Salade de betteraves rôties, oignon rouge, comté, noix et croûtons au zaatar

SALADE DE BETTERAVES ROTIES, OIGNON ROUGE, COMTE, NOIX ET COUTONS AU ZAATAR

Après un week-end plutôt costaud au niveau de l’estomac avec des chicons au gratin purée maison et des carbonnades à la flamande et frites, il était temps ce lundi pour un repas plus léger. Ca tombait pile poil avec une recette en vidéo que ma chérie venait de m’envoyer quelques jours plus tôt; une salade automnale.

J’ai adapté les quantités à mon goût et j’y ai ajouté des morceaux de comté. C’était délicieux. Il ne faut pas hésiter au niveau des quantités en herbes et en épices, ça fait toute la différence.

INGREDIENTS (2P)

  • 500 G BETTERAVES CUITES
  • 1 OIGNON ROUGE MOYEN
  • 120 G FROMAGE COMTE (le plus vieux possible)
  • NOIX (environ 6 c à s de noix finement hachées)
  • UN BOUQUET DE CORIANDRE (assez conséquent)
  • 5-6 TIGES DE MENTHE
  • 1 GRENADE
  • 4 TRANCHES DE PAIN AU NOIX (plus si vous avez envie)
  • HUILE D’OLIVE (pour la cuisson)
  • ZAATAR
  • HUILE D’OLIVE de toute bonne qualité (pour la vinaigrette et finition)
  • 1 BELLE C A C MOUTARDE DE DIJON
  • VINAIGRE BALSAMIQUE BLANC
  • FLEUR DE SEL, SEL AU PIMENT D’ESPELETTE
  • PIMENTON (si vous avez du sel fumé, vous pouvez adapter par rapport au pimenton, fleur de sel et sel au piments d’Espelette)
  • POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Couper la grenade en deux. Au dessus d’un saladier, taper avec quelque chose de lourd sur l’extérieur de chaque demi grenade afin de faire tomber les graines. Réserver au frais.

Couper les betteraves en cubes moyens (vous pouvez aussi utiliser des betteraves fraîches, les cuire 1 heure dans un four à 180° C, emballées dans du papier de cuisson et les peler après mise à température ambiante pendant 20 minutes). Réserver au frais dans un grand saladier.

Couper le comté en grosse julienne.

Hacher finement les noix.

Peler l’oignon et le couper en deux. Couper chaque demi oignon en fines rondelles. Les réserver dans de l’eau bien froide.

Couper les tranches de pain en gros cubes (pour réaliser ensuite des croûtons).

Réaliser la vinaigrette en mélangeant la c à c bombée de moutarde avec la moitié des noix hachées, un peu de vinaigre balsamique blanc et assez bien d’huile d’olive. Assaisonner avec fleur de sel, sel au piment d’Espelette, pimenton, du zaatar et poivre noir.

Laver et éponger les herbes. Ôter les grosses tiges de la coriandre et ciseler finement le reste. Prélever les feuilles sur les tiges de menthe et les ciseler finement.

Dans le saladier contenant les betteraves, les oignons rouges égouttés, les herbes et la vinaigrette. Bien mélanger et ajuster en huile d’olive si nécessaire. Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Réserver à température ambiante.

Mélanger le reste des noix hachées avec le comté.

Faire chauffer une bonne c à s d’huile d’olive dans une sauteuse. Une fois chaude, y faire dorer les cubes de pain au noix sur tous les côtés. En fin de cuisson, ajouter une bonne c à s de zaatar et mélanger en poursuivant la cuisson.

Dressage de la salade de betteraves dans chaque assiette. Dessus vous répartissez un peu de comté et de noix hachées. Ensuite des grains de grenade et des croûtons. Terminer par un bon filet d’huile d’olive.

Bon Appétit !

Figues rôties, mozzarella et salade de courgettes au basilic

FIGUES ROTIES, MOZZARELLA ET SALADE DE COURGETTES AU BASILIC

J’avais vu cette recette sur mon fil Facebook (video de Thomas Straker) et comme je n’avais pas encore profité des figues cette année, elle tombait bien.

Dans ma vitesse d’exécution j’ai cependant oublié mon bouquet de basilic frais dans le bac du frigo et la salade est donc devenue mono produit. Dommage.

La recette est excellente et sa simplicité est idéale quand on n’a ni envie ni trop le temps. A refaire.

INGREDIENTS (2P)

  • 8 FIGUES
  • 1 COURGETTE
  • DEUX MOZZARELLA DI BUFFALA
  • FLEUR DE SEL, POIVRE
  • HUILE D’OLIVE
  • UNE RASADE DE PORTO ROUGE
  • UNE GICLETTE DE VINAIGRE BALSAMIQUE
  • UN BOUQUET DE BASILIC FRAIS
  • 1 CITRON

PREPARATION

A l’aide d’un économe, éplucher la courgette en longueur afin d’obtenir des fines bandes. Allez sur chaque face jusqu’à la partie centrale graineuse. Mélanger les lanières de courgette avec des feuilles de basilic, du sel, du poivre, du jus de citron et de l’huile d’olive.

Couper chaque boule de mozzarella en quatre sur des assiettes. Assaisonner avec fleur de sel, poivre et huile d’olive.

Préchauffer le four à 200° C.

Couper les figues en deux et les placer, face coupée vers le haut, dans une poêle qui peut être enfournée. Répartir dessus un peu d’huile d’olive et une pincée de sel. Enfourner pendant 5 minutes.

Sortir la poêle du four, la déglacer avec le porto et le vinaigre balsamique. Poivrer légèrement. Faire réduire un rien sur feu moyen en nappant les figues.

Répartir les figues sur la mozzarella, puis y placer la salade de courgette crue au basilic. Terminer par napper avec le reste de jus au porto.

Bon Appétit !

Tartare de boeuf aux arômes d’Italie

TARTARE DE BOEUF AUX AROMES D’ITALIE

Très souvent on retrouve le ‘tartare à l’italienne à la carte des brasseries que je fréquente. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est ‘bof bof’, insipide, peu enrichi, très basique et ça ne me plait jamais. Dans le pire des cas il y a une mauvaise huile d’olive, du parmesan bas de gamme, quelques tomates cerises confites et de la roquette. Ca m’ennuie à un point ce truc…. Ca manque de punch toujours, ou presque. Et si encore les frites étaient maison, et si encore la salade en accompagnement en valait la peine, ….

La raison principale est comme toujours un rapport entre les coûts, le bénéfice maximum, le montant qu’un client lambda est prêt à débourser pour un plat et l’attente moyenne de ce type de préparations.

A titre personnel, je n’y trouve pas mon compte et j’ai donc décidé de m’y attaquer moi-même et de ne plus en prendre dans les brasseries.

Afin de ne pas me lancer tête baissée, je me suis demandé le pourquoi du comment de ce plat. C’est quoi en fait un ‘tartare à l’italienne’ et de quand ça date ? Des années 1930-50, d’avant ou est-ce plus récent.

Avec une dénomination pareille, chacune et chacun aura son imaginaire personnel qui s’emballera plein d’attentes avant d’être assez déçu au service.

Alors c’est quoi pour vous ‘à l’italienne’ ? Des câpres, des tomates séchées, du pesto au basilic, des olives, du parmesan, de la roquette, de l’huile d’olive, des anchois, du vinaigre balsamique, des pignons, des noisettes, des pistaches, des amandes, du thon, du citron …. Certainement une combinaison, mais laquelle serait la bonne pour vous, laquelle en ferait un ‘tartare à l’italienne’ ?

Mon dernière exemple de ce plat (un midi dans une Brasserie dans le n-o de Bruxelles) avait un très joli visuel. Un tartare (haché un peu trop à mon goût) avec dessus des copeaux de parmesan et une poignée de roquette. Autour des câpres et quelques morceaux de tomate séchée à la sauvageonne. Autour, quelques petits traits d’huile aromatisée et un truc blanc que je n’ai pas identifié. En dessous du parmesan, un tout petit peu de purée d’anchois. E basta !

J’ai trouvé qu’il y avait des bonnes idées. Mais déjà quasi pas d’assaisonnement dans le tartare (mais salière et poivrier à table), aucune acidité sur l’assiette (ni citron ni balsamique), quasi pas d’huile d’olive. Manque de punch, pour moi et même le parmesan, pour celles et ceux qui aiment ça dans un tartare, on pouvait compter les copeaux avec les doigts d’une main. J’ai mélangé tout ce qu’il y avait sur mon assiette et assaisonné et j’ai toujours trouvé ça pauvre en goût. Heureusement qu’il y avait en-dessous du parmesan, ce petit peu de purée d’anchois (même si je ne l’ai pas trouvé assez forte en goût).

J’aime bien le fait de pouvoir assaisonner son tartare avec des petits pots de différentes choses à doser soi-même, quelques sauces, etc mais ici c’était compliqué de le faire soi-même en regroupant tout ce petit monde présent sur l’assiette. Pour moi, soit ce que tu dois mettre dans ton tartare est à part dans des petits pots et tu dose, soit il est déjà préparé. Ici j’ai trouvé ça fastidieux.

Du coup, nouveau challenge pour moi : réaliser un tartare maison ‘à l’italienne’ qui me transporte vraiment en Italie.

Je voulais d’abord savoir si cette préparation existait en Italie. Une recherche sur google me fait vite comprendre que ‘tartare di manzo al italiano’ ça n’existe pas. Mais fort heureusement, j’ai deux pointures de la cuisine italienne dans mes contacts, Renato Carati (ancien chef-restaurateur de Waterloo) et Carlo de Pascale (homme aux multiples casquettes mais très au fait de la cuisine italienne). Et qu’est-ce-qu’ils en disent :

Renato Carati : cette préparation n’existe pas en Italie sauf dans le Piémont où c’est un classique mais on appelle ça un crudo ou battuta di manzo. La battuta ( c’est comme ça qu’elle est mentionnée sur les cartes) est l’action de couper la viande au couteau en petits carrés. Il est servi assez simplement avec de l’huile d’olive et assaisonnements sel et poivre, truffe d’Alba en saison. Le Tartare a l’italienne se trouve sur les cartes ici en Belgique, France …ou en Italie mais dans des restos à touristes. Mais, il y a aussi traditionnellement dans le Piémont un intermédiaire entre tartare et carpaccio : viande en tranches aplaties au couteau, huile d’olive avec de l’ail infusé, truffe en saison, sel, poivre.

Carlo de Pascale : Battuta en effet, et anciennement on utilisait la dénomination carne all’albese. Toutefois, pas plus qu’en Belgique, la cuisine italienne n’est figée, Dario Cecchini en Toscane fait un tartare de dingue malade juste huile d’olive dans mes souvenirs…

Donc évitons d’appeler ça ce que moi et beaucoup de belges ont en tête, un ‘tartare à l’italienne’. Je parlerai donc d’un ‘tartare aux arômes d’Italie’. On sait de quoi on parle mais on ne va pas inventé une filiation quelconque. Ca me semble plus honnête comme petit nom.

Renato aime bien, à titre personnel, une entrecôte coupée au couteau avec de la ‘colatura di alici’ (produit très fort au goût d’anchois), une très bonne huile d’olive, des câpres au sel dessalés et citron + zeste et pas de parmesan ni de tomate séchée, et encore moins le balsamique.

Sur le net je trouve les informations suivantes :

CARNE ALL’ALBESE : Albéisa en dialecte. Plat typique du Piémont qui tire son nom de la ville d’Alba, la capital des Langhe. Il est généralement servi en entrée, mais il se prête également comme plat principal. Ce plat est consommé toute l’année, mais il est idéal lorsque le temps est doux, car c’est une recette qui se mange froide ou à température ambiante. Dans le Piémont, ce plat est souvent inclus parmi les entrées du menu de Pâques. Il s’agit d’un carpaccio très fin coupé si possible au couteau et pilé avec un maillet à viande (bien qu’aujourd’hui il soit courant d’utiliser une trancheuse), mariné dans une émulsion d’huile d’olive extra vierge, de citron, de sel et de poivre – la citronnette classique. L’huile ne doit pas avoir une saveur trop agressive et le poivre, blanc ou noir, doit être moulu sur le moment.

La marinade idéale est de 10 à 15 minutes.

En saison, la viande d’Alba est rigoureusement recouverte d’une poignée de flocons de truffe, évidemment blancs d’Alba. Dans ce cas, il y a ceux qui préfèrent éliminer le citron de la vinaigrette pour ne pas interférer avec le goût et l’arôme de la truffe, et ceux qui le conservent, aussi parce que la vitamine C dans le jus aide à assimiler le fer dans la viande, donc d’un point de vue nutritionnel c’est un plus.

Pour la matière première, on choisit les bovins piémontais, également appelés Piemontese Fassona, une race locale naturellement dotée d’une viande très maigre et tendre (faible structure conjonctive). L’animal peut être du veau ou du bœuf. Pour le carpaccio, on privilégie les coupes sans côtes, comme le filet, l’aloyau, la croupe, la noix, la ronde et la cuisse (magatello). La Piémontaise Fassona est une viande qui est meilleure crue que cuite.

Le nom fassona, ou fassone, dérive du fait que cette race a la particularité d’avoir un renflement musculaire en certains points du corps : croupe, dos et dans la cuisse elle-même. Cette abondance de muscles est souvent appelée « double cuisse ». Les marchands français appréciaient sa qualité en l’appelant de bonne façon. D’où le nom, qui est resté lié à la race piémontaise, même si parfois le terme « fassona » est également appliqué à d’autres races, ce qui génère une confusion.

Traditionnellement il faut compter pour 400 g de viande, 4 c à s d’huile d’olive, du jus de citron au goût, sel, poivre et éventuellement une gousse d’ail qui piqué sur une fourchette, servira à mélanger la vinaigrette pour donner son léger goût aillé.

On peut, selon son gout personnel, soutenir le gout de la viande avec :

  • Champignons de Paris ou cèpes crus tranchés
  • Copeaux de Parmigiano Reggiano
  • Feuilles de roquette
  • Tranches de céleri cru
  • Tranches de radis frais
  • Noix, noisettes ou pistaches hachées
  • Ail cru haché
  • Truffe crue ou un vrai condiment à base de truffe d’Alba

La variante avec parmesan et roquette est aussi appelée Carne alla zingara

BATTUTA DI MANZO :

C’est moins codifié, chacun fait sa variante.

Quelques idées :

  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 25 g de petits câpres et 20 g de mostarda de fruits. Sur le tartare : 100 g stracciatella, 50 g noisettes, 4 filets d’anchois, de la truffe en copeaux, herbes et 5 cl de sauce aux anchois. Pour la sauce : faire cuire 3 gousses d’ail dans 200 ml de lait à petits bouillons jusque quand l’ail devient très tendre. Ajouter 50 g d’anchois et cuire jusque quand ça devient crémeux. Mixer pour obtenir une sauce lisse.
  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + glace citron vodka (10 cl d’ea + 2 cl de vodka + 2,5 cl jus de citron non traité) et sur le dessus, sur une fine tranche de radis, de la poudre de citron brûlé et du zeste de ciron confit (10 g de chaque), quelques herbes et une huile au basilic
  • 350 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 30 g câpres + 40 g tomates sèches

Après toutes ces lectures, je me suis mis à écrire ce que moi j’avais envie d’avoir dans mon assiette, tout en respectant les enseignements et conseils reçus.

Un dernier conseil : faites confiance à votre boucher pour vous choisir le bon morceau, le nettoyer et le couper au couteau, idéalement devant vous.

INGREDIENTS (3P)

  • 450 G VIANDE DE BOEUF MAIGRE ET TENDRE COUPEE AU COUTEAU
  • 2 BELLES TRANCHES FINES DE JAMBON DE PARME
  • 4 C A S D’HUILE D’OLIVE PAS TROP FORTE (de très bonne qualité)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A C CONDIMENT BLANC N° 12 DE MUSSINI (à base de raisins Trebbiano, de couleur jaune paille et au goût fruité aigre-doux.)
  • 2 C A C COLLATURA DI ALICE (à remplacer par de la sauce Worcestershire si on n’a pas)
  • 2 C A S CAPRES AU SEL
  • 2 C A S PIGNONS DE PIN TOASTES
  • 1/2 A 1 C A S D’OLIVES TAGIASSCHE HACHEES
  • 2 C A S BASILIC CISELE
  • ZESTE D’UN 1/4 DE CITRON
  • 2 CHAMPIGNONS DE PARIS
  • UNE BELLE POIGNEE ROQUETTE
  • 1 TIGE DE CELERI VERT
  • UNE POIGNEE DE NOISETTES BLANCHES

(pour les amateurs : des fins copeaux de parmesan 24 mois)

Crème anchois-parmesan

  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 20 CL LAIT
  • 50 G ANCHOIS A L’HUILE
  • PARMESAN

Huile de basilic

  • 50 G FEUILLES DE BASILIC
  • 100 G HUILE DE COLZA

PREPARATION

Huile de basilic

Dans une eau bouillante, plonger les feuilles de basilic pendant 30 secondes pour les blanchir.

Retirer rapidement et réserver quelques minutes dans de l’eau bien glacée.

Essorer le basilic en le pressant entre les mains pour en enlever l’excédent d’eau.

Dans un blender, mettre les feuilles de basilic blanchies et l’huile de colza.

Mixer jusqu’à obtenir une purée lisse et fluide.

Afin de ne pas trop monter en température le basilic par friction lors du mixage, nous vous conseillons d’utiliser des impulsions plutôt qu’un maintien de la rotation. Il faut rester aux alentours des 61° C maximum.

À l’aide d’un tamis ou d’une passoire à mailles très fines, passer la purée afin de filtrer l’ensemble.

Vous pouvez conserver l’huile de basilic pendant 3 – 4 jours au réfrigérateur.

Cette huile peut être servie froide ou chaude, attention cependant à ne pas trop réchauffer l’huile de basilic qui prendrait un goût d’herbe cuite très rapidement.

Crème anchois-parmesan

Peler l’ail.

Faire cuire 3 gousses d’ail à couvert dans 20 cl de lait à petits bouillons, jusque quand l’ail devient très tendre. Ca prendra assez bien de temps, faites preuve de patience. Ajouter ensuite 50 g d’anchois à l’huile et cuire jusqu’à ce que ça devient crémeux. Ajouter du parmesan au goût et laisser fondre. Mixer pour obtenir une sauce bien lisse. La réserver dans une petite bouteille souple.

Tartare

La première précaution est de briser le moins possible la chaîne de froid. Donc, dès que vous rentrez de vos courses chez le boucher, placer au plus vite le morceau de viande de boeuf que vous avez acheté, au frigo. Vous sortirez également cette viande de boeuf du froid au tout dernier moment, car ce plat ce prépare à la minute.

La deuxième précaution concerne le matériel. Vous allez découper votre viande de boeuf sur une planche à découper la plus propre possible. Evitez les planches en bois ou synthétiques trop abimés, car les bactéries se nichent dans les interstices. N’hésitez pas à bien nettoyer votre planche avec un produit de vaisselle, à bien la rincer et à la réserver au frais au frigo. De un, ainsi vous la préservez des bactéries et de deux, la planche étant froide, elle gardera mieux la température de la viande lors de la découpe de celle-ci. Il faut faire de même avec le couteau.

Dans cette recette il est également important que la viande soit servie bien froide. Rien de moins bon que de la viande crue tiède ou chaude. En dehors de la planche à découper, je vous conseille de placer les assiettes de service également au frigo afin qu’ils gardent la viande bien fraîche, une fois le tartare servi. Quand à la viande, afin de l’avoir bien froide et aussi pour aider à la découpe, placez-la pendant une petite demi-heure au congélateur. Elle est alors plus facile à couper en brunoise. Pour apporter encore plus de fraîcheur, vous pouvez servir les assiettes sur de la glace pilée ou garder le tartare coupé mais pas encore assaisonné, dans un cul de poule dressé sur un contenant de glace pilée.

Un troisième chose bien importante est dans le dosage. Il ne faut pas en faire trop. Pas trop de poivre, pas trop de câpres, pas trop de choses. Tout est dans l’équilibre et n’oublions pas que l’ingrédient principal est ici la viande, qu’il faut relever mais pas en masquer complètement le gout. Et ne lésinez pas sur l’huile d’olive (de qualité), cette elle qui fera le plat.

Avant de s’attaquer à la viande, préparer les autres ingrédients du tartare et des éléments décoratifs :

  • Dessaler les câpres.
  • Faire légèrement torréfier les pignons de pin
  • Hacher les olives
  • Ciseler finement le basilic
  • Zester le citron
  • Nettoyer les champignons et les trancher très finement, puis les couper en julienne
  • Nettoyer le céleri vert et le trancher très finement, puis en julienne
  • Toaster brièvement les noisettes, les laisser refroidir et les trancher finement
  • Hacher finement les tranches de jambon de Parme

Finalement, hacher la viande au couteau (en bandes contre le fil, puis en cubes), si votre boucher ne l’a déjà pas fait pour vous.

Dans un cul de poule, déposer la viande préalablement coupée au couteau, ainsi que le jambon de Parme haché, du sel, du poivre fraîchement moulu, l’huile d’olive, le condiment blanc, le zeste de citron, le basilic, les olives, les câpres, les pigons et la collatura. Bien mélanger le tout.

Dans un petit cul de poule, mélanger les feuilles de roquette, le céleri vert, les champignons crus et les noisettes. Y ajouter une ponte de sel et de poivre et une c à s d’huile d’olive. Mélanger.

Dresser le tartare dans des emporte-pièces en commençant par un peu de crème d’anchois-ail-parmesan dans le fond. Terminer par encore un peu de crème anchois-parmesan sur le dessus et surmonter avec les éléments crus (roquette, champignon, noisette, céleri). Verser autour un peu d’huile de basilic et quelques bons croûtons de pain (ou servir avec des frites).

Verdict : tartare topissime et avec les frites maison c’est de la bombe. Mon deux seuls petits bémols étaient mon huile de basilic (je n’étais pas assez sur le basilique, trop sur l’herbacé, j’ai donc en mixant trop chauffé ou je n’avais pas mis assez de glaçons quand j’ai refroidi le basilic blanchi) et la découpe des champignons crus et céleri vert (j’avais coupé en brunoise, mais une julienne moyenne est plus adaptée).

Bon Appétit !

Poivrons confits à l’huile d’olive

POIVRONS CONFITS A L’HUILE D’OLIVE

Si vous voulez toujours avoir du stock de poivrons bien tendrement confits, préparez en une belle quantité et gardez les au frigo dans l’huile de confisage aromatisé. Au frigo cette huile se figera. Il suffira, quand vous voulez en utiliser, de mettre le contenant en position dégel dans un micro-ondes ou dans un four. Vous en prélevez ce que vous avez besoin et vous remettez au frigo. C’est multi-usage, en apéritif, en salade composée, dans un plat de pâtes, pour pimper du riz, etc etc. De plus, l’huile que vous allez récupérer pourra également être réutilisé en cuisson.

INGREDIENTS (4 poivrons)

  • 3 POIVRONS ROUGES
  • 1 POIVRON VERT
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 8 BRINS BIEN FOURNIS DE THYM FRAIS
  • UN BOUQUET DE BASILIC
  • HUILE D’OLIVE (très bonne qualité, il en faut beaucoup)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Allumer le four en position grill et préchauffer à 210° C.

Laver et essuyer les poivrons. Tapisser une plaque de four avec un papier de cuisson. Y déposer les quatre poivrons en les espacent bien.

Les cuire en les retournant régulièrement jusqu’à ce que la peau boursoufle et colore. Moi je ne les laisse pas aller jusqu’à la peau trop noire, afin de ne pas me retrouver avec du poivron trop mou et avec un manque de mache. Je laisse aller jusque brunissement plutôt.

Pendant ce temps, peler les gousses d’ail et les couper en lamelles. Les diviser en quatre parts. Prélever les feuilles d’un bouquet de basilic.

Sortir les poivrons du four et les réserver hors frigo dans un sac plastique fermé hermétiquement, ceci pendant 30-45 minutes. Il faut que les poivrons refroidissent bien.

Les sortir du sac et les éplucher (la plus grosse partie de la peau va partir très facilement). Couper les poivrons en quatre et les débarrasser des graines, du pédoncule et des parties plus claires. Bien les éponger ensuite.

Couper les quarts de poivrons en longueur en lanières de 5-7 mm.

Prendre un plat style Pirex plutôt haut et dans lequel on pourra répartir les lanières de poivrons en quatre couches.

Faire une couche de poivrons. Répartir dessus 1/4 de l’ail, 2 brins de thym, 5-6 feuilles de basilic, un peu de fleur de sel et du poivre noir du moulin. Couvrir cette couche complètement d’huile d’olive.

Répéter cette opération encore 3 fois. Faire en sorte que toutes les lanières soient couvertes d’huile d’olive.

Laisser au moins 24 h au frigo avant la première dégustation. Le mieux est de les servir à température ambiante (ils auront plus de goût).

Bon Appétit !

Roslamb au za’atar & salade de pommes de terre froide très condimentée, oignons rouges, concombres

ROSLAMB AU ZA’ATAR & SALADE DE POMMES DE TERRE FROIDE TRES CONDIMENTEE, OIGNONS ROUGES, CONCOMBRE

J’avais une méga envie d’une salade de pommes de terre très riche en condiments mais sans huile et sans mayo. Afin de lier l’ensemble j’ai à la place utilisé du yaourt grec et de la crème épaisse.

Pour accompagner (pas l’inverse) cette salade froide, qui en fait se suffirait même à soi-même, j’ai voulu cuisiner et dresser du filet d’agneau comme on le fait avec un rosbif, un roslamb quoi. Pour apporter un peu de goût à cet agneau, je l’ai cuisiné au mélange d’épices libanais za’atar, que j’affectionne fortement en ce moment.

Sur les photos il manque les oignons rouges et les concombres (j’ai encore été trop rapide). Ils apportent de la texture, du croquant et beaucoup de fraîcheur. Faites travailler votre imagination pour le visuel complèt.

Nous avons fortement apprécié cette salade de pommes de terre et elle se refera, c’est certain.

