Risotto à la crème de mauve et anchois, chapelure frite, persil et zeste de citron

RISOTTO A LA CREME DE MAUVE ET ANCHOIS, CHAPELURE FRITE, PERSIL ET ZESTE DE CITRON

J’avais envie de préparer un risotto de cime di rape (fânes de navets), mais ce samedi au marché je suis arrivé trop tard et il n’y en avait plus. Je me suis alors rabattu sur un bouquet de mauve (épinard marocain qui en font entre autre de la ‘bakoula’).

C’était vraiment très bon avec un goût entre l’épinard et l’oseille. Le sel de l’anchois, le piment et l’acidité du vin, du vinaigre et du citron sont essentiels dans ce plat.

INGREDIENTS (2P)

  • 300 G RIZ CARNAROLI
  • 6 CL D’HUILE D’OLIVE
  • 130 G FEUILLES DE MAUVE
  • 1 BELLE ECHALOTE
  • 2 PETITS PIMENTS ROUGES
  • 5 FILETS D’ANCHOIS (+3 PAR PERSONNE POUR LA FINITION)
  • 4 G SEL
  • 15 CL VIN BLANC SEC
  • 80 G BEURRE
  • 100 G PARMESAN RAPE
  • 1 CL VINAIGRE DE VIN BLANC
  • 1 L 250 BOUILLON DE LEGUMES
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 2 C A S PERSIL PLAT CISELE FINEMENT
  • 4 C A S CHAPELURE MAISON
  • CITRON

PREPARATION

Prélever les feuilles de mauve , les laver, les sécher et les ciseler moyennement.

Faire chauffer un filet d’huile dans une poêle. Y ajouter 5 filets d’anchois et le piment finement ciselé. Laisser fondre lentement les filets, puis y ajouter la mauve, deux pincées de sel et laisser tomber pendant 3-4 minutes.

Ajouter 20 cl d’eau et poursuivre la cuisson encore pendant 3 minutes.

Transférer dans un blender avec quatre glaçons et mixer le tout jusqu’à obtenir une texture lisse et veloutée avec une belle couleur verte. Passer cette crème de mauve à travers un tamis et la réserver.

Faire roussir doucement la chapelure dans 1 c à s d’huile d’olive. Réserver.

Ciseler du persil finement. Y ajouter le zeste d’un demi citron et mélanger le tout à la chapelure refroidie.

Ciseler finement l’échalote.

Faire revenir l’échalote dans une large sauteuse dans un bon filet d’huile d’olive. Après quelques minutes, y ajouter le riz en pluie et faire sauter le riz pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’il soit un peu nacré. Ajouter une pincée de sel et un peu de poivre noir et déglacer avec le vin blanc sec. Laisser cuire quasi à sec, puis mouiller louche par louche avec le bouillon chaud pour une cuisson, en ce qui me concerne d’environ 20-22 minutes (vous pouvez pratiquer, si vous préférez, la cuisson à l’italienne d’environ 17-18 minutes).

Quand il ne reste plus que 5 minutes de cuisson, ajouter la crème de mauve et d’anchois. Terminer la cuisson.

Hors feu, ajouter le vinaigre, le beurre froid en dés et le parmesan. Mélanger et laisser reposer le risotto pendant quelques minutes à couvert, puis faire sauter le risotto afin d’obtenir le crémeux final.

Couper 3 filets d’anchois par personne en 4 morceaux chacun.

Dresser le risotto à plat dans le fond des assiettes, ajouter quelques morceaux d’anchois, un petit filet d’huile d’olive et la chapelure frite au persil et au zeste de citron.

Bon Appétit !

Crème de champignons et pignons (sans crème), mélange de champignons rôtis au four au ras el hanout et sirop d’érable

CREME DE CHAMPIGNONS ET PIGNONS (SANS CREME), MELANGE DE CHAMPIGNONS ROTIS AU FOUR AU RAS EL HANOUT ET SIROP D’ERABLE

Une recette trouvée sur les réseaux et que j’ai adaptée uniquement au niveau de certaines quantités et au niveau des bouillons. Il s’agit à la base d’une recette végane car la crème liquide y est remplacée par les pignons, qui vont épaissir la soupe une fois cuits et mixés. Dans la recette de base on parle de ‘stock’, donc bouillon t je suppose qu’il s’agit de bouillon de légumes. Comme je ne suis ni végan ni végétarien, j’ai utilisé 40 cl de bouillon de volaille et 35cl de bouillon de légumes (j’aime bien le bouillon de volaille).

J’ai trouvé des très beaux champignons (pleins de goût) au marché fermier de Jette. Elles viennent de chez Padoo, cultivateur de champignons.

La recette surprend, la texture en bouche aussi et cette méga-puissance en champignons aussi. Mais toute la casserole y est passée et on a adoré.

C’est un vrai ‘potage à manger’ et je vous conseille de ne pas oublier le bout de baguette pour racler le fond de l’assiette.

INGREDIENTS (2P)

  • 25 CL BOUILLON DE LEGUMES + 10 CL POUR LA FIN
  • 40 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 3 C A S HUILE D’OLIVE
  • 1 BELLE ECHALOTE
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 1 C A S VINAIGRE DE XERES
  • 15 G CEPES SECHES
  • 45 G PIGNONS DE PIN + 20 G BIEN TOASTES POUR LE DRESSAGE

Pour les champignons au ras el hanout

  • 3 C A S SAUCE SOJA
  • 6 C A S HUILE D’OLIVE + 2 POUR LA FINITION
  • 3 C A S SIROP D’ERABLE
  • 3 C A S RAS EL HANOUT
  • 250 G CHAMPIGNONS CHATAIGNE/ENOKI/POULE DES BOIS/LACTAIRE
  • 250 G SHIITAKE
  • 250 G PLEUROTES
  • 1 CITRON (8 TRANCHES DE ZESTE + 2 C A S JUS) (un peu de zeste d’un 2e citron)
  • 6 BRANCHES D’ORIGAN FRAIS
  • SEL DE MER, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Faire toaster 25 g de pignons de pin à sec.

Peler et ciseler finement l’échalote et l’ail.

Nettoyer les différents champignons et les couper en morceaux moyens (pas trop petits).

Prélever 8 tranches de zestes et le jus du citron.

Prélever les feuilles sur les branches d’origan.

Dans une casserole moyenne, faire chauffer sur feu moyen, 3 c à s d’huile d’olive.

Y mettre l’échalote et l’ail et une pincée de sel et faire doucement revenir pendant 10 minutes. Les éléments doivent être tendres et pas brûlés.

Ajouter le vinaigre et poursuivre encore 1-2 minutes jusqu’à évaporation complète.

Ajouter 400 ml de bouillon de volaille, 250 ml de bouillon de légumes, les pignons de pin et les cèpes séchés. Couvrir la casserole et dès ébullition légère, compter 20 minutes de mijotage. Checker si les pignons sont biens tendres et poursuivre si nécessaire. Garder chaud.

Pendant ce temps, préchauffer le four à 200° C.

Dans un saladier, mélanger la sauce soja, l’huile d’olive, le sirop d’érable, le ras el hanout, 1/4 c à s de sel et 6 tours de moulin à poivre. Ajouter ensuite les champignons, la moitié des feuilles d’origan et les tranches de zeste de citron. Mélanger bien tous les éléments.

Sur une plaque de four munie d’un papier de cuisson, déverser le mélange uniformément, en une seule couche. Faire dorer les champignons pendant 30 minutes, en les mélangeant de temps en temps. Il faut obtenir un petit croustillant sur les morceaux.

Sortir le plat du four et réserver les champignons dans un petit saladier. Placer la moitié des champignons (en évitant les zestes de citron) dans le bol dans grand blender. Y ajouter la soupe et mixer pendant 8 minutes jusqu’à obtenir une texture très lisse et crémeuse. Goûter et ajuster l’assaisonnement en poivre et en sel et ajuster la texture en ajoutant éventuellement un peu de bouillon de légumes. Terminer par un peu de zeste de citron râpé.

Mélanger les champignons restants avec le reste des feuilles d’origan, 2 c à s d’huile d’olive et le jus de citron. Ajoteur un peu de zeste de citron râpé.

Servir la soupe dans les assiettes. Ajouter dessus les champignons en terminant par le petit peu de liquide qu’il restera dans le saladier. Finir avec les pignons toastés et encore un peu de zeste de citron râpé.

Bon Appétit !

Figues rôties, mozzarella et salade de courgettes au basilic

FIGUES ROTIES, MOZZARELLA ET SALADE DE COURGETTES AU BASILIC

J’avais vu cette recette sur mon fil Facebook (video de Thomas Straker) et comme je n’avais pas encore profité des figues cette année, elle tombait bien.

Dans ma vitesse d’exécution j’ai cependant oublié mon bouquet de basilic frais dans le bac du frigo et la salade est donc devenue mono produit. Dommage.

La recette est excellente et sa simplicité est idéale quand on n’a ni envie ni trop le temps. A refaire.

INGREDIENTS (2P)

  • 8 FIGUES
  • 1 COURGETTE
  • DEUX MOZZARELLA DI BUFFALA
  • FLEUR DE SEL, POIVRE
  • HUILE D’OLIVE
  • UNE RASADE DE PORTO ROUGE
  • UNE GICLETTE DE VINAIGRE BALSAMIQUE
  • UN BOUQUET DE BASILIC FRAIS
  • 1 CITRON

PREPARATION

A l’aide d’un économe, éplucher la courgette en longueur afin d’obtenir des fines bandes. Allez sur chaque face jusqu’à la partie centrale graineuse. Mélanger les lanières de courgette avec des feuilles de basilic, du sel, du poivre, du jus de citron et de l’huile d’olive.

Couper chaque boule de mozzarella en quatre sur des assiettes. Assaisonner avec fleur de sel, poivre et huile d’olive.

Préchauffer le four à 200° C.

Couper les figues en deux et les placer, face coupée vers le haut, dans une poêle qui peut être enfournée. Répartir dessus un peu d’huile d’olive et une pincée de sel. Enfourner pendant 5 minutes.

Sortir la poêle du four, la déglacer avec le porto et le vinaigre balsamique. Poivrer légèrement. Faire réduire un rien sur feu moyen en nappant les figues.

Répartir les figues sur la mozzarella, puis y placer la salade de courgette crue au basilic. Terminer par napper avec le reste de jus au porto.

Bon Appétit !

Tartare de boeuf aux arômes d’Italie

TARTARE DE BOEUF AUX AROMES D’ITALIE

Très souvent on retrouve le ‘tartare à l’italienne à la carte des brasseries que je fréquente. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est ‘bof bof’, insipide, peu enrichi, très basique et ça ne me plait jamais. Dans le pire des cas il y a une mauvaise huile d’olive, du parmesan bas de gamme, quelques tomates cerises confites et de la roquette. Ca m’ennuie à un point ce truc…. Ca manque de punch toujours, ou presque. Et si encore les frites étaient maison, et si encore la salade en accompagnement en valait la peine, ….

