côté. Ajouter éventuellement un peu d’origan.

Préparer la pâte. Verser la farine dans la cuve d’un robot. Verser l’eau au centre. Faire tourner pendant 10 minutes avec le crochet sur position 1 ou 2. Après 30 secondes, ajouter le sel et l’huile d’olive.

Ajouter éventuellement un rien d’eau ou de farine jusqu’à obtenir une pâte homogène pas trop colante.

Placer la pâte dans un bol. Le couvrir d’un linge humide et laisser reposer 30 minutes à température ambiante.

Pendant ce temps, préparer roquette, fromage, jambon et couper la tomate en tranches.

Fariner légèrement le plan de travail. Couper la pâte en quatre pâtons égaux.

Prendre un pâton. L’applatir avec la paume de la main. Fariner légèrement le dessus. Rouler en cercle d’environ 20 cm de diamètre à l’aide d’un rouleau à pâtisserie.

Réserver sur une assiette.

Poursuivre de la même façon avec tous les pâtons. Les placer les uns sur les aures, séparés par une feuille de papier sulfu farinée.

Prendre une poêle à crêpes. Huiler légèrement. Y faire cuire les piadine ue à une pendant environ 2 min sur chaque face, feu moyen.

Monter chaque piadina : sur la moitié, placer du jambon, puis du fromage, deux rondelles d’aubergine, deux rondelles de courgette, une tranche de tomates, une poignée de roquette. Saler et poivrer. Rabattre l’autre moitié des piadine sur la moitié garnie. Faire tenir avec deux cures dents.

Une fois les quatre piadine fait, réchauffer chaque piadina dans la poêle sur une face. Juste pour faire fondre légèrement le fromage.

Déguster de suite.

Bon Appétit !

Brioche

BRIOCHE

Le compagnon idéal d’une tranche de foie gras, d’un morceau de terrine de gibier. Ou au petit déjeuner avec une bonne confiture p.e. Nous le préférons toasté a grille pain.

La recette, je la tiens d’un chef pâtissier, Christophe Thomaes. Elle est top.

INGREDIENTS

  • 200 G FARINE BLANCHE
  • 4,5 G SEL
  • 15 G SUCRE SEMOULE FIN
  • 2 1/2 OEUFS (il faut 125 G) + 1/2 OEUF
  • 4 G LEVURE SECHE
  • 10 G LAIT
  • 120 G BEURRE POMMADE

PREPARATION

Dans le bol d’un batteur, verser le sel, puis le sucre et la farine.

Battre les oeufs et en prélever 125 grammes. Garder l’oeuf qui reste au frigo pour le lendemain.

Mélanger le levure au lait tiède.

Ajouter les oeufs et le mélange lait-levure et mélanger le tout à l’aide du crochet en position 1. Augmenter sur 2 jusqu’à obtenir une pâte homogène.

Ajouter le beurre et continuer à mélanger.

Une fois la pâte bien homogène, couvrir le bol d’un essui et réserver la pâte au frigo pendant une nuit.

Le lendemain, fariner un plan de travail.

Etaler la pâte en boudin, puis diviser ce boudin en cinq.

Faire des boules avec chaque morceau.

Beurrer un moule à bords hauts de la taille adéquate. Y déposer les boules côte à côte. Elles doivent être bien sérées. Laisser pousser à 40°C. Checker de temps en temps. Il faut que la pâte dépasse un peu le moule et que la pousse soit belle. Il faut au moins 1 h 30.

Badigeonner le pâton avec le reste d’oeuf à l’aide d’une petite brosse.

A l’aide d’un coiteau fin bien éguisé, couper le pâton en deux dans la longueur comme vous le faites pour grigner un pain.

Mettre au four préchauffé à 180°C pendant 30 à 35 minutes (chez nous 30).

Bon Appétit !

Pain cocotte

PAIN COCOTTE

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Personnellement, le confinement nous aura apporté aussi quelques bienfaits. Nous nous sommes mis au pain maison (et nous ne sommes pas les seuls). Nous n’avions jamais emboîté le pas avant cette fichue crise sanitaire.

Amateurs de bon pain, nous en sommes malheureusement vraiment mal desservis. Il nous est quasi impossible de trouver du pain convenable sans devoir prendre la voiture (qu’on n’a plus), les transports publics (qu’on évite) ou une marche à pied de 3 km ou plus. Pas très cool. Nous nous contentions donc souvent d’un pain moyen du Delhaize ou nous en mangions moins.

Et puis la boulange nous semblait tellement compliquée et son résultat très aléatoire. Nous ne voulions pas d’une machine à pain troué, ni nous amusez a nourrir tous les jours un levain capricieux. Nous voulions juste un pain frais, bien moelleux mais avec une vraie croûte croustillante, qui tient 3 jours et facile à faire.