INGREDIENTS (2P)

Pour la salade de pommes de terre

  • 800 G POMMES DE TERRE FERMES (poids net)
  • 2 BELLES ECHALOTES
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A S MOUTARDE BISTER (c’est selon votre goût au niveau puissance)
  • 1 C A S SIROP D’AGAVE
  • 2 C A S VINAIGRE DE CIDRE
  • 2 C A S JUS DE CITRON
  • 2 C A S CREME EPAISSE
  • 2 C A S YAOURT GREC
  • 1 BONNE C A S OIGNONS PERLES
  • 10-12 PETITS CORNICHONS
  • 1 BONNE C A S CÂPRES
  • 1/2 BOTTE DE PERSIL FRISE
  • 1/2 BOTTE DE CIBOULETTE
  • QUELQUES BRINS D’ANETH (selon votre goût)
  • 2 OEUFS
  • 1/2 CONCOMBRE
  • 1 OIGNON ROUGE

Pour l’agneau

  • 1 FILET D’AGNEAU
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, FLEUR DE SEL
  • 1 C A S RASE DE ZA’ATAR
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Pour la salade de pommes de terre

Eplucher les pommes de terre. Les couper en morceaux moyens.

Faire cuire les oeufs pendant 9 minutes dans de l’eau bouillante. Les laisser refroidir dans de l’eau froide.

Peler l’oignon rouge et le couper en deux. Le couper en fines demi rondelles à l’aide d’une mandoline. Laver le concombre et couper un demi concombre en fines rondelles. Mélanger les deux et les saler et poivrer.

Couper les oignons perlés en deux si ils sont gros. Couper les cornichons en rondelles. Peler les échalotes et les émincer finnement.

Cuire les pommes de terre dans de l’eau bouillante salée.

Ecaler les oeufs. Egoutter les pommes de terre. Les laisser tiédir à couvert à température ambiante.

Mélanger 1 c a s de moutarde, 1 c a s de sirop d’agave, 2 c a s de vinaigre de cidre, 2 c à s de jus de citron, 2 c à s de crème épaisse et 2 c à s de yaourt grec. Poivrer et saler légèrement.

Mélanger les oignons perlés, les cornichons et les câpres.

Ciseler très finement le persil, l’aneth et la ciboulette. Les ajouter au mélange de condiments. Mélanger avec la sauce.

Ecraser les oeufs durs à l’aide d’une fourchette et les mélanger aux condiments.

Mélanger le tout aux pommes de terre refroidies. Y ajouter aussi les échalotes crues.

Goûter et rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Lors du dressage, servir un peu de salade froide de pommes de terre et dessus un peu du mélange concombre et oignon rouge.

Pour l’agneau

Laisser la viande 1 h à température ambiante.

Mélanger le za’atar à l’huile d’olive et laisser infuser.

Préchauffer le four à 75°C chaleur tournante.

Enduire le filet avec l’huile d’olive au za’atar.

Dans une poêle, saisir le filet sur feu fort, de tous côtés durant environ 2 minutes. Assaisonner ensuite avec du poivre et du sel sur toutes les faces.

Le débarrasser dans un petit plat. Verser dessus ce qui restera de l’huile de cuisson.

Mettre au four pendant environ 45 minutes. Le sortir du four quand la température à coeur au thermomètre sonde arrive vers les 54°C. Les 10 dernières minutes placer une assiette au four.

Mettre l’agneau à reposer pendant 6 minutes sur une assiette chaude, recouvert d’une feuille d’alu sans la serrer.

Couper la viande en tranches très fines, saupoudrer de fleur de sel et la dresser avec la salade de pommes de terre, les oignons rouges et le concombre.

Bon Appétit !

Nouvel An 2025 : Plat principal : Filet de biche crouté au poivre voatsiperifery, noisettes, pistaches et pigons de pin, embeurrée de chou pointu, crème de châtaignes à l’Armagnac et chou rouge à la betterave

NOUVEL AN 2025 : PLAT PRINCIPAL : FILET DE BICHE CROUTE AU POIVRE VOATSIPERIFERY, NOISETTES, PISTACHES ET PIGNONS DE PIN, EMBEURREE DE CHOU POINTU, CREME DE CHATAIGNES A L’ARMAGNAC ET CHOU ROUGE A LA BETTERAVE

Cette année je voulais un plat plutôt simple avec beaucoup de légumes. Il me fallait un plat dont je pouvais réaliser chaque élément des jours à l’avance avec juste une cuisson de viande à gérer le soir même. Je ne voulais pas de féculents dans l’assiette ni sauce classique.

La biche est venu directement, comme presque chaque année. Ensuite je me suis disque j’avais au surgélateur du chou rouge fait maison, mais comme j’y mets assez bien de vinaigre (je l’utilise en stoemp d’habitude), j’ai eu l’idée d’y mélanger deux petites betteraves cuites mixées. Ensuite, la vue de choux pointus au marché, m’a fait penser à une bonne embeurrée de chou. Il me manquait un élément plus doux et profond. La crème de châtaignes avec du champignon et de l’Armagnac à vraiment bien fait son oeuvre. J’ai adoré cette ‘sauce’.

INGREDIENTS (4P)

Pour la crème de châtaignes

  • 200 G CHATAIGNES (SOUS-VIDE) PELEES ET CUITES
  • 80 G CHAMPIGNONS DE PARIS
  • 20 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 10 CL CREME LIQUIDE 35-40 % MG
  • 30 CL LAIT
  • 1 1/2 C A C GRAINES DE FENOUIL
  • UN BON MORCEAU DE BEURRE
  • SEL
  • POIVRE BLANC
  • 2 C A S D’ARMAGNAC + UN RIEN POUR LA FIN

Pour l’embeurrée de chou pointu

  • 12 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 80 G BEURRE SALE
  • 1 PETIT CHOU POINTU
  • 2 ECHALOTES
  • SEL, POIVRE

Pour le chou rouge à la betterave

  • 400 G CHOU ROUGE CUISINE A LA BELGE (assez vinaigré) (recette sur ce blog)
  • 2 PETITES BETTERAVES ROUGES PRECUITES ET LE JUS DU PAQUET

Pour la viande

  • 400 G FILET DE BICHE (100 G/PERSSONNE CAR MENU 5 SERVICES)
  • 3 C A S POIVRE VOATSIPERIFERY
  • 1 C A S PIGNONS DE PIN
  • 1 C A S PISTACHES
  • 1 C A S NOISETTES
  • BEURRE
  • 3 BRANCHES DE THYM FRAIS
  • 1 FEUILLE DE LAURIER FRAICHE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 ECHALOTE
  • BEURRE CLARIFIE
  • UNE BONNE NOIX DE BEURRE
  • FLEUR DE SEL

PREPARATION

Pour la crème de châtaignes

Nettoyer les champignons et les couper en fine brunoise.

Couper les châtaignes en plus petits morceaux.

Faire torréfier légèrement les graines de fenouil a sec. Les mettre dans une boule à thé.

Bien colorer les champignons à la poêle dans un peu de beurre.

Déglacer avec le bouillon et les 2 c à s d’armagnac et mettre sur feu moyen pendant 2 minutes.

Ajouter les châtaignes et couvrir avec le lait. Ajouter la boule à thé.

Cuire très doucement et à couvert pendant au moins 30 minutes, jusqu’à ce que les châtaignes soient bien fondantes (checker la cuisson avec la pointe d’un couteau). Les égoutter dans une passoire placée sur un saladier. Réserver le liquide de cuisson.

Mixer les châtaignes avec la crème en ajoutant petit à petit le liquide de cuisson jusqu’à obtenir une texture bien lisse (j’y ai mis 90% du liquide de cuisson). Assaisonner avec du poivre blanc et du sel (allez y, la châtaigne est assez fade, il faut la réveiller.

A la fin, y ajouter encore un rien d’armagnac.

Réchauffer juste avant le dressage.

Pour l’embeurrée de chou pointu

Nettoyer le chou. Ôter les feuilles extérieures flétries et abimées. Ôter la base du chou et l’effeuiller. Laver les feuilles et débarrasser les plus grandes de leur nervure centrale.

Couper les feuilles en lanières pas trop fines.

Eplucher deux échalotes et les émincer grossièrement en demi tranches.

Dans une sauteuse, faire mousser 20 g de beurre. Y verser les échalotes et les feuilles de chou. Sur petit feu et à couvert, faire braiser l’ensemble sans ajout d’eau pendant 10 minutes.

Ajouter le bouillon et toujours sur petit feu et à couvert, terminer la cuisson du chou.

Une fois le chou bien tendre, laisser s’évaporer le reste du liquide de cuisson. Poivrer. Mélanger.

Quand on le réchauffera juste avant de dresser, y ajouter 60 g de beurre salé froid. Goûter et rectifier l’assaisonnement.

Pour le chou rouge à la betterave

Couper les betteraves grossièrement.

Dans un petit blender, les mixer avec un peu de bouillon de volaille et le jus de betterave, saler, poivrer.

Récupérer cette betterave mixée et la mélanger aux chou rouge cuisiné.

Faire chauffer le tout.

Pour la viande

!!! N’oubliez pas de faire chauffer les assiettes avant le dressage, la biche refroidit vite.

Dans un mortier, écraser le poivre voatsiperifery avec le pilon. Mixer les pistaches, les noisettes et les pignons grossièrement dans un petit blender. Mélanger le poivre avec 1 1/2 c à s du mélange pistaches, noisettes et pignons.

Sortir la viande 1 heure avant la cuisson. La garder sur une assiette, recouvert de film plastique.

Peler l’échalote et l’émincer finement. Ecraser la gousse d’ail sans la peler.

Préchauffer le four à 80° C en y plaçant un petit plat pouvant contenir le filet de biche.

Presser un côté de la viande dans le mélange poivré en pressant bien avec la paume de la main.

Faire chauffer un peu de beurre clarifié dans une poêle. Quand celui-ci est bien chaud, faire cuire la viande du côté poivré.

Après 2 minutes, ajouter les échalotes, l’ail, le thym, le laurier et une bonne noix de beurre. Retourner la pièce de viande et la cuire sur l’autre face en l’arrosant bien avec le beurre. Retourner la viande encore une ou deux fois brièvement en arrosant bien.

Une fois bien coloré transvaser le filet dans du papier alu, que vous fermez légèrement. Ajouter le beurre et les aromates dans le du papier alu. Déposer dessus les bardes de lard fournies par le volailler. Fermer le papier alu complètement.

Poser le filet emballé dans le plat à four.

Faire cuire pendant 25 minutes au four à 80° C. Il faut que la viande soit encore rosée à l’intérieur. Vérifier après 25 minutes avec un thermomètre au centre de la pièce de viande. Il faut arriver à +- 54-55° C au centre. Tant que la température n’est pas atteinte, augmenter progressivement le four en passant de 80° C à 95° C.

Sortir la viande du four et encore la laisser reposer 5 minutes sur une grille avant de servir, ceci afin que le jus reflue et que la viande soit encore plus tendre. En principe elle va encore gagner un degré pour atteindre 56° C.

A la sortie du four, saler la viande avec de la fleur de sel avant découpe.

Servir comme vous voulez. 🙂

Bon Appétit !

Nouvel An 2025 : 2e entrée : Coquilles Saint-Jacques, lentilles vertes du Puy et sauce crème au pinot blanc, crumble salin aux noisettes

NOUVEL AN 2025 : 2E ENTREE : COQUILLES SAINT-JACQUES, LENTILLES VERTES DU PUY ET SAUCE CREME AU PINOT BLANC, CRUMBLE SALIN AUX NOISETTES

Pour ma deuxième entrée de mon menu du réveillon de Nouvel An 2025, j’avais été fort séduit par une recette d’Ana « l’eaualabouche » Luthi-Guerrero. Je vous conseilles vraiment son blog de cuisine.

J’ai gardé la recette en modifiant ici et là, un peu mise à ma sauce. Pour apporter encore du croustillant en plus et intensifier les notes de noisettes et d’iode, j’ai terminé les noix par un crumble aux noisettes dans lequel il y a un peu de poudre de carapaces de crevettes (maison) et de la poudre de wakamé séché (maison). C’était vraiment très bon. Merci Ana !

INGREDIENTS (4P)

  • 12 NOIX DE SAINT JACQUES FRAICHES DE BON CALIBRE (sans corail)
  • BEURRE CLARIFIE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE BLANC, SEL
  • 2 ECHALOTES PAS TROP GROSSES (ou une grosse)
  • 25 CL PINOT BLANC + UN CHOUIA POUR LA FIN DE LA RECETTE
  • 25 CL CREME LIQUIDE 35-40% MG
  • 1 C A S PERSIL FRISE FINEMENT CISELE
  • BEURRE

Pour le crumble

  • 25 G FARINE FLUIDE
  • 35 G BEURRE DEMI-SEL
  • 25 G POUDRE DE NOISETTES
  • 1 C A S WAKAME SECHE EN POUDRE
  • 1 C A S POUDRE DE CREVETTES GRISES
  • UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE

Pour les lentilles

  • 100 G LENTILLES VERTES DU PUY
  • 1/2 CAROTTE MOYENNE
  • 1 DEMI PETIT OIGNON JAUNE
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
  • POIVRE, SEL
  • 1 BRANCHE DE THYM FRAIS
  • UNE BRANCHETTE DE ROMARIN
  • 10 G BEURRE
  • 30 G LARD FUME
  • 20 CL BOUILLON DE VOLAILLE LEGER
  • EAU

PREPARATION

Le crumble

Préchauffer le four à 170° C.

Mélanger tous les ingrédients avec le bout des doigts jusqu’à obtenir un mélange sablé.

Répartir ce mélange sur une plaque de four enduit d’un papier de cuisson. Cuire jusqu’à ce que le crumble soit bien sec et légèrement coloré. De temps en temps aller gratter avec une fourchette pour empêcher que certains endroits brunissent trop vite. Ca m’a pris environ 25 minutes.

Sortir du four et laisser refroidir. Emietter et réserver à l’abri de l’air et de l’humidité.

Les lentilles

Bien rincer les lentilles sous un filet d’eau froide. Les égoutter.

Eplucher la carotte et couper une demi carotte en deux dans la longueur et en deux dans la largeur.

Peler l’oignon et le couper en deux.

Ecraser la gousse d’ail (sans la peler).

Couper le morceau de lard en deux.

Dans une petite casserole, dans 10 grammes de beurre chaud, faire revenir légèrement et sans colorer, l’oignon, la carotte et le lard. Il faut compter environ 4 minutes.

Ajouter les lentilles, le bouillon, le thym, le romarin, l’ail et un petit filet d’eau si jamais les lentilles ne sont pas recouvertes complètement. Sans porter d’abord à ébullition, faire cuire le tout sur feu doux et à couvert pendant 25 minutes.

Hors feu, enlever le thym, le romarin, l’ail, la carotte, l’oignon et le lard. Saler et poivrer. Mélanger et garder chaud (Si on doit les réchauffer un peu, ajouter un tout petit peu de beurre et de bouillon).

La sauce

Peler les échalotes et les ciseler très finement.

Ciseler très finement le persil frais.

Faire suer les échalotes sur feu doux dans un peu de beurre.

Déglacer avec le pinot blanc et faire réduire de plus de la moitié (environ à 10 cl).

Ajouter alors la crème liquide et cuire le tout encore environ 12 minutes à feu doux. Il ne faut pas trop réduire la sauce, qui doit être nappante mais sans trop de tenue.

Passer la sauce au chinois afin d’éliminer les morceaux d’échalote.

Réchauffer doucement. Assaisonner avec poivre blanc et sel selon votre goût.

Garder à couvert au chaud, le temps de snacker les coquilles Saint-Jacques.

Juste avant de dresser, ajouter le persil ciselé dans la sauce et une petite lichette de Pinot Blanc.

Les coquilles

Chauffer les assiettes (+ une), avant de passer à la cuisson des Saint-Jacques.

Sortir les coquilles Saint-Jacques du frigo environ 30 minutes avant de dresser. Bien le éponger.

Assaisonner les coquilles Saint-Jacques avec un peu de fleur de sel sur une face.

Faire chauffer une poêle antiadhésive et y faire chauffer un rien de beurre clarifié.

Snacker les Saint-Jacques pendant 45 secondes à 1 minute sur chaque face (en fonction de leur épaisseur).

Réserver les noix sur l’assiette chaude en surplus (les enlever de la poêle en fonction de leur taille, les petites avant les plus grosses), le temps de dresser.

Dressage

Au centre de chaque assiette, dresser un peu de lentilles. Disposer autour les trois noix de Saint-Jacques par personne. Verser la sauce autour des Saint-Jacques.

Déposer un peu de crumble sur chaque noix.

Bon Appétit !

Nouvel An 2025 : Chutney de kakis Sharon (accompagnement du foie gras en terrine)

NOUVEL AN 2025 : CHUTNEY DE KAKIS SHARON (ACCOMPAGNEMENT DU FOIE GRAS EN TERRINE)

Le foie gras est un indispensable à notre table de réveillon de Nouvel An et au premier de l’An on en remange. A chaque fois en terrine, parfois maison et parfois pas. Cette année je n’en ai pas fait maison mais je l’ai commandé chez Champ à Bruxelles, une foie gras de canard mi-cuit au Jurançon de la maison Godard. Avec 50 g par personne on était heureux.

On l’accompagne toujours de pain toasté et généralement d’un chutney.

Pour cette année j’ai voulu tenter le chutney de kakis. J’aurais voulu trouver des kakis de la variété Sharon. Il y a certaines années ou j’en trouve plein sur les marchés, mais pas cette année… la guère entre Israël et la Palestine perturbent les livraisons. Je me suis donc adapté avec des kakis de la variété Persimon, production espagnole.

J’ai gardé la recette avec les Sharon, comme je voulais la faire, mais j’ai donc utilisé 3 persimon. Seul hic, malgré un achat 7 jours avant de réaliser le chutney, ils n’étaient pas encore assez murs pour moi. J’aurais du les acheter encore plus tôt. Mais c’est tout de même bon et assez doux en bouche. Ce chutney ne passait pas au-dessus du très bon foie gras.

INGREDIENTS (4P mais il y en aura assez pour d’autres utilisations)

  • 2 KAKIS BIEN MURS (VARIETE SHARON, CHAIR PLUS ASTRINGENTE)
  • 1 KAKI BIEN MUR (VARIETE PERSIMON, PLUS SUCRE)

(au total environ 500 g de chair)

  • 1 OIGNON MOYEN (ROSE DE ROSCOFF, CEVENNES, ROUGE)
  • 3 BONNES C A C MIEL
  • 2 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE BLANC (mélange Balsamique et Xérès à défaut)
  • 1 C A S VINAIGRE DE RIZ
  • 1 C A S VINAIGRE DE CIDRE
  • 1 BONNE C A S RAISINS SECS
  • 1 PETITE BRANCHE DE ROMARIN DE 2 CM
  • 1/2 C A C GINGEMBRE MOULU
  • 7 GRAINS DE CORIANDRE
  • 4 BAIES ROSES
  • LES GRAINS DE 2 GOUSSES CARDAMOME
  • 1/2 C A C GRAINES DE MOUTARDE NOIRE
  • 1 CLOU DE GIROFLE
  • UNE PINCEE DE CANNELLE
  • UNE BONNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE (environ 1/4 C A T)
  • 2 C A S HUILE D’OLIVE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UN PEU D’EAU

PREPARATION

Faire tremper les raisins secs dans les vinaigres pendant 30 minutes.

Dans un mortier, écraser au pilon coriandre, baies roses, cardamome, moutarde noire et girofle.

Ouvrir les kakis en deux et en prélever la chair à l’aide d’une cuillère (comme pour un kiwi). Attention de ne pas râcler la peau afin d’éviter trop d’amertume dans la préparation. Surtout récupérer le jus qui s’écoule. Si la chair est encore un peu ferme, la couper en petits dés. Réserver.

Peler l’oignon, le couper en deux et le couper en très fines rondelles, que vous recoupez en deux.

Dans une sauteuse, faire revenir doucement et à couvert l’oignon avec la poudre d’épices et la cannelle dans deux cuillères à soupe d’huile d’olive pendant environ 7 bonnes minutes. L’oignon doit devenir translucide. Si nécessaire, ajouter un filet d’eau en fin de cuisson.

Déglacer avec les vinaigres aux raisins secs, le miel et le filet d’eau. Laisser cuire le tout doucement pendant une minute afin de bien faire fondre le miel. Mélanger.

Puis ajouter la chair des kakis, la branche de romarin, le gingembre, le piment, de la fleur de sel et du poivre.

Laisser cuire le tout pendant 15-20 minutes à feu doux. Il faut bien compoter la préparation. Prolonger un peu si nécessaire.

Ôter la branche de romarin. Goûter et rectifier l’assaisonnement ainsi que la balance acidité/sucre.

Verser le chutney dans un bocal bien stérilisé.

Laisser tiédir avant de laisser refroidir au frigo pendant minimum 24 heures afin que tous les arômes se développent et se diffusent bien.

A consommer dans le mois qui suit l’ouverture.

Bon Appétit !

Nouvel An 2025 : Entrée 1 : Tartare parfumé de daurade royale au kiwi, mousseline d’avocat

NOUVEL AN 2025 : ENTREE 1 : TARTARE PARFUME DE DAURADE ROYALE AU KIWI, MOUSSELINE D’AVOCAT

Je me suis mis très tard à écrire mon menu de réveillon de nouvel an 2025, mais je pense que ce n’était pas une mauvaise idée. Le menu 5 services était réussi du début à la fin. Je suis plus que satisfait de mes réalisations, des quantités par personne, du timing, du déroulement de la soirée et surtout des 5 x 4 assiettes complètements vides et raclées.

Après un apéro sous forme de tapas avec des bonnes olives, un peu de fromage, du chorizo, une charcuterie de chez Dierendonck et des toasts enduit d’une salsa de tomates, une première entrée toute en fraicheur.

Je pense que mon subconscient m’a fait écrire cette recette en se rappelant un excellent repas chez Wine in the City. Nous y avions notamment dégusté un tartare de daurade au shiso.

Je suis parti sur une première idée avec le citron vert. C’est en allant commander mon foie gras chez Champ que j’ai vu le combava et que je l’ai retenu pour ma recette. A la maison j’avais une petite boîte achetée il n’y pas si longtemps avec dedans des baies de Sil Timur (Nepal). Elles ont une odeur et une saveur d’écorces d’agrumes. J’y ai ensuite ajouté l’huile d’olive, le sel, le piment d’Espelette, le gingembre, la coriandre et la ciboulette, le tout dans des petits dosages afin de garder le goût du poisson en bouche. Finalement, je recherchais un rien de sucrosité mais pas trop. J’y ai mis un peu de kiwi.

J’avais mon tartare, la mâche du poisson bien froid et frais, et un max de fraicheur et de subtilité. Il me manquait un truc très gourmand et un peu gras à côté. Je connaissais l’association kiwi-avocat et l’avocat à l’avantage de ne pas être trop prononcé en goût. J’en ai fait une crème très lisse, que j’ai tout de même un peu citronnée pour rester en phase avec le tartare.

De l’avis de tout le monde, le meilleur plat de la soirée et de ce fait, excellent pour débuter le menu. Je vais garder cette recette précieusement.

Une chose très importante ici est de bien garder le poisson froid (bien lire le déroulé de la recette avant de la faire) et de surtout ne pas mettre la vinaigrette trop longtemps sur le poisson avant de le déguster.

INGREDIENTS (4P)

  • 480 G FILET DE DAURADE ROYALE (poids sans la peau, sans les arrêtes)
  • JUS DE 3/4 D’UN CITRON VERT (à ajuster ensuite)
  • LE ZESTE DE 3/4 DE COMBAVA
  • 6 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 4 PINCEES DE FLEUR DE SEL
  • 4 PINCEES DE BAIES DE SIL TIMUR (préalablement écrasées au mortier)
  • 2 PINCEES DE PIMENT D’ESPELETTE
  • 8 BRANCHES DE CORIANDRE FRAICHE
  • 1/2 C A S CIBOULETTE CISELEE
  • 1/2 C A C GINGEMBRE TRES FRAIS RAPE
  • 1 KIWI

Pour la mousseline d’avocat

  • 1 AVOCAT HASS BIEN MUR
  • UN FILET D’HUILE D’OLIVE
  • JUS DE CITRON VERT
  • 1 C A S CREME EPAISSE
  • SEL
  • PIMENT D’ESPELETTE

PREPARATION (Attention !!!! Il vous faudra préparer un bol de glace pilée et le poisson aura séjourné quelques heures au frigo avant découpe)

Pour la mousseline d’avocat (pas trop à l’avance et bien garder dans un contenant fermé dans un frigo bien froid)

Dans un blender, mixer la chair de l’avocat (en prenant bien la chair la plus proche de l’écorce) avec la crème épaisse, un peu d’huile d’olive, un rien de jus de citron vert, sel fin et piment d’Espelette. Goûter et rectifier à votre goût mais ne citronnez pas trop, juste ce qu’il faut pour que l’avocat garde la couleur verte.

Il faut mixer très finement cette préparation.

Pour le tartare

Mettre quatre assiettes au frigo au matin. Mettre également un cul de poule (assez grand pour contenir 500 g de tartare) et un bol au frigo.

Ecraser une demie c à s de baies de Sil Timur au pilon dans un mortier.

Contrôler les filets sur la présence d’éventuelles arrêtes en passant le doigt dessus. Découper les parties dures (un peu plus foncées). Laver les filets et bien les sécher avec du papier absorbant.

Dans un blender assez puissant, piler rapidement une vingtaine de glaçons.

Tailler le poisson en lanières, puis en petits cubes. Les réserver environ deux heures dans le cul de poule bien froid déposé dans le bol contenant la glace pilée.

Au-dessus un récipient, zester le combava. Presser le citron vert et ajouter dans le récipient.

Peler le gingembre et râper jusqu’à obtenir 1/2 c à c. Ajouter également dans le récipient.

Effeuiller les feuilles de coriandre et les ciseler finement. Ciseler la ciboulette. Ajouter dans le récipient.

Eplucher un kiwi et couper la chair (éviter la partie dure centrale) en petits dés. Les ajouter dans le récipient.

Y ajouter l’huile d’olive, la fleur de sel, le piment d’Espelette et la poudre de baies de Sil Timur. Faire émulsionner au fouet. Goûter et rectifier si il le faut en citron vert.

(!!!! j’avais préparé la vinaigrette 2 h avant de la mélanger au poisson et c’était super)

Juste avant de servir, mélanger le poisson à cette vinaigrette.

Dresser le tartare dans des cercles en inox sur les assiettes froides. Terminer chaque assiette par une quenelle de mousseline d’avocat.

Bon Appétit !

