Boulettes sauce tomate

BOULETTES SAUCE TOMATE

246815403_130414129299790_8638680847718719120_n

246753274_399660248475234_8207979549133107932_n

Vous allez probablement me trouver très banal aujourd’hui, mais des soi-disantes banalités comme ce plat là, j’en veux bien tous les jours. C’est un plat que tout bon Bruxellois déguste plusieurs fois par an. La plupart l’accompagnent alors de frites ou de pâtes, moi je préfère ce plat avec une bonne purée, les enfants plutôt avec du riz où avec des pates grecques, voir avec de l’orge.

Ce plat, sous un aspect donc assez banal, n’est pourtant pas à prendre à la légère. Déjà faire une bonne sauce tomate, bien goutteuse et onctueuse, ça ne se fait pas en deux trois minutes.

Puis, la qualité du haché! Très important. Surtout pas de steak haché pour cette recette, ni de chair à saucisse (que je déteste vraiment), mais soit du 100% haché de veau, soit un 25% haché de veau maigre + 75% haché porc un peu plus gras. C’est pour cette dernière que j’ai opté, …. le gras c’est la ….

Puis la préparation des boulettes: pas simplement haché + sel + poivre, non ! En plus il faut des oeufs, de la chapelure (maison, car beaucoup plus de goût), des épices aux choix (paprika, cannelle, muscade, origan, thym, marjolaine, persil….). Il faut qu’elles aient du goût tout de même ces boulettes. Vous pouvez bien sur prendre du haché déjà préparé et épicé, mais je préfère le faire moi-même. Le nombre d’épices et leur quantité est à voir selon qui sera à table (enfants, personnes aimant manger épicé ou pas, etc…).

Puis la cuisson: il vaut mieux bouillir les boulettes dans la sauce et surtout ne pas les cuire à l’avance dans une matière grasse. La richesse de ce plat réside justement dans la subtilité du goût du haché bouilli. Un goût très doux, avec un moelleux terrible. Le genre de cuisson qu’on à tendance à mettre aux oubliettes. Et il n’y a pourtant pas de raison.

Ce type de cuisson est à tel point oublié, que (Nick Trachet nous le faisait remarquer dans un de ces billets culinaires) en néerlandais, le mot pour ‘bouillir’ avait même quasiment disparu du vocabulaire. En français on différencie cuire de bouillir, en néerlandais on dit maintenant ‘koken’ pour tout, alors que le mot ‘zooien’ où ‘zieden’ existe dans le dico. Il ne subsiste plus que ce verbe dans un plat de chez nous, le ‘waterzooi’.

Bon assez papoté, venons-en au fait avec cette recette du terroir Bruxellois:

246815518_871442140240092_2932055106577073678_n

246648277_555322172227929_7141770517196062392_n

INGREDIENTS (20A 25 BOULETTES)

Pour les boulettes

  • 1 KG DE HACHE DE VEAU (25%) MAIGRE ET DE MELANGE PORC-VEAU (75%)
  • 3 OEUFS ENTIERS (2 si ce sont des gros)
  • CHAPELURE MAISON SELON SON GOUT (environ 3-4 c à s)
  • SEL, POIVRE, MUSCADE (pas trop), CANNELLE (pas trop), PAPRIKA (au goût)
  • 2 C A S DE PERSIL FRAIS CISELE
  • MARJOLAINE, THYM OU ORIGAN, idéalement en frais bien ciselé

Pour la sauce tomate

  • 1 BOUTEILLE DE PASSATA DE QUALITE (J’AIME BIEN MOI LA MUTTI)
  • 2 BOITES DE 400 G DE TOMATES EN CUBES

(vous pouvez bien sur préparer ce plat avec des tomates fraîches en saison)

  • SEL, POIVRE
  • 2 PETITES CAROTTES
  • 1 BELLE BRANCHE DE CELERI
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • UN BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, QUEUES DE PERSIL)
  • HUILE D’OLIVE
  • 15 CL FOND DE VEAU
  • UN PEU D’EAU
  • DEUX PETITS SUCRES

248867160_472551484067806_4164083469587439321_n

247967328_1977290842424035_3486288349861560371_n

PREPARATION

Rouler les boulettes

Préparer tout d’abord les boulettes. C’est simple, il suffit de bien mélanger tous les ingrédients. Ne soyez pas trop fiers et utilisez vos mains, c’est plus facile et cela se mélange mieux. Et puis à la fin, vous pouvez manger tout ce qui reste coller à vos mains. A condition d’aller se laver les mains après avant de poursuivre.

Rouler des boulettes de taille moyenne en enlevant un maximum d’air du haché. Comme taille idéale je dirais, des boulettes de 4-5 cm de diamètre. Il faut un minimum de taille afin que la boulette puisse bien absorber le jus de cuisson.

Réservez les boulettes au frais.

Faire la sauce

Peler et hacher l’oignon. Eplucher les carottes. Couper les carottes en brunoise. Couper le céleri (après avoir ôté les fils) en brunoise. Peler et presser la gousse d’ail.

