RESTAURANT LA PAIX : 7 IEME VISITE

RESTAURANT LA PAIX : 7 IEME VISITE

Quoi, déjà plus de 3 mois que je n’avais plus foulé de mes pieds ce temple de la gastronomie franche et sincère, de la bonne pièce de viande cuite comme il le faut et de la qualité comme il se doit. Comment ai-je pû me faire si rare là-bas.

Il fallait remédier rapidement à celà et mettre vite vite les pieds sous la table du Chef Martin. Une septième visite déjà et pas la dernière, soyez en assuré. La huitième ne va pas tarder, car madame ‘Passion-Cuisine’ trépigne d’impatience d’y aller prochainement. Et comme je ne demande pas mieux….

Alors avant de vous conter cette visite, pour ceux qui ont le courage, voici les liens vers les 6 visites précédentes:

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5392954/RESTAURANTLAPAIX1

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5397987/RESTAURANTLAPAIX2

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5422943/RESTAURANTLAPAIX3

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5494789/RESTAURANTLAPAIX4

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/6198990/le-petit-conseil-du-jour

 http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/7023088/restaurant-la-paix—6-ieme-visite-et-toujour

Comme d’habitude, j’avais très bien fait de réserver à l’avance, car la salle était encore une fois comble. Et rien que des visages souriants, beaucoup d’habitués je pense aussi.

Mais malgré ce tumulte (il doit y avoir tout de même 60 couverts et tout celà sur un service) et se brouaha, point de stress, ni en salle, ni en cuisine. L’accueil en salle est toujours aussi sympatique avec juste ce qu’il faut de gentilesse, d’intérêt porté et un chouette mélange de familial et de classe. En cuisine, c’est pire, il y règne un calme olympien et quand je vois David occupé dans sa cuisine, c’est un peu comme un moine qui est concentré sur le traçage d’une belle courbe de lettre dans un incunable. Le silence, le calme de la cuisine est assurément très bénéfique pour le personel de salle et pour la clientèle.

Cette zen-atitude se retrouve également sur l’assiette. Les compositions sont une transposition de ce calme. Tout est millimètré, équilibré, un peu comme dans un jardin Japonais. Pas de superflu, ‘to the point’ et terriblement attractif. Un grand artiste ce David Martin.

Lors de cette dernière visite donc, tout a débuté, comme d’hab pour moi, avec un bon sherry dry, excellent pour m’ouvrir l’appétit. Une bonne mise en bouche accompagna cet apéro: une petite soupe au crabe avec une mousse légèrement assaisonnée au café. J’avais déjà eu l’occasion de la déguster le 29/05 dernier. Pas beaucoup de renouvelement en mise en bouche, mais c’est tellement bon qu’on s’en foût.

Après celà, avant de recevoir nos entrées respectives, choisies sur la carte, une entrée-cadeau de Chef Martin. Quelle chance ai-je! Des petits cadeaux et ce n’est même pas Noël, ni mon anniversaire. Je ne dis pas non, naturellement. On nous apporte des gambas à la plancha, accompagnés d’une gelée aigre-douce (magnifiquement dosée et si juste, si élégante) et d’une mayonnaise aux épices (également très à mon goût). Simple, juste, bon!

Puis arrivent les entrées choisies. Je remarque une nouveautée sur la carte, je prends donc un Foie Gras de canard cuit, champignons blonds, crème d’artichaut. A première vue, à l’énoncé, rien de très très spécial. Mais! Quand l’assiette vous est servie, c’est d’un magnifique, d’un visuelement irrésistible. J’ai même eu du mal à mettre la fourchette dedans, tellement c’était joli. Sur l’assiette, bien plus que pérceptible dans l’énoncé. Je n’arriverai pas à vous expliquer le plat complèt (dommage que je n’avais pas mon appareil photo), mais il s’agissait d’un millefeuille de feuilles fines et croquantes, monté avec des fines et délicates couches de crème de foie gras, surmonté de champignons blancs crus et émincés finement en belles tranches. A côté toutes sortes de préparations à base de légumes, dont la crème d’arichaut n’était qu’un des éléments. Un ravissement et celà va être dur de ne pas reprendre la même entrée la prochaine fois. Mais bon, je dis celà à chaque fois de chaque entrée.

Mon ‘guest’ du jour, avas commandé le carpaccio de boeuf tartufata. Elle ne l’a pas regrété. Je n’ai pas goûte (peut-être la prochaine fois), mais déjà visuelement, c’est parfait. L’assiette est recouverte de tranchettes (quasiment identiquement les mêmes), légèrement superposées, et sur chaque tranchette quelques gouttes de sauce, dont la sauce tartufata. C’est idéal, car vous n’allez jamais tomber à cours de sauce si vous mangez tranche par tranche.