Gratin de cavatelli à la sauce Mornay-butternut rôti

GRATIN DE CAVATELLI A LA SAUCE MORNAY-BUTTERNUT ROTI

Quand ma chère épouse m’envoie des vidéos de recettes de Tik Tok, parfois je trouves les idées bonnes assez pour les tenter. Il faut toujours adapter à sa sauce car il y a souvent un manque de liste d’ingrédients, de grammages et souvent les vidéos sont très rapides. Mais voilà j’ai fait à mon goût et c’était vraiment délicieux.

INGREDIENTS (4 P)

  • 100 G PARMESAN RAPE +UN PEU POUR LE GRATIN
  • 100 G VIEUX AMSTERDAM, VIEUX BRUGES (ou cheddar)
  • EAU DE CUISSON DES PATES
  • 1 BUTTERNUT MOYEN
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 8 BRANCHETTES DE THYM FRAIS
  • FLEUR DE SEL
  • HUILE D’OLIVE
  • 350 A 400 G CAVATELLI
  • 40 G FARINE
  • 40 G BEURRE + UN PEU
  • 400 G LAIT
  • MUSCADE
  • POIVRE
  • CHAPELURE

PREPARATION

Couper le butternnut et deux dans sa longueur et le débarrasser des grains. Quadriller les deux demi butternut.

Préchauffer le four à 220 ° C.

Sur une plaque, munie de papier de cuisson, déposer les deux demi butternut. Dans leurs cavités, déposer une gousse d’ail. Ajouter sur chaque demi butternut, 4 branchettes de thym frais, de la fleur de sel et un bon filet d’huile d’olive.

Enfourner pendant 55-60 minutes.

Sortir du four et laisser refroidir. Enlever les branchettes de thym.

Récupérer la chair de butternut et la réserver dans un grand mixeur blender. Y ajouter la pulpe des gousses d’ail, un peu de muscade et un peu de poivre.

Cuire les pâtes dans de l’eau bouillante salée (8 g/l). Les égoutter en gardant l’eau de cuisson. Les réserver dans un grand saladier avec un peu de beurre afin d’éviter qu’ils ne collent ensemble.

Ajouter un peu d’eau de cuisson des pâtes dans le blender contenant le butternut (petit à petit) et mixer jusqu’à obtenir une crème assez épaisse, mais lisse et soyeuse.

Réaliser une sauce Mornay avec le beurre, la farine, le lait et les fromages. Une fois cette Mornay bien lisse, y ajouter la crème de butternut.

!!!! En principe vous aurez trop de sauce pour la quantité de pâtes. Surgelez la pour une 2e fois. Dans mon cas, il me restait même un peu trop de crème de butternut avant ajout à la Mornay, car tout dépend du poids total de votre butternut. La aussi j’ai surgelé.

Verser cette Mornay au butternut dans le saladier contenant les pâtes et mélanger bien le tout. Goûter et rectifier en sel, poivre et muscade selon votre envie.

Verser tout dans un ‘assez’ grand plat à four. Egaliser la préparation.

Préchauffer le grill du four.

Mélanger quelques c à s de chapelure avec quelques c à s de parmesan dans un ration de 50/50. Répartir sur le plat.

Mettre à gratiner sous le grill du four.

Bon Appétit !

Nachos au haché ‘chili con carne-style’, gratiné au cheddar, guacamole et patate douce au cream cheese

NACHOS AU HACHE ‘CHILI CON CARNE-STYLE’, GRATINE AU CHEDDAR, GUACAMOLE ET PATATE DOUCE AU CREAM CHEESE

J’ai trouvé la base de cette recette dans un magazine et j’y ai ajouté un guacamole et des patates douces rôties au cream cheese, deux préparations que je fais régulièrement. Je voulais une assiette un peu comme un mezze mexicain pourrait l’être. Le guacamole apporte beaucoup de fraîcheur à l’ensemble plutôt riche. Dommage que j’avais surdosé le guacamole en jus de citron vert (j’ai adapté dans la recette).

Mais c’est certainement à refaire, c’est délicieux.

INGREDIENTS (4P)

Pour le guacamole

  • 2 PETITES TOMATES VERTES GREEN ZEBRA OU A DEFAUT, UNE TOMATE ROUGE MOYENNE
  • 2 AVOCATS HASS MURS
  • 1/4 D’OIGNON EMINCE
  • 1/4 DE PIMENT ROUGE
  • LE JUS D’UN 1/2 CITRON OU DE 1 1/2 CITRON VERT (LIME)
  • POIVRE NOIR
  • SEL MARIN
  • 1 C A S DE CORIANDRE (QUAINZE DE FEUILLES)
  • 1 C A S BOMBEE DE CREME EPAISSE

Pour le plat

  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 250 G HACHE PORC BOEUF
  • 1 C A C PAPRIKA
  • 1/2 A 3/4 C A C PIMENT DE CAYENNE
  • 500 G TOMATES CONCASSEES (en conserve)
  • 4 C A S HARICOTS ROUGES (en conserve)
  • 4 C A S MAIS (en conserve)
  • 1 PAQUET DE TORTILLA CHIPS NATURE
  • 4 C A S BOMBEES DE CHEDDAR RAPE (prenez du bon)
  • 1 C A S PERSIL FRISE FRAIS CISELE
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL

Pour les patates douces

  • 1 PETITE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
  • FLEUR DE SEL
  • 1 A 2 PATATES DOUCES MOYENNES PAS TROP EPAISSES
  • 75 G CREAM CHEESE (GENRE PHILADELPHIA)
  • 2 C A S CREME EPAISSE
  • UN RIEN DE CREME LIQUIDE
  • 1 PETITE PINCEE DE 4 EPICES
  • 1 PETITE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE

PREPARATION

Les patates douces

Préchauffer le four à 210°C.

Laver les patates douces sans les éplucher, les sécher et les couper en deux dans leur longueur. Les parsemer de fleur de sel.

Placer les patates douces au four pendant 1 heure.

Sortir les patates douces du four et réserver sous feuille alu.

Mélanger le cream cheese avec la crème épaisse, un rien de crème liquide, un pincée de piment d’Espelette, cumin et le quatre-épices.

Le guacamole

Monder les tomates. Couper la chair en morceaux.

Mixer tous les ingrédients dans un petit blender.

Passer éventuellement la préparation à travers un tamis afin d’obtenir une préparation bien lisse.

Le plat

Peler et presser l’ail.

Ciseler finement les feuilles de persil.

Egoutter les haricots et le maïs.

Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse. Y faire revenir sur petit feu l’ail pendant 1 minute.

Ajouter la viande hachée. Assaisonner avec sel, piment de Cayenne et paprika. Mélanger à la fourchette en écrasant bien la viande. Cuire jusqu’à ce qu’elle brunisse.

Ajouter les tomates concassées, les haricots et le maïs. Laisser mijoter doucement à couvert pendant 20 minutes. Ajouter le persil et mélanger.

Préchauffer le four à 180° C.

Verser les tortilla chips dans un plat à four. Déposer par dessus le mélange haché-tomates-légumes, puis parsemer avec le cheddar râpé. Enfourner pendant 15 minutes afin de bien faire fondre le fromage.

Dressage

Servir le gratin de nachos avec un peu de guacamole et une demie patate douce surmontée d’une bonne c à s de crème.

Bon Appétit !

Risotto à la betterave rouge, gorgonzola, noix et beurre blanc (Risotto barbabietola, gorgonzola e noci)

RISOTTO A LA BETTERAVE ROUGE, GORGONZOLA, NOIX ET BEURRE BLANC (RISOTTO BARBABIETOLA, GORGONZOLA E NOCI)

Neuf jours sans publier de recette…. Des vacances, des travaux, un mariage, des restaurants, etc… etc… donc très très peu de cuisine et souvent des plats récurrents ou rapides.

Hier j’ai pu prendre un peu de temps dans ma cuisine. Lorsque nous étions sur Martigues, un des restaurants que nous avions testés était le Gusto Caffe de Fabien Morreale, un ancien de Top Chef. Ma chérie avait pris un risotto betterave, gorgonzola et noix et s’attendais à un truc de dingue, mais la déception fût grande. Le risotto n’avait pas beaucoup de goût, ça manquait de complexité, surtout d’acidité et de sel. Elle m’a donc demandé de lui en faire un à Bruxelles.

Autre expérience qui m’aura inspiré cette version : un risotto d’asperges blanches dégusté à Vienne en avril. Le risotto n’était pas terminé avec du beurre, mais avec un beurre blanc.

Ma version nous a beaucoup plu. Elle est riche en goût et la betterave y est bien équilibrée avec l’acidité du vin blanc et une touche de vinaigre balsamique. Le gorgonzola (en partie mélangée directement dans le risotto) et le parmesan apportent le sel. A refaire certainement.

INGREDIENTS (2P)

  • 250 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO
  • 75 CL BOUILLON DE LEGUMES (MAISON)
  • 50 CL JUS DE BETTERAVE
  • 350 G BETTERAVE CUITE (vous pouvez aussi utiliser de la betterave crue, mais alors il fut la râper finement et l’ajouter dés le départ)
  • 1 ECHALOTE
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 10 CL DE VIN BLANC SEC
  • 80 G PARMESAN RÂPÉ
  • FLEUR DE SEL
  • POIVRE
  • 40 G CERNEAUX DE NOIX
  • 200 G GORGONZOLA
  • UN FILET DE VINAIGRE BALSAMIQUE

Pour le beurre blanc

  • 2 PETITES ECHALOTES
  • 10 CL DE VIN BLANC SEC + UNE LARMICHETTE
  • 50 G BEURRE DOUX
  • SEL

Pour le bouillon de légumes

  • 1 L D’EAU
  • 225 G CAROTTES
  • 1 BEL OIGNON
  • 3 BRANCHES DE CELERI (FEUILLES COMPRISES)
  • 225 G POIREAUX
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • HUILE D’OLIVE
  • 10 GRAINS POIVRE BLANC
  • SEL
  • 1/4 TOMATE

PREPARATION

Réaliser un bouillon de légumes

Laver, nettoyer, peler et éplucher les différents légumes.

Tailler les carottes et l’oignon en paysanne, émincer plus finement le poireau et le céleri.

Faire chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive dans une casserole et y faire blondir les légumes pendant une dizaine de minutes en mélangeant. On ne veut pas plus qu’une très légère coloration.

Ajouter l’ail émincé, la tomate coupée grossièrement, le poivre, un peu de sel et l’eau.

Faire bouillir, puis cuire à petits frémissements pendant 1 heure 30 à couvert.

Passer le bouillon au chinois étamine sans trop presser les légumes.

Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Refroidir rapidement et réserver au frais, ou utiliser directement.

Beurre blanc

Peler les échalotes et les émincer très finement.

Couper le beurre en cubes et le réserver au frigo.

Dans une petite sauteuse, faire cuire les échalotes avec le vin blanc sur feu très doux.

Une fois le vin quasiment complètement évaporé, ajouter le beurre, mélanger, puis enlever du feu.

Ajouter une larmichette de vin et saler légèrement.

Filtrer et conserver le beurre blanc hors frigo.

Pour le risotto

Couper la moitié des betteraves en petits dés.

Mixer l’autre moitié de betterave en purée dans un petit blender avec un rien de jus de betterave.

Peler l’échalote et l’émincer finement.

Torréfier les noix à sec, mais pas trop longtemps. Hacher grossièrement les noix (à vous de tailler à la grosseur que vous voulez. Moi j’aime bien comme sur les photos, ma chérie préfère plus petit).

Couper le gorgonzola en dés moyens. Le garder au frais.

Faire bouillir le bouillon avec le jus de betterave.

Faire fondre l’échalote dans une large sauteuse dans un filet d’huile d’olive. Après 2 minutes, ajouter le riz et poursuivre la cuisson pendant environ 3 minutes.

Mouiller avec le vin et laisser évaporer complètement.

Incorporer le bouillon brûlant louche après louche en mélangeant régulièrement et faire cuire pendant 18-20 minutes (15 à 17 si vous êtes italien).

Après 10 minutes, y ajouter la purée de betterave en mélangeant bien.

Après 15 minutes, y ajouter les dés de betterave. Saler (pas trop), poivrer et ajouter un petit filet de vinaigre balsamique.

Retirer du feu. Incorporer le parmesan, un tiers du gorgonzola, la moitié des noix et le beurre blanc. Mélanger, couvrir et attendre environ 3 minutes avant de déguster.

Dresser dans des assiettes plates afin que le risotto puisse bien s’étaler. Ajouter le reste de gorgonzola et de noix. Poivrer encore un rien.

Bon Appétit !

Carpaccio d’aloyau de Rouge des Flandres, asperges vertes, noisettes, pesto au basilic et parmesan

CARPACCIO D’ALOYAU DE ROIUGE DES FLANDRES, ASDPERGES VERTES, NOISETTES, PESTO AU BASILIC ET PARMESAN

J’avais acheté des asperges vertes, me disant que la saison était bientôt finie et qu’il fallait encore en profiter. Pendant plusieurs jours je n’avais pas d’idée quoi en faire et puis j’ai eu cette petite idée de les servir avec un carpaccio à la place de la roquette. Mais pas crues, précuites à la sauteuse et servis à température ambiante. Pour donner du peps, je me suis fait plaisir avec un pesto maison.

INGREDIENTS (2P)

  • 40 G PARMESAN RAPE
  • 40 G PIGNONS DE PIN
  • 1 BOUQUET DE BASILIC
  • 1 GOUSSE D’AIL PAS TROP GROSSE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, SEL
  • 6 CL HUILE D’OLIVE BIO
  • 500 G ASPERGES VERTES
  • 10 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • COPEAUX DE PARMESAN
  • 2 C A S NOISETTES BLANCHES
  • 300 G CARPACCIO D’ALOYAU DE ROUGE DES FLANDRES

PREPARATION

Pour le pesto

Dans un blender, placer les pignons de pin, l’ail pelé et dégermé si nécessaire, le parmesan, un rien de sel et de poivre noir. Mixer quelques secondes.

Y ajouter 6 l d’huile d’olive et les feuilles de basilic. Mixer finement et ajouter éventuellement encore un peu d’huile d’olive pour obtenir la texture souhaitée. Rectifier l’assaisonnement et mixer une dernière fois. Réserver à couvert au frais.

Pour les asperges vertes

Supprimer les bases dures des asperges. Eplucher les asperges à 5-6 cm de leur base et les écussonner si nécessaire.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une sauteuse large et y faire revenir les asperges vertes pendant une bonne minute.

Les assaisonner avec de la fleur de sel. Ajouter le bouillon de volaille et poursuivre la cuisson à couvert pendant 4 minutes.

Découvrir et poursuivre la cuisson afin que le liquide s’évapore et que les asperges s’enrobent de jus de cuisson. Vous pouvez de temps en temps les retourner. Ajouter un filet d’huile d’olive et faire rouler les asperges dans le jus réduit. A l’aide de la pointe d’un couteau, checker la cuisson juste en-dessous des têtes. Si jamais elles manquent encore de cuisson, ajouter un rien d’eau pour terminer la cuisson. Il faut obtenir des asperges cuites mais qui auront à la dégustation encore du croquant.

En fin de cuisson, les arroser avec le jus de cuisson et bien les poivrer.

Laisser tiédir les asperges dans un plat.

Finition

Mettre deux grandes assiettes au frigo pendant minimum 2 heures.

Torréfier les noisettes à sec. Une fois refroidies, les couper en deux.

Prélever des copeaux de parmesan.

Couper les asperges en deux dans la longueur si nécessaire.

Répartir le carpaccio sur deux assiettes bien froides.

A l’aide d’un petit pinceau en silicone, asperger légèrement le carpaccio avec de l’huile d’olive. Ajouter un tout petit peu de fleur de sel.

Répartir dessus les asperges vertes, puis le pesto et finalement les copeaux de parmesan et les noisettes. Poivrer légèrement.

Bon Appétit !

Salade d’asperges blanches, concombre, oeufs, grenailles et croustillant de ventrêche de porc

SALADE D’ASPERGES BLANCHES, CONCOMBRE, OEUFS, GRENAILLES ET CROUSTILLANT DE VENTRECHE DE PORC

Hier j’avais envie d’asperges blanches, mais en changeant mes habitudes. Donc ni hollandaise, ni à la flamande, ni rôties à la sauteuse, ni en risotto. J’avais envie de les travailler en salade en lui trouvant quelques compagnons.

J’ai trouvé mon inspiration chez Food for love et Marie Claire.

La recette m’a bien plu. La prochaine fois je dois un peu moins griller la ventrêche, à part ça la recette me va. Les gens qui aiment la cuisine de produits, donc avec très peu d’ingrédients et de transformation, ne vont peut être pas s’y retrouver vu que le goût de l’asperge devient moins présente. Les personnes qui ne sont pas très fan d’asperges pourraient par contre les apprivoiser via des recettes comme celle-ci.

INGREDIENTS (2P)

  • 4 OEUFS
  • 1 SACHET DE MESCLUN, DE JEUNES POUSSES D’EPINARDS, DE RADICCHIO (ou un mélange de tout ça) (environ 90 g)
  • 10 GRENAILLES
  • 500 G ASPERGES BLANCHES
  • 2-3 TRANCHES DE VENTRECHE DE PORC
  • 4 JEUNES OIGNONS
  • 1/2 CONCOMBRE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, FLEUR DE SEL

Pour la vinaigrette

  • 250 G YAOURT GREC
  • 1/2 C A S MAYONNAISE
  • 2 C A S CREME EPAISSE
  • 1 C A S VINAIGRE DE XERES RASE
  • 2/3 BOTTE DE CIBOULETTE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Bien éplucher les asperges à partir de 5 cm de leur tête. En casser les bouts pour ne garder que leur parte tendre et non fibreuse.

Faire cuire les asperges pendant dans de l’eau frémissante, légèrement salée. La pointe d’un couteau doit pouvoir s’y enfoncer facilement. La cuisson est à faire selon le goût de chacune et chacun. Les égoutter et les laisser tiédir. Les couper en morceaux de 5-6 cm.

Faire cuire les pommes de terre (non épluchés) dans de l’eau bouillante salée jusqu’à ce qu’elles soient cuites (environ 20-25 minutes). Les égoutter et les laisser tiédir. Un fois tièdes, les couper en deux, trois ou quatre selon leur taille.

Faire cuire les œufs pendant 8 min 30 dans de l’eau frémissante. Rafraîchir les oeufs dans de l’eau glacée pour arrêter leur cuisson. Les écaler.

Couper le demi concombre en deux, puis en éliminer le centre graineux. Le détailler en tranches.

Nettoyer et couper les jeunes oignons en rondelles. Ciseler la ciboulette.

Griller les tranches de ventrêche à la poêle. Les égoutter sur du papier essuie tout. Les hacher grossièrement.

Préparer la vinaigrette en mélangeant tous les ingrédients en ajoutant l’huile d’olive à a fin jusqu’à obtenir la bonne texture.

Dans un saladier, mélanger les asperges, les grenailles, le concombre, les jeunes oignons. Saler et poivrer.

Y ajouter alors une partie de la sauce (selon votre envie) et mélanger à nouveau.

Sur les assiettes, dresser un lit de salade. Dessus disposer un peu de salade d’asperges. Placer dessus 2 oeufs coupés en deux. Ajouter une pointe de fleur de sel sur les oeufs. Puis terminer par a ventrêche.

Bon Appétit !

Salade de pommes, butternut, fenouil et quinoa

SALADE DE POMMES, BUTTERNUT, FENOUIL ET QUINOA

Un petit mélange maison entre deux recettes de salade trouvées dans des magazines. C’était très bon et frais pour une entre saison un peu incertaine comme on en connait une cette année.

INGREDIENTS (2P)

  • 1 POMME ‘GRANNY SMITH’
  • 1 POMME ‘PINK LADY’
  • 1/2 COURGE BUTTERNUT MOYENNE
  • 1 BULBE D’UN PETIT FENOUIL (ou un demi gros)
  • 30 G RAISINS BLONDS
  • 30 G NOISETTES BLANCHES
  • JUS D’UN CITRON VERT
  • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • UNE BOTTE DE CORIANDRE
  • FLEUR DE SEL
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 100 G QUINOA BLANC
  • 2 C A S GRAINES DE COURGE
  • 2/3 C A S MIEL LIQUIDE (ACACIA)

PREPARATION

Bien rincer le quinoa (pour enlever sa légère amertume).

Faire bouillir, à couvert, 20 cl d’eau légèrement salée.

Faire chauffer un filet d’huile d’olive et y faire revenir le quinoa pendant environ 1 minute, en mélangeant constamment afin d’éviter de le brûler.

Verser l’eau bouillante sur le quinoa et faire cuire environ 15 minutes, également à couvert. Enlever du feu, ôter le couvercle et laisser encore s’évaporer ce qui reste de liquide.

Transvaser dans un bol et laisser refroidir.

Laver le fenouil. Ôter les tiges et la base, ainsi que la première couche. Ôter les parties dures. Couper en fines tranches avec une mandoline. Réserver.

Laisser ramollir les raisins dans de l’eau bien chaude.

Faire torréfier les noisettes à sec dans une poêle et les concasser grossièrement. Réserver.

Faire griller les graines de courge à sec dans une poêle bien chaude.

Eplucher le butternut, l’épépiner et la couper en cubes moyens.

Faire chauffer fortement une poêle à griller et marquer toutes les faces des cubes de courge pendant quelques minutes.

Préchauffer le four à 170° C.

Déposer les cubes de butternut dans un plat de cuisson ou sur une plaque de four. Les arroser avec 1 c à s d’huile d’olive. Saler et poivrer. Enfourner pendant 45 minutes (ici le temps dépendra de la taille et l’épaisseur de vos morceaux). Il faut qu’ils soient tendres. Laisser tiédir.

Pendant ce temps : laver et essuyer les pommes. Les couper en morceaux en les épépinant et en gardant la peau.

Mélanger le reste d’huile d’olive, le jus de citron, le miel, du sel et du poivre. Bien émulsionner.

Laver, sécher et ciseler le coriandre.

Mélanger le quinoa, les graines de courge et la moitié de la coriandre. Poivrer.

Dans un grand saladier, mélanger les cubes de butternut encore tièdes avec les pommes, les raisins, les noisettes et le fenouil. Saler, poivrer et arroser avec la vinaigrette. Mélanger.

Terminer avec le reste de coriandre fraîche.

Dans les assiettes, dresser un peu de quinoa. Ensuite un peu de salade de butternut.

Bon Appétit !

Sauté de poulet aux olives

SAUTE DE POULET AUX OLIVES

Pour la recette de ce soir, je me suis basé sur deux recettes de poulet aux olives du chef étoilé Gérald Passedat, comme on le fait à Marseilles.

Comme nous aimons bien les légumes et la sauce, j’ai pris ici les quantités pour 4 sauf pour le poulet. Je n’ai pris que deux cuisses au lieu de quatre. Donc pour 4 personnes vous pouvez faire les mêmes quantités mais doubler le nombre de cuisses.

J’avais déjà il y a des années réalisé une recette de ce type avec un gros poulet fermier entier, mais la recette était plus complexe et moins traditionnelle, car il y avait du gingembre, du citron confit et des champignons. J’ai préféré cette fois de rester dans une recette plus simple avec moins d’ingrédient et je voulais surtout goûter à fond l’olive.

Pour accompagner le plat, j’ai voulu refaire une préparation à l’épeautre que j’avais cuisiné il y a quelques semaines et qui avait beaucoup plu à mon épouse.

Le jus était à tomber, mais l’épeautre ne matchais pas avec. Il faut plutôt une céréale qui absorbe le jus, comme le riz ou la semoule. Donc c’était une mauvaise idée de combinaison. Mais le plat était top.

INGREDIENTS (2P)

  • 2 CUISSES DE POULET FERMIER
  • 2 OIGNONS MOYENS
  • 2 BELLES CAROTTES
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 4-5 TOMATES MURES (ici ROMA)
  • 3 C A S RASES DE FARINE
  • 120 G OLIVES VERTES DENOYAUTEES
  • 120 G OLIVES NOIRES DENOYAUTEES
  • UN BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, TIGES PERSIL)
  • 15 CL VIN BLANC SEC
  • 1 L BOUILLON VOLAILLE
  • HUILE D’OLIVE
  • FLEUR DE SEL
  • SEL, POIVRE DU MOULIN

Pour l’épeautre

  • 200 G D’EPEAUTRE
  • 30 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 1 C A S BIEN BOMBEE DE CREME EPAISSE
  • 1 ECHALOTE
  • 2-3 C A S PERSIL FRISE HACHE FINEMENT
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Sortir la viande 1 h avant la cuisson. Séparer les hauts et bas de cuisse.

Peler et émincer les oignons et l’ail. Eplucher et couper les carottes en jardinière. Laver et concasser les tomates.

Préchauffer le four à 180 °C.

Faire chauffer 4 c à s d’huile d’olive dans une cocotte allant au four.

Faire dorer les cuisses de poulet de tous côtés et à feu vif. Puis retirer le poulet de la cocotte et faire revenir à feu plus doux les oignons et les carottes.

Déglacer la cocotte au vin blanc, laisser réduire.

Singer légèrement le tout à la farine et prolonger la cuisson quelques minutes en mélangeant.

Ajouter ensuite les tomates concassées, les olives et l’ail. Pour finir, ajouter du sel et du poivre.

Disposer les morceaux de poulet sur les légumes dans la cocotte, puis verser le bouillon de volaille et ajouter le bouquet garni.

Couvrir et enfourner pour 50 minutes. 

À la sortie du four, ôter les morceaux de poulet et les légumes et réduire le jus à votre convenance.

Remettre les légumes et le poulet et réchauffer doucement le tout.

Au moment de servir, ajouter un filet d’huile d’olive extra-vierge, de la fleur de sel, et donnez un tour de moulin à poivre.

Pour l’épeautre

Peler 1 échalote et l’émincer très finement.

Ciseler finement les feuilles de persil.

Verser l’épeautre dans une petite casserole. Ajouter 30 cl de bouillon de volaille et un rien d’eau. Saler et poivrer.

Porter à ébullition et compter 10-15 minutes de cuisson à couvert.

Egoutter l’épeautre et le transvaser dans un saladier. Laisser tiédir.

Ajouter l’échalote, le persil et rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Ajouter la crème épaisse. Mélanger le tout.

Bon Appétit !

