Naissance d’un nouveau poisson: le claresse -> coup marketing où vraiment une bonne chose?

NAISSANCE D’UN NOUVEAU POISSON: LE CLARESSE -> COUP MARKETING OU VRAIMENT UNE BONNE CHOSE??

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Ce matin je lisais un article dans un journal du 16/07 (il faut savoir que je n’achète jamais de journeaux, mais que je récycle ceux de mon papa une, voir deux où trois semaines après parution, ceci me permet d’être un peu écologique et de ne lire que ce qui m’intéresse vraiment) au sujet d’un nouveau poisson obtenu par croisement de deux variétées de poisson-chat. Poisson qui serait excellent et ecologiquement le bienvenu.

Nous devons celà à nos amis Hollandais d’Anova Food, qui souhaitaient avoir une alternative aux cabillaud et soles, qui sont eux en surpêche. Objectif louable à première vue.

Le poisson concerné a déjà été nommé poisson Européen de l’année. Des organismes environementeaux tel que le WNF (Wereld Natuur Fonds) sont très enthousiastes.

Le Claresse est un ‘hit’ en Hollande. En novembre 2007 seulement, les premiers exemplaires ont été attrapés. Entretemps, 100 tonnes de ce poisson sont cultivés dans les étangs de la société Fishion Aquacultuur à Someren. Dans trois ans celà devrait monter à 10.000 tonnes. Lors de la foire professionele European Seafood Exposition, le poisson reçut le prix d’Elite, qui est décerné au meilleur nouveau produit à base de poisson en Europe.

C’est donc un croisement ‘naturel’ entre deux espèces de poisson-chat africains, au nom de Heteroclarias spp., mais comme sa chaire est plus blanche et plus douce de goût, il s’agit d’une nouvelle espèce. Ce que je trouve beaucoup moins sympa, c’est que ce poisson, qui est donc un croisement naturel (aide par l’homme mais soit) se retrouve maintenant MARQUE DEPOSEE. Le nom exacte de ce nouveau poisson est donc Claresse, suivi d’un R dans un cercle. C’est pour moi une vraie abérration de mettre le vivant sous marque déposée ainsi.

Le marché (consommateurs et vente) était à la recherche d’un poisson correspondant à certains critères:

– Chair blanche

– Filets quasiment sans arètes

– Pas trop chèr

– Goût de poisson pas trop prononcé

Cette sociéte a donc réalisé un poisson ‘sur mesure’.

C’est un poisson d’eau douce, et donc difficilement comparable à un poisson de mer comme le cabillaud et la sole. Les restauranteurs trouvent qu’il ressemble encore le plus de goût à de la lotte. La chair est blanche après cuisson, elle est à la fois ferme et fondante, mais sans goût particulier (en tout cas, pas celui de ‘vas’ que l’on a l’habitude d’avoir avec des poissons d’élevage). Il a tout de même plus de goût que le Pangasius ou le Tilapia.

Depuis février 2008 il gagne en popularité dans les Pays-Bas. Bientôt il sera également disponible en Belgique. Il devrait être commercialisé en Belgique par Metro et en France par Carrefour.

Ce ‘nouveau’ poisson a également reçu l’aval de beaucoup d’ONG écologiques, tel que le ‘Wereld Natuur Fonds’. Non seulement en raison de l’alternative pour les poissons en surpêche, mais également en raison de sa production assez écologique:

– 90% de l’eau utilisé dans les étangs de production est récupérée et filtrée via des pierres de lave.

– Il n’y a pas d’utilisation abusive de medicaments et hormones (uniquement une légère médication en cas de contamination bactériologique).

– Pour fabriquer 1kg de poisson, il ne faut que 500gr de nourriture, dont 70% est végétale. Principalement du soja et de la farine. Les 30% restants sont des coproduits (produits non utilisés) de poissons sauvages tel la sardine, le maquereau, …

La cultivation d’un poisson adulte de 1kg, prends 6 mois.

Ce poisson est également très sain, car il contient les fameux Oméga3 qui semblent être si bénéfiques pour la pression artérielle. Il en contiendrai autant que le saumon.

Le Claresse est vendu en Hollande à 14-16€ le kg.

Quoi en penser?

