Noël 2018 : Mise en bouche 1 : Royale de foie gras, gel de thé Earl Grey, pomme Granny Smith et espuma d’amandes

NOEL 2018 : MISE EN BOUCHE 1 : ROYALE  DE FOIE GRAS, GEL DE THE EARL GREY, POMME GRANNY SMITH ET ESPUMA D’AMANDES

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Comme chaque année, je joue au casse-cou en ce qui concerne les repas des réveillons. Je me lance des défis, je tacle ma zone de confort et je me donne parfois des sérieux coups de stress. Cette année n’est, après une année de passage à vide en raison d’une sale maladie, pas bien différente. Je me retrouve dans ma cuisine, encore un rien tâtonnant et très lent, mais ça va, je me débrouille avec l’aide de ma femme, second en cuisine à la maison et quelques mains tendues par les enfants et la copine de mon fils.

Pour le repas du réveillon de Noël, j’ai débuté par une mise en bouche très technique : la royale de foie gras. Une première et pour une première elle n’était vraiment pas trop mal. Nous avons du jouer avec la température du four, passant de 80 à 85, puis 90, 95 et 100° et en diminuant vers la fin à 90° C, chaleur haut bas au four au bain marie. Afin de ne pas prendre de risques, nous avions mis les royales départ eau froide. Cela nous a pris 1h45 minutes en tout. En mettant de l’eau un peu plus chaude et en allumant le four à 90°C tout le long, il devrait y avoir moyen de le faire en 1h15-1h30. Maintenant, si vous en réalisez, tenez compte de la taille de votre contenant (largeur) et de la quantité de royale en hauteur dans votre contenant.

Au niveau du montage, je me suis inspiré de Christophe Pauly du restaurant Le Coq au Champ. J’ai gardé l’espuma d’amandes et la Granny Smith, mais j’ai remplacé la compotée de Granny Smith par une simple brunoise, dans l’idée d’apporter du croquant. J’ai également ajouté entre la raviole et la pomme, un peu de gel de thé Earl Grey, un gel sur la bergamote donc. Ci-dessous je vous mets la recette pour réaliser un gel maison. Quand à moi, j’avais trouvé une excellente gelée de thé Earl Grey de la marque Lambert en commerce.

Le résultat était vraiment extra et en peaufinant encore un peu la cuisson je devrais pouvoir arriver à un résultat 100%. Ici on était à 95%, il y a encore de la marge de progression.

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INGREDIENTS (9P)

Pour la royale de foie gras

  • 200 G FOIE GRAS
  • 50 CL CREME LIQUIDE 40% MG
  • 2 OEUFS
  • 6 JAUNES D’OEUFS

Reste de la recette

  • 20 CL LAIT D’AMANDES NON-SUCRE
  • 13 CL CREME
  • 50 G MASSEPAIN
  • 1 C.A.C. AGAR-AGAR
  • 2 1/2 POMMES GRANNY SMITH
  • ACIDE ASCORBIQUE (25 G/KG POMME)
  • GELEE DE THE EARL GREY

Pour la gelée de thé Earl Grey

  • 250 G BOSCOOP OU GRANNY SMITH
  • 3/4 POIDS EN SUCRE CRISTALISE FIN QUE LE JUS OBTENU
  • 1/4 POIDS EN MIEL DE MONTAGNE QUE LE JUS OBTENU
  • 50 G THE EARL GREY
  • JUS D’UN PETIT CITRON
  • 1 C.A.C. PECTINE

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PREPARATION

Pour la gelée de thé Earl Grey

Premier jour
Rincer les pommes et les couper en morceaux, sans retirer le cœur ni les pépins.
Les mettre dans une casserole avec 25 cl d’eau, et faire cuire pendant 30 minutes jusqu’à ce qu’elles s’écrasent sous la pression.
Transvaser le contenu de la casserole dans un tamis fin ou une passoire garnie d’une étamine, et laisser le jus s’écouler lentement, pendant 1 nuit, dans un récipient placé en dessous.
Le peser et préparer sucre et miel.
Second jour
Verser le jus dans une casserole, porter à ébullition, puis arrêter le feu et ajouter aussitôt le thé. Couvrir, laisser infuser pendant 5 minutes, puis filtrer à travers une passoire fine pour retenir le thé.
Verser le sucre, le miel, la pectine, le jus de pomme au thé et le jus de citron dans la bassine à confiture, et chauffer doucement. Quand le sucre est fondu, porter à ébullition,
écumer à l’aide d’une écumoire, d’une petite louche ou d’une cuillère et faites cuire à feu vif 10 minutes environ, en remuant, pour atteindre le point de gélification.
Vérifiez la cuisson en déposant un peu de gelée sur une assiette froide.
Mettre en pot et couvrir selon la méthode choisie.

Pour la royale de foie gras

Verser la crème dans une petite casserole et la faire juste tiédir.

Couper le foie gras en petits morceaux et les passer au tamis. Recueillir la fine purée obtenue, la déposer dans le bol du mixeur avec l’œuf entier, les jaunes d’œufs et la crème tiède. Mixer jusqu’à ce que le mélange soit bien lisse. Le passer ensuite au chinois étamine posé sur un bol.

Le saler et le poivrer et le réserver au frais pendant 20 minutes pour éliminer les bulles d’air.

Couler ensuite cet appareil, à l’aide d’un entonnoir à piston, dans les contenants (pas plus haut qu’à mis hauteur). Les recouvrir d’un film alimentaire. Puis les cuire au four vapeur à 80°C pendant environ 25 minutes. Si vous n’avez pas de four vapeur, les mettre dans un four en position chaleur fixe à 90°C au bain-marie départ eau tiède. Le temps de cuisson dépendra de la taille des contenants : compter 1h15-1h30. La royale est cuite quand le mélange est pris mais pas desséché. Attention de ne pas dépasser les 100°C, car les jaunes vont alors coaguler. Les laisser refroidir, les filmer et les réserver au réfrigérateur.

Pour le gel de thé Earl Grey

Mixer la gelée de thé Earl Grey et réserver dans une petite bouteille en plastique souple.

Pour la pomme Granny Smith

Laver les pommes. Ôter le trognon. Couper les pommes en fine brunoise. Réserver la brunoise dans de l’eau glacée, additionnée d’acide ascorbique.

Pour l’espuma de lait d’amandes

Couper la pâte d’amandes en petits morceaux et la mettre dans une casserole avec le lait d’amande et la crème. Faire chauffer à feu doux afin de faire fondre la pâte d’amandes. Ne pas faire bouillir. Mélanger au fouet pour que le mélange soit bien homogène.

Passer la préparation au chinois puis verser dans le siphon. Laisser refroidir, ajouter une cartouche et bien secouer. Laisser refroidir 6h à plat au frais avant de servir.

Dressage

Mettre une couche de gel de thé Earl Grey sur la royale de foie gras.

Dessus dresser un peu de brunoise de Granny Smith.

Terminer par l’espuma à l’amande.

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Bon Appétit !

Cake au chocolat ‘juste parfait’ de Karine

CAKE AU CHOCOLAT ‘JUSTE PARFAIT’ DE KARINE

Aujourd’hui je vous propose ce cake sans prétentions. Un cake que nous avait préparé Karine, une amie, il y maintenant déjà pas mal d’années et qui depuis ravit notre petite famille plusieurs fois par an. Un cake simple mais qui a juste ce qu’il faut de croustillant et de moelleux et qui est pourtant bien chocolaté.

INGREDIENTS (6P)

  • 180 G CHOCOLAT FONDANT
  • 150 G BEURRE DEMI-SEL OU 1/2 SALE ET 1/2 NON SALE
  • 80 G FARINE FERMENTANTE
  • 220 G SUCRE SEMOULE
  • 6 OEUFS
  • SUCRE GLACE

PREPARATION

Faire fonde au bien marie le chocolat avec le beurre.

Blanchir les œufs (un à un) avec le sucre.

Ajouter la farine et bien mélanger.

Ajouter le mélange chocolat-beurre.

Verser la préparation dans un moule beurré (la pâte est assez liquide mais c’est normal).

Cuire à four moyen (180-190) pendant 30 à 40 minutes (vérifier la cuisson en piquant la pâte avec un couteau ou une pique à brochette, qui doit ressortir sec).

Quand le gâteau est refroidi, le saupoudrer de sucre impalpable à l’aide d’un petit tamis.

 

Bon Appétit!

Les bases : Huile au citron vert

LES BASES : HUILE DE CITRON VERT

Ce qui suit est simple comme bonjour, mais peut faire toute la différence. Personnellement j’utilise cette huile comme marinade de crevettes, poisson, carabineros…

INGREDIENTS

  • 20 CL D’HUILE D’OLIVE DE QUALITE
  • 2 CITRONS VERTS

PREPARATION

Bien laver les citrons verts sous l’eau courante.

Stériliser une petite bouteille ou un petit bocal.

Oter le zeste de deux citrons verts et le couper finement.

Verser l’huile d’olive dans le récipient. Ajouter les zestes. Fermer et réserver dans un endroit sombre pendant 2 semaines.

Filtrer et utiliser dans les semaines ou mois à venir.

 

Bon Appétit!

Fettuccini au saumon

FETTUCCINI AU SAUMON

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En début de semaine je me suis régalé avec une recette d’Alain Ducasse. Recette simple dans sa construction, mais avec une certaine rigueur à avoir quand au temps de cuisson des pâtes et du saumon ainsi que la réduction idéale de la sauce. La sauce doit être bien nappante et le saumon bien fondant en bouche.

Je ne pense pas que l’origine de la recette soit italienne vu la quantité de crème qu’on y utilise. Dans la recette originelle il y avait même 10 cl de plus pour 400 g de pâtes de moins.

Les photos ne sont pas géniales, car on ne voit pas les dés de saumon. Ils ont été prises à la hâte pendant qu’on mangeais.

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INGREDIENTS (4-5P)

  • UN FILET EPAIS DE SAUMON FRAIS DE 500 G AVEC PEAU
  • UNE ECHALOTE
  • 20 CL VIN BLANC SEC
  • 20 CL FUMET DE POISSON
  • 400 G TOMATES PELEES
  • 30 CL CREME LIQUIDE
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE DU MOULIN
  • 600 G FETTUCCINI FRAICHES
  • 1/2 BOTTE DE CIBOULETTE
  • 4 BRANCHES DE PERSIL PLAT

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PREPARATION

Retirer la peau du dos de saumon. Vérifier qu’il ne reste ni arêtes ni écailles. Tailler le filet en cubes de 3 cm de côté environ. Les réserver au frais. Tailler les parures et la peau en petits dés et les réserver séparément.

Eplucher et ciseler l’échalote. La faire suer dans un grand sautoir chauffé avec un filet d’huile d’olive sans la colorer. Ajouter la peau et les parures de saumon et cuire 3 minutes. Déglacer avec le vin blanc et réduire de moitié. Puis mouiller avec le fumet de poisson et faire réduire encore un peu. Passer la sauce au chinois, nettoyer la sauteuse et reverser la sauce dans la sauteuse.

Ajouter les tomates pelées, mélanger et cuire doucement pendant 10 minutes. Verser la crème et cuire vivement jusqu’à ce que la sauce soit nappante. Goûter et assaisonner de sel et de poivre.

Rincer, sécher la ciboulette et le persil. Effeuiller le persil et le ciseler. Ciseler la ciboulette.

Cuire les fettuccini dans de l’eau bouillante salée pendant le temps indiqué sur l’emballage. Pour des fraîches cela prendra environ 2 minutes.

Déposer les cubes de saumon dans le sautoir. Les mélanger délicatement et sortir le sautoir du feu. Couvrir et laisser 2 minutes afin qu’ils restent rosés à cœur.

Ajouter le persil et la ciboulette.

Egoutter les pâtes et les verser dans le sautoir. Remuer délicatement jusqu’à ce que tout soit bien mélangé, les pâtes bien imprégnées de sauce.

Servir sans tarder.

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Bon Appétit!

 

Salade de pommes de terre à la truite fumée et aux concombres au vinaigre

SALADE DE POMMES DE TERRE A LA TRUITE FUMEE ET AUX CONCOMBRES AU VINAIGRE

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Manger de la truite fumée, on n’y pense pas forcément. Pourtant dans une salade composée comme celle que je vous propose aujourd’hui, c’est extra. Aussi bien en été qu’en hiver. La truite fumée naturellement au bois de hêtre est fondante, aromatiquement très fine.

Il y a tout dans cette salade qu’on peut servir sans problème comme plat unique. La vivacité du citron et du vinaigre, le croquant de l’oignon, du fenouil et du concombre, l’aigre doux du concombre au vinaigre maison, le réconfortant de notre bonne veille pomme de terre et la légère pointe anisé du fenouil et des graines de fenouil.

Cette recette, sortie d’un vieux magazine Nest Spécial, nous a séduit pour notre repas du soir. Mon épouse, généralement pas fan du fumé, du concombre et du cornichon, à beaucoup aimé. C’est une recette vite prête, il faut simplement réaliser les concombres au vinaigre quelques semaines avant.

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INGREDIENTS (3-4P)

  • 1 1/2 C.A.C. GRAINES DE FENOUIL
  • LE JUS ET LE ZESTE RAPE D’UN  CITRON BIO
  • 500 G POMMES DE TERRE NOUVELLES
  • 1/2 OIGNON DOUX
  • 1 C.A.S. VINAIGRE DE VIN ROUGE
  • 1 C.A.S. CREME EPAISSE AIGRE
  • 1 C.A.C. MOUTARDE DE DIJON
  • 4 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • 150 G CONCOMBRE
  • 150 G TRUITE FUMEE
  • 1 FENOUIL
  • SEL, POIVRE
  • 125 G MINI CONCOMBRES AU VINAIGRE *

Pour les concombres au vinaigre *

  • 250 G MINI CONCOMBRES
  • 12,5 CL VINAIGRE BLANC
  • 125 G SUCRE FIN
  • 20 CL D’EAU
  • LE JUS ET LE ZESTE D’UN CITRON BIO
  • 1 C.A.C. GRAINES DE FENOUIL
  • 1 C.A.C. GRAINES DE CORIANDRE
  • 1/2 C.A.C. PILI-PILI
  • 2 C.A.C. SEL

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PREPARATION

Les concombres au vinaigre (au moins 1 semaine à l’avance)

Laver les mini concombres. Les couper en deux dans la largeur, puis en deux dans la longueur.

Les disposer dans un bocal stérilisé.

Placer le reste des ingrédients dans un petit poêlon. Porter à ébullition afin de faire fondre le sucre.

Verser le mélange chaud sur les concombres.

Fermer le bocal hermétiquement et laisser reposer au frais pendant minimum 1 semaine.

La recette

Faire griller les graines de fenouil pendant 30 secondes dans une poêle, à sec. Les écraser finement dans un mortier avec le zeste de citron et 1 c.à.c. de sel. Réserver.

Laver les pommes de terre et les couper en deux sans les peler.

Mettre les pommes de terre dans une casserole d’eau salée et porter à ébullition. Faire cuire pendant 10-12 minutes et égoutter.

Laisser refroidir les pommes de terre dans un grand saladier.

Couper l’oignon en fines rondelles et les mélanger avec le jus de citron et le vinaigre de vin. Laisser mariner pendant 3 minutes. Retirer les oignons de la marinade et ajouter aux pommes de terre. Réserver le jus de citron au vinaigre.

Mélanger la crème aigre, la moutarde, l’huile d’olive et les graines de fenouil écrasées dans le mélange citron-vinaigre.

Ajouter le tout aux pommes de terre et bien mélanger.

Eplucher les concombres. Ôter la partie centrale plein de graines et hacher grossièrement.

Couper la truite fumée en morceaux.

Laver et nettoyer le fenouil afin de ne garder que les parties les plus tendres. Couper très finement le fenouil, à l’aide d’une mandoline.

Incorporer précautionneusement les concombres, la truite fumée et le fenouil dans la salade de pommes de terre. Poivrer.

Couper 125 g de concombres au vinaigre en tranches grossières et les incorporer à leur tour dans la salade.

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Bon Appétit!

Salade de poulet grillé moelleux et sa composition super-mega-ultra vitaminée, dressing yaourt-moutarde-sirop d’érable-vinaigre de cidre

SALADE DE POULET GRILLE MOELLEUX ET SA COMPOSITION SUPER-MEGA-ULTRA VITAMINEE, DRESSING YAOURT-MOUTARDE-SIROP D’ERABLE-VINAIGRE DE CIDRE

Ce soir, malgré le froid, j’avais envie d’une salade. Mais pas la bête salade qu’on sert comme entrée ou comme accompagnement imposé de beaucoup de plats au restaurant. Non, une salade complète, équilibrée en goût et en aliment, une salade qui fait la part belle aux fruits et au légume. Une salade, certes, avec du poulet, mais finalement il y a autant de fruits, d’oléagineux et de légumes que de viande. Une salade aussi avec peu d’huile. J’ai plutôt opté pour un dressing au yaourt un peu aigre-doux.

Cette salade à eu son petit succès, plusieurs membres de la famille y ont retapés plusieurs fois.

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INGREDIENTS (5P)

* 200 G DE BUTTERNUT COUPE EN PETITS CUBES

* HUILE D’OLIVE

* 2 C.A.S. BOMBEES DE MOUTARDE A L’ANCIENNE

* 6 POIGNEES DE SALADE MESCLUN

* UNE POIGNEE DE CHAQUE : NOIX DE PECAN, NOIX DE CAJOU, AMANDES ET GRAINES POTIRON

* UNE POIGNEE DE RAISINS SECS

* 4 BEAUX BLANCS DE POULET

* 1 POMME GRANNY SMITH

* 1 POMME PINK LADY

* 1 1/2 C.A.T. POUDRE D’OIGNONS

* 1 OIGNON ROUGE

* 20 RAISINS BLANCS SANS PEPINS

* 3 C.A.S. SIROP D’ERABLE

* 2 C.A.S. VINAIGRE DE CIDRE

* 2 TIGES DE JEUNES OIGNONS

* 4 C.A.S. BOMBEES DE YAOURT GREC

* JUS D’UN CITRON

* 2 GROS CHICONS

* 3 C.A.S. GRAINS DE GRENADE

* JUS D’UNE ORANGE

* SEL, POIVRE

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PREPARATION

Nettoyer les filets de poulet et retirer les nerfs.

Mettre une poêle à griller à chauffer à sec. Lorsqu’elle est bien chauffée, saler le gril et verser de l’huile d’olive. Bien répartir dans la poêle à l’aide d’une petite brosse en silicone.

Saler très légèrement les blancs et les mettre à cuire dès que l’huile commence à fumer. Les cuire 5 à 6 minutes sur chaque face (en fonction de leur épaisseur) en les tournant à 90° à chaque fois pour les marquer en croisillons.

Poivrer légèrement les filets.

Les laisser reposer sur une grille.

Les trancher en lamelles. Les asperger avec un peu de jus de citron.

Peler le butternut et couper la chair en petits cubes.

Mélanger les avec 2 c.à.c. d’huile d’olive et la poudre d’oignon. Assaisonner avec du sel et du poivre.

Étendre le butternut sur une plaque à cuisson avec une feuille de papier parchemin. Cuire au four pendant 15 à 20 minutes à 180°C. Réserver.

Laver et essorer la salade.

Laver le chicon et le couper en morceaux.

Emincer les jeunes oignons.

Peler l’oignon rouge et l’émincer.

Laver les raisins et les couper en deux.

Peler les pommes et les couper en julienne. Les réserver dans le jus d’une orange.

Dans un bol mélanger moutarde, sirop d’érable, yaourt et vinaigre de cidre. Rectifier l’assaisonnement avec poivre, sel et citron. Ajouter aussi un rien de jus d’orange des pommes.

Mélanger le poulet, le butternut, l’oignon rouge, le chicon et la julienne de pommes. Y verser la vinaigrette au yaourt et bien mélanger le tout.

Ajouter les jeunes oignons, les raisins secs, la grenade, les cajou, pécan, amandes et graines de potiron, les myrtilles et les grains de grenade. Mélanger délicatement.

Y mélanger (juste avant de dresser), le mesclun.

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Bon Appétit !

Dos d’églefin à la fondue de poireaux, sauce coco-butternut au curry rouge pangan

DOS D’EGLEFIN A LA FONDUE DE POIREAUX, SAUCE COCO-BUTTERNUT AU CURRY ROUGE PANGAN

De nos jours les étals sont submergés de potirons, potimarrons et butternut et on ne peut pas ouvrir un magazine sans qu’on nous parle de légumes oubliés, les panais, racines de persil, rutabagas, crosnes, topinambours et autres. Et puis il y a les indémodables choux de Bruxelles, Chicons et Chou-fleur. La mode est aussi à la betterave, au céleri rave, au navet boule d’or et aux choux pointus, de Catalogne et Kalé. La carotte et l’épinard restent les favoris des enfants.  A côté de tout ce beau monde, le céleri branche et le poireau font office de figurants. Ils se contentent d’être un exhausteur de goût dans les soupes, les bouillons et les bases de sauces. Même l’oignon est plus visible qu’eux en cuisine.

Alors, voici une recette pour réhabiliter le bon vieux poireau. Je suis resté classique dans l’idée. Quoi de plus banal qu’un poisson accompagné de poireaux.  J’ai cependant délaissé les vedettes comme la sole, la plie, le cabillaud et le saumon, pour ici aussi aller rechercher un joueur de seconde division, l’églefin. Un poisson à chair ferme, idéal pour une cuisson douce au four.

Après je suis parti dans un petit trip fusion. J’ai tout d’abord associé le poireau au curcuma et un citron. J’ai ensuite eu l’idée d’y associer une sauce à bas de fumet de poisson, monté au lait de coco avec une petite touche de curry rouge. Afin d’obtenir une sauce bien onctueuse, quelques dés de potiron rôti mixés à la sauce.

Dommage, cette fois, d’avoir oublié de prendre des photos. Sur le moment même j’ai oublié. Je voulais encore le faire avec les restes après le repas, mais il n’y avait plus de restes…

INGREDIENTS (4P)

Pour la sauce

  • 50 CL FUMET POISSON
  • 25 CL LAIT DE COCO
  • 1 CAROTTE
  • 1 OIGNON
  • 80 G BUTTERNUT
  • 2 C.A.C. PATE CURRY ROUGE PANGAN
  • 1 PINCEE DE SEL
  • 1 PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
  • UN PETIT MORCEAU DE BEURRE

Pour les poireaux

  • 4 POIREAUX PAS TROP EPAIS
  • 25 G BEURRE
  • SEL, POIVRE, MUSCADE
  • 1 C.A.C. CURCUMA
  • 1/2 JUS DE CITRON

Reste de la recette

  • 600 G FILET D’EGLEFIN
  • MOUTARDE
  • UN FILET D’HUILE D’OLIVE
  • SEL

PREPARATION

Pour la sauce

Couper le butternut en cubes. Placer les cubes sur une plaque au four, munie d’une feuille de papier de cuisson. Saler, poivrer et verser un filet d’huile d’olive. Laisser rôtir au four à 220°C pendant 10 minutes. Sortir du four et réserver.

Peler la carotte, peler l’oignon. Couper tout en brunoise. Dans un poêlon, faire revenir la brunoise pendant quelques minutes dans un rien de beurre.

Mouiller avec le bouillon de poisson. Porter à ébullition, puis laisser cuire pendant 20 minutes.

Passer le bouillon au chinois, reverser dans le poêlon. Ajouter le curry rouge, une pincée de sel, le cayenne et le butternut.

Laisser alors réduire d’un quart, mixer au mixeur plongeant, ajouter les 25 cl de lait de coco.

Porter à ébullition et laisser en ébullition vive jusqu’à texture nappante souhaitée. Réserver.

Pour les poireaux

Couper la partie vert foncé des poireaux, ainsi que les racines. Ne garder que le blanc et le vert clair pour cette recette. Couper les poireaux en deux dans le sens de la longueur. Bien rincer les poireaux sous l’eau froide.

Emincer les poireaux.

Faire fondre le beurre sur petit feu dans une casserole.

Y placer les poireaux, saler et poivrer. Ajouter un rien de muscade. Faire compoter doucement à couvert pendant au moins 20 minutes. Au besoin, ajouter un filet d’eau en cours de cuisson afin d’éviter qu’ils ne brulent.

Ajouter le curcuma et le jus de citron. Poursuivre la cuisson en douceur à découvert pendant 10 minutes.

Pour le poisson

Préchauffer le four à 190°C.

Dans un plat à four, verser un peu d’huile d’olive et à l’aide d’une petite brosse en silicone, répartir sur toute la surface.

Y déposer les filets d’églefin. Les saler légèrement.

Tartiner les filets avec un rien de moutarde.

Dresser dessus la fondue de poireaux.

Fermer le plat avec du papier allu.

Laisser cuire pendant 10 minutes.

Augmenter le four à 210° et poursuivre encore 10 minutes sans la feuille d’allu.

 

Servir le poisson et les poireaux, accompagné d’une bonne purée maison et de la sauce.

Bon Appétit !

 

 

Pilons de poulet laqués au sirop d’érable

PILONS DE POULET LAQUES AU SIROP D’ERABLE

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Pour cette recette je me suis laissé influencé par le blog « Pruneau et Abricot » et ensuite remis à ma sauce.

Nous avons accompagné le plat de riz basmati, de jeunes oignons et de brocoli et pois mange-tout cuits à la vapeur.

La partie de sauce laquage restante, nous l’avons servie comme condiment. Ca fonctionne très bien.

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INGREDIENTS (12 PILONS AVEC OS ET PEAU)

  • 9 CL SAUCE SOJA KIKKOMAN
  • 9 CL SAUCE HOISIN
  • 18 CL SIROP D’ERABLE
  • 3 C.A.S. GINGEMBRE RAPE
  • 3 GOUSSES D’AIL RAPEES
  • 1 1/2 C.A.T. SAMBAL OELEK OU DE SRIRACHA
  • 30 CL JUS D’ORANGE FRAIS
  • 3 CL VINAIGRE DE RIZ
  • 3 C.A.S. GRAINES DE SESAME
  • 3 C.A.T. HUILE DE SESAME GRILLEE
  • 4 OIGNONS VERTS FRAIS

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PREPARATION 

Dans une casserole, combiner tous les ingrédients à l’exception du poulet et des jeunes oignons. Porter à ébullition en remuant et laisser réduire doucement à feu moyen-doux. Quand le sirop aura réduit de moitié, retirer du feu et laisser refroidir complétement.

Mélanger les pilons de poulet et la laque dans un sac hermétique (éventuellement tirer sous vide) et bien mélanger. Laisser mariner au frigo de 2 à 6 heures. Si vous n’avez pas le temps ou le matériel nécessaire, vous pouvez passer cette étape sans problème.

Placer la grille au centre du four et le préchauffer à 200 ° C.

Sortir les pilons de leur marinade et récupérer la marinade.

Placer les pilons de poulet, préalablement enduit de laquage à l’aide d’une brosse en silicone, sur la grille. Placer une lèchefrite en-dessous, recouvert de papier allu.

Cuire au four pendant environ 60 minutes. Pendant la cuisson, badigeonner les pilons de la sauce tous les 15 minutes, en les retournant chaque fois.