Faire revenir tous les légumes dans un peu d’huile d’olive jusqu’à transparence. Il faut éviter que les légumes brunissent. Si nécessaire, y ajouter un filet d’eau pendant la cuisson.

Déglacer avec le fond de veau, saler, poivrer, ajouter le bouquet garni et les tomates. Laisser cuire ce mélange à feu très doux pendant une petite heure.

Ajouter les sucres, et un peu d’eau si la sauce vous semble trop épaisse.

Ôter le bouquet garni et mixer la sauce avec un mixeur plongeant. Laisse tiédir.

Cuisson des boulettes

Remettre la sauce sur feu très doux.

Placer les boulettes petit à petit dans la sauce tomate en veillant bien à ne pas les casser. Le faire petit à petit. Il faut que toutes les boulettes soient immergées complètement. En cours de cuisson, essayer de les retourner ou de les mélanger de temps en temps.

Vous les laisser cuire environ 25-30 minutes à petit bouillon. Il faut que les boulettes suent, mais il ne faut pas qu’ils durcissent.

Vous voyez, l’apparence est trompeuse. Un plat qui a ces exigences.

248686367_297983801940034_5754945141333382129_n

Bon Appétit!

 

 

Marmite de veau au Pineau de Charentes

MARMITE DE VEAU AU PINEAU DE CHARENTES

Hier soir j’ai refait cette recette qui date du tout début de mon blog en 2008. C’était un souvenir de vacances en Charente-Maritime. Un magnifique séjour inoubliable avec nos deux enfants. J’en avais apporté cette recette toute en douceur et très ‘old school’.

J’ai réécris un peu le déroulement de la recette et j’ai enfin pu y ajouter quelques photo’s.

En principe la recette est à faire au début du printemps afin de ne pas devoir recourir aux petits pois surgelés et aux fèves en boite, mais bon, on en avait envie.

INGREDIENTS (4-6P)

  • 750 G DE NOIX DE VEAU
  • 3 CAROTTES
  • 110 G FEVES ECOSSES TYPE FEVES DE MARAIS
  • 75 G PETITS POIS ECOSSES
  • 8 OIGNONS GRELOTS (DE PREFERENCE FRAIS)
  • 3 POMMES
  • 25 G SUCRE EN POUDRE (IMPALPABLE)
  • 1 BOUQUET GARNI
  • CANNELLE
  • 50 CL DE BOUILLON DE BOEUF
  • 15 CL PINEAU DE CHARENTES
  • 15 CL DE CREME FRAICHE
  • 1 OEUF
  • 35 G BEURRE
  • 35 G FARINE
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Découper le veau en gros morceaux.

Faire chauffer le beurre dans une cocotte et y mettre le veau à dorer. Saupoudrer de farine et mouiller avec le bouillon. Saler et poivrer et ajouter le bouquet garni. Couvrir et laisser cuire à feu doux pendant 1 heure 15. Ajouter de temps en temps un filet d’eau et mélanger.

Eplucher, laver et couper les carottes en bâtonnets pas trop fins. Peler les petits oignons. Mettre carottes, oignons, fèves et petits pois à cuire dans de l’eau salée (petits pois et fèves dans une casserole, carottes et oignons dans une autre). Ils doivent rester croquants. Quand ils sont cuits, les égoutter.

Après 45 minutes de cuisson de la viande, ajouter les légumes dans la cocotte.

Peler et épépiner les pommes. Les couper en huit. Les ajouter dans la cocotte 20 minutes avant la fin de la cuisson de la viande. Saupoudrer avec le sucre et une bonne pincée de cannelle. Ajouter également le Pineau.

Mélanger la crème avec un jaune d’oeuf. Ajouter un peu de jus de cuisson du veau et bien mélanger. Rectifier l’assaisonnement.

Dresser le veau sur un plat de service préalablement chauffé et entouré des légumes. Lier le jus avec la crème sans laisser bouillir. Laisser réduire un peu. Napper le veau et ses légumes. Servir avec le reste de la sauce en saucière. Ou servir tout simplement le tout en cocotte à la bonne franquette.

Accord Vin:

Bourgogne Blanc bien frais à 8-9°C

Pineau de Charentes

Bon Appétit!

Jarret de veau braisé au caramel d’oignons et purée d’ail

JARRET DE VEAU BRAISE AU CARAMEL D’OIGNONS ET PUREE D’AIL

Ce week-end, malheureusement pas le temps de cuisiner, car pas mal de boulot dans la maison. Donc, samedi soir, spagetti bolognaise, mais tout de même un bon bolo maison de madame. Et ce dimanche midi, un pur bonheur, chez tante Catherine. Une recette en fait très simple au niveau des ingrédients: du jarret de veau, des oignons, de l’ail, de la crème et du bouillon. Donc pas sorcier tout celà.

Mais le miracle ce produit grace à une qualité de viande superbonne, avec des jarrets de veau avec beaucoup de moêlle. Grace aussi au type de cuisson des différents aliments. La cuisson des oignons et des gousses d’ail est cruciale ici pour obtenir le résultat. Et puis naturellement, du temps, du temps et encore du temps. Soit, une cuisine faite avec amour.