La raison principale est comme toujours un rapport entre les coûts, le bénéfice maximum, le montant qu’un client lambda est prêt à débourser pour un plat et l’attente moyenne de ce type de préparations.

A titre personnel, je n’y trouve pas mon compte et j’ai donc décidé de m’y attaquer moi-même et de ne plus en prendre dans les brasseries.

Afin de ne pas me lancer tête baissée, je me suis demandé le pourquoi du comment de ce plat. C’est quoi en fait un ‘tartare à l’italienne’ et de quand ça date ? Des années 1930-50, d’avant ou est-ce plus récent.

Avec une dénomination pareille, chacune et chacun aura son imaginaire personnel qui s’emballera plein d’attentes avant d’être assez déçu au service.

Alors c’est quoi pour vous ‘à l’italienne’ ? Des câpres, des tomates séchées, du pesto au basilic, des olives, du parmesan, de la roquette, de l’huile d’olive, des anchois, du vinaigre balsamique, des pignons, des noisettes, des pistaches, des amandes, du thon, du citron …. Certainement une combinaison, mais laquelle serait la bonne pour vous, laquelle en ferait un ‘tartare à l’italienne’ ?

Mon dernière exemple de ce plat (un midi dans une Brasserie dans le n-o de Bruxelles) avait un très joli visuel. Un tartare (haché un peu trop à mon goût) avec dessus des copeaux de parmesan et une poignée de roquette. Autour des câpres et quelques morceaux de tomate séchée à la sauvageonne. Autour, quelques petits traits d’huile aromatisée et un truc blanc que je n’ai pas identifié. En dessous du parmesan, un tout petit peu de purée d’anchois. E basta !

J’ai trouvé qu’il y avait des bonnes idées. Mais déjà quasi pas d’assaisonnement dans le tartare (mais salière et poivrier à table), aucune acidité sur l’assiette (ni citron ni balsamique), quasi pas d’huile d’olive. Manque de punch, pour moi et même le parmesan, pour celles et ceux qui aiment ça dans un tartare, on pouvait compter les copeaux avec les doigts d’une main. J’ai mélangé tout ce qu’il y avait sur mon assiette et assaisonné et j’ai toujours trouvé ça pauvre en goût. Heureusement qu’il y avait en-dessous du parmesan, ce petit peu de purée d’anchois (même si je ne l’ai pas trouvé assez forte en goût).

J’aime bien le fait de pouvoir assaisonner son tartare avec des petits pots de différentes choses à doser soi-même, quelques sauces, etc mais ici c’était compliqué de le faire soi-même en regroupant tout ce petit monde présent sur l’assiette. Pour moi, soit ce que tu dois mettre dans ton tartare est à part dans des petits pots et tu dose, soit il est déjà préparé. Ici j’ai trouvé ça fastidieux.

Du coup, nouveau challenge pour moi : réaliser un tartare maison ‘à l’italienne’ qui me transporte vraiment en Italie.

Je voulais d’abord savoir si cette préparation existait en Italie. Une recherche sur google me fait vite comprendre que ‘tartare di manzo al italiano’ ça n’existe pas. Mais fort heureusement, j’ai deux pointures de la cuisine italienne dans mes contacts, Renato Carati (ancien chef-restaurateur de Waterloo) et Carlo de Pascale (homme aux multiples casquettes mais très au fait de la cuisine italienne). Et qu’est-ce-qu’ils en disent :

Renato Carati : cette préparation n’existe pas en Italie sauf dans le Piémont où c’est un classique mais on appelle ça un crudo ou battuta di manzo. La battuta ( c’est comme ça qu’elle est mentionnée sur les cartes) est l’action de couper la viande au couteau en petits carrés. Il est servi assez simplement avec de l’huile d’olive et assaisonnements sel et poivre, truffe d’Alba en saison. Le Tartare a l’italienne se trouve sur les cartes ici en Belgique, France …ou en Italie mais dans des restos à touristes. Mais, il y a aussi traditionnellement dans le Piémont un intermédiaire entre tartare et carpaccio : viande en tranches aplaties au couteau, huile d’olive avec de l’ail infusé, truffe en saison, sel, poivre.

Carlo de Pascale : Battuta en effet, et anciennement on utilisait la dénomination carne all’albese. Toutefois, pas plus qu’en Belgique, la cuisine italienne n’est figée, Dario Cecchini en Toscane fait un tartare de dingue malade juste huile d’olive dans mes souvenirs…

Donc évitons d’appeler ça ce que moi et beaucoup de belges ont en tête, un ‘tartare à l’italienne’. Je parlerai donc d’un ‘tartare aux arômes d’Italie’. On sait de quoi on parle mais on ne va pas inventé une filiation quelconque. Ca me semble plus honnête comme petit nom.

Renato aime bien, à titre personnel, une entrecôte coupée au couteau avec de la ‘colatura di alici’ (produit très fort au goût d’anchois), une très bonne huile d’olive, des câpres au sel dessalés et citron + zeste et pas de parmesan ni de tomate séchée, et encore moins le balsamique.

Sur le net je trouve les informations suivantes :

CARNE ALL’ALBESE : Albéisa en dialecte. Plat typique du Piémont qui tire son nom de la ville d’Alba, la capital des Langhe. Il est généralement servi en entrée, mais il se prête également comme plat principal. Ce plat est consommé toute l’année, mais il est idéal lorsque le temps est doux, car c’est une recette qui se mange froide ou à température ambiante. Dans le Piémont, ce plat est souvent inclus parmi les entrées du menu de Pâques. Il s’agit d’un carpaccio très fin coupé si possible au couteau et pilé avec un maillet à viande (bien qu’aujourd’hui il soit courant d’utiliser une trancheuse), mariné dans une émulsion d’huile d’olive extra vierge, de citron, de sel et de poivre – la citronnette classique. L’huile ne doit pas avoir une saveur trop agressive et le poivre, blanc ou noir, doit être moulu sur le moment.

La marinade idéale est de 10 à 15 minutes.

En saison, la viande d’Alba est rigoureusement recouverte d’une poignée de flocons de truffe, évidemment blancs d’Alba. Dans ce cas, il y a ceux qui préfèrent éliminer le citron de la vinaigrette pour ne pas interférer avec le goût et l’arôme de la truffe, et ceux qui le conservent, aussi parce que la vitamine C dans le jus aide à assimiler le fer dans la viande, donc d’un point de vue nutritionnel c’est un plus.

Pour la matière première, on choisit les bovins piémontais, également appelés Piemontese Fassona, une race locale naturellement dotée d’une viande très maigre et tendre (faible structure conjonctive). L’animal peut être du veau ou du bœuf. Pour le carpaccio, on privilégie les coupes sans côtes, comme le filet, l’aloyau, la croupe, la noix, la ronde et la cuisse (magatello). La Piémontaise Fassona est une viande qui est meilleure crue que cuite.

Le nom fassona, ou fassone, dérive du fait que cette race a la particularité d’avoir un renflement musculaire en certains points du corps : croupe, dos et dans la cuisse elle-même. Cette abondance de muscles est souvent appelée « double cuisse ». Les marchands français appréciaient sa qualité en l’appelant de bonne façon. D’où le nom, qui est resté lié à la race piémontaise, même si parfois le terme « fassona » est également appliqué à d’autres races, ce qui génère une confusion.

Traditionnellement il faut compter pour 400 g de viande, 4 c à s d’huile d’olive, du jus de citron au goût, sel, poivre et éventuellement une gousse d’ail qui piqué sur une fourchette, servira à mélanger la vinaigrette pour donner son léger goût aillé.

On peut, selon son gout personnel, soutenir le gout de la viande avec :

  • Champignons de Paris ou cèpes crus tranchés
  • Copeaux de Parmigiano Reggiano
  • Feuilles de roquette
  • Tranches de céleri cru
  • Tranches de radis frais
  • Noix, noisettes ou pistaches hachées
  • Ail cru haché
  • Truffe crue ou un vrai condiment à base de truffe d’Alba

La variante avec parmesan et roquette est aussi appelée Carne alla zingara

BATTUTA DI MANZO :

C’est moins codifié, chacun fait sa variante.

Quelques idées :

  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 25 g de petits câpres et 20 g de mostarda de fruits. Sur le tartare : 100 g stracciatella, 50 g noisettes, 4 filets d’anchois, de la truffe en copeaux, herbes et 5 cl de sauce aux anchois. Pour la sauce : faire cuire 3 gousses d’ail dans 200 ml de lait à petits bouillons jusque quand l’ail devient très tendre. Ajouter 50 g d’anchois et cuire jusque quand ça devient crémeux. Mixer pour obtenir une sauce lisse.
  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + glace citron vodka (10 cl d’ea + 2 cl de vodka + 2,5 cl jus de citron non traité) et sur le dessus, sur une fine tranche de radis, de la poudre de citron brûlé et du zeste de ciron confit (10 g de chaque), quelques herbes et une huile au basilic
  • 350 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 30 g câpres + 40 g tomates sèches

Après toutes ces lectures, je me suis mis à écrire ce que moi j’avais envie d’avoir dans mon assiette, tout en respectant les enseignements et conseils reçus.

Un dernier conseil : faites confiance à votre boucher pour vous choisir le bon morceau, le nettoyer et le couper au couteau, idéalement devant vous.

INGREDIENTS (3P)

  • 450 G VIANDE DE BOEUF MAIGRE ET TENDRE COUPEE AU COUTEAU
  • 2 BELLES TRANCHES FINES DE JAMBON DE PARME
  • 4 C A S D’HUILE D’OLIVE PAS TROP FORTE (de très bonne qualité)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A C CONDIMENT BLANC N° 12 DE MUSSINI (à base de raisins Trebbiano, de couleur jaune paille et au goût fruité aigre-doux.)
  • 2 C A C COLLATURA DI ALICE (à remplacer par de la sauce Worcestershire si on n’a pas)
  • 2 C A S CAPRES AU SEL
  • 2 C A S PIGNONS DE PIN TOASTES
  • 1/2 A 1 C A S D’OLIVES TAGIASSCHE HACHEES
  • 2 C A S BASILIC CISELE
  • ZESTE D’UN 1/4 DE CITRON
  • 2 CHAMPIGNONS DE PARIS
  • UNE BELLE POIGNEE ROQUETTE
  • 1 TIGE DE CELERI VERT
  • UNE POIGNEE DE NOISETTES BLANCHES

(pour les amateurs : des fins copeaux de parmesan 24 mois)

Crème anchois-parmesan

  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 20 CL LAIT
  • 50 G ANCHOIS A L’HUILE
  • PARMESAN

Huile de basilic

  • 50 G FEUILLES DE BASILIC
  • 100 G HUILE DE COLZA

PREPARATION

Huile de basilic

Dans une eau bouillante, plonger les feuilles de basilic pendant 30 secondes pour les blanchir.