Terminer la cuisson sous le grill pendant 5 minutes sur chaque face (ou plus selon votre goût).

A la sortie du four, saupoudrer de jeunes oignons ciselés.

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Bon Appétit!

 

Les bases : Sauce pitta

LES BASES : SAUCE PITTA

Pas moyen de servir des kebabs, des falafel, des durums et de shawamas ou de manger des gyros avec ou sans pain pitta, sans une bonne petite sauce ailée.

Voici une version traditionnelle avec une émulsion maison (sur la base d’une mayonnaise) et une version beaucoup plus rapide, utilisant de la mayonnaise du commerce. A vous de choisir. Ce soir nous avons opté pour la deuxième. Elle a accompagné un émincé de viande épicée et marinée, cuite au wok, du chou blanc émincé et de l’oignon rouge émincé, le tout servi dans un petit pain pitta. Pour le servir, alterner à l’intérieur du pain pitta, une couche de viande, une de chou et d’oignon rouge, une de sauce et répéter l’opération une deuxième fois.

Traditionnellement on utilise pour cette sauce, de l’ail râpé. Pour plus de douceur et une meilleure digestion, j’ai préféré de l’ail nouveau, bien confit au four.

Je ne vous mets pas de photo cette fois, rien de plus banal qu’une sauce blanche.

INGREDIENTS (4P)

  • 35 G D’AIL ENTIER (ENVIRON DEUX TETES)
  • 1 C.A.T. (5 ML) DE SEL
  • 1/2 C.A.C. MOUTARDE BISTER
  • 25 CL D’HUILE DE TOURNESOL
  • 1 JAUNE D’OEUF
  • 4 C.A.T. (20 ML) JUS DE CITRON
  • 4 C.A.C. CIBOULETTE FRAICHE HACHEE
  • 1/2 C.A.T. POIVRE

PREPARATION

Placer les gousses d’ail (sans les peler) dans un four à 180°C et les laisser confire pendant 2 à 3 heures.

Laisser refroidir et peler les gousses d’ail. Ecraser les gousses d’ail et le sel dans un mortier.

Dans un récipient haut et étroit, placer le jaune d’œuf, la moutarde et une cuillère à thé de jus de citron.

Ajouter la moitié de l’huile, et à l’aide d’un mixeur plongeant, mixer le tout et faire monter en mayonnaise. Y ajouter 2 cuillères à thé de jus de citron et remixer.

Ajouter le reste d’huile et mixer, finalement y ajouter le reste de citron, l’ail et le sel ainsi que le poivre et terminer de monter la sauce en mixant.

Si votre émulsion se sépare et que la préparation recommence à devenir liquide, il n’existe malheureusement pas de remède miracle. Essayez d’ajouter un glaçon à la préparation ou un tout petit peu de vinaigre.

Une fois la préparation faite y mélanger la ciboulette.

Laisser reposer minimum 30 minutes avant utilisation.

 

Version rapide

INGREDIENTS (4P)

  • 35 G D’AIL ENTIER (ENVIRON DEUX TETES)
  • 1 C.A.T. (5 ML) DE SEL
  • 25 CL DE MAYONNAISE AU CITRON
  • 10 CL DE YAOURT GREC NATURE
  • 1/2 JUS DE CITRON
  • 4 C.A.C. CIBOULETTE FRAICHE HACHEE
  • 1/2 C.A.T. POIVRE

PREPARATION

Pour l’ail, comme ci-dessus. Après simplement mélanger tous les ingrédients et mixer le tout dans un blender. Ajouter la ciboulette au mélange mixé;

Bon Appétit!

 

Cocotte de sanglier à la Maredsous et aux racines, potiron et choux

COCOTTE DE SANGLIER A LA MAREDSOUS ET AUX RACINES, POTIRON ET CHOUX DE BRUXELLES

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J’avais envie cette année de profiter un peu plus qu’à l’accoutumée de notre saison de gibier, qui a débuté le 15 octobre. Dans ce plat j’ai regroupé mon envie d’un plat réconfortant en sauce et une envie de légumes et surtout de variété en légumes.

C’était tip top le résultat que j’escomptais. La bière Maredsous brune (région namuroise) est une excellente bière pour de plats avec du gibier.

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INGREDIENTS

  • 1 KG RAGOUT DE SANGLIER
  • 100 G LARD FUME
  • 1 PANAIS MOYEN
  • 1 PATATE DOUCE
  • 250 G BUTTERNUT OU DE POTIMARON
  • 3 CAROTTES
  • 1 RACINE DE PERSIL MOYENNE
  • 10 CHOUX DE BRUXELLES
  • 2 NAVETS JAUNES MOYENS
  • 250 G CHAMPIGNONS BRUNS, DE CHIITAKE OU UN MELANGE DES DEUX
  • 1/2 BRANCHE DE ROMARIN FRAIS
  • 2 OIGNONS MOYENS
  • 40 G BEURRE
  • 5 DATTES MEDJOUL DENOYAUTEES
  • 2 TRANCHES DE PAIN D’EPICES
  • 2 C.A.S. MOUTARDE A L’ANCIENNE
  • 2 C.A.S. SIROP D’ERABLE
  • 60 CL MAREDSOUS BRUN OU PETRUS DUBBEL BRUN (UN PEU MOINS QUE DEUX BOUTEILLES)
  • 40 CL FOND DE GIBIER
  • 40 CL BOUILLON DE BOEUF
  • 8 BAIES DE GENIEVRE
  • 2 CLOUS DE GIROFLE
  • SEL, POIVRE
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 C.A.S. BOMBEE DE CONFITURE D’AIRELLES
  • 2 FEUILLES DE LAURIER
  • 2 BRANCHES DE THYM FRAIS

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PREPARATION

Bien éponger le ragout de sanglier avec du papier absorbant.

Couper finement les dattes.

Ecraser légèrement les baies de genièvre. Ecraser aussi les gousses d’ail.

Laver et nettoyer les champignons.

Peler les oignons et les couper en demi rondelles.

Faire fondre 20 g de beurre dans une grande cocotte et y faire revenir pendant 10 minutes les oignons et les lardons, puis réserver.
Dans la même cocotte, remettre 20 g de beurre et y faire revenir les morceaux de sanglier sur tous les côtés (en deux fois).
Assaisonner de poivre et de sel, ajouter les oignons et les lardons. Verser le bouillon de bœuf, la bière et le fond de gibier.
Ajouter les tranches de pain d’épices, les baies de genièvre, les clous de girofle, l’ail, le laurier, le thym et le romarin. Ajouter aussi les dattes, la confiture d’airelles et le sirop d’érable. Faire cuire à petits bouillons (rester en-dessous de 100°c), sans remuer pendant 3 heures 30.
Pendant ce temps, peler les navets, la racine de persil et le panais et les couper en morceaux moyens. Couper les champignons bruns en quatre. Peler les carottes et les couper en tronçons moyens. Nettoyer les choux de Bruxelles. Peler la patate douce et la couper en morceaux. Peler le butternut et le couper en morceaux.
Après 2 heures de cuisson, ajouter les champignons dans la cocotte.

Faire cuire les carottes, navets, panais, racine de persil, butternut, patate douce et choux de Bruxelles à l’anglaise jusqu’à cuisson al dente (chaque légume séparément). Réserver.

Ajouter les légumes à la viande et laisser encore mijoter 5 minutes de plus.
Ajouter la moutarde, laisser encore cuire 3 minutes. Rectifier l’assaisonnement.
Accompagner selon votre choix, de pommes de terre, de purée, de croquettes ou de pommes duchesse.
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Bon Appétit!

 

Gratin de gnocchi à la tomate et au basilic, crème de burrata et de gorgonzola au noisettes, coppa

GRATIN DE GNOCCHI A LA TOMATE ET AU BASILIC, CREME DE BURRATA ET DE GORGONZOLA AUX NOISETTES, COPPA

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Les gnocchi trouvent depuis quelques années de plus en plus souvent nos tables belges. La plupart du temps nous nous contentons de les manger comme accompagnement d’un plat ou en sauce. Mais cette préparation peut donner d’excellents résultats en gratin.

Voici ma version de cette préparation italienne. Au lieu d’avoir de la mozzarella, qui cuit avec dans le four, j’ai préféré faire une sauce au fromage à part, punchée par le gorgonzola et la noisette, avec la fraicheur de la burrata. Si vous ne trouvez pas de burrata, une bonne mozzarella di buffala fera bien l’affaire.

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INGREDIENTS (4P)

Pour le gratin

  • 1 KG GNOCCHI
  • 1 L DE PASSATA OU DE SUGO DE TOMATES
  • HUIILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE
  • 1 OIGNON
  • 80 G PARMESAN
  • 20 FEUILLES DE BASILIC + QUELQUES UNES POUR LA DECO
  • UNE PINCEE D’ORIGAN
  • 12 TRANCHES DE COPPA

Pour la sauce au fromages

  • 80 G NOISETTES ENTIERES
  • SEL, POIVRE DU MOULIN
  • 150 G MOZZARELLA DI BUFFALA OU DE BURRATA DI BUFFALA
  • 150 G GORGONZOLA
  • 80 G CREME LIQUIDE
  • 5 CL LAIT

PREPARATION

Pour le gratin

Emincer finement l’oignon.

Emincer les tranches de coppa.

Faire chauffer 2 c.à.s. d’huile d’olive dans un poêlon.

Faire suer l’oignon pendant 2 à 3 minutes.

Y ajouter la passata et le basilic.

Faire cuire le tout, à découvert, pendant 30 minutes à feu moyen.

En fin de cuisson, saler et ajouter l’origan.

Cuire les gnocchi dans une casserole d’eau bouillante salée jusqu’à ce qu’ils remontent à la surface.

Dans un plat allant au four, verser une cuillère à soupe d’huile d’olive et en enduire le fond du plat.

Mettre ensuite quelques cuillères à soupe de sauce tomate, puis les gnocchi.

Répartir la coppa.

Verser le reste de sauce tomate.

Saupoudrer de parmesan.

Terminer par un filet d’huile d’olive.

Laisser cuire pendant 5 minutes dans un four préchauffé à 220°C, puis augmenter le feu à 250°C et poursuivre pendant 5 minutes.

Au sortir du four, poivrer légèrement et ajouter quelques feuilles de basilic.

Pour la sauce

Verser les noisettes dans une poêle chaude et les faire torréfier 5 minutes et remuant de temps en temps. Ater la poêle du feu et laisser refroidir.

Après refroidissement, peler les noisettes en les frottant rapidement dans du papier absorbant, puis les concasser grossièrement.

Faire chauffer le lait et la crème. Y jeter les noisettes et les laisser infuser pendant 20 minutes, hors feu et à couvert.

Couper le fromage bleu en dés.

Passer le mélange crème-lait à travers une grille fine et récupérer le liquide qui vous faites à nouveau chauffer.

Y faire fondre les fromages jusqu’à l’obtention d’une belle structure lisse, homogène et nappante. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Servir les gnocchi accompagné de cette sauce au fromages et noix.

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Bon Appétit!

Penne au pesto anisé

PENNE AU PESTO ANISE

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Il me restait encore une très belle quantité de pesto de cerfeuil après mon expérience de velouté de chou fleur au pesto de cerfeuil. J’ai donc eu l’idée d’en utiliser une partie avec des pâtes comme on le fait avec un pesto classique ‘alla genovese’, c.à.d. au basilic. Comme le pesto de cerfeuil est tout de même beaucoup plus puissant que celui au basilic, j’ai adouci la recette avec de la crème et quelques feuilles de basilic.

Enfin, j’ai joué sur les notes anisées du cerfeuil pour y marier le fenouil, ce qui m’aura aussi permis d’apporter du légume dans la préparation.

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Nous avons bien aimé ce plat.

INGREDIENTS (4P)

Pour le pesto

  • 100 G CERFEUIL FRAIS
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 30 G PIGNONS DE PIN
  • 50 G PARMESAN RAPE
  • SEL, POIVRE
  • 15 CL D’HUILE D’OLIVE
  • 5 CL D’HUILE DE SESAME

 

Suite de la recette

  • 2 BEAUX BULBES DE FENOUIL
  • 500 G PENNE
  • HUILE D’OLIVE
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 15 CL DE CREME LIQUIDE
  • 20 BELLES FEUILLES DE BASILIC
  • 30 G PARMESAN

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PREPARATION

Pour le pesto

Laver le cerfeuil. Bien le sécher après dans un linge propre.

Faire torréfier les pignons de pin à sec dans une poêle.

Peler l’ail et l’écraser.

Mélanger au blender par à-coups le cerfeuil, l’ail, les pignons et le parmesan.

Ajouter petit à petit les huiles et continuer à mixer par à-coups.

Saler (peu) et poivrer. Réserver.

Suite de la recette

Laver et nettoyer les fenouils, couper leur base, couper les tiges vertes en gardant la verdure. Oter la première couche de fenouil. Les couper en deux, puis, oter la base (en forme de cône) trop dure.

Emincer grossièrement les fenouils.

Faire chauffer un peu d’huile dans un wok et y laisser braiser les fenouils pendant une petite heure, à tout petit feu et à couvert. De temps en temps, aller remuer le fenouil.

Pendant ce temps, faire cuire 500g de penne à l’eau bouillante salée.

Ajouter la crème au fenouil et poivrer. Laisser réduire à découvert pendant quelques minutes.

Y ajouter ensuite les penne et éventuellement un peu de liquide de cuisson des pâtes.

Ajouter 3 à 4 bonnes cuillères à soupe de pesto de cerfeuil, voir plus si affinité. Ajouter également le parmesan et les feuilles de basilic.

Bien mélanger le tout et servir immédiatement.

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Bon Appétit!

Velouté Dubarry, sésame et pesto de cerfeuil

VELOUTE DUBARRY, SESAME ET PESTO DE CERFEUIL

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Jeanne Bécu de Cantigny, dite aussi Mademoiselle de Vaubernier, devenue par mariage comtesse du Barry est née en 1743 à Vaucouleurs et morte guillotinée en 1793 à Paris. Elle fut entre 1768 et 1774, la dernière favorite du roi Louis XV, succédant entre autre à Madame de Pompadour.

Son arrière-grand-père était rôtisseur à Paris et son grand-père marchand de vin, puis cuisinier d’Isabelle de Ludres, ex-maîtresse de Louis XIV.

Madame du Barry était gourmande (elle prendra rapidement de l’embonpoint), trait probablement hérité de ses aïeux maternels qui exercèrent des métiers de bouche. Son cuisinier, Louis Signot, créa pour elle une recette exquise de soupe veloutée au chou fleur qui porte son nom, le potage Dubarry.

On dit ici velouté en raison de la liaison au jaune d’œuf. Sans l’œuf ce serrait une crème.

La recette ci-dessous est reprise du blog « le-sot-l’y-laisse ». J’y ai simplement ajouté la touche chou fleur grillé au sésame, les graines de sésame et le pesto de cerfeuil pour une version un peu plus personnelle.

Nous avons bien apprécié. Important est de ne pas utiliser un fond de veau brun, mais du clair pas trop type. Cette fois j’avais que 44 cl de fond clair de veau et 56 cl de fond brun de veau. 100% de fond claire donnerait encore un meilleur résultat.

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INGREDIENTS (4P)

Pour le pesto de cerfeuil (le restant, vous pouvez l’utiliser avec des pâtes ou le surgeler pour d’autres préparations)

  • 100 G CERFEUIL FRAIS
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 30 G PIGNONS DE PIN
  • 50 G PARMESAN RAPE
  • SEL, POIVRE
  • 15 CL D’HUILE D’OLIVE
  • 5 CL D’HUILE DE SESAME

Pour le reste de la recette

  • 40 G BEURRE
  • 80 G BLANC DE POIREAUX
  • 30 FARINE
  • 1 L FOND BLANC DE VEAU
  • 750 G CHOU FLEUR (POIDS NET)
  • 2 JAUNES D’OEUF
  • 10 CL CREME EPAISSE
  • SEL, POIVRE BLANC
  • MUSCADE
  • VINAIGRE BLANC
  • UNE POIGNEE DE GRAINES DE SESAME
  • 4 C.A.S. D’HUILE DE SESAME

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PREPARATION

Le pesto

Laver le cerfeuil. Bien le sécher après dans un linge propre.

Faire torréfier les pignons de pin à sec dans une poêle.

Peler l’ail et l’écraser.

Mélanger au blender par à-coups le cerfeuil, l’ail, les pignons et le parmesan.

Ajouter petit à petit les huiles et continuer à mixer par à-coups.

Saler (peu) et poivrer.

Suite de la recette

Tailler 600 g de chou fleur grossièrement en bouquets.

Tailler le reste en petits bouquets réguliers.

Mettre le chou fleur à tremper une dizaine de minutes dans de l’eau froide légèrement vinaigrée.

Emincer finement le blanc de poireaux.

Faire fondre 40 g de beurre et laisser suer le poireaux émincé à feu doux.

Pendant ce temps, tamiser la farine.

Ajouter la farine et bien mélanger.

Cuire le roux obtenu à feu très doux pendant 3 à 4 minutes, sans cesser de remuer avec un fouet.

Plonger le fond du récipient pendant quelques minutes dans de l’eau glacée afin de stopper la cuisson.

Porter le fond blanc à ébullition.

Ajouter une louche de fond chaud au roux refroidi, mélanger sur feu doux jusqu’à ce que le roux ait absorbé tout le liquide.

Détendre progressivement, louche par louche, le mélange, avec le fond.

Porter à ébullition sans cesser de remuer.

Ajouter les 600 g de chou fleur. Saler et poivrer.

Porter à frémissement et cuire à frémissement à couvert pendant une quarantaine de mn, remuer régulièrement pour éviter que le potage n’attache dans le fond du récipient.

Pendant la cuisson du potage, rôtir les petits bouquets réservés, à la poêle, à l’huile de sésame.

Clarifier les oeufs et ajouter les jaunes à la crème, mélanger au fouet.

Passer au chinois pour éliminer les chalazes (ce sont le petits « tortillons » qui maintiennent le jaune au centre de l’oeuf).

Mixer le potage à l’aide d’un mixer plongeant ou au blender.

Passer le tout au chinois étamine (grille fine).

Porter le potage à ébullition en remuant.

A feu doux, ajouter progressivement la liaison crème/jaunes d’oeufs, en remuant avec un fouet.

Rectifier l’assaisonnement. Ajouter également un rien de muscade.

Réserver au bain marie en filmant à même le produit ou déguster immédiatement.

Déposer les petits bouquets rôtis dans les assiettes. Déposer en leur centre une cuillère à café de pesto de cerfeuil, verser le velouté, puis verser en filet  les graines de sésame.

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Bon Appétit!

Salade de carottes et de coco indienne (Gajaar Naarijal Salaad)

SALADE DE CAROTTES ET DE COCO INDIENNE (GAJAAR NAARIJAL SALAAD)

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Il s’agit ici de ce qu’on appelle en anglais, un side dish, un accompagnement. On peut la servir par exemple, comme ici, avec un poulet korma.

INGREDIENTS

  • 300 G CAROTTES RAPEES
  • UNE POIGNEE DE RAISINS SECS
  • LE JUS D’UN CITRON ET DEMI
  • 1/2 C.A.S. GRAINES DE MOUTARDE
  • 1/2 C.A.C. GRAINES DE CUMIN
  • UNE PINCEE DE CURCUMA
  • 4-5 C.A.S. NOIX DE COCO NON-SUCREE EN COPEAUX
  • 1 C.A.S. GHEE

PREPARATION

Mélanger les carottes râpées, les raisins et le jus de citron. Réserver.

Faire chauffer le ghee dans un poêlon à fond épais.

Y mettre les grains de moutarde, les grains de cumin et la noix de coco râpée. Couvrir. Il faut que ce soit doré et que les graines sautent jusqu’au couvercle. Ajouter en cours de route le curcuma.

Laisser refroidir pendant 5 minutes, hors feu.

Y mélanger  la première préparation, à base de carottes. Laisser reposer pendant 30 minutes.

Servir en accompagnement d’un bon curry.

 

Bon Appétit!

 

Poulet Korma et noix de cajou (Murgh Kajoo Korma)

POULET KORMA ET NOIX DE CAJOU (MURGH KAJOO KORMA)

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Le poulet korma est un plat crémeux et légèrement épicé, qui trouve son origine dans la cuisine traditionnelle de l’Inde médiévale Mughlai. La volaille est braisée généralement avec du yaourt et du bouillon, additionné parfois de crème de coco, comme dans la version ci-dessous.

Dans ma recette j’ai utilisé une pâte de noix de cajou, mais on peut le faire sans cette pâte ou en le faisant avec une pâte d’amandes p.e. On peut le décorer avec des amandes effilées et de la coriandre fraîche, comme ici, mais on peut également utiliser les décorations suivantes : pistaches, noix de cajou, amandes et noisettes entières, frites dans un peu de ghee, une julienne de gingembre, de la poudre de cumin noir grillés, de la menthe fraîche, des raisins secs, …. ou une combinaison de tout ça.

Le mot korma vient de l’ourdou kormah, qui veut dire ‘braiser’, à son tour dérivé du turc kavurma, qui veut littéralement dire « viande cuite ». Le korma prend ses origines dans la cuisine de l’empire moghol du 16e siècle lors des incursions de l’Empire moghol dans l’actuel Inde du Nord, du Pakistan et du Bangladesh.

Traditionnellement on le cuit dans une marmite au-dessus d’un feu doux, en ajoutant du charbon de bois sur le couvercle pour chauffer de façon homogène. Il y a des korma de poulet, de bœuf, de mouton et de gibier.

La viande est d’abord saisie à feu vif, puis cuite lentement avec peu de liquides ajoutés et sur petit feu.

On peut éventuellement utiliser de la pâte pour sceller le couvercle et rendre la marmite étanche pour la cuisson finale.

Il existe beaucoup de variantes selon la région et le pays. Le rogan josh du Cachemire est lui aussi une version de korma.

Quelques autres plats issus de la gastronomie moghole sont les tikkas, le biryani, les murghs et le qeema matar.

 

Nous avons servi ce plat avec du riz basmati à la cardamome, du chutney d’aubergines  (recette sur ce blog), de la salade de carottes au coco (recette sur ce blog) et du pain plat (naan, chapatti).

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INGREDIENTS (4P)

Pour le riz

  • 300 G RIZ
  • 50 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 4 GOUSSES DE CARDAMOME£
  • UNE PINCEE DE SEL

Pour le korma

  • 4 BLANCS DE POULET FERMIER (+- 500/600 G)
  • 3 OIGNONS MOYENS
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 200 G YAOURT NATURE (PLUTOT ACIDE) (J’AI UTILISE DU KEFFIR)
  • 3 PETITS PIMENTS VERTS
  • 2 BATONS DE CANNELLE
  • 2 FEUILLES DE LAURIER
  • 6 CLOUS DE GIROFLE
  • 6 GOUSSES DE CARDAMOME VERTE
  • 2 C.A.C. GINGEMBRE HACHE
  • 1 1/2 C.A.S. CORIANDRE EN POUDRE
  • 50 G (5 CL) CREME DE NOIX DE COCO
  • 1 PINCEE DE SAFRAN
  • 1 C.A.T. GARAM MASALA
  • 2 C.A.S. CORIANDRE FRAIS HACHE
  • 1/4 C.A.C. CUMIN EN POUDRE
  • 3 C.A.S. GHEE (pour le réaliser vous même, chercher sur ce blog)
  • SEL
  • BOUILLON DE VOLAILLE (+- 25 CL)
  • 2 C.A.S. AMANDES EFFILEES
  • 1 GROSSE POIGNEE DE NOIX DE CAJOU (ENVIRON 50 G)
  • 1/2 C.A.T. CURCUMA

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PREPARATION

Le riz

Sur petit feu, laisser cuire le riz avec un peu de sel, le bouillon et les grains dans les gousses de cardamome. Ne jamais ôter le couvercle.

Il faut compter 20 minutes à partir de la légère ébullition. Laisser reposer à couvert, hors du feu, pendant 5 minutes.

Le korma

Faire dorer à sec les amandes effilées. Réserver.

Eplucher les oignons et les gousses d’ail.

Mixer un oignon, l’ail, le gingembre, les piments, le coriandre en poudre, du sel et 3 c.à.s. de bouillon de volaille.

Couper le poulet en gros morceaux.

Badigeonner les morceaux de poulet avec ce mélange et laisser reposer pendant 1 heure.

Hacher les deux oignons restants.

Prélever les graines de cardamome dans leur gousse et les écraser dans un mortier.

Faire chauffer le ghee dans une cocotte et y faire revenir pendant 30 secondes les clous de girofle, la cannelle, le laurier et la poudre de cardamome.

Ajouter les deux oignons émincés et faire cuire pendant environ 3 minutes.

Lorsque l’oignon devient translucide et un peu doré sur les bords, ajouter le poulet et la marinade. Ajouter le curcuma, le cumin en poudre et le garam masala.

Cuire le tout pendant 5 à 6 minutes à feu moyen (il faut que la viande soit cuite en profondeur).

Enlever la cocotte du feu et laisser tiédir.

Mixer les noix de cajou avec 5 c.à.s. de bouillon de volaille jusqu’à obtention d’une pâte homogène.

Battre vigoureusement le yaourt.

Ajouter la moitié du yaourt, la pâte de cajou et le safran. Ajouter un peu de bouillon de volaille si nécessaire.

Laisser mijoter à petit feu (il ne faut pas que le yaourt caille) le tout à couvert pendant 15 minutes.

Ajouter la deuxième moitié de yaourt et la crème de coco, puis laisser cuire encore 5 minutes toujours à petit feu, en remuant souvent.

Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel si nécessaire.

Retirer les feuilles de laurier et le bâton de cannelle.

Parsemer de coriandre fraiche et d’amandes effilées.

 

Bon Appétit!

 

Les bases : crèmes de fromage

LES BASES CREMES DE FROMAGE

  1. Pour la crème de taleggio

INGREDIENTS

  • 250 G TALEGGIO
  • 150 G CREME LIQUIDE 40% MG
  • 4 CL LAIT
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

A feu doux, faire chauffer la crème et le lait.

Couper le taleggio en petits morceaux (sans la croûte) et l’ajouter à la crème.

Mélanger pour bien faire fondre. Saler légèrement et poivrer. Mixer ensuite la préparation au mixeur plongeant.

2. Pour la crème de vieux comté

INGREDIENTS

  • 150 G VIEUX COMTE 12 MOIS OU PLUS
  • 30 CL CREME LIQUIDE 40% MG
  • 1 ECHALOTE
  • 20 G BEURRE
  • 50 CL VIN BLANC
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Peler et émincer finement l’échalote.

Râper le comté.

Faire fondre le beurre dans une casserole puis y faire suer l’échalote.

Déglacer avec le vin blanc et réduire à sec.

Ajouter la crème liquide puis ajouter le comté râpé une fois la crème bien chaude.

Laisser cuire jusqu’à ce que la sauce devienne nappante. Passer a préparation à travers un tamis pour enlever les échalotes.

 

Bon Appétit!