Nous nous sommes régalés avec ce plat, qui va certainement venir étoffer ma collection personelle.

Ce qui est merveilleux dans ce plat est que, même si il y a énormément d’oignons et d’ail dedans, à aucun moment les goûts prédominent la viande du jarret. Toutes les saveurs se mélangent harmonieusement et créent une nouvelle saveur en mettant la viande en valeur au lieu de lui faire de l’ombre.

INGREDIENTS (6 A 8P)

  • 2KG DE JARRET DE VEAU COUPE EN MORCEAUX
  • 12 OIGNONS (MOYENNEMENT GROS)
  • 2 TETES D’AIL (DONC TOUTES LES GOUSSES DE 2 TETES)
  • 2 C.A.S. PERSIL HACHE
  • 3 TASSES (300ML) DE BOUILLON DE BOEUF OU DE FOND DE VOLAILLE
  • 750ML CREME EPAISSE
  • 100GR DE BEURRE
  • SEL, POIVRE BLANC FRAICHEMENT MOULU

PREPARATION

Assaisonnez les morceaux de jarret de veau. Epluchez les oignons et coupez-les dabord en deux, puis en lamelles. Enlever toutes les gousses d’ail, mais ne pas les éplucher.

Mettre les gousses d’ail dans une petite casserole. Les couvrir d’eau froide à hauteur. Les porter à ébullition. Les laisser cuire à très petit feu pendant 30 minutes.

Faire chauffer le beurre dans un sautoir. Ajouter les morceaux de veau. Faire brunir légèrement sur toutes les faces. Ajouter les oignons par-dessus et couvrir. Laisser étuver à feu très doux afin que la viande puisse rendre son jus.

Retirer la viande du sautoir. Laisser s’évaporer le jus de viande en touillant constamment. Les oignons et le jus doivent former une sorte de caramel brun.

Puis, rouler les morceaux de veau dans cette glace de viande. Mouiller avec le bouillon. Laisser la cuisson se poursuivre à feu doux.

Quand les gousses d’ail sont cuites, égouttez les. Epluchez-les. Puis passez-les au tamis pour les réduire en purée. Travailler cette purée avec la crème. Saler un peu, poivrer très largement.

Quinze minutes avant de servir le veau, délayez la purée d’ail à la crème dans la sauce du veau. Laisser la cuisson s’achever à très petit feu, ceci sans couvercle, et jusqu’à épaisissement souhaité de la sauce.

Faire chauffer le plat de service. Y verser le veau et sa sauce. Saupoudrer de persil haché pour la touche de couleur. Servir très chaud, accompagné de pommes de terres et d’un légume au choix, par exemple des haricots natures.

Bon Appétit!

Côtes de veau (porc) au cerfeuil

COTES DE VEAU (PORC) AU CERFEUIL

Pourquoi faire compliqué quand on peu faire simplement et que simplement c’est bon?

Pas de temps pour cuisiner, pas envie de cuisiner (eh oui, ça arrive à tout le monde), voici une préparation rapide mais que nous adorons.

IMG_3174

INGREDIENTS (4P)

  • 4 COTES DE VEAU (PORC)
  • 250ML CREME FRAICHE LIQUIDE
  • 100GR BEURRE
  • FARINE
  • SEL, POIVRE
  • CERFEUIL FINEMENT HACHE

PREPARATION

Farinez les côtes de veau et assaisonnez-les de sel et de poivre.

Faites-les dorer dans une poêle contenant du beurre bien chaud, 2 à 3 minutes de chaque côté.

Prolongez la cuisson à petit feu à peu près 8 minutes en retournant la viande de temps en temps.

Retirez les côtes de veau et mettez-les dans un plat allant au four.

Ajoutez à la cuisson le cerfeuil et la crème, salez et poivrez.

Versez la sauce rectifiée sur la viande et mettez au four, préalablement chauffé, pendant 6 minutes.

Bon Appétit!

Retour aux racines! Racines aux herbes, au four/Côte de boeuf au beurre de romarin

RACINES AUX HERBES, AU FOUR & COTE DE BOEUF AU BEURRE DE ROMARIN

Aujourd’hui, j’avais envie d’un plat simple, avec des ingrédients simples. Un bon plat d’antan, à la cuisson au four. Et aussi un plat de saison. Alors pourquoi ne pas mettre tous nos belles racines comestibles en valeur: pommes de terre, carottes, navets, panais, céleri rave, oignon, ail. Et puis mettre en valeur celà avec la plus superbe des pièces de boeuf: la côte de boeuf.

Vous verrez, c’est excellentissime. Et ce qui est super c’est qu’on goûte chaque légume bien séparément, sans qu’il y ait manque d’unité. Et alors le mariage avec la côte de boeuf bien croquante et le beurre de romarin. J’ai trouvé celà divin.

Avant de commencer, trouvez un très bon boucher, qui va vous couper cette côte de boeuf, avec soin et amour, devant vous et en y apportant la touche finale: un beaux crousillon sur les deux faces. Moi-même je fais confiance à mon ‘Keurslager’ de le chaussée de Gand à 1080 Bruxelles. A l’occasion je vous posterai l’adresse et quelques informations sur ce blog.