Et puis voila la technique du pain cocotte. Nous avons une belle cocotte en vraie fonte et de la taille idéale pour un grand pain. Nous avons aussi la chance d’avoir trouvé des bonnes farines du moulin Baeten à Meldert et ma femme a peaufiné  sa technique et son mélange de farines.

Il est extra, on adore.

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INGREDIENT (GRAND PAIN)

  • 500 G FARINE AU CHOIX (BLANC, COMPLET, 1/2-1/2…) (nous utilisons 1/2 farine de froment blanche 12/650 et 1/2 multicéréales Eiffel)
  • 10 G SEL FIN
  • 10 G LEVURE SECHE (OU 20 G FRAICHE) INSTANT
  • 300 G D’EAU TIEDE (le plus que vous allez utiliser de la farine complète, le plus d’eau que vous devez mettre, 10 à 15 G en plus)
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PREPARATION

Dans le bol Kitchenaid mettre le sel, ensuite les farines et enfin la levure (à délayer dans un peu d’eau si vous utilisez de la fraîche ou de la sèche non-instant).

Ajouter l’eau par dessus et mélanger avec le crochet en vitesse 1 pendant environ 7 minutes, jusqu’à ce que la pâte se détache des parois et forme une boule.

Enlever le crochet, laisser la pâte dans le bol du Kitchenaid. Couvrir le bol avec un essuie. Laisser pousser une heure.

Prendre une cocotte en fonte, la tapisser d’un papier de cuisson dans son fond.

Prendre la pâte et la dégazer sur un plan de travail propre et légèrement fariné, en aplatissant avec la paume d’une main et en la repliant sur elle même. Effectuer cette opération trois fois. Former un boule.

Déposer la pâte dans la cocotte. Mouiller le pain avec vos mains ou en utilisant un brumisateur.

Grigner le pain selon votre envie à l’aide d’un couteau bien tranchant ou une lame de rasoir.

Enfourner la cocotte couverte (avec le couvercle) dans le four NON-préchauffé.

Mettre le four à 230°C et cuire le pain ainsi pendant 50 à 60 minutes (en allant checker en en ôtant le couvercle après 45 minutes).

Sortir le pain, le placer sur une grille pour le laisser refroidir.

Le garder emballé dans un linge propre.

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Bon Amusement !

La focaccia, méli-mélo de légumes confits, feta, pignons, olives noires, balsamique

LA FOCACCIA, MELI-MELO DE LEGUMES CONFITS, FETA, PIGNONS, OLIVES NOIRES, BALSAMIQUE

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J’avais vu passer récemment des photo’s et recettes de focaccia à trois reprises sur mon fil Facebook. Je n’en avais mangé qu’une fois et je n’en avais jamais fait maison. Avec le confinement, on a le temps pour ce genre de préparations longues. C’est une préparation qu’il faut débuter le jour avant et qui se laisse donc désirer.

J’ai comparé les trois recettes que j’avais enregistré et je me suis basé très largement sur celle de Carlo de Pascale, qui en plus m’a donné encore quelques précisions via messenger. J’ai un peu adapté le ratio eau-huile d’olive et sel-sucre à mon goût personnel par contre.

J’ai voulu en faire un plat complet, mais en évitant la viande (au moins une fois par semaine). Je l’ai servie nature, accompagné d’une belle quantité de légumes confits, d’olives noires, de pignons torréfiés, de feta et de crème balsamique. Et c’était le carton plein. Nous nous sommes régalés avec cette version moelleuse de la focaccia et la gourmandise de l’accompagnement. Même repu nous avons du nous contenir de ne pas reprendre une 3e assiette. Ce plat va dorénavent revenir chaque année à notre table, c’es vraiment délicieux.

Avant de réaliser ce plat, assurez-vous que vous avez une très bonne huile d’olive et une bonne farine.

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INGREDIENTS (4P)

Pour la focaccia

  • 500 G FARINE BLANCHE T80 (FLEUR)
  • 8 G LEVURE SECHE OU 16 G LEVURE FRAICHE
  • 11 G SEL
  • 10 G SUCRE
  • 35 CL D’EAU
  • 20 CL D’HUILE D’OLIVE + UN PEU POUR FINALISER
  • FLEUR DE SEL
  • POIVRE DU MOULIN
  • THYM FRAIS, ROMARIN FRAIS ET/OU ORIGAN SECHE (j’avais mis les trois)

Pour les légumes confits

  • 3 TOMATES
  • 2 OIGNONS ROUGES
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 POIVRON ROUGE
  • 1/2 COURGETTE
  • 1 AUBERGINE
  • 1/2 FENOUIL
  • 10 CL D’HUILE D’OLIVE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE DU MOULIN
  • 1 1/2 C A C D’ORIGAN SECHE

Autres ingrédients

  • 100 G FETA
  • 2 C A C PIGNONS DE PIN GRILLES
  • UNE POIGNEE D’OLIVES NOIRES DENOYAUTEES
  • SIROP OU CREME DE VINAIGRE BALSAMIQUE

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PREPARATION (recette de Carlo de Pascale ou presque)

Pour les légumes confits

Préchauffer le four à 180° C.