Dans nos verres (bon, surtout dans le mien, l’eau se trouvant plutôt dans le verre de mon acolyte), un très bon colliure, un Schistes Coume Del Mas, 2006.

Comme plat principal, j’opte pour un onglet de veau de lait de Corrèze, juste poêlé, légumes rôtis au beurre salé. Plat assez simple, mais les légumes et la viande étaient très goûteux. Et puis l’onglet, j’adore! J’ai juste une petite critique (de temps en temps on peut quand même): mon goût personnel va plutôt vers des légumes cuits à ‘huile d’olive, mais à très faible feu et en cuisson lente. J’aime un peu moins la cuisson à feu plus fort, qui rend selon moi les légumes trops noircis et les raptisse également un peu trop. Je préfère qu’il y ait encore un peu de croquant. Mais c’est mon goût perso. C’était quand même très bon.

Après j’ai longtemps hésité entre le fromage (je suis un vrai fromago-man) et un dessert. J’ai choisi le dessert et j’ai très très bien fait. L’énoncé ‘Tarte citron et sorbet citron au lait caillé’ ne fait pas justice à 100% au plat que l’on vous apporte. Une merveilleuse déclinaison du goût de citron à travers différentes textures. Magnifique!! J’en redemande. A ma prochaine visite, je ne risque pas d’hésiter une seule seconde. Et dire que ce dessert est né en vacances sur une plage (dixit madame Martin). David ne t
iens pas en place en vacance et comme tout cuisinier, son esprit vogue sur les vagues de la réflexion culinaire. Il prend alors son petit cahier et y trace les prémices de ce bon dessert. Une belle inspiration vacancière en tout cas.

Il est déjà l’heure de quitter ce bon restaurant. J’espère encore y revenir très souvent et je compte bien en profiter pendant qu’il reste encore abordable pour moi. Car, je sens déjà la deuxième étoile qui pointe le bout de son aura sur ce Chef qui est prêt pour l’accueillir. Bravo Chef, j’adore ce que tu fais!

A bientôt,

 

 

8 réflexions sur « RESTAURANT LA PAIX : 7 IEME VISITE »

  1. Oh oui, avec plaisir. Il faudra juste aller sur l’heure de midi, car ils ne sont pas ouverts le soir. Vie de famille oblige. Super, quand on sait allier la vie familiale et professionele.

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  2. Quoi ? Encore « La Paix » !
    Mark, tu te souviens de ce que tu m’as répondu dans un com’ sur ta 6ème visite ? « Je suis désolé pour toi que tu ne puisses plus y aller, mais on essayera d’y aller à l’occasion avec les amis blogeurs. » Alors… c’est pour quand ? lol… Je dis « lol », mais je suis sérieuse !

    Moi, ce midi, j’ai été au Viva m’ Boma avec une copine française. Nous nous sommes régalées !

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  3. Mon petit doigt me dit qu’on ira probablement au printemps avec la venue aussi très probable de Marie-France. Mais, tout dépend du programme qu’on réalisera ensemble avec les amis Liègeois naturellement. Et du nombre de jours que Marie-France passera chez nous.

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  4. Juste un petit bémol (si tu me permets). J’étais un grand grand Fan de la Paix. Mais ne trouves-tu pas que, pour les grands classiques, le fait de vouloir donner une touche absolument moderne, cela casse un peu la plaisir d’antant ? Ou bien suis-je carrément en train de devenir un vieux con ? 🙂 Maisbon, c’est évidement toujoours bon, mais je regrette … le vieux temps (bon, je crois que je deviens vraiement un vieux con…). A+

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  5. Je comprends ce que tu veux dire, mais comme je n’y allais pas avant, j’ai un peu difficile de comparer. Maintenant, je trouve qu’il garde un très bon équilibre entre la tradition et le renouveau. Par contre, un Geert Van Hecke du Karmeliet, qui réalisé souvent des décompositions de plats, ne me plait pas du tout. Ici, il y a tout de même encore un vrai respect de la cuisine traditionelle. Celà ne me choque pas en tous cas.
    Quand au ‘Vieux Con’, je ne vais pas me prononcer biensûr! 🙂
    Je peux juste te dire qu’à 43 ans, je supporte de moins en moins le bruit et que je deviens aussi beaucoup plus critique pour tout. Celà doit être normal je suppose.

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