Retirer rapidement et réserver quelques minutes dans de l’eau bien glacée.

Essorer le basilic en le pressant entre les mains pour en enlever l’excédent d’eau.

Dans un blender, mettre les feuilles de basilic blanchies et l’huile de colza.

Mixer jusqu’à obtenir une purée lisse et fluide.

Afin de ne pas trop monter en température le basilic par friction lors du mixage, nous vous conseillons d’utiliser des impulsions plutôt qu’un maintien de la rotation. Il faut rester aux alentours des 61° C maximum.

À l’aide d’un tamis ou d’une passoire à mailles très fines, passer la purée afin de filtrer l’ensemble.

Vous pouvez conserver l’huile de basilic pendant 3 – 4 jours au réfrigérateur.

Cette huile peut être servie froide ou chaude, attention cependant à ne pas trop réchauffer l’huile de basilic qui prendrait un goût d’herbe cuite très rapidement.

Crème anchois-parmesan

Peler l’ail.

Faire cuire 3 gousses d’ail à couvert dans 20 cl de lait à petits bouillons, jusque quand l’ail devient très tendre. Ca prendra assez bien de temps, faites preuve de patience. Ajouter ensuite 50 g d’anchois à l’huile et cuire jusqu’à ce que ça devient crémeux. Ajouter du parmesan au goût et laisser fondre. Mixer pour obtenir une sauce bien lisse. La réserver dans une petite bouteille souple.

Tartare

La première précaution est de briser le moins possible la chaîne de froid. Donc, dès que vous rentrez de vos courses chez le boucher, placer au plus vite le morceau de viande de boeuf que vous avez acheté, au frigo. Vous sortirez également cette viande de boeuf du froid au tout dernier moment, car ce plat ce prépare à la minute.

La deuxième précaution concerne le matériel. Vous allez découper votre viande de boeuf sur une planche à découper la plus propre possible. Evitez les planches en bois ou synthétiques trop abimés, car les bactéries se nichent dans les interstices. N’hésitez pas à bien nettoyer votre planche avec un produit de vaisselle, à bien la rincer et à la réserver au frais au frigo. De un, ainsi vous la préservez des bactéries et de deux, la planche étant froide, elle gardera mieux la température de la viande lors de la découpe de celle-ci. Il faut faire de même avec le couteau.

Dans cette recette il est également important que la viande soit servie bien froide. Rien de moins bon que de la viande crue tiède ou chaude. En dehors de la planche à découper, je vous conseille de placer les assiettes de service également au frigo afin qu’ils gardent la viande bien fraîche, une fois le tartare servi. Quand à la viande, afin de l’avoir bien froide et aussi pour aider à la découpe, placez-la pendant une petite demi-heure au congélateur. Elle est alors plus facile à couper en brunoise. Pour apporter encore plus de fraîcheur, vous pouvez servir les assiettes sur de la glace pilée ou garder le tartare coupé mais pas encore assaisonné, dans un cul de poule dressé sur un contenant de glace pilée.

Un troisième chose bien importante est dans le dosage. Il ne faut pas en faire trop. Pas trop de poivre, pas trop de câpres, pas trop de choses. Tout est dans l’équilibre et n’oublions pas que l’ingrédient principal est ici la viande, qu’il faut relever mais pas en masquer complètement le gout. Et ne lésinez pas sur l’huile d’olive (de qualité), cette elle qui fera le plat.

Avant de s’attaquer à la viande, préparer les autres ingrédients du tartare et des éléments décoratifs :

  • Dessaler les câpres.
  • Faire légèrement torréfier les pignons de pin
  • Hacher les olives
  • Ciseler finement le basilic
  • Zester le citron
  • Nettoyer les champignons et les trancher très finement, puis les couper en julienne
  • Nettoyer le céleri vert et le trancher très finement, puis en julienne
  • Toaster brièvement les noisettes, les laisser refroidir et les trancher finement
  • Hacher finement les tranches de jambon de Parme

Finalement, hacher la viande au couteau (en bandes contre le fil, puis en cubes), si votre boucher ne l’a déjà pas fait pour vous.

Dans un cul de poule, déposer la viande préalablement coupée au couteau, ainsi que le jambon de Parme haché, du sel, du poivre fraîchement moulu, l’huile d’olive, le condiment blanc, le zeste de citron, le basilic, les olives, les câpres, les pigons et la collatura. Bien mélanger le tout.

Dans un petit cul de poule, mélanger les feuilles de roquette, le céleri vert, les champignons crus et les noisettes. Y ajouter une ponte de sel et de poivre et une c à s d’huile d’olive. Mélanger.

Dresser le tartare dans des emporte-pièces en commençant par un peu de crème d’anchois-ail-parmesan dans le fond. Terminer par encore un peu de crème anchois-parmesan sur le dessus et surmonter avec les éléments crus (roquette, champignon, noisette, céleri). Verser autour un peu d’huile de basilic et quelques bons croûtons de pain (ou servir avec des frites).

Verdict : tartare topissime et avec les frites maison c’est de la bombe. Mon deux seuls petits bémols étaient mon huile de basilic (je n’étais pas assez sur le basilique, trop sur l’herbacé, j’ai donc en mixant trop chauffé ou je n’avais pas mis assez de glaçons quand j’ai refroidi le basilic blanchi) et la découpe des champignons crus et céleri vert (j’avais coupé en brunoise, mais une julienne moyenne est plus adaptée).

Bon Appétit !

Salade de lentilles, chou-fleur et patate douce

SALADE DE LENTILLES, CHOU-FLEUR ET PATATE DOUCE

J’avais déjà fait cette recette de salade de lentilles rapide à base de lentilles en conserve, mais avec des courgettes grillées et du chèvre frais. Cette fois, il s’agissait de réaliser une salade d’accompagnement de viande, donc sans le chèvre frais. Et pour changer, j’ai décoré la salade de chou-fleur cuit à l’eau et légèrement épicé et de patates douces rôties au four.

Je n’ai pas réalisé beaucoup de photos. Je vous en mets donc une de la recette d’origine, celle avec courgettes et chèvre. Et une sur laquelle on ne voit vraiment pas bien les lentilles mais bien les patates douces et chou-fleur. Ca vous donnera une idée d’ensemble.

INGREDIENTS (4P)

  • 400 G LENTILLES VERTES (BOITE)
  • 1/2 A 1 PIMENT ROUGE THAI
  • 1 CITRON BIO + UN PEU POUR LA YAOURT GREC
  • 1 OIGNON DOUX MOYEN
  • 3 C A S CORIANDRE CISELE
  • 3 C A S CIBOULETTE CISELEE
  • 200 G CHOU-FLEUR EN FLEURETTES
  • 2 PATATES DOUCES MOYENNES
  • PAPRIKA DOUX
  • PIMENT D’ESPELETTE
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE
  • 2 BRINS DE MENTHE
  • VINAIGRE DE CONCOMBRE
  • 150 G YAOURT GREC

Verser les lentilles égouttées dans un saladier. Arroser les lentilles d’huile d’olive, saler et poivrer.

Egrainer et émincer très finement le piment. Râper le zeste du citron, puis le presser. Peler et hacher très finement l’oignon doux. Ciseler de la coriandre, de la ciboulette et la menthe.  Ajouter le zeste, le piment, l’oignon et les herbes aux lentilles et mélanger. Ajouter un peu de jus de citron et quelques gouttes de vinaigre de concombre. Goûter et rectifier tout à votre goût. Réserver à température ambiante.

Faire cuire les fleurettes de chou-fleur dans une eau bouillante salée pendant une dizaine de minutes. Les égoutter. Ensuite les poivrer et ajouter un peu de paprika doux. Mélanger afin de bien répartir les épices. Laisser refroidir.

Eplucher les patates douces. Les couper en quatre dans leur longueur, puis en gros morceaux. Mélanger une bonne c à s d’huile d’olive avec du sel et du poivre et un peu de piment d’Espelette. Y mélanger les morceaux de patate douce. Placer les patates douces sur une plaque de four munie de papier de cuisson dans un four préchauffé à 200°C et cuire jusqu’à ce que la pointe d’un couteau y pénètre sans résistance. Les sortir du four, les transvaser sur une assiette et les laisser refroidir.

Dresser les lentilles dans un saladier, surmontés de chou-fleur et de patate douce. Arroser les lentilles avec un rien de jus de citron et d’huile d’olive.

Accompagner avec du yaourt grec mélangé au fouet avec sel, poivre, jus de citon et un filet d’huile d’olive.

Bon Appétit !

Pilons de poulet marinés et rôtis au four

PILONS DE POULET MARINES ET ROTIS AU FOUR

Les derniers temps je fais principalement des recettes que j’ai déjà faites plus ou moins longtemps et je cuisine pas mal aussi pour mes deux petits enfants de presque 6 an. Donc souvent des pâtes, de la purée, des stoemps, des légumes. J’essaye aussi en ce moment de vider un peu les petits restes et stock du surgélateur. Donc en terme de création, c’est proche du néant.

Hier j’ai réalisé par contre pour la première fois des pilons de poulet marinés et longuement rôtis au four. C’était délicieux, mais je n’ai vraiment pas pensé à faire des photos, plus l’habitude peut-être. Je vous laisse donc avec un très très bonne recette mais sans visuel. Je vais donc devoir refaire ça un jour pour pouvoir mettre des photos.

INGREDIENTS (8-12 PILONS)

  • 8 A 12 PILONS DE POULET (de qualité)
  • 1 C A S SAUCE WORCESTERSHIRE
  • 2 C A S D’HUILE NEUTRE
  • 2 C A S SAUCE SOJA
  • 2 C A S MIEL (du vrai)
  • 1 C A S SAUCE THAI DOUCE PIQUANTE
  • 1 C A C VINAIGRE BALSAMIQUE (du vrai)
  • UNE LICHETTE DE FOND DE VOLAILLE
  • 1 C A C MOUTARDE DOUCE
  • 2 C A C KETCHUP
  • 1/2 C A C D’AIL MOULU
  • 1/2 C A C PAPRIKA DOUX
  • POIVRE
  • 1 C A S JUS DE CITRON

PREPARATION

Attention, ça va très vite !!