Voici la belle pièce:

IMG_3151

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et voici, pour ceux, qui ne connaissent pas encore cette petite racine fort oublié, le panais:

IMG_3152

Voici la recette:

On commence tout dabord avec la préparation des légumes:

INGREDIENTS (4P)
4 CAROTTES PAS TROP GRANDES
4 PETITS NAVETS D’HIVER
1/2 CELERI RAVE
1 PETIT PANAIS
2 OIGNONS ROUGES MOYENS
2 POMMES DE TERRE ROUGES DE +- 150GR PIECE
3 C.A.S. HUILE D’OLIVE
1 GROSSE GOUSSE D’AIL
1 C.A.S. HERBES HACHEES (THYM, ROMARIN, SAUGE)
SEL, POIVRE NOIR
PREPARATION
Epluchez les navets et les carottes, lavez-les, sècher-les, couper éventuellement en deux où en trois en fonction
de leur taille.
Coupez le céleri rave épluché en tranches de +- 3cm d’épaisseur.
Epluchez le panais et coupez le en deux dans la longueur en puis en tranches de 2cm.
Epl
uchez les oignons et coupez les en quarts dans la longueur.
Epluchez les pommes de terre et coupez les en 6 parts.
Mélangez dans un plat à four les légumes, l’huile, l’ail écrasé et les herbes (faites cela avec les mains
afin que tout ce mélange bien).
Fermez le plat avec du film plastique et laissez reposer 2 heures, afin que l’huile puisse bien s’impregner du
goût de l’ail et des herbes.
Après cela, saupoudrez les légumes d’un peu de sel et de poivre moulu.

Mettez 1h15 dans un four préchauffé à 200°C jusqu’à ce qu’ils sont cuits.

Mélangez de temps en temps afin que tous les légumes soient bien cuits et rôtis.

Mettez les dans le haut du four, afin que les légumes caramélisent légèrement.

Aux niveau des herbes, j’ai plûtot mis le triple, car j’adore les herbes, mais c’est selon le goût de chaqu’un.

Puis, on commence la confection du beurre de romarin:

INGREDIENTS (2P)
BEURRE DE ROMARIN ->
10 CL D’EAU
1 CITRON
2 C.A.S. CREME LIQUIDE
1 BRANCHE DE ROMARIN
200GR BEURRE
SEL, POIVRE
PREPARATION
Dans une casserole, porter à ébullition 10cl d’eau, le jus de citron et la crème.
Saler, poivrer et verser dans un bol à bords hauts plongé dans un bain-marie frémissant.
Retirer immédiatemment le bain-marie du feu et mixer comme une mayonnaise en
ajoutant le beurre par petits morceaux.
Ajouter les feuilles de romarin et laisser infuser 20 minutes.

Réservez au frais.

Après, au tour de la côte de boeuf:

INGREDIENTS (2P)
1 COTE DE BŒUF (SORTIE DU REFRIGERATEUR 3HEURES AVANT)
1 BRANCHE DE ROMARIN

5CL D’HUILE ARACHIDE

FLEUR DE SEL

POIVRE NOIR

PREPARATION
Préchauffer le four à 220°C (th 7).
Verser l’huile dans une sauteuse et poêler les côtés de bœuf 5 minutes de chaque côté.

Ils doivent être bien saisies dans une poêle bien chaude. Salez et poivrez chaque face à la mi-cuisson.

Puis les enfourner 5 à 10 minutes avec le romarin selon votre goût. Avant de mettre au four vous pouvez encore légèrement salé et poivré.

Dresser les légumes sur un beau plat de service et laissez un emplacement au milieu pour la côte de boeuf. Placez la côte de boeuf. Versez la moitié du jus de cuisson de la côte sur les légumes. Servez avec le beurre de romarin à côté.

Et voici la photo de ce plat très réjouissant:

IMG_3154

A servir avec par exemple un bon Bordeaux supérieur, côte-rôtie, côteaux-du-languedoc.

 

Boulets « Sauce Lapin » (à la liègeoise)

BOULETS « SAUCE LAPIN » (A LA LIEGEOISE)

330981859_1928660277495701_44310296717682939_n

J’ai osé, en temps que Bruxellois, je me suis mis à faire des boulets à la liégeoise. Merci au liégeois de me dire si je les ai bien réalisés. Nous, on a trouvé ca super-bon en tous cas et on en refais de temps en temps.

La question que tout non-liégeois se pose, c’est d’où vient ce nom de ‘sauce lapin’, alors qu’il n’y a pas de lapin dans ce plat ? Le tout premier recueil de recettes édité à Liège en 1604 comprend une recette de « veau revestu » qu’on pourrait traduire par « veau déguisé » qui consiste en un hachis de veau façonné en « ronde boulle ». Il y a une recette équivalente, mais avec du poisson haché, qu’ils appellent « boulet ». C‘est une référence aux boulets de canons, qui existait déjà au XIVe siècle en France. Vers 1390, on y ajoute le suffixe -ette pour désigner des boules de viande plus petites. Vers 1604, ces boulets étaient servis avec une sauce à base de bouillon, aromatisée au citron et aux herbes. On est loin des boulets à la liégeoise actuels.

