UNE ST-VALENTIN INOUBLIABLE DANS LE PERIGORD : JOUR 2

Je continue mon compte rendu concernant notre belle découverte du Périgord (d’une partie seulement, car il reste encore beaucoup de choses à découvrir là-bas pour nous).
Après une première nuit assez agitée: dormir avec le ventre archi-plein dans un lit que l’on découvre, ce n’est pas toujours facile. En plus, nous ne dormions pas seul dans cette chambre. Nous avions la compagnie d’un petit amoureux du bois, un petit capricorne (voir plusieurs), qui avait décidé de prendre ses quartiers dans une des poutres apparantes de cette chambre. Et quand on fixe son oreille et son cerveau sur le petit crissement répétitif que laisse entendre cet animal, on ne dort pas. Moi, je suis assez du style ‘fermer les yeux et dormir quelques secondes après’, donc celà ne m’a pas trop affecté. Mais l’oreille de madame restait fixé sur ce bruit métronomique et elle a donc eu du mal a s’endormir. Et quand je me suis en plus mis à ronfler-souffler, c’était le pompom pour elle.
Bon, donc après cette nuit agitée, nous découvrions pour la première fois la superbe table du petit déjeuner: 8 sortes de confitures maison (dont châtaigne, myrtille, griottes, courge-agrumes, framboise, kiwi, …), du fromage aux noix, du cake en forme de coeur (car c’était St Valentin tout de même), 3 sortes de pains maison, du yaourt, des noix, des pruneaux, différentes sortes de miel, ….. On ne savait pas ou donner de la tête et surtout de la bouche. Nous commencions à comprendre: nous n’allions pas revenir avec le même poids à Bruxelles. Le petit déjeuner fût très convivial et très copieux. La confiture de châtaignes, j’y pense encore tous les jours depuis.
Après, la plupart des convives avaient décidés d’aller visiter Sarlat. Nous de notre côté, sommes partis visiter le marché de la ville de Périgeux. Assez sympatique avec que des étâls de légumes, de viande, de fromage, de saucissons. Un petit marché, mais avec quasiment que du bio. Des légumes pleins de terre et de formes pas toujours standardisées, pas mal de paysans avec de très petits étals et que quelques légumes. Des légumes pas toujours d’une très belle tenue, mais qui semblaient très vrais. Loin des standards parfaits de la GD.

Nous visitons donc ce marché. Nous étions malheureusement limités en ce qui concerne les achats, car revenir en avion avec des kilos de légumes, de fruits (pourtant j’avais bien envie de découvrir les dizaines de variétés de pommes dont je ne connaissais pas la moitié), de magret, de foie gras, …. Néanmoins, j’ai trouvé quelques légumes que je ne trouvais pas ou difficilement sur les étals belges: rutabagas, persil tubéreux et puis deux chayottes (voir recette il y a quelques jours), légume que je ne connaissais pas du tout. La première fois aussi que je vois la vente de chicons que l’on découpe sur place (voir photo).
Après le marché nous visitons quelques monuments de la ville. Nous sommes à nouveau un peu frustrés concernant les horaires en France: le musée Gallo-Romain Vesunna, est fermé de 12h30 à 14h, cause casse-croute du midi. Pfffff. On fait donc l’impasse sur le musée, mais sommes par contre éblouis par une grande tour du deuxième siècle. Bon, une tour c’est une tour, mais il faut s’imaginer que le trou au milieu de cette tour, représente la taille de la porte d’entrée, qui était donc énorme. Pour l’époque je trouve celà incroyable.

Nous visitons aussi la cathédrale qui avec ses 5 dômes et sa forme en croix parfaite, est aussi assez unique en France.


Nous décidons de continuer la visite d’autres villages le restant de la journée. Nous savions que ‘par hasard’, Marie-France et son homme (blog Une Cuillérée pour Papa) étaient également présents dans la région le samedi et dimanche, et je décide donc de me rapprocher un peu de l’endroit où ils ont prévus de dormir le soir, en vue de passer un petit moment ensemble.
Nous nous dirigons donc vers le village médieval de Castelnaud. Nous y arrivons après que le GPS nous ait fait tourner un peu en rond. Si vous allez au Périgord, le GPS est un must et vous devez savoir que celà monte, déscend, tourne, mais alors tout le temps et que les routes sont parfois très étroites et même en partie en terre. Pour un belge qui à l’habitude des avenues et routes bien droites c’est assez stressant tout de même.
Nous arrivons tant bien que mal à Castelnaud, et malgré un vendredi très culinaire et un petit déjeuner copieux, la faim nous tenaille déjà. Mais nous décidons de ne pas nous laisser tenter comme le premier jour (surtout qu’au soir c’est menu Périgourdin) et optons sagement pour une crêpe et un café. Comme je suis complètement sous le charme de la châtaigne depuis le matin, je choisis une délicieuse crêpe à la crème de châtaignes.


Après ce petit encas, je laisse un message sur le GSM de Marie-France. Nous avons de la chance, ils se trouvent tout près de Castelnaud. Ils arrivent! Nous faisons un rapide petit tour d’une partie du village, encore un de ses villages du Périgord, bien préservés et encore très authentiques. A peine le temps de descendre une des rues, que Marie-France et son mari sont déjà là. Grandes retrouvailles avec M-F, je fais connaissance de son sympatique mari Patrice Puis on retourne boire un café et naturellement on parle pendant une heure de nourriture, de plats, d’ingrédients, de jardinage, …. Normal quoi! Et je dois dire que le m
ari de Marie-France est déjà autant fin gourmet qu’elle. Il fait lui même certains apéritifs, il jardine, s’y connait bien en fruits et légumes. Un vrai couple de passionés de la bonne chère.
L’heure avance et Marie-France et Patrice décident de se rendre à Beynac-et-Cazenac, un superbe village tout près de Sarlat-la-Canéda, village qui les accueuille pendant deux jours. Nous décidons de visiter le village en leur compagnie, et nous ne regrettons pas. C’est magnifique. Ici aussi, tout est préservé. Je dois dire que sur ce point, les français nous battent haut la main. En Belgique beaucoup a été détruit par les hommes, et en particulier à Bruxelles.