  1. Mélanger tous les ingrédients de la marinade à l’aide d’un fouet.
  2. Placer les pilons de poulet dans la marinade et à l’aide d’une cuillère arroser la face non immergée.
  3. Réserver au frigo pendant une heure. Après une demi heure, retourner les pilons et les arroser encore.
  4. Préchauffer le four à 180° C en chaleur tournante. Tapisser une plaque de four avec une feuille de papier de cuisson.
  5. Déposer les pilons sur la plaque et verser dessus encore un peu de marinade (pas tout).
  6. Mettre une heure en cuisson en retournant souvent les pilons afin d’éviter que ça colore trop. Arroser régulièrement aussi avec le jus-marinade qui s’écoule. Si vous voyez qu’après un certain temps, ça colore trop, couvrir les pilons avec une feuille de papier alu.
  7. On peut même prolonger encore la cuisson à 150° C pendant un quart d’heure.

Bon Appétit !

Roslamb au za’atar & salade de pommes de terre froide très condimentée, oignons rouges, concombres

ROSLAMB AU ZA’ATAR & SALADE DE POMMES DE TERRE FROIDE TRES CONDIMENTEE, OIGNONS ROUGES, CONCOMBRE

J’avais une méga envie d’une salade de pommes de terre très riche en condiments mais sans huile et sans mayo. Afin de lier l’ensemble j’ai à la place utilisé du yaourt grec et de la crème épaisse.

Pour accompagner (pas l’inverse) cette salade froide, qui en fait se suffirait même à soi-même, j’ai voulu cuisiner et dresser du filet d’agneau comme on le fait avec un rosbif, un roslamb quoi. Pour apporter un peu de goût à cet agneau, je l’ai cuisiné au mélange d’épices libanais za’atar, que j’affectionne fortement en ce moment.

Sur les photos il manque les oignons rouges et les concombres (j’ai encore été trop rapide). Ils apportent de la texture, du croquant et beaucoup de fraîcheur. Faites travailler votre imagination pour le visuel complèt.

Nous avons fortement apprécié cette salade de pommes de terre et elle se refera, c’est certain.

INGREDIENTS (2P)

Pour la salade de pommes de terre

  • 800 G POMMES DE TERRE FERMES (poids net)
  • 2 BELLES ECHALOTES
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A S MOUTARDE BISTER (c’est selon votre goût au niveau puissance)
  • 1 C A S SIROP D’AGAVE
  • 2 C A S VINAIGRE DE CIDRE
  • 2 C A S JUS DE CITRON
  • 2 C A S CREME EPAISSE
  • 2 C A S YAOURT GREC
  • 1 BONNE C A S OIGNONS PERLES
  • 10-12 PETITS CORNICHONS
  • 1 BONNE C A S CÂPRES
  • 1/2 BOTTE DE PERSIL FRISE
  • 1/2 BOTTE DE CIBOULETTE
  • QUELQUES BRINS D’ANETH (selon votre goût)
  • 2 OEUFS
  • 1/2 CONCOMBRE
  • 1 OIGNON ROUGE

Pour l’agneau

  • 1 FILET D’AGNEAU
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, FLEUR DE SEL
  • 1 C A S RASE DE ZA’ATAR
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Pour la salade de pommes de terre

Eplucher les pommes de terre. Les couper en morceaux moyens.

Faire cuire les oeufs pendant 9 minutes dans de l’eau bouillante. Les laisser refroidir dans de l’eau froide.

Peler l’oignon rouge et le couper en deux. Le couper en fines demi rondelles à l’aide d’une mandoline. Laver le concombre et couper un demi concombre en fines rondelles. Mélanger les deux et les saler et poivrer.

Couper les oignons perlés en deux si ils sont gros. Couper les cornichons en rondelles. Peler les échalotes et les émincer finnement.

Cuire les pommes de terre dans de l’eau bouillante salée.

Ecaler les oeufs. Egoutter les pommes de terre. Les laisser tiédir à couvert à température ambiante.

Mélanger 1 c a s de moutarde, 1 c a s de sirop d’agave, 2 c a s de vinaigre de cidre, 2 c à s de jus de citron, 2 c à s de crème épaisse et 2 c à s de yaourt grec. Poivrer et saler légèrement.

Mélanger les oignons perlés, les cornichons et les câpres.

Ciseler très finement le persil, l’aneth et la ciboulette. Les ajouter au mélange de condiments. Mélanger avec la sauce.

Ecraser les oeufs durs à l’aide d’une fourchette et les mélanger aux condiments.

Mélanger le tout aux pommes de terre refroidies. Y ajouter aussi les échalotes crues.

Goûter et rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Lors du dressage, servir un peu de salade froide de pommes de terre et dessus un peu du mélange concombre et oignon rouge.

Pour l’agneau

Laisser la viande 1 h à température ambiante.

Mélanger le za’atar à l’huile d’olive et laisser infuser.

Préchauffer le four à 75°C chaleur tournante.

Enduire le filet avec l’huile d’olive au za’atar.

Dans une poêle, saisir le filet sur feu fort, de tous côtés durant environ 2 minutes. Assaisonner ensuite avec du poivre et du sel sur toutes les faces.

Le débarrasser dans un petit plat. Verser dessus ce qui restera de l’huile de cuisson.

Mettre au four pendant environ 45 minutes. Le sortir du four quand la température à coeur au thermomètre sonde arrive vers les 54°C. Les 10 dernières minutes placer une assiette au four.

Mettre l’agneau à reposer pendant 6 minutes sur une assiette chaude, recouvert d’une feuille d’alu sans la serrer.

Couper la viande en tranches très fines, saupoudrer de fleur de sel et la dresser avec la salade de pommes de terre, les oignons rouges et le concombre.

Bon Appétit !

Mujaddarah

MUJADDARAH

Ce plat, qui connait d’autres orthographes comme mujaddara, majadra, mejadra, moujadra, mjadarra, mudardara, megadarra, m’jaddaret… , est un plat du Levant, très populaire au Liban. Il est simple dans sa composition avec ces trois ingrédients principaux, les lentilles, le riz et les oignons.

Mujaddarah est le mot en arabe pour « cicatrice » en raison du visuel des lentilles dans le riz blanc. La première recette attitrée se trouve dans le livre de cuisine Kitab al-Tabikh de Muhammad bin Hasan al-Baghdadi (scribe à Bagdad dans la période Abasside) et date de 1226. Il contenait du riz, des lentilles et de la viande et était servi lors des célébrations. Ensuite le plat a perdu sa composante carnée et est devenu, eau Moyen-Âge, n y ajoutant l’oignon, un plat de la population plutôt pauvre. C’était une préparation très nourrissante.

Le secret de la Mujadara réside dans l’association des lentilles et du riz moelleux combiné aux oignons confits et frits croustillants. Les oignons sont lentement confits dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils deviennent dorés et croustillants. L’huile parfumée restante est ensuite utilisée pour cuire le riz et les lentilles, imprégnant le plat d’une saveur profonde et unique. Toute la préparation est lié avec le cumin, qui apporte sa puissance aromatique.

Les lentilles généralement utilisées sont des brunes ou des vertes. Il existe des versions avec ajout de coriandre ou de menthe. Parfois on utilise le blé au lieu du riz. En Palestine le plat est fait avec du bulgur et on le nomme m’jaddaret-burghul. On accompagne souvent ce plat de yaourt ou du labneh et d’une salade de concombre et de tomates.

D’autres variantes sont la mujadara safra (jaune), à base de lentilles rouges, et la mujadara hamra (rouge), qui est une mujadara classique mais dans laquelle on pousse la caramélisation des oignons à l’extrême, de telle façon que le mélange devient plus foncé.

Il existe plusieurs variantes de cette recette. La version la plus connue, à base de riz, est souvent appelée moujadara safra (« jaune »), tandis que la mujadara hamra (« rouge ») se prépare sans riz, uniquement avec des lentilles et des oignons, cuits jusqu’à obtenir une texture proche d’une purée brune. Cette version, originaire du sud du Liban, est tout aussi savoureuse et encore plus intense en goût.

Au Liban il existe aussi une version avec les lentilles et le riz écrasés comme une purée ou un pudding. Le plat ce nomme alors mjadarra. La version avec des grains de riz et des lentilles bien distinctes est appelé mudardara au Liban.

Le plat est également très prisé chez les sépharades et au sein des communautés juives au Moyen-Orient, surtout en Syrie et en Egypthe. Les druzes du Levant sont également friands de ce plat.

Ma version était très bonne en goût. J’avais probablement un rien trop cuit les lentilles (j’avais utilisé des lentilles Du Puy) et idem pour le riz (le temps de cuisson dépend un peu du riz qu’on utilise). J’ai diminué de 8 min le temps de cuisson total dans ma recette, afin d’avoir un peu plus de texture.

Je n’avais pas le 7 épices libanais, j’ai donc bricolé en mélangeant du 4 épices avec du poivre noir du moulin, du sel et du piment de Cayenne. Il me manquait donc le mahlab, qui a un goût entre l’amande amère et la cerise.

Autre point à travailler : j’avais mis 5 oignons moyens (je n’avais pas de gros), mais je pense que je vais pousser à 6 la prochaine fois. Je tenterai également de frire les oignons encore un peu plus. Pour une première fois je n’ai pas osé aller plus loin.

Nous avons accompagné ce plat d’un yaourt grec que nous avons salé et citronné, que nous avons terminé avec un filet d’huile d’olive, du sésame grillé et du za’atar.

Mais recette validée et à refaire.

INGREDIENTS (2P)

  • 150 G LENTILLES VERTES OU BRUNES (p.e. du Puy)
  • 150 G RIZ LONG (OU DE BASMATI)
  • 3 GROS OIGNONS JAUNES (OU 6 MOYENS)
  • 8 C A S D’HUILE D’OLIVE + UN PEU POUR LE DRESSAGE
  • EAU : 5 x le volume des lentilles + un peu en plus pour le riz
  • 1 1/4 C A C CUMIN MOULU
  • 1/3 C A C 7 EPICES (poivre libanais/sabaa baharat) : piment de la Jamaïque, gingembre, cannelle, poivre noir, noix de muscade, clou de girofle, mahlab (noyau de cerise Prunus mahaleb) : si pas dispo, mélanger 4 épices, poivre noir et piment de Cayenne et éventuellement une goutte d’amande amère
  • SEL, POIVRE
  • 1 CITRON

PREPARATION

Peler les oignons. Les couper en deux, puis en fines lamelles.

Rincer les lentilles et les laisser s’égoutter.

Bien rincer le riz. Ensuite le laisser tremper pendant 30 minutes dans de l’eau froide. L’égoutter.