Canard sauvage en deux cuissons, chicons braisés, pommes maccaire et sauce à l’orange

CANARD SAUVAGE EN DEUX CUISSONS, CHICONS BRAISES, POMMES MACCAIRE ET SAUCE A L’ORANGE

Il y a une grosse semaine, au hasard des courses, j’avais acheté un canard sauvage. Une viande très puissante en goût, même un peu trop forte pour ma chérie. Il fallait lui opposer de la force dans les accompagnements. Une bonne amertume avec des chicons de pleine terre et une douceur acidulée avec une sauce à l’orange liée avec le fond de canard réalisé avec le dos du canard. Et pour apporter un élément plus neutre, qui puisse lier le tout, des pommes de terre maccaire.

Je suis assez satisfait du résultat. Les pommes maccaire étaient topissimes. Les chicons auraient mérités plus de coloration (j’avais mis un rien trop d’eau dans ma sauteuse). La sauce, rien à redire. Les cuisses de canard étaient bonnes, mais il faut les grignoter avec les mains car même après 1h30 de cuisson douce, ça reste coriace. A tester avec 2h de cuisson. Les filets étaient quasi à la bonne cuisson. J’aurais pu les marquer plus fortement à la poêle avant le passage au four afin d’avoir un gras plus croustillant. Mais ce n’était pas ma du tout. Le plus dur étant d’avoir tous les éléments prêts et chauds en même temps. Il fait bien gérer la mise en place et effectuer certaines préparations à l’avance afin de juste devoir les réchauffer ou les peaufiner avant envoi.

INGREDIENTS (2P)

Pour la sauce

  • LE ZESTE D’UNE ORANGE
  • JUS DE 4-5 ORANGES
  • 1 BELLE ECHALOTE OU 2 PETITES
  • 20 CL FOND DE CANARD
  • 5 CL COINTREAU
  • 2 C A S RASE SUCRE SEMOULE
  • 1 C A S VINAIGRE VIN BLANC
  • 1/2 C A S VINAIGRE DE XERES
  • 125 G BEURRE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UN PEU DE MAIZENA (optionnel)

Pour le chicons

  • 30 G SIROP D’ERABLE
  • 12 CL D’EAU
  • 4-5 CHICONS DE PLEINE TERRE (APELLATION BRUXELLES)
  • POIVRE, SEL
  • BEURRE
  • MUSCADE

Pour le fond de canard

  • CARCASSES ET EVENTUELLEMENT LES AILES DU CANARD
  • UN MORCEAU DE BEURRE
  • 30 G CAROTTES
  • 30 G OIGNONS
  • 30 G ECHALOTES
  • 20 G AIL
  • 15 CL VIN BLANC SEC
  • 3 BRANCHES DE THYM
  • 2 FEUILLES DE LAURIER
  • 1/2 BRANCHE DE ROMARIN

Pour les filets de canard

  • LE COFFRE DU CANARD
  • UN PEU D’HUILE NEUTRE (TOURNESOL)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE DU MOULIN

Pour les cuisses de canard

  • 2 CUISSES DE CANARD SAUVAGE
  • SEL
  • GRAISSE DE CANARD
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL EN CHEMISE
  • 1 ECHALOTE
  • 1/2 CAROTTE EN BRUNOISE
  • 1 BRANCHE DE THYM
  • 1 FEUILLES DE LAURIER
  • 1 C A S MIEL D’ACACIA

Pour les pommes de terre macaire

  • 800 GROSSES POMMES DE TERRE BF 15, CHARLOTTE OU BELLE DE FONTENAY (CHAIR FERME)
  • 1 KG GROS SEL
  • 125 G BEURRE
  • 20 G BEURRE CLARIFIE
  • 40 G CREME EPAISSE
  • SEL, POIVRE
  • NOIX DE MUSCADE 

PREPARATION

Pour les chicons (faire à l’avance et réchauffer au four pendant 5 min avec le coffre de canard et 6 min pendant le repos du canard, four diminué à 170 ° C)

Laver les chicons, ôter un demi cm de la base des chicons (pas plus, pas nécessaire avec des bons chicons bien équilibrés en amertume).

A la base, entailler les chicons sur quelques centimètres en croisillon.

Dans une sauteuse, faire chauffer un peu de beurre et y placer les chicons côte à côte.

Ajouter le sirop d’érable, assaisonner de poivre, de sel et d’un rien de muscade.

Verser le fond d’eau.

Sur les chicons, déposer un rond de papier de cuisson préalablement beurré, il favorisera la cuisson rapide et gardera l’humidité plus longtemps dans la poêle. Mettre le couvercle. Faire cela sur petit feu, le temps qu’il faut aux chicons d’être cuits complètements. De temps en temps, retourner les chicons.

Quand les chicons sont bien cuits (après environ 45 min – 1 heure), ôter le couvercle et le papier de cuisson, augmenter le feu et laisser s’évaporer la majorité du liquide.

Poursuivre la caramélisation des chicons et au besoin rectifier l’assaisonnement. Les retourner afin de caraméliser l’autre face. Ôter les chicons et les garder dans un petit plat à four.

Réchauffer à l’envoi.

Pour la sauce

Peler l’échalote et l’émincer finement.

Récupérer la peau d’une orange en la débarrassant du ziste blanc. Couper la peau (le zeste) en fins bâtonnets.

Blanchir les zestes 2x (dans deux eaux, différentes) puis réserver.

Presser les oranges pour obtenir environ 50 cl de jus.

Découper 125 g de beurre froid en cubes et le réserver sur une assiette au frigo.

Faire revenir les échalotes pendant 1 minute dans 10 g de ce beurre.

Ajouter rapidement le jus d’orange, le cointreau, le vinaigre et le fond. Ajouter le sucre et les zestes d’orange. Faire réduire le tout à feu moyen jusqu’à environ 25 cl (donc réduction de 75 cl à 25 cl).

Passer la sauce à travers un tamis pour ôter l’échalote et le zeste d’orange.

Réduire encore un peu plus jusqu’à environ 15 cl. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Juste avant de servir, sur feu faible, ajouter le beurre froid et vanner jusqu’à obtenir une sauce bien lisse et brillante.

Finalement, si nécessaire, mélanger un peu de sauce avec un peu de maïzena. Ajouter ce mélange dans la sauce et laisser épaissir sur petit feu. Personnellement j’ai gardé ma sauce sans la lier plus.

Pour le fond de canard (à faire la veille)

Prélever les ailerons et les cuisses sur le canard.

Séparer le coffre (avec les deux filets) du reste de la carcasse.

Réserver le coffre au frais.

Hacher les ailerons et la carcasse en morceaux pas trop grands.

Peler de l’oignon, de l’échalote et de l’ail. Eplucher une carotte. Prélever 30 g d’oignon, 30 g d’échalote, 30 g de carotte et 15 g d’ail. Couper tout grossièrement.

Faire caraméliser les morceaux de carcasse dans une cocotte sans y mettre directement de la matière grasse. Y ajouter un petit morceau de beurre en fin de caramélisation.

Ajouter la garniture aromatique. Poursuivre la caramélisation jusqu’à ce que tout soit bien pris et croustillant.

Passer tout à travers une passoire. Réserver le gras de cuisson. Remettre les carcasses et garniture aromatique dans la casserole dont le fond sera recouvert de sucs de cuisson.

Déglacer au vin blanc et gratter les sucs de cuisson avec une spatule.

Ajouter de l’eau à hauteur et la moitié du jus gras réservé. Ajouter 3 branches de thym, une demi branche de romarin et 2 feuilles de laurier.

Après une heure de cuisson on filtre le jus obtenu et on réduit encore si nécessaire. On réserve à couvert au frigo.

Le lendemain on dégraisse le fond de canard.

Pour les filets de canard

Préchauffer le four à 200°C.

Inciser légèrement la peau des filets de canard sur le coffre. Saler et poivrer les filets et frotter la peau.

Dans une poêle faire bien dorer le coffre de canard sauvage sur chaque filet dans un peu d’huile pendant environ 1 min 30 par filet. Faire revenir aussi 1 minute sur le côté coffre. Laisser reposer le canard pendant 5 minutes.

Enfourner le coffre pour 10 minutes de cuisson, puis laisser reposer sous feuille d’alu pendant 6 minutes, hors four.

Lever les filets.

Dresser alors les filet de canard sauvage. Ajouter une pointe de fleur de sel et de poivre du moulin.

Pour les cuisses de canard (faire en partie à l’avance)

Préchauffer le four à 85°C.

Peler l’échalote et la couper grossièrement.

Eplucher la carotte et la couper en brunoise.

Saler les cuisses.

Enduire une petite cocotte allant au four avec une bonne couche de graisse de canard.

Placer les cuisses dans la cocotte, avec le laurier, le thym, l’ail, les échalotes et la brunoise de carottes.

Confire ainsi les cuisses pendant 1 h 30. A mi-cuisson, enduire les cuisses d’un peu de miel.

Pour les pommes de terre (faire en grande partie à l’avance)

Laver les pommes de terre sans les peler. Les poser sur un lit de gros sel dans une cocotte en fonte, couverte de gros sel et les faire cuire au four à 160°C pendant 1 h 30.

Sortir les pommes de terre du four et les laisser refroidir pendant 15 minutes. Les couper en deux et récupérer la pulpe. Mettre la pulpe dans un récipient, l’écraser avec une fourchette. Ajouter 125 g de beurre mou ainsi que la crème épaisse, puis assaisonner de sel, de poivre et de noix de muscade.

Verser le beurre clarifié dans une poêle.

Y déposer des cercles en inox.

Remplir les cercles avec la pulpe de pommes de terre sur une épaisseur de 2-5 cm (en fonction de vos cercles) et cuire les galettes de chaque côté pendant 4-5 minutes sur le feu.

Démouler. Réserver sur une plaque munie de papier de cuisson et réchauffer à l’envoi au four à 170° C.

Bon Appétit !

Filets de sole, chou pointu grillé, lard, câpres et dressing à l’anchois

FILETS DE SOLE, CHOU POINTU GRILLE, LARD, CAPRES ET DRESSING A L’ANCHOIS

Ce soir j’ai cuisiné une recette de Jeroen Meeus, mais j’ai remplacé les filets de plie par des filets de sole.

J’ai également augmenté le temps de cuisson du chou pointu au four, car 10 minutes à 180° C, c’est vraiment beaucoup trop peu.

J’ai adoré. La douceur du chou pointu, réhaussé par ce dressing aux anchois, qui fait un peu penser au dressing qu’on sert avec la salade Caesar, mais sans le parmesan. Et puis les éléments titillant comme ce lard croustillant et la force des câpres. Et bien sur la bonne sole.

INGREDIENTS (2P)

  • 400 G POMMES DE TERRE FARINEUSES
  • UN 1/2 CHOU POINTU
  • 100 G LARD PETIT DEJEUNER
  • HUILE D’OLIVE
  • POIVRE, FLEUR DE SEL, SEL FIN
  • 1 JAUNE D’OEUF
  • 1/2 C A S MOUTARDE DE DIJON
  • UN FILET D’EAU
  • VINAIGRE BLANC
  • 1/2 GOUSSE D’AIL
  • HUILE D’ARACHIDE
  • 1 C A S BOMBEE DE YAOURT GREC
  • 1/4 ZESTE DE CITRON
  • CIBOULETTE
  • QUELQUES BRANCHES D’ESTRAGON
  • 6 FILETS D’ANCHOIS A L’HUILE
  • 25 G BEURRE POUR LES PDT ET 40 G POUR LE POISSON
  • 8 FILETS DE SOLE
  • 2 C A S CÂPRES AU VINAIGRE

PREPARATION

Préparer les câpres.

Emincer finement la ciboulette et les feuilles d’estragon.

Hacher finement les filets d’anchois.

Eplucher les pommes de terre (idéalement des grosses). Les couper en gros morceaux. Les faire cuire dans de l’eau salée pendant environ 17 minutes (donc avant qu’ils soient cuits). Les égoutter et les laisser refroidir.

Préchauffer le four à 180 C.

Couper le chou pointu en deux. Prendre un demi chou pointu et le couper en quatre, six ou huit en fonction de la taille du chou. Placer les morceaux sur une plaque de four munie de papier de cuisson.

Y déposer également les tranches de lard (sans qu’elles ne se chevauchent).

Arroser le chou généreusement d’huile d’olive. Saler avec la fleur de sel et poivrer.

Mettre tout au four pour 30 minutes de cuisson, mais en sortant le lard avant le chou (il faut checker sa cuisson de temps en temps, le sortir quand il est croistillant).

Pendant ce temps, réaliser le dressing : dans un verre doseur haut et étroit, mélanger le jaune d’oeuf, la moutarde, l’ail émincé, un filet d’eau et une rasade de vinaigre. A l’aide d’un mixeur plongeant, mixer le tout.

Ajouter petit à petit l’huile d’arachide (comme pour une mayonnaise) et continuer à mixer afin d’émulsionner le tout. On ne recherche pas une consistance aussi épaisse qu’une mayonnaise par contre.

Y ajouter ensuite le yaourt grec, le zeste de citron, saler et poivrer. Mixer encore brièvement.

Y ajouter l’anchois, l’estragon et la ciboulette. Mélanger avec une cuillère et réserver à température ambiante.

Couper les pommes de terre en grosses tranches.

Dans une sauteuse non adhésive, verser une bonne quantité d’huile d’arachide. Faire chauffer et y ajouter le beurre. Faire cuire les pommes de terre sur les deux faces jusqu’à cuisson complète et jusqu’à obtenir des rondelles dorées. Les laisser s’égoutter sur du papier absorbant.Les saler et poivrer. Les réserver dans un plat à four.

Sortir le chou et le lard du four. Egoutter le lard sur du papier absorbant. Couper le chou en morceaux moyens. Réserver le chou dans un plat à four. Saler et poivrer encore un peu le chou.

Hacher le lard.

Préchauffer le four à 200° C.

Remettre le chou et les pommes de terre au four pendant 10 minutes.

Faire chauffer une poêle à poisson anti adhésive et y faire fondre un beau morceau de beurre. Saler et poivrer les filets de sole sur les deux faces. Lorsque le beurre est mousseux, y faire cuire les filets de sole rapidement sur les deux faces., en les nourrissant avec le beurre. Les réserver sur une assiette.

Sur des grandes assiettes, placer 4-5 morceaux de pomme de terre. Entre, répartir des morceaux de chou pointu. Verser un peu de dressing sur les morceaux de chou. Placer les filets de sole. Terminer avec les câpres et le lard émietté.

Bon Appétit !

Trucioli au pesto de potiron

TRUCIOLI AU PESTO DE POTIRON

Comme j’ai encore toujours un bon stock de courges diverses, cette recette publié par Simone Zanoni sous forme de vidéo hier, tombait vraiment au bon moment.

Il n’y met pas les quantités des ingrédients, mais j’ai fait à mon idée. J’y ai même ajouté un peu de noisettes, car j’aime beaucoup cet accord avec le potiron.

Je n’ai par contre pas utilisé de taglioni comme lui mais des trucioli, une forme de pâtes que je ne connaissais pas et que j’avais acheté en ville la semaine passée. Elles sont de la marque La Bonta di Nonna Rosa.

J’ai adoré ce plat. Attention, il faut aimer l’ail.

INGREDIENTS (4P)

  • 525 G POTIRON (poids net /épluché)
  • 1 TETE D’AIL MOYENNE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 40 G PIGNONS DE PIN
  • 40 G NOISETTES BLANCHES
  • 20 CL D’HUILE D’OLIVE
  • 100 G PARMESAN + POUR LE DRESSAGE
  • 500 G TRUCIOLI (PASTA)

PREPARATION

Couper le potiron en parts et les éplucher.

Couper une tête d’ail non pelée en deux dans sa largeur.

Préchauffer le four à 190° C.

Dans un plat à four en verre, répartir les morceaux de potiron. Y ajouter les deux demi têtes d’ail, les pignons et les noisettes. Verser un trait d’huile d’olive sur le tout et parsemer de fleur de sel.

Couvrir le plat avec une feuille d’alu.

Placer au four pour une cuisson de 55 minutes.

Sortir le plat et mixer son contenu avec le parmesan, du poivre noir du moulin et ajouter à fur et à mesure de l’huile d’olive jusqu’à consistance souhaitée.

Cuire les pâtes ‘al dente’ (ici environ 10 minutes) dans de l’eau salée.

Dans une sauteuse, terminer la cuisson de pâtes, sur petit feu, dans le pesto de potiron, en ajoutant si nécessaire un peu d’eau de cuisson des pâtes.

Dresser et terminer par un peu de parmesan et un filet d’huile d’olive.

Bon Appétit !

Panzanella aux fraises et à la burrata

PANZANELLA AUX FRAISES ET A LA BURRATA

J’ai trouvé cette idée dans un magazine Delhaize. J’ai repris ma base de panzanella (plus riche que celle du magazine) et j’y ai ajouté les fraises et la burrata.

C’était excellent.

Dans la recette on utilise de la ciabatta. Je n’en avais pas et j’ai utilisé du pain blanc légèrement rassis. Je l’ai toasté dans une bonne quantité d’huile d’olive à la poêle avec sel et poivre et je l’ai terminé au four à 130° C pour l’assécher encore plus.

INGREDIENTS (3-4P)

  • 1/2 CIABATTA DECHIREE EN MORCEAUX DE +- 3-4 CM
  • 600 G TOMATES (mélange rouges et jaunes), P.E. DES VRAIES COEUR DE BOEUF
  • 1 OIGNON ROUGE MOYEN (environ 150 G)
  • 1 POIVRON ROUGE
  • 250 G FRAISES
  • 50 G CAPRES AU SEL (RINCES)
  • 1/2 CONCOMBRE
  • 1 BELLE BRANCHE DE CELERI (optionnel, je n’en ai pas mis cette fois)
  • 3 C A S D’OLIVES NOIRES DENOYAUTEES (DE PREFERENCE DES TAGGIASCA) (environ 130 G)
  • 20 G ANCHOIS A L’HUILE
  • 15 G FEUILLES DE BASILIC
  • 3 CL VINAIGRE DE VIN ROUGE
  • 8 CL D’HUILE D’OLIVE EXTRA VIERGE DE QUALITE (TOSCANE)
  • 2 BOULES DE BURRATA DI BUFFALA (125 G PIECE) (si vous êtes 3 ou 4, prendre 3 ou 4 buffala)
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, FLEUR DE SEL

PREPARATION

Laver tous les légumes à l’eau froide.

Prendre 50 g de câpres, les rincer sous l’eau froide. Puis les laisser tremper au moins 1 heure en changeant l’eau plusieurs fois.

Couper les tomates en quatre, ôter les graines et les parties dures, en récupérant l’eau des tomates. Couper les quarts de tomates en morceaux moyens.

Peler le concombre à moitié. Couper le concombre en deux dans la largeur. Prendre un demi concombre et le couper en deux dans la longueur. Ôter les graines à l’aide d’une cuillère parisienne. Couper le concombre en dés.

Couper la côte de céleri en fines tranches.

Peler l’oignon, le couper en deux, puis le couper en demi rondelles.

Dénoyauter les olives et les couper en tranches.

Couper le poivron rouge en quatre, ôter les graines et les parties blanchâtres. Couper le poivron en morceaux moyens.

Hacher finement les anchois.

Hacher grossièrement les feuilles de basilic.

Faire préchauffer le four à 180°C.

Casser la ciabatta en morceaux. Placer les morceaux de ciabatta sur une plaque, préalablement recouverte de papier de cuisson. Placer au four pendant 10 minutes, retourner les morceaux de pain et prolonger la cuisson encore 10 minutes. Sortir du four et laisser refroidir.

Mélanger les tomates, l’oignon rouge, le poivron rouge, le concombre, le céleri, les olives, les anchois, les câpres et le basilic, ajouter l’eau des tomates, puis assaisonner avec du sel et du poivre. Bien mélanger le tout et réserver.

Mélanger l’huile d’olive avec le vinaigre de vin rouge et ajouter à la salade, rectifier l’assaisonnement. Ajouter éventuellement un rien d’eau.

Ajouter le pain à la salade, mélanger. Attendre une dizaine de minutes afin que le pain s’imbibe un peu. Si vous utilisez des croûtons de pain, 5 minutes est suffisant.

Pendant ce temps, laver et sécher les fraises. Les équeuter et les couper en deux ou en quatre. Les ajouter à la panzanella juste avant de servir. Bien mélanger.

Dresser la panzanella dans les assiettes. Déposer au centre une burrata. Assaisonner la burrata de poivre noir du moulin et de fleur de sel et terminer par un filet d’huile d’olive. Ajouter encore un peu de basilic frais ciselé.

Bon Appétit!

Salade de pêches blanches, nectarines jaunes, nectavignes, mesclun, roquette, échine de porc fumé du Jura, pignons de pin, parmesan et mozzarella di buffala

SALADE DE PECHES BLANCHES, NECTARINES JAUNES, NECTAVIGNES, MEZSCLUN, ROQUETTE, ECHINE DE PORC FUME DU JURA, PIGNONS DE PIN, PARMESAN ET MOZZARELLA DI BUFFALA

Sur une idée de recette avec des brugnons et de la coppa, trouvée sur le blog ‘Piano et Mandoline’, et complétée avec de la mozzarella, je vous propose cette bonne salade fruitée de saison.

Vous pouvez remplacer le porc fumé par de la coppa ou par d’autres tranches fines de viande de porc ou de boeuf crues, fumées ou pas.

Pour les fruits, les prendre assez murs et éviter de tenter de séparer les fruits à la sortie du frigo (vous risquez de déchirer la chair).

INGREDIENTS (2P)

  • 2 NECTARINES JAUNES
  • 1 PECHE BLANCHE
  • 1 NECTAVIGNE
  • UNE BELLE POIGNEE DE ROQUETTE
  • UNE BELLE POIGNEE DE MESCLUN
  • 3 C A S PIGNONS DE PIN
  • UNE CHIFFONADE D’ECHINE PORC FUME DU JURA (QUANTITE A VOTRE GOUT)
  • DES COPEAUX DE PARMESAN
  • 2 MOZZARELLA DI BUFFALA
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, SEL DE MER
  • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 C A S VINAIGRE DE CIDRE

PREPARATION

Laver les fruits, les sécher. Les couper en deux et en tournant les deux parties à contresens les unes des autres, séparer les fruits en deux. Ôter les noyaux. Couper chaque demi fruit en deux, puis encore en deux. Les réserver dans un grand saladier.

Couper les tranches de porc en lanières. Les ajouter aux fruits et les séparant bien les unes des autres. Saler et poivrer. Y ajouter la roquette et le mesclun et mélanger.

Faire torréfier les pignons de pin à sec dans une poêle.

Réaliser une vinaigrette simple en mélangeant l’huile d’olive, le vinaigre de cidre, du poivre et du sel.

Mélanger la salade avec la vinaigrette.

Dresser un peu de salade dans des assiettes creuses. Répartir des pignons de pin sur la salade, puis des copeaux de parmesan.

Déposer au centre une boule de mozzarella. L’assaisonner avec de la fleur de sel, du poivre noir et un peu d’huile d’olive.

Bon Appétit !

Salade d’artichauts et mozzarella crémeuse

SALADE D’ARTICHAUTS ET MOZZARELLA CREMEUSE

Encore une recette qui sort d’un vieux magazine ‘Saveurs’. J’ai été intéressé par cette recette qui sort un peu du classique autour d’un légume que j’aime beaucoup, surtout dans sa version violette.

La mozzarella est un produit tellement bon, qu’il mérite de se passer de temps en temps de la tomate (qui semble lui coller à la peau) pour aller s’amouracher avec d’autres légumes. La mozzarella c’est un peu comme la pomme de terre ou l’oeuf. Assez neutre en goût et combinable à souhait.

INGREDIENTS (2P)

  • 2 BOTTES D’ARTICHAUTTS VIOLETS (UNE DIZAINE)
  • 2 MOZZARELLA DI BUFFALA
  • 1 BOTTE D’OIGNONS FRAIS
  • 1 CITRON BIO
  • 2 BRINS DE ROMARIN BIEN FOURNIS
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
  • 10 CL CREME LIQUIDE 35% MG
  • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE BLANC
  • FLEUR DE SEL, POIVRE, SEL
  • POIVRE DE TIMUT MOULU

PREPARATION

Placer les boules de mozzarella dans un petit saladier. Y ajouter la crème, 1 c à s d’huile d’olive, les zestes du citron, de la fleur de sel et du poivre de timut finement moulu. Mélanger et placer au frais pendant une après-midi. De temps en temps il faudra napper les boules de mozzarella avec la crème.

Nettoyer les oignons frais et les émincer. Peler l’ail et l’émincer. Ciseler les feuilles de romarin.

Préparer les artichauts. Couper le haut des feuilles, retirer les premières feuilles, tourner autour du coeur à l’aide d’un petit couteau. Raccourcir et éplucher la tige et la base de l’artichaut. Fendre les artichauts en deux. Les arroser de jus de citron pour éviter l’oxydation.

Verser 2 c à s d’huile d’olive dans une cocotte. Faire chauffer l’huile et y faire revenir l’ail, les oignons, le romarin et les artichauts (face coupée vers le bas) pendant 5 minutes. Saler, poivrer. Couvrir avec 25 cl d’eau. Couvrir et cuire pendant 20 minutes à petit feu.

Ensuite, poursuivre éventuellement à découvert en laissant s’évaporer le jus de cuisson.

Laisser refroidir les artichauts dans un plat. Les arroser avec 1 c à s d’huile d’olive, le vinaigre balsamique blanc, de la fleur de sel et du poivre de timut. Réserver au frigo.

Dans les assiettes, placer la mozzarella coupée en quatre. Verser la crème citronnée. Placer dessus les morceaux d’artichauts. Terminer par une demi c à s d’huile d’olive par assiette.

Bon Appétit !

Melon – feta – verveine – timut

MELON – FETA – VERVEINE – TIMUT

Quand les bonnes idée de la Chef Hélène Darroze passent dans mon fil Facebook, comment résister, surtout quand c’est simple comme bonjour.

INGREDIENTS (2P)

  • 1 MELON DE CAVAILLON BIEN MUR
  • FETA
  • VERVEINE FRAICHE
  • FLEUR DE SEL
  • HUILE D’OLIVE
  • BAIES DE TIMUT

PREPARATION

Couper le melon en deux et en ôter les graines. Couper chaque demi melon en quarts, puis prélever la chair. Couper les quarts en tranches.

Couper la feta en dés.

Laver la verveine, la sécher et en prélever les feuilles.

Ecraser les baies de timut dans un mortier.