Pommes de terre, crème de taleggio, chutney d’aubergines, chorizo de cerf, oignons frits et poudre de persil

POMMES DE TERRE, CREME DE TALEGGIO, CHUTNEY D’AUBERGINES, CHORIZO DE CERF, OIGNONS FRITS ET POUDRE DE PERSIL

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Je me suis enfin remis à la cuisine. Maintenant que la polyneuropathie diminue en intensité, j’arrive à nouveau à utiliser plus ou moins mes mains. C’est encore très difficile, et il m’a fallu plus de 5 heures, répartis sur 4 jours, pour sortir ce plat.

Ma première idée était de simplement réaliser des cubes de pommes de terre, braisés au beurre et à l’ail, et de les accompagner d’une crème de taleggio, un fromage italien.

Mais du neutre + de gras, cela reste très basique et monotone. Il fallait de l’acidité pour réveiller l’ensemble, voir même de l’aigre-doux. Je voulais aussi du légume et pensant à la cuisine italienne, j’ai pensé à l’accord aubergine-taleggio. Donc, chutney d’aubergines. J’avais le gras, l’amère, le sucré et l’acide.

Puis j’ai repensé à une recette de pâtes à la poutargue, dans laquelle j’avais ajouté de la collatura di alici et j’ai voulu cuire mes pommes de terre avec cette ‘coulure d’anchois’ au lieu de les saler.

Pour apporter quelques petites pointes de variation gustative, j’ai terminé le plat avec des bâtonnets de chorizo de cerf, d’oignons frits maison et de la poudre de persil maison.

Le résultat est au-dessus de mes espérances. Les accords fonctionnent à merveille. Pour une reprise, elle est réussie. Ca me donne beaucoup de courage pour la suite.

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INGREDIENTS (3P)

Pour le chutney d’aubergines (quantité pour un gros pot)

  • 2 AUBERGINES
  • 1 POMME GRANNY SMITH
  • 3 C.A.S. DE RAISINS SECS NOIRS
  • 2 OIGNONS ROUGES MOYENS
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 35 G GINGEMBRE FRAIS RAPE (POIDS NET UNE FOIS RAPE)
  • 125 G SUCRE DE CANNE
  • 20 CL VINAIGRE DE VIN DE CIDRE
  • 5 CL VINAIGRE BALSAMIQUE
  • 2 CLOUS DE GIROFLE
  • 1/4 C.A.C. PIMENT D’ESPELETTE
  • 1/2 C.A.C. CURCUMA
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1/2 C.A.C. CARDAMOME EN POUDRE
  • 1/4 C.A.C. CANNELLE
  • 4 C.A.S. KETCHUP

Pour les oignons frits

  • 1 OIGNON JAUNE
  • 1/2 BOUTEILLE D’HUILE POUR FRITURE

Pour la poudre de persil

  • 1 BOTTE DE PERSIL FRISE

Pour la crème de taleggio

  • 250 G TALEGGIO
  • 150 G CREME LIQUIDE 40% MG
  • 4 CL LAIT
  • SEL, POIVRE

Reste de la recette

  • 9 POMMES DE TERRE A CHAIR FERME
  • 2 GOUSSES D’AIL ECRASEE
  • SEL, POIVRE
  • 1 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • 30 G BEURRE
  • 1 1/2 C.A.C. COLLATURA
  • 9 TRANCHES DE CHORIZO DE CERF

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PREPARATION

Pour le chutney d’aubergines

Peler les oignons et l’ail et les émincer très finement.

Peler le gingembre et le râper.

Laver les aubergines, ôter les bouts. Couper les aubergines en tranches d’un demi centimètre, puis les tranches en bandes d’un demi centimètre, puis en cubes.

Peler la pomme et la râper.

Dans une cocotte, placer les oignons, l’ail, les aubergines, les pommes, le gingembre, les raisins secs, un peu de sel et de poivre et le curcuma et faire revenir le tout sur petit feu pendant 5 minutes.

Ajouter le ketchup et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes.

Ajouter le sucre, les vinaigres, le piment d’Espelette, la cardamome, la cannelle et les clous de girofle. Bien mélanger le tout, porter à ébullition en remuant régulièrement.

Baisser le feu à moyen et cuire pendant 1 heure en remuant très souvent et couvrir la préparation. Il faut obtenir une consistance de confiture épaisse.

Rectifier l’assaisonnement. Enlever le clou de girofle. Poursuivre à petit feu encore pendant quelques minutes.

Transvaser dans des pots stérilisés. Laisser refroidir.

Vous pouvez le garder pendant 2 mois dans un endroit sec et sombre.

Pour la poudre de persil

Bien laver le persil.

Le blanchir pendant 1 minute et le transvaser immédiatement dans de l’eau glacée pour fixer la couleur, puis le sécher dans un linge.

Placer le persil dans un déshydratateur et laisser tourner environ 6 heures.

Mixer le persil dans un petit blender.

Garder dans un petit pot hermétique.

Pour les oignons frits

Peler l’oignon. A l’aide d’une mandoline, couper l’oignon en rondelles de 3 mm d’épaisseur.

Couper chaque rondelle en deux, puis encore une fois en deux.

Faire chauffer l’huile de friture sur feu moyen.

Y verser les oignons et laisser frire ainsi pendant 20 à 30 minutes. Le temps de cuisson varie selon la température de l’huile, de la fraicheur des oignons, de la variété des oignons. Après 15 minutes de cuisson, il est préférable de rester à côté car le passage de l’oignon frit à l’oignon cramé est très rapide.

Les réserver sur du papier absorbant afin d’éliminer l’excédent de graisse.

Préchauffer le four à 70°C. Tapisser une plaque de cuisson de papier cuisine.

Placer les oignons sur la plaque. Glisser la plaque au milieu du four.

Laisser sécher pendant 2 heures.

Les conserver dans un endroit frais et sec dans un récipient hermétique. Ils peuvent facilement se conserver pendant 1 an.

Pour la crème de taleggio

A feu doux, faire chauffer la crème et le lait.

Couper le taleggio en petits morceaux (sans la croûte) et l’ajouter à la crème.

Mélanger pour bien faire fondre. Saler légèrement et poivrer. Mixer ensuite la préparation au mixeur plongeant.

Pour les pommes de terre

Peler les pommes de terre. Les rincer. Les couper en tranches de 3 cm d’épaisseur, puis en cubes de 3 cm sur 3 cm. Rincer à nouveau les pommes de terre et bien les sécher dans un linge propre.

Faire chauffer l’huile d’olive et le beurre dans une poêle antiadhésive. Y verser aussi la collatura et l’ail écrasé. Couvrir.

Y faire revenir les cubes de pommes de terre en remuant fréquemment et jusqu’à ce que la pomme de terre est cuite complètement. Il faut compter environ 20 minutes. Retourner les pommes de terre toutes les cinq minutes.

Saler (pas trop) et poivrer en fin de cuisson.

Finition et dressage

Couper les tranches de chorizo de cerf en fines bandes.

Déposer les pommes de terre dans les assiettes.

Disposer une quenelle de chutney d’aubergines.

Disposer les lanières de chorizo.

Verser la crème de taleggio.

Parsemer d’un peu d’oignons frits et de poudre de persil pour la finition.

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Bon Appétit!

 

Les bases : chutney d’aubergines (Began Chutney)

LES BASES : CHUTNEY D’AUBERGINES (BEGAN CHUTNEY)

Enfants de la cuisine indo-pakistanaise et du brassage postcolonial britanique, le chutney s’est déjà assez bien imposé chez nous comme accompagnement de volaille, de currys, de foie gras ou de plats végétariens. Le plus connu est le chutney de mangues, mais beaucoup de fruits et de légumes peuvent être utilisés. Si on réfléchit bien, le ketchup n’est par exemple qu’un chutney de tomates mixé.

INGREDIENTS (pour un grand pot)

  • 2 AUBERGINES
  • 1 POMME GRANNY SMITH
  • 3 C.A.S. DE RAISINS SECS NOIRS
  • 2 OIGNONS ROUGES MOYENS
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 35 G GINGEMBRE FRAIS RAPE (POIDS NET UNE FOIS RAPE)
  • 125 G SUCRE DE CANNE
  • 20 CL VINAIGRE DE VIN DE CIDRE
  • 5 CL VINAIGRE BALSAMIQUE
  • 2 CLOUS DE GIROFLE
  • 1/4 C.A.C. PIMENT D’ESPELETTE
  • 1/2 C.A.C. CURCUMA
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1/2 C.A.C. CARDAMOME EN POUDRE
  • 1/4 C.A.C. CANNELLE
  • 4 C.A.S. KETCHUP

PREPARATION

Peler les oignons et l’ail et les émincer très finement.

Peler le gingembre et le râper.

Laver les aubergines, ôter les bouts. Couper les aubergines en tranches d’un demi centimètre, puis les tranches en bandes d’un demi centimètre, puis en cubes.

Peler la pomme et la râper.

Dans une cocotte, placer les oignons, l’ail, les aubergines, les pommes, le gingembre, les raisins secs, un peu de sel et de poivre et le curcuma et faire revenir le tout sur petit feu pendant 5 minutes.

Ajouter le ketchup et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes.

Ajouter le sucre, les vinaigres, le piment d’Espelette, la cardamome, la cannelle et les clous de girofle. Bien mélanger le tout, porter à ébullition en remuant régulièrement.

Baisser le feu à moyen et cuire pendant 1 heure en remuant très souvent et couvrir la préparation. Il faut obtenir une consistance de confiture épaisse.

Rectifier l’assaisonnement. Enlever le clou de girofle. Poursuivre à petit feu encore pendant quelques minutes.

Transvaser dans des pots stérilisés. Laisser refroidir.

Vous pouvez le garder pendant 2 mois dans un endroit sec et sombre.

 

Bon Appétit!

Les bases : oignons frits

LES BASES : OIGNONS FRITS

Peler un oignon jaune. A l’aide d’une mandoline, couper l’oignon en rondelles de 3 mm d’épaisseur.

Couper chaque rondelle en deux, puis encore une fois en deux.

Faire chauffer l’huile de friture sur feu moyen.

Y verser les oignons et laisser frire ainsi pendant 20 à 30 minutes. Le temps de cuisson varie selon la température de l’huile, de la fraicheur des oignons, de la variété des oignons. Après 15 minutes de cuisson, il est préférable de rester à côté car le passage de l’oignon frit à l’oignon cramé est très rapide.

Les réserver sur du papier absorbant afin d’éliminer l’excédent de graisse.

Préchauffer le four à 70°C. Tapisser une plaque de cuisson de papier cuisine.

Placer les oignons sur la plaque. Glisser la plaque au milieu du four.

Laisser sécher pendant 2 heures.

Les conserver dans un endroit frais et sec dans un récipient hermétique. Ils peuvent facilement se conserver pendant 1 an.

 

Bon amusement,

Les bases : poudre de persil

LES BASES : POUDRE DE PERSIL

Un concentré de goût et un élément décoratif pour les plats.

 

Prendre une botte de persil.

Bien laver le persil.

Le blanchir pendant 1 minute et le transvaser immédiatement dans de l’eau glacée pour fixer la couleur et le sécher dans un linge.

Placer le persil dans un déshydratateur et laisser tourner environ 6 heures.

Mixer le persil dans un petit blender.

Garder dans un petit pot hermétique.

C’est tout.

 

Bon amusement,

 

Poulet croustillant, courges au sésame

POULET CROUSTILLANT, COURGES AU SESAME

C’est la saison des courges et des potirons. Cette recette, sortie d’un magazine Saveurs et un peu améliorée, change des éternels soupes de potiron, frites de potiron ou hachis parmentiers au potiron.

C’est simple et très bon.

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INGREDIENTS (4 A 6P)

  • 1 BEAU POULET FERMIER
  • 180 G GROS SEL
  • 100 G SUCRE
  • 2 CITRONS
  • 1,2 KG DE COURGES MELANGEES, COUPEES EN GROS MORCEAUX (BUTTERNUT, POTIMARON, POTIRON, COURGETTE RONDE…)
  • 6 GOUSSES D’AIL
  • 4 BRANCHES DE THYM
  • 40 G BEURRE
  • 2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • 1 1/2 C.A.S. SAUCE SOJA
  • 1 C.A.S. MIEL
  • 1 1/2 C.A.S. D’HUILE DE SESAME
  • 2 C.A.S. GRAINES DE SESAME
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

La veille

Faire chauffer 500 ml d’eau avec 180 g de gros sel et 100 g de sucre jusqu’à ce que tout est bien dissout.

Mélanger ensuite avec 2,5 litre d’eau froide. Y verser le jus des deux citrons. Y placer le poulet et laisser ainsi en saumure, couvert et au frigo, pendant environ 12 heures.

Avant utilisation, bien laisser égoutter le poulet et bien l’éponger avec du papier absorbant.

Le jour même

Préchauffer le four à 195°C.

Mettre le poulet, les gousses d’ail en chemise et le thym dans un plat à four. Le poulet doit être placé avec le dos vers le bas dans le plat.

Saler et poivrer

Enduire de beurre et arroser d’huile d’olive.

Enfourner pour 45 minutes.

Pendant ce temps, mélanger les morceaux de courge, la sauce soja, le miel et l’huile de sésame.

Retourner le poulet (dos vers le haut).

Ajouter les courges dans le plat, autour du poulet. Donner encore un bon coup de poivre. Poursuivre la cuisson pendant 1 heure.

En principe, la peau doit être croustillante et la viande presque confite.

Parsemer de graines de sésame.

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Bon Appétit!

Les bases : beurre clarifié et ghee

LES BASES : BEURRE CLARIFIE ET GHEE

Certaines sauces, comme la hollandaise ou la béarnaise, sont liées au beurre clarifié. L’avantage du beurre clarifié est qu’il ne noircit pas à la cuisson, même à des très hautes températures. Il est idéal pour une pré-cuisson de p.e. d’une sole meunière ou d’une pièce de viande qu’on nourrira ensuite de bon beurre frais non-clarifié. Il délivrera en outre un léger goût de noisette. Il convient donc également très bien à la cuisson des coquilles Saint-Jacques et du homard.

Dans la cuisine indienne, le beurre clarifié joue également un rôle très prépondérant. Il s’appelle alors Ghee. Sa préparation est similaire que celle du beurre clarifié occidental, sauf qu’on ajoute une feuille de laurier pendant la cuisson, que la préparation se fait dans un wok (il faut éviter les casseroles à revêtement antiadhésif) et qu’il convient de laisser la cuisson se poursuivre pendant 30 minutes. Cela donne un beurre clarifié plus foncé et une évaporation plus importante de l’eau que contient le beurre. Le ghee est réussi lorsqu’il a une texture granuleuse.

PREPARATION (voir ci-dessus pour la variante Ghee)

Couper 500 g de beurre fermier en petits morceaux et le faire fondre au bain-marie, sans remuer.

A l’aide d’une petite louche, enlever l’écume blanche qui se forme à la surface, sans toucher à la partie blanche qui se dépose au fond.

Laisser reposer le beurre chauffé pendant 5 minutes hors du feu afin de bien laisser se déposer les particules dans le fond.

Verser ensuite la partie claire et dorée du beurre dans un autre récipient, en passant à  travers une mousseline, sans ajouter le petit-lait resté au fond de la casserole.

Transférer, encore chaud, dans un bocal hermétique, laisser tiédir, puis garder au frigo.

 

Bonne Journée,

 

 

Les bases : Guacamole

GUACAMOLE

Cette préparation à base d’avocat peut se déguster tout simplement avec des petits toasts, des tacos ou des grisini, mais elle peut aussi se retrouver comme élément de nombreux plats. L’avocat n’a pas un goût fort prononcé est il est donc facile à associer avec beaucoup d’autres ingrédients. On peut également en adapter la version ci-dessous, en jouant sur le pimenté, le citronné ou la coriandre, en dosant plus ou moins un des éléments. Si vous avez envie de quelque chose de plus typé, ou en fonction de l’accord avec d’autres préparations dans le cas ou le guacamole est un des éléments d’un plat, on peut y ajouter, selon les cas, quelques gouttes de Tabasco ou un peu de cumin en poudre. Dans certaines recettes on retrouve de l’ail, beaucoup d’ail même parfois. Je ne suis pas fan du tout d’ail cru dans un guacamole. Selon mi cela dénature le goût de l’avocat. Tout cela n’est qu’une question de goût, mais il faut en respecter la base. Traditionnellement, si le guacamole est servi comme élément d’un apéro, on la sert avec des tortilla chips à base de maïs.

Certains préfèrent la version dans laquelle on retrouve encore des morceaux d’avocat dans le guacamole. Il convient alors de mixer tous les ingrédients, sauf le guacamole, qu’on incorporera ensuite en l’écrasant avec une fourchette.

INGREDIENTS

  • 2 PETITES TOMATES VERTES GREEN ZEBRA OU A DEFAUT, UNE TOMATE ROUGE MOYENNE
  • 2 AVOCATS HASS MURS
  • 1/4 D’OIGNON EMINCE
  • 1/4 DE PIMENT ROUGE
  • LE JUS D’UN 1/2 CITRON OU DE TROIS CITRON VERT (LIME)
  • POIVRE NOIR
  • SEL MARIN
  • 1 C A S DE CORIANDRE (DIZ A QUINZE FEUILLES)
  • 1 C A S CREME EPAISSE

PREPARATION

Monder les tomates. Couper la chair en morceaux.

Mixer tous les ingrédients dans un petit blender.

Passer éventuellement la préparation à travers un tamis afin d’obtenir une préparation bien lisse.

Bon Appétit!

Tarte aux Mirabelles, amandes et cardamome

TARTE AUX MIRABELLES, AMANDES ET CARDAMOME

Des mirabelles sur un étal, une préférence de ma femme pour la pâte feuilletée par rapport à la pâte brisée ou sablée, une bonne base de crème d’amandes 2.0. de Monsieur Pierre Hermé et une envie de sortir du classicisme en y introduisant de la cardamome.

J’ai réussi, malgré ma poly-neuropathie à aider tout de même un peu en cuisine, mais cela reste compliqué. Au niveau visuel, par rapport à la photo ci-dessus, il faudrait que j’essaye la prochaine fois, une version comme la photo glanée sur internet ci-dessous. Cela permet de mettre plus de fruits et ainsi un meilleur équilibre gustatif entre le fruit et la crème d’amandes.

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INGREDIENTS

  • UNE PATE FEUILLETEE
  • 350 G MIRABELLES
  • 15 G SUCRE
  • UNE BONNE PINCEE DE CARDAMOME EN POUDRE (ENVIRON 8 A 10 GOUSSES PILEES)

Pour la crème d’amandes

  • 2 OEUFS
  • 70 G DE BEURRE
  • 85 G SUCRE SEMOULE FIN
  • 80 G POUDRE D’AMANDE
  • 1 PINCEE DE SEL
  • 12,5 G MELANGE TANT POUR TANT FARINE/MAIZENA
  • 1/2 C.A.S. RHUM BRUN
  • 1 GOUTTE D’AMANDE AMERE

Pour la crème pâtissière

  • 10 CL LAIT ENTIER
  • 20 G SUCRE SEMOULE
  • 1/4 GOUSSE DE VANILLE
  • 1 JAUNE D’OEUF
  • 5 G MAIZENA
  • 5 G BEURRE

PREPARATION

Crème d’amandes

Fouetter vigoureusement le sucre et le beurre ramolli. Quand le mélange blanchit, incorporer la poudre d’amande et la pincée de sel.

Travailler le mélange afin qu’il devienne le plus homogène possible.

Travailler ensuite la préparation à l’aide d’une cuillère en bois en ajoutant les œufs.

Incorporer la farine, l’amande amère et le rhum.

Couvrir et réserver au réfrigérateur.

Crème pâtissière

Faire bouillir le lait pendant quelques minutes avec le quart de gousse vanille fendue en deux dans la longueur. A la fin, vous récupérez les graines dans les gousses de vanille et vous les mélangez au lait.

Fouetter le jaune d’œuf et le sucre jusqu’à blanchissement.

Y ajouter la maïzena, puis le lait.

Reverser le tout dans la casserole et faire épaissir quelques minutes en fouettant, puis laisser refroidir. Quand c’est tiède, ajouter le beurre. Réserver.

Mélanger cette préparation à la crème d’amandes. Réserver le tout pendant une heure au frigo, ce qui la rendra plus ferme et plus facile à travailler lors du montage de la tarte.

Avant d’utiliser cette farce, il faudra la sortir du frigo et l’amener à température ambiante afin de ne pas déchirer la pâte lorsqu’on l’étale.

Suite de la recette

Dénoyauter les mirabelles et les couper en deux.

Beurrer un moule à tarte.

Préchauffer le four à 180°C.

Foncer le moule avec la pâte feuilletée et la piquer avec une fourchette.

Remplir la tarte avec le mélange crème d’amande et crème pâtissière.

Couvrir la tarte entièrement avec une feuille en aluminium. Percer le centre de la feuille et y placer une petite cheminée fabriquée avec un peu de feuille en aluminium.

Faire cuire la tarte en chaleur tournante pendant 25 minutes au centre du four. La sortir du four.

Y enfoncer alors les demi-mirabelles en rang séré, quasi à la verticale, se chevauchant même un peu.

Mélanger 15 g de sucre en poudre et la poudre de cardamome. Saupoudrer les mirabelles avec ce mélange.

Remettre la tarte au four et poursuivre la cuisson encore pendant 15 minutes à decouvert, toujours à 180° Celsius.

Laisser refroidir et déguster.

 

Bon Appétit!

Fajitas au poulet façon Ricardo

FAJITAS AU POULET FACON RICARDO

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Cet été ma grande fille a passé quelques jours de vacances dans le sud de la France, en colloque avec un groupe d’amis dans une belle villa. Chaque jour c’était à quelque un d’autre de préparer le repas du soir. C’est ors d’un de ces repas qu’elle découvre les fajitas. Elle avait adoré.

Je me suis donc proposer à en faire, mais je n’avais encore jamais tenté cette recette. Je me suis tourné vers une valeur sûre, le blog de la cuisine de Ricardo. J’ai simplement complété avec un guacamole maison et un mélange d’épices un peu différent et plus complexe gustativement. Tout le monde a beaucoup aimé.

Mon état de santé ne me permet pas encore de faire beaucoup dans ma cuisine, nous avons donc cuisiné à trois. La photo rend difficilement le contenu, le plus gros de la recette est cachée par la tortilla.

INGREDIENTS (4P)

  • 2 POIVRONS, ROUGE ET JAUNE DE PREFERENCE, NETTOYES, DEBARASSES DES GRAINES ET COUPES EN FINES LANIERES
  • 6 CL D’HUILE D’OLIVE
  • 2 A 3 OIGNONS, EMINCES
  • 1 C.A.S. DE BEURRE
  • 1 GOUSSE D’AIL PELEE ET EMINCEE
  • 2 DEMI-POITRINES DE POULET DESOSSEES ET SANS PEAU, COUPES EN DES
  • 1 C.A.C. POUDRE DE CHILI FUME OU DE PIMENTON
  • 1 C.A.T. D’ORIGAN SECHE
  • 1/2 C.A.T. DE CUMIN
  • 1/4 C.A.T. DE CAYENNE
  • 1 C.A.T. DE SEL
  • 1 C.A.T. DE PAPRIKA
  • 1 C.A.T. DE SUCRE
  • 1/4 C.A.T. DE POIVRE
  • 8 TORTILLAS MOYENNES

Garniture froide

  • 3 TOMATES BIEN EN CHAIR, PELEES ET EGRAINES, COUPES EN DES
  • QUELQUES C.A.S. CREME EPAISSE
  • 100 G VIEUX CHEDDAR RAPE
  • QUELQUES QUARTIERS DE CITRON VERT
  • UNE POIGNEE DE CORIANDRE EMINCE GROSSIEREMENT
  • GUACAMOLE MAISON

Pour le guacamole

  • 2 PETITES TOMATES VERTES GREEN ZEBRA OU 1 TOMATE ROUGE MOYENNE
  • 2 AVOCATS HASS MURS
  • 1/4 D’OIGNON EMINCE
  • 1/4 PIMENT ROUGE
  • JUS D’UN 1/2 CITRON
  • POIVRE NOIR
  • SEL MARIN
  • 1 C.A.S. CORIANDRE
  • 1 C.A.S. CREME EPAISSE

PREPARATION

Le Guacamole

Monder les tomates. Couper la chair en morceaux.

Mixer les différents ingrédients pour le guacamole dans un petit blender.

Passer la préparation à travers un tamis afin d’obtenir une préparation bien lisse.

 

Préparer le mélange d’épices

Mélanger toutes les épices, sel et poivre compris et réserver.

 

Préparer la garniture froide

Voir liste ingrédients : tomates, coriandre, cheddar, crème épaisse, citron vert

 

La préparation chaude

Préparer les oignons, l’ail, le poulet et les poivrons.

Dans une grande poêle à feu moyen, dorer les poivrons dans 1 c.à.s. d’huile d’olive, puis réserver.

Dans la même poêle, faire caraméliser les oignons et l’ail dans 1 c.à.s. d’huile d’olive et le beurre. Réserver avec les poivrons.

Pendant ce temps, placer les tortillas sur une assiette dans un four à 150°C chaleur tournante. Laisser pendant environ 9 minutes.

Dans la même poêle, dorer le poulet dans 2 c.à.s. d’huile d’olive avec le mélange d’épices (vous pouvez mettre tout ou un peu moins, selon votre goût personnel). Remettre les légumes réservés dans la poêle et poursuivre la cuisson environ 1 minute en remuant.

Retirer les tortillas du four. Réserver la préparation au poulet au chaud.

Servir à table avec les différentes garnitures dans des bols séparés. Laisser chacun garnir soi-même ses tortillas.

 

Bon Appétit

Hollandse Bitterballen

HOLLANDSE BITTERBALLEN

Lorsque mon ami Mick me demandait il y a quelques jours si j’avais une recette de ‘bitterballen‘, je me suis rendu compte que je ne m’étais encore jamais amusé à en confectionner. Il me fallait remédier à ça en vous en proposant la meilleure version possible sur ce blog. Je ne suis actuellement pas encore en état de cuisiner cette recette en raison de séquelles d’une maladie lourde, mais cela ne saurait tarder.

Mais tout d’abord, c’est quoi des ‘bitterballen’ ?

Un ‘bitterbal’ est une friture de petites boules de ragoût de viande, d’environ 3 à 5 cm de diamètre, avec un poids d’environ 20g. Il s’agit en faite d’une version ronde de croquette de viande dont la confection fait penser à celle utilisé pour fabriquer nos bonnes croquettes de crevettes grises.

Ces petites boules étaient servies chez le peuple de Vondel avec un ‘bittertje’, c.à.d. une boisson fortement alcoolisé à base de plantes, herbes et épices avec un goût plutôt amer (amer en néerlandais ce dit bitter). A notre époque le ‘bitterbal‘ c’est bien introduit en Flandre grace à la version surgelée de la société Mora et d’autres. Il a envahi les ‘eetcafé’s’, les bars à tapas, les cafés et tavernes des clubs et salles de sport, ainsi que les tavernes de nos piscines. J’en ai mangé pour la première fois dans la taverne au-dessus de la piscine de Strombeek-Bever et ce n’était pas top. De nos jours, ils sont plutôt servis avec une bière pils ou trapiste, un peu de moutarde, des petits oignons et cornichons au vinaigre.