Faire cuire les lentilles dans une casserole avec 5x leur volume en eau (ou de bouillon de légumes). Porter à ébullition, puis réduire le feu, couvrir et laisser mijoter doucement pendant 15 minutes. Elles doivent être tendres mais garder une certaine texture. Enlever les lentilles à l’aide d’une écumoire et les réserver. Garder ce qui reste de liquide de cuisson dans la casserole hors feu.

Faire chauffer 7 c à soupe d’huile d’olive dans une sauteuse large et antiadhésive.

Y ajouter les lamelles d’oignons et les faire revenir à feu fort pendant 5 minutes. Diminuer ensuite le feu au minimum et laisser caraméliser à couvert pendant 35-40 minutes, voir plus longtemps. Faire sauter les oignons toutes les cinq minutes afin d’éviter qu’ils ne soient trop brûlés. Ils doivent être dorés et légèrement croustillants, mais sans être brûlés.

Les retirer de la sauteuse à l’aide d’une écumoire et les réserver dans un bol (sans les éponger). Garder le reste de l’huile parfumée dans la sauteuse, à couvert et hors feu.

Ajouter le riz au liquide de cuisson des lentilles et y remettre les lentilles précuites. Ajouter le cumin, le sept épices, du sel, du poivre , le quart des oignons frits et l’huile parfumée récupérée dans la sauteuse de cuisson des oignons (3-4 c à s). Ajouter la quantité d’eau nécessaire pour pouvoir effectuer la cuisson du riz.

Mélanger, couvrir et laisser cuire à petit feu pendant encore 17 minutes, jusqu’à ce que tout le liquide soit absorbé par le riz et les lentilles. Il faudra découvrir peut-être en fin de cuisson afin de laisser s’évaporer le trop d’eau. Attention, il faut gérer le température et mélanger de temps en temps (ça peut accrocher au fond de la casserole).

Goûter et éventuellement rectifier en sel.

Eteindre le feu et laisser reposer 5 minutes à couvert hors feu. Y ajouter un autre quart des oignons frits. Mélanger à nouveau.

Dressage

Egrainer délicatement le riz aux lentilles dans un saladier avec une fourchette.

Verser le riz aux lentilles dans un grand plat en essayant de faire un beau montage. Garnir avec ce qui reste d’oignons frits et terminer éventuellement avec un filet d’une bonne huile d’olive. Décorer avec des quartiers de citron.

Servir avec les accompagnements.

Bon Appétit !

Salade tiède de pois chiches et aubergines rôties au zaatar, citron confit, coriandre et feta, croustillance de saucisse italienne au fenouil

SALADE TIEDE DE POIS CHICHES ET AUBERGINES ROTIES AU ZAATAR, CITRON CONFIT, CORIANDRE ET FETA, CROUSTILLANCE DE SAUCISSE ITALIENNE AU FENOUIL

Après une semaine à la mer du Nord et des repas typiquement touristes (croques monsieurs, pizza, traiteur du coin, moules frites, salades classiques en terrasse, tapas, etc… etc), il était plus que temps de retrouver ma cuisine et surtout retrouver un peu de légume autre que les salades d’accompagnement dans lesquelles deux feuilles de laitues se battent avec trois tranches de concombre et une tomate cerise fadasse.

J’avais une très grosse envie d’aubergines et voici ce qui en est sorti. Et c’était très très bon et je referai certainement encore cette recette.

INGREDIENTS (2P)

  • 400 G POIS CHICHES CUITS (en bocal, poids net une fois égoutté)
  • 2-3 AUBERGINES (en fonction de leur taille)
  • 1 POIGNEE DE GROS SEL
  • 1 BONNE C A S ZAATAR
  • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 C A C AIL SEMOULE (ail déshydraté)
  • LE JUS D’UN CITRON
  • 1 CITRON CONFIT AU SEL
  • 1/2 BOUQUET DE CORIANDRE
  • 2-3 JEUNES OIGNONS AVEC UNE PARTIE DE LEUR TIGE
  • PIMENT DE CAYENNE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 200 G FETA
  • 2 SAUCISSES ITALIENNES AU FENOUIL
  • PAPRIKA DOUX

PREPARATION

Tailler les aubergines en cubes moyens. Les disposer dans un plat, les saupoudrer de gros sel, bien mélanger et les laisser dégorger pendant 30 min.

Couper le citron confit en huit. Enlever les pépins. Couper le citron confit en brunoise (chair et peau).

Nettoyer les jeunes oignons et les couper en rondelles.

Ciseler finement la coriandre fraîche.

Egoutter les pois chiches et les rincer sous l’eau froide. Les réserver dans une passoire.

Couper la feta en cubes.

Rincer les morceaux d’aubergine. Les sécher longuement avec du papier absorbant. Une fois bien sec, les placer dans un grand saladier.

Récupérer la chair des deux saucisses italiennes et hacher celle-ci grossièrement.

Préchauffer le four à 210° C en position grill.

Dans un bol, mélanger le zaatar avec 3 c à soupe d’huile d’olive, l’ail semoule, une pointe de piment de cayenne et de paprike et le jus de citron. Ajouter le mélange dans le saladier des aubergines et mélanger soigneusement. Disposez le tout sur une plaque de cuisson munie d’un papier de cuisson et faire rôtir au four pendant 35 min en remuant à mi-cuisson.

Pendant ce temps, faire revenir la chair des saucisses dans une sauteuse antiadhésive dans 2 c à s d’huile d’olive chaude, sur feu plutôt fort. Ajouter du sel, du poivre noir, paprika (au goût). Il faut d’abord bien laisser suer la chair afin d’en extraire un maximum d’eau, ensuite vous faites dorer jusqu’à croustillance. Garder chaud.

Dans le même saladier qui avait contenu les aubergines, mélanger les pois chiches, le citron confit, la coriandre et les jeunes oignon, puis ajouter la feta et remélanger délicatement.

Sortir le plat du four, mélanger encore un peu et laisser tiédir 3 minutes. Ajouter les aubergines dans le saladier. Saler, poivrer et ajouter encore un peu d’huile d’olive.

Dresser tiède sur assiette et terminer par la chair à saucisses croustillante.

Bon Appétit !

    Courgettes grillées et olives vertes à la vinaigrette ail-menthe, pecorino et amandes blanches

    COURGETTES GRILLEES ET OLIVES VERTES A LA VINAIGRETTE AIL-MENTHE, PECORINO ET AMANDES BLANCHES

    Cette semaine j’avais des envies d’antipasti divers.

    Cette recette se base sur quelques accords classique dans la cuisine italienne, mais mis à ma sauce. C’est un peu ma version des ‘zucchini a scapece’.

    Cette quantité nous a suffit pour deux, mais on a un peu grignoté toute la journée.

    INGREDIENTS (2P)

    • 500 G COURGETTE (poids non nettoyé)
    • 5 CL D’HUILE D’OLIVE
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 1/2 C A C D’AIL EN POUDRE
    • 10 FEUILLES DE MENTHE FRAICHE
    • 2 PINCEES DE SEL
    • 1/2 C A C MIEL
    • 80 G D’OLIVES VERTES DENOYAUTEES
    • 80 G PECORINO ROMANO
    • 35 G AMANDES BLANCHES
    • POIVRE NOIR DU MOULIN
    • 2 CL JUS DE CITRON + 3/4 DU ZESTE D’UN CITRON BIO
    • 1 CL VINAIGRE DE VIN BLANC

    PREPARATION

    Faire toaster les amandes à sec dans une poêle et les concasser grossièrement.

    Couper le pecorino romano en petits cubes.

    Couper les olives vertes en rondelles.

    Tailler la courgette en tranches dans le sens de la longueur, en enlevant les parties graineuses et molles.

    Préparer la marinade/vinaigrette : Peler l’ail et l’émincer finement. Prélever le zeste et le jus de citron. Ciseler finement les feuilles de menthe. Pilonner l’ail avec du sel, du poivre fraîchement moulu, le jus de citron et le zeste de citron dans un mortier. Transvaser tout dans un bol. Y ajouter le vinaigre, le miel et l’huile d’olive et émulsionner le tout.

    Chauffer une poêle à griller.

    Badigeonner les tranches de courgette sur leur deux faces d’huile d’olive avec un pinceau, les assaisonner de poivre et de sel. Les faire griller pendant une minute à 1 minute 30 sur chaque face. Faire ça à fur et à mesure et réserver les tranches dans un plat de service. Laisser tiédir.

    Verser la vinaigrette sur les courgettes en répartissant bien partout. Laisser mariner pendant 30 minutes à température ambiante.

    Répartir dessus les olives vertes, les amandes et les dés de pecorino.

    Bon Appétit !

    Salade de pâtes froides : capunti, haricots cannelini, tomates et thon dans une vinaigrette à l’huile d’olive, citron et tomates séchées au soleil

    SALADE DE PATES FROIDES : CAPUNTI, HARICOTS CANNELINI, TOMATES ET THON DANS UNE VINAIGRETTE A L’HUILE D’OLIVE, CITRON ET TOMATES SECHEES AU SOLEIL

    Une nouvelle recette qui combine mes envies d’antipasti italien et mes envies de fraîcheur en bouche pour un peu contrer cette chaleur estivale.

    Je suis part d’un combo traditionnel entre la tomate, le haricot cannelini et l’origan et j’ai un peu joué autour. Ma chérie voulait des pâtes, j’en ai donc mis. Et j’ai ensuite eu envie de rendre le plat plus consistant encore avec du thon à l’huile.

    Finalement, après quelques ajustements en acidité et en huile d’olive et surtout (ça peut paraître étrange) dans ma deuxième assiette avec le saupoudrage de parmesan, j’ai trouvé ça très bon. Les photos ont été prises sans le parmesan, laissez agir votre imagination.

    INGREDIENTS (2P)

    • 300 G PATES CAPUNTI
    • 6 TOMATES SECHEES AU SOLEIL A L’HUILE (à adapter si il s’agit de demi tomates ou de demi tomates cerises)
    • 1/4 C A C VINAIGRE BALSAMIQUE BLANC (ou d’un condiment blanc aigre doux)
    • LE JUS D’UN CITRON
    • ¼ TASSE D’HUILE D’OLIVE (7-8 CL) + UN PEU POUR SUR L’ASSIETTE
    • 1 BOITE DE HARICOTS CANNELINI OU BORLOTTI EGOUTTES ET RINCES
    • 200 G THON A L’HUILE (poids égoutté)
    • 2 TOMATES COEUR DE BOEUF MOYENNES (de la vraie hein)
    • UNE BELLE ECHALOTE CISELEE
    • LES FEUILLES DE 4-5 BRANCHES DE BASILIC
    • PARMESAN FRAICHEMENT RAPE
    • UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
    • SEL, POIVRE FRAICHEMENT MOULU
    • ORIGAN SEC OU FRAIS (selon votre goût)

    PREPARATION

    Dans un petit blender, pulsionner les tomates séchées, le vinaigre, le jus de citron, une pincée de piment de Cayenne et l’huile d’olive. Saler et bien poivrer. Mixer à nouveau. Réserver.