Si c’est vraiment une production nickel point de vue ecologie et que la consommation massive de ce poisson peut faire en sorte que le cabillaud, la sole…. ce remettent à un niveau normal dans nos mers, pourquoi pas? C’est toujours mieux que de manger un Tilapia où autre Pangasius, qui nous arrivent par avion. Pour moi ce n’est pas la sollution préférée (surtout que le côté ‘marque déposée me reste quelque peu entravers de la gorge), mais avec un consommation de poisson qui croît tous les ans de 9% et une pêche stable voir en diminution, quelle alternative avons nous pour continuer à consommer du poisson?

Au niveau goût, à voir dès que le premier arrivage est sur les étals Belges.

Bien à vous,

39 réflexions sur « Naissance d’un nouveau poisson: le claresse -> coup marketing où vraiment une bonne chose? »

  1. Si vraiment c’est un plus d’un point de vue écologique et que cela aide à éviter une surpêche d’autres poissons, je suis pour. Mais d’un point de vue gastronomique, c’est encore habituer un peu plus à manger ce qui n’a pas de goûts comme les légumes hors saison, les salades en sachets, les fromages industriels, etc..
    Quant à faire d’une entité vivante une marque commerciale, c’est vraiment du grand n’importe quoi !

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  2. Nous sommes donc assez daccord. Je pense que les gens qui sont malheureusement enclin à prendre des poissons avec peu de goût, comme le Tilapia, le Pangasius où qui mangent des fishsticks où autres poissons surgelés dans lesquels la sauce masque le peu de goût qui reste, n’allaient tout de même pas changer directement de mode de consommation. Donc, si celà peut aider à la surpopulation d’autres espèces (mais celà reste encore à voir, car avec l’augmentation de la consommation de poisson dans le monde???? il faudra peut être un jour le courage de prendre des mesures très drastiques, tel qu’un moratoire de quelques années sur certains poissons. Mais bon, on goutera et on verra après.
    Mais le R dans le cercle, c’est tout de même un peu choquant, donc je ne sais pas encore si j’ai vraiment envie de goûter.

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  3. Sur le principe j’adhère car le consommateur à vraiment besoin de prendre conscience du dangers de certains espèces marines. Mais côté marque on se croirait face à un médicament. Coté marketing c’est très fort! Faut vite acheter les actions de cette société! les gens vont se précipiter! Quand on voit le succès de cette m***** qu’est le panga, je ne doute plus de rien…

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  4. C’est vrai qu’il faut être vigilant, car où vont-ils s’arreter? Entre la partie ecologique et le commercial mon coeur balance ici. Au niveau goût je n’ai pas trop d’apréhension, car il y a d’autres poissons, même de mer, qui n’ont pas un goût terriblement prononcé, surtout si ils sont noyés sous une sauce à la crème.

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  5. J’aime beaucoup ta spontanéité et ta capacité d’engagement, Mark ! Je te considère d’ailleurs comme un « parfait honnête homme », avec la tête prêt du bonnet et le coeur sur la main. Mais en lisant ce billet, je m’inquiète ! Ou je me trompe, ou je te trouve déjà bien près de mordre à l’hameçon d’un marketing qui se complaît à mentir avec élégance.

    Les « méthodes durables » pour l’élevage de ce poisson-éprouvette n’ont rien de plus rassurant que celles qui prévalent actuellement pour le pangasius au Vietnam, ou le tilapia (perche du Nil)à Tihange. Avec quelles « farines » les nourrit-on ? Et peut-on être assez naïf pour croire que les promoteurs hollandais se dispenseront de l’usage des antibiotiques, qui non seulement protège des maladies de promiscuité, mais font grandir l’animal plus vite !

    Ne marche pas au rythme de ces campagnes publicitaires, Mark. C’est du lavage de cerveau. La volonté des uns ne doit pas servir automatiquement de raison aux autres, bon sang!Tu est un ami, un homme généreux,inquiet de l’avenir de notre alimention et tu fais partager tes sentiments à ce propos à des milliers et des milliers de blogonautes. Reste responsable, s’il-te-plaît.