La vraie recette de ‘bitterballen‘ est une recette pour les gens patients, pour les gens qui savourent le temps pour faire quelque chose de parfait. Dans un ‘bitterbal‘, les morceaux de viande doivent être apparents lors de la découpe et ils doivent être réalisés avec un bouillon de bœuf maison, sans nécessairement passer par l’ajout d’Oxo ou d’extrait de viande. Il faut que cela ait le goût de la viande de bœuf et pas juste d’une mixture indéchiffrable et hyper salé.

La version ci-dessous est une version gourmande avec beaucoup de saveur et de caractère.

INGREDIENTS (Pour +- 45 pièces)

Bouillon et viande

  • 50 G D’OIGNON
  • 50 G DE CELERI BLANC
  • 50 G CAROTTE
  • 50 G POIREAU
  • 2 FEUILLES DE LAURIER
  • 1/2 BRANCHE DE ROMARIN
  • 2 BRANCHES DE THYM
  • 3 BRANCHES DE PERSIL
  • 50 G PERSIL TUBEREUX (optionnel)
  • 1 C.A.THE DE GRAINS DE POIVRE NOIR
  • 1 CLOU DE GIROFLE
  • 1 PETIT MORCEAU DE MACIS (optionnel)
  • 3 G SEL
  • 3 G POIVRE BLANC
  • 600 G VIANDE DE BOEUF TYPE ‘BOUILLI’ OU VIANDE A CARBONNADES
  • UN JARRET DE BOEUF
  • 2 OS A MOELE
  • 1 L D’EAU

Roux et farce

  • 80 G BEURRE DE FERME
  • 100 G FARINE
  • 3 FEUILLES DE GELATINE
  • 50 G CREME FRAICHE
  • 2 JAUNES D’OEUFS
  • 1 C.A.T. MOUTARDE
  • SEL, POIVRE, NOIX DE MUSCADE
  • 1 C.A.S. PERSIL FINEMENT HACHE
  • 1/2 C.A.THE DE SAUCE WORSHESTERSHIRE

Finition

  • 3 BLANCS D’OEUF
  • CHAPELURE OU PANKO
  • FARINE
  • MAIZENA

PREPARATION

Bouillon et viande

Mettre la viande et les os dans une casserole. Ajouter le sel, les grains de poivre, le clou de girofle, le macis et le poivre.

Verser de l’eau froide à hauteur (environ 1L200)

Porter doucement à ébullition.

Ajouter les légumes, coupés grossièrement et les herbes.

Diminuer le feu et laisser cuire 3 à 4 heures à petit bouillon (il faut qu’une fois cuite, on puisse détacher facilement la viande et qu’elle tombe en morceaux).

Il faut qu’après la cuisson de la viande, il y ait encore assez de bouillon pour réaliser la liaison du roux. Il vous en faudra au minimum 1/2 L. Il ne faut pas non plus, touiller trop dans la casserole pendant la cuisson; il faut éviter que les légumes deviennent de la bouillie ou que la viande se désintègre dans le bouillon.

Laisser refroidir le tout hors du feu et réserver une journée au frigo.

Le lendemain, dégraisser le bouillon, puis réchauffer le tout juste assez afin de faire fondre la gélatine naturelle du bouillon.

Sortir la viande de la casserole et réserver.

Passer le bouillon à travers une passoire et le réserver. Il vous en faut 1/2 L.

A l’aide de deux fourchettes, détacher la viande jusqu’à obtenir les plus petits morceaux filandreux possibles, puis les hacher encore un peu plus finement à la main.

Roux et farce

Faire fondre le beurre sur petit feu. Ajouter la farine et mélanger le deux à l’aide d’un fouet. Lorsque la couleur du mélange devient brun clair (après 2 à 3 minutes) et qu’une bonne odeur de biscuit s’en dégage, ajouter, petit à petit et en mélangeant constamment, le bouillon de bœuf maison froid afin d’obtenir une sauce bien lisse et épaisse.

Si il vous reste du bouillon, congelez-le pour une utilisation future.

Ajouter les feuilles de gélatine (préalablement mise à tremper pendant quelques minutes dans de l’eau froide.

Ajouter la viande et rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Laisser encore cuire sur petit feu le tout pendant 2 minutes.

Ajouter la crème fraîche, les jaunes d’œufs et la moutarde. Ajouter de la noix de muscade et le persil frais finement haché. Ajouter la sauce Worshestershire.

Déverser le mélange (le salpicon) dans un grand plat pas trop profond, le couvrir avec du film alimentaire et le laisser refroidir une nuit entière au frigo.

Finition

Le lendemain, battre les blancs d’œufs dans une assiette profonde.

Verser de la chapelure dans une deuxième assiette.

Verser la farine et la maïzena (rapport de 2 farine pour 1 maïzena) dans une troisième assiette. Bien mélanger les deux. La maïzena facilitera l’adhésion de la panure.

Prélever un peu de farce et rouler une boulette. Vous pouvez vous procurer (merci Mick) une cuillère spéciale à falafel. L’avantage sera d’avoir une taille de boulettes identique à chaque fois.

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La passer dans la farine; tapoter afin d’enlever l’excédent de farine.

La passer dans les œufs, puis dans la chapelure.

Faire de même avec les autres, puis réserver au frigo jusqu’au soir. On peut aussi les placer sur une planche de travail, bien séparés les uns des autres, et les réserver 1 heure au surgélateur.

Attention, il faut une étanchéité parfaite pour chaque boulette afin que la boulette ne pète dans la friture et que vous deviez assister impuissants et désolés à la fuite de la farce dans votre friteuse.

l ne suffit plus qu’à les frire à la friteuse pendant 2 à 3 minutes à 180°C et de les servir avec l’apéro. Si vos boulettes sortent du surgélateur, il faudra plutôt compter 5 minutes à 175°C.

 

Bon Appétit!

 

Filet de truite des Ardennes au jambon de Parme, risotto bianco aux courgettes, petits pois et fèves, sauce crème à l’anis étoilé et orange

FILET DE TRUITE DES ARDENNES AU JAMBON DE PARME, RISOTTO BIANCO AUX COURGETTES, PETITS POIS ET FEVES, SAUCE CREME A L’ANIS ETOILE ET ORANGE

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Cela fait maintenant 1 an, 3 mois et 13 jours que l’on me déclara porteur d’une leucémie. Mon monde à basculé, je rentrais le lendemain à l’hôpital et après 3 cures de chimio et une greffe de moelle osseuse, la maladie fût vaincue.

Malgré ce grand succès médical, ma vie n’a pas repris pour autant. Il y a les dommages collatéraux de la chimio et des 175 jours d’hospitalisation à gérer: poly-neuropathie sévère, perte d’un tiers de mon poids (30 kg) et épaules gelées (bloquées).

Aujourd’hui je reprends mes premières marques en cuisine. Avec l’aide de ma chérie, que j’ai bombardée au grade de commis et de sous-chef à la fois, nous avons réalisé cette recette. J’ai surtout donné des conseils et des ordres, j’ai géré la sauce, la pré-cuisson des légumes et le touillage dans le risotto. Le reste était pour super-commis.

La recette m’est venue en faisant les courses, en fonction de ce que j’ai trouvé sur les étals.

INGREDIENTS (2P)

  • UNE TRUITE
  • HUILE D’OLIVE
  • FLEUR DE SEL
  • 2 FINES TRANCHES DE JAMBON DE PARME
  • 25 CL CREME FRAICHE 40% MG
  • 10 CL JUS D’ORANGE 100%
  • 1 BADIANE/ANIS ETOILE
  • SEL, POIVRE BLANC
  • 200 G RIZ A RISOTTO
  • 1 L BOUILLON DE LEGUMES OU DE VOLAILLE
  • 1 ECHALOTE
  • 20 CL VIN BLANC SEC OU VERMOUTH BLANC
  • BEURRE
  • 75 G PETITS POIS (POIDS NET)
  • 75 G FEVES DES MARAIS (POIDS NET)
  • 1 COURGETTE

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PREPARATION

La sauce

Verser la crème et le jus d’orange dans un petit poêlon et sur petit feu, laisser réduire de moitié.

Une fois réduit, ajouter la badiane, couvrir et laisser infuser pendant 30 minutes.

Enlever la badiane, saler et poivrer et réchauffer juste avant de dresser.

Passer un mixeur plongeant dans la sauce afin d’aérer la préparation.

Le risotto

Ecosser les fèves. Enlever leur première peau.

Ecosser les petits pois.

A l’aide d’une mandoline, couper des spaghetti de courgette (il en faut une à deux poignées). Réserver dans de l’eau bien froide.

Blanchir les fèves et les petits pois pendant 5 minutes, les égoutter et les réserver dans de l’eau bien froide, idéalement glacée.

Peler l’échalote et l’émincer.

Faire chauffer le bouillon de légumes ou de volaille dans une casserole et maintenir au chaud. Il est très important que le bouillon que l’on ajoute au riz ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.

Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalote et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il faut que l’échalote blondisse.

Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.

Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.

Ajouter alors une bonne louche de bouillon chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajoute une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 18 à 22 minutes de cuisson (selon son goût personnel).

Après 10 minutes de cuisson, ajouter les spaghetti de courgette.

Après 15 minutes de cuisson, ajouter les fèves et les petits pois.

Saler et poivrer. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance et de tenue. Couvrir hors du feu et attendre 4 minutes avant de servir.

Le poisson

Prélever les deux filets de la truite et les parer. Il faut faire attention de bien couper les filets afin de ne pas avoir les fines arêtes.

Rincer les filets et bien les éponger. Entailler la peau des filets en quatre endroits. Cela permet de garder des filets bien droits pendant et après la cuisson. Frotter la peau des filets avec de la fleur de sel (cela garantit une peau plus croustillante).

Habiller les filets, côté chair, d’une tranche de jambon de Parme.

Faire chauffer une poêle. Y verser un filet d’huile d’olive.

Placer les deux filets, côté peau, dans la poêle et laisser cuire environ 7 minutes. Pendant la cuisson, nourrir quelques fois les filets avec l’huile de cuisson.

Avant de dresser les filets dans les assiettes, les éponger (côté peau) sur du papier absorbant afin d’enlever l’excédent d’huile et de sel.

 

Dresser le tout harmonieusement sur des assiettes préchauffées.

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Bon Appétit!

Ma passion

Bienvenue sur mon nouveau blog. PASSION-CUISINE.skynetblogs s’est mué en PASSION-CUISINE.blog, vu que mon hébergeur précédant arrête complètement ce service à la fin mai 2018. Ce blog a préexisté de 12/2007 à 07/2017 et j’ai eu le plaisir d’avoir sur cette période, 3 millions 100 mille vues.

Il va falloir, vous et moi, s’y retrouver à nouveau. Tous les anciens articles ont été sauvé, donc vous devez tout retrouver. Il faut naturellement que les moteurs de recherche redécouvrent mon blog afin de faciliter la recherche des articles anciens.

Ce blog est le reflet de ma progression autodidacte dans ce merveilleux monde de produits, d’assaisonnements, de modes de cuissons et d’associations qu’est la cuisine. La cuisine n’est ni mon activité professionnelle principale ou secondaire, ni un hobby, mais une passion nécessaire et dévorante. J’apprends tous les jours, je progresse au quotidien, en toute liberté et avec beaucoup d’humilité. Depuis 2007 j’ai beaucoup progressé, mais le chemin est encore long, je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin. La finalité de tout ça? Premièrement faire plaisir à mes proches avec une cuisine personnelle et deuxièmement me faire plaisir en travaillant la matière et en créant des saveurs nouvelles en recherchant la juste cuisson, la juste association, le juste assaisonnement. En somme, en donnant de l’émotion.

Merci de me suivre,

Mark

Noël 2016 : mise en bouche 1 : crème de coco’s de Tarbais aux coques, jus de chorizo

 

NOEL 2016 : MISE EN BOUCHE 1 : CREME DE TARBAIS AUX COQUES, JUS DE CHORIZO, CRUMBLE DE CHORIZO

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Un accord très classique entre un ingrédient de la mer (cela fonctionna avec d’autres produits que les coques), le haricot blanc et le chorizo.

En été vous pouvez réaliser la même recette avec des haricots de Paimpol frais, la texture de la crème sera encore plus lisse.

Pour le dressage, je me suis encore une fois vautré. Nous étions 7 à en manger et je me suis rendu compte que je n’avais pris que 6 assiettes lorsque les 5 premières avaient déjà été envoyées. Je n’ai pas eu le temps de récupérer le truc, les convives se sont rués sur la préparation. J’ai donc du partager ce qui restait sur deux assiettes. Il faut donc voir la même présentation, mais avec le double de coques.

Au goût, c’est top. Le crumble était bien réussi, le jus de chorizo c’est de la bombe, la crème bien lisse et gouteuse, les coques encore juteux. J’ai adoré ça. A refaire avec un meilleur dressage et comme il reste de la crème, du crumble et du jus de chorizo, on va refaire la même chose aujourd’hui avec l’un ou l’autre poisson.

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INGREDIENTS (8-10P)

Pour la crème de cocos

  • 300 G D’HARICOTS TARBAIS
  • 60 CL BOUILLON DE VOLAILLE LEGER
  • 40 CL D’EAU
  • 2 CLOUS DE GIROFLE
  • 1 PETIT OIGNON BLANC
  • 1 CAROTTE
  • 1/2 POIREAU (LE BLANC)
  • 1 TIGE DE CELERI VERT
  • 10 CL CREME 40% MG
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 BRANCHE DE ROMARIN
  • POIVRE BLANC, SEL

Pour le jus de chorizo et le crumble de chorizo

  • 20 CL DE VIN BLANC SEC
  • 80 G CHORIZO CRU
  • 30 G BEURRE
  • 30 G FARINE
  • 30 G PARMESAN

Pour les coques

  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 500 G DE COQUES
  • 1 C.A.S. PERSIL CISELE
  • 1 ECHALOTE
  • 5 CL VIN BLANC
  • 1 C.A.T. DE CREME D’AIL

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PREPARATION

Pour la crème de cocos (à réaliser la veille)

Faire tremper pendant 24 heures, les haricots tarbais dans le double de volume d’eau froide.

Le lendemain, couper grossièrement la carotte, le poireau et le céleri vert.

Ecraser l’ail, sans le peler.

Verser le bouillon, l’eau, les arômates et les légumes dans une casserole.

Ajouter les haricots cocos, poivrer une première fois.

Il faut compter environ 1 heure à partir du début d’ébullition et laisser en frémissement.

A la fin de la cuisson, saler.

Egouter les haricots tarbais en gardant le jus de cuisson. Oter les arômates, l’ail et les légumes à l’aide d’une pince.

Mixer les cocos finement avec un peu de jus de cuisson et la crème.

Ajuster l’assaisonnement et passer à travers un tamis, puis garder chaud ou réchauffer doucement avant dressage.

Pour le jus de chorizo

Porter le vin blanc à ébullition.

Y jeter le chorizo coupé en tout petits morceaux.

Laisser cuire ainsi pendant 5 minutes à feu vif.

Mixer le tout et passer au chinois en gardant d’un côté la chair de chorizo qui restera dans le fond du chinois et de l’autre, le jus.

Réduire encore le jus afin d’obtenir la réduction souhaitée.

Réserver au chaud.

Pour le crumble de chorizo

Mélanger la pulpe de chorizo avec le beurre, la farine et le parmesan râpé.

Etaler la pâte finement sur un silpat et faire sècher au four sur 100°C jusqu’à ce que l’humidité soit partie.

Récuperer la pâte, laisser refroidir et mixer dans un blender.

Pour les coques

Bien nettoyer et laver les coques dans plusieurs eaux afin d’enlever le sable.

Les faire ouvrir dans une casserole dans un petit filet d’huile neutre, à couvert, ensemble avec l’ail, l’échalote et le vin. 

Filtrer le jus et le réserver.

Décoquiller les coques.

Juste avant de dresser, réchauffer les coques quelques secondes dans leur jus de cuisson.

Mélanger les coques avec le persil ciselé le plus finement possible, une c.à.t. de crème d’ail, un peu de poivre et de jus de cuisson.

Dressage

Dresser la crème de cocos, entourer de sauce au chorizo.

Dessus, dresser les coques persillés.

Terminer par un filet d’huile d’olive et un peu de crumble de chorizo.

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Bon Appétit!

 

 

 

Salade tiède d’asperges blanches, petits pois et pleurottes, culatello

SALADE TIEDE D’ASPERGES BLANCHES, PETITS POIS ET PLEUROTTES, CULATELLO

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Une base de recette d’un des meilleurs chefs à la télé du moment, Jeroen Meus. Après j’ai brodé dessus en ajoutant des poires et des œufs ainsi que du little gem et en changeant des détails de la recette.

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INGREDIENTS (2P)

Pour la vinaigrette

  • 7 CL D’HUILE DE NOIX
  • 5 CL D’HUILE D’OLIVE
  • 3 CL DE VINAIGRE BALSAMIQUE
  • SEL, POIVRE

Autres ingrédients

  • 1 POIRE
  • 3 OEUFS
  • 10 ASPERGES BLANCHES
  • 200 G PETITS POIS (POID NET)
  • UNE RASADE DE VINAIGRE DE XERES
  • 1/4 BOTTE DE PERSIL PLAT
  • 50 G ROQUETTE
  • 2 LITTLE GEM
  • 1 CITRON (UN DEMI POUR LE ZESTE ET UN DEMI POUR LES ASPERGES)
  • 50 G PARMESAN EN COPEAUX
  • 1 RASADE D’HUILE A L’AIL
  • HUILE D’OLIVE
  • 10 TRANCHES DE CULATELLO
  • 400 G PLEUROTTES
  • SEL, POIVRE
  • 1 MORCEAU DE BEURRE
  • 1 SUCRE
  • 1 FEUILLE DE LAURIER

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PREPARATION

Les asperges

Peler les asperges avec un économe. Casser le bout des asperges et contrôler si il ne reste pas de fils.

Remplir une casserole ‘spécial asperges’ avec de l’eau froide, y ajouter un peu de sel, quelques grains de poivre, un demi citron sans la peau, un morceau de beurre, une feuille de laurier et un sucre. Ajouter également les pelures des asperges, cela rehaussera le goût.

Mettre la casserole sur le feu et dès que l’eau bout, ôter la casserole du feu et laisser les asperges encore 5 minutes dans l’eau chaude. Puis, les sortir, les laisser égoutter sur un essuie de cuisine propre et poursuivre la préparation.

Les petits pois

Faire blanchir les petits pois pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante salée. Les refroidir dans de l’eau glacée, les égoutter et les mettre en attente.

Les œufs

Cuire les œufs durs.

Les écaler et les réserver.

La poire

Peler la poire, la couper en quarts, puis ôter le trognon et les pépins. Couper chaque quart en trois ou en quatre dans la longueur.

La vinaigrette

Mélanger les différents ingrédients et réserver.

La base de salade

Ôter la base des little gem et séparer les feuilles.

Placer les feuilles de salade dans un grand bol.

Y ajouter le persil plat grossièrement coupé et la roquette.

Y ajouter les morceaux de poire et les copeaux de parmesan.

Ajouter également le zeste de citron, du sel et du poivre.

Couper les tranches de culatello en deux ou en trois et ajouter également.

Bien mélanger le tout et mettre en attente.

Les pleurotes

Nettoyer les pleurotes, couper les bases dures et couper les plus grosses en deux.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle.

Y faire sauter les pleurotes et les dorer un rien.

Assaisonner de poivre et de sel et ajouter en fin de cuisson, un filet d’huile à l’ail.

Finition

Couper les asperges en deux dans la largeur et en deux dans la longueur.

Une fois les pleurottes bien dorées, ajouter les petits pois et les asperges afin de réchauffer le tout.

Rectifier l’assaisonnement.

Verser un trait de vinaigre de xères dans la préparation de légumes.

Mélanger la vinaigrette à la salade.

Dans des assiettes creuses, dresser le mélange asperges-petits pois-pleurotes.

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Dessus, dresser un peu de salade (bien regarder de donner un peu de poire et de culatello à tout le monde).

Terminer par les œufs, coupés en deux. Ajouter encore quelques copeaux de parmesan.

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Bon Appétit!

 

 

Aubergines et salade d’avoine, poivron rouge, feta et aneth

AUBERGINES ET SALADE D’AVOINE, POIVRON ROUGE, FETA ET ANETH

 

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Ce soir, c’est du végé, mais du végé très loin des clichés de brouteurs de salade que l’on nous a servi pendant des années comme anti-pub. Je ne suis pas du tout végétarien, j’aime trop la viande et le poisson pour ça, mais comme tout le monde devrait le faire, il faut de temps en temps délaisser la viande et le poisson, pour des raisons écologiques, mais aussi économiques et de santé.

Cette fois, une recette sortie du magasin ‘Delicious’ du mois de mai 2014, dans sa version NL.

Très très bon et à peine adapté par rapport à la recette du magazine. Grosse adaptation, nous avons mangé tiède, pas froid.

 

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INGREDIENTS (2P)

  • 3 AUBERGINES PAS TROP GROSSES, COUPEES EN DEUX DANS LEUR LONGUEUR
  • 3 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • 1 POIVRON ROUGE, COUPE EN DEUX DANS LE SENS DE LA LONGUEUR
  • 225 G D’AVOINE (LES GRAINS)
  • 1 C.A.T. CUMIN EN POUDRE
  • 1 C.A.T. DE CANELLE EN POUDRE
  • 1 C.A.T. DE PAPRIKA FUME (PIMENTON) + UN PEU POUR LA FINITION
  • ZESTE D’UN CITRON CITRON BIO
  • 2/3 DE JUS D’UN CITRON BIO
  • UNE POIGNEE DE ROQUETTE
  • 2 1/2 C.A.S. ANETH CISELE
  • 2 1/2 C.A.S. PERSIL PLAT CISELE
  • 150 G FETA EMIETTE
  • SEL, POIVRE

 

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PREPARATION

Laisser tremper l’avoine, préalablement rincé dans deux eaux, pendant environ 6 heures dans de l’eau froide.

Faire cuire l’avoine dans de l’eau bouillante salée pendant environ 40 minutes (indications sur le paquet). Egouter et laisser tièdir.

Préchauffer le four à 200°C.

Tapisser une plaque du four avec du papier de cuisson. Quadriller les aubergines. Saler et poivrer les aubergines et frotter le sel et le poivre dans les aubergines.

Déposer les aubergines, face coupée vers le bas, sur la plaque de cuisson. Les enduire d’un peu d’huile d’olive et laisser cuire ainsi pendant 15 minutes.

Oter les graines et les parties blanches du poivron.

Déposer maintenant les morceaux de poivrons, face coupée vers le bas, sur le papier de cuisson. Egalement enduire avec un peu d’huile d’olive et poursuivre la cuisson des aubergines et du poivron pendant 20 minutes.

Couper le poivron en brunoise de 1cm. Assaisonner de poivre et de sel et ajouter à l’avoine.

Retourner les aubergines, les enduire d’huile d’olive, les remettre face coupée sur la plaque et poursuivre la cuisson pendant 10 minutes au four afin de bien confire les aubergines.

Ajouter le persil plat et l’aneth finement ciselé.

Dans un bol, mélanger cumin, canelle, paprika, zeste et jus de citron, ainsi que le reste d’huile d’olive afin d’obtenir la consistance d’un dressing. Mélanger le dressing à l’avoine.

Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Eventuellement ajouter un filet d’eau et réchauffer très doucement le tout.

Ajouter la roquette, légèrement coupée, et la feta en petits dés. Bien mélanger le tout.

Placer les aubergines sur les assiettes et les couvrir avec la salade. Finir avec un peu de poudre de paprika fûmé.

 

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Bon Appétit!

 

 

 

Asperges vertes au beurre de citronelle « comme Passard », seiche au chorizo, porc ibérique et sauce à l’orange

ASPERGES VERTES AU BEURRE DE CITRONELLE « COMME PASSARD », SEICHE AU CHORIZO, PORC IBERIQUE ET SAUCE A L’ORANGE

 

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Il y a quelques jours, je vois à plusieures reprises une cuisson bien particulière de l’asperge (verte ou blanche), une cuisson au beurre mais à la verticale, les asperges étant ficeller en botte mais enfermé dans du papier sulfurisé. L’idée est de réaliser un beurre clarifié, qui s’aromatise pendant la cuisson et avec lequel on vient constamment, pendant 2h30, napper les asperges. La chaleur montante cuit les asperges avec au final une texture confite dans le bas, une texture mi-cuite au centre et une texture crue mais chaude sur la pointe. Le beurre en descendant le long des asperges, apporte un peu de chaleur sur le haut des asperges et emporte les arômes de citronelle, de laurier et d’oseille avec lui et s’aromatise.

Cette façon de cuire l’asperge, on la doit au maître des légumes, le chef français Alain Passard du restaurant L’Arpège à Paris.

J’étais intrigué et je voulais tester cette cuisson à mon tour. J’ai donc imaginé la recette qui suit, car je voulais intégrér cette cuisson de l’asperge dans un plat complèt pour le soir. Mercredi, la veille du 1e mai, je n’avais pas encore de recette, ni de liste de courses. J’ai donc pris selon mes envies et le lendemain matin, je me suis décidé sur les accords et je suis resté sur le médaillon de porc ibérique, la seiche, l’orange, le chorizo et l’asperge, le tout assez bien assaisonné à la citronelle.

Gustativement, les accords étaient vraiment à notre goût. La sauce à l’orange, le beurre de citronelle et le chorizo, liaient bien les trois autres éléments (asperge verte, porc et seiche) entre-eux. La cuisson de la seiche était réussie, la cuisson de la viande également. Concernant la seiche, mon quadrillage n’était pas top, je n’avais pas osé marquer assez et certains morceaux sont donc resté sans le dessin qu’on obtient après cuisson.

Quand à l’asperge? Je n’ai, selon moi, pas réussi mon coup à 100%. Le beurre restant après cuisson était magnifiquement parfumé à la citronelle et au zeste de citron vert, j’ai adoré ça. Ma botte n’était au départ pas assez ficelée, car en milieu de cuisson, certaines asperges commençaient à glisser. J’ai eu après les 2h30 de cuisson, un bas d’asperge très mou, celà dépassait le stade du confisage, un centre d’asperge ok et une pointe crue mais pas du tout chaude. J’ai du mal gérér la chaleur, la cuisson. Est-ce le fait que ma casserole n’était pas assez haute (mais si j’avais pris une plus haute, comment faire pour napper à chaque fois de beurre, car c’était déjà compliqué maintenant), est-ce du à la cuisson au gaz qui permet peut-être moins facilement de gérér au degré près cette température hyperimportante, est-ce du à un nappage au beurre pas assez soutenu (pourtant environ toutes les 6-7 minutes). J’espère un jour avoir les réponses à ces questions et retenter le coup.

Mais cette cuisson vaut néanmoins la peine, ne fut ce que pour le beurre que l’on obtient au final.