Au début du XXe siècle, on commence à les servir avec une sauce piquante. Il s’agit d’un velouté auquel on ajoute du vinaigre. C’est à l’époque, la base de beaucoup de recettes liégeoises. Ensuite on a commencé à faire des boulets à la sauce tomate. La première recette connue de boulet(te)s dites « à la liégeoise » apparait en 1927 et est à la sauce tomate

Et cette sauce lapin alors ? Ici, deux versions s’affrontent. En tout cas l’origine de cette sauce remonterait aux années 1930, même si il est difficile de la dater avec exactitude. Dans une première version, ce serait du recyclage d’un reste de sauce du « lapin aux pruneaux qu’on utilisait pour arroser des boulets avec. Ensuite on a commencé à préparer cette sauce spécialement pour les boulets et on a utilisé du sirop de Liège, de la cassonade, des oignons, de la bière et du vinaigre pour la faire. Parfois on y ajoutait des petits raisins secs. Les plus anciennes recettes qu’on a pu récolter datent des années 1950 et comportaient des pruneaux (ce qui atteste un peu l’origine), mais il est probable qu’elles remontent aux années 1930.

Une autre version nous parle d’une Madame Géraldine Lapin, née Corthouts et épouse d’Ernest Lapin (1868-1922), qui en serait à l’origine. Mr. Lapin était receveur des contreibutions directes dans la banlieue de Liège. Son histoire apparait dans le ‘Petit traité de la boulette’, écrit par Pierre-Brice Lebrun, mais un article de Pierre Leclerc, historien de l’alimentation et collaborateur scientifique de l’Université de Liège, conteste cette version pourtant plus sympathique. Pour lui il s’agit d’un mythe très récent, commencé comme une boutade dans un cet ouvrage de 2009 et pour lui, cette Madame Lapin n’a jamais existé, même si Wikipedia dit le contraire.

Donc, pour résumer, cette recette traditionnelle Liégeoise n’a même pas 100 ans dans sa forme actuelle. Même le terme ‘sauce lapin’ est récent. Dans l’après-guerre et jusque dans les années 80, le « boulet à la liégeoise » désigne souvent qu’une grosse boulette tout simplement rôtie à la casserole sans ajout d’une sauce particulière. La « sauce lapin » est alors utilisée dans les milieux populaires mais elle n’a pas encore trouvé sa place dans le canon officiel de la cuisine liégeoise, alors que les rognons et la salade à la liégeoise s’y trouvent déjà depuis un siècle. Ce n’est que vers 1980 environ, que le « boulet sauce lapin » qu’on trouve alors dans toutes les bonnes friteries et brasseries qui se respectent, prend progressivement le nom de « boulet à la liégeoise ».

Selon Pierre Leclerc, l’influence de deux recettes de « foie de veau à la liégeoise », très réputées dès le début du XXe siècle, y seraient également pour quelque chose. D’un côté, le foie de veau piqué Vieux-Temps qui comportait du sirop du pays de Herve, et de l’autre côté, le foie de veau à la Xhavée, dans lequel on retrouve du bouillon, du vinaigre, du sucre, des oignons hachés et des pruneaux. La combinaison des deux recettes donne une sauce très proche de la « sauce lapin ».

La recette que je vous donne ici devrait être assez proche de celle de Guy Stockis de la célébrissime enseigne liégeoise ‘Chez Lequet’ en ce qui concerne les boulets.

Dans sa sauce par contre, lui ne met pas de bière, ni de fond, quasiment que de l’eau, du sirop, du sucre et du vinaigre. J’y mets du fond et de la bière et j’en utilise une pas trop forte, la Piedboeuf, qui est aussi une bonne bière de table. J’ajoute également des baies de genièvre, du thym, du laurier’ et des clous de girofle pour plus de richesse aromatique. Il termine sa préparation avec un roux blanc. En ce qui me concerne, je préfère laisser bien réduire, en terminant si nécessaire avec un peu de maïzena liée avec un peu de sauce.

Les liégeois, vous m’excuserez de ce remplacement de vos traditionnelles frites mayo et salade par du riz blanc. Personnellement je les préfère avec des frites et la mayo apportant de l’acidité est intéressante. La salade par contre, je n’en vois pas l’intérêt gustatif dans ce plat. Mais mon épouse aime bien, en général, des boulettes avec du riz. Et ce que femme veut…

boeuf,sirop de liege,biere

330894223_574915727882645_2381403576666882144_n

INGREDIENTS (4P)

Les boulets

  • 1 KG HACHE PORC-BOEUF (EVENTUELLEMENT PORC-VEAU) 2/3 – 1/3
  • 4 JAUNES D’OEUFS
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 5 C A S  PERSIL HACHE (FACULTATIF)
  • 10 C A S BOMBEES DE CHAPELURE
  • 15 CL LAIT
  • 50 G BEURRE OU DE SAINDOUX
  • SEL, POIVRE, MUSCADE
  • FARINE