    Peler l’échalote et la ciseler très finement.

    Laver les tomates. Les couper en quatre et les débarrasser de leur pépins et parties dures. Recouper les tomates en dés moyens.

    Si vous avez de l’origan frais, le laver et hacher finement les feuilles. Prélever les feuilles de basilic.

    Egoutter les haricots et les rincer. Les égoutter à nouveau et les sécher. Egoutter le thon.

    Préparer les pâtes dans de l’eau bouillante salée, comme indiqué sur l’emballage. Les égoutter et les refroidir sous l’eau froide. Les égoutter à nouveau et les transvaser dans un grand saladier.

    Mélanger la vinaigrette à la tomate séchée aux pâtes. Y ajouter ensuite les haricots, le thon, les tomates fraîches, l’échalote crue, les feuilles de basilic et l’origan. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Goûter l’ensemble et ajuster une dernière fois le sel, le poivre et le citron. Garder à température ambiante.

    Dresser les assiettes et terminer par un trait d’huile d’olive et de parmesan râpé.

    Bon Appétit !

    Tartare de pêches, tomates et feta, basilic, huile d’olive

    TARTARE DE PECHES, TOMATES ET FETA, BASILC, HUILE D’OLIVE

    Cette recette date d’il y a quelques semaines et j’ai enfin trouvé le temps pour la coucher sur mon blog.

    C’est une recette très simple avec peu d’ingrédients. Il faudra donc que chaque ingrédients soient de grande qualité. Des tomates et des pêches, gorgées de soleil et bien mures mais toujours assez fermes, une très bonne huile d’olive (pour moi une arbequina) et de la vraie feta, pas du ‘brol’ industriel.

    INGREDIENTS (2P)

    • 2 PECHES MURES MAIS FERMES (une blanche et une jaune)
    • 2 TOMATES MURES (genre coeur de boeuf rouge et jaune)
    • 200 G FETA
    • 1 PETIT BOUQUET DE BASILIC FRAIS
    • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE ‘ARBEQUINA’
    • 1 C A S JUS DE CITRON FRAIS
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

    PREPARATION

    Laver les pêches et les tomates. Couper les pêches en deux et les dénoyauter. Couper les tomates et les pêches en petits dés le plus réguliers possibles et de même taille.

    Couper la feta en dés ou en petits morceaux.

    Laver et sécher le basilic. Effeuiller le basilic, le ciseler finement. Mixer le basilic avec l’huile d’olive et le jus de citron dans un blender. Saler et poivrer et remixer par à coups le plus finement possible. Ajouter au goût huile d’olive et jus de citron.

    Dans un saladier, mélanger délicatement les dés de pêches, de tomates et de feta. Réserver au frais.

    Juste avant de servir, verser l’émulsion au basilic sur le tartare et mélanger le tout délicatement afin de bien enrober tous les ingrédients. Rectifier l’assaisonnement et remélanger.

    Bon Appétit !

    Salade de tomates, cerises, oignon rouge, pignons de pin et crème de mozzarella au basilic

    SALADE DE TOMATES, CERISES, OIGNON ROUGE, PIGONS DE PIN ET CREME DE MOZZARELLA AU BASILIC

    Quand on cherche des recettes simples à réaliser avec des produits de saison comme les bonnes cerises juteuses, on trouve.

    INGREDIENTS (2P)

    • 150 G TOMATES CERISES
    • 150 G CERISES FRAICHES
    • 1/2 OIGNON ROUGE
    • QUELQUES FEUILLES DE BASILIC
    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • SEL
    • UNE BONNE POIGNEE DE PIGNONS DE PIN

    Crème de mozzarella :

    • 1 MOZZARELLA DI BUFFALA
    • 3 C A S YAOURT GREC
    • UNE BONNE POIGNEE DE BASILIC
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 1 C A S MIEL (DE CITRONNIER) RASE
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • LE ZESTE D’UN CITRON

    PREPARATION

    Pour la crème de mozzarella, peler et presser l’ail. Ensuite, mixer tout simplement tous les ingrédients dans un petit blender et réserver au frais. Petit conseil, mixer tout sans l’huile d’olive et à la fin mixer dedans rapidement l’huile d’olive.

    Toaster les pignons de pin à sec dans une poêle.

    Couper les tomates cerises en quarts. Dénoyauter les cerises et les couper en deux. Peler l’oignons et l’émincer finement.

    Dans un saladier, mélanger les tomates cerises, les cerises, l’oignon rouge, l’huile d’olive, du sel, du poivre noir du moulin et les feuilles de basilic.

    Dresser la salade avec la crème mozzarella-basilic et finir avec des pignons de pin.

    Bon Appétit !

    Patates douces au four aux pois chiches, houmous et ricotta, couscous perlé aux herbes, pimenton et citron

    PATATES DOUCES AU FOUR AUX POIS CHICHES, HOUMOUS ET RICOTTA, COUSCOUS PERLE AUX HERBES, PIMENTON ET CITRON

    Un ‘michmach’ entre une recette de patate douce que m’envoie ma chérie et une recette de couscous perlé d’un magazine et ça nous a fait un très bon plat hier soir. A refaire. Pour cette recette, vous pouvez aussi acheter du houmous du commerce, mais ce serait dommage de n’utiliser que 75 g de pois chiches de la boîte pour réaliser les pois chiches croustillants et de ne rien faire avec le reste.

    INGREDIENTS (2P)

    Le houmous

    • 150 G POIS CHICHES CUITS
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 2-3 C A S TAHINI
    • UNE PETITE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
    • 2,5 CL D’HUILE D’OLIVE
    • UN SOUPCON D’HUILE DE SESAME
    • UNE PETITE PINCEE DE SEL
    • UNE PETITE PINCEE DE ZAATAR
    • JUS DE 2/3 DE CITRON
    • UN PEU D’EAU
    • 1 BONNE C A S YAOURT GREC
    • POIVRE DU MOULIN
    • PAPRIKA FORT OU DOUX

    Les patates douces

    • 2 PATATES DOUCES MOYENNES
    • HUILE D’OLIVE
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • ZA’ATAR
    • 75 G POIS CHICHES PRECUITS
    • 1 C A S FARINE
    • 1/2 C A C PIMENTON DE LA VERA
    • 1/2 C A C PAPRIKA DOUX
    • HOUMOUS
    • UN PEU DE RICOTTA
    • 1/4 D’OIGNON ROUGE
    • OPTIONNEL : QUELQUES FEUILLES DE CORIANDRE

    Le couscous perlé

    • 250 G COUSCOUS PERLE
    • 3-4 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • SEL
    • POIVRE NOIR DU MOULIN
    • 1 CITRON BIO (ZESTE ET JUS)
    • 1 C A C PIMENTON DE LA VERA (PAPRIKA FUME)
    • UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
    • 1/4 BOTTE DE CIBOULETTE
    • 1/4 BOTTE DE CORIANDRE
    • 1/4 BOTTE DE PERSIL PLAT
    • 1/4 BOTTE DE MENTHE

    PREPARATION

    Le couscous perlé

    Cuire le couscous perlé dans une eau bouillante moyennement salée pendant 20 minutes. Egoutter et rincer sous l’eau froide afin de refroidir la préparation. Egoutter à nouveau.

    Ciseler finement la ciboulette, la coriandre, le persil plat et la menthe. Prélever le zeste et le jus du citron.

    Verser l’huile d’olive, le jus et zeste de citron, assez de sel et de poivre, un peu de piment de Cayenne et le pimenton sur le couscous perlé et bien mélanger. Y ajouter les herbes et mélanger encore. Réserver au frais.

    Le houmous

    Récupérer les pois chiches dans leurs boîtes de conserve. Dans une passoire, bien les rincer sous l’eau froide et les égoutter. Les réserver dans un saladier au frais.

    Peler la gousse d’ail. La couper en quatre.

    Placer les pois chiches et l’ail dans une casserole avec de l’eau salée. Porter doucement à ébullition. Ensuite, égoutter tout dans une passoire et transvaser dans un blender. Y ajouter le tahini, le cumin, l’huile d’olive, l’huile de sésame, le sel, le za’atar et le jus de citron. Mixer le plus finement possible. Le homous doit être lisse. Ajouter, si nécessaire, un filet d’eau. Réserver couvert au frais afin de refroidir la préparation.

    Dans le houmous refroidi, ajouter le yaourt grec, encore un peu de jus de citron, le paprika, du sel et du poivre. Remixer à nouveau. Réserver le houmous dans un bol. Le couvrir jusqu’au dressage.

    Les patates douces

    Peler un oignon rouge. En prélever un quart et couper ce quart en fines demi rondelles. Réserver.

    Couper les patates douces en deux dans le sens de la longueur. Avec un couteau, quadriller la chair des deux demi patates douces. Les déposer sur une plaque à four munie d’une feuille de papier de cuisson.

    Préchauffer le four à 180° C.

    Dans un petit bol, mélanger un bon filet d’huile d’olive, du sel, du poivre et une pincée de za’atar. Bien enduire les demi patates douces avec ce mélange.

    Bien rincer, égoutter et sécher les pois chiches (avec du papier de cuisine afin de bien éliminer un maximum d’humidité).

    Placer les patates douces au four pour environ 50 minutes de cuisson.

    Pendant ce temps, mélanger les 75 g de pois chiches précuits, une bonne c à s d’huile d’olive, une c à s de farine, sel, poivre, 1/2 c à c de pimenton de la vera et 1/2 c a c de paprika doux. Déverser le tout sur une petite plaque, munie d’une feuille de cuisson. Bien étaler le tout (il faut éviter qu’ils se touchent). Déposer la plaque sur une grille du four et cuire pendant 30 minutes (en même temps que les dernières 30 min de cuisson des patates douces).

    Sortir les patates douces (bien fondantes) du four et les transvaser dans un plat de service.

    Placer la grille avec les pois chiches plus près du grill et mettre encore quelques minutes sous le grill du four.

    Enduire les patates douces (légèrement refroidies) de houmous. Répartir dessus quelques c à c de ricotta et quelques morceaux d’oignons rouges. Terminer par quelques pois chiches rôtis, éventuellement quelques feuilles de coriandre et un filet d’huile d’olive. En accompagnement, servir le couscous perlé.

    Bon Appétit !