    Quand à la quantité, à la qualité et au coût du poisson de haute-mer, nous payons aujourd’hui la le prix d’avoir fait une poubelle du milieu marin et d’avoir perdu depuis longtemps l’usage de pêcher à la ligne, à la nasse ou au filet de taille raisonnable.

    Maintenant que la mer est polluée – mais pas irréversiblement,et que l’on peut encore agir -, certains font le choix de l’exploiter encore à outrance, d’autres lui tournent déjà lâchement le dos et font créer ailleurs d’autres nuisances écologiques, à l’intérieur des terres cette fois. Face à l’alternative « durable » qu’autoproclament les éleveurs de « clairesse » (marque déposée, svpl! chic du chic commercial!), la durabilité en cause me semble être bien plus celle d’un certain business que celle de l’humanité.

    Allons, ne boude pas Mark! Le « vieux » te veut du bien et voudrais te prévenir qu’il vaut mieux ne pas mettre cette « alternative » dans nos assiettes.

    Si le prix du poison double, je diminuerai ma consommation de moitié; ce ne sera pas la famine pour autant. (Il y a les légumes). Et surtout, je limiterai mon choix à des espèces naturelles non surexploitées .

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  6. N’aie aucun crainte José, je reste vigilant tu sais. Je dis d’emblée que l’objectif est A PREMIERE VUE louable, mais…. Je suis juste curieux et le soutien du WNF m’interpelle tout de même. C’est certain que c’est un beau coup marketing et que la finalité première est de gagner beaucoup de sousous, mais peut-être, je dis peut-être (car je ne dispose effectivement pas d’autres éléments), qu’écologiquement il y a un mieux par rapport à d’autres poissons actuellement en élevage, ceci au niveau goût également. Mais comme tu le dis et je le dis également, pas du tout la sollution miracle et souhaitée. En ce qui concerne les farines et savoir ce qu’il y a dedans, il faudrait une vraie réglementation et information conso, car pour le moment nous mangeons d’autres poissons en élevage, y compris des esturgeons, des homards, et nous ne savons rien de rien. Tu as raison sur ce point. La vraie sollution durable est effectivement une consommation réduite en poissons et en viandes et une augmentation de la consommation en légumes. Mais est-ce-que tout le monde est déjà prêt pour celà. Moi, personellement, j’ai un peu de mal à diminuer ma consommation de bonnes choses 🙂 Le meixu selon moi ce serait de faire une sorte de moratoire sur certaines consommations (thon rouge, sole, turbot, …) pendant quelques années et effectivement de promouvoir, comme vous le faites si bien, la consomation des légumes. Mais ce n’est pas si simple n’est-ce-pas, car même si nous diminuons tous notre consommation, il y a tout de même de plus en plus d’habitants sur terre et aussi de plus en plus d’habitants pour lesquels les poissons de mer sont accescibles (via le transport). Donc en attendant il faut une alternative pour la surpêche et peut-être est-ce pour le moment un moindre mal, car les bonnes décisions durables restent lettre morte. Mais je ne suis pas aveuglé tu sais. Je sais juste qu’une certaine partie des consommateurs vont tout de même acheté des tilapia, des pangasius, … , dèslors il faut peut-être être un peu satisfait, qu’une alternative Européenne, d’une qualité meilleure (si c’est 100% vrai naturellement) existe. Mais c’est à défaut des bonnes sollutions. De mon côté, je suis tout de même curieux de goûter, mais je ne suis habituellement loin d’être un fan de ce type de poissons. Comme je le dis plus bas, je consomme des poissons pêché un maximum en milieu naturel et je fais lever les filets en magasin et je prends la peau, les arètes et la tête si il y a.
    Mais je souhaiterais tout de même creuser un peu plus l’info, car par exemple en élevage de truites en Belgique, il existe de très très bons viviers qui respectent l’écologie. Et comme il s’agit ici également d’un poisson de rivière, il faut voir plus en détail comment ils procèdent.
    Au niveau du prix du poisson, c’est clair que je ne regarde pas trop non-plus aux dépenses en nouriture, mais je peux m’imaginer que pour certaines personnes, le poisson devient tellement chèr à terme que la seule alternative par rapport à ne pas manger de poisson, est ce poisson d’élevage. Vaste débat en tout cas, mais qui m’intéresse très fortement.
    Donc conclusion: non non, je ne suis pas encore brainwaché.