Pour la sauce

  • 100 G OIGNONS HACHES FINEMENT
  • 275 G SIROP DE LIEGE (SANS PRUNEAUX)
  • 40 G BEURRE OU MIEUX ENCORE, DE SAINDOUX
  • SEL, POIVRE
  • 2 CLOUS DE GIROFLE
  • QUELQUES BAIES DE GENIEVRE
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 1 BRANCHE DE THYM
  • 1 C A C MARJOLAINE
  • 40 CL PIEDBOEUF BRUNE
  • 30 CL PIEDBOEUF TRIPLE
  • 50 CL FOND BRUN DE VEAU
  • 10 CL VINAIGRE BLANC
  • 60 G CASSONADE (VERGEOISE FONCEE)

331134210_1239717990006217_6423964660738747094_n

331466526_1321169178457399_8563746558620006468_n

PREPARATION

Les boulets

Hacher l’oignon et le faire fondre à feu doux à la poêle dans du beurre ou du saindoux jusqu’à ce qu’ils soit transparent et légèrement doré. Il faut compter environ 5 minutes.

Mettre le haché dans un grand bol destiné à mélanger les ingrédients.

Verser sur le haché, les oignons cuits, refroidis depuis 2 à 3 minutes.

Mélanger grossièrement à la fourchette.

Incorporer ensuite les jaunes d’oeufs, le lait, le persil haché, la chapelure et assaisonner de poivre, de muscade et de sel.

Mélanger soigneusement le tout à la main afin de bien répartir tous les ingrédients dans la farce. La préparation est bonne lorsque le hachis ne colle plus aux doigts. Si ce n’est pas le cas, ajouter encore de la chapelure.

Réaliser des grosses boulettes (mais pas trop grosses non plus) et les fariner. Réserver. Vous allez obtenir environ 9 à 10 boulets.

Methode pratique pour à la maison

Enduire un plat à four de saindoux, y mettre les boulets et placer au four préchauffé à 180°C pour 40 minutes. De temps en temps, les retourner afin de les dorer de partout.

Sortir les boulets du plat. Jeter la graisse de cuisson. Verser un rien d’eau dans le fond du plat, racler pour décrocher les sucs et récupérer. Verser dans la sauce.

Passer rapidement les boulets à la poêle pour les dorer un peu plus et en terminer la cuisson dans la sauce. Déglacer la poêle avec un rien d’eau pour récupérer les sucs de cuisson. Verser dans la sauce.

Methode Lequet

Plonger les boulets dans de la graisse de boeuf à 160°C, pendant environ 15 minutes.

Il faut ici utiliser une autre graisse que celle utilisée pour les frites.

Il vous faudra donc 2 friteuses.

La sauce

Faire fondre un rien de beurre ou de saindoux dans une sauteuse large et y faire revenir le hachis d’oignons pendant 2 – 3 minutes.

Déglacer au vinaigre et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes à feu moyen.

Remuer sans cesse, les oignons ne doivent pas colorer.

Ajouter alors la bière, le sucre, le sirop, le fond et les épices.

Bien mélanger le tout et laisser réduire pendant 45 à 60 minutes à feu doux, en ajoutant les boulets vers la fin pour les réchauffer.

On peut aussi préparer la sauce avant et la réchauffer le lendemain avec les boulets. Elle aura encore plus de goût et sera moins liquide.

La sauce doit être épaisse et brillante. Si la sauce vous semble trop liquide, la lier avec un peu de maïzena.

boeuf,sirop de liege,biere

331630243_663555792210024_5430399446850364052_n

Bon Appétit!

Filet de boeuf à la Bruxelloise

FILET DE BOEUF A LA BRUXELLOISE

Comme je suis bruxellois, je ne pouvais pas laisser passer l’occasion de vous faire découvrir un plat typiquement bruxellois. Il est à base de gueze et de fromage de Bruxelles.

Mais tout dabord quelques explications sur ce fromage.

Une fromagerie à Leeuw-Saint-Pierre (Brabant Flamand)

untitled bxl

Avec Omer et Sébastien Vander Gucht, la fromagerie du même nom située à Leeuw-Saint-Pierre, a encore de belles années devant elle. Les deux frères y fabriquent, notamment, le “Fromage de Bruxelles”, pour le plus grand bonheur des papilles… bruxelloises. Et des autres, bien entendu.
Et pour cause : la recette familiale du célèbre fromage date déjà de 1925, quand le papa du grand-père d’Omer et Sébastien a mis la main à la pâte selon des traditions remontant à plus de quatre siècles.
Le saviez-vous ? “Le Fromage de Bruxelles” est l’un des deux plus vieux fromages belges, avec le Herve. Mais si ce dernier est fait avec du lait entier, celui de notre capitale n’est réalisé qu’avec du lait écrémé : du 0 %.