    Houmous aux pois chiches et haricots blancs, salade froide d’haricots verts et d’oignons rouges marinés, chimichurri

    HOUMOUS AUX POIS CHICHES ET HARICOTS BLANCS, SALADE FROIDE D’HARICOTS VERTS ET D’OIGNONS ROUGES MARINES, CHIMICHURRI

    Encore une recette 100% de Jeroen Meeus. Aucune adaptation à sa recette. Mais un petit conseil, il faut bien pimenter pour compenser la douceur des haricots, le vinaigré sucré des oignons et le citronné du houmous. Ma chimichurri manquait de peps (je n’vais pas de petit piment thaï et j’avais juste mis une pointe de srirarcha mais pas assez).

    INGREDIENTS (3 P)

    Houmous :

    • UNE BOITE DE 400 G HARICOTS BLANCS CUITS (poids net +- 240-260 G)
    • UNE BOITE DE 400 G POIS CHICHES CUITS (poids net +- 240-260 G)
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 3 A 4 C AS TAHINI
    • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
    • 4 CL HUILE D’OLIVE + UN PEU
    • UN PEU D’HUILE DE SESAME
    • UNE PINCEE DE SEL
    • UNE PINCEE DE ZA’ATAR
    • JUS DE 3/4 D’UN CITRON + JUS D’UN 1/4 DE CITRON
    • UN PEU D’EAU
    • 1 A 2 BONNES C A S YAOURT GREC
    • POIVRE DU MOULIN
    • PAPRIKA FORT OU DOUX

    Chimichurri :

    • DEUX BONNE POIGNEE DE FEUILLES DE PERSIL PLAT
    • DEUX BONNE POIGNEE DE CORIANDRE
    • 1/2 (A 1) PIMENT CHILI/PIMENT THAI
    • 1 PETITE GOUSSE D’AIL
    • 8 CL HUILE D’OLIVE
    • JUS D’UN 1/2 CITRON
    • UN PEU D’EAU
    • CUMIN EN POUDRE
    • PAPRIKA FORT
    • SEL

    Haricots :

    • 300 G HARICOTS VERTS
    • BICARBONADE ALIMENTAIRE
    • SEL
    • 75 G NOISETTES BLANCHES
    • LA CHERMOULA (voir plus haut)
    • 1 OIGNON ROUGE
    • VINAIGRE DE VIN BLANC
    • 3/4 DE BOTTE DE CRESSON
    • UNE POIGNEE DE FEUILLES DE MENTHE, CORIANDRE ET PERSIL PLAT

    PREPARATION

    Peler l’oignon rouge et le couper en demi rondelles fines. Le réserver au frais, mélangé à un peu de vinaigre de vin blanc.

    Nettoyer les haricots verts. Les blanchir dans une eau bouillante salée, additionnée d’un peu de bicarbonate. Comptez environ 8 minutes. Checker la cuisson. Les égoutter et les rincer sous un filet d’eau froide. Egoutter à nouveau et les réserver au frais.

    Griller les noisettes à sec, les laisser refroidir, puis les hacher grossièrement.

    Récupérer les haricots blancs et les pois chiches dans leurs boîtes de conserve. Dans une passoire, bien les rincer sous l’eau froide. Les réserver dans un saladier au frais.

    Peler deux gousses d’ail.

    Placer les pois chiches et les haricots dans une casserole avec de l’eau salée et les 2 gousses d’ail. Porter doucement à ébullition. Ensuite, égoutter tout dans une passoire et transvaser dans un blender. Y ajouter le tahini, le cumin, l’huile d’olive, l’huile de sésame, le sel, le za’atar et le jus de citron. Mixer le plus finement possible. Le houmous doit être lisse. Ajouter, si nécessaire, un filet d’eau. Réserver au frais afin de refroidir la préparation.

    Rincer le blender. Hacher grossièrement les feuilles de persil et les feuilles de coriandre. Les placer dans le blender. Y ajouter le demi piment épépiné, l’ail, l’huile d’olive, le jus de citron et un filet d’eau. Ajuster le goût avec du paprika, du cumin et du sel. Ajouter encore un peu de citron si vous aimez ça.

    Rincer le blender.

    Dans le houmous refroidi, ajouter le yaourt grec, encore un peu de jus de citron, de sel et de poivre. Remixer à nouveau. Réserver le houmous dans un bol.

    Ajouter les oignons rouges marinés aux haricots verts. Ajouter 2 c à s de chermoula et mélanger le tout. Garder encore un peu au frais.

    Prélever les feuilles et tiges tendres du cresson. Prélever une bonne poignée de feuilles de menthe, de coriandre et de persil plat. Ajouter aux haricots, juste avant de servir.

    Sur le dessus du houmous, ajouter une pincée de cumin, une pincée de paprika doux ou fort et un filet d’huile d’olive.

    Placer sur la table, le saladier avec les haricots, le hummus, les noisettes et le reste de chermoula.

    Dans les assiettes, dresser un peu du houmous, dessus ou à côté un peu de salade d’haricots. Sur la salade ajouter les noisettes et terminer par une cuillère à soupe de chermoula supplémentaire.

    Bon Appétit !

    Légumes rôties, burrata à la crème épaisse, fin crumble noisettes-parmesan, riz pilaf et salsicchie (fenouil et/où piments)

    LEGUMES ROTIES, BURRAT A LA CREME EPAISSE, FIN CRUMBLE NOISETTES-PARMESAN, RIZ PILAF ET SALSICCHIE (FENOUIL ET/OU PIMENTS)

    Ca faisait un sacré temps que je n’avais plus rien publié. C’est que je ne me mets plus aucune pression pour nourrir ce blog. Je ne cuisine plus que quand je suis sur et certain d’avoir le temps pour le faire et y prendre du plaisir. Le fast cooking je n’aime pas des masses.

    Ce dimanche j’avais un créneau entre 9 h et 13 h pour un repas avec ma maman. J’avais pris mes devants, les courses avaient été faites le samedi.

    La base de cette recette me vient de Susan sur Recettes Gourmandes. Ce sont les légumes qu’on peut trouver dans une ratatouille, mais en version plus rôtie et moins confite. J’ai un peu modifié la recette ici et là et je l’ai surtout accompagné d’un riz pilaf de base (sans les habituels 4 épices, cardamome et coriandre en poudre que j’ai mets) et de petites salsicchie (certaines au fenouil, d’autres pimentées).

    Nous nous sommes régalés et allons encore en profiter ce lundi soir avec les restes.

    INGREDIENTS (4P)

    Le riz pilaf

    • 250 G RIZ BASMATI
    • 525 ML BOUILLON DE VOLAILLE
    • SEL, POIVRE
    • 1 OIGNON MOYEN
    • 1 ECHALOTE
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 1 CLOU DE GIROFLE
    • 1 FEUILLE DE LAURIER
    • 40 G BEURRE
    • 2 C A S D’HUILE D’ARACHIDE
    • 60 G AMANDES EFFILEES
    • 2 JEUNES OIGNONS
    • 3 C A S BASILIC (THAI) CISELE
    • 2 C A S FEUILLES DE CORIANDRE CISELEES
    • 2 C A S FEUILLES DE MENTHE CISELEES

    Les légumes

    • 3 COURGETTES MOYENNES
    • 1 1/2 POIVRONS ROUGES
    • 1 1/2 AUBERGINES
    • 2 OIGNONS ROUGES MOYENS
    • 3 GOUSSES D’AIL
    • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 1 1/2 C A C D’HERBES DE PROVENCE
    • SEL, POIVRE NOIR
    • 16 TOMATES DATTERINI
    • 16 OLIVES NOIRES DE KALAMATA (DENOYAUTEES)
    • 20 FEUILLES DE BASILIC FRAIS
    • JUS D’UN CITRON
    • UN RIEN D’EAU

    Le crumble

    • 80 G FARINE FLUIDE
    • 50 G BEURRE FROID
    • 30 G PARMESAN RAPE
    • 20 G NOISETTES EN POUDRE
    • 20 G CHAPELURE MAISON DE PAIN COMPLET AUX GRAINES
    • UNE PINCEE DE SEL
    • 1 C A S GRAINES DE TOURNESOL (optionnel, j’avais oublié d’en mettre)

    La sauce

    • 2 BURRATA DE 200 G
    • 4 C A S CREME EPAISSE
    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • UNE PINCEE DE SEL
    • POIVRE NOIR DU MOULIN

    La viande

    • HUILE D’OLIVE
    • 5 SALSICCHIE AU FENOUIL
    • 5 SALSICCHIE AU PIMENT

    PREPARATION

    Le riz pilaf

    Griller les amandes à sec sans les brûler et les réserver.

    Laver le riz plusieurs fois à grande eau et bien l’égoutter.

    Peler l’oignon et l’échalote. Emincer finement l’oignon et l’échalote. Réserver. Faire de même avec l’ail mais réserver à part.

    Préchauffer le four à 200° C.

    Dans une cocotte, faire revenir à l’huile bien chaude, l’oignon, l’échalote et le clou de girofle. Faire dorer tout pendant environ 15 minutes afin de légèrement caraméliser (pas brûler) l’oignon et l’échalote. Ajouter l’ail à 5 minutes de la fin et éventuellement un filet d’eau.

    Ajouter le riz basmati. Quand il se nacre, ajouter le bouillon de volaille, le laurier, un peu de sel et du poivre. Porter à ébullition en mélangent bien.

    Couvrir la préparation d’une feuille de papier sulfurisée (découpée à la taille de la cocotte), dans laquelle vous aurez formé une petite cheminée. Couvrir la cocotte et la placer au four pendant 20 minutes. Le riz est cuit quand tout le bouillon est évaporé et absorbé par le riz.

    Pendant ce temps, ciseler grossièrement les herbes et couper les jeunes oignons en rondelles.

    Sortir le plat du four et, sans l’ouvrir, le laisser reposer pendant 5 minutes.

    Ôter le papier sulfurisé, ajouter le beurre en morceaux et égrainer le riz à la fourchette.

    Y mélanger les jeunes oignons, les herbes et les amandes effilées.

    Les légumes

    Laver les légumes et les nettoyer. Couper les courgettes et l’aubergine en dés moyens et le poivron rouge en plus petits dés. Emincer les oignons et l’ail. Couper les tomates cerises en deux.

    Faire chauffer le four en chaleur tournante à 200° C.

    Placer tous les légumes dans un grand saladier (n’oubliez pas les olives). Y ajouter l’huile d’olive, du sel, du poivre et les herbes de Provence. Bien mélanger tout et transvaser ensuite dans un grand plat à four. Y ajouter 5 cl d’eau. Recouvrir le plat d’une feuille de cuisson. Placer au milieu du four pour une cuisson de 45 minutes environ.

    A mi-cuisson, mélanger tout et si nécessaire ajouter encore un rien d’eau.