En tout cas, nous avions 3 médaillons, une douzaine d’asperges, deux seiches, et il ne reste rien après le repas. Toujours bon signe.

Le dressage est un dressage pour un repas complèt le soir en famille. Pour une présentation plus chouette, plus gastronomique, il y avait lieu de plus concentré les différents éléments au centre de l’assiette, de faire plus une unité que l’éparpillement comme je l’ai fait ici. Pas toujours évident de réaliser des beaux dressages dans le cadre familial. Surtout avec des cuisson basse température et sans lampes pour réchauffer les plats. Ma cuisine est une cuisine qui se mange premièrement et le beauté du dressage, je l’avoue, passe donc en second plan.

Voici la recette. Elle est longue. Ne vous y mettez donc pas un soir en semaine lorsque vous rentrez à 18 heures du boulot. Il faut débuter avec la mise en place vers 16h-16h30.

Au final cette recette s’éloigne assez fort de l’esprit ‘légumes’ de la cuisine de Passard, il y a tout de même pas mal de terre et mer dans la mienne. Mais j’ai trouvé un bel équilibre avec l’asperge.

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INGREDIENTS (2P)

Pour les asperges

  • 1 BOTTE D’ASPERGES VERTES (FONCTIONNE AUSSI AVEC DES BLANCHES, DES VIOLETTES) DE BELLE EPAISSEUR, ICI ASPERGES DE HESBAYE DE CHEZ REGALYS
  • 75 G BEURRE SALE
  • QUELQUES FEUILLES DE LAURIER
  • LE ZESTE D’UN CITRON VERT
  • 3 BATONS DE CITRONELLE
  • 4 TIGES DE MELISSE CITRONELLE
  • 6 BELLES FEUILLES D’OSEILLE SANGUINE
  • POIVRE DE SECHOUAN
  • FLEUR DE SEL

Pour la seiche

  • 2 SEICHES (ON DOIT POUVOIR Y DECOUPER 6 BEAUX CARRES DE SEICHE PAR SEICHE)
  • 40 G ECHALOTES
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 1/2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • 15 CL VIN BLANC
  • 50 G CHORIZO
  • SEL, POIVRE
  • JUS DE CITRON VERT

Pour les médaillons de porc ibérico et la sauce

  • 3 MEDAILLONS DE PORC IBERIQUE
  • HUILE D’OLIVE
  • BEURRE
  • SEL, POIVRE
  • 2 GROSSES ORANGES A JUS (EVENTUELLEMENT DES SANGUINES)
  • 1 TIGE DE CITRONELLE
  • 1 JAUNE D’OEUF
  • 1 ECHALOTE
  • 40 G BEURRE
  • 1/2 C.A.T. SUCRE DE CANNE
  • 1/2 C.A.C. VINAIGRE DE MIEL
  • 1/2 C.A.C. MIEL
  • SEL MALDON

 

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PREPARATION

Pour les asperges (Alain Passard)

Eplucher les asperges à l’économe sur leur base. Casser l’extrémitée dure.

Former une botte et la stabiliser avec du papier sulfurisé, puis bien ficeler le tout très séré avec de la ficelle de cuisine.

En confectionnant la botte, insérer entre les asperges le mélange de laurier, zestes de citron vert, bâtons de citronelle (coupés en morceaux dans la longueur), oseille sanguine et melisse citronelle.

En confectionnant la botte, faire en sorte que la base de chaque asperge puisse toucher le fond de la casserole.

En confectionnant la botte, placer les asperges les plus grosses sur les côtés, les plus fines au centre.

 

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Clarifier le beurre salé.

A feu très doux, faire chauffer légèrement le beurre dans une casserole assez haute, en cuivre ou à fond épais.

Y déposer la botte d’asperges à la verticale.

Pendant deux bonnes heures, laisser monter la chaleur dans le fût d’asperge en l’arrosant régulièrement à la cuillère avec le beurre de cuisson (environ toutes les 6-8 minutes).

Il faut veiller à ce que ce dernier reste blond, voire légèrement noisette, mais pas d’avantage.

 

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Servir les asperges, nappées de leur beurre de cuisson.

Parsemer les asperges de fleur de sel et de poivre de séchouan.

Il faut obtenir un agréable dégradé de cuisson : le bourgeon de l’asperge doit être cru et chaud, le corps croquand-fondant et le talon légèrement caramélisé et confit.

Pour les seiches

Récuperer les tentacules des seiches.

Bien nettoyer les blancs de seiche en éliminant la fine membrane qui les recouvrent. Les couper en deux et enlever également la fine membrane à l’intérieur. Rincer les blancs de seiche et les sècher avec du papier absorbant. Découper des rectangles dans les blancs de seiche, puis quadriller les rectangles en surface, en faisant attention de ne pas couper trop profondement.

Faire revenir doucement les échalotes hachées et l’ail émincé avec l’huile d’olive.

Ajouter les rectangles de seiches et les faire dorer pendant 3 minutes à feu vif.

Mouiller avec le vin, laisser évaporer de moitié, saler et poivrer.

Baisser le feu, ajouter le chorizo coupé en petits dés, couvrir et cuire 8 minutes environ.

En fin de cuisson, ajouter un filet de citron vert.

Réserver les seiches au chaud.

Pour les médaillons de porc ibérique et la sauce

Sortir la viande une heure avant la cuisson.

Préchauffer le four à 75°C en position dessus-dessous.

Y placer les assiettes, la saucière et un plat.

Enduire les médaillons d’huile d’olive et les saler.

Faire saisir les médaillons dans une poêle très chaude pendant 1 min 30 (45 secondes par face).

Les placer dans le plat préchauffé, côte à côte, les saler des deux côtés avec du sel maldon. Ajouter un morceau de beurre sur chaque médaillon.

Mettre le plat au four pendant environ 1 heure 15 et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la température à coeur de 65° est atteinte. Vous pouvez pour controler celà, piquer un thermomètre sonde au centre d’un des médaillons.

Couper les médaillons en quatres tranches horizontales.

Eteindre le four, ouvrir la porte du four. Vous pouvez terminer les autres éléments de la recette, la viande peut ainsi rester environ 30 minutes sans perdre de chaleur ni en prendre en plus.

Pour la sauce

Presser les oranges, émincer l’échalote et la citronelle.

Dans un petit poêlon, verser le jus d’orange, ajouter la tige de citronelle émincée très finement ainsi que l’échalote ciselée finement également. Ajouter une demi c.à.t. de sucre de canne.

Laisser réduire pendant 20 minutes à petit feu.

Ajouter une demi c.à.c. de vinaigre de miel et le miel après 10 minutes de réduction.

Dès que la sauce à pris une belle consistance et qu’il ne reste plus que quelques c.à.s. de sauce, la filtrer pour en ôter échalotes et citronelle.

Dans un autre poêlon, placer le jaune d’oeuf cru, puis verser dessus la réduction chaude, mélanger au fouet. Chauffer un rien sur feu faible ou au bain-marie et monter la préparation au beurre froid coupé en petits dés hors du feu. Garder chaud.

A ce stade, la sauce ne peut plus bouillir.

Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Dressage

Les assiettes doivent être bien chaudes.

Dresser harmonieusement les asperges vertes, les tranches de porc, la seiche, les dés de chorizo, le beurre de cuisson des asperges sur les asperges (important) et la sauce à l’orange bien réduite et émulisonnée.

 

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Bon Appétit!

 

Asperges à la flamande (à la malinoise)

ASPERGES A LA FLAMANDE (A LA MALINOISE)

 

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Un classique de notre plat pays, mais en version un rien différente.

Généralement on a un oeuf surcuit, accompagné d’un beurre liquide et gras.

J’ai préféré cuire mes oeufs mollet, faire une légère émulsion du jaune avec le beurre, puis seulement ajouter le blanc, que je n’ai pas écrasé en trop petits morceaux, afin de garder de la structure.

Question de goût.

 

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INGREDIENTS (1P)

  • 5 ASPERGES BLANCHES DE MALINES, GROS CALIBRE AAA (plus de 2,8 cm d’épaisseur)
  • SEL, POIVRE NOIR
  • 1/2 CITRON
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 1 SUCRE
  • 2L D’EAU
  • BEURRE
  • MUSCADE
  • 5 OEUFS
  • LE JUS D’UN CITRON
  • 2 C.A.S. PERSIL FRISE HACHE
  • 80 G BEURRE SALE
  • SEL, POIVRE
  • VINAIGRE (POUR LA CUISSON DES OEUFS)

 

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Cuisson des asperges

Peler les asperges de la tête vers la queue avec un économe en débutant à 3-4 cm de la pointe et faites celà à plat. Il est plus facile de couper les asperges sur un plan de travail, celà évite de les casser en deux.

Casser la base dure et les couper à peu près toutes à la même longueur (à peu près 5 à 10 cm de leur base, en fonction de leur fraicheur).

Faire cuire 2L d’eau avec les pelures et les bases des asperges coupées en brunoise, ceci pendant 30 minutes à partir de l’ébullition. Passer le bouillon d’asperges à travers un chinois et laisser refroidir.

Laver les asperges sous un jet d’eau et les égouter. Les ficeler éventuellement avec du fil ménager ou avec un brin de ciboulette préalablement blanchi dans de l’eau bouillante.

Dans une petite casserole spéciale pour la cuisson des asperges, porter l’eau de cuisson des pelures d’asperges à ébullition avec un demi citron épluché, le laurier, du sel, du sucre et du beurre. Placer les asperges dans l’eau pas encore en ébullition (donc dès le début), tête vers le haut (en les laissant dépasser de l’eau) et laisser cuire environ 10-15 minutes (en fonction de l’épaisseur), quelques minutes de plus que l’ébullition, puis éteindre le feu.

(Le sucre dans l’eau de cuisson va les rafermir, le beurre et le citron permettent de garder la belle couleur blanche)

Egouter les asperges et les débarasser sur une assiette. Les réserver.

Quelques minutes avant le dressage, faire chauffer un peu de beurre dans une poêle et y poêler les asperges de tous les côtés pendant quelques minutes (en controlant la cuisson). Saler, poivrer. Ajouter une pointe de muscade.

 

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Suite

Chauffer les assiettes.

Faire cuire les oeufs dans de l’eau bouillante, additionée d’un filet de vinaigre, pendant 5-6 minutes, cuisson mollet. Les sortir de l’eau et les laisser refroidir dans de l’eau froide.

Réaliser un beurre clarifié avec le beurre salé.

Récupérer d’un côté le jaune d’oeuf et de l’autre le blanc.

Mélanger précautionneusement les jaunes d’oeufs avec le beurre fondu, le jus de citron et le persil. Le jaune d’oeuf encore coulant va lier le beurre. Rectifier en sel et poivrer. Ajouter un peu de muscade.

Ajouter maintenant les blancs d’oeufs écrasés légèrement à la fourchette.

ACCOMPAGNEMENT VIN

Un vin blanc très fruité mais sec, qui peut modérer la minéralité, de tempérer l’amertume de l’asperge. P.e. un Muscat Sec d’Alscace, du Languedoc ou du Roussilon.

 

Bon Appétit!

 

 

Faux-filet de Blonde d’Aquitaine (génisse), textures d’oignons et d’échalotes, sauce à l’ail noir, ail des ours et croûtons de pommes de terre

FAUX-FILET DE BLONDE D’AQUITAINE (GENISSE), TEXTURES D’OIGNONS, SAUCE A L’AIL NOIR, AIL DES OURS ET CROUTONS DE POMME DE TERRE

 

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Marrant des fois, comme une recette se révèle, s’offre presque à vous, au grez des coïncidences et des accords qui se font en associant différents influx nerveux reçus dans le courant de la journée.

Dabord il y a cette superbe émission le samedi matin sur Vivacité, émission qui me met de bonne humeur à chaque fois et qui m’apprend encore régulièrement des choses. Il y a peu j’avais utilisé la moitié de ma gousse d’ail noir et je n’avais pas été trop convaincu du résultat. Ce samedi, Candice parlait justement de l’ail noir et j’ai suivi son idée de base et j’ai travaillé autour et le résultat était divin. Au moment même, j’ai mis ça dans le coin de mon cerveau, loin de m’imaginer que déjà le jour suivant je testerai la chose.

Samedi midi, on se balade, Sabine et moi, sur la place de Jette et dans la vitrine du boucher Cortoos, je vois du faux-filet de Blonde d’Aquitaine et je n’hésites pas. Faut savoir que sur Bruxelles (en tout cas dans mon quartier populaire), en dehors de steak irlandais, de steak argentin et d’un rien de limousin, c’est 99% de BBB sans goût et sans âme. Alors on n’hésites jamais à la vue d’un peu d’exotisme rumineux.

Faux-filet et ail noir, mais yes, why not?

On poursuit notre balade et je visite deux étals de maraichers. Et rien ne m’inspire vraiment en combinaison de cette belle pièce de viande et de l’ail.

Puis, un flash. Pourquoi se compliquer la vie, mettons cette bonne viande en valeur et travaillons autour uniquement avec des produits simples de tous les jours, l’ail, l’oignon et la pomme de terre.

Je venais de bouquiner un peu le jour avant et j’avais vu quelques préparations autour de l’oignon et de l’échalote. Bonne idée, travailler autour des différentes possibilitées de l’oignon et de l’échalote.

En même temps, je me suis souvenu de mon ail des ours, emballé dans son papier de cuisine humide dans mon frigo. On va intégrer celà aussi.

On apporte un peu de texture encore avec des dès de pommes de terre, revenus à la poêle.

La viande, je ne voulais pas la brusquer, donc quelques minutes de chaque côté à la poêle et finition en basse température au four.

Au final, un plat qui me ressemble, un plat que j’ai adoré et dont je suis satisfait à 95%. Un rien de surcuisson sur la viande et je m’y suis pris trop tôt avec les oignons grelots, mais ce ne sont vraiment que des détails. Plat réussi.

La mise en place est très longue et demande un peu d’organisation. Après, certains éléments peuvent être réalisés à 100% ou à 80% à l’avance.

 

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INGREDIENTS (2P)

Pour la viande

  • 500 G FAUX-FILET DE BLONDE D’AQUITAINE (GENISSE) EN UNE TRANCHE
  • SEL, FLEUR DE SEL
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 3 FEUILLES D’AIL DES OURS
  • BEURRE DE FERME

Pour la sauce

  • 3 GOUSSES D’AIL NOIR
  • 15 CL FOND DE VEAU BRUN
  • 15 CL DE FOND DE VOLAILLE
  • 10 CL DE SAKE
  • 1 C.A.C. SAUCE SOJA
  • 1 C.A.C. MIRIN
  • LES SUCS DE CUISSON DE LA VIANDE
  • 1 ECHALOTE
  • BEURRE

Pour les textures d’oignon

1. Pickles d’oignon rouge (recette Carl Gillain, Florent Ladeyn)

  • 1 OIGNON ROUGE
  • 25 G SUCRE SEMOULE
  • 50 G VINAIGRE BLANC
  • 5 BAISES ROSES
  • 1/2 FEUILLE DE LAURIER
  • 1 BRANCHE DE THYM
  • 25 G VIN ROUGE
  • 50 G D’EAU

2. Oignons grelots (recette Seppe Nobels)

  • 8 PETITS OIGNONS GRELOTS
  • SEL
  • SUCRE IMPALPABLE

3. Poudre d’oignon (recette Olly Ceulenaere)

  • 1/2 OIGNON DE ROSCOFF

4. Crème d’oignons

  • 1 GROS OIGNON JAUNE OU PLUSIEURS PETITS
  • BEURRE
  • 1 C.A.S. VINAIGRE BALSAMIQUE
  • 1/2 L D’EAU
  • 20 G CREME LIQUIDE 40% MG
  • 2 C.A.S. FOND DE VEAU
  • SEL, POIVRE

5. Echalotes au beurre (recette Michel Bras)

  • 8 BELLES ECHALOTES
  • 100 G BEURRE DEMI-SEL
  • SEL

Pour les croûtons de pomme de terre

  • 3 GROSSES POMMES DE TERRE FARINEUSES
  • 50 G BEURRE
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE, PIMENT D’ESPELETTE

 

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PREPARATION

Pour les textures d’oignon

1. Pickles d’oignon rouge (à réaliser à l’avance, même plusieurs jours avant)

Réaliser un pickles en chauffant le sucre, le vinaigre, le vin et l’eau avec les arômates.

Eplucher l’oignon rouge.

Placer l’oignon avec les autres ingrédients  dans un sachet, sous vide.

Cuire celà au bain-marie à 83°C pendant 30 minutes.

Refroidir, puis couper les oignons en morceaux et les conserver dans le pickles.

Réserver pendant 24 heures.

2. Oignons grelots (à faire en dernier lieu, mais on peut les blanchir à l’avance)

Faire cuire les petits oignons pendant 2 minutes, sans les peler, dans de l’eau bouillante salée.

Les rafraîchir dans de l’eau glacée.

Les couper en deux.

Les saupoudrer d’un peu de sucre et les griller, sans matière grasse, dans une poêle anti-adhésive.

Garder chaud.

3. Poudre d’oignon (à réaliser à l’avance)

Emincer finement l’oignon.

Le laisser sècher dans un four à 80°C.

Mixer l’oignon en poudre lorsqu’il est vraiment bien sèché.

4. Crème d’oignons (à réaliser à l’avance, juste réchauffer)

Eplucher l’oignon et l’émincer finement.

Faire dorer l’oignon dans un peu de beurre.

Déglacer au vinaigre balsamique et mouiller avec l’eau. Laisser réduire jusqu’à évaporation de quasi tout le liquide.

Ajouter la crème et le fond, rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Mixer le mélange dans un petit blender.

Passer à travers un tamis fin.

Rectifier l’assaisonnement, poursuivre la réduction jusqu’à texture souhaitée et réserver à chaud.

5. Echalotes au beurre (à faire à l’avance et à réchauffer juste avant le dressage)

Eplucher les échalotes.

Les blanchir pendant 10 minutes à l’eau bouillante salée.

Dans un petit poêlon de dimension appropriée, glisser le beurre et les échalotes.

Conduire un confisage pendant une grosse heure environ.

Réserver au chaud. Garder également le beurre de confisage.

Pour les croûtons de pomme de terre (à faire à l’avance, réchauffer au four pendant le repos de la viande)

Peler et laver les pommes de terre.

Couper les pommes de terre en cubes moyens.

Faire cuire les cubes de pomme de terre pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante salée.

Egouter.

Faire fondre le beurre avec l’huile d’olive dans une poêle large.

Y ajouter les cubes de pomme de terre, saler, poivrer et bien faire dorer les cubes.

En fin de cuisson, saupoudrer de piment d’espelette.

Pour la viande

Sortir la viande une bonne heure avant la cuisson, afin de porter à température ambiante.

Bien faire chauffer une poêle adhésive.

Ajouter du beurre dans la poêle.

Placer un plat à four dans le four.

Faire préchauffer un four à 80°C avec le plat vide dedans.

Saisir le faux-filet pendant 5 minutes au total (2,5 sur chaque face) afin de bien colorer la viande. Pendant la cuisson, ajouter un peu de beurre afin de baisser la température de cuisson et de nourrir la viande avec.

 

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Saler et poivrer la viande sur les deux faces.

Placer maintenant le morceau de faux-filet dans le plat et poursuivre la cuisson à basse température pendant environ 1 heure 30. Il faut obtenir une cuisson à coeur de 53°C.

Jetter le gras de cuisson et déglacer la poêle avec un filet d’eau, gratter les sucs et réserver ce jus de cuisson pour la sauce.

Laisser reposer la viande pendant 5 minutes dans une double couche d’allu.

Hacher finement les feuilles d’ail des ours.

Lors du dressage, ajouter encore un rien de fleur de sel sur la viande et déposer dessus l’ail des ours émincé.

Pour la sauce (réaliser en partie à l’avance)

Faire revenir l’échalote, émincée finement, dans un peu de beurre dans un petit poêlon.

Lorsque l’échalote et bien translucide et tendre, déglacer avec le saké et laisser réduire à sec.

Pendant ce temps, peler les gousses d’ail noir et les écraser au mortier afin d’obtenir une pâte.

Ajouter maintenant les fonds de volaille et de veau, ainsi que le jus de cuisson. Ajouter également la sauce soja, le mirin et l’ail noir.

Laisser réduire le mélange sur petit feu et à 2/3. Lorsque le mélange a bien réduit et que l’odeur d’ail se dégage, passer le tout à travers un tamis. Remettre à réduire encore un peu, rectifier l’assaisonnement et monter la sauce légèrement au beurre.

Dresser tout ça sans trop stresser et à votre convenance. 🙂

 

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Bon Appétit!

Skrei cuit sur peau en crumble d’arachides, risotto à la crevette grise et granny, crème de cresson de fontaine

SKREI CUIT SUR PEAU EN CRUMBLE D’ARACHIDES, RISOTTO A LA CREVETTE GRISE ET GRANNY, CREME DE CRESSON DE FONTAINE

 

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L’idée de cette recette m’est venue ce matin. J’avais vu que le skrei était en promo chez Carrefour cette semaine et j’avais vu les morceaux sur l’étal hier. La saison est courte, il faut donc en profiter. Généralement j’en cuisine une fois chaque année. Mais jamais de la même façon.

Que faire cette fois.

C’est par hasard que je prends en main le dernier Culinaire Ambiance de février et je vois une belle photo avec une crème de cresson de fontaine (version soupe) et des huîtres.

Voilà la bonne idée, associer le skrei avec une crème ou plutot dans mon idée, une pommade de cresson de fontaine.

Mais ce n’est pas suffisant, manque l’élément liant les deux.

Première idée, le risotto, qui apporte la texture par rapport à cette pommade.

Je réfléchis et je me dis, mais pourquoi pas la crevette grise de la mer du Nord, un produit bien de chez nous et que l’on peut utiliser de deux façons dans ce risotto, le produit et le fumet.

Après j’ai ajouté un petit crumble salé d’arachides et d’amandes, ainsi que de la pomme Granny Smith pour apporter un petit croquant et de la fraicheur au risotto.

Verdict:

Cuisson du poisson OK

Crumble un rien trop farineux et un rien trop doré.

Risotto OK

Pommade de cresson de fontaine : un rien trop collée et un peu écrasé par le goût fort du risotto. Donc la prochaine fois, 1 botte de cresson en plus et moins de gomme xanthane.

Par rapport à la recette, j’avais oublié de mettre de côté quelques tiges de cresson, dommage pour la beauté du dressage.

 

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INGREDIENTS (2P)

Le skrei

  • DEUX BEAUX MORCEAUX DE SKREI DE NORVEGE AVEC PEAU MAIS BIEN ECAILLE
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE
  • QUELQUES TIGES FINES DE CRESSON DE FONTAINE

Le crumble

  • 50 G BEURRE
  • 58 G FARINE
  • 1 C.A.S. D’ARACHIDES TORREFIEES ET CONCASSEES FINEMENT
  • 1 C.A.S. D’AMANDES TORRFIEES ET CONCASSEES FINEMENT
  • UNE POINTE DE SEL

Crème de cresson

  • 3 BOTTES DE CRESSON DE FONTAINE
  • 1/2 BOTTE DE POURPIER (facultatif, il m’en restait)
  • 8 CL CREME
  • 5 CL LAIT
  • 5 CL FUMET DE POISSON
  • 1/2 GOUSSE D’AIL
  • 2 CL YAOURT GREC
  • UN PEU DE GOMME XANTHANE

Risotto

  • 3/4 POMME GRANNY SMITH
  • 250 G RIZ A RISOTTO
  • 800 G CREVETTES GRISES NON-PELEES (celà vous donnera 250 à 275g de crevettes au final)
  • 2 C.A.S. BEURRE
  • 15 CL DE VIN BLANC
  • 1 ECHALOTE
  • 40 G PARMESAN
  • 2 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE
  • 1 C.A.S. BOMBEE DE CREME EPAISSE
  • 1 L 250 BOUILLON DE VOLAILLE
  • POIVRE, SEL

 

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Sans le skrei pour voir le risotto

 

PREPARATION

Crumble

Travailler la farine et le beurre ramolli du bout des doigts.

Y ajouter alors les arachides et amandes concassées, ainsi qu’une pointe de sel.

Emietter le tout sur un silpat et cuire au four préchauffé à 180°c pendant environ 15 minutes.

Laisser refroidir à l’air libre.

Crème de cresson

Nettoyer le cresson en éliminant les toutes grosses tiges et en récupérant un maximum de feuilles.

Faire blanchir pendant quelques minutes, ce cresson dans de l’eau bouillante.

Reporter immédiatemment le cresson dans de l’eau glacée afin de fixer la couleur verte.

Mélanger le lait, l’ail râpé finement, le fumet et la crème et porter à ébullition.

Mixer ce liquide assez longement avec le cresson et le pourpier.

Passer au chinois afin d’obtenir une crème lisse.

Assaisonner en poivre et en sel.

Juste avant le dressage, réchauffer doucement, ajouter un peu de gomme xanthane pour la texturation et ajouter le yaourt pour plus de fraicheur.

Le risotto

Peler les crevettes.

 

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Faire revenir les têtes dans une sauteuse large, au beurre.

Mouiller avec le bouillon de volaille et laisser infuser pendant 15 minutes.

 

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Passer à travers un chinois en pressant bien avec le dos d’une cuillère ou d’une louche.

 

Peler l’échalotte et l’émincer.

Peler la pomme Granny Smith et la découper en petite brunoise. Citroner et réserver.

Faire chauffer le bouillon au crevettes grises dans une casserole et maintenir chaud. Il est très important que le bouillon que l’on rajoute au risotto ait à peu près la même température que celui-ci, afin de garder une cuisson continue à la même température.

Faire chauffer l’huile d’olive dans un poêlon, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalotte et faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Il fauit que l’échalote blondisse.

Puis, ajouter le riz dans la poêle et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et qu’il soit bien nacré. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’. Puis, monter le feu.

Arroser le riz de vin blanc ou de vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.

Ajouter alors une bonne louche de bouillon  chaud. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson est al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 25 minutes de cuisson.

En toute fin de cuisson, ajouter les crevettes réservées et bien mélanger le tout.

Saler et poivrer. Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Terminer avec la crème épaisse et la pomme Granny Smith.

Laisser reposer à couvert pendant quelques minutes et servir bien chaud.

Le skrei

Saupoudrer le côté chair du skrei avec du sel.

Placer les morceaux au frigo pendant 10 minutes avec un petit poids dessus.

Les sortir du frigo, les rinçer sous l’eau froide et bien sècher dans du papier absorbant.

Enduire le côté peau d’un peu de sel.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle antiadhésive bien chaude et y placer les morceaux de skrei, côté peau vers le bas.

Cuire ainsi pendant 4 minutes afin d’obtenir une peau bien croquante.

Terminer la cuisson au four préchauffé à 180°C pendant à nouveau 4 minutes.

Egouter brièvement sur du papier absorbant.

Assaisonner légèrement avec du sel et du poivre et garder chaud.

Dressage

Dans des assiettes larges mais profondes, dresser le risotto.

Dresser un beau morceau de skrei dessus.