“C’est le seul fromage qui s’affine pendant quatre mois. Le Fromage de Bruxelles se fait naturellement, avec la montée de la crème. On en retire le beurre. Ce qui reste, c’est le lait écrémé. Une fois salé et séché, le Fromage de Bruxelles est très apprécié des médecins spécialisés dans les traitements contre l’obésité”.

Certes, ce fromage a une importante teneur en sel, mais ce qui compte, c’est qu’il ne contienne aucune substance grasse. Sa période de conservation est également plus élevée”. Et puis, son goût est relativement prononcé. “Il a une forte odeur, mais moins que le Herve”.

Voici sa fabrication:

Le fromage de Bruxelles subit un emprésurage de longue durée (48 heures minimum), puis est égoutté dans des sacs en nylon (avant des sacs de jutte) pendant 24 heures. Le fromage de Bruxelles est salé dans la masse. Il s’affine pendant quatre mois, tout dabord avec un pré-sèchage en plein air, après celà en sèchage au grenier aéré, traditionellement sur une couche de paille (de préférence de seigle). Des micro-organismes locaux, les mêmes que pour les bières Lambiek, prolifèrent sur la croûte et en assurent son goût caractéristique, ainsi que son aspect brillant et gras. On le sèches jusque durcicemment, d’où le surnom Ettekeis (fromage dur).

L’affineur, achète les fromage durs, et les lave à l’eau salée chaude afin de les ramollir un peu afin de pouvoir être consommé. L’affinage dure à peu près 2 à 3 mois. Un peu avant la livraison, on le laisse quelques jours dans l’eau salée et puis encore quelques jous dans de l’eau tiède afin de lui donner son aspect final bien brillant, gras et jaune. Les plots de fromage sont alors emballés dans du papier cello.

Pour un fromage de 900gr, il faut compter 8 L de lait.

“Le Fromage de Bruxelles” se déguste sur du pain. Voilà encore sa différence avec le fromage de Herve qui se coupe. Par contre, les recettes ne manquent pas pour les amateurs d’ici et d’ailleurs. Et on le trouve où ? Dans toutes les grandes surfaces dignes de ce nom, pardi…

Quand on mélange le fromage de Bruxelles (ettekeis) avec du fromage blanc (plattekeis), celà devient du POTTEKEIS. C’est très bon.

Recette du pottekeis :

vous prenez des parts égales de fromage blanc (plattekeis) et de fromage de Bruxelles (ettekeis), vous mélangez, vous ajoutez de la moutarde, vous hachez des échalottes, vous travaillez bien le tout ; vous y versez en mélangeant bien une demi-geuze. Vous laissez reposer un peu et vous dégustez.

PRATIQUE : Galgstraat, 38 – 1600 Leeuw-Saint-Pierre. Tél. : 02378 26 90, E-mail : kaas.vandergucht@kvz.be
Et voici la recette:
INGREDIENTS (2P)
2 FILETS PURS DE 200GR CHACUN
100GR BEURRE
1 FROMAGE DE BRUXELLES
100GR FROMAGE BLANC
1 PETIT VERRE DE GENIEVRE
1 C.A.C. BAIES GENEVRIER CONCASSES
1 ECHALOTTE EMINCEE
100ML FOND BRUN
250ML GUEUZE
100ML CREME FRAICHE
POIVRE, SEL (FACULTATIF, LE FROMAGE ETANT SALE)
PREPARATION
Faites fondre le fromage de Bruxelles et le fromage blanc dans une petite casserole.
Faites saisir les filets purs dans du beurre bien chaud au degré de cuisson désiré.
Gardez au chaud sous une feuille d’aluminium.
Jetez la graisse de cuisson, faites revenir les échalotes émincées dans le restant du
jus de cuisson.
Déglacez avec la gueuze, le fond brun et le genièvre.
Mélangez-y les baies de génévrier.
Laissez réduire d’un tier.
Passez la sauce, puis incorporez-y les fromages et la crème et laissez réduire en
mélangeant, juque quand la consistance devient plus épaisse.
Dressez la viande sur les assiettes chaudes et nappez de sauce Bruxelloise.
Accompagnez de pommes frites.

Tournedos « Rossini »

TOURNEDOS « ROSSINI »

Il me restait un peu de foie gras frais. Alors ce soir je nous suis fait un bon tournedos « Rossini ».

 

On doit cette recette au célèbre compositeur italien, dont la gourmandise était légendaire. Il illustra l’histoire de l’opéra comme celle de la gastronomie.
Gioacchino Rossini (1792-1868) est un compositeur italien qui créa plusieurs opéras célèbres comme « le barbier de Séville ». Mais saviez-vous que jusqu’à l’âge de 12 ans, il était apprenti charcutier? C’est sans doute ces années qui ont développé chez lui son goût pour la bonne chère. Il laissa son nom au « Tournedos Rossini » et à une « salade de truffes ». Le nom de Rossini est associé aux apprêts à base de Foie Gras et de truffe (tournedos, œufs brouillés, poularde…)

Il imagina cette recette (au départ à base de viande et de truffe) et demanda au chef du ‘Café Anglais’ (un des plus grands restaurants parisiens de l’époque) de lui préparer. Il y eut tellement de gourmets à l’apprécier que l’on décida de le rajouter à la carte du restaurant. Par la suite les bases évoluèrent pour devenir le plat qu’on connais aujourd’hui avec le foie gras, le filet pur, la truffe et la sauce madère.