Laver les légumes.

Couper les tomates en quatre, enlever les pépins, puis couper encore chaque morceau en deux.

Couper les aubergines en deux dans la longueur, puis en tranches moyennes, recoupées en deux en longueur et en largeur;

Couper la courgette en tranches.

Couper le poivron en quatre, enlever les pépins et les parties blanches. Couper en lanières.

Couper le fenouil en tranches.

Peler les oignons et les couper en demi rondelles pas trop fines.

Mariner tous les légumes pendant 30 minutes dans un saladier avec l’huile d’olive, l’ail émincé finement, une c à c et demie d’origan, du sel et du poivre.

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Mettre les légumes dans un plat pas trop grand allant au four. Les cuire pendant 15 minutes.

Baisser la température du four à 110° C. Laisser confire ainsi pendant 2 heures. Couvrir d’un papier aluminium après 1 heure.

Sortir du four, réserver à température ambiante. Les réchauffer dans le four éteint après la cuisson de la focaccia.

Pour la focaccia

Jour 1

Dissoudre la levure dans l’eau tiède (38°) avec le sucre. Fouetter jusqu’à complète dissolution de la levure.
Incorporer l’huile d’olive à la farine avec les doigts jusqu’à obtention d’une texture sablonneuse.
Faire un puits dans la farine et ajouter le mélange eau-levure. Mélanger le tout jusqu’à obtention d’une pâte homogène en pétrissant la pâte énergiquement mais pas longtemps. Ajouter le sel pendant ce premier pétrissage. Vous pouvez laisser ce pétrissage à votre robot.

Ne soyez pas étonné que la pate est à ce stade très collante et pas ferme du tout. C’est normal et la pâte ne va pas rester comme ça après les prochaines étapes.

Déposer la pate dans un cul de poule fariné, le couvrir et le laisser lever trois heures dans un endroit chaud couvert d’un linge.

Dégazer (pétrir pour laisser échapper le gaz de fermentation, « rabattre » (plier plusieurs fois la pâte sur elle-même) sur un plan de travail légèrement fariné et continuer la levée au frigo pendant une nuit, le contenant couvert d’un film plastique.

Jour 2 (vers 12 h pour la déguster vers 18 h-19h)

Le lendemain midi, dégazer à nouveau et rabattre sur un plan de travail légèrement fariné, laisser lever encore trois heures dans un endroit chaud, couvert d’un linge.

Dégazer à nouveau, puis abaisser la pâte sur une platine ou une plaque de four enduite d’huile d’olive.

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Laisser lever à nouveau dans la platine ou la plaque de four au moins une heure trente dans un endroit chaud, couvert d’un linge.

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Préchauffer le four, chaleur tournante à 160° C ou à 220° C (moelleuse ou plus croquante).

Avec le bout des doigts, faire des trous à distance régulière dans la surface de la « focaccia ». Arroser d’huile d’olive (de sorte que ça remplisse un peu les trous) et de fleur de sel. Ajouter un peu de poivre du moulin et quelques herbes émincées finement (thym, romarin, origan).

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Enfourner 45 minutes à 160° C ou 20 minutes à 220° C.

Deux fois pendant la cuisson (après 15 et 30 minutes), faire un petit « pschitt » d’eau à la surface de la « focaccia » (ou au pinceau).

Laisser reposer et refroidir hors du four.

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Finalisation

Dresser un morceau de focaccia sur chaque assiette. Garnir de légumes confits, d’olives noires, de feta et de pignons de pin grillés ou dresser à côté (selon votre envie).

Terminer par un filet de crème balsamique ou sirop balsamique.

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Bon Appétit !

 

Banana bread au beurre de cacahuètes et chocolat

BANANA BREAD AU BEURRE DE CACAHUETES ET CHOCOLAT

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Cela faisait déjà deux jours qu’en passant devant le panier à fruits dans la cuisine et que je me disais « va falloir que je mange les bananes, elles sont en fin de vie », mais à chaque fois je n’en avais pas envie et je n’avais plus de fromage blanc ou yaourt pour les accompagner. Et puis, sur mon fil d’actualité Facebook, je vois la recette d’Amandine Bernardi de l’excellent blog ‘Cuisine et pâtisserie – Amandine Cooking’ et je me dis « tiens intéressant cette recette », mais mon cerveau ne fait pas le lien avec mes bananes ultra-mûres. Puis quelques heures après, mon épouse lance « on a du beurre de cacahuétes », j’ai envie de faire ce pain à la banane. Et la je me dis « mais biensûr, les bananes très mûres, nickel, et puis j’ai tous les ingrédients, même le beurre de cacahuètes ». Et donc, mon épouse a pâtissé et c’était très bon. Je déjeune avec depuis deux jours.

