SAUVEZ NOS ABEILLES
Frans Jacobs, professeur de zoöphysiologie gantois et expert renommé des abeilles, tire la sonnette d’alarme. La mite Varroa, un conducteur de virus, est la cause d’une grande mortalité d’abeilles au niveau mondial. Lors de la première sortie de ces abeilles, début février (ils sortent dès que la température dépasse les 12°), 30 à 40% de ces abeilles sont mortes. Le niveau d’alerte est situé à 20%.
A la côte de l’Amerique de l’Ouest, et ceci les trois dernières saisons, 60% des colonies d’abeilles ont peri. A la côte Est même 70%.
Ci-dessus la mite qui attaque la larve de l’abeille et l’abeille.
La mite Varroa est une petite mite de 1,5 milimètre, aussi grande qu’une puce; on peut la voir à l’oeil nu sur le dos des abeilles. Elle apparût pour la première fois en Belgique en 1983 et est occupé à conquérir le monde. Les abeilles s’affaiblissent à cause de leurs morsures et des virus mortels qu’elles portent (entr’autre les Israëli Acute Paralysis Virus et Mary Celeste Syndrome). Des études très sérieuses nous disent que ceci pourrait être encore un plus grand danger que le réchauffement de la planète. Einstein le disait déjà en 1949: "si les abeilles devaient disparaître de la surface de la planète, l’humanité n’aurait plus que quatre ans à vivre. Plus d’abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d’animaux, plus d’hommes".
Une grande mortalité des abeilles pourrait avoir des conséquences immédiates sur 1/3 des productions agricoles: les fruits, le soja, les oignons, les carottesn les potirons, le cacao, le coton, le café, l’huile de tournesol, …
Mais pour l’instant, l’étât ne bouge pas. Comme la production de miel tombe sous la sévère loi sur l’alimentation, les apiculteurs ne peuvent en principe pas utiliser de médicaments. De l’acide formique évaporée tue 70% des mites et ne coûte que 3 euro par litre. Mais c’est intérdit.
Un problème supplémentaire est que les apiculteurs non-professionels, sont désillusionés par la mortalité et qu’ils arrêtent prématurément. En Belgique nous avions 12 à 13.000 appiculteurs, maintenant plus que 10.000. Il ne faut pas que ce niveau baisse encore plus.
80 à 85% de la pollenisation est faite par les abeilles à miel, 10% par des abeilles sauvages, le reste par le vent. Est-ce-que la technologie est capapble, le cas échéant, de reprendre la pollenisation à son compte? On peut douter. Dans un serre de fraises, on peut mettre des souffleries. Mais l’éfficacité n’est que de 50%. La pollenisation idéale pour une fleur de fraise est de 24 visites d’abeilles en deux jours.
Restez attentif à cette évolution et alèrter un maximim de personnes sur ce problème. Et pourquoi pas, la semaine prochaine, mettre le miel à l’honneur dans un de vos plats?
Bien à vous,


Oui Mark c’est un réel problème.
Ici dans nos potagers nous sommes obligés, pour certaines variétés, de jouer nous même à la « patite abeille », nous pollinisons au pinceau.
L’an prochain José a en projet d’introduire deux ruches au jardin.
Sais-tu qu’il y a un nouvement qui est en train de promotionner les abeilles des villes à Bruxelles, leur miel est de meilleure qualité que le miel de campagne.
Je te mets le lien de notre ami Marc (… et oui encore un !)
http://apisbruocsella.be/
sa palette de miel est très variée
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Merci Anne. J’avais déjà vu cette info sur slow food bruxelles. Belle initiative. Et vraimant, cruciale, car sans abeilles c’est la fin de la vie.
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merci pour ton vote….. !
on te tient au courant de la fin de cette histoire…
Quant au chocolat blanc pour le poisson, il ne faut pas oublier qu’il est avec du vin blanc. On t’assure, c’est à tester !!!
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Merci Mark de ces précisions, j’avais lu maladies, en fait c’est surtout une présence parasite…
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Sorry, mauvaise terminologie utilisée par moi. Comme tu peux le voir il est important de promotionner le miel et l’apiculture.
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