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  7. ai je besoin de préciser ce que je pense, ceux qui me lisent régulièrement le savent déjà.
    Manger mieux, responsable, des trucs qui ont du goût, de la saveur, qui donnent du plaisir, ça c’est la vie !

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  8. Encore une fois daccord avec toi. Mais je préfère que l’on fasse des fishsticks et des mauvais plats préparés surgelés avec des poissons d’élevage qu’avec un pillage des mers. Le goût du poisson dans ces plats est de toute façon déjà introuvable, donc tant qu’à faire. Maintenant, à côté de celà il faut éduquer à une bonne consommation, varié et de quantitée raisonable et je persiste et signe: un moratoire pour certains poissons pendant un certain temps, afin que la poppulation ce remets à niveau. Quelques années sans thon rouge où sans cabillaud, celà passe vite. Parce-que tant qu’il y en a en vente, on a difficile (moi y compris) à résister.

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  9. un poisson que nous avons acheter a la migros
    magasin en suisse de crissier canton de vaud
    il est très bon avec une sauce aux capres ou
    alors a l annete pour le prix il est abordable
    et il très ferme a la cuisson continué
    a nous trouver du poisson de se stile pour
    éviter de détruire les espesces jj

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  10. J’ai découvert ce poisson il y a deux mois dans mon supermarché Delhaize. J’ai été tentée, comme pour tout ce que je ne connais pas et l’ai donc testé.
    Rien à dire. Super bon, les filets tiennent parfaitement à la cuisson ce qui ne gâche pas la présentation. Ce poisson est tellement bon que j’ai été obligée de faire la razzia dans le rayon afin d’en avoir en réserve dans le congélateur, j’ai en effet un acco à la maison pour ce poisson, il en mangerait tous les jours si il pouvait !

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  11. J’ai essayé le nouveau poisson claresse (acheté chez Delhaize (B) – prix abordable pour bons mangeurs. Cependant manque un peu de saveur par rapport à un VRAI poisson de mer,…mais avec une petite sauce…ça passe bien .

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  12. Apparemment au niveau goût, ce poisson tient valablement la route. En tout cas, si je crois les gens qui laissent des commentaires ici. Maintenant au niveau de la génétique derrière et la façon de le produire, j’ai des doutes.

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  13. Copropriétaire d’une ferme piscicole en Afrique, nous élevons l’hétérobranchus Bidorsalis. Jusqu’à ce jour nous travaillions pour satisfaire la demande locale. Votre article nous ouvre des horizons nouveaux. Nos coûts de production sont trés en dessous de ce que j’ai pu lire concernant les coûts européens. Pourquoi ne pas envisager un partenariat? La balle est lancée… M. Neuers

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  14. J’ai testé ce nouveau poisson
    et en suis très contente, c’est en
    effet excellent avec une fermeté de
    la lotte et un prix abordable.

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  15. Je me doutais bien que c’était un hybride fabriqué par les hommes! Ceci dit à côté du pangasius et du tilapia y a pas photo! Ce poisson est bien meilleur question goût! Quand à savoir comment il est « nourri »…Cette question vaut pour à peu près tout ce que nous consommons de nos jours!!Alors restons optimistes et acceptons que comme toute notre alimentation nous sommes les « cobayes » des responsables agro-alimentaires! Ca passera ou ca cassera de toute manière on y passera tous tôt ou tard !

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  16. De mon côté en tout cas, je m’éforce de rester le plus proche de la nature, mais ce n’est pas toujours facile et comme tout le monde, quand je n’ai pas beaucoup de temps, je suis client en supermarché et on ne sait pas toujours d’ou proviennent les produits. Mais il faut se forcer à résister un peu tout de même.

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  17. pour un premier essais de degustation de ce poisson qui ressemble egalement a une perche du nil aussi au lieu noir je l’ai accomodé avec des asperges verte sauce beurre au oeufs dure citron et pommes de terre persillées et un petit vin rouge du pays du Rhone une réponse de votre part me ferait plaisir …a vos fourchettes !!!!