Sur deux assiettes, répartir les tranches de melon. Les décorer avec des dés de feta et des feuilles de verveine. Les assaisonner de fleur de sel et de baies de timut. Terminer par un peu d’huile d’olive appliquée avec une petite brosse en silicone.

Bon Appétit !

Grenailles rôties, oignons fondants, cornichons et chorizo

GRENAILLES ROTIES, OIGNONS FONDANTS , CORNICHONS ET CHORIZO

Cette recette est sortie de nulle part, en semaine, simplement en regardant ce que j’avais à disposition. Et ce fût un vrai succès. Il ne restait rien.

A refaire assez souvent. Et vous n’êtes pas obligé de servir ce plat avec des chorizo, il fonctionne avec un tas d’autres viandes et préparations de viande.

INGREDIENTS (2P)

Pour les grenailles

  • 600 G GRENAILLES
  • 2 GROSSES GOUSSES D’AIL
  • FLEUR DE SEL
  • HUILE D’OLIVE
  • POIVRE NOIR
  • 1 BELLE BRANCHE DE ROMARIN
  • 2 FEUILLES DE LAURIER
  • 4 BRANCHES DE THYM + 2 POUR FINALISER
  • 2 BRANCHES D’ORIGAN
  • 2BRANCHES DE SERPOLET
  • UN BEAU BOUQUET DE PERSIL PLAT
  • 4 CORNICHONS FINS MOYENS

Pour les oignons

  • 4 OIGNONS MOYENS
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE
  • 1 FILET DE SIROP D’ERABLE
  • UN RIEN DE VINAIGRE BALSAMIQUE

Pour les chorizo

  • 4 PETITS CHORIZO MOU (A CUIRE)
  • HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Pour les oignons

Peler les oignons. Les couper en quatre et chaque quart encore en deux dans la longueur.

Dans une sauteuse, faire chauffer un peu d’huile d’olive et y faire revenir les oignons avec un filet d’huile d’olive pendant 4 minutes. Diminuer le feu, couvrir et poursuivre la cuisson en mélangeant de temps en temps et en séparant les couches d’oignons à l’aide d’une cuillère en bois.

Saler, poivrer. Ajouter un filet de sirop d’érable et un soupçon de vinaigre balsamique. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que les oignons soient complètements tendres et légèrement caramélisés. Réserver.

Pour les grenailles

Laver les grenailles et les couper en deux.

Ecraser les gousses d’ail (sans les éplucher) avec le dessous d’une casserole.

Dans une cocotte, verser un filet d’huile d’olive. Y placer les pommes de terre. Assaisonner avec de la fleur de sel. Bien mélanger le tout.

Y ajouter les gousses d’ail, la branche de romarin, les feuilles de laurier, les branches de thym, de serpolet et d’origan. Couvrir et laisser cuire pendant 1 heure sur petit feu. Mélanger régulièrement.

Pour les chorizo

Pendant que les pommes de terre réchauffent au four, faire cuire les petits chorizo dans un filet d’huile d’olive.

Montage

Préchauffer le four à 150°C.

Couper les cornichons en rondelles.

Prélever Les feuilles de persil et les émincer finement.

Enlever les herbes de la cocotte.

Verser les pommes de terre dans un grand plat. Y mettre aussi les gousses d’ail. Y mélanger les oignons. Parsemer avec les sommités de deux branches de thym assez fournies. Bien poivrer. Ajouter les cornichons. Mélanger à nouveau le tout.

Réchauffer le tout au four.

A la sortie du four, enlever les chorizo et mélanger le persil aux autres ingrédients.

Placer les chorizo sur les légumes.

Bon Appétit !

Labneh, pains plats libanais cumin-sésame-thym et condiment pêche-tomate jaune

LABNEH, PAINS PLATS LIBANAIS CUMIN-SESAME-THYM ET CONDIMENT PECHE-TOMATE JAUNE

Je raffole de toute la cuisine qui part de la Turquie et de la Grèce vers la Syrie, le Liban, la Jordanie, Israël et la Palestine. Beaucoup de cru, de fraîcheur et riche en épices et condiments.

J’avais envie d’un bon labneh avec du vrai pain libanais. Je n’avais cependant pas envie de réaliser du labneh maison à partir de yaourt grec et je me suis dirigé vers une épicerie libanaise à Anderlecht, avenue Clémenceau, Top Market. J’y ai trouvé du labneh déjà prêt au rayon frais et également des grands fin pains pitta plats libanais. Mais avec mes problèmes aux yeux je n’ai pas vraiment pris la peine de comparer les produits. J’ai pris le labneh le plus cher me disant que ce serait la meilleure qualité et les pains je les ai pris au hasard. Je n’ai pas été déçu lors de ma dégustation, mais j’étais un eu étonné après en lisant les étiquettes des produits. Le pain était produit à Zellik (Brabant Flamand). OK pourquoi pas, la recette est assez simple. Mais le labneh de la marque Gazi ne venait également pas du Liban, mais d’Hongrie et ne précise pas le lait utilisé (vache, chèvre, brebis). Je pense donc que c’est à base de lait de vache. J’aurais tellement préféré du brebis ou du chèvre. Ce n’est pas tout : la liste des ingrédients parle de 71,5% de concentré de protéines de petit lait et de 18,3 % de crème fraiche, un élément en principe absent du Labneh traditionnel. Il faudra que je regarde les étiquettes des autres, même si c’était bon.

Le petit condiment servi avec le labneh, à base de pêche jaune et de tomate ananas, n’est pas très libanais, mais il fonctionne très bien en apportant sucrosité et acidité douce.

Le labné ou labneh, est un lait fermenté concentré  traditionnel issu du rayeb (lait cru de chèvre fermenté mésophile) égoutté, qui est originaire des montagnes du Liban. Il est fabriqué dans l’industrie laitière avec les bactéries lactiques thermophiles du yaourt.

Le Labné Ambaris est une spécialité régionale du Chouf au Liban dont la tradition est deux fois millénaire. Le lait de chèvre cru est fermenté avec du gros sel dans une jarre en terre cuite fermée hermétiquement. L’humidité du lait est évacuée par sudation de la jarre en terre cuite à travers ses micropores. À l’altitude des trois villages où ce lait est produit il faut entre sept jours et un mois selon la saison pour que le lait se transforme en Labne Ambaris. À noter que cette spécialité n’est pas disponible dans le grand commerce en raison de la rareté du lait disponible.

Le labné est fait traditionnellement avec du lait de brebis ou de chèvres, mais le lait de vaches est de plus en plus utilisé en raison de sa grande disponibilité toute l’année. Au Liban, la consommation du labné au lait de vache a dépassé celui au lait de brebis.

INGREDIENTS (2P)

  • 600 G LABHNE (A DEFAUT YAOURT A LA GRECQUE)
  • 2 BEAUX BRINS DE MENTHE
  • 1 PETIT CITRON BIO
  • 1 C A S PISTACHES DECORTIQUEES NON-SALEES
  • 2 PAINS PLATS LIBANAIS (EPICERIE LIBANAISE)
  • 1 C A C DE THYM SECHE
  • 1 C A C GRAINES DE SESAME BLOND
  • 1 C A C RASE GRAINES DE CUMIN
  • 1 C A C RASE SUMAC
  • 1 C A C ZAATAR
  • 1 PECHE JAUNE
  • 1 TOMATE ANANAS MOYENNE (OU 1/2 COEUR DE BOEUF JAUNE)
  • 1 ECHALOTE
  • 1 C A S VINAIGRE DE CIDRE
  • PAPRIKA FUME
  • HUILE D’OLIVE
  • FLEUR DE SEL
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Le labneh

Si vous avez opté pour un yaourt grec :

La veille, placer une étamine dans le fond d’une passoire à petits trous et placer la passoire sur un saladier de même diamètre.

Verser le yaourt dans la passoire. Saupoudrer d’une pincée de sel, couvrir et placer pour au moins 12 heures au frigo. Le yaourt va perdre son trop d’eau et devenir plus épais.

Suite :

Placer le yaourt égoutté/le labhne dans un plat creux. L’arroser d’une belle rasade d’huile d’olive. Ajouter un peu de fleur de sel, poivrer. Ajouter du zaatar et du sumac. Répartir les pistaches préalabement concassées. Parsemer de menthe ciselée (feuilles d’un brin) et du zeste d’un demi citron râpé.

Réserver au frais, le temps de griller le pain.

Le condiment

Laver la pêche et la tomate. Les couper en petits dés.

Peler et ciseler finement l’échalote. Ciseler les feuilles de menthe.

Dans un saladier, mélanger la pêche, la tomate, l’échalote, la menthe (feuilles ciselées d’un brin), le vinaigre de cidre et 4 c à s d’huile d’olive. Saler et ajouter un peu de pimenton (paprika fumé).

Les pains

Préchauffer le gril du four. Placer les pains plats sur la plaque du four, munie d’une feuille de papier de cuisson. Arroser d’huile d’olive, parsemer de cumin, de sésame et de thym.

Enfourner quelques minutes jusqu’à ce que les pains soient dorés.

Servir la labneh, accompagné du condiment et du pain libanais croustillant.

Bon Appétit !

Salade (froide) de pommes de terre, courgette, brocoli, sucrine, maquereau et oeuf mimosa, vinaigrette à la moutarde

SALADE (FROIDE) DE POMMES DE TERRE, COURGETTE, BROCOLI, SUCRINE, MAQUEREAU ET OEUF MIMOSA, VINAIGRETTE A LA MOUTARDE

Hier soir, une recette trouvée dans un Saveurs de juin 2023. Elle tombait bien car il y avait déjà un petit temps que je n’avais plus mangé de poissons ‘bleus’, sources intéressantes de vitamine B12, B6, A, E et surtout de vitamine D, ainsi qu’en iode, calcium, potassium, phosphore, zinc et magnésium. Une recette bien riche également en protéines avec ce poisson et les oeufs. Le brocoli cru est pleine de bonne choses aussi; il est très vitaminé, riche en calcium et en fer par exemple. Une salade donc, mais très riche pour les besoins du corps.

Personnellement j’ai bien aimé et j’ai changé quelques petits détails ci et là, ma femme n’a pas aimé mais elle n’est pas très fan du maquereau et il domine tout de même bien dans ce plat.

INGREDIENTS (4P)

  • 2 MAQUEREAUX VIDES ET ETETES
  • 500 G POMMES DE TERRE CHARLOTTE
  • 2 SUCRINES ou UNE SALADE ROMAINE
  • 3 OEUFS
  • LES SOMMITES D’UN BROCOLI BIO
  • UNE COURGETTE BIO DE +- 200 G
  • 1 BOTTE DE CIBOULETTE
  • HUILE D’OLIVE pour les maquereaux
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 1/2 C A S VINAIGRE DE CIDRE
  • 6 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 C A C MOUTARDE BISTER
  • 1 BELLE ECHALOTE

PREPARATION

Bien rincer les poissons afin d’enlever le maximum de traces de sang ou de viscères qui subsisteraient encore après le passage du poissonnier. Bien les sécher avec du papier absorbant.

Préchauffer le grill du four.

Placer les deux poissons dans un plat à four. Les badigeonner sur toutes les faces à l’extérieur et à l’intérieur d’huile d’olive à l’aide d’une brosse en silicone. Les assaisonner, également partout, de fleur de sel et de poivre noir du moulin.

Les enfourner pendant 10 minutes en les retournant à mi-cuisson.

Laisser refroidir les poissons sur une assiette hors du four.

Pendant ce temps, laver les pommes de terre et les cuire pendant 20-25 minutes à la vapeur. Les sortir et les laisser refroidir.

Faire cuire les oeufs dans une casserole d’eau froide. Compter 5 minutes à partir de l’ébullition. Les réserver immédiatement dans de l’eau bien froide.

Eplucher les pommes de terre et les couper en rondelles moyennes. Les réserver dans un grand saladier.

Ecaler les oeufs. Les écraser finement à l’aide d’une fourchette et réserver ce mimosa dans un bol.

Ciseler finement la ciboulette et la mélanger aux oeufs mimosa.

Lever les filets de maquereau refroidis. Bien les contrôler sur la présence d’arêtes. En retirer la peau. Couper les filets en morceaux. Réserver au frais.

Rincer le brocoli. Recupérer les fleurets et les mixer dans un petit blender. Ajouter le brocoli aux pommes de terre.

Laver la courgette et la couper en fines rondelles à l’aide d’une mandoline. Ajouter dans le saladier.

Laver les sucrines, les émincer. Ajouter dans le saladier.

Ajouter également les oeufs mimosa à la ciboulette dans le saladier. Saler et poivrer. Bien mélanger le tout.

Peler l’échalote et la ciseler finement. Dans un bol mélanger l’échalote, l’huile d’olive, le vinaigre, la moutarde, du sel et du poivre. Verser sur la salade et bien mélanger à nouveau.

Finalement, ajouter les morceaux de maquereaux. Saler et poivrer une dernière fois. Mélanger précautionneusement pour ne pas trop casser les morceaux de maquereau.

Bon appétit !

Asperges vertes, sauce à la Duvel et coppa croustillante

ASPERGES VERTES, SAUCE A LA DUVEL ET COPPA CROUSTILLANTE

Hier soir, encore une recette d’une magazine de la grande distribution. Et pourquoi pas, les recettes sont bien meilleures qu’il y a 10-20 ans.

Dans le magazine cette recette se faisait avec des vertes et des blanches, mais je n’avais qu’une botte de vertes (mes dernières pour 2023). Des asperges vertes belges bien sûr, pas des péruviennes ou des espagnoles.

Pour la cuisson des asperges, je ne les ai pas grillés comme dans la recette mais j’ai utilisé la méthode de cuisson que je tiens de la Chef Stéphanie Le Quellec et elle me convient en toute occasion.

La sauce est géniale. La belle amertume de la Duvel juste cassée en douceur avec la crème et la cassonade brune. Ca peut paraître étrange quand on le lit, mais en bouche ça marche bien.

INGREDIENTS (2P)

  • 100 G COPPA DI PARMA (en fines tranches)
  • 500 G ASPERGES VERTES
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 1 ECHALOTE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 3 BRINS DE THYM FRAIS
  • 4 BRINS DE PERSIL FRISE
  • 10 CL CREME LIQUIDE 40% MG
  • 20 CL DUVEL CLASSIC
  • 1 C A S SUCRE CASSONADE BRUNE (plus en fonction de votre gout)
  • 4-5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • UN MORCEAU DE BEURRE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • FLEUR DE SEL
  • 10 CL BOUILLON DE VOLAILLE

PREPARATION

Préchauffer le four à 180°C.

Disposer les tranches de coppa sur une plaque à four munie d’une feuille de papier cuisson. Faire rôtir 5-6 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient croustillantes.

Sortir du four et laisser refroidir. Les égoutter sur du papier absorbant. Casser la coppa en morceaux et réserver dans un bol.

Peler l’oignon, l’ail et l’échalote. Les hacher grossièrement.

Faire suer l’ail, l’oignon et l’échalote pendant 1 minute dans un poêlon avec 2 c à s d’huile d’olive et le thym. Puis couvrir et laisser suer sur petit feu pendant 10 minutes. Mouiller avec la Duvel et laisser mijoter pendant 10 minutes à découvert.

Passer la sauce au chinois en pressant bien sur les aromates. Remettre sur le feu. Ajouter la crème liquide et la cassonade. Saler, poivrer. Laisser mijoter et réduire doucement. Quand elle est déjà bien réduite, mais encore assez liquide, ôter du feu.

Prélever les feuilles de persil et les hacher finement.

Supprimer les bases dures des asperges. Eplucher les asperges à 5-6 cm de leur base et ecussonez ci nécessaire.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une grande sauteuse et y faire revenir les asperges vertes pendant une bonne minute.

Les assaisonner avec de la fleur de sel. Ajouter le bouillon de volaille et poursuivre la cuisson à couvert pendant environ 4 minutes.

Découvrir et poursuivre la cuisson afin que le liquide s’évapore et que les asperges s’enrobent du jus de cuisson. Vous pouvez de temps en temps les retourner. Ajouter un filet d’huile d’olive et faire rouler les asperges dans le jus réduit. A l’aide de la pointe d’un couteau, checker la cuisson juste en dessous des têtes. En fin de cuisson, les arroser avec le jus de cuisson et bien les poivrer.

Pendant ce temps, continuer à réduire la sauce. Goûter et ajouter encore éventuellement un peu de cassonade. Monter la sauce avec du beurre froid. Rectifier l’assaisonnement. Ajouter finalement le persil.

Dresser les asperges sur les assiettes. Les napper de sauce. Parsemer les asperges avec la coppa.

Bon Appétit !

Tomates, mozzarella, roquette à la sauce romesco

TOMATES, MOZZARELLA, ROQUETTE A LA SAUCE ROMESCO

Il faisait très chaud ce samedi et j’avais des chouettes invités. J’ai concocté un petit menu assez frais et léger, très sur le légume et tout est passé comme une lettre à la poste. Les assiettes vides et le ventre pas lourd du tout en fin de repas. 6 heures à manger, à boire des bons vins et à papoter. Magnifique samedi.

Voici l’entrée que j’avais proposée.

INGREDIENTS (4P)

Pour la sauce romesco

  • 1 C A S D’AMANDES BLANCHES
  • 1 C A S DE PIGNONS DE PIN
  • 1 C A S DE NOISETTES BLANCHES
  • 1 PETIT POIVRON ROUGE
  • 1/2 OIGNON BLANC
  • 1 TOMATE
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 1 TRANCHE DE PAIN RASSIS
  • 3 C A S VINAIGRE DE XERES
  • FLEUR DE SEL
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • HUILE D’OLIVE
  • PIMENT D’ESPELETTE

Autres ingrédients

  • CIABATTA
  • 4 POIGNEES DE ROQUETTE
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, FLEUR DE SEL
  • JUS DE CITRON
  • 18 TOMATES CERISES
  • 2 BOULES DE MOZZARELLA DI BUFFALA

PREPARATION

Pour la sauce romesco

Chauffer une poêle antiadhésive à sec. Torréfier les amandes, les pignons et les noisettes. Les égoutter sur un papier absorbant. Les réserver.

Préchauffer le grill du four. Laver, épépiner le poivron et le mettre, coupé en quatre, sur une plaque, peau vers le haut. 

Eplucher l’oignon, l’émincer et le glisser sous le poivron.

Laver et épépiner la tomate et  l’ajouter sur la plaque.

Y déposer aussi les gousses d’ail incisées et la tranche de pain rassis. Assaisonner de fleur de sel, de poivre du moulin et d’un filet d’huile d’olive.

Glisser la plaque dans le four pour 20 minutes. Retirer le pain dès qu’il est doré.

Dans le bol du mixeur, rassembler le pain, les fruits secs torréfiés et les légumes grillés en prenant soin d’enlever la peau des gousses d’ail et celle des tomates. Ajouter 3 c à s de vinaigre de Xérès. Ajouter du piment d’Espelette

Mixer jusqu’à ce que le mélange soit devenue une purée homogène. Ajouter 5 à 6 c à s d’huile d’olive. Si la sauce est trop épaisse l’allonger avec un peu d’eau. Goûter et rectifier son assaisonnement. La débarrasser dans un petit bol. La réserver au frais.

Suite de la recette et dressage

Couper 8 tranches fines de ciabatta et les faire sécher au four à 100°C. Réserver.

Laver les tomates cerises. Les couper en deux. Dans un petit saladier, mélanger les tomates cerises, sel, poivre et un filet d’huile d’olive.

Couper les mozzarella environ en 16 petits morceaux chacun. Assaisonner avec un peu de fleur de sel, de poivre noir et d’huile d’olive. Mélanger.

Laver la roquette et la sécher. Assaisonner de sel, de poivre, d’huile d’olive et de quelques gouttes de citron.

Dans une assiette ou un bol creux, répartir la sauce romesco. Dessus dresser un peu de roquette, puis les demi tomates et finalement la mozzarella.

Bon Appétit !

Bruschette à la crème d’aubergine et jambon mangalica

BRUSCHETTE A LA CREME D’AUBERGINE ET JAMBON MANGALICA

Des petits bruschette comme repas léger du soir quand il fait chaud comme en ce moment, il ne faut rien de plus. Le nombre de bruschette différentes qu’on peut imaginer, est astronomique.

Ceux-ci étaient bien bonnes.

INGREDIENTS (2P)

  • 6 TRANCHES DE PAIN DE CAMPAGNE OU DE PAIN BUCHERON
  • 1 AUBERGINE
  • 12 TRANCHES FINES DE JAMBON MANGALICA
  • 1 C A S YAOURT GREC
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 CITRON
  • 1 TOMATE BIEN MURE ET JUTEUSE
  • CREME D’AIL (TUBE, POT, MAISON)
  • 2 BRINS D’ORIGAN
  • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR

PREPARATION

Il faut préparer la crème d’aubergine au moins 4 heures avant de la servir !!!!

Couper l’aubergine (sans l’éplucher) en dés. Peler et hacher finement la gousse d’ail.

Répartir les dés d’aubergine dans un plat. Répartir l’ail haché. Parsemer de feuilles d’origan, de fleur de sel et de poivre noir. Arroser avec 4 c à s d’huile d’olive. Ajouter 2 c à s d’eau. Mélanger.

Préchauffer le four à 200°C.

Placer le plat au four et laisser confire pendant 30 minutes en mélangéant à mi-cuisson. Les aubergines doivent être fondantes, dorées mais pas grillées.

Laisser refroidir à température ambiante.

Une fois froid, les mixer au blender avec le yaourt grec et la moitié du jus de citron. Rectifier éventuellement l’assaisonnement en poivre et en sel.

Réserver 4h minimum au frigo.

Couper la tomate en quarts, éliminer les parties dures et blanches, ainsi qu’un maximum de pépins. Placer tous les déchets dans une petite passoire au dessus d’un bol et récupérer un maximum de jus. Concasser très finement le reste de la tomate et ajouter au jus. Il faut vraiment une texture très liquide.

Faire dorer les tranches de pain pendant 2 minutes de chaque côté dans une poêle à griller bien chaude et huilée. Retourner encore les tranches 2x pour 1 minute de cuisson par face supplémentaire.

Récupérer les tranches et les laisser tiédir.

Les enduire d’une très fine couche de crème d’ail. Ensuite d’une assez fine couche de tomate concassée avec un peu du jus. Soyez ensuite généreux avec la couche de crème d’aubergine et terminer par des tranches de mangalica recoupées afin de faciliter la dégustation.

Servir.

Bon Appétit !

Choux-fleurs de Malines rôtis aux épices, sauce tahin verte à la Ottolenghi

CHOUX-FLEURS DE MALINES ROTIS AUX EPICES, SAUCE TAHIN VERTE A LA OTTOLENGHI

La vue de ces petits choux-fleurs de Malines au marché était irrésistible. J’en ai pris 3 d’un coup. Ma petite femme n’est pas une grande fan des choux-fleurs, mais ceux-ci sont moins amères, plus doux déjà à la base. Et en cuisson au four avec plein d’épices, ça passe plus que bien pour elle.

Afin de contrer ce plein d’épices et ce goût fort du chou fleur rôti, je les ai accompagné d’une sauce que je tiens d’Ottolenghi, mais à laquelle j’ai ajouté du coriandre frais. Elle est bien citronnée et fraîche.

Pour en faire un plat complet, des pains naan (du commerce) ont fait l’affaire.

INGREDIENTS (2P)

Pour les choux fleurs

  • 3 PETITS CHOUX-FLEURS DE MALINES
  • 1 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • SEL, POIVRE
  • 1 C A C CORIANDRE EN POUDRE
  • 2 C A S PAPRIKA DOUX
  • 1 C A C CURCUMA
  • FLEUR DE SEL

Pour la sauce

  • 80 G TAHIN
  • 8 CL D’EAU
  • 10 G PERSIL PLAT
  • 5 G CORIANDRE FRAICHE
  • 1 PETITE GOUSSE D’AIL PELEE ET EMINCEE
  • 3 C A S JUS DE CITRON
  • FLEUR DE SEL

PREPARATION

Pour les choux-fleur

Débarrasser les choux-fleurs de leurs feuilles et en couper la base de telle façon que les choux puissent tenir debout dans un plat à four.

Faire cuire les choux-fleurs pendant 10 minutes à la vapeur.

Les égoutter et éponger.

Placer les choux-fleurs dans un plat à four légèrement huilé.

Dans un bol, mélanger l’huile d’olive, l’ail râpé, un peu de sel et de poivre, le coriandre, le paprika et le curcuma. A l’aide d’une brosse en silicone, enduire les choux du mélange bien homogènement.

Recouvrir chaque chou-fleur d’une feuille d’alu, en pressant bien l’alu contre la base des choux.

Préchauffer le four à 200°C.

Mettre en cuisson pendant une heure environ.

Enlever les feuilles d’alu et poursuivre 5 minutes en position grill.

Sortir les choux-fleurs du four. Les enlever du plat. Assaisonner avec un peu de fleur de sel et de poivre noir du moulin.

Pour la sauce

On peut la réaliser pendant la cuisson des choux-fleurs.

Verser le tahin, l’ail, le persil et le coriandre dans le bol d’un blender. Ajouter 2 cl d’eau et mixer environ 1 minute jusqu’à ce que le tahin devient bien vert.

Ajouter le jus de citron, 1/4 de c à c de fleur de sel et le reste de l’eau. Mixer à nouveau jusqu’à obtenir la consistance d’une crème liquide. Ajuster selon votre gout avec du sel et du citron et gérer la consistance en ajoutant un peu de tahin ou d’eau en fonction de votre goût.

Servir le chou-fleur avec cette sauce verte. Ajouter une pincée de sel sur le chou-fleur et quelques gouttes de jus de citron.

Bon Appétit !

Carottes et pois chiches grillés aigre-doux, mozzarella et quinoa

CAROTTES ET POIS CHICHES GRILLES AIGRE-DOUX, MOZZARELLA ET QUINOA

Le soleil est enfin de la partie, et avec lui, vient chez nous l’envie de cuisiner un max de légumes en les déclinant de milles façons. Cet appel semble encore être accentué depuis que nous avons rejoins la clique de la cinquantaine. Depuis, chaque année, le plat en sauce, le plat en crème, le plat gratiné et les grosses pièces de viande, perdent leur attrait (sauf peut-être lors de la froideur de l’hiver).

