ETTEKEIS : ALIMENT, MAIS AUSSI MEDICAMENT????
Pour ceux qui n’ont pas suivi la saga du ‘ettekeis’ ou Fromage de Bruxelles, je vous invite à relire les différentes publications à son sujet:
http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5398839/ETTEKEIS1
http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5559682/ETTEKEIS2LHEUREESTGRAVE
http://passion-cuisine.skynetblogs.be/post/5807861/ETTEKEIS3
http://passion-cuisine.skynetblogs.be/5817031/ETTEKEIS4MISEENROUTEDELACONFRERIEB.O.E.F
Aujourd’hui ma femme me livrait une anecdote assez croustillante au sujet de ce ‘ettekeis’. En fait, mon épouse était aujourd’hui en ligne avec une copine qu’elle voit assez rarement et donc elles avaient pas mal de choses à ce raconter depuis leur dernier bavardage. Et naturelement, mon épouse, qui me suit dans mon combat pour la préservation de ce fromage, ne pouvait ne pas parler du ‘ettekeis’.
A l’autre bout de la ligne, grand enthousiasme pour cette nouvelle. La copine en question avait été bercée par des histoires de ettekeis par son grand-père à chaque visite de ce dernier chez elle.
En fait, ce monsieur déjà fort âgé racontait une histoire du temps de ses parents. On est donc ici probablement dans les années 1920-1930, voir plus tôt. C’était une famille assez pauvre, probablement du quartier des Marolles. Dans cette famille, le ‘ettekeis’ trônait royalement sur la table, celà jour et nuit et tous les jours de la semaine. C’était un produit que l’on consommait journalièrement. Il était si fort de goût et d’odeur, qu’il suffisait d’un fromage, en le tartinant finement sur une tranche de pain, pour toute la famille pour toute la semaine.
Un jour, le médecin de famille était à la maison, car un des petits était très très malade. Verdict du médecin: ‘il n’y a plus rien à faire, c’est la fin’, et il quittait la maison. Les parents étaient naturelement dans tous leurs étâts. Ils placèrent l’enfant pour la nuit dans la pièce la plus chaude, tout près du poêlon encore chaud et indirectement tout près de la table avec le ettekeis.
Le matin, plus de ettekeis, le ‘kadei’ (ptit bonhomme) avait tout mangé. Et, miracle, il était tout à fait rétabli. Il a vécu normalement après.
Et je vous assure que cette histoire est véridique. Ce n’est pas une blague. Il faut savoir que ce fromage murit au moins 3 à 4 mois en cave et qu’une flore bactérienne très variée prolifère à sa surface. Probablement, certaines bactéries ont guérit l’enfant. Il y avait peut-être de la peniciline où une bactérie similaire dans ce fromage.
Celà ne veut naturelement pas dire que aujourd’hui on pourrait considérer que le fromage de Bruxelles est un médicament, mais dans ce cas bien précis, à cette époque, il y avait probablement un peu de péniciline qui s’était incrusté dans ce fromage de Bruxelles.
Belle histoire n’est-ce-pas?
Si quelqu’un a des belles anecdotes au sujet du ettekeis, n’hésitez pas à me faire signe.
Aujourd’hui était une vraie journée ‘ettekeis’. Ce soir j’ai eu une dame sympatique en ligne. Elle a 80 ans et avait lu un des articles dans les journaux au sujet de mon petit combat. Elle me téléphonait pour avoir la recette du ‘pottekeis’ (qui est réalisé à base de ‘ettekeis’), recette que sa maman, décédée à 99 ans, avait omis de lui donner. J’ai donc rendu service avec plaisir. Nous avons bavardé pendant un petit quart d’heure.
A bientot,


très belle histoire !
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Beau combat que celui-là!
Dis-moi, ce ‘ettekeis », on ne le trouve qu’à Bruxelles? J’adore les fromages « forts » … tu sais, ceux qui puent bien, là … hihihi!
Bizzz
http://cuisine-de-mamini.skynetblogs.be
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Je trouves aussi. Merci d’être passé chez moi.
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On doit les trouver aussi en dehors de Bruxelles, mais attention, ne pas acheter le produit en vente chez Carrefour, Delhaize, …. ce n’est vraiment pas du bon, ni du vrai.
Où habites-tu?
Selon mes sources, chez Makro (Alleur, Lodelinsart) il y aurait aussi bien le mauvais et le bon (commune de Lubbeek sur emballage). Mais celà m’a été signalé sur Bruxelles, donc je ne suis pas certain pour les Makro en Wallonie.
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Et oui, l’Ettekeis a bercé toute mon enfance (et d’ailleurs mon adolescence aussi) mais… le matin. Mon père le mangeait avec plaisir le matin, alors que moi, assez dégoûté à l’époque (et oui) je mangeais mes tartines au Nutella. Il faut savoir que mon père était boulanger et que le matin correspondait pour lui au soir. Il s’enfilait donc avec plaisir de l’Ettekeis avant d’aller dormir.
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Je dois t’avouer que moi non-plus je ne mangeais pas le ettekeis à 14 ans. Je préférais de loin les raviolis en boîte et les feuilles de lasagne au ketchup. Mais également la bonne cuisine de la mama et de la grande-mama.
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N’étant pas de Bruxelles je n’ai jamais mangé du ettekeis Dans mon enfance j’ai plutôt été bercée et parfumée au Herve et sirop de Liège.
J’avais oublié de te dire que la semaine passée nous avons bu une Karmeliet au Veau..drée 5. Mon homme voulait une bière ordinaire, une primus lui a été conseillée, il a fait la moue. Puis le serveur lui dit, faite moi confiance, vous allez voir, ce que vous allez boire ! C’était la fameuse triple karmeliet. Elle est absolument extraaaaaa.
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Donc prix mérité pour cette bière.
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