C’est comme du pain, un rien plus moelleux peut-être et en goût ça fait penser à un petit pain en chocolat. Et puis il y a, même si le chocolat prend le dessus, ce léger arôme de bananes en fin de bouche. Le beurre de cacahuétes par contre, on ne le goûte pas.

La recette ci-dessous est un vrai copié-collé, nous avons juste ajoutés une c a s de sucre en poudre pour adoucir un peu plus.

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INGREDIENTS (1 CAKE RECTANGULAIRE)
  • 2 OEUFS
  • 5 CL DE LAIT
  • 3 BANANES BIEN MURES
  • 100 G BEURRE DE CACAHUETES
  • 100 G FARINE
  • 100 G FARINE COMPLETE
  • ½ SACHET DE LEVURE CHIMIQUE
  • 50 G PEPITES DE CHOCOLAT
  • 7 CL CREME LIQUIDE
  • 70 G CHOCOLAT NOIR
  • 1 C A S SUCRE EN POUDRE
  • QUELQUES CACAHUETES GRILLEES NON-SALEES
PREPARATION
Préchauffer le four à 200°C.
Fouetter les œufs avec le lait. Ajouter les bananes et les écraser à la fourchette. Incorporer le beurre de cacahuète et mélanger au fouet jusqu’à obtenir une préparation lisse.
Ajouter les farines et la levure et mélanger à nouveau jusqu’à obtenir une pâte lise et homogène. Incorporer enfin les pépites de chocolat et le sucre en poudre. Mélanger encore une dernière fois.
Verser dans un moule à cake (beurré si il n’est pas en silicone).
Enfourner 30 minutes puis baisser le thermostat à 180°C, poursuivre la cuisson encore 15 à 25 minutes en fonction du four (nous l’avions fait 15 minutes mais ça manquait un rien de cuisson, mais à chequer + 5 ou + 10).
Démouler quelques minutes après la sortie du four puis laisser refroidir.
Préparer la ganache, verser la crème et le chocolat dans une petite casserole et faire fondre ce dernier sur feu doux.
Laisser tiédir la ganache puis l’étaler généreusement sur le banana bread (laissez un peu couler sur les côtés, ça le rend super gourmand).
Terminer par saupoudrer éventuellement de quelques cacahuètes grossièrement concassées.
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Bon Appétit !

Pan Bagnat

PAN BAGNAT

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Alors la je m’attaque encore a un truc! Faut assurer ses arrières, prévoir de la marge pour semer les habitants de la commune libre du pan bagnat qui observent vos moindres faits et gestes lorsque vous n’avez ne fusse que seulement l’idée de réaliser un pan bagnat. Et des pièges il y en a et je suis certain de ne pas avoir su les éviter tous.

Déjà n’osez pas dire ‘Pain Bagnat’, c’est la guillotine sans pardon. On ne mélange pas le français et l’occitan et on dit fièrement Pan Bagnat ou encore mieux Pan Banhat.

En occitant, ‘pan banhat’ signifie « pain mouillé » ou plus littéralement « pain baigné », terminologie que l’on retrouve aussi chez le voisin italien avec le « pane bagnato ».

A l’origine, nous avons à faire ici à un vrai plat de pauvre, tout comme peut l’être la pizza par exemple. Afin de pouvoir utiliser le pain rassi, les ménagères niçoises le ‘ramolissaient’ en le passant sous un filet d’eau, on baignait donc en quelque sorte le pain. Ce ‘Pan Bagnat’ était ensuite ajouté, afin d’apporter de la texture, à la salade niçoise ou simplement à quelques tomates coupées en quartiers et salées et se gorgeait ainsi du jus des tomates.

Le pain était donc surtout impregné d’eau et de jus de tomates, maintenant se rôle est plutôt pris par l’huile d’olive (qui était à l’époque fort chère).

A côté de la tomate, et celà selon les saisons, on ajoutait des cébettes, des radis, des petits poivrons verts, des févettes, des olives noires, du basilic, de l’artichaut, de l’huile d’olive, du sel, du poivre, du vinaigre de temps en temps et des filets d’anchois. Cette « salade niçoise » au pain baigné, était placée dans un saladier préalablement frotté avec une gousse d’ail. Le thon a depuis largement dépassé l’anchois dans le pan bagant. A l’époque il était vraiment trop chèr par rapport à l’anchois. Les oeufs s’y retrouvaient que dans les familles riches.