Hier soir je nous ai fait un plat au four avec des pois chiches, des carottes et des noix de cajou grillés, terminés avec du miel, de l’huile d’olive et du vinaigre balsamique. Afin de pouvoir se rincer le palais après chaque bouchée, un quinoa blanc quasi nature.

Si je devais un jour refaire ce plat et si ce jour là j’aurais plus de temps qu’hier, je l’accompagnerais d’un coulis de basilic pour apporter de la fraîcheur.

INGREDIENTS (2P)

  • 100 G QUINOA BLANC
  • SEL, POIVRE, FLEUR DE SEL
  • CUMIN EN POUDRE
  • UNE BOTTE DE CAROTTES FANES
  • 400 G POIS CHICHES
  • 80 G NOIX DE CAJOU GRILLEES ET SALEES
  • 2 MOZZARELLA DE BUFFLONE DE 125 G
  • 1 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE
  • 3 C A S MIEL DE FLEURS
  • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 C A S HERBES DE PROVENCE
  • 1/2 C A C PAPRIKA DOUX

PREPARATION

Pour les légumes

Egoutter les pois chiches et bien les rincer sous l’eau froide. Les laisser égoutter à nouveau.

Prendre un grand plat à four et y verser les pois chiches. Les assaisonner avec du poivre, du sel, du paprika, la moitié des herbes de Provence et 1 c à s d’huile d’olive. Bien mélanger le tout.

Eplucher les carottes et les laver. Les couper en deux ou en quatre (selon leur épaisseur) dans leur longueur.

Déposer les carottes, face coupées vers le haut, sur les pois chiches. Les assaisonner avec sel, poivre et le reste d’herbes de Provence. A l’aide d’une brosse en silicone, les asperger avec 1 c à s d’huile d’olive.

Préchauffer le four à 180° C chaleur tournante.

Placer le plat au four pendant 35 minutes.

Ajouter ensuite les noix de cajou. Répartir le miel et poursuivre la cuisson pendant 10 minutes.

Couper la mozzarella en morceaux.

Mélanger la dernière cuillère d’huile d’olive avec le vinaigre balsamique.

Sortir le plat du four. Répartir dessus la mozzarella. Saler avec de la fleur de sel, poivrer. Asperger avec la vinaigrette.

Pour le quinoa

Bien laver le quinoa afin de le débarrasser de saponine. Faire cela deux fois. Bien laisser égoutter.

Pour 100 g de quinoa, prévoir 235 ml d’eau.

Faire bouillir l’eau, légèrement salée, à couvert.

Y ajouter le quinoa. Dès la reprise de l’ébullition, réduire le feu au minimum et couvrir. Cuire pendant 12-13 minutes.

Egoutter le quinoa (si il reste encore du liquide, ma).

Le débarrasser dans un saladier.

Saler et poivrer le quinoa et ajouter le cumin en poudre. Mélanger et laisser refroidir pendant 20 minutes, à couvert.

Bon Appétit !

Tacos de boeuf (mais surtout de légumes crus)

TACOS DE BOEUF (MAIS SURTOUT DE LEGUMES CRUS)

Avec le début des jours plus chauds, les légumes (dits du sud) m’appellent. Les herbes aussi. L’envie de la lourdeur disparait, exit la crème, le fromage fondu, les mijotages longs, les sauces riches et bienvenu au naturel, au cru, à la plus simple expression des ingrédients.

J’ai eu envie de nous faire des tacos avec un maximum de légumes crus et avec un apport plutôt léger de viande. Une viande pas surcuite comme c’est souvent le cas dans les tacos avec une préparation de viande hachée ultra sèche. Un tacos aussi sans fromage, sans mayo, sans sauce à l’ail mais relevé par une sauce au yaourt assez légère. L’ensemble est très frais.

INGREDIENTS (4 TACOS)

  • 300 G FILET DE BOEUF
  • 4 TORTILLAS POUR TACOS
  • 1/2 CONCOMBRE
  • 1 PETITE SALADE ROMAINE OU LE 1/4 D’UNE GRANDE
  • 1/2 POIVRON VERT
  • 1 AVOCAT (prenez du vert très foncé, mais pas encore noir)
  • 1/2 OIGNON ROUGE OU 1 PETIT
  • 1 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 3/4 C A C CUMIN EN POUDRE
  • 150 G YAOURT GREC
  • 1 CITRON VERT
  • 1/2 C A S D’HUILE DE COLZA
  • FLEUR DE SEL, SEL, POIVRE
  • UNE BELLE POIGNEE DE CORIANDRE FRAICHE
  • 1/2 GOUSSE D’AIL OU UNE PETITE
  • POUDRE DE CHILI (OU PIMENT DE CAYENNE)
  • 1 BELLE TOMATE COEUR DE BOEUF ROUGE

PREPARATION

Pour la sauce, mélanger le yaourt grec, l’huile de colza et 1/4 c à c de cumin. Assaisonner à votre goût avec une pincée de sel et un peu de jus de citron vert. Réserver au frais pendant quelques heures.

Laver la tomate. La couper en quatre. Ôter le pédoncule. Couper chaque quart en tranches, puis les tranches en dés en évitant un maximum les poches de graines.

Laver le concombre. L’éplucher en zébrure (dans la longueur, laisser une bande de peau sur deux). Le couper en quatre dans la longueur. Ôter la partie graineuse centrale. Couper le concombre en dés.

Laver le poivron. Ôter graines et parties blanches, ainsi que le pédoncule. Couper en tranches, puis en dés.

Peler l’oignon. Le couper en demi rondelles fines, que vous recoupez en deux ou en trois. Détacher les morceaux.

Peler l’ail. Le râper ou l’écraser dans un écraseur.

Mélanger la tomate, l’oignon, le poivron et le concombre. Ajouter du sel, du poivre, l’ail râpé, un peu de poudre de chili et 1/2 c à c de cumin. Y ajouter la coriandre fraîche hachée (selon votre goût). Mélanger à nouveau. Réserver quelques heures au frais.

Laver la salade romaine et l’émincer. Réserver au frais.

Couper l’avocat en deux. Ôter le noyau. Peler les demi avocats. Les couper en tranches. Réserver les tranches au frais, bien mouillées avec du jus de citron vert. Réserver au frais.

Sortir la viande de boeuf, une heure avant la cuisson pour la faire descendre en température.

Préchauffer le four à 170 ° C.

Placer les tacos dans un plat, de telle façon qu’une forme de contenant courbé soit gardée (en les callant avec un autre contenant, voir photo). Les faire cuire environ 7 minutes en chaleur tournante (je les ai cuits deux par deux). Sortir le plat du four et laisser refroidir les tacos.

Dans une poêle à griller, enduite d’huile d’olive, faire griller la viande sur toutes les faces. Laisser la viande au repos pendant 8 minutes sur une grille, recouvert de papier alu.

Trancher la viande en tranches fines, puis chaque tranche en bandes plus fines. Couper les bandes en plus petits morceaux, faciles à mâcher. Mettre la viande dans un bol. Saler à la fleur de sel, poivrer, mélanger.

Montage : remplir les tacos avec une bonne couche de légumes en dés. Dessus déposer un peu de viande, puis un peu de salade. Ajouter un bon filet de sauce et terminer par quelques tranches d’avocat cru.

Bon Appétit !

Trio de quinoa aux fèves et radis, vinaigrette de pulpe de concombre et d’huile d’olive fumée, chèvre frais de l’altitude 150 et chapelure de pistaches

TRIO DE QUINOA AUX FEVES ET RADIS, VINAIGRETTE DE PULPE DE CONCOMBRE ET D’HUILE D’OLIVE FUMEE, CHEVRE FRAIS DE L’ALTITUDE 150 ET CHAPELURE DE PISTACHES

Au Food Fest à Tour et Taxis il y avait un stand du magasin Rob et j’y ai découvert un excellent vinaigre de pulpe de concombre de la marque Terga, 100% naturel. Je n’avais qu’une envie, l’utiliser très rapidement.

L’idée de l’associer sur du chèvre m’est venue très rapidement, et ça tombait bien car je venais de commander deux chèvres frais chez Altitude 150 via La Ruche Qui Dit Oui.

J’avais trouvé des fèves des Marais chez mon légumier italien au marché de Jette et il me restait des radis. Grâce au net j’ai eu envie d’un quinoa aux fèves et radis et j’ai assaisonné avec une vinaigrette avec ce vinaigre de pulpe de concombre, associé à une excellente huile d’olive fumée de chez Castillo D Cannena.

J’ai terminé le plat avec un peu de chapelure de pistaches d’Iran.

Le résultat était très sympa. La qualité des produits y est pour beaucoup. La vinaigrette était magnifique.

Quelques points à améliorer. J’avais mis le feu trop fort pour mon quinoa et à la fin il n’y avait plus assez d’eau de cuisson, le fond a accroché un peu et mon quinoa manquait de cuisson. J’ai adapté dans la recette. Deuxième point : il faudrait essayer d’ajouter encore un peu de pistache sur le haut des côtés des chèvres.

INGREDIENTS (2P)

  • 100 G TRIO DE QUINOA
  • 50 G FEVES DES MARAIS (poids des fèves après les avoir enlever des cosses et de les avoir débarrassées de leur peau)
  • 7 RADIS
  • 2 C A S DE VINAIGRE DE PULPE DE CONCOMRE (TERGA) + UN PEU POUR TERMINER LE PLAT
  • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE FUMEE DE CASTILLO D CANNENA
  • SEL, POIVRE BLANC DU MOULIN
  • 2 CHEVRES FRAIS (DE L’ALTITUDE 150)
  • UNE PINCEE DE CUMIN
  • 10 G PISTACHES D’IRAN
  • 10 G CHAPELURE
  • FLEUR DE SEL

PREPARATION

Pour la chapelure

Toaster à sec les pistaches. Réserver.

Toaster à sec la chapelure. Réserver.

Mixer finement les pistaches avec une petite pincée de fleur de sel dans un petit moulin à café.

Mélanger la poudre de pistache et la chapelure.

Pour la vinaigrette

Mélanger l’huile d’olive fumée et le vinaigre de concombre. Ajouter un rien de sel et de poivre blanc du moulin.

Pour le quinoa

Bien laver le quinoa afin de le débarrasser de saponine. Faire cela deux fois. Bien laisser égoutter.

Pour 100 g de quinoa, prévoir 235 ml d’eau.

Faire bouillir l’eau, légèrement salée, à couvert.

Y ajouter le quinoa. Dès la reprise de l’ébullition, réduire le feu au minimum et couvrir. Cuire pendant 12-13 minutes.

Egoutter le quinoa (si il reste encore du liquide, mais en principe pas).

Le débarrasser dans un saladier.

Saler et poivrer le quinoa et ajouter le cumin en poudre. Mélanger et laisser refroidir pendant 20 minutes, à couvert.

Après 10 minutes, ajouter la vinaigrette et les légumes. Poursuivre le refroidissement pendant 10 minutes.

Pour les légumes

Laver et parer les radis. Les couper en fines rondelles.

Récupérer les fèves dans leur cosse.

Faire blanchir les fèves écossées pendant 1 bonne minute dans de l’eau bouillante salée. Puis rafraichir immédiatement dans de l’eau glacée pour fixer la couleur et stopper la cuisson. Enlever la petite peau qui entoure les fèves et les réserver.

Mélanger les deux légumes au quinoa.

Dressage

Saupoudrer le dessus des chèvres avec la chapelure de pistaches (si possible aussi le haut des côtés).

Dans des assiettes creuses, répartir le quinoa.

A l’aide d’une cuillère, creuser le centre du quinoa afin de pouvoir y glisser le chèvre frais.

Placer les chèvres frais.

Terminer en assaisonnant encore le quinoa de vinaigre de pulpe de concombre.

Bon Appétit !

Bavette de boeuf Black Angus grillée, asperges vertes de Pertuis, Bonottes de Noirmoutier, pesto chaud basilic-pistache, cresson, épinards

BAVETTE DE BOEUF BLACK ANGUS GRILLEE, ASPERGES VERTES DE PERTUIS, BONOTTES DE NOIRMOUTIER, PESTO CHAUD BASILIC-PISTACHE, CRESSON, EPINARDS

Pour cette recette, tout commence par une photo publié sur Facebook par le restaurant bruxellois Ventre Saint Gris. Je n’y ai jamais été mangé mais il est sur ma liste et je le suis. Cette photo m’a hantée pendant bien une semaine et demie. Je voulais m’en inspirer et j’ai donc d’abord fait le max pour trouver les bons produits, car tout commence par des bons produits. Ensuite j’ai écris la recette et nous avons beaucoup aimé le résultat final.

INGREDIENTS (2P)

  • 1 BELLE BAVETTE DE BOEUF DE 300 G
  • HUILE D’OLIVE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UNE BONNE POIGNEE D’EPINARDS FRAIS
  • UNE BONNE POIGNEE DE CRESSON
  • UNE POIGNEE DE PIGNONS DE PIN
  • UNE POIGNEE DE PISTACHES
  • 500 G BONOTTES DE NOIRMOUTIER
  • 20 CL DE FOND DE VOLAILLE
  • 500 G ASPERGES VERTES DE PERTUIS
  • 10 CL BOUILLON DE VOLAILLE

Le pesto

  • 60 G BASILIC FRAIS (poids réel des feuilles, il vous faut donc vraiment un beau bouquet)
  • 50 G PIGNONS DE PIN
  • 80 G PARMESAN (NON MOULU)
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • JUS D’UN 1/2 CITRON
  • 15 CL D’HUILE D’OLIVE
  • UN PETIT FILET DE CREME LIQUIDE
  • 25 G PISTACHES

PREPARATION

Réaliser le pesto : effeuiller le basilic. Peler les gousses d’ail et les hacher finement. Couper le parmesan en dés. Faire légèrement torréfier à sec les pignons et les pistaches.

Placer tous les ingrédients pour le pesto dans un blender (sans l’huile d’olive et la crème). Mixer le tout en ajoutant petit à petit l’huile d’olive. Terminer en ajoutant le filet de crème. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Réserver dans une petite casserole. Il faudra réchauffer sur petit feu à l’envoi.

Laver les épinards et le cresson. Nettoyer le cresson. Bien égoutter les deux.

Faire torréfier les pistaches et les pignons de pin.

Laver les asperges vertes. Les écussonner (les pointer). Casser la partie fibreuse à leur base (le bois), puis éplucher une petite partie du pied des asperges à l’aide d’un économe.

Laver les Bonottes. Les couper en tranches moyennes sans les éplucher. Les placer dans une sauteuse assez large anti adhésive. Ajouter le fond de volaille, un verre d’eau et du sel. Mettre en cuisson pendant 12 minutes (il faudra checker de temps en temps la cuisson avec la pointe d’un couteau. Garder chaud.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une grande sauteuse et y fare revenir les asperges vertes pendant 1 minute.

Assaisonner avec de la fleur de sel et ajouter le bouillon de volaille. Poursuivre la cuisson à couvert, pendant environ 4 minutes.

Découvrir et poursuivre la cuisson afin que le liquide s’évapore et que les asperges s’enrobent du jus de cuisson. Ajouter un filet d’huile d’olive et faire rouler les asperges dans le jus. A l’aide de la pointe d’un couteau, checker la cuisson juste en dessous des têtes. En fin de cuisson, les arroser avec le jus de cuisson. Poivrer.

Pendant ce temps, cuire les bavettes de boeuf. Prendre une poêle à griller et bien la chauffer, enduite d’huile d’olive au pinceau. Assaisonner les bavettes de fleur de sel et de poivre noir du moulin sur les deux faces. Les faire griller environ 2 minutes 30 sur chaque face. Réserver pendant 3 minutes sur une grille. Couper la bavette en tranches dans le sens opposé des fibres.

Dresser dans chaque assiette, un peu de tranches de pommes de terre et d’asperges vertes. Disposer des morceaux de bavette de boeuf. Arroser avec un peu de pesto, de pistaches et de pignons de pin. Terminer par un peu d’épinards frais et de cresson.

Bon Appétit !

Mini choux-fleurs saté

MINI CHOUX-FLEURS SATE

Ce n’est pas la première fois que je combine le chou-fleur et le beurre de cacahuètes. Je trouve que les deux vont tellement bien ensemble. Cette fois j’ai tout simplement cuit les choux-fleurs à la vapeur afin de garder toute la saveur douce de ces petits choux-fleurs, accompagnés de basmati et d’une sauce satay d’inspiration indonésienne et thaï.

C’était un régal.

INGREDIENTS (2P)

  • 4 PETITS CHOUX-FLEURS DE MALINES
  • FLEUR DE SEL
  • GRAINES DE SESAME
  • CORIANDRE FRAICHE
  • 4 JEUNES OIGNONS

Sauce satay

  • UNE BELLE GOUSSE D’AIL
  • UN MORCEAU DE GINGEMBRE DE 2 CM
  • 30 G SUCRE DE PALME
  • 2 C A S TAMARIN
  • 1 C A S SAUCE SOJA
  • 1 C A S NUOC NAM
  • 30 CL LAIT DE COCO
  • 5 C A S BEURRE DE CACAHUETES
  • 1 C A S D’HUILE DE TOURNESOL
  • DEUX POIGNEES DE CACAHUETES GRILLEES A SEC ET HACHEES
  • 2 C A C CITRONNELLE BROYEE
  • 2 C A C PAPRIKA
  • 2 C A C CURRY MADRAS
  • 15 G GRAINES DE SESAME DOREES

PREPARATION

Peler l’ail et le gingembre et les émincer finement.

Placer tous les ingrédients (sauf les cacahuètes) de la sauce dans un blender et mixer longuement pour obtenir une pâte fine.

Transvaser cette sauce dans un poêlon et réserver.

Torréfier les graines de sésame à sec dans une poêle.

Nettoyer les jeunes oignons et les couper en petites rondelles.

Laver le coriandre, en prélever les feuilles, les hacher grossièrement.

Laver les choux-fleurs et les débarrasser de leur base et des feuilles.

Placer les choux-fleurs dans une casserole pour cuisson vapeur (couscoussière ou autre). Les cuire à couvert à la vapeur en salant l’eau et en assaisonnant les choux-fleurs d’une peu de fleur de sel. Checker de temps en temps la cuisson à l’aide d’une pointe de couteau.

Pendant ce temps, ajouter un peu d’eau à la sauce satay et la réchauffer sur feu doux. Lorsque les choux-fleurs sont cuits, ajouter les cacahuètes hachées à la sauce.

Dresser les choux-fleurs, le riz basmati et la sauce dans les assiettes. Saupoudrer les choux-fleurs avec les graines de sésame, la sauce avec les jeunes oignons et terminer avec un peu de coriandre fraiche.

Bon Appétit !

Filet mignon de porc, oignons au soja et scorcenere persilés à la crème

FILET MIGNON DE PORC, OIGNONS AU SOJA ET SCORCENERE PERSILES A LA CREME

Un plat simple mais tellement bon si vous respectez toutes les cuissons. Certains trouveront la cuisson du filet pur de porc trop rouge, mais le temps ou il fallait faire attention en cuisant du porc, est un peu révolue. En choisissant une viande de porc de qualité, en l’achetant chez un bon boucher irréprochable sanitairement, en surgelant immédiatement votre achat sous vide et en ne laissant pas trainer votre viande pendant des heures avant de la cuire, une température de 58°C à coeur pour une viande moelleuse et juteuse, n’est plus du tout une hérésie. Pourquoi la viande de porc n’aurait elle pas doit aux mêmes égards que celle de boeuf, de veau ou de canard ?

INGREDIENTS (2P)

  • 1 FILET MIGNON DE PORC
  • 500 G SCORCENERE
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 30 G BEURRE DOUX
  • 2 OIGNONS
  • 2 C A S SAUCE SOJA
  • VINAIGRE BLANC
  • 5 C A S DE PERSIL FRISE FINEMENT CISELE
  • CREME LIQUIDE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, FLEUR DE SEL, MUSCADE
  • UNE RASADE DE VIN BLANC SEC

PREPARATION

Peler les oignons. Les couper en demi rondelles assez fines.

Les déposer dans un plat à four en les séparant bien les unes des autres.

Préchauffer le four à 210° C haut-bas.

Assaisonner les oignons avec du poivre et du sel. Ajouter le beurre coupé en petits dés. Ajouter une bonne rasade de vin blanc.

Mettre au four pour une cuisson de 15 minutes. Diminuer le feu à 180°C et poursuivre la cuisson encore pendant 15 minutes.

Sortir le plat du four. A l’aide d’une cuillère en bois, bien mélanger les oignons et le fond de liquide qui reste, en allant rechercher les sucs de cuisson dans les coins et sur les côtés. Réserver.

Sortir la viande du frigo, 1 heure avant la cuisson (idéalement encore sous-vide).

Couper les extrémités des scorcenere, les éplucher, les couper en morceaux et les réserver dans de l’eau froide vinaigrée.

Ciseler finement les feuilles de persil frisé.

Faire bouillir de l’eau salée et y faire cuire les scorcenere pendant 20 à 30 minutes (en fonction de l’épaisseur des morceaux). Il faut récupérer à fur et à mesure les morceaux en checkant leur cuisson avec la pointe d’un couteau.

Rincer et égoutter tous les morceaux. Les transvaser dans une saucière. Saler, poivrer, ajouter de la muscade fraichement râpée. Ajouter le persil et de la crème à hauteur. Réserver.

Préchauffer le four à 140°C haut-bas.

Faire chauffer l’huile dans une poêle et y faire dorer le filet mignon sur toutes les faces. Poivrer chaque face à fur et à mesure de sa cuisson. Saler légèrement à la fleur de sel.

Quand toutes les faces sont bien dorées, déglacer avec une cuillère à soupe de sauce soja et y tourner la viande sur toutes les faces.

Déposer la viande sur les oignons dans le plat à four. Verser dessus encore une cuillère à soupe de sauce soja. Mouiller avec un peu d’eau. Piquer la viande avec une thermomètre sonde dans sa partie la plus épaisse.

Placer le plat au four jusqu’à ce que la viande atteigne 55°C à coeur.

Sortir le plat et transvaser la viande sur une grille, recouvrir d’une feuille d’alu et laisser ainsi reposer 5 minutes . A coeur vous allez obtenir une viande à 58°C.

Pendant ce temps, remettre le plat au four pour garder les oignons chauds, et réchauffer les scorcenere dans leur crème jusqu’à obtenir des légumes chauds et une crème bien réduite. Cela prendre aussi environ 5 minites.

Couper la viande en tranches.

Dresser à votre convenance et accompagner de pommes de terre farineuses natures.

Bon Appétit !

Filet de turbot, beurre d’orange et purée à la cressonnette

FILET DE TURBOT, BEURRE D’ORANGE ET PUREE A LA CRESSONNETTE

Il y a peu, ma copine Rosette publiait sur son Facebook une photo de son plat du soir, un poisson avec une purée de cressonnette et une sauce à l’orange. J’ai trouvé l’idée excellente et comme il me restait un beau morceau de filet de turbot sous-vide au surgélateur, j’ai très vite tenté cette recette.

Vous l’aurez compris, c’est la sauce qui fait tout ! Elle doit être bien lisse et nappante à souhait.

Vous verrez que je n’ai pas trop beurré la purée car il y a déjà le beurre de cuisson du poisson et la sauce en comporte aussi beaucoup.

INGREDIENTS (2P)

  • UN BEAU MORCEAU DE TURBOT EN FILET (assez pour 2)
  • BEURRE (pour le poisson)
  • FLEUR DE SEL, SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 600 G POMMES DE TERRE FARINEUSES (poids épluché)
  • LAIT
  • MUSCADE
  • 50 G DE BEURRE (pour la purée)
  • 3 BARQUETTES DE CRESSONNETTE
  • 4 ORANGES (PAPILLON)
  • 2 ECHALOTES
  • 15 CL DE VIN BLANC SEC
  • 125 G BEURRE (pour la sauce)
  • MAIZENA

PREPARATION

Eplucher les pommes de terre. Les laver et les couper en morceaux pas trop petits et environ de même taille. Les réserver dans une casserole d’eau salée.

Sortir le poisson du frigo.

Peler les échalotes et les ciseler grossièrement.

Presser les oranges et récupérer le jus. Vous devriez obtenir environ 50 cl de jus.

A l’aide de ciseaux, prélever la cressonnette, en ne prenant pas toute la tige. Réserver.

Découper 125 g de beurre froid en cubes et le réserver sur une assiette au frigo.

Faire revenir les échalotes pendant 1 minute dans 10 g de ce beurre. Ajouter rapidement le jus d’orange et le vin blanc et faire réduire le tout à feu vif jusqu’à environ 15 cl (donc réduction de 65 cl à 15 cl).

Passer la sauce à travers une passoire fine. Réserver.

Bien éponger le poisson sur les deux faces.

Mettre les pommes de terre en cuisson pendant 25 minutes.

Après 15 minutes, mettre une belle quantité de beurre dans une poêle antiadhésive. Lorsque le beurre devient mousseux, y placer le turbot et faire cuire le poisson. Saler le beurre de cuisson avec un peu de fleur de sel. Assaisonner le dessus du poisson avec de la fleur de sel et du poivre noir du moulin. Pendant la cuisson, nourrir le poisson avec le beurre de cuisson. Checker la cuisson à coeur avec la pointe d’un couteau. Réserver le poisson sur une assiette au four à 75° C, le temps de réaliser la purée et de terminer la sauce.

Pendant ce temps, faire chauffer doucement un peu de lait avec du poivre et de la muscade râpée.

Egoutter les pommes de terre et les assécher ensuite. Les écraser avec un ‘stoemper’ en y ajoutant le lait, puis 50 g de beurre froid. Une fois que la purée est bien écrasée et mélangée, y ajouter la cressonnette. Mélanger le tout à la cuillère. Garder chaud.

Terminer la sauce : réduire encore à 10 cl, saler et poivrer, puis monter au beurre froid en vannant. Finalement, mélanger un peu de sauce avec un peu de maïzena. Ajouter ce mélange dans la sauce et laisser épaissir sur petit feu.

Dresser.

Bon Appétit !

Filet mignon sauce crème-moutarde, grenailles rôties et panais rôtis au romarin et au miel

FILET MIGNON SAUCE CREME-MOUTARDE, GRENAILLES ROTIES ET PANAIS ROTIS AU ROMARIN ET AU MIEL

Une recette facile mais très gourmande.