Autour verser la pommade de cresson de fontaine, afin de recouvrir en partie le risotto.

Terminer par le crumble d’arachides et un peu de cresson de fontaine sur le dessus du skrei.

 

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Bon Appétit!

 

 

Cheeseburger 2013

CHEESEBURGER 2013

 

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J’aime encore bien ça, un hamburger, de temps en temps et j’avoue même qu’il m’arrive de m’attarder au quick pour manger un cheese, un giant ou une autre crasse de se genre. Même si ce n’est pas terrible et que celà travaille directement sur mon système digestif et que je le regrette à chaque fois après.

On va donc se faire plaisir avec un cheeseburger maison. Un mix perso entre des recettes dans le supplément Victoire, Het Laatste Nieuws et la recette de Jeroen Meus. Pas un classique avec tomates, concombre et salade. Non, un cheese un peu plus travaillé que celà.

Je dois dire que le goût était à la hauteur de mes espérances.

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INGREDIENTS (8 HAMBURGERS)

  • 600 G HACHE DE BOEUF
  • 200 G HACHE DE PORC ASSEZ GRAS (GORGE, COLLIER)
  • 10 G CHAPELURE MAISON
  • 3 C.A.S. PERSIL FRISE
  • 2 JAUNES D’OEUF
  • SEL, POIVRE
  • POIVRE VERT EN POUDRE
  • 2 C.A.C. SAUCE WORSHESTERSHIRE
  • 1 OIGNON MOYEN
  • HUILE NEUTRE
  • 8 LONGUES TRANCHES DE CHEDDAR
  • 2 CAROTTES + 1 OIGNON ROUGE ASSEZ GROS
  • 1 C.A.S. SUCRE ROUX
  • 15 CL KRIEK ACIDE
  • 2 C.A.S. VINAIGRE DE XERES
  • JUS D’UN 1/2 CITRON
  • 8 PAINS A HAMBURGER (BUNS AU SESAME)
  • 1 CHICON
  • 100 G PICKLES + 160 G MAYONNAISE
  • 4 C.A.S  DE FROMAGE PHILDELPHIA
  • UN BEAU MORCEAU DE STILTON

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PREPARATION

Peler les carottes et les couper en lanières fines. Peler l’oignon et le couper en demi rondelles. Faire fondre les oignons avec le laurier et le thym dans un peu d’huile neutre pendant environ 15 minutes. Ajouter les carottes, le sucre, le vinaigre et la bière. Ajouter le jus de citron et laisser confire le tout à feu doux jusqu’à ce que le mélange soit tendre et que le liquide soit évaporé. Laisser refroidir.

Ciseler le persil frisé. Ciseler également le chicon cru.

Faire revenir l’oignon finement émincé dans un peu d’huile neutre, ceci à petit feu. Réserver.

Mélanger la mayonnaise avec le pickles.

Mélanger le philadelphia avec le stilton.

Mélanger le haché avec la chapelure, le persil, l’oignon, la sauce worshestershire, poivre vert en poudre et les jaunes d’oeufs. Saler et poivrer.

A l’aide d’un emporte-pièce, confectionner 4 hamburgers d’environ 2 cm d’épaisseur avec ce mélange.

 

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Enduire les hamburgers sur chaque face d’un rien d’huile au pinceau.

Saisir les hamburgers sur le grill bien chaud, pour les colorer, 1 minute 30 sur chaque face maximum, puis poursuivre la cuisson au four préchauffé à 180°C pendant environ 20 minutes.

Ajouter les tranches de fromage (pliées en deux) 3-4 minutes avant la fin de la cuisson pour les faire fondre.

Couper le pain à hamburger en deux. Griller sur les deux faces intérieures pendant 45 secondes dans la même poêle que les hamburgers. Réserver quelques minutes dans le four éteint, encore chaud.

Monter les hamburgers:

1. Un demi pain.

2. Tartiner le pain avec le mélange stilton-philadelphia.

3. Mettre un peu de chicons crus.

4. Ajouter un peu de mélange carottes-oignons

4. Mettre un hamburger

5. La tranche de cheddar

6. Fermer avec le deuxième demi pain, préalablement tartiné de mélange mayo-pickles.

 

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Bon Appétit!

Fregola sarde aux artichauts et safran

FREGOLA SARDE AUX ARTICHAUTS ET SAFRAN

 

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Vous l’aurez déjà vu, je suis un grand fan des risotti. Avec une base toute simple il y a moyen de partir dans toutes les directions, d’oser pas mal de combinaisons, même partir sur le sucré. Alors quand j’ai découvert il y a quelques mois les fregola-fregula (en Sarde), une petite pate toute ronde, un peu comme une toute grosse semoule originaire de sardaigne et son utilisation assez similaire à l’utilisation de riz à risotto, j’ai voulu tester au plus vite.

J’ai du chercher un peu pour en trouver. Nada dans la grande distribution, qui pourtant est ouverte de plus en plus à l’exotisme. Par contre, chez Italia Authentica à Drogenbos ce weekend, j’en ai trouvé du vrai de là-bas.

Comme je n’avais jamais utilisé, j’ai été zieuter sur le net afin de déterminer la recette que j’allais me faire. Premier arrêt sur une masterclass de Yannick Alléno très claire, très précise et qui donne la direction. Je n’avais par contre pas trop envie d’utiliser de la poutargue, on venait d’en manger avec des pâtes il n’y a pas si longtemps que celà.

On poursuit la lecture de recettes sur le net et on tombe sur du champignon, de la tomate, des poivrons, …. mais pas envie non plus. Puis dans un de mes magazines (un qui datait déjà d’il y a au moins 5 ans), une recette avec des artichauts et du safran. Ah, la ça me tente. On trouve encore des beaux artichauts violets de Bretagne au Delhaize, autant en profiter tant qu’il y en a.

J’ai donc pris un peu chez Alléno, un peu plus dans cette recette et j’ai mis les quantitées à ma sauce à moi. J’ai aussi utilisé un bouillon de volaille à la moêlle afin de corser un peu plus au niveau goût, comme il me restait des os à moêle.

On peut aussi servir ce plat en entrée ou comme plat plus complèt avec un beau morceau de cabillaud cuit à l’unilatérale dans une poêle sur sa peau.

La recette était top, juste un petit soucis sur les artichauts qui avaient un peu nourcis à cause d’un imprévu familial lors de l’élaboration de la recette. Mais au goût no problemo.

 

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INGREDIENTS (2-3P)

  • 250 G FREGOLA SARDA
  • 2 ECHALOTES
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • LES SOMMITES DE 3 BRINS DE THYM FRAIS
  • 1L250 BOUILLON DE VOLAILLE
  • 3 OS A MOELLE
  • 50 G BEURRE + 60 G BEURRE
  • 60 G PARMESAN RAPE
  • 40 G CREME 40% MG
  • SEL, POIVRE
  • 8 ARTICHAUTS VIOLETS
  • HUILE D’OLIVE
  • 0,5 G SAFRAN (1/2 POUDRE ET 1/2 FILAMENTS)
  • HUILE DE FRITURE

 

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PREPARATION

Faire chauffer le bouillon de volaille et y ramolir la moêle contenue dans les os à moêle. Retirer les os, récupérer la moêle et la reverser dans le bouillon. Mixer le bouillon avec la moêle. Réserver à chaud ou réchauffer juste avant de débuter la cuisson des fregola.

Hacher les échalotes finement. Idem pour une des deux gousses d’ail. Couper la deuxième gousse plus grossièrement. Récuperer les sommités des branches de thym.

Préparer les autres ingrédients: crème, fromage, beurre, safran, parmesan.

Faire chauffer la friteuse.

Tourner 5 des 8 artichauts. Les faire cuire pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante salée et citronnée. Les égoutter, les couper en quartiers. Terminer la cuisson à la poêle dans un peu d’huile d’olive avec la gousse d’ail coupée grossièrement. Saler légèrement et poivrer. Les artichauts doivent être un peu dorés. Il faudra compter environ 5 à 7 minutes à la poêle. Réserver au chaud.

Tourner 2 autres artichauts et les couper en brunoise moyenne.

Tourner le dernier artichaut, le couper en fines lamelles. Faire frire les lamelles à l’huile de friture à 180°. Les placer ensuite sur du papier absorbant afin d’élminer un maximum de graisse.

Faire chauffer 50 g de beurre dans un wok (j’aime bien utiliser un wok pour réaliser un risotto) et y faire revenir les échalotes et la deuxième gousse d’ail pendant quelques minutes. Saler un peu et poivrer.

Ajouter alors la brunoise d’artichauts et les fregoli. Poursuivre la cuisson pendant 3 minutes en tournant régulièrement avec une cuillère en bois afin d’enrober les petites pâtes d’huile et qu’elles deviennent translucides.

Ajouter alors quelques louches de bouillon chaud et le safran et poursuivre la cuisson en ajoutant à chaque fois une louche quand la précédente s’est bien évaporée. J’ai cuit au total pendant environ 16 minutes. 5 minutes avant la fin de la cuisson, ajouter les artichauts poêlés à la préparation.

Hors feu, ajouter le parmesan, la crème et le beurre, mélanger délicatement afin de bien mélanger les ingrédients. Rectifier l’assaisonnement en poivre.

Servir les fregoli dans des assiettes creuses et répartir les morceaux d’artichauts frits sur les préparations.

 

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Bon Appétit!

 

 

 

Gamba’s au pastis et estragon

GAMBA’S AU PASTIS ET ESTRAGON

 

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L’autre jour, à la mer du nord, je regardais en boucle la programmation de Njam, une programmation 100% cuisine 24 h sur 24 (avec pas mal de redifusions, ce qui est sympa car on n’est pas toujours constamment devant). J’en profite quand je suis à la mer, car à Bruxelles, sur Belgacom TV, je n’ai pas accès.

Au hasard des programmes, je tombe sur une émission de Rick Stein, émission autour des produits de la mer, dont il parait être un afficionado.

J’adore l’anisé en cuisine, j’utilse souvent le fenouil, les graines de fenouil, la badiane, l’estragon, voir carrément la réglisse. Je savais aussi déjà (car déjà testé) que pas mal de produits de la mer, et spécialement les coquillages et les crustacés, aiment la compagnie de l’anis. Par contre, je n’avais jamais testé la combinaison pastis-estragon avec des crustacés. Selon Rick Stein, la combinaison des deux avec le bon dosage, serait à tomber. Je me devais donc d’éssayer.

Je n’avais pas noté la recette, mais je me souvenais de quelques bribes, comme l’utilisation de beurre manière à la place de crème pour lier la sauce et lui donner de la texture, la cuisson préalable des gambas (chez lui, sur taque, au four), etc etc.

Je prends donc la base et ayant pris quelques idées sur le net à différents endroits, je me lance dans ma version, non flambée de cette recette.

Résultat gustatif : très bon! On goûte bien l’anisé mais sans cacher le goût du produit crustacé. Résultat présentation et en bouche: bof bof. Sauce trop épaisse, vraiment à retravailler. Dommage que le bon goût soit gâche un peu par la texture.

Je vais donc adapter de ce pas la recette, elle n’aura donc plus rien à voir avec les photos. On oublie déjà le beurre manié, pas nécessaire du tout.

 

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INGREDIENTS (2P)

  • 8  GAMBAS FRAICHES DE BELLE TAILLE
  • 2 ECHALOTES MOYENNES OU 1 GROSSE
  • 1/2 GOUSSE D’AIL
  • 5 BRINS DE PERSIL PLAT
  • HUILE D’OLIVE
  • 1/2 C.A.S. GRAINES DE FENOUIL
  • 1 PETITE LOUCHE DE PASTIS (ENVIRON 3 C.A.S.)
  • SEL, POIVRE
  • 1 BON BOUQUET D’ESTRAGON
  • 1/2 FENOUIL
  • 20 CL VIN BLANC SEC
  • POIVRE DE CAYENNE
  • JUS DE CITRON
  • 1/2 L D’EAU
  • 1 TOMATE SAN MARZANO

 

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PREPARATION

Nettoyer le fenouil et le couper en très fines tranches.

Faire revenir les gambas pendant trois minutes à feu fort dans une sauteuse avec deux c.à.s. d’huile d’olive et le fenouil. Quand les gambas deviennent rouges, les réserver.

Déglacer la sauteuse avec le vin blanc. Laisser réduire un peu, puis récupérer le jus de cuisson en pressent bien le fenouil dans un chinois, et le réserver.

Décortiquer les gambas et ôter l’intestin. Verser une louchette de pastis sur les gambas et les réserver pendant 30 minutes.

Verser le jus de cuisson dans une petite casserole avec 50 cl d’eau et les carapaces et têtes des gambas (préalablement concassés) et laisser réduire de moitié. Récuperer le jus de cuisson en passant à travers un tamis.

Eplucher et ciseler les échalotes. Couper finement les brins de persil en évitant les grosses tiges. Presser la demi gousse d’ail.

Oter les feuilles d’estragon des tiges et les hacher finement au couteau.

Dans la même sauteuse que celle ayant servi à la cuisson des gambas, faire revenir les échalotes ciselées, les graines de fenouil et l’ail dans de l’huile d’olive.

Ajouter le persil, du sel et du poivre. Ajouter le jus de cuisson des gambas. Assaisonner avec du poivre de cayenne.

Laisser revenir à feu moyen pendant 10 minutes environ. Passer la sauce à nouveau à travers un tamis.  Remettre la sauce dans la sauteuse et ajouter les gambas réservés, poursuivre la cuisson encore pendant 5 minutes.

Déglacer au pastis et ajouter l’estragon. Poursuivre la cuisson pendant 2 minutes afin de laisser s’évaporer l’alcohol.

Sortir les gambas de la sauce et réserver sous feuille allu. Rectifier l’assaisonnement de la sauce. Poursuivre la cuisson jusqu’à épaississement souhaité. Si la sauce épaissit de trop, ajouter un filet d’eau.

En fin de cuisson, ajouter la tomate.

Ajouter à nouveau les gambas dans la sauce. Terminer avec un filet de citron.

Servir avec du bon pain.

 

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Bon Appétit!

Grenailles, sardines, salsa verde, jambon cru

GRENAILLES, SARDINES, SALSA VERDE, JAMBON CRU

 

Sardines, Menthe, Persil Plat, Câpres, Moutarde, Huile d'Olive, Ail, Grenailles, Jambon Cru, Citron, Citron Vert

 

Je n’ai pas vraiment cherché la complication ce soir et je me suis inscrit complètement dans la tendance de la ‘cuisine des restes’. D’une part, 5 filets de sardines marinés à la salsa verde, d’autre part quelques tranches de jambon espagnol et puis aussi des grenailles qui commencaient déjà légèrement à boutonner. Donc on mélange tout ça et ça fait un plat. Pas un grand plat peut-être, mais un très bon plat de récupération.

 

Sardines, Menthe, Persil Plat, Câpres, Moutarde, Huile d'Olive, Ail, Grenailles, Jambon Cru, Citron, Citron Vert

 

INGREDIENTS (2P)

 

Sardines, Menthe, Persil Plat, Câpres, Moutarde, Huile d'Olive, Ail, Grenailles, Jambon Cru, Citron, Citron Vert

 

PREPARATION

Cuire les grenailles (sans les peler) à l’eau bouillante salée.

Couper le jambon en fines lanières.

Couper les filets de sardines en morceaux moyens.

Couper les pommes de terre encore tièdes en deux ou en quatre, selon la taille.

Mélanger le tout.

Bon Appétit!

La Grappe d’Or à Torgny et la cuisine de Clément Petitjean : deuxième visite

LA GRAPPE D’OR A TORGNY ET LA CUISINE DE CLEMENT PETITJEAN : DEUXIEME VISITE

 

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Cette année, il y a quelques semaines, je suis retourné pour une deuxième visite à La Grappe d’Or à Torgny. Je fais partie des gastronomes qui ne s’éparpillent pas dans des dizaines de restaurants, mais préfèrent suivre un chef et son évolution tout au long de sa carrière, je fais partie des gastronomes fidèles à une certaine idée de la cuisine et d’un engagement clair et honnète.

Mes chouchous en la matière sont les Frères Folmer de Couvert Couvert, les Frères Thomaes du Château du Mylord, le restaurant Le Coriandre, David Martin de La Paix, Alexandre Couillon de La Marine à Noirmoutier (dommage que c’est si loin), Mathieu Beudaert de Table d’Amis et biensur Clément Petitjean de La Grappe d’Or. Après il y a mon italien (Le Frascati) de Laeken et Senza Nome de Giovanni Bruno que je vais découvrir la semaine prochaine après 3 dégustations à Culinaria.

Je suis persuadé qu’il y a d’autres perles à aller découvrir, mais il n’y a pas toujours les euros pour aller dépenser. Alors je prends plutot le choix de revenir la ou je me suis senti bien.

La photo ci-dessus ne provient pas du restaurant, elle a été prise en Alsace, mais je trouvais celà joli comme tout. Le nom du restaurant La Grappe d’Or, je sais maintenant d’ou il provient. Rien à voir avec les raisins, quoi que…. Dans le jardin du restaurant, il y a un arbre imposant qui porte des grappes de fleurs qui font vraiment, de loin, penser à des grappes de raisins en or. Quand vous y allez au mois de mai, jettez un coup d’oeil dans le jardin.

Tout comme l’année passée, nous avons combiné un bon repas à La Grappe d’Or avec un séjour en Alsace dans la région de Colmar et de la route des vins. Un bon plan, car les vins à La Grappe d’Or sont tellement bons, qu’il serait dommage de ne pas en abuser parce-qu’on doit prendre la route. Mieux vaut bien profiter des mets et des breuvages et prendre un chambre dans leur établissement, bien profiter d’un bon petit déjeuner et reprendre la route après. Les chambres sont en plus très rustiques dans un village qui l’est tout autant. Un vrai dépaysement pour le citadin que je suis.

Avant de passer à table, nous nous sommes promenés dans et autour du village avec l’aide d’un plan fourni par Mounia, la compagne du Chef. Vu les photos qui suivent, il est clair que Torgny vaut la peine de s’y attarder.

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Et après….. à table.

Nous avons opté pour le menu 5 services, avec apéro, café et vins adaptés. Ce menu est à la carte le soir pour 68€ (101€ avec vins).

Tout dabord nous avons été accueillis dans le petit salon près du feu ouvert (il faisait tout de même pas chaud en cette fin de mai) pour un apéritif et les amuses.

Il y avait:

– Truite marinée au yuzu, sorbet de cerfeuil musqué

 

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– Tartare de petits pois, oeuf de caille, écume de cressonette sauvage et boeuf sèché mariné aux épices Pasterma (Manu Chavassieux, charcutier d’Auvergne)

– Mousse de pomme de terre fumée, acra de morue et poudre de sardines

 

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Trois belles amuses bien fraîches et originales de part les petits condiments qui font la différence. Des trois, j’ai particulièrement adoré la troisième. Je n’ai malheureusement pas pris de photo de la deuxième amuse.

Après nous sommes passés à table et vint la première entrée:

Veau de nos prairies mariné au tamarin, mozzarella de l’élevage Cornelissen au poivre sauvage, chutney de lentilles ‘Corail’, pickles de shiitake.

 

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Bonne première impression pour ce sympatique parti-pris du local avec le veau et la mozza. Une entrée toute en douceur et en finesse, qui ouvre encore un peu plus l’appétit pour la suite. Tuile très sympatique visuellement.

Deuxième entrée:

Filet de Saint Pierre juste saisi, vinaigrette au sésame doré, fenouil caramélisés, radis glacés, rhubarbe confite aux épices douces

 

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On s’éloigne un peu de la Gaume, mais la côte est encore assez proche tout de même, et puis, du poisson, il en faut dans un menu. Des accords comme j’aime, superbe cuisson à la limite du cru comme j’aime. Accord poisson fenouil sésame, je suis fan.

Puis vint une première surprise. Une troisième entrée! Imprévue, mais bienvenue naturellement. J’ai adoré ça, les goûts, les textures, le visuel, parfait pour moi.

Petits Gris de Namur croustillant, crémeux de pistache à l’avocat, artichaut barigoule, échalote noire Rakkyo.

 

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Puis le plat:

Suprême de volaille jaune d’Ardenne, asperges vertes fermentées puis rôties (100% maison), morilles au jus, orzo à la façon d’un ragoût aux fêves des marais.

 

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J’ai adoré, topissime, des accords certes classiques, mais admirablement mis en place avec juste une pointe d’originalité pour pousser l’accord.

Après celà nous avions le choix entre le magnifique plateau de fromage, sélectionné par Bernard Antony, éleveur de fromages. Oh le beau charriot, quel choix et le tout accompagné avec du pain aux cerneaux de noix et raisins de Corinthe et un tas de petits accompagnements sucré-salé des plus sympatiques. Pour les autres il y eut une merveille:

Le Petit Gabriel de la Ferme de Jambjoule, choux rave, shiso en saumure douce, soja.

 

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Magnifique!!! J’ai adoré. Moi, j’en redemande de ce type de plats. Proposer un fromage autour duquel on fait un travail, je suis fan. J’en voudrais encore un peu… Même si le charriot me tentait bien aussi.

Vous aurez compris, après le veau et la mozza du coin, les petits gris de Namur, la volaille des Ardennes, une nouvelle preuve de l’ancrage de Clément dans son terroir avec ce fromage de chez nous. Bravo aussi pour ça, de nous faire découvrir les artisans du cru.

Après tout ça et avant de passer au café et aux mignardises (avec les fameuses babeluttes au miel du coin), nous avons non-pas reçu un dessert, mis deux, juste pour le plaisir du partage entre amoureux de la gastronomie:

Papaye infusée aux bourgeons d’épicéa, sorbet à l’orange sanguine, génoise au chocolat blanc

 

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« Autour de la banane » Différentes textures et saveurs

 

 

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Deux dessert très miam, mais mon amour immodéré pour la banane me porte vers le second. Quelques éléments du premier dessert, éléments gélifiés m’ont moins plu. Par contre la tranchette d’orange confite était top.

Avec ce beau menu, que de bons vins, originaux et interpellants.

 

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Nous avons terminé autour d’un bon pousse avec Clément. Car en plus d’être un Chef que j’aime pour sa cuisine, j’aime beaucoup le bonhomme car il est humble dans l’excellence.

Mon avis général ne peut être que positif. Clément est un chef curieux et qui aime les associations osées. Il s’intéresse à tout et peut avoir une tendance naturelle à se disperser (comme moi, peut-être pour ça que j’adore) dans tous les sens, ayant 100 idées à la minute qui fusent. Mais par rapport à ma première visite, j’ai trouvé un controle très très maitrisé de cette tendance naturelle. A part quelques éléments minimes, même si il y avait pas mald ‘ingrédients dans les assiettes, les accords étaient vraiment top et les éléments se mariaient à merveille. J’adore cette cuisine généreuse, riche en textures, en goûts, en petits détails, en surprises. Clément maitrise cette cuisine là à merveille et il s’améliore encore par rapport à ma dernière visite que je trouvais déjà fort fort réussie. Une cuisine à suivre de près et à aller découvrir. Une cuisine du terroir, du coeur et de la découverte.

Bravo my friend!

Afin de retrouver mes commentaires après la première visite, c’est ici : http://passion-cuisine.skynetblogs.be/archive/2012/04/08/la-grappe-d-or-a-torgny-et-la-cuisine-de-clement-petitjean-p.html

A vous maintenant de franchir la porte de ce bel établissement et de ce chef très très en forme.

Parfait poulet rôti aux poivrons, grenailles sautées à la graisse d’oie

PARFAIT POULET ROTI AUX POIVRONS, GRENAILLES SAUTEES A LA GRAISSE D’OIE

 

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La recette qui suit, vous allez en trouver pas mal de variantes sur le blog. C’est le truc typique que je fais quand je n’ai pas d’autres idées et quand il me reste quelques légumes dans le bac du frigo.

Il me suffisait d’acheter un bon poulet et quelques poivrons, le reste je l’avais déjà. Facile et toujours un régal du poulet bien cuit. Et alors ce mélange de légumes fondants et confits, je suis grand fan.

 

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INGREDIENTS

  • 2 CAROTTES
  • 1 POIREAU
  • 1 OIGNON ROUGE
  • 2 BRANCHES DE CELERI
  • 4 POIVRONS ROUGES
  • UNE VINGTAINE DE PDT GRENAILLES (AU AUGMENTER A 30 SI MON FILS MANGE AVEC)
  • GRAISSE D’OIE
  • 1 BON POULET FERMIER (LABEL ROUGE)
  • 50 G BEURRE DOUX ‘POMMADE’
  • SEL, POIVRE, PIMENT D’ESPELETTE
  • LES SOMMITES DE 2 A 3 BRANCHES DE THYM
  • LES FEUILLES DE QUELQUES BRANCHES DE MARJOLAINE ET DE ROMARIN
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 1 GOUSSE D’AIL ECRASEE, NON PELEE
  • UNE ECHALOTE COUPEE EN DEUX (QUATRE SI GROSSE)
  • UN 1/2 CITRON
  • DEUX BRANCHES DE THYM
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • UNE BELLE BRANCHE DE ROMARIN
  • QUELQUES MORCEAUX DE BEURRE
  • 2 GOUSSES D’AIL ECRASEES
  • UN GROS OIGNON
  • 15 CL FOND DE VOLAILLE
  • HUILE D’OLIVE

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PREPARATION

Légumes

Faire cuire les pommes de terre (sans les peler) et les navets, coupés en morceaux, à l’eau bouillante salée pendant 13 minutes. Egouter et réserver. Couper les carottes en gros dés. Peler l’oignon, le couper en deux, puis en tranches. Couper le céleri et le poireau en grosse brunoise.

Couper les poivrons rouges en quatre, puis ôter les graines et les parties blanches. Couper en lanières dans le sens de la longueur.

Poulet

Préchauffer le four à 145°C.

Hacher grossièrement toutes les herbes et les mélanger avec le beurre, un peu de poivre et de sel. Laisser prendre le beurre au frigo.

Assaisonner l’intérieur du poulet de sel, de poivre et de piment d’espelette. Y glisser 1/3 du beurre. Placer à l’intérieur du poulet, l’échalote, le laurier, le citron et la gousse d’ail.

Faire bien colorer le poulet sur toutes les faces dans un rien de beurre noisette à la poêle.

Placer le poulet dans un plat à four. Détacher précautionneusement la peau du poulet. Glisser le reste du beurre sous la peau du poulet. Déposer quelques petits morceaux de beurre sur le poulet.

Remplir le plat avec les poivrons et les autres légumes. Verser un trait d’huile d’olive. Placer le poulet dessus. Placer les arômates dans le plat (ail, laurier, thym, romarin).

Assaisonner le poulet de sel, de poivre et de piment d’espelette.

Ajouter un peu de fond de volaille, juste un rien.

Faire cuire le poulet pendant 35 minutes au four sans ouvrir la porte.

Ajouter, si nécessaire, un peu de bouillon de volaille dans le plat.

Mouiller le poulet avec le jus de cuisson, augmenter le four à 160°C et cuire encore 40 minutes, en mouillant toutes les dix minutes avec le jus de cuisson. Au besoin, ajouter quelques c.à.s. de bouillon, mais pas trop. Ajouter les navets.