Après cette visite des ruelles de Beynac, il est malheureusement temps pour nous de quitter nos amoureux vendéens et de retourner sur Plazac, où l’apéro nous attend. Donc rebelotte: ça monte, ça descend, ça tourne, ça remonte, ça redescend, ça retourne et enfin on arrive à Plazac. Pas le temps de prendre une douche, car il est déjà 7h20 et il ne faudrait pas ratter l’apéro.


Le samedi soir au menu, encore un repas bien goûteux:
-Apéro avec du Monbazillac et du Bergerac moêlleux ou sec selon les goûts et envies de chacun.
-Assiette Périgourdine avec du magret, du foie gras, …
-Poulet au verjus, polenta, purée de panais (dont le goût était superbe), carottes au gingembre (Périgourdin????)
-Timballe de fruits chauds
Ici aussi, sans lésinner sur les vins rouges et blancs. A ma grande surprise, Sabine, ma petite femme, apprécie de plus en plus un verre de vin (que dis-je trois), surtout le Bergerac moêlleux.
Encore une soirée qui se passe très très bien, on rigole, on découvre les différentes personnes présentes à table et on passe un très bon moment.
Nous allons nous coucher assez tôt (23h30) et nous dormons déjà nettement mieux que la première nuit. Que dis-je, je dors mieux. Madame c’est une autre paire de manches. C’est vrai que nous avons parcourus quelques kilomètres à pied et que l’air frais fait son petit effet, mais probablement pas assez pour anesthésier l’ouïe fine de Sabine.
A bientôt pour Jour 3,

Fidèle entre les fidèles, je suis contente de lire le tom2 de votre expédition.
Tu peux constater que dans le Périgord comme en Belgique, on ne se laisse pas abattre… on recharge les batteries souvent à coup de bons petits plats et de quelques bons verres.
J’aimeJ’aime
Ah le périgord ! Quelle merveilleuse région, et à tous points de vue.
J’ai visité Beynac, c’est super et la visite du château m’a enchantée.
J’aimeJ’aime
ah je connais cette région c’est superbe
J’aimeJ’aime
Comme ça fait plaisir de revoir ces photos et ton reportage… Nous avons passé nous aussi un merveilleux moment en votre compagnie, toi et Sabine et tu sais que nous vous attendons de pied ferme avec les autres écaviens… Mais tu as dit que tu t’en chargeais, dont je te fais confiance.
Grosses bises à tous deux,
J’aimeJ’aime
Merci pour ta fidélité. Je viendrai rattraper mon retard de lecture chez toi ce soir.
Et tu as raison, les Périgourdins savent y faire en cuisine et en brevages.
J’aimeJ’aime
Nous n’avons pas visité le château par manque de temps, mais celà nous donne une raison en plus de retourner un jour dans cette belle région. Mais, de toute façon, il n’y a que des belles régions en France.
J’aimeJ’aime
Merci d’être passé chez moi.
J’aimeJ’aime
Je vais honnorer ta promesse et faire un premier pas dès ce soir. Je vais les harceler mes amis. 🙂
J’aimeJ’aime
Ké bonheur ! (comme on dit à Liège)
Tu sais quoi ? Heureusement que je vous apprécie tous les deux car je peux t’assurer que je pourrais devenir très vite « vert de jalousie » !
Plus sérieusement, je suis vraiment content pour vous et je peux constater en te lisant que, en bons belges que vous êtes, vous en avez bien profité de ce week-end ! Merci pour tes récits
Amitiés
J’aimeJ’aime
Vivement le troisième épisode .
Amitiés ,
Roland
J’aimeJ’aime
Nous aurons tous les trois bien profité cette année: moi au Périgord, Fabienne en Norvège et toi à Paris. Quelle année! Et nous ne sommes qu’en février. 🙂 Qu’est-ce-qui nous attends encore?
Et tu as raison, on a profité un maximum de chaque heure passée là-bas.
Rendez-vous demain pour la suite.
J’aimeJ’aime
La suite c’est demain. 🙂
J’aimeJ’aime
Mais que c’est beau, mais que c’est beau! Deux amoureux de Penney sur la planète Valentine en Périgord… vous avez dû en voir et en goûter des choses inoubliables. Et puis Marie-France qui vient couronner ce séjour. Tous les ingrédients du parfait étaient réunis: l’amour, la gourmandise, les plaisirs de la table et l’amitié. C’est génial. Biz à vous deux.
J’aimeJ’aime
Superbe paysage
J’aimeJ’aime
Et attends de lire la suite ce soir.
J’aimeJ’aime
Merci d’être passée
J’aimeJ’aime
Ma voisine et copine Marie-France a tout raconté sur son blog !…sacré veinard !je vous envie !
Un W-E de truffes et de foie gras… hummmmm !
amitiés patrick
J’aimeJ’aime
Nous nous sommes sentis effectivement très chanceux. Mais aussi, dans la vie il faut parfois aider un peu la chance et la saisir au bon.
A bientôt,
J’aimeJ’aime
Magnifique reportage, tant pour les yeux (superbes photos) que pour les estomacs (on en mangerait !) et quelle belle aventure de chercher la truffe ou de flâner au marché des produits de terroir… Anne
J’aimeJ’aime
C’était merveilleux là-bas.
J’aimeJ’aime