INGREDIENTS (2P)

  • 2 FILETS PUR DE BOEUF
  • FLEUR DE SEL, SEL FIN, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • HUILE D’OLIVE
  • 500 G GRENAILLES
  • LE JUS D’UN DEMI CITRON
  • 1 GROS PANAIS OU 2 MOYENS
  • ROMARIN
  • 1 C A S MIEL LIQUIDE
  • 20 CL CREME LIQUIDE
  • 3 C A S MOUTARDE A L’ANCIENNE (A GRAINS)

PREPARATION

Faire rôtir les grenailles 30 min à la sauteuse dans un filet d’huile d’olive, en les mélangeant de temps en temps. Après 15 minutes, ajouter un filet d’eau, fleur de sel, poivre et le jus de citron.

Les terminer 15 minutes au four (en même temps que le panais).

Pour le panais, préchauffer le four à 200° C en chaleur tournante. Tapisser une plaque avec une feuille de cuisson.

Laver le(s) panais, en couper les extrémités. Couper le(s) panais en deux (en quatre si il est très gros), sans l’éplucher.

Le(s) poser sur la plaque, les uns à côté des autres, face coupée vers le haut. Mélanger un filet d’huile d’olive avec des feuilles de romarin et du sel. A l’aide d’une brosse en silicone, répartir le mélange sur les morceaux de panais.

Enfourner pendant 25 minutes. Le(s) panais doit colorer, légèrement sécher et caraméliser aux pointes. Il doit être fondant à coeur.

Sortir la plaque du four. Mélanger le miel avec 1/2 c à s d’eau et 1/2 c à s d’huile d’olive. Répartir la préparation sur les morceaux de panais. Enfourner encore pendant 5 minutes.

Pour la sauce, faire bouillir la crème liquide et la faire réduire pendant 5 minutes à feu doux.

Ajouter la moutarde, du sel et du poivre et laisser encore mijoter 3 minutes en mélangeant.

Cuire les filets de boeuf dans l’huile d’olive, assaisonnés de fleur de sel et de poivre noir du moulin. On attend une cuisson à coeur de 61-62% ou moins pour ceux qui préfèrent plus saignant, voir bleu.

Dresser.

Bon Appétit !

Filet pur de boeuf, noisettes au beurre noisette, crème de topinambours, palets de butternut rôtis aux épices speculoos

FILET PUR DE BOEUF, NOISETTES AU BEURRE NOISETTE, CREME DE TOPINAMBOURS, PALETS DE BUTTERNUT ROTIS AUX EPICES SPECULOOS

Je vous propose cette belle composition de saison. Vous pouvez aussi la servir avec un autre morceau de boeuf, de la selle d’agneau ou du magret de canard.

Sur les photos, les palets manquent de croustillant. J’avais mis trop longtemps à 220° et pas assez longtemps en grill. J’ai adapté depuis dans la recette.

INGREDIENTS (2P)

  • 2 FILETS PURS DE 200 G
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • BEURRE

Pour la crème de topinambours

  • 400 G TOPINAMBOURS (poids nettoyé)
  • VINAIGRE BLANC
  • SEL, POIVRE BLANC
  • 15 CL LAIT
  • 15 CL FOND DE VOLAILLE
  • 2 C A S CREME FRAICHE CRUE DE NORMANDIE
  • 2 C A C D’HUILE DE NOISETTES
  • 2 ECHALOTES HACHEES
  • BEURRE

Pour le butternut

  • 1 BUTTERNUT
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A C EPICES POUR SPECULOOS

Pour les noisettes

  • 60 G BEURRE
  • 4 C A S NOISETTES BLANCHES

PREPARATION

Pour le butternut

Laver le butternut.

Découper des palets d’un cm à un et demi cm dans le butternut, sans les éplucher.

Tapisser une plaque de papier de cuisson et y déposer les palets.

Mélanger l’huile d’olive, sel, poivre et épices speculoos dans un petit bol.

A l’aide d’une brosse en silicone, répartir cette huile aromatisée sur les palets.

Préchauffer le four à 220° C.

Glisser la plaque au four pour 15 minutes de cuisson.

La sortir du four et laisser en attente.

Une fois la viande cuite et mis au repos, reglisser la plaque dans un four préchauffé en position grill et rôtir jusqu’à ce qu’une croute se forme sur le dessus des palets.

Pour la crème de topinambours

Eplucher et émincer les topinambours en fines tranches. Les réserver dans de l’eau froide vinaigrée afin de garder leur belle couleur blanche.

Dans une casserole moyenne, faire revenir à feu moyen, les échalotes dans du beurre. Laisser doucement compoter à couvert (attention de ne pas faire brûler).

Ajouter les topinambours (rincés et égouttés) et laisser suer quelques minutes à couvert.

Ajouter le lait et le fond de volaille et porter à ébullition. Saler et poivrer légèrement. Faire cuire ainsi les topinambours pendant 25 à 30 minutes.

Egoutter les topinambours en gardant le liquide de cuisson.

Ajouter deux cuillères de crème fraîche aux topinambours et mixer le tout jusqu’à obtention d’une texture onctueuse. Vous pouvez, si nécessaire, ajouter un peu de liquide de cuisson.

Passer la préparation à travers un chinois afin d’être certain de ne plus avoir de petits morceaux.

Réserver la préparation. Rectifier l’assaisonnement en sel et en poivre blanc.

Juste avant de servir, réchauffer la préparation afin de donner la texture souhaitée. Si elle est devenue trop épaisse, ajouter un peu de liquide de cuisson, si elle est trop liquide, prolonger le réchauffement afin de laisser s’évaporer une partie du liquide.

Juste avant de dresser les assiettes, ajouter l’huile de noisettes.

Pour la viande

Sortir la viande du frigo une heure à l’avance.

Enduire une poêle à griller d’un peu de beurre.

Préchauffer le four à 110°C. Y placer un plat à four.

Y placer la viande et griller une face pendant 2 minutes. Retourner. Saler et poivrer. Griller la seconde face pendant 2 minutes.

Transvaser les filets dans le plat à four et assaisonner la seconde face.

Placer un thermomètre sonde dans une des pièces de viande.

Poursuivre la cuisson au four jusqu’à atteindre 61°C, la température à point.

Sortir le plat du four. Transvaser les steaks sur une grille et couvrir d’une feuille d’alu. Laisser 10 min au repos.

Pour les noisettes

Faire revenir les noisettes à sec dans une poêle en mélangeant constamment, jusqu’à ce qu’ils deviennent légèrement dorés et que de l’huile en sort.

Les laisser refroidir. Les hacher grossièrement.

Faire chauffer le beurre sur petit feu dans un petit poêlon. Une fois qu’on obtient du beurre noisette, enlever du feu et y mélanger les noisettes hachées.

Dresser tout ce beau monde comme vous le souhaitez.

Bon Appétit !

Magret de canard, crème de persil tubéreux, pommes de terre tapées croustillantes et sauce au sirop de baies de sureau

MAGRET DE CANARD, CREME DE PERSIL TUBEREUX, POMMES DE TERRE TAPEES CROUSTILLANTES ET SAUCE AU SIROP DE BAIES DE SUREAU

Mon rhume est toujours la depuis plus d’un mois, mais j’ai enfin retrouvé l’énergie de recuisiner un peu plus et de remettre à la création avec une sauce. La crème de persil tubéreux et les pommes de terre tapées croustillantes sont par contre devenu des classiques à la maison. L’ensemble fonctionne vraiment très bien.

INGREDIENTS (2P)

Pour la crème de persil tubéreux

  • 275 G PERSIL TUBEREUX (poids épluché et nettoyé)
  • 40 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 15 G PARMESAN RAPE
  • 12 G BEURRE DOUX
  • 3 C A S BOMBEES DE CREME EPAISSE
  • QUELQUES GOUTTES DE JUS DE CITRON
  • SEL, POIVRE BLANC

Pour la sauce

  • 30 G D’ECHALOTES (poids épluché et nettoyé)
  • 20 G LARD DE POITRINE FUME
  • 4 CL DE GENIEVRE
  • 2 CL VINAIGRE DE FRAMBOISES
  • 8 CL SIROP DE BAIES DE SUREAU
  • 2 CL VIN ROUGE
  • 20 CL FOND DE GIBIER
  • 15 G BEURRE DOUX + UN PETIT MORCEAU POUR LA PRE-CUISSON
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

Pour les pommes de terre

  • 500 G GRENAILLES
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • FLEUR DE SEL

Pour le magret

  • 1 MAGRET DE CANARD
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Pour la crème

Eplucher les racines de persil. Les couper en morceaux uniformes.

Placer les morceaux de racines de persil dans un petit poêlon contenant le bouillon de volaille et faire cuire à couvert sur petit feu jusqu’à ce qu’un couteau passe facilement à travers le persil tubéreux.

Egoutter mais en gardant le bouillon.

Dans un petit blender, mixer avec le beurre, la crème et le parmesan. Ajouter un peu de bouillon de cuisson afin d’obtenir la texture lisse et crémeuse souhaitée. Saler et poivrer et remixer le tout. Ajuster l’acidité avec quelques gouttes de jus de citron.

Garder chaud ou réchauffer doucement juste avant de servir.

Pour la sauce

Peler l’échalote et l’émincer finement. Couper le lard en petits lardons.

Faire revenir l’échalote et le lard dans un peu de beurre pendant 5-6 minutes.

Déglacer avec le genièvre, le vinaigre de framboises, le vin rouge et le sirop de baies de sureau. Ajouter le bouillon. Porter à ébullition et faire réduire l’ensemble à un tiers.

Passer la préparation à travers un chinois.

Remettre sur feu doux. Saler et poivrer. Réduire jusqu’à consistance sirupeuse.

Ajouter le beurre et vanner afin d’obtenir une belle sauce (à effectuer juste avant le dressage).

Pour les pommes de terre

Cuire les pommes de terre non-épluchées dans une grande quantité d’eau salée pendant 15 minutes.

Les refroidir sous un filet d’eau froide. Egoutter et sécher les pommes de terre.

Ecraser chaque pomme de terre avec le cul d’une petite casserole ou d’un petit poêlon, d’un coup sec mais maitrisé pour aplatir la pomme de terre en une ‘smashed potato’ de 0,5 à grand maximum 1 cm d’épaisseur.

Préchauffer le four à 250°C.

Poser les patates écrasées sur une plaque à four garnie de papier de cuisson huilé avec 1 c à s d’huile d’olive. Enduire les pommes de terre avec la deuxième c à s d’huile d’olive.

Enfourner pour 20 minutes. Les pommes de terre doivent être très dorées. Les retourner sur la plaque de cuisson et cuire encore 10 minutes.

Les saler avec de la fleur de sel à la sortie du four.

Récupérer les pommes de terre et les réserver dans un petit plat à four.

Pour le magret

Découper le gras qui dépasse sur le côté du magret. Ôter l’éventuelle pellicule sur le dessus du magret. Quadriller le gras du magret.

Déposer le magret dans une poêle antiadhésive froide et allumer le feu sur position faible. Faire doucement dorer et fondre le gras du magret. Enlever cette graisse écoulée petit à petit.

Préchauffer le four à 160°C. Y placer un petit plat à four.

Une fois le magret bien doré et croustillant côté gras, le retourner et faire cuire pendant quelques minutes.

Débarrasser le magret. Le saler côté chair avec de la fleur de sel. Poivrer. Le transvaser dans le petit plat au four. Y enfoncer un thermomètre sonde et finir la cuisson du magret jusqu’à température à coeur souhaitée (ici j’ai cuit à 76° car vu mon immunité faible je n’ai pas encore droit à la cuisson saignante, donc à point).

P.S. Quand le magret est à 70°C vous pouvez réchauffer les pommes de terre au four.

Bon Appétit !

Demi-côtes d’agneau grillées au ras-el-hanout, grenailles sautées, lentilles vertes et crème d’artichauts

DEMI-COTES D’AGNEAU GRILLEES AU RAS-EL-HANOUT, GRENAILLES SAUTEES, LENTILLES VERTES ET CREME D’ARTICHAUTS

J’ai ordre de mon hémathologue de simplifier ma cuisine, trop riche, trop acide, trop crue et trop épicée et de tenter de manger plus simplement, car mon système digestif est vraiment en soucis.

J’ai imaginé cette recette avec du ras-el-hanout et de la coriandre très parcimonieusement présent, des lentilles (en boîte) très natures et une crème d’artichauts frais légère (sans huile ni crème). Mais je ne réaliserai pas la recette comme décrite ci-dessous (je zappe le ras-el-hanout et le coriandre et les grenailles seront cuites à l’eau et pas sautées à l’huile d’olive), et donc je ne peux pas vous offrir de photos de l’entièreté de la recette.

En cherchant à réaliser une crème d’artichauts pas trop riche, donc sans beurre, crème ou huile, j’ai réussi une crème très intéressante, dont je vous laisse les photos. J’aurais souhaité d’autres photos, mais ma petite femme avait déjà dressé les assiettes.

INGREDIENTS (2P)

  • 350 G GRENAILLES
  • FLEUR DE SEL, POIVRE DU MOULIN
  • 500 G DEMI-COTES D’AGNEAU
  • 1 C A S D’HUILE D’OLIVE + 1 POUR LA CUISSON DES ARTICHAUTS ET UNE POUR LES GRENAILLES
  • 1/2 C A C RAS-EL-HANOUT
  • 1/3 C A C AIL EN POUDRE
  • 1 PETITE BOITE DE CONSERVE DE LENTILLES VERTES NATURES
  • 2 GROS ARTICHAUTS
  • 1 PETIT OIGNON
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 LOUCHE DE BOUILLON DE LEGUMES
  • 1/2 C A C CORIANDRE EN POUDRE
  • UNE LICHETTE DE LAIT
  • 2 C A S RASES PARMESAN
  • 1/2 CITRON

PREPARATION

Pour les artichauts

Nettoyer les artichauts afin de n’obtenir que les coeurs et la partie pas trop coriace des tiges. Les réserver dans une eau froide citronnée.

Peler la gousse d’ail et l’oignon. Emincer finement les deux.

Dans une sauteuse anti-adhésive, faire suer l’oignon dans 1 c à s d’huile d’olive sur feu moyen à couvert, en ajoutant un filet d’eau pour lancer la sudation. Une fois biens translucides, ajouter l’ail et laisser encore 1 min. sur feu moyen.

Couper les artichauts en petits dés. Les ajouter dans la sauteuse et toujours sur feu moyen et à couvert, les laisser cuire pendant 5 minutes en mélangeant de temps en temps. Saler et poivrer.

Mouiller avec le bouillon de légumes et ajouter la coriandre. Couvrir et laisser cuire pendant 20 minutes.

Transvaser tout dans un petit blender. Ajouter le parmesan et mixer jusqu’à obtenir une préparation bien lisse. Lier si nécessaire avec un rien de lait. Réserver et chauffer avant dressage.

Pour la viande

Mélanger l’huile d’olive, l’ail en poudre, le ras-el-hanout sel et poivre. Enduire les demi côtes d’agneau de cette huile avec une petite brosse.

Cuire dans un poêle à griller. Terminer la cuisson au four à 130°C jusqu’à température souhaitée à coeur.

Pour les légumes

Laver les pommes de terre. Les cuire 10 min. dans de l’eau bouillante salée. Egoutter.

Dans une petite sauteuse, faire sauter, à couvert et à feu moyen, les grenailles, en mélangeant de temps en temps. Saler et poivrer en cours de route. (vous pouvez aussi obter de les couper en deux). Chequer la cuisson avec la pointe d’un couteau.

Chauffer les lentilles vertes. Réchauffer la crème d’artichauts.

Bon Appétit !

Contrefilet de cheval grillé, frites maison, mayo, tomates multicolores de Provence, vinaigrette crue légère

CONTREFILET DE CHEVAL GRILLE, FRITES MAISON, MAYO, TOMATES MULICOLORES DE PROVENCE, VINAIGRETTE CRUE LEGERE

J’avais une grosse envie d’un contrefilet de cheval et de plus vu ma grande perte de poids musculaire, la viande de cheval était tout indiquée. Des bonnes frites maison, un rien de mayonnaise, déjà ça j’en révais depuis un petit temps.

Ensuite, au marché du dimanche, mon maraicher préféré avait déjà des belles tomates multicolores en direct de Provence. Je n’ai pas résisté à ces tomates pleines de chair et avec peau d’eau. Je les ai servis avec une vinaigrette légère pleine de condiments crus. C’était gustativement un gros kiff.

Par contre, mon système digestif affaibli par la chimio, les médocs et ma trop récente inflammation des intestins et estomac, n’ont pas beaucoup apprécié le gras des frites et l’acidité de la tomate crue et de la vinaigrette. Je ne peux pas actuellement me pemettre ce genre de préparations.

Je fais l’impasse ci-dessous sur la cuisson classique de la viande et des frites, je vous donne uniquement la recette des tomates.

INGREDIENTS (2P)

  • 5 TOMATES MULTICOLORES DE TAILLE MOYENNE DE PROVENCE (jaunes, roses, rouges, noires, vertes…)
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL DE LAUTREC
  • 1 BELLE ECHALOTE FRANCAISE
  • 2 C A C PETITS CÂPRES
  • 1 CUILLERE A SOUPE COMBEE DE PERSIL FRISE HACHE FINEMENT
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • HUILE D’OLIVE
  • UN FILET DE VINAIGRE DE CIDRE

PREPARATION

Peler l’ail et l’échalote et émincer très finement. Ciseler finement les feuilles de persil.

Mélanger ail, échalote, persil, câpres. Saler et poivrer. Ajouter de l’huile d’olive juste pour lier le tout sans que ça devienne trop liquide. Ajouter un petit filet de vinaigre.

Monder les tomates, les couper en tranches et les napper dans l’assiette avec la vinaigrette.

Bon Appétit !

Asperges blanches rôties, coulis de kumquats, crème de pourpier et basilic thaï, salty fingers et crémeux d’entrecôte maturée de chez ‘Dierendonck’

ASPERGES BLANCHES ROTIES, COULIS DE KUMQUATS, CREME DE POURPIER ET BASILIC THAI, SALTY FINGERS ET CREMEUX D’ENTRECOTE MATUREE DE CHEZ ‘DIERENDONCK’

Souvent je commande des produits sur un coup de coeur, sans directement savoir ce que je vais en faire. Bon les asperges c’était facile, il y a tant de choses à faire avec.

Les kumquats, le pourpier, le basilic thaï, le crémeux d’entrecôte de Dierenconck et un restant de salty fingers c’était autre chose. Mais je me suis contraint à utiliser tous ces produits dans une recette en recherchant les bons équilibres.

Au final le résultat était extra, tout fonctionne, la légère touche de kumquat qui vient en arrière goût, la puissance du crémeux d’entrecôte est just fénoménal avec l’asperge qui ne s’y perd pas.

Un petit mot sur ce crémeux de boeuf : il s’agit d’entrecôte (Hollstein) qui passe par 4 semaines de maturation sur l’os, puis 4 semaines de salage et 4 semaines de sèchage dans des caves de maturation, finalement coupé en carpaccio. A 26° ça fond dans la bouche, laissant un légér goût de noix et de beurre en bouche. Je vous la conseille.

INGREDIENTS (2P)

Pour les kumquats

  • 20 KUMQUATS
  • 25 G SUCRE SEMOULE FIN
  • 1 ML JUS DE CITRON
  • UNE PINCEE DE SEL
  • 5 CL D’EAU + BEAUCOUP D’EAU POUR BLANCHIR

Pour la crème

  • 3 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 2 C A S D’HUILE DE NOISETTES
  • 10 FEUILLES DE BASILIC THAI
  • 200 G POURPIER D’HIVER (2 BOTTES)
  • 1 JAUNE D’OEUF
  • SEL FIN

Pour les asperges

  • 500 G ASPERGES BLANCHES BELGES
  • EAU
  • SEL
  • 75 G BEURRE
  • FLEUR DE SEL
  • POIVRE BLANC

Autres ingrédients

  • SALTY FINGERS
  • ENTRECOTE DE BOEUF ROUGE DES FLANDRES MATUREE

PREPARATION

Pour les kumquats

Mettre les kumquats dans une casserole avec une grande quantité d’eau, puis porter à ébullition.

Égoutter ensuite les kumquats et les disposer dans un petit poêlon avec de l’eau à mi-hauteur, le sucre et le sel. Cuire à feu très très doux pendant au moins 30 min, puis mixer l’ensemble dans un petit blender.

Rectifier la consistance du coulis en ajoutant un peu d’eau et/où de sucre si besoin. Ajouter enfin le jus de citron (quelques gouttes), puis passer le coulis au tamis fin et le mettre dans une pipette.

Réserver à température ambiante.

Pour le pourpier

Laver le pourpier et l’éponger. Couper le gros des tiges.

Faire chauffer le bouillon de volaille.

Faire cuire les feuilles de pourpier et le haut des tiges à l’eau bouillante légèrement salée pendant 1 minute (pas plus). Egoutter et rafraîchir directement dans de l’eau glacée afin de fixer la chlorophylle. Une fois bien refroidi, égoutter à nouveau.

Placer le pourpier dans un récipient haut et pas trop large. Y ajouter 10 feuilles de basilic thaï ciselées. Y ajouter 2 c à s d’huile de noisettes et le bouillon refroidi à 50°C. Ajuster l’assaisonnement en sel. Bien mixer la préparation avec un mixeur plongeant.  Il faut obtenir une préparation pas trop liquide ni sèche, mais la plus lisse possible (un Thermomix aurait été très utile ici).

Passer ensuite la préparation à travers un tamis assez fin afin d’éliminer le max de fibres.

Faire chauffer un jaune d’oeuf avec un rien d’eau au bain marie (il ne faut pas que la température de l’oeuf dépasse les 80° C et il est même moins risqué de rester autour des 60-70 ° C. Il faut battre constamment au fouet et enlever et remettre en bain-marie afin de rester dans les clous. Quand l’oeuf prend bien en texture, enlever définitivement du feu, laisser descendre un rien en température et y mélanger la préparation au pourpier.

Repasser le tout par un chinois pour lisser d’avantage. Garder tiède à température ambiante.

Pour les asperges

Eplucher les asperges et couper le bout des queues si il est trop boisé.

Les attacher en botte.

Les plonger pendant 3 min 30 dans une eau bouillante salée, puis les laisser encore, feu éteint, pendant 1 min 30.

Les sortir à l’écumoir.

Faire mousser 75 g de beurre dans une sauteuse. Ajouter un peu de fleur de sel.

Y faire sauter les asperges pour les colorer. Chequer de temps en temps leur cuisson avec la pointe d’un couteau (vers la fin de la tête début du corps).

Les sortir et éponger sur du papier de cuisine. Puis débarrasser sur une assiette. Ajouter un rien de fleur de sel et de poivre blanc.

Dressage

Amener le crémeux à 26°C en plaçant l’emballage sous-vide quelques instants dans une eau tiède. Retirer la viane du sac et laisser 20 mn a température ambiante. Les tranches se détacheront plus facilement. Les rouler.

Couper les asperges en trois.

Dresser sur le fond des assiettes, la crème de pourpier au basilic thaï.

Dresser ensuite dessus harmonieusement les asperges, puis le crémeux d’entrecôte.

Décorer avec des salty fingers et des points de coulis de kumquats.

Bon Appétit !

Filet de turbotin, bouillon coco-citron vert-basilic thai, crosnes et petits pois, salty fingers

FILET DE TURBOTIN, BOUILLON COCO-CITRON VERT-BASILIC THAI, CROSNES ET PETITS POIS, SALTY FINGERS

Une petite créa ce soir. Je voulais apporter au turbotin une sauce un peu exotique et très éloignée des habituelles sauces au beurre. Quelque chose de frais, de légér et de très aromatique. Le bouillon est sur l’acidité, la fraîcheur et un peu sur le sucre. Pour jouer sur un terre-mer, j’y ai adjoint des crosnes très rôtis et des petits pois. Quelques salty fingers apportent du croquant salé.

Une vraie réussite ce plat sorti de ma cabessa.

INGREDIENTS (2P)

Pour le poisson et la sauce

  • 2 FILETS DE TURBOTIN DE 200 G
  • FLEUR DE SEL, POIVRE
  • 1 C A S BOMBEE DE GHEE
  • 10 CL LAIT DE COCO
  • 5 CL D’EAU
  • 5 CL VIN BLANC SEC
  • 2 C A S SUCRE DE FLEUR DE COCO (A DEFAUT SUCRE DE CANNE)
  • LE JUS D’UN CITRON VERT
  • UNE BONNE POIGNEE DE FEUILLES DE BASILIC THAI (environ de 2-3 branches)
  • 1/2 PIMENT CHILI ROUGE
  • 3 G GINGEMBRE
  • 1/2 TIGE DE CITRONNELLE
  • 1 C A C GRAINES DE CORIANDRE
  • QUELQUES SALTY FINGERS (KOPERS CRESS)

Pour les légumes

  • 500 G DE CROSNES
  • 200 G DE PETITS POIS
  • 50 G BEURRE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE
  • 1 ECHALOTE

PREPARATION

Pour la sauce

Peler le gingembre et hacher très très fin. Peler la citronnelle et ôter deux couches, puis hacher finement le reste. Oter les graines du piment et hacher finement.

Laver le basilic thaï et ciseler.

Porter à ébullition, le lait de coco, l’eau, le vin, le sucre, le jus de citron vert, le gingembre, la citronnelle, la coriandre et le piment. Laisser cuire sur petit feu pendant 5 minutes.

Passer la sauce et garder chaud. Juste avant de dresser, mixer cette sauce plutôt tiède dans un petit blender avec le basilic ciselé. Mixer assez finement.

Ajuster l’assaisonnement avec du poivre et du sel.

Pour les légumes

Ecosser les petits pois. Les blanchir pendant 7 minutes dans de l’eau bouillante salée, puis les laisser refroidir dans de l’eau bien froide.

Mettre les crosnes dans un linge propre avec une bonne quantité de gros sel. Refermer le linge et frotter les crosnes les uns contre les autres. Grace au gros sel, les peaux fines vont s’enlever. Faire cela pendant quelques minutes. Puis rincer et sécher les crosnes.

Peler l’échalote et l’émincer finement.

Les faire sauter au beurre chaud en remuant bien. Diminuer le feu au minimum, couvrir et poursuivre la cuisson pendant 15 minutes en remuant de temps en temps. Ajouter une cuillère à café d’eau si nécessaire.

Quand les crosnes sont cuits, ôter le couvercle, augmenter le feu et faire dorer légèrement pendant 5 minutes. 2 minutes avant la fin, ajouter l’échalote et les petits pois.