Pour finir, faire de même, pendant 20 minutes à 180°C. Si les navets ne sont pas encore cuits complètement, prolonger la cuisson à 180°C.

Controler la cuisson: quand le jus qui s’échappe du poulet est clair, il est cuit.

Les grenailles

Faire sauter les grenailles à la poêle dans un peu de graisse d’oie jusqu’à ce qu’elles sont bien cuites et croustillantes à l’extérieur.

 

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Bon Appétit!

 

Cabillaud et coques en papillote poireau-oseille-amande

CABILLAUD ET COQUES EN PAPILLOTE POIREAU-OSEILLE-AMANDE

 

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Ce matin au marché, j’étais parti pour acheter un bon bar de ligne. J’avais déjà préparé une huile d’olive très anisé, acheté les carottes et le fenouil, ainsi que les grenailles pour accompagner ce prince des mers. Juste le bar à acheter et les herbes nécessaires pour le farcir.

Et puis voilà que mon poissonnier a du bar, chouette allez-vous me dire. Oui, chouette, mais uniquement des bars de 2kg et plus, too much pour deux personnes. Je recherchais plutot un bar d’environ 1kg-1kg200, pas plus. On a donc remis à plus tard le bar en croûte.

Mais comme j’étais devant la poissonnerie, je suis resté sur mon idée de plat de poisson. Du cabillaud en papillote me suis-je dis.

Première idée: poireaux! OK, puis quelques étals plus loin, me revient une recette que j’avais vu dans un ‘Elle Cuisine’ et il y avait outre les poireaux, aussi des coques dans la papillote. Retour vers la poissonnerie. Ouf, il restait un sachet de coques à la poissonnerie.

Puis, on se balade et ça gamberge dans ma tête. Je pars sur une association poireaux-amandes, mais je sens qu’il me manque quelque chose pour donner plus de peps à la recette, plus de caractère.

Et c’est là que j’ai l’illumination, allahluja!! De l’oseille. Mais oui, bien sur, poireaux-amandes-oseille, un trio qui me parle ça!

A la maison, on écrit la recette et hop c’est parti. Résultat : trop bon et effectivement l’oseille réveille vraiment l’ensemble.

 

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INGREDIENTS (2P)

  • 2 MORCEAUX DE COEUR DE CABILLAUD DE +- 200 G (ICI COUPE DANS LA PARTIE EPAISSE DU CABILLAUD)
  • 30 COQUES
  • 1 BEAU POIREAU
  • 1 POIGNEE DE GROS SEL
  • 5 CL D’HUILE D’OLIVE
  • 2 BRANCHES DE THYM
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 2 PETITES FEUILLES DE LAURIER
  • UNE POIGNE D’AMANDES GROSSIEREMENT CONCASSEES
  • UNE POIGNE D’OSEILLE (+- 30 BELLES FEUILLES)
  • UN MORCEAU DE RACINE DE PERSIL
  • SEL, POIVRE

 

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PREPARATION

Mettre les coques à tremper dans un saladier avec le gros sel pendant 3 heures en changeant l’eau pluseurs fois afin de bien ôter tout le sable.

Laver le poireau, enlever la partie verte et émincer finement le blanc et la partie vert claire en petits carrés.

Couper 8 cm de la racine de persil. Eplucher le morceau et couper en petite brunoise.

Laver l’oseille, ôter la tige et couper les feuilles en fines lanières.

Couper 2 grandes feuilles de papier alu d’environ 40 cm de long.

Préchauffer le four à 190°C.

Faire torréfier à sec les amandes, puis les concasser grossièrement.

Faire revenir le poireau et la racine de persil dans un peu d’huile d’olive dans un petit poêlon pendant environ 7 minutes, en évitant toute coloration. Mélanger les poireaux avec la moitié de l’oseille.

Répartir la moitié du mélange poireau-oseille dans chaque papilotte.

Assaisonner les morceaux de cabillaud de sel et de poivre, les placer sur les poireaux.

Ajouter 15 coques dans chaque papillote, 1 branche de thym, 1 feuille de laurier et une gousse d’ail non-pelée mais bien écrasée. Y ajouter les amandes concassées. Ajouter le restant de l’oseille.

Verser un bon trait d’huile d’olive et refermer hermétiquement les papillotes.

Enfourner pour environ 25 minutes (en fonction de l’épaisseur du cabillaud celà peut être moins).

Servir sur assiette avec son jus de cuisson, accompagné d’une bonne purée maison.

 

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Bon Appétit!

Spigola con salicornia e finocchio, salmoriglio / Bar au fenouil et salicorne, vinaigrette citron-origan

SPIGOLA CON SALICORNIA E FINNOCCHIO, SALMORIGLIO / BAR AU FENOUIL ET SALICORNE, VINAIGRETTE CITRON-ORIGAN

 

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Je feuillette très régulièrement dans les magazines de cuisine que j’achète avec une fréquence tout de même importante. On se nourrit de tout ce qu’on peut quand on est autodidacte en cuisine.

Comme très souvent les derniers temps, je recherche des recettes rapides mais qui ne lésinent pas sur le goût et la qualité.

Cette fois, un Delicious spécial Italie de juin 2012, me fît saliver sur pas mal de pages. J’avais envie depuis quelque temps de bar et j’ai trouvé mon envie dans le magazine. J’ai combiné une recette proposée avec une vinaigrette plus loin dans le magazine. J’aime décidemment de plus en plus la simplicité géniale de la cuisine italienne.

La recette est bingo de chez bingo. J’ai adoré. Comme tout bon belge et comme il s’agit tout de même de notre repas du soir, je n’ai pas pu m’empêcher de belgifier la recette en associant avec des pommes de terre rattes bien de chez nous. Mais un accompagnement plus italien aurait biensur été mieux au niveau respect de la culture italienne.

Voici la recette, je vous la conseille:

 

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INGREDIENTS (2P)

Pour le poisson

  • 1 BAR DE LIGNE
  • 1 BEAU FENOUIL AVEC SA VERDURE
  • 150 G SALICORNE
  • 50 ML D’HUILE D’OLIVE AU CITRON
  • UN FILET DE JUS DE CITRON
  • UN RIEN DE POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UN PEU DE MELANGE SEAFOOD & FISH DE SANTA MARIA (FACULTATIF)
  • FLEUR DE SEL
  • HUILE D’OLIVE

Pour la vinaigrette

  • 120 ML D’HUILE D’OLIVE
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL, HACHEE FINEMENT
  • JUS ET ZESTE DE DEUX CITRONS BIO
  • 1 PETIT PIMENT ROUGE, EPPEPINE ET HACHE FINEMENT
  • 1 C.A.S. D’ORIGAN DESHYDRATE
  • 3 C.A.S. D’ORIGAN FRAIS HACHE

Autres

  • 6-7 RATTES
  • SEL
  • FLEUR DE SEL

 

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PREPARATION

Pour la vinaigrette

Faire chauffer légèrement l’huile d’olive.

Haché l’ail, le zeste de citron et le piment et mélanger avec l’origan déshydraté.

Mélanger le tout avec l’huile d’olive. Ajouter le jus de citron, l’origan frais et assaisonnez avec du poivre noir du moulin et du sel.

Il faut obtenir une vinaigrette bien citronnée et légèrement piquante.

Laisser mariner au moins pendant 1 heure.

Pour le fenouil et la salicorne

Débarasser le fenouil des branches et récupérer la verdure. Oter la couche extérieure du fenouil et ôter également le trognon central. Couper le reste du fenouil en très fines tranches.

Mélanger les tranches de fenouil, la verdure et la salicorne avec l’huile d’olive au citron, un peu de jus de citron, du poivre et un peu de mix seafood & fish. Réserver au frais.

Pour le bar

Ecailler le bar et lever les filets en gardant la peau. Débarasser les filets d’éventuelles arètes.

Bien rinçer les filets, puis les éponger et les laisser pendant 10 minutes entre deux couches de papier cuisine. Celà facilitera la cuisson après.

Faire chauffer un bon filet d’huile d’olive dans une poêle. Y faire griller les filets côté peau à l’unilatérale. Les saler à la fleur de sel et les poivrer au moulin. Quand le poisson est presque cuit, verser un peu d’huile de la poêle sur le dessus du poisson pour terminer la cuisson.

Débarasser de la poêle.

Finition

Faire cuire des pommes de terre rattes (+- 6-7) à l’eau bouillante salée.

Bien les sécher et les couper en deux en diagonale.

Dresser un peu de mélange salicorne-fenouil sur les assiettes. Y déposer le filet de bar, côté peau vers le haut.

Verser un peu de vinaigrette sur le bar.

Dresser les pommes de terre autour et terminer les pommes de terre avec un peu de fleur de sel.

 

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Bon Appétit!

 

Soupe au chou frisé riche en légumes

SOUPE AU CHOU FRISE RICHE EN LEGUMES

 

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Vu les quelques test pour le concours St Hubert au niveau de la cuisson des ballotines de choux au faisan, il me restait (reste) pas mal de choux frisés. Il fallait donc utiliser en tout cas une partie de ce stock.

Comme j’avais envie cette nuit d’appeler les extra-terrestres à coup de pouet-pouet, j’ai eu envie de faire une soupe au choux. Je n’avais pas la recette de ce chèr Louis, j’ai donc fait mon petit marché ce matin et fait le mélange suivant.

Même si Sabine, comme d’hab quand je lui propose quelque chose avec du fumé dedans, n’a pas aimé du tout, moi c’était miam de chez miam. En plus, j’ai fait deux litres, il m’en reste donc plein pour en boire une bonne assiette tous les soirs en rentrant du boulot, juste pour me réchauffer agréablement.

 

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INGREDIENTS

  • 3 POIREAUX
  • 1 GROS OIGNON BLANC
  • 2 BRANCHES DE CELERI
  • 3 BELLES CAROTTES
  • 4 PETITS NAVETS ‘BOULE D’OR’
  • 6 POMMES DE TERRE
  • 16 FEUILLES DE CHOU VERT FRISE
  • 2 GOUSSE D’AIL
  • 120 G SAINDOUX (LARD GRAS)
  • 200 G JEUNE CANTAL OU DE JEUNE COMTE
  • 5 TRANCHES DE PAIN DE CAMPAGNE
  • 2 L 250 BOUILLON DE VOLAILLE
  • SEL, POIVRE
  • 300 G LARD FUME PAS TROP MAIGRE
  • UN TRAIT DE VIN BLANC
  • 2 FEUILLES DE LAURIER
  • 2 PETITES BRANCHES DE THYM
  • 2 DIOTS (PETITES SAUCISSES FUMEES SAVOYARDES), UNE MONTBELIARD OU UNE MORTEAU

 

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PREPARATION

Nettoyer les poireaux, éliminer les racines et séparer le blanc du vert. Emincer le blanc en fines rondelles. Peler et presser l’ail. Peler les carottes et les découper et petits dés. Couper les navets en deux ou en quatre selon leur taille. Peler les pommes de terre et les couper en gros morceaux. Rincer les feuilles de chou et le vert des poireaux, émincer le vert de poireau en lanières et éliminer  la grosse nervure centrale des feuilles de choux. Peler et émincer l’oignon blanc. Couper le céleri en dés.

Couper le lard en lardons.

Faire bouillir 2 L 250 de bouillon de volaille. 

Faire blanchir les feuilles de chou pendant 2 minutes à l’eau bouillante salée, afin de favoriser la digestion après dégustation. Les égouter et rinçer sous l’eau froide.

Dans une cocotte, faire suer les poireaux, l’oignon et l’ail dans le saindoux pendant environ 3 minutes.

Ajouter les feuilles de chou et les laisser fondre pendant une minute.

Ajouter alors les carottes, thym et laurier et le céleri, assaisonner en poivre et en sel et laisser encore suer le tout pendant 5 minutes.

Ajouter alors les navets et la moitié des lardons, verser le bouillon et porter à ébullition. Laisser mijoter pendant 30 minutes à découvert.

Ajouter les pommes de terre et les diots après 30 minutes et poursuivre la cuisson pendant 30 minutes minimum (vérifier la cuisson des pommes de terre) à petits bouillons.

Poêler l’autre moitié des lardons dans un rien de beurre, les égouter sur du papier absorbant et les réserver. Les ajouter à la fin au potage.

Découper le cantal ou le comté en fines tranches, les déposer sur les tranches de pain et les passer au four à 160°C pour fare fondre le fromage. Terminer au grill pour brunir un rien.

Rectifier l’assaisonnement de la soupe.

Avant de servir, ajouter un trait de vin blanc dans la soupe.

Servir la soupe bien chaude avec les tartines coupées en bandes ou en carrés et un morceau de diot.

 

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Bon Appétit!

La Grappe d’Or à Torgny et la cuisine de Clément Petitjean : première visite

LA GRAPPE D’OR A TORGNY ET LA CUISINE DE CLEMENT PETITJEAN : PREMIERE VISITE

 

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Pour les oreilles des lecteurs réguliers (si j’en ai au moins, ce qui n’est pas certain 🙂 ), les noms « La Grappe d’Or » et « Clément Petitjean » doivent resonner comme un déjà entendu. A plusieures reprises sur ce blog ils sont venu alimenter quelques publications.

Ma première rencontre avec Clément Petitjean date de fin 2008. Au hasard des feuilletages dans les nombreux magazines culinaires que j’achète et que je dévore, avide de connaissance pour faire avancer l’autodidacte que je suis, je tombis sur deux recettes autour du Magret de canard Fûmé, deux recettes signés Clément. J’en fis mon melting pot et servis ce plat lors de mon repas de nouvel an avec des amis. Il fit l’unanimité et l’infusion à l’Orval qui accompagnait ce magret était une explosion en bouche. A tel point, qu’en adaptant légèrement la recette et en remplaçant la Orval par de la Kriek Girardin, j’en fis la base d’un dessert maison. Pour retrouver les deux recettes:

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/archive/2009/01/01/nouvel-an-2008-plat-8-magret-de-canard-fume-cornes-de-gattes.html pour le Magret de Canard Fumé, Cornes de Gattes Confites et Infusion d’Orval

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/archive/2009/01/18/mille-feuilles-de-crepes-au-sarrasin-et-a-la-chataigne-sirop.html pour le Mille-Feuilles de Crèpes de Sarrasin et à la Châtaigne, Sirop de Kriek Girardin et Physalis, Crème Fraîche Epicée et Tuile aus Cerises.

Puis, recemment, en 2011, une nouvelle recette me fit de l’oeil dans un magazine: un magret de canard (oui encore, mais j’adore ça et Clément aussi je suppose) laqué au miel d’été, soja et poivre Voatsiperifery, Chutney de tomates et de framboises et purée de pois. Un vrai régal. C’est suite à cette recette, que nous avons communiqué ensemble car j’avais des questions par rapport à la réalisation et à la recette publiée dans le magazine, questions auxquelles il a pris la peine de répondre. Nous avons discutté au sujet du poivre sauvage, de la texture du chutney et de tuiles.

http://passion-cuisine.skynetblogs.be/archive/2011/05/01/magret-de-canard-laque-au-miel-d-ete-soja-et-piment-chutney.html 

Mais grande fût ma surprise de découvrir quelques semaines plus tard, une enveloppe dans ma boîte à lettre contenant un petit sachet de poivre sauvage envoyé par Clément Petitjean. Quelle belle attention d’un chef étoilé envers un cuistot amateur. Mais le plus beau restait encore à découvrir au dos de la carte. Clément Petitjean me proposait de venir découvrir sa cuisine avec mon épouse à Torgny dans l’année qui suivait avec un menu composition + vins.

Comme Torgny n’est pas tout près de Bruxelles, plutôt très éloigné, nous avons profité d’un séjour de quelques jours en Alsace en amoureux en ce début de mois d’avril, pour passer la journée du dimanche 31/03 à Torgny et de passer à table le soir pour découvrir la cuisine de Clément Petitjean. Mais avant de passer au compte rendu de cette soirée mémorable pour moi, un petit mot au sujet de ce chef talenteux mais très discret.

 

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Photo prise sur internet!

 

Nous avons découvert un chef dévoué à 100% à sa cuisine, ne la quittant qu’à la toute fin du service, très humble et très abordable. Quelqu’un qui, en dehors du fait d’être un chef étoilé avec un cv des plus fournis, sait rester les pieds sur terre et garde le coeur sur la main. Un rien timide, mais pas du tout dans ses plats, qui sont des envolées de saveurs et de couleurs. Un chef qui défend sa région dans ses assiettes, dans les produits qu’il travaille et dans ses projets, un vrai moteur pour cette belle région.

Clément Petitjean a obtenu son diplôme à l’école hôtelière de Namur. Il obtient des stages auprès de quelques grands restaurants de la province comme Au Moulin Hideux à Noirefontaine. Suivent des stages au Gastronome (2 étoiles) de Paliseul et un stage coup de coeur à la Grappe d’Or de Torgny (Rouvroy).

Clément passe les deux années suivantes à Lyon et y est Diplômé de la promotion 2001 (Sir Terence Conran) de l’Institut Paul Bocuse. Il a complété sa formation par des stages dans de grands restaurants français: Buerehiesel (3 étoiles) à Strasbourg en cuisine (chez Westerman) et le Grand Véfour au palais royal (3 étoiles) à Paris en cuisine et en pâtisserie.

Il poursuit son chemin à Paris, comme commis, puis chef de partie poisson au Guy Savoy (3 étoiles).

Il revient après brièvement dans sa Gaume adorée ou il devient second en cuisine à l’Auberge de la Grappe d’Or (1 étoile) à Torgny chez Jacques Boulanger. Deuxième passage donc dans ce restaurant, il était loin de penser qu’un jour il y deviendrait propriétaire et chef.

Fin 2004 il poursuit son apprentissage au restaurant Market à Paris, avenue Matignon chez Jean-Georges Vongerichten. Il y sera Sous-chef de cuisine jusqu’en juillet 2007. Et il y rencontrera sa compagne Monia Aouini qui y était 1er maître d’hôtel.

 

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Photo prise sur internet!

 

Pendant toutes ces années, il reste en contact avec La Grappe d’Or et son chef Jacques Boulanger. Un vrai coup de coeur comme je vous ai déjà dis. En octobre 2007, les propriétaires lui confient les clés de l’établissement et c’est avec sa compagne qu’il gère le restaurant, l’hôtel ainsi qu’un deuxième établissement en face, L’Empreinte du Temps et l’hôtellerie y accolant. Il tente depuis de garder l’âme de la maison en apportant son coup de griffe personnel.

Depuis peu, Clément a également repris le restaurant Le Gastronome à Paliseul. Pour lui, il était impensable que disparaisse l’enseigne d’un restaurant d’exception où s’était exprimé un chef incroyable (Michel Libotte) dans une superbe bâtisse ardenaise datant de 1875 (deux étoiles pendant 16 ans). Il y avait vécu un de ses premiers stages de cuisine. Celà démontre encore une fois son amour pour le métier, pour sa région et l’importance qu’il accorde aux sentiments et à ses racines. Dans ce restaurant officie maintenant Sébastien Gouguet, second de Clément depuis plusieures années. En salle, Mylene Friguet, qui dirigeait la salle de l’Empreinte du Temps depuis 7 ans. Mais Clément garde un oeil sur ce restaurant et y passe tous les lundis.

A la reprise de La Grappe d’Or, Clément rend l’étoile des anciens propriétaires à Michelin, mais à force de travail, il la récupère déjà un an plus tard. Cette première étoilé est suivie d’un 16/20 dans le GaultMillau ainsi que le prix ‘Grand de Demain 2010’ obtenu en 2009. Il est ensuite lauréat du Trophée Bocuse & Co 2010. En 2011 il obtient le Delta d’Or dans le guide Delta.

Clément marie une grande connaissance technique des bases traditionelles mais aussi de la cuisine du 21e siècle, une grande créativité, une connaissance du produit et une curiosité très large et tout celà au service de la mise en valeur des produits et producteurs locaux. Dans chaque assiette il y a de l’audace, il y a un ou plusieures éléments qui interpellent, qui étonnent, qui frappent. Les dressages sont ‘fun’ et sans prise de tête.

Je retrouve dans sa cuisine quelques uns de mes dada’s personnels: l’intérêt pour l’amertume à travers la bière, le café, la chicoré, le chicon, les épices, la présence de beaucoup d’ingrédients qui permettent d’arriver à une nouvelle sensations, un nouveau goût, les épices et l’aigre-doux.  

L’accueil est chaleureux et Mounia et le Maître sommelier savent y faire. Le cadre est élégant et naturel à la fois. Et puis il y a la calme…………….. de Torgny, la petite Provence.

Torgny est le village le plus méridional de Wallonie, tout au bout de la belle Gaume avec la France au bout des doigts. Un vrai tableau ce petit village, le temps s’y arrête, le calme vous entoure. Pour un citadin comme moi, le pied. Il jouit en plus d’un microclimat privilégié qui permet la culture de la vigne. Plusieurs bâtiments classés, datant de 1742 à 1882, ont été construits avec des matériaux inhabituels pour cette région: tuiles romaines rouges pour les toitures et belles maçonneries ocre de pierre taillée. N’hésitez-pas à y passer lorsque vous êtes dans le coin, celà vaut la peine.

 

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Pour l’adresse et plus de renseignements sur le restaurant:

« LA GRAPPE D’OR

18 Rue de l’Ermitage

6767 TORGNY/BELGIQUE

0032/63.57.70.56

www.lagrappedor.be

Nous avions donc réservé une chambre à L’Empreinte du Temps, mais avons eu un cadeau supplémentaire en découvrant une des suites, appelée Chevrefeuille. Voici quelques photos de cette suite très nature et très zen. Nous avons vraiment apprécié!

Pour les chambres simples dans l’Empreinte du Temps il faudra compter entre 79 et 95€ selon la periode.

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 Vers 19h30 nous sommes passés à table. Accueil des plus sympatiques par Mounia avec qui on discutte un peu ma passion pour la cuisine, puis par un jeune sommelier, qui nous a fait découvrir tout au long du repas des vins très intéressants. Mon épouse, qui ne bois pas souvent du vin, a été subjugé par les vins proposés et à même du s’arreter après quelques verres tellement qu’elle n’a pas l’habitude. Elle sait maintenant qu’en fait elle aime le vin et même le vin blanc, mais que le bon, comme elle dit. Avec chaque plat nous avons eu un vin différent et les choix étaient judicieux.

Puis le menu, je ne vous dis pas! Dans mon idée, nous étions donc partis pour un menu ‘Composition de Saison’, menu qui change tous les deux mois et qui est composé de deux entrées, un plat, un dessert et en ce moment d’un Irish Coffee. Ce menu est à 68€ (101€ avec vins). Il y a d’autres menu’s aussi, à différents prix et pour les gourmands de midi il y a des formules à 32 et 42€. Il y en a pour toutes les bourses.

Puis Mounia est venu nous demander si nous avions déjà eu le temps de regarder le menu. Je lui disais que oui, que je l’avais même imprimé. Puis là, troisième surprise, vous recevrez le menu ‘Composition de Saison’, mais il sera un rien adapté, mais surprise. Bon, pour être un rien adapté, il était un rien adapté. Je suis encore aujourd’hui sous le choc (positif) de ce cadeau incroyable.

Voici le menu afin de vous donner une idée de la cuisine de Clément Petitjean. Je n’ai pas toujours pris de photo car je n’ai pas l’habitude de celà et j’ai souvent oublié car j’étais trop pressé de goûter les plats. Dommage quand-même. Clément, si tu me lis et que tu as des belles photos des plats, tu peux toujours m’envoyer les photos hein! Il y a même une photo d’un plat prise après avoir dégusté une partie du plat, trop gourmand je vous dis.

Avec l’apéro (un shery dry pour moi), quelques amuses:

Consommé de chou nero (de son jardin), bille de potimarron enrobée d’une gelée d’avruga

Croustillant de fanes de navet, nori maison (à base de laitue de mer séchée) au sel de shiso (il s’agit ici d’une tuile)

Croustillant de volaille jaune aux noix et céréales torréfiées

Sorbet vin rouge, royale de foie gras et poudre de beurre noisette

Déjà, celà donne le ton, non? Tout simplement délicieux. La bille de potimarron dans ce consommé de chou est étonnante. Le sorbet avec le foie gras et le beurre noisette en poudre, waaaw. J’ai adoré.

Après, une première entrée:

MAQUE(ROSE) : Maquereau mariné à la rosé de Gambrinus (Kriek Cantillon), huile de chanvre et jus de radis rose de Chine. Achillée mille feuilles du jardin, petite garniture et texture autour du radis (croustillant, gelée, pudding), graines de chanvre mondées puis torréfiées. Granité à la rosé de Gambrinus et fromage frais. Grenade.

Un plat très intéressant, mais qui ne fût pas mon préféré de la soirée. Sabine a mieux aimé que moi. Il y avait dans le granité un goût que je n’aimais pas trop, même si j’adore la Kriek. Mais ce n’est qu’une question de goût.

Puis, une deuxième entrée, qui m’a vraiment souflée. Un plat incroyable en bouche. Il n’avait selon moi même pas besoin des gnocchis au yaourt pour s’exprimer. Mon coup de coeur. Celà m’a donné envie de travailler plus souvent avec le miso dans ma cuisine et l’utilisation des pelures de pommes de terre et de la chicorée est très intéressante.

Consommé de peau de pomme de terre (sèchées puis torréfiées) au miso de campagne (non raffiné), friture de châtaigne, pousse de betterave, oignons grelots à la chicorée, oignons grelots au vinaigre de chardonnay, gnocchis au yaourt truffé et Saint-Jacques juse colorées.

 

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Après celà nous avons eu droit à une troisième entrée, ne figurant ni sur la carte, ni dans les menus:

AIL AIL AIL : Crabe des neiges, moelle marinée au tubalgia (feuille d’ail du jardin), asperge pourpre cuite dans du lait battu. Ail noir d’aomori croustillant, ail des ours séché.

 

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Magnifique goût que cette moelle marinée à cet ail que je ne connaissais pas. La meilleure moelle que j’ai pu goûter dans ma vie. En plus, le dressage était très amusant dans un bout d’os.

Après celà nous avons reçu un premier plat, une recette revisitée que Raymond Oliver inventa pour Jean Cocteau:

A LA JEAN COCTEAU : Filet de pintade cuite en basse température, puis laquée au jus de pomme au four, cuisse farcie aux abbatis et herbes fraîches, boudin végétal.

Que dire, une merveille! La cuisse aux abbatis et le boudin végétal mmmmmh!

Puis, un deuxième plat, qui n’était pas encore sur la carte, peut-être un plat pour la carte suivante. Même si le chef ne trouvait pas encore ce plat complètement abouti, que ce soit en goût ou en présentation, nous avons quand-même beaucoup aimé le goût du foie gras et les accords proposés.

Foie gras macéré au jus de rhubarbe, puis contisé avec des batonnets de rhubarbe. Asperge pointe violette, croustillants de riz noir au shizo, marmelade de prunes umeboshi aux épices douces en canneloni de rhubarbe.