Généralement on y retrouvait soit des fèvettes soit de l’artichaut, soit des cébettes, soit des radis, soit du thon soit des anchois, rarement le tout ensemble, contrairement à notre faste quotidien de ce début de 21e siècle.

Après, pour des raisons très pratiques, le plat a évolué vers un petit pain contenant le mélange niçois. Au lieu de frotter le plat d’ail, on frottait alors le pain d’ail. Il devenait dèslors le casse-croûte par excellence des pêcheurs et autres travailleurs du matin.

Deuxième piège à éviter: jamais de salade ou d’haricots dans le pan bagnat, celà ne se fait tout simplement pas, c’est l’expatriation hors du pays niçois à vie, je vous jure qu’ils oseraient. 🙂

Alors, ai-je réalisé un vrai ‘Pan Bagnat’ ou pas? Je dirais plutot oui que non, mais je dois bien avouer que je n’avais pas à disposition les produits de là-bas, j’ai donc pris des tomates de chez nous, des olives grecques etc etc mais j’ai respecté au mieux le cahier des charges. Et puis si j’ai fait des erreurs, je suis certain que vous allez venir me le dire. 🙂

J’ai a peine fini d’écrirer mon petit texte, qu’en lisant encore une autre recette de pan bagnat, je trouve une amélioration pour la prochaine fois. Ma Sabine trouvait le pain trop présent. Et elle avait raison. Au lieu de couper une fine base et un large châpeau, j’arais du couper une grosse base, ôter un maximum de mie afin de mieux pouvoir remplir le pan bagnat, puis remettre le châpeau plus fin. L’équilibre aurait été meilleur. J’adapte donc dans la recette. Et comme j’aime le goût des tomates et surtout leur jus, la prochaine fois je n’utiliserai également que 3 tomates, mais le jus de 5 afin d’encore apporter plus d’humidité au pain sans devoir passer par l’eau insipide ou l’huile trop grasse.

 

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INGREDIENTS (2P)

  • 3 OEUFS
  • 100 G FEVES ECOSSEES OU 2 COEURS D’ARTICHAUT VIOLET (ici ce fût l’artichaut)
  • 240 G  DE THON A L’HUILE DE QUALITE (POID EGOUTTE)
  • 3 BELLES TOMATES MURES, CHARNUES ET FERMES + 2 EN PLUS POUR LE JUS
  • 1 POIVRON VERT CHARNU
  • 4 JEUNES OIGNONS (CEBETTES) AVEC UNE PARTIE DE LA VERDURE OU 6 RADIS (ici ce fût les radis)
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 6 FILETS D’ANCHOIS A L’HUILE
  • 4 BEAUX BRINS DE BASILIC (UNE 15AINE DE FEUILLES)
  • 2 BONNES C.A.S. D’OLIVES NOIRES (DE PREFERENCE DES PETITES NICOISES)
  • 1 C.A.C. MOUTARDE FORTE
  • 1 1/2 C.A.S. VINAIGRE DE VIN
  • SEL, POIVRE
  • 8 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • 1 BAGUETTE OU 4 PETITS PAINS BAGNATS (FALUCHES) DE 15 CM DE DIAMETRE

 

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PREPARATION

Faire cuire les oeuf pendant 10 minutes à l’eau frémissante. Il faut qu’ils soient bien dur. Les rafraichir, puis les écaler.

Tourner les artichauts et juste en émincer finement les fonds.

Egoutter le thon et l’émietter.

Laver les tomates et les couper en quatre. Oter les pépines et récupérer le jus en passant à travers un tamis fin.  Puis couper 3 des 5 tomates en plus petits dés.

Laver le poivron, le couper en quatre, puis en fines tranches.

Nettoyer et laver les radis, les couper en rondelles.

Ecraser les oeufs.

Peler l’ail et hacher finement une des gousses.

Egoutter les filets d’anchois et les couper en morceaux.

Retirer et ciseler les feuilles de basilic.

Dénoyauter les olives. Les couper en rondelles.

Mélanger la moutarde avec le vinaigre, le sel, le poivre et incorporer 4 c.à.s. d’huile d’olive en fouettant bien. Ajouter la moitié de l’eau des tomates au mélange. Presser les deux autres gousses d’ail restante dans le reste d’huile.

Ouvrir les faluches en découpant 2/3 comme base et 1/3 comme châpeau. Oter l’excédent de mie de la base.