La légende dit également que le maître d’hôtel était tellement éffrayé de réaliser ce plat sur le champ, qu’il monta le plat, non pas sous les yeux de Rossini, mais en lui tournant le dos. D’où le nom. Peut-être que cette explication est un peu loufoque, mais je l’aime bien tout de même.

J’ai enfin pensé à prendre mon appareil photo pour vous laisser également une belle image à côté du texte.

IMG_3097B

Comme vous pouvez le voir je l’ai fait au foie gras frais (car il y a les deux variantes: au foie gras frais et au foie gras mi-cuit où cuit). Je n’avais malheureusement pas de truffes à porté de main (car je n’ai pas de chêne dans mon jardin). J’ai rajouté dans ma sauce un peu d’huile de truffes (de la vraie) pour compenser se manque terrible.

INGREDIENTS (4P)

4 TOURNEDOS (COUPES DANS LE ‘FILET PUR’ (OSSENHAAS EN NL) DE 200GR CHAQU’UN
ET D’A PEU PRES 3CM D’EPAISSEUR
4 BARDES DE LARD POUR BARDER LES TOURNEDOS (EPAISSEUR DES TOURNEDOS
ET +- 30CM DE LONG)
4 MORCEAUX DE FICELLE
4 DISQUES DE FOIE GRAS CUIT (40GR DE CHAQUE) CANARD OU OIE DE 1/2 CM 
D’EPAISSEUR
4 BELLES TRANCHES DE TRUFFE NOIRE DU PERIGORD
4 TRANCHES DE PAIN BLANC
70 GR BEURRE (CLARIFIE C’EST MIEUX)
20 CL DE FOND DE VEAU (DE PREFERENCE DEMI-GLACE, FOND BRUN DE VEAU)
1 VERRE DE MADERE SEC
POIVRE, FLEUR DE SEL
1 PETIT FILET D’HUILE (DE PREFERENCE HUILE DE PEPINS DE RAISIN)
4 CL JUS DE TRUFFE (FACULTATIF)

PREPARATION

Formez des tournedos bien rond, entourez des bardes de lard et attachés avec la ficelle.
Le gras a comme avantage de favoriser la cuisson égale du tournedos et évite l’assèchement
de la viande, car le ‘filet pur’ est une viande avec très peu de graisse.
Préparez la truffe :
Brossez la truffe avec une brosse à dents afin de ne pas l’abîmer (ne la nettoyez pas à l’eau!).
Détaillez-y 4 petites rondelles et réservez ce qui reste.
Réservez les rondelles de truffes.
Mettre 50gr de beurre et un petit filet d’huile dans une poêle.
Cuire le tournedos comme un steak dans une poêle à feu vif jusqu’à ce que les deux faces soient
bien brunes (à peu près 2-3 minutes de chaque côté).
Retournez-les à l’aide d’une spatule pour ne pas les piquer avec les dents d’une fourchette.
Réduisez le feu, et poursuivez la cuisson quelques instants en arrosant régulièrement
les tournedos avec le beurre fondu.
Salez (fleur de sel), poivrez.
Garder la viande au chaud dans du papier alluminium.
Retournez souvent ces derniers pour éviter que le jus ne s’en aille.
Jetter la graisse de cuisson et déglacez avec le madère.
Chauffez à feu vif, en raclant le fond de la poêle à l’aide d’une spatule en bois.
Faites bouillir quelques secondes.
Ajouter le fond de veau et laissez réduire un peu.
Ajouter le sang qui c’est écoulé entretemps des tournedos.
Ajouter le jus de truffe.
Laissez réduire de moitié.
Passez la sauce au chinois.
Travaillez la sauce au beurre en pommade, réassaisonnez de sel et poivre.
Coupez un rond de la taille du tournedos dans chaque tranche de pain.
Faites bien griller le pain dans une poêle dans 20gr de beurre.
Gardez au chaud.
Faites préchauffer le four à 180°C.
Mettre sur chaque assiette un toast, enlevez le gras des tournedos e
t placez le sur le toast.
Sur la viande, mettez le disque de foie gras, coupé à la même taille que le tournedos.
Sur le foie gras, vous déposez une tranche de truffe noire.
Placez chaque assiette un tout petit peu au four afin que vous puissiez servir le tout bien
chaud.
Nappez sur chaque assiette un peu de sauce.
Il n’est pas nécessaire d’accompagner ce plat, mais des bonnes frites maison feront néanmoins
l’affaire.
ACCORD VIN
Un Pomerol bien corsé, un Côtes du Rhône rouge
VARIANTE AU FOIE GRAS CRU (A PREFERER)
Faites chauffer dans une poêle 30 grammes de beurre.
Il faut que la poêle soit très chaude avant de mettre le foie gras.
Passez-y les escalopes de foie gras, 45 secondes de chaque côté.

Bon Appétit!