 

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Puis vint le chariot de fromages. La Grappe d’Or propose surtout des fromages affinés par Robert Bedot de Roquebrune, quelques fromages de la région et de la Ferme du Gros Chêne. Pain au noix et raisins maison.

 

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Pour terminer, un dessert, mais pas l’Irish Coffee, Sabine n’aimant pas le café en général:

Sorbet pomelos, biscuit moëlleux à la semoule de blé, marmelade d’agrumes, jus aux trois poivres (timut, sauvage et sélim).

 

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Mon deuxième coup de coeur de la soirée, un dessert juste top et 100% dans mes goûts.

Nous avons terminé la soirée en compagnie de Clément autour de l’hâtre avec un bon verre de Calvados. Une sympatique discussion au sujet de la cuisine naturellement.

J’espère avoir donné envie à quelques uns et quelques unes pour passer chez ce chef qu’il faudra suivre les années à venir. Il n’a que 30 ans!

Clément, Mounia, un tout tout grand merci pour ce cadeau, qui en plus ne demandait vraiment rien en retour. Mais je n’ai pas pu m’empècher quand-même de vous rendre la pareille en publiant cet article. Le début d’une belle complicité culinaire! Nous reviendrons chez vous un jour, c’est certain.

Bonne journée,

 

 

 

 

 

 

Fricassée de veau aux légumes

FRICASSEE DE VEAU AUX LEGUMES

 

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Aujourd’hui nous avons accueillis une cousine de mon épouse et ses enfants. Avec les beaux-parents et une tante de mon épouse, celà faisait 10 personnes à la maison.

L’occasion était trop belle pour ne pas cuisiner un plat mijoté longtemps et de dresser à table la cocotte sans fioritures. Très convivial. On ouvre le couvercle à table et les éfluves embaument tout le monde en même temps.

Un bon plat unique avec viande, légumes, féculants, tout dans la même cocotte. J’adore ça.

Beaucoup de mise en place, longue attente, mais le goût les amis, le goût. A chaque fourchette mise en bouche, l’envie vous reprend de retourner vers l’assiette, encore et encore. Une belle acidité avec l’orange, le citron, le vin blanc qui maintient l’envie et même le moment venu de la sassiété, on a du mal à arreter. A refaire, certainement.

 

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INGREDIENTS (10P)

  • 1,2 KG D’EPAULE DE VEAU/BLANQUETTE
  • 500 G JARRET DE VEAU AVEC OS A MOELE
  • 500 G HACHE PORC/VEAU
  • 2 BLANCS DE POIREAUX
  • 2 NAVETS BOULE D’OR MOYEN, COUPES EN CUBES MOYEN
  • UN PEU MOINS D’UN DEMI BUTTERNUT, COUPE EN MORCEAUX
  • 2 PETITES BRANCHES DE CELERI
  • 2 BELLES CAROTTES
  • 2 OIGNONS MOYENS (DE ROSCOFF POUR MOI)
  • 1 PETIT BULBE DE FENOUIL
  • 10 PETITES POMMES DE TERRE RATTE A CHAIR FERME
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 1 BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, SAUGE, PERSIL) MAISON
  • 2 C.A.S. CONCENTRE DE TOMATES RASES
  • 1 C.A.S. MIEL NEUTRE
  • 1 C.A.C. GINGEMBRE FRAIS RAPE
  • 40 CL VIN BLANC SEC
  • 1 1/2 C.A.S. FARINE
  • 2 A 3 C.A.S. PERSIL
  • 2 ORANGES POUR LE JUS, UNE POUR LE ZESTE
  • 3 C.A.C. CARVI EN POUDRE
  • 40 G BEURRE
  • 1 A 2 C.A.S. D’HUILE
  • SEL, POIVRE
  • PIMENT D’ESPELETTE
  • 1L400 BOUILLON DE VOLAILLE
  • 1 CITRON BERGAMOTE
  • EAU

 

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PREPARATION

Découper la viande en cubes de 2 cm de côté et garder les os à moële du jarret. Composer le bouquet garni. Hacher l’ail et l’oignon. Presser les oranges et récuperer le zeste d’une orange au couteau, en évitant les parties blanchâtres. Raper le gingembre. Zester la bergamote. Couper les suprêmes de la bergamote en dés.

Rouler des petites boulettes avec le haché et les cuire dans le bouillon de volaille (salé et poivré) qui servira par la suite pour la confection du plat. Réserver les boulettes à température ambiante, sous film.

Préchauffer le four à 150°C.

Faire chauffer l’huile et le beurre dans la cocotte. Assaisonner les morceaux de veau de sel, de poivre, de piment d’espelette et de carvi. Bien mélanger le tout afin de bien répartir les épices sur tous les morceaux. Faire dorer les morceaux sur toutes leurs faces (faire celà en deux fois). Réserver. Dans la même poêle, ajouter l’oignon et l’ail, laisser suer 5 minutes à feu doux à couvert.

Ajouter le concentré de tomate et saupoudrer de farine, remuer. Ajouter la viande et remélanger le tout. Ajouter le gingembre et le miel. Ajouter le zeste de l’orange.

Verser le vin blanc, le jus d’orange et le bouillon, puis éventuellement encore un peu d’eau pour recouvrir la viande de 3 cm de liquide. Ajouter le bouquet garni et laisser cuire à couvert pendant 45 minutes. Saler et poivrer.

Après continuer la cuisson pendant 1h45 à 190°C.

Couper une grande partie des verts des poireaux, les laver puis les émincer. Eplucher les pommes de terre, les laver et les couper en dés.

Laver, puis émincer le céleri et le bulbe de fenouil. Eplucher et laver les carottes, les tailler en rondelles. Nettoyer le butternut et les navets, les couper en morceaux.

Ajouter les pommes de terre, les navets et les carottes dans la cocotte après une heure de cuisson.

Ajouter le fenouil, le céleri et les poireaux, 15 minutes après.

Ajouter les morceaux de butternut, 10 minutes après.

Ajouter les boulettes pour les réchauffer.

Enlever le bouquet garni et vérifier l’assaisonnement en poivre, sel et piment d’espelette. Checker la cuisson des différents légumes, surtout des pommes de terre, carottes et navets.

Ajouter les dés de bergamote, mélanger. 

Mélanger les zestes de citron au persil et dresser sur le dessus de la cocotte. Servir la cocotte à table avec p.e. du pain marocain.

 

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Bon Appétit!

Noël 2011 : Amuse 3 : Nage de crevettes thaï/Tom Yam Gong

Noël 2011 : Amuse 3 : Nage de crevettes thaï/Tom Yam Gong

 

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Ceux qui viennent me lire régulièrement, l’auront déjà compris(es) depuis bien longtemps. Une des cuisine auxquelles je ne résiste vraiment pas, s’est la cuisine thaï. Alors comme troisième amuse pour mon repas de Noël de cette année, j’avais opté pour un bon bouillon épicé et parfumé comme les thaïs savent si bien le faire.

Tout commence par réaliser un bon bouillon de volaille maison. On peut le faire le jour avant, pas de soucis. On peut dans ce potage, également ajouter quelques shiitakes bien émincés, mais j’ai préféré rester sur le bouillon et les épices. Les crevettes ou scampis sont surtout la pour apporter un peu de texture, mais même sans les crevettes (mais qui apportent aussi leur saveur au plat), ce bouillon est à tomber.

Je me suis basé sur une recette dans Elle à Table 79 Nov/Dec 2011 et sur la recette de Ken Hom dans son livre ‘La vraie cuisine thaie toute simple’.

J’ai fini le restant du bouillon hier et ce midi, un régal. Certains vont trouver celà trop piquant, vous pouvez donc remplacer le piment rouge par un demi piment rouge.

 

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INGREDIENTS

Pour le bouillon

  • EAU 
  • 1 POULET DE +- 1KG500
  • 1 BLANC DE POIREAU
  • 1 CAROTTE
  • 1 BRANCHE DE CELERI VERT
  • 1 OIGNON
  • 2 CLOUS DE GIROFLE
  • 1 BRANCHE DE THYM
  • QUELQUES QUEUES DE PERSIL
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 4 GRAINS DE POIVRE NOIR

Pour la nage

  • 21 CREVETTES CRUES DECORTIQUEES (3 PP)
  • 1 ECHALOTE
  • 2 TIGES DE CITRONELLE
  • 8 FEUILLES DE LIME DE CAFRE COUPEES EN DEUX
  • 1 PETIT OIGNON AVEC LA TIGE OU CIBOULE
  • 1 PETIT MORCEAU DE GINGEMBRE DE 2CM (20 GR) OU MIEUX DE GALANGA
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 PETIT PIMENT ROUGE (PLUS OU MOINS SELON VOTRE AMOUR POUR LE PIMENTE)
  • 1 BOUQUET DE CORIANDRE
  • 50 GR PETITS POIS
  • 1L BOUILLON DE VOLAILLE MAISON CHAUD
  • 6 C.A.S. SAUCE POISSON (NUOC NAM)
  • HUILE VEGETALE NEUTRE
  • 1/2 C.A.C. POIVRE NOIR EN GRAINS
  • 1 C.A.S. JUS DE CITRON VERT

 

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PREPARATION

Le Bouillon de base

Eplucher, laver et couper grossièrement la carotte, l’oignon, le poireau et le céleri vert (vraiment en gros morceaux).

Mettre un poulet dans une grande casserole. Le couvrir d’eau froide. Y ajouter le poireau, le céleri, la carotte, l’oignon, la girofle, le laurier, le thym, les queues de persil, la gousse d’ail coupée en deux et écrasée, un peu de sel et les grains de poivre noir. Puis porter à ébullition.

Diminuer le feu et laisser cuire pendant 2h à couvert, jusque quand le poulet est cuit. A mi-cuisson, retourner le poulet. Il faut au final qu’on puisse bien récupérer les chairs, quelles se détachent des os.

Réserver au frais.

Suite de la recette

Dégraisser le bouillon (c.à.d. enlever la couche de gras qui s’est figée sur le dessus).

Eplucher et hacher l’échalote, l’oignon et l’ail.

 

Oter les premières feuilles des tiges de citronelle.

 

Egrener et laver le piment.

 

Hacher le piment, la citronelle et raper le gingembre.

 

Laver la coriandre, la sècher.

 

Faire revenir ce mélange dans une grande cocotte avec 3 c.à.s.

d’huile végétale.

 

Ajouter les crevettes, les remuer et dès qu’elles sont roses, verser le

bouillon de volaille chaud.

 

Ajouter les petits pois, le poivre, les feuilles de cafre et le jus de citron vert,

couvrir et laisser frémir le tout 5 minutes.

 

Ciseler finement la coriandre et l’ajouter hors feu, dans le bouillon.

 

Ajouter maintenant la sauce poisson, également hors feu.

 

Servir immédiatemment dans des bols individuels.

 

Bon Appétit !

 

Repas de Noël 2011 : le menu

REPAS DE NOEL 2011 : LE MENU

Nous sommes maintenant le 11/12 et mon menu, contrairement aux années précédentes, n’est encore qu’un mirage, même si les choses se précisent.

Traditionellement, Noël nous le fêtons en famille, entourés de nos parents respectifs et des enfants, ainsi que l’un ou l’autre tante ou l’un ou l’autre oncle.

Depuis que nous avons agrandi notre cuisine, le repas se prépare et se déguste chez nous. Je dois par contre de plus en plus tenir compte du fait que nos parents n’ont plus 20 ans, que leur appétit n’est plus ce qu’il a été et donc faire attention au nombre de plats que je propose et aux quantitées dans l’assiette. Vous me connaissez déjà un peu, quand je me laisse aller à mes envies, je déborde vite du raisonnable.

Le menu devrait se composer de 4 petites amuses avec l’apéro, une soupe, une entrée, un plat et un dessert, basta! Mais bon, s’est déjà pas mal je penses.

Il est 14h et j’ai déjà choisi la soupe. En 2010 j’avais amélioré ma recette de base de velouté de châtaignes, entrautre en y apportant quelques adaptations que je dois à M. Bras, grand chef français. J’avais servi ce velouté avec des morceaux de faisan, une petite crème truffée et une râpée de truffes, lors du repas de Nouvel An. Ce velouté avait fait l’unanimité et j’avais trop envie d’en refaire. Donc cette année, après avoir passé le test chez les amis l’année passée, mes parents vont avoir le plaisir de déguster ce merveilleux potage. J’ai adapté la recette pour l’occasion: plus de morceaux de faisan, par contre une brochette avec une coquille, un morceau de boudin noir et un morceau d’andouillette de Guimené, les trois snackés dans le mycrio. Le râpé de châtaignes et lui aussi remplacé par des châtaignes précuites et glacées au miel et vinaigre balsamique. J’ai gardé la crème truffée par contre.

Voilà 11/12 22h30. J’ai enfin écrit mon dessert. J’avais envie de travailler autour de la banane flambée, mais d’une façon plus originale et surtout visuellement plus festive. J’ai repris la recette de tatin de bananes et speculoos de Philippe Van Den Bulck, un cuistot que j’aime beaucoup. Comme je repasse la tatin au four juste avant de servir, je voulais accompagner ça d’une glace? J’ai opté pour le yaourt et le miel combiné à l’orgeat. Un petite crumble cacao pour les amateurs de chocolat et pour apporter de la texture et naturellement une sauce nappante à souhait avec une base dulce de lecche mais aromatisé à l’advocaat, un alcohol bien de chez nous.

Bon, nous sommes maintenant déjà le mercredi 14/12, il est 21h. J’ai trouvé un peu de temps entre le boulet et les examens de mon fils pour décider de mon entrée. Une chouette recette trouvée dans le magazine ‘Weekend hors-série automne 2011: 101 recettes d’automne savoureuses et créatives ». Je l’ai à peine adaptée. Quelques modifications minimes et une déco d’enoki frits. Je vais essayer de trouver pour cette recette des lentilles di castellucio di Norcia. Et je pense devoir acheter les filets de Sandre à l’avance et les surgeler (car à Noël celà m’étonnerait qu’ils en rentrent).

Samedi 17/12 7h30. Enfin, j’ai ma première bouchée apéritive. Il s’agira en fait d’un trio autour du saumon: cuit, mic-cuit et cru mariné. Une assiette avec trois compartiments et des quantitées tout de même raisonables. En premier un cube de saumon cuit sur un couscous de chou-fleur, accompagné d’une mayonnaise raifort et chou-fleur. Puis un deuxième cube de saumon et sa marinade miel-soja-citron-espelette accompagné d’oeufs tobiko-wasabi. Le troisième cube de saumon aura mariné dans le sucre et le sel, puis sera roulé dans l’huile et des graines de sésame. Servi sur un petit lit d’éffiloché de chicons en vinaigrette.

Dimanche 18/12 au matin. Mon menu est enfin finalisé: troisième mise en bouche sera un Tom Yam Goong, bouillon de volaille thaï aux crevettes, des associations piquantes et aigre-douces et plein de saveurs avec la coriandre, le galanga et la citronelle. Je trouve ce type de mises en bouches toujours très fraîches et bien pour ouvrir l’appétit. La deuxième mise en bouche, je l’ai décidée hier après-midi: un jambon persillé dans son bouillon gélifié avec une vinaigrette de condiments et d’oeufs durs et des echalotes aigre-douces.

Mon plat est lui aussi figé: un filet de biche, un pâté de noix, des pommes de terre confites au bouillon de volaille, une crème de topinambour et une sauce à la moutarde de mout de raisin et de miel.

Voici le menu:

AMUSE 1 : TRIO AUTOUR DU SAUMON:

– BONBON DE SAUMON AU SESAME SUR EFFILOCHEE DE CHICONS

– SAUMON AU COUSCOUS DE CHOUX-FLEUR ET MAYONNAISE RAIFORT/CHOU-FLEUR

– SAUMON CITRON ET TOBIKO WASABI

AMUSE 2 : JAMBON PERSILLE, ECHALOTE AIGRE-DOUCE, VINAIGRETTE AUX CONDIMENTS ET MIMOSA

AMUSE 3 : NAGE DE CREVETTES A LA THAIE (TOM YAM GOONG)

POTAGE : VELOUTE DE CHATAIGNES ET SON TRIO DE GOURMANDISES

ENTREE : SANDRE POELEE ET LENTILLES DI CASTELLUCCIO DI NORCIA CREMEUSES, ENOKI FRITS

PLAT : FILET DE BICHE, PATE DE NOIX, POMMES DE TERRE FONDANTES, CREME DE TOPINAMBOURS ET SAUCE A LA MOUTARDE DE MOUT DE RAISIN ET MIEL

DESSERT : TATIN DE BANANES ET SPECULOOS, GLACE AU YAOURT DE CHEVRE-MIEL-ORGEAT, DULCHE DE LECCE A L’ADVOCAAT ET CRUMBLE DE CACAO

Bon, je vais continuer ma réflexion et je complèterai à fûr et à mesure.

A bientôt,

Mark

Poulet chasseur au retour du marché

POULET CHASSEUR AU RETOUR DU MARCHE

 

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Qu’achète le bon belge moyen quand il va au marché du dimanche? Un poulet rôti naturellement. Et que fait le bon belge moyen quand il achète un poulet rôti au marché du dimanche? Ben, il le mange avec des frites, de la salade et/ou de la compote de pommes tiens!

OK, aujourd’hui j’avai envie d’être un bon belge moyen, mais pas à 100%. Le poulet rôti du marché, on peut aussi l’utiliser autrement, vous verez!

La recette m’a été inspirée par une amie, Candice Kother, mais je n’ai pas réussi à rester fidèle à sa recette. Je réalise souvent un poulet marengo simplifié et la recette de poulet chasseur de Candice était un peu un mélange du poulet marengo français et du poulet chasseur italien (qui comporte généralement des anchois, câpres, poivrons). Et j’avais envie de moins de tomates dans mon plat aujourd’hui, voualnt plus goûter le vin et le cognac. J’ai également mis pas mal d’estragon et de cerfeuil, des éléments qu’on retrouve généralement dans le poulet chasseur à la française. Toutes ses recettes ont la même base et probablement un peu la même origine.

En utilisant le poulet rôti du marché, je gagnais en temps de cuisson du poulet et celà m’assurait aussi une chair plus moelleuse que si j’avais acheté des blancs ou des cuisses de poulet et juste cuits à la poêle. Celà me permit aussi de récuperer les peaux déjà bien caramélisées du poulet et de les finir croquantes dans le four. Miam, j’adore ça.

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INGREDIENTS (4P)

 

  • 600GR DE CHAIR D’UN BEAU POULET ROTI
  • 250GR CHAMPIGNONS
  • 1 BELLE TRANCHE EPAISSE DE LARD SALE COUPE EN MORCEAUX
  • ½ CITRON
  • 2 ECHALOTES
  • 3 C.A.S. COGNAC
  • 15 CL VIN BLANC
  • 30 CL FOND DE VOLAILLE
  • 2 C.A.S. DE CERFEUIL HACHE
  • 2 C.A.S. D’ESTRAGON HACHE
  • 30 GR BEURRE
  • SEL, POIVRE
  • 200 GR TOMATES EN CONSERVE 
  • 2 C.A.C. FARINE
  • 1 C.A.S. SAUCE WORCESTERSHIRE
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 C.A.S. CONCENTRE DE TOMATES
  • 2 BRANCHES DE THYM, 1 FEUILLE DE LAURIER, 1 CLOU DE GIROFLE
  • HUILE D’OLIVE

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PREPARATION (4P)

Laver et émincer les champignons.

Emincer les échalotes et l’ail.

Prélever la chair du poulet et la couper en morceaux (+- 600GR). Récuperer la peau du poulet et réserver. Couper le lard en morceaux.

Verser la demi boîte de tomates dans un grand bol et écraser à la fourchette les tomates.

Faire chauffer une sauteuse et y faire revenir les morceaux de lard pendant 2 minutes.

Augmenter le feu et ajouter 20 gr de beurre et les champignons. Faire sauter pendant quelques minutes. Poivrer (pas salé, car il y a le lard et en fin de cuisson du plat, la sauce worshestershire) et arroser d’un trait de jus de citron.
Ajouter les échalotes hachées et l’ail et laisser suer doucement à couvert.

Ajouter la farine et remuer quelques instants à la spatule, jusqu’à ce qu’une pâte se forme.

Déglacer au cognac et flamber, puis mouiller au vin blanc et faire réduire de moitié. Ajouter les tomates, le concentré, thym, laurier et un clou de girofle, puis mouiller avec le fond de volaille et ajouter la moitié des herbes hachées.
Laisser mijoter 25 minutes à feu doux.

Mettre les peaux du poulet sur un papier sulfurisé au four à 180°C. Il faut les récuperer croquantes mais pas brûlées.

Faire revenir les morceaux de poulet pendant 2-3 minutes dans un peu de beurre et d’huile d’olive dans une poêle. Poivrer. Les ajouter à la préparation.

Ajouter la sauce worcestershire.

Rectifier éventuellement l’assaisonnement. Ajouter le reste des herbes hachées et laisser infuser quelques minutes.

Servir avec du riz ou des pommes de terre sautées. ET AVEC LES PEAUX CROQUANTES NATURELLEMENT!!!!

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Bon Appétit !

Poulet Marengo

POULET MARENGO

à l'école + charlotte chante 018

Connaissez-vous l’histoire de ce plat?

Le 14 juin 1800, sous le commandement de Napoléon Bonaparte, les Français vaincurent les Autrichiens. C’est la fameuse bataille de Marengo, qui fit plus de 15.000 morts. Marengo est un village dans le Piemont, près d’Alessandria.

Au soir de la bataille, Napoléon dit qu’il avait faim. Et le cuisinier du général, Dunan, n’a plus rien, même plus de beurre. Une brave aubergiste du coin fut priée de se mettre aux fourneaux d’urgence sous supervision de Dunan, car la faim de Napoléon ne pouvait plus attendre. Elle prit ce qui lui restait sous la main. En ces temps de guerre très peu donc. Un poulet tout dabord, qu’elle prépara de son mieux, frit dans l’huile parce que ça va plus vite et que l’on était tout de même en Italie. Mais, cata! Napoléon n’aimait pas du tout le poulet.

Comme elle n’avait aucune autre viande sous la main, elle décida de ‘masquer’ un maximum le goût de poulet. Elle le fit tout davord flamber (cognac ou autre liqueur) en compagnie de quelques écrevisses attrapées dans le ruisseau par son garnement de fils la veille. Puis, elle le désossa, le couvrit de quartiers de tomate, de champignons, et ajouta naturellement ail, persil, muscade, basilic. Un peu de bouillon pour faire mijoter tout celà, un peu de vin blanc sec, et 3 ou 4 anchois restés au fond d’un pot. Au final, une recette qui était en faite une adaptation d’une recette Suisse de poulet aux écrevisses, pays dont était orginaire Dunan.

Et avant de servir, elle ajouta un jus de citron et cacha le tout sous des tranches de pain de campagne frites décorées de rondelles d’oeufs durs.

Napoléon ne sut jamais ce qu’il avait mangé, mais en redemanda souvent.

La recette connait depuis de nombreuses variantes car chaque génération y apporte des légères modifications, comme souvent.

Voici la recette simplifié, tel que nous la faisons à la maison. Plus bas, je vous mets également les indications supplémentaires pour réaliser le marengo originel. C’est madame qui traditionellement ce colle à ce plat. Pour le bonheur de tous.

INGREDIENTS (2P)

  • 4 BLANCS DE POULET (EGALEMENT POSSIBLE AVEC UN POULET ENTIER) LABEL ROUGE OU BIO
  • 4 C.A.S. D’HUILE D’OLIVE (PEUT ETRE REMPLACE PAR DU BEURRE + ARACHIDE)
  • 1 PETIT OIGNON
  • 2 ECHALOTES
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1/4 L DE VIN BLANC SEC
  • 4 TOMATES FRAICHES OU EN BOITE DE TOMATES PELEES
  • 2 C.A.S. CONCENTRE DE TOMATES 
  • 1 C.A.C. SUCRE
  • 1/4 L DE BOUILLON DE VOLAILLE
  • 500GR CHAMPIGNONS DE PARIS (BLANCS OU BRUNS)
  • SEL, POIVRE
  • BOUQUET GARNI
  • 1 C.A.S. FARINE

PREPARATION

Faire revenir le poulet, salé et poivré, dans 4 c.a.s. d’huile d’olive. Bien faire rissoler la viande sur toutes ces faces. Après environ 10 minutes, réserver le poulet sur une assiette au four chaud (50°).

Puis ajoutez 1 petit oignon émincé, 2 échalottes hachées et 2 gousses d’ail préssées dans la même poêle. Laissez revenir le tout pendant 15 minutes. Un peu avant la fin, saupoudrer de farine.

Déglacer le fond de la casserole avec le vin blanc sec en grattant bien les sucs de cuisson. Transvaser dans une casserole large. Rajouter à nouveau le poulet. Puis laissez réduire fortement jusqu’à obtention d’un fond de sauce assez épais. Rajouter un bouquet garni (laurier-thym-persil).

Ajouter alors la purée de tomates, les tomates, le sucre et le bouillon de poulet, pour obtenir une sauce pas trop abondante. Assaisonner au goût en sel et poivre, couvrir et laisser mijoter à feu doux. Retourner les morceaux de poulet 2 ou 3 fois pendant la cuisson. Laisser cuire à peu près 50 minutes.

Ajouter 10 minutes avant de servir, les champignons nettoyés, lavés, coupés en tranches, mais crus. Rectifier l’assaisonnement une dernière fois.

Dégraisser le dessus de la sauce avant de servir.

Server avec du riz blanc, des croutons de pain frits avec oeufs au plat demi-durs et oignons frits (oignons en tranches, trempés dans du lait, puis passés dans la farine et saisis en friture chaude pendant 2 minutes)

Pour faire plus recette d’origine:

Vous pouvez rajouter quelques olives vertes (12aine), que vous dénoyautés et faites blanchir 3 min à l’eau bouillante. Vous les rajoutez en même temps que les champignons.

Vous pouvez saupoudrer à la fin encore le plat de persil.

Rajoutez un peu de cognac à la sauce, 10 min avant la fin, où flambez votre poulet dans la poêle au cognac. Vous pouvez aussi flamber les écrevisses.

Faites sauter et rougir 12 écrevisses dans un peu d’huile d’olive. Assaisonnez-les, couvrez et laissez cuire 5 minutes. Les égoutter et les réserver. Les rajouter sur le plat à la fin (y compris le jus).

Passer 6 gousses d’ail et 6 filets d’anchois au mixer. Ajoutez cette purée d’anchois à la sauce à la fin. Chauffez juste un peu à feu doux.

Vous pouvez encore monter cette sauce, préalablement passée (en gardant bien sur les ingrédients), au beurre (30gr).

Vous pouvez accompagné ce plat également avec des petites carottes tournées et glacées, des petits navets nouveaux glacés et/ou des petits oignons grelots glacés à brun.

 

A vous de voir maintenant, recette simplifié où recette plus élaborée et d’origine. Moi, selon le temps, les finances et l’humeur, les deux.

ACCORD VIN

  • COTES-DU-RHONE
  • GIGONDAS, VACQUEYRAS 17°C
  • MORGON 14°C
  • CORBIERES BLANC