Etaler l’huile à l’ail sur la moitié inférieure des faluches. Puis imbiber avec l’eau des tomates réservée. Saler et poivrer légèrement.

Mélanger tous les ingrédients de la salade avec la vinaigrette et répartir sur la moitié inférieure des faluches.

Recouvrir avec la partie supérieure.

Filmer les pan bagnats et laisser impregner ainsi pendant 1 heure au frigo avant de manger.

 

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Bon Appétit!

La brioche à tête

LA BRIOCHE A TETE

 

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Quand Chantal à publié la recette et les photos de sa brioche, j’ai immédiatemment eu envie d’en réaliser moi-même. Sabine adore ça et je ne comprends vraiment pas pourquoi il m’a fallu si longtemps avant de me lancer dans cette affaire. Comme son mari a fait comprendre à Chantal que sa brioche était meilleure que celle du boulanger, j’étais d’autant plus partant.

 

Mais ceux qui me connaissent un peu savent que je ne peux jamais (c’est une habitude) me contenter d’une seule recette. Il faut que je compare, que je comprenne les détails, les trucs, les astuces et que j’en fasse mon melting-pot. Donc j’ai bouquiner. Je n’ai trouvé que trois recettes dans mes tiroirs, une quatrième dans un livre d’Anne-Sophie Pic. Mais cela ne me suffisait pas. J’ai donc lu et relu les versions de Felder, de Chef Simon et de Christophe Scrimali (Le Sot L’Y Laisse). Avec la recette de Chantal, celle de Michèle aussi et toutes celles de ces différents cuistots de confiance, je ne pouvais plus louper le coup.

 

Bien que toutes les recettes ont en gros la même base, il y a toujours des petites différences en grammages, en dosages, en temps….

Voici donc mon melting-pot :

 

Mais avant de commencer, juste un petit mot concernant la levure. Dans cette recette de Brioche il est indispensable d’utiliser de la levure de boulanger (fraîche ou sèche) et pas la levure chimique. Quelle est la différence entre les deux ?

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La levure chimique

 

Celle-ci est composée de 25% de bicarbonate de soude (NaHCO3), de 60% d’hydrogénotartate de potassium ou crème de tartre (COOH-CHOH-CHOH-COOK) et de 15% d’amidon de maïs.

Pour pouvoir agir, les levures chimiques doivent se trouver sous certaines conditions d’humidité et de chaleur. Il s’agit d’une réaction acide-base. Le bicarbonate de soude est une base et l’hydrogénotartate de potassium est un acide. L’amidon de maïs sert simplement à la conservation de la levure dans le temps, c’est tout. En présence d’eau et de chaleur on obtient la réaction suivante :

COOH – CHOH – CHOH – COOK  +  NaHCO3  ——-  COONa – CHOH – CHOH – COOK  +  CO2 + H2O

C’est le dégagement de CO2 qui fait gonfler la pâte !!!

 

La levure de boulanger

A la différence de la levure chimique, la levure de boulangerie est un produit vivant. Ses cellules possèdent la propriété de transformer les sucres naturellement présents dans la farine en alcool et en gaz carbonique.

En l’absence d’oxygène le glucose est dégradé en éthanol (alcool) et CO2 (dioxyde de carbone) par la levure, c’est la fermentation alcoolique:

Le CO2 ainsi fabriqué par la levure lors de la cuisson fait gonfler la pâte. Vous remarquerez qu’il y a également fabrication d’éthanol, donc d’alcool, mais celui-ci s’évapore à la cuisson.


On peut dire que la différence essentielle entre la levure chimique et la levure de boulanger réside dans le fait que le dégagement de gaz carbonique produit par la levure de boulanger se fait en grande partie avant la cuisson alors que celui produit par la levure chimique se fait pendant la cuisson.

La farine

Il est préférable d’utiliser de la farine type 45, riche en gluten. Elle permet d’obtenir une pâte plus élastique et donc plus à même de retenir ‘le gaz’ produit par l’action de la levure.

La recette donc: 

 

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·         INGREDIENTS (POUR 12 A 15 BRIOCHES)

·         500 GR FARINE POUR PATISSERIE (+50 GR) TYPE 45

·         4 C.A.S. D’EAU TIEDE

·         12 GR LEVURE DE BOULANGER FRAICHE

·         185 GR BEURRE

·         250 GR D’ŒUFS

·         12 GR DE SEL

·         60 GR SUCRE SEMOULE

·         5 CL LAIT TIEDE

·         30 GR  SUCRE PERLE + UN PEU POUR LA DECORATION

 

levure de boulanger,sucre perlé

 

PREPARATION

LA VEILLE : LA DETREMPE

Porter le lait à 25-30°C au bain marie.

Délayer la levure dans la moitié du lait.