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  18. Je n’ai toujours pas éssayé ce poisson. Il y en a tellement de différents, que je n’arrive pas à en faire le tour. 🙂
    Vous ne me dites pas si vous avez apprécié ce poisson.

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  19. je viens de découvrir ce poisson, je l’ai cuisiné sur un lit de poireau mouillé au vin blanc et à la vapeur…délicieux, chair ferme et fine, pas du tout le goût de vase.

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  21. Monika,
    C’est la première fois que l’on me dit que la chair est rose, je ne sais pas si il faut s’en inquiéter ou pas. Le mieux est de comparer avec d’autres poissonneries pour voir.

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  22. Haelters,
    Je voudrais bien, mais à ce jour je ne l’ai pas encore cuisiné. Comme il n’& pas énormément de goût je vous conseille de l’accompagner d’une sauce pleine de saveur et de puissance. Par exemple moutarde, curry, bisquée…

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  23. J’ai trouvé ce poisson chez Champion (B). Connaissais pas. Prix promo (12,95 Kg). J’ai acheté. Cru, effectivement, il a une apparence rosée. Cuit : chair blanche. Pour un premier essais, je l’ai cuisiné simplement : huile d’olive, beurre, sel, poivre, citron comme on le ferait pour une sole. Résultat des courses : pas de goût. Il mériterait en effet d’être accompagné d’une sauce aux câpres par exemple. Mais c’est comme dans tout, si pas de goût ce n’est qu’une texture (fondante en bouche) et c’est la sauce qui anoblit le tout. Dites-moi si vous connaissez un produit bon marché qui se dépose simplement dans une poële et qui exhale à lui tout seul toute sa saveur. Je cherche encore. Ma grand’mère avait trouvé, elle.

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  24. Hubert,
    Des cèpes ramassés dans les bois. C’est gratos et c’est si bon.
    Des oeufs avec de l’ail des ours, également rammassé dans les bois en saison.
    Pour le poisson, le maquereau, c’est délicieux comme poisson.
    Mark

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  25. Oui, oui, nous sommes bien d’accord. J’ai des souvenirs de guindailles belges où nous arpentions en goguette l’herbe fraîche des petits matins en quête de champignons des prés à balancer dans une gigantesque bande d’oeufs frais. Je ne connais pas l’ail des ours mais bien l’ail sauvage que nous ramassions comme les amérindiens dans les forêts du Québec ou les crosses de violon (sorte de fougère) très goûteuses. C’est vos ours de cet ail qui me fait penser à tout ça.

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  26. Hubert,
    L’ail des ours est une plante avec des petites fleurs blanches et des feuilles qui ressemblent à ceux des muguets. C’est délicieux et très fin de goût.
    Simpa d’être lu par un québecois.

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  27. Non, non, je suis Belge et Condruzien du pays du blanc, bleu, belge. J’ai vécu au Québec une quinzaine d’années pour finir par barouder un peu partout sur les 5 continents. Nous partagerons sans doute à l’avenir quelques considérations sur des plats plus exotiques. Ca nous emmène loin du Claresse !!!!!!!!!!!! Sorry pour la digression.

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  28. Ah OK. Je suis fana de toutes les cuisines. Aussi bien du Maghreb, de l’Inde, de la Thaïlande, de la Libanaise, que de tous les pays Africains. Je m’adonne assez souvent aux cuisines du monde.
    Ce soir par exemple, se sera un Tajine de gésiers de canard aux reines-claudes confites et piment d’espelette. Du Maghreb revisité donc.
    A bientôt,
    Mark

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  29. Je suis assez fan de la cuisine asiatique mais dans les pays-mêmes pas celle que l’on retrouve chez nous trop souvent adaptées malheureusement à nos palais… et à nos produits. Faire son marché à Shangaï, c’est plonger à deux pieds joints dans le surréaliste sinon le barbare. Je vous le conseille. Âmes sensibles s’abstenir. Du coup, à cette heure matinale, j’ai une petite faim…

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  30. Gerardus,
    Surtout beaucoup beaucoup moins de goût, mais comme il n’y a pas beaucoup d’arètes et que la chair est tendre, les gens achètent. Puis on recouvre ça d’une bonne sauce bien riche en crème et aromatisé pour cacher la fadeur du poisson. Triste poisson.
    Mark

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