Avant de servir, saupoudrer d’un peu fleur de sel. Poivrer très légèrement.

Pour le poisson

Nettoyer les salty fingers et les laver, les sécher.

Placer les filets de turbot dans une poêle antiadhésive chauffée avec le ghee côté peau uniquement, et surveillez le poisson jusqu’à obtention de la cuisson souhaitée. Vers la fin napper le poisson avec le fond de poêlage.

Saler (fleur de sel) et poivrer légèrement les filets.

Dressage

Placer dans l’assiette la poêlée de crosnes et petits pois. Placer à côté les filets de turbot. Décorer avec quelques salty fingers. Verser le bouillon.

Bon Appétit !

Chou-fleur gratiné en béchamel pesto, pommes de terre rissolées et saucisse italienne

CHOU-FLEUR GRATINE EN BECHAMEL PESTO, POMMES DE TERRE RISSOLEES ET SAUCISSE ITALIENNE

Le chou-fleur gratiné en béchamel ou en Mornay est un classique qui revient très régulièrement chez nous et toujours avec des légères adaptations, mais en gardant sa base classique.

J’avais envie de l’amener vraiment ailleurs et lui apporter plus de fraîcheur. L’idée d’une béchamel-pesto est venue toquer à mes meninges. Ca pouvait marcher mais il fallait zapper l’huile d’olive pour ne pas se retrouver après cuisson avec un litre d’huile flottant au-dessus du gratin. Et il fallait limiter le temps de cuisson pour garder le goût basilic.

Pour accompagner une simple bonne saucisse italienne et des pommes de terre longuement rissolées.

Le résultat n’était pas mal du tout : une sauce bien homogène, un beau vert pâle et le goût pesto qui est bien présent. Le seul défaut : avec 30 g de basilic, le basilic est très présent et du coup à la longue ça devient un peu lassant. Il faut donc retester avec 20 g de basilic. Moi j’ai bien aimé jusqu’à la fin de ma deuxième assiette, Sabine c’est lassée après une assiette. C’est donc une question de dosage.

INGREDIENTS (2P)

Pour les chou-fleur

  • UN CHOU-FLEUR MOYEN
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 20 A 30 G BASILIC (feuilles et tiges)
  • 50 G PIGNONS DE PIN
  • 50 G NOISETTES
  • 120 G PARMESAN
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
  • 50 G BEURRE
  • 50 G FARINE
  • 70 CL LAIT
  • 2 C A S CHAPELURE

Pour les pommes de terre et saucisse

  • 6-8 POMMES DE TERRE MOYENNES
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
  • HUILE D’OLIVE
  • 2 TIGES D’ORIGAN
  • 3 FEUILLES DE SAUGE
  • 2 SAUCISSES ITALIENNES

PREPARATION

Pour les pommes de terre et saucisse

Eplucher les pommes de terre et les plonger dans un récipient d’eau pour bien les rincer. Les égoutter. Les couper en morceaux moyens.

Ecraser une gousse d’ail avec la paume de la main.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans un wok. Y saisir sur feu fort, les pommes de terre pendant 5 minutes en brassant de temps en temps.

Ajouter l’ail, l’origan en la sauge. Couvrir, diminuer le feu et laisser cuire pendant une petite heure (jusqu’à ce qu’ils soient fondantes). Remuer et retourner les morceaux de temps en temps.

En fin de cuisson, saler avec de la fleur de sel et poivrer. Garder hors feu à couvert.

Pendant les 15 minutes de cuisson au four du gratin, les terminer à feu fort pour encore plus les colorer.

Pendant ces mêmes 15 minutes, cuire les saucisses.

Pour le chou-fleur

Toaster à sec les pignons et les noisettes dans une poêle chaude. Réserver.

Peler l’ail.

Nettoyer le chou-fleur et prélever les rosettes.

Prélever le basilic (feuilles et tiges).

Dans un petit blender, mettre les pignons, les noisettes, l’ail et le parmesan et mixer longuement jusqu’à obtenir une pâte homogène au grain fin. Enlever cette pâte. Mettre le basilic dans le blender et couvrir de la pâte. Remixer jusqu’à ce que tout le basilic soit mixé et bien mélangé au reste. Réserver.

Préchauffer le four à 170°C.

Blanchir les rosettes de chou-fleur dans de l’eau bouillante légèrement salée pendant 15 minutes (il faut une cuisson al dente, afin qu’une fois dans le plat gratiné, ils ne se décomposent pas trop et gardent de la texture. Les égoutter rapidement et les répartir dans un plat à four. Saler légèrement et poivrer.

Pendant ce temps, réaliser une béchamel classique. Faire fondre le beurre dans une casserole, à feu doux. Y adjoindre la farine et sans arrêter de fouetter, poursuivre la cuisson sans trop de coloration pendant 4-5 minutes.

Hors feu, ajouter petit à petit le lait, toujours en fouettant et en allant rechercher le roux sur les côtés de la casserole. Fouetter jusqu’à obtenir une texture lisse et homogène. Remettre sur le feu, amener à ébullition, puis mettre à petit feu jusqu’à obtenir une texture plus ou moins épaisse (pas trop).

Hors feu, y ajouter le pesto sec. Bien mélanger pour faire fondre le parmesan et bien répartir l’appareil. Saler et poivrer.

Verser cette sauce (encore chaude) sur les rosettes de chou-fleur (chauds). Terminer par un peu de chapelure.

Mettre le plat pendant 10 minutes à 170°C. Puis mettre en position grill et attendre l’atteinte de 250°C. Laisser sous le grill pendant encore 3-4 minutes afin d’obtenir une petite croûte.

Sortir le plat du four et dresser.

Bon Appétit !

Bavette de boeuf, condiment échalote-ail-câpre, pommes de terre sautées et salade en mayonnaise de chicons, mâche et pomme

BAVETTE DE BOEUF, CONDIMENT ECHALOTE-AIL-CAPRE, POMMES DE TERRE SAUTEES ET SALADE EN MAYONNAISE DE CHICON, MÂCHE ET POMME

Ce soir j’avais envie de simplicité mais malgré cette simplicité le goût y est et on peut faire un dressage sympa avec des produits basiques (bon basique mais il faut prendre une bonne viande fermière, des pommes de la ferme et des chicons de pleine terre de qualité

INGREDIENTS (2P)

  • 1 BAVETTE DE BOEUF DE 400 G
  • BEURRE DE FERME
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, SEL FIN
  • 2 GROSSES ECHALOTES
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 1 1/2 C A S CÂPRES AU VINAIGRE
  • 10 CL VIN BLANC SEC
  • 2 BRANCHES DE PERSIL FRISE
  • 2 CHICONS DE PLEINE TERRE
  • 1/2 POMME JONNAGOLD
  • UNE BONNE POIGNEE DE MÂCHE
  • MAYONNAISE
  • 6-7 POMMES DE TERRE CHARLOTTE (CHAIR FERME)
  • HUILE D’OLIVE
  • HERBES DE PROVENCE

PREPARATION

Peler les échalotes et l’ail et émincer finement (garder à part).

Egoutter les câpres.

Laver le persil et ciseler finement les feuilles.

Faire fondre un peu de beurre dans une petite sauteuse et y faire revenir sur petit feu les échalotes à couvert.

Quand ils sont fondus, ajouter l’ail et poursuivre pendant une minute.

Déglacer au vin blanc et laisser réduire à sec à découvert. Vers la fin ajouter les câpres. Saler et poivrer.

Couvrir et garder hors feu. A l’envoi, réchauffer et ajouter hors feu un peu de persil.

Eplucher les pommes de terre. Les laver. Les couper en rondelles de 0,5-0,7 cm.

Placer les rondelles dans une casserole d’eau froide. Saler. Couvrir. Précuire pendant 12 minutes. Egoutter et attendre 5 minutes.

Dans une grande sauteuse, faire chauffer 3 c à s d’huile d’olive, puis ajouter les rondelles de pommes de terre et les faire sauter sur feu bas-moyen en les retournant régulièrement jusqu’à ce qu’ils se colorent. Saler dès le début. Ajouter également les herbes de Provence dès le début.

Garder chaud dans un four à 60°C.

Au moment du dressage, ajouter dessus un peu de persil frais.

Pendant ce temps, sortir la viande 1 heure avant du frigo.

Pendant ce temps, laver les chicons et la mâche. Egoutter. Enlever les racines de la mâche pour séparer les feuilles.

Emincer les chicons (pas trop finement).

Eplucher la pomme, la débarrasser de son trognon. Couper une demi pomme en dés.

Mélanger chicons, mâche et pomme. Saler et poivrer en suffisance. Lier le tout avec de la mayonnaise.

Faire cuire la viande dans une petite poêle adhésive dans beaucoup de bon beurre. Le temps de cuisson variera selon votre goût personnel et l’epaisseur du morceau de viande.

Sortir la viande de la poêle. Laisser en attente pendant 2 minutes. Parsemer de fleur de sel et de poivre noir du moulin sur les deux faces.

Dresser joliment.

Bon appétit !

Faux-filet, oignons rouges à la Geuze Boon Vat 108 bis, pommes de terre hasselback au beurre d’ail persillé et au parmesan

FAUX-FILET, OIGNONS ROUGES A LA GEUZE BOON VAT 108 BIS, POMMES DE TERRE HASSELBACK AU BEURRE D’AIL PERSILLE ET AU PARMESAN

J’avais envie à de la simplicité, cet accord parfait entre le boeuf, la pomme de terre et l’oignon. Une bonne qualité de viande, un déglaçage avec une bonne Geuze et un bon assaisonnement des hasselbacks et le tour est joué.

INGREDIENTS (2P)

  • UN FAUX-FILET DE 400 G DE 4 CM D’EPAISSEUR
  • 3 TRANCHES DE JAMBON DE BAYONNE
  • 4-5 OIGNONS ROUGES MOYEN
  • 2 BRINS DE ROMARIN
  • HUILE D’OLIVE
  • 2 NOISETTES DE BEURRE
  • POIVRE DU MOULIN, SEL
  • 20 CL BIERE GEUZE BOON VAT 108 BIS
  • FLEUR DE SEL
  • UNE PINCEE DE SUCRE DE CANNE
  • 6 POMMES DE TERRE MOYENNES (NICOLA, CHARLOTTE) A CHAIR FERME BIO
  • 4 GOUSSES D’AIL EN CHEMISE
  • 50 G BEURRE POUR LES POMMES DE TERRE
  • 1/2 C A T PERSIL DESHYDRATE
  • 2 C A S PARMESAN

PREPARATION

Pour les pommes de terre

Ecraser les gousses d’ail sans les peler complètement.

Faire fondre le beurre. Une fois le beurre bien chaud, ajouter les gousses d’ail et le persil déshydraté et laisser infuser 30 minutes à couvert.

Préchauffer le four à 220°C.

Bien laver les pommes de terre et bien les sécher.

Les découper en éventail à l’aide d’un couteau bien aiguisé, sans détacher les lamelles complètement. Un petit truc est de vous aider avec deux baguettes chinoises ou le manche de deux cuillères en bois. Comme épaisseur, 2-3 mm c’est bien.

Beurrer légèrement un plat à four.

Placer les pommes de terre dans le plat à four, côté non-coupé vers le bas.

Enduire les pommes de terre, à l’aide d’une petite brosse en silicone, d’une partie du beurre ailé et persillé. Ajouter les gousses d’ail dans le plat,entre les pommes de terre.

Parsemer de fleur de sel, de poivre noir et d’un peu de parmesan.

Enfourner pendant 30 minutes.

Sortir le plat du four. Napper les pommes de terre avec le reste du beurre ailé et persillé. Assaisonner une deuxième fois avec du sel et un peu de parmesan.

Poursuivre la cuisson 30 minutes à 200° C.

Il faut du croustillant.

Vous pouvez garder la préparation au chaud dans le four éteint et entre-ouvert.

Pour la viande

Sortir la viande 1 heure avant la cuisson du frigo.

Peler les oignons. Les couper en quatre, puis chaque quart grossièrement.

Couper le jambon en lanières.

Ciseler les feuilles de romarin.

Dans un peu d’huile d’olive et une noisette de beurre, faire cuire les oignons et le jambon pendant 15-20 minutes à couvert. En fin de cuisson faire caraméliser et accrocher un peu.

Ajouter la bière. Porter à ébullition, baisser le feu et laisser réduire pendant 8 minutes. Tout le liquide ne doit pas s’évaporer mais se concentrer.

Faire cuire et bien croûter le faux-filet (en fonction de l’épaisseur) 3 minutes par face, dans une poêle chaude, à feu vif, avec un peu d’huile d’olive et une noisette de beurre.

Ajouter le romarin dans la sauce aux oignons. Rectifier la sauce avec du poivre du moulin, du sel et éventuellement une pincée de sucre de canne.

Ajouter le faux-filet sur les oignons, couvercle fermé pour terminer sa cuisson pendant sur feu très doux. A l’aide d’un thermomètre sonde suivre la cuisson jusqu’à atteindre 54° C à coeur.

Mettre le faux-filet au repos sur une grille pendant 5 minutes.

Servir de suite sur des assiettes chauffées. Ajouter éventuellement un peu de fleur de sel sur la viande.

Bon Appétit !

Aubergines farcies à la merguez, patates douces rôties et cream cheese épicé

AUBERGINES FARCIES A LA MERGUEZ, PATATES DOUCES ROTIES ET CREAM CHEESE EPICE

Cette recette est un mélange de deux recettes parues dans le magazine Elle à table. Les deux prises séparément manquaient quelque chose, les deux ensemble se complètent bien. D’un côté de l’amertume et du piment, de l’autre côté de la douceur, de la gourmandise et cette crème qui lie bien le tout.

Nous n’en avons fait qu’une bouchée.

INGREDIENTS (3P)

  • 2 AUBERGINES PAS TROP GRANDES
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 2 MERGUEZ D’AGNEAU
  • 1 OEUF ENTIER
  • 1/4 BOUQUET DE CORIANDRE
  • HUILE D’OLIVE
  • 1 BONNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
  • FLEUR DE SEL
  • 2, 3 PATATES DOUCES MOYENNES PAS TROP EPAISSES
  • 150 G CREAM CHEESE (GENRE PHILADELPHIA)
  • 3 C A S CREME EPAISSE
  • UN RIEN DE CREME LIQUIDE
  • 1 PINCEE DE 4 EPICES
  • 1/4 C A C D’HERBES DE PROVENCE (SEC)

PREPARATION

Préchauffer le four à 210°C.

Laver les aubergines, les sécher et les couper en deux dans leur longueur.

Laver les patates douces sans les éplucher, les sécher et les couper en deux dans leur longueur. Les parsemer de fleur de sel.

Placer les patates douces au four pendant 1 heure.

Creuser le centre de chaque demi-aubergine à l’aide d’une cuillère à pomme parisienne et réserver cette chair récupérée.

Saupoudrer chaque demi-aubergine avec un peu de fleur de sel.

Prélever la chair des merguez, la réserver et jeter les boyaux. Hacher un peu cette chair.

Peler l’ail et l’émincer finement.

Mixer rapidement la chair d’aubergine, la coriandre fraîche et l’ail. Verser dans un saladier.

Y ajouter la chair des merguez, le cumin, l’oeuf, sel et poivre. Bien mélanger l’ensemble.

Répartir la farce dans les demi-aubergines. Les placer dans un plat à four. Arroser avec un peu d’huile d’olive.

Sortir les patates douces du four et réserver sous feuille alu. Ouvrir le four et attendre 5 minutes. Mettre le four à 180°C.

Faire cuire les aubergines 40-45 minutes dans un four préchauffé à 180°C chaleur tournante. Remettre les patates douces les dernières 10 minutes.

Pendant ce temps, mélanger le cream cheese avec la crème épaisse, un rien de crème liquide, le quatre-épices et les herbes de Provence préalablement pilonnés dans un mortier.

Dresser simplement une demi-aubergine farcie et une demi-patate douce surmontée d’une bonne c à s de cream cheese travaillé.

Bon Appétit !

Magret de canard, figues de Sollies épicées, crème de navets Boule d’Or à la vanille, pommes frites Pont-Neuf

MAGRET DE CANARD, FIGUES DE SOLLIES EPICEES, CREME DE NAVETS BOULE D’OR A LA VANILLE, POMMES FRITES PONT-NEUF (remplacés par un mélange grenailles et rattes)

Un arrivage de figues et de navets Boule d’Or m’avait inspiré cette recette. Premier revers : mes patates ‘Bintje’pour réaliser mes pommes de terre Pont Neuf étaient vraiment trop petites, max. 5 cm de long au centre. Je ne pouvais donc pas les réaliser et j’ai du les remplacer par un mélange de grenailles et de rattes du Touquet. Je vous ai néanmoins laissé la recette.

Puis la crème de navet Boule d’Or : mon épouse n’aime pas l’amertume des navets. J’avais donc choisis des navets Boule d’Or, qui sont déjà beaucoup plus doux à la base. Pour encore attenuer le goût fort j’en ai fait une crème et pour encore plus de douceur j’ai voulu y associer de la vanille. Je n’avais jamais testé ça et j’ai laissé infuser les graines d’une gousse entière dans ma crème chaude. Outre le fait que l’accord foncionne et que ça adoucit vraiment le navet, une gousse pour 500 g de navets s’est avéré trop puissant en dosage. J’ai donc adapté la recette avec 1/3 de gousse pour plus de subtilité.

Pour le reste, ensemble harmonieux, bonne réduction de vin épicé, bonne cuisson à coeur du magret. Avec cependant une erreur technique sur la première cuisson côté peau. En débutant avec une poêle trop chaude au lieu de démarer à froid, ma graisse n’a pas bien fondue avant de se dorer, il y avait donc encore du gras entre le gras croustillant et la chair. J’ai rectifié dans la recette.

Mais c’était bien bon quand-même.

INGREDIENTS (2P)

Pour la crème de navets Boule d’Or

  • 500 G NAVETS BOULE D’OR
  • 13 CL CREME LIQUIDE
  • 1/3 GOUSSE DE VANILLE
  • 1 C A C SUCRE DE CANNE
  • 50 G BEURRE (30 G + 20 G)
  • SEL, POIVRE BLANC, SUCRE IMPALPABLE
  • 1/2 L DE LAIT ENTIER
  • 1/2 L D’EAU

Pour les pommes frites Pont-Neuf

  • POMMES DE TERRE CHARLOTTE (autant que nécessaire pour 16 frites de 7 cm de long)
  • HUILE D’ARACHIDE
  • SEL FIN
  • FLEUR DE SEL
  • POIVRE CONCASSE

Pour les figues

  • 400 G FIGUES FRAICHES DE SOLLIES
  • 1/2 L DE VIN ROUGE
  • 1 BATON DE CANNELLE
  • 1 ETOILE DE BADIANE
  • 50 G SUCRE DE CANNE
  • 2 BEAUX MORCEAUX DE ZESTE D’ORANGE
  • UNE LICHETTE DE VINAIGRE DE XERES

Pour le canard

  • 1 BEAU MAGRET DE CANARD WALLON (Paysan des Collines)
  • SEL, POIVRE
  • 1/2 C A C MIEL
  • 2,5 CL VINAIGRE DE CIDRE
  • 15 CL CIDRE BRUT
  • UNE PETITE PINCEE DE 5 EPICES

PREPARATION

Pour la crème de navets Boule d’Or

Eplucher et laver les navets. Les découper en dés.

Faire bouillir 1/2 l de lait avec 1/2 l d’eau, diminuer le feu. Ajouter 30 g de beurre, le sucre et une pincée de sel. Cuire environ 30 minutes à couvert, mais checker la cuisson avec la pointe d’un couteau.

Pendant ce temps, faire chauffer la crème sans la faire bouillir. Prélever un tiers d’une gousse de vanille. Gratter le morceau de gousse de vanille et ajouter la vanille (graines + gousse) dans la crème. Laisser infuser hors feu.

Après 30 minutes, sortir la gousse de la crème.

Récupérer les navets cuits en passant la préparation à travers un tamis (donc sans garder le liquide de cuisson). Les placer dans un robot Kitchenaid (ou autre) avec la crème (en récupérant bien la vanille qui colle aux parois). Ajouter le reste de beurre. Mixer assez longuement, jusqu’à obtenir une préparation bien lisse.

Déverser dans un poêlon. Goûter et rectifier en sel, sucre impalpable et ajouter un rien de poivre blanc. Poursuivre la cuisson jusqu’à texture souhaitée.

Réchauffer doucement avant dressage.

Pour les Pont-Neuf

Eplucher les pommes de terre en les réservant à fur et à mesure dans de l’eau froide. Les sécher dans un torchon.

Les tailler en grosses frites de 7 cm de long sur 1 cm de large (utiliser une latte ou une règle pour plus de justesse).

Préchauffer la friteuse à 140°C.

Y plonger les frites et les pocher pendant 8 minutes. Réserver 30 minutes sur une feuille de papier sulfurisé.

Mettre à chauffer la friteuse à 180°C.

Y plonger de nouveau les frites, maintenant pendant 3 minutes, pour les faire dorer et leur donner du croustillant. Les égoutter sur du papier absorbant.

Assaisonner d’un peu de sel fin, mélanger.

Au dressage, parsemer de fleur de sel et de poivre concassé.

Pour les figues

Couper le bout de la tige des figues, les pocher pendant 10 minutes dans le vin avec condiments (cannelle, badiane, orange, sucre) préalablement porté juste en-dessous de l’ébulition.

Débarrasser les figues dans un petit plat, faire réduire à consistance sirupeuse le vin de cuisson. Ajouter une lichette de vinaigre de xéres dans le jus réduit.

Entretemps, couper précautionneusement les figues en deux.

Déposer les demi-figues sur une petite grille (p.e. un tamis), napper les figues de la réduction juste avant de dresser en récupérant le surplus dans un petit plat en-dessous. Servir la réduction en saucière.

Pour le canard

Parer le magret : ôter la membrane qui recouvre la chair, ôter les parties sanguinolentes et le gras qui dépasse sur les côtés.

A l’aide d’un bon couteau, entailler la graisse en croisillons.

Poser le magret côté peau sur la poêle départ froide en mettant le feu au minimum et laisser fondre toute la graisse et colorer. Récupérer la graisse qui s’est écoulée pour par exemple cuire des rondelles de pommes de terre. Arrêter la cuisson lorsqu’il n’y a quasi plus de gras qui vient dans la poêle.

Débarrasser le magret au frigo (la peau doit être bien dorée) pendant au moins une heure.

Récupérer le reste de gras dans la poêle mais en laissant environ 1/4 c a c.

Verser le miel dans a poêle ayant servie à la cuisson du magret. Le faire fondre.

Déglacer avec le vinaigre de cidre. Mouiller avec le cidre brut. Décoller les sucs, porter à petite ébullition et réduire sur tout petit feu au volume d’un peu plus qu’une cuillère à soupe.

Placer le magret en poche sous vide avec la réduction et les épices (sel, poivre, 5 épices) (bien saler et poivrer car on ne le fera plus après). Bien mélanger tout pour enduire le magret. Cuire 45 minutes à 57°C (à l’aide p.e. d’un anova thermoplongeur).

Récupérer la viande et l’égouter rapidement en récupérant le jus dans le sac. Puis passer directement à la finalisation de la cuisson. Faire chauffer une poêle et rissoler encore pendant 1 minute côté graisse. Ajouter un peu de jus de cuisson et cuire 1 minute 30 côté chair.

Laisser reposer une minute dans l’alu et couper en deux en longueur/triangle.

(si jamais les autres éléments du plat n’étaient pas finalisés à temps, diminuer la température de l’anova à 55°C. Les magrets peuvent ainsi patienter)

Dresser comme vous voulez.

Bon Appétit !

Crème de cinq légumes au coco, dukkah de noisettes

CREME DE CINQ LEGUMES AU COCO, DUKKAH DE NOISETTES

Ce soir un mix entre deux recettes trouvées dans des magasines et adaptées en fonction des restes de légumes dont je disposais. Elle m’a permis d’utiliser un reste de chou-fleur, de butternut, de patate douce, de champignons et de carottes.

J’adore les soupes bien épaisses pour un repas de midi bercé par le froid et la pluie à l’extérieur de la maison.

INGREDIENTS (4P)

Le potage

  • 350 G CHOU-FLEUR (ici restes et chuttes)
  • 1 GROSSE CAROTTES
  • 675 G BUTTERNUT
  • 150 G PATATE DOUCE
  • 1 BLANC DE POIREAU
  • 5 CHAMPIGNONS DE PARIS
  • 2 OIGNONS ROUGES MOYENS
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 20 CL LAIT DE COCO
  • 1 C A C CUMIN EN POUDRE
  • 2 C A C CURRY EN POUDRE
  • UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE
  • SEL, POIVRE

La dukkah

  • 50 G NOISETTES
  • 30 G GRAINES DE SESAME
  • 30 G GRAINES DE TOURNESOL
  • 1 C A C BOMBEE DE GRAINES DE FENOUIL
  • 1/2 C A C PIMENT D’ESPELETTE
  • 1/2 C A C PAPRIKA
  • 1/2 C A C POIVRE NOIR EN GRAINS
  • 1/2 C A C FLEUR DE SEL

PREPARATION

La Dukkah

Préchauffer le four à 160°C.

Mélanger tous les ingrédients et les étaler sur une plaque de four munie d’un papier de cuisson.

Faire rôtir pendant 30 minutes. Sortir du four et laisser refroidir.

Hacher grossièrement dans un petit blender.

Le potage

Peler les oignons. Les hacher grossièrement.

Peler la gousse d’ail.

Laver le blanc de poireau et le couper en grosses rondelles.

Laver le chou-fleur et couper en gros morceaux.

Eplucher les carottes et les couper en rondelles.

Eplucher la patate douce et la couper en gros morceaux.

Eplucher le butternut, enlever les graines et les parties filamenteuses. Couper en gros morceaux.

Laver les champignons et les couper grossièrement.

Placer tous les légumes dans une grande casserole. Ajouter 1,5 L d’eau. Porter à ébullition, puis laisser mijoter 35 minutes à feu doux.

Passer la soupe au chinois en récupérant le bouilon.

Récupérer les légumes. Les mixer finement avec le lait de coco, le curry, le cumin, le piment d’Espelette, du poivre et du sel. Ajouter un peu d’eau de cuisson jusqu’à obtenir la teture désirée.

Servir bien chaud, saupoudré de dukkah.

Bon Appétit !