Mélanger le sucre semoule et le sel avec le reste du lait (technique de Christophe Scrimali afin d’éviter de mettre en contact la levure avec le sucre et le sel.

Tamiser 350 gr de farine dans un grand bol ou une cuve de batteur, puis la mélanger  le sel.

Faire un puits, y déposer la moitié des œufs battus et le mélange à la levure.  Mélanger à vitesse modérée au crochet ou queue de cochon (ustencile fournit avec le batteur et utilisé pour préparer la pâte à pain). Pétrir ainsi 3 minutes.

Ajouter le mélangre sucre semoule-sel et mélanger pendant 5 mn à vitesse moyenne pour bien développer le gluten et hydrater les amidons.

Puis ajouter les dernières 150 gr de farine, également tamisée et poursuivre le pétrissage.

La pate forme maintenant un amalgame qui se détache des bords.

Ajouter en deux fois le beurre mou (non fondu), coupé en petits morceaux. Quand la pâte se décolle bien et que tout le beurre est bien mélangé à la pâte,  ajouter le reste de œufs. Une fois que la pâte a bien absorbé le tout, la saupoudrer  avec 50 g de farine pour éviter le dessechement de surface et la laisser gonfler pendant 1 à 2 heures à température ambiante, recouvert d’un essui et à l’abri des courants d’airs. La pâte aura normalement doublé de volume.

Une fois ce temps écoulé, retourner la pâte sur le plan de travail, farine vers le bas. Travailler la pâte (l’applatir et la plier plusieures fois) pendant 3 minutes pour la faire retomber et chasser l’air, et pour y intégrer la farine. Cette étape est appelée ‘rompre la pâte’. Puis la placer au frigo pendant 24 heures.

Le fait d’incoporer la farine en deux fois, c’est un petit truc de chef simon :  « Le truc que j’aime faire c’est d’incorporer ma farine en deux fois, ainsi les amidons et le gluten ont le temps de s’exprimer joyeusement et le restant de la farine sert à équilibrer et stabiliser la masse. Bien sûr, vous m’assurerez que vous ne faites pas comme ça, que ce n’est pas bien, que je ne fais pas le levain et plein de choses pas méchantes, mais vous voulez me tirer les oreilles avec condescendance… C’est vrai que cette méthode est hors convention, mais elle a la valeur d’être furieusement efficace et de limiter au strict minimum les risques d’échecs. »

Bon, moi par contre, j’y ai mis le levain en début de préparation.

 

levure de boulanger,sucre perlé

 

LE LENDEMAIN

Il faut maintenant pétrir la pâte en la pliant et en appuant sans relache jusqu’à observer le déchirement de la pâte.

Séparer la pâte en 12 à 15 pâtons. Mélanger dans chaque boule du sucre perlé, assez uniforméement.

Prélever ¼ sur chaque pâton et façonner 15 grosses et 15 petites boules ou prélever des gros morceaux pour une brioche plutot rectangulaire.

Déposer les grosses boules dans un moule à petites brioches, préalablement graissé, si il n’est pas en silicone.

Faire un trou au centre de la boule avec un doigt fariné, y déposer la petite boule, couvrir d’un essuie propre et laisser lever 1 à 2 heures ,  où jusqu’à ce que la pâte à doublé de volume .

Pour plus de brillance, badigeonner les brioches avec un peu de œuf (1 œuf + 1 pincée de sel + un peu d’eau).

Placer encore quelques morceaux de sucre perlé dans chaque mini-brioche. Bien les enfoncer, car lors de la cuisson, la brioche se développe et donc le sucre risque de se tailler.

Préchauffer le four à 200°C , puis diminuer à 180°C. Enfourner les brioches pour 22 minutes.

Démouler, poser sur une grille et les remettre une dizaine de minutes dans le four chaud mais éteint.

Bon Appétit !

 

Pistolets

PISTOLETS

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Ma liste de plats et de préparations a éssayer (cette année) est longue. C’est le cas de tous les cuistots amateurs je pense. On se met toujours des nouveaux challenges, non? Sur cette liste, pas mal de boulange et particulièrement les ‘pistolets’ (petits pains pour les amis français), le ‘pain français’ (la baguette pour les amis français) et le ‘craquelin’ et le ‘cramique’.

Premier test de pistolets aujourd’hui. Pas si facile. La pâte, ça va, pas trop compliqué, mais la cuisson c’est autre chose. Moi j’aime mes pistolets comme ceux que je mangeais quand j’étais gamin. Les meilleurs étaient toujours ceux qu’on mangeait, tartiné de haché porc-veau, lorsqu’à peine déscendu du train à la gare de Blankenberge, nous nous dirigames vers le café terminus pour y déguster selon les envies, du café ou une bonne bière fraîche (là, j’étais déjà un grand gamin). Un souvenir gravé dans ma mémoire gustative à tout jamais, une vraie madeleine de Proust. Probablement la raison pour laquelle encore maintenant, le dimanche, lorsque je vais au marché, je me prends toujours un pistolet beurré et au haché (et moutarde). Que c’est bon!

Alors, ils sont comment les pistolets comme je les aime: une belle mie aérienne, bien douce et croquant et cassant (il faut que la croûte extérieure du pain, se casse en petits carrés irréguliers quand on presse le pistolet entre la paluche).

Mon premier tes d’aujourd’hui y arrive presque. La mie est comme j’aime, le goût y est, par contre, même si ils sont légèrement croquant, le croquant n’y est pas encore suffisamment. Et la croûte ne se casse pas en petits carrés. Damned!

Quelle en est la raison? Probablement le four, même si j’ai aspergé toutes les deux minutes les paroies avec une ‘sproeit’ (un diffuseur d’eau pour les amis français), et que j’ai laissé échappé le trop d’humidité les cinq dernières minutes de la cuisson. Faut-il prolonger la cuisson? Faut-il mettre un peu moins d’eau et/ou de saindoux dans la pâte? Je vais chercher et replancher dessus. Mais le principal est qu’ils étaient bien bons et que les 8 pistolets ont été mangés par la famille au complèt.

Selon un ami chef, il ne faut asperger qu’une seule fois les paroies du four en début de cuisson et ne pas entre-ouvrir le four à la fin. On testera celà la prochaine fois!

Voici la recette (en développement):

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INGREDIENTS (8 PISTOLETS)

    • 250 GR D’EAU TIEDE
    • 25 GR LEVURE FRAICHE
    • 375 GR FARINE BLANCHE TYPE 65 BLE + FARINE A PORTEE DE MAIN POUR LA RECETTE  
    • 30 GR DE SAINDOUX (OU BEURRE NON-SALE DE FERME)
    • 8,5 GR DE SEL

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PREPARATION

Dans un large bol ou sur une table de travail, verser la farine en pluie à travers un tamis. Confectionner un petit puit au centre de la farine.

Mélanger l’eau tiède (max. 20° C) et la levure.

Verser l’eau et la levure dans le puit au milieu de la farine.

Petit à petit, mélanger la farine au liquide en partant du centre.

Bien mélanger et malaxer la pâte obtenue et ne pas ajouter l’élément gras et le sel avant que la levure soit bien mélangée à la farine. Il faut prendre son temps. C’est ainsi que la levure aura une éfficacité maximale. Matière grasse et sel ne peuvent pas être mis en contact direct avec la levure, car la graisse freinerait sa croissance et le sel décomposerait même la levure. Il est donc d’une imortance capitale de bien amalgamer farine, levure et eau préalablement.

Ajouter maintenant le saindoux et le sel. Et poursuivre le travail de la pâte afin d’obtenir une pâte bien lisse et brillante. Comptez 10 bonnes minutes au robot ou 20 minutes à la main.

Former une boule et la laisser reposer 12 à 16 heures au frais à 6°C (le mieux est donc de préparer la pâte la veille au soir) emballé dans un film plastique étirable. Ceci aide à garder les pistolets plus longtemps frais.

Le lendemain, sortir la boule du frigo et la laisser 40 min à l’air ambiant, puis abaisser la pâte et donner un tour. Laisser reposer hors frigo pendant 15 minutes, mais en remettant le film plastique.

Prélever des morceaux de pâte de 50 à 70gr et la rouler en boules, les mains enfarinées. Laisser reposer les boules hors frigo pendant 15 minutes.

Préchauffer un four à 235-240°C, voir 250°C (selon le four).

Rouler les boules à nouveau et laisser reposer pendant 40 minutes, sur un papier de cuisson sur la taque du four (mais hors four biensur). Idéalement la pâte doit avoir une température de +- 25°C avant de la mettre au four.

Avec un petit couteau ou rasoir, entailler le centre de chaque boule d’une ligne (pas facile quand la pâte est souple comme la mienne).

Remplir un petit bol d’eau bouillante et le mettre dans le four.

Faire cuire les boules de pâte pendant 25 minutes au four chaud en aspergeant toutes les deux-trois minutes d’eau chaude avec un diffuseur ou brumisateur d’eau (la fameuse ‘sproeit’).

Après 18 minutes de cuisson, entr’ouvrir la porte du four afin de laisser s’échapper la vapeur d’eau et obtenir une croute fine et croustillante sur les pistolets.

Les laisser refroidir sur une grille, puis les déguster vite ou les conserver dans un sac à pain en tissus jusqu’au lendemain maximum.

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Bon Appétit!