    Sortir le plat du four. Enlever le papier de cuisson. Y verser le jus de citron et les feuilles de basilic déchirées grossièrement. Mélanger.

    Pour le crumble

    Dans un saladier, verser la farine, le parmesan, la poudre de noisettes, la chapelure et le sel. Mélanger.

    Y ajouter le beurre coupé en morceaux. Travailler le tout avec le bout des doigts d’une main jusqu’à obtenir une texture sableuse. Ajouter les graines de tournesol si vous le souhaitez.

    Etaler cette poudre grasse sur une plaque munie de papier de cuisson et faire cuire environ 20 minutes à 180° C, en mélangeant de temps en temps. Le crumble doit être bien doré.

    Sortir la plaque et laisser refroidir.

    Pour la sauce

    Dans un grand bol, déposer les burrata. Y ajouter la crème épaisse, l’huile d’olive et une pincée de sel. Ecraser légèrement à la fourchette en gardant un peu de texture. Poivrer généreusement. Ne plus trop mélanger.

    Pour la viande

    Faire griller les saucisses sur toutes les faces sur un grill, un barbecue ou une poêle à griller enduite d’huile d’olive.

    Servir comme vous voulez.

    Bon Appétit !

    Cabillaud rôti, stoemp aux poireaux et anguille fumée, beurre blanc au curry Madras

    CABILLAUD ROTI, STOEMP AUX POIREAUX ET ANGUILLE FUMEE, BEURRE BLANC AU CURRY MADRAS

    Ca faisait un petit moment déjà que j’avais cette recette en vue d’un repas du dimanche avec ma maman. Mais afin de concilier mon tour au marché du dimanche et le travail que demande cette recette, il fallait que je puisse déjà m’avancer la veille sur la cuisson des poireaux et le matin sur l’épluchage des pommes de terre et la base du beurre blanc. Et puis les samedis ce suivent avec leurs restos, leurs repas chez la famille et d’autres impératifs. Hier ce fût le bon week-end, tout était aligné.

    Et ce fût bon, très bon. Les puristes de Facebook et autres réseaux sociaux trouveront ça fade au niveau des couleurs, que sur du brun et eu du beige. Il leur manquera l’indispensable brin d’herbes, le rouge d’une tomate ou le bordeaux d’une fleur. Je m’excuse, je suis resté que sur le goût (mon maître) pour cette assiette familiale qui ne cherche qu’à plaire les papilles gustatives. Si vous vous sentez offusqué par cette palette de couleurs trop terne, mettez vos lunettes de soleil oranges ou vertes et ça ira.

    INGREDIENTS (3P)

    Pour le stoemp

    • 7 BLANCS DE POIREAUX
    • 1 1/2 GROS OIGNON JAUNE
    • 1 KG 200 GROSSES POMMES DE TERRE FARINEUSES (poids épluché)
    • POIVRE, SEL
    • 3/4 C A S FOND DE VOLAILLE EN POUDRE
    • 8 CL DE LAIT
    • 60 G BEURRE
    • BEURRE POUR LA CUISSON DES LEGUMES
    • 150 G ANGUILLE FUMEE
    • 2-3 C A S PERSIL CISELE

    Pour le cabillaud

    • 500-600 G DOS DE CABILLAUD
    • UN BONNE NOIX DE BEURRE
    • GROS SEL DE GUERANDE
    • 1-2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 40 G BEURRE
    • SEL, POIVRE
    • JUS D’UN DEMI CITRON

    Pour le beurre blanc

    • SEL, POIVRE BLANC
    • 200 G BEURRE
    • 3-4 ECHALOTES
    • 20 CL NOILLY PRAT
    • PIMENT D’ESPELETTE
    • 20 CL FUMET DE POISSON
    • 15 CL CREME LIQUIDE
    • 2-2 1/2 C A S CURRY MADRAS

    PREPARATION

    Pour le stoemp

    Eplucher les pommes de terre, les laver et les couper en morceaux égaux pas trop petits.

    Laver les blancs de poireaux. Les émincer finement.

    Peler les oignons et les émincer finement.

    Emincer finement du persil jusqu’à obtenir 2-3 c à s.

    Dans une sauteuse, faire blondir les oignons avec du beurre et un filet d’eau, environ 7 minutes à couvert sur petit feu à partir de l’ébullition.

    Y ajouter les poireaux, couvrir et laisser suer jusqu’à texture fondante. Saler légèrement et bien poivrer en cours de route. En fin de cuisson, découvrir pour laisser s’évaporer le trop de liquide.

    Pendant ce temps, couper l’anguille en petits dés et réserver à température ambiante.

    Faire cuire les pommes de terre dans de l’eau salée, départ eau froide, environ 20-30 minutes selon la coupe et la variété utilisée.

    Pendant ce temps chauffer le lait et y ajouter le fond de volaille.

    Egoutter les pommes de terre. Les sécher rapidement sur petit feu. Puis, hors feu, les écraser au presse purée. Ajouter le lait et le beurre. Mélanger. Ajouter les poireaux et l’anguille. Ajouter le persil ciselé. Mélanger. Goûter et rectifier l’assaisonnement. Mélanger.

    Pour le cabillaud

    Couper le dos de cabillaud en trois portions.

    Mettre le dos de cabillaud pendant 30 minutes au gros sel. Ensuite bien le rincer sous l’eau courante afin d’éliminer le sel. Bien éponger le dos de cabillaud.

    Saler (très légèrement) et poivrer les morceaux de cabillaud sur les deux faces.

    Préchauffer le four à 190°C.

    Mettre un petit plat vide à chauffer 5 minutes au four.

    Chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive dans une grande poêle à griller (à l’aide d’une petite brosse en silicone, bien enduire la poêle avec l’huile) et y faire dorer le cabillaud 3 minutes à feu fort.

    Ajouter le beurre. Retourner et poursuivre la cuisson 2 minutes environ (le poisson doit être cuit) en nourrissant le poisson. Réserver dans le petit plat chaud au four éteint et ouvert pour éventuellement terminer la cuisson.

    Ajouter le jus de citron dans la poêle et faire chauffer le tout un instant. Verser le tout sur le poisson.

    Pour le beurre blanc

    Peler et ciseler finement les échalotes.

    Mettre les échalotes ciselées, 2 c à s de curry, le fumet et le Noilly Prat dans une casserole moyenne.

    Laisser réduire à petit feu jusqu’à ce que les échalotes soient transparentes. Il faut qu’il n’y ait plus que la moitié de liquide de départ afin que l’émulsion se fasse.

    Crémer et ajouter un rien de piment d’Espelette.

    Laisser à nouveau bien réduire le mélange de moitié en le portant à petite ébullition. Saler et poivrer légèrement. Eventuellement corser en curry si vous en avez envie.

    Ajouter ensuite une partie du beurre en morceaux et émulsionner au fouet en maintenant une petite ébullition.

    Continuer à intégrer le beurre petit à petit (environ en huit fois). Assaisonner et passer au chinois lorsque vous remarquez les signes de reprise d’une petite ébullition (effet vapeur).

    Conserver au bain marie tiède (sans production de chaleur) jusqu’au dressage.

    Dresser un morceau de cabillaud. Accompagner de stoemp aux poireaux et napper de beurre blanc.

    Bon Appétit !

    Salade de quinoa, betteraves, feta, noix et coriandre

    SALADE DE QUINOA, BETTERAVES, FETA, NOIX ET CORIANDRE

    Ma chérie m’avait envoyé une recette de salade comme on aime et comme, pour le moment, je recherche des recettes faciles à faire et à faire en étapes, je me suis empressé de la réaliser, en adaptant ici et là à mon goût. C’était très bon cette recette sans viande.

    INGREDIENTS (2-4 P)

    • 210 G DE QUINOA (ici un mélange de trois sortes)
    • 545 ML D’EAU
    • 500 G BETTERAVES CUITES
    • 1 BELLE CAROTTE
    • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
    • 150-200 G FETA (de la vraie)
    • 1 C A S GRAINES DE TOURNESOL
    • 1 C A S GRAINES DE POTIRON/COURGE
    • 4 C A S NOIX
    • 5-6 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 3/4 DE CITRON
    • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • UN BOUQUET DE CORIANDRE FRAIS (PERSIL PLAT SI VOUS PREFEREZ)

    PREPARATION

    Rincer abondamment le quinoa sous l’eau froide courante dans une passoire fine. Cette étape permet d’éliminer la saponine, une substance naturelle qui peut donner un goût amer au quinoa.

    Dans une casserole moyenne, porter l’eau à ébullition. La saler légèrement. Y ajouter le quinoa et réduire de feu à doux. Couvrir et laisser mijoter pendant 15 minutes. Toute l’eau doit être absorbée. Si ce n’est pas le cas, poursuivre le mijotage.

    Retirer la casserole du feu et laisser reposer à couvert pendant 5 minutes. Verser ensuite le quinoa dans un grand saladier et l’égrainer avec une fourchette. Le laisser refroidir.

    Eplucher la carotte et la couper en brunoise. Faire revenir la brunoise dans une poêle avec 2 c à s d’huile d’olive. Faire rôtir un peu, puis ajouter un fond d’eau, du sel, du poivre et du cumin en poudre. Diminuer le feu et terminer la cuisson jusqu’à ce que la carotte soit al dente. Ajouter la brunoise au quinoa et mélanger.

    Couper les betteraves en morceaux moyens et les ajouter au quinoa.

    Couper la feta en dés ou l’émietter. Ajouter au quinoa.

    Prélever les feuilles de coriandre et les hacher grossièrement. Ajouter au quinoa.

    Couper grossièrement les noix (en deux, en quatre).

    Peler l’ail et l’émincer très finement. Le mélanger avec 5 c a s d’huile d’olive et le jus de 3/4 du citron. Ajouter du sel et du poivre. Fouetter jusqu’à ce que la vinaigrette soit émulsionnée. Ajouter la vinaigrette au quinoa. Bien mélanger en douceur ce quinoa garni.

    Finalement y ajouter les noix et les graines. Rectifier éventuellement au niveau du sel, du poivre et du jus de citron et mélanger une dernière fois.

    Dresser.

    Bon Appétit !

    Boulettes porc-veau, orzo citronné et crème de feta au yaourt grec

    BOULETTES PORC-VEAU, ORZO CITRONNE ET CREME DE FETA AU YAOURT GREC

    Ma chérie m’envoie de plus en plus régulièrement des recettes trouvées sur les réseaux, en ajoutant « voila une bonne idée, tu m’améliores ça ». Et de temps en temps l’idée de la recette me plaît et j’adapte un peu ou beaucoup.

    Ici ça tombait bien. J’avais fait il y a quelques jours une tourte beurek à l’arménienne (je dois encore en poster la recette et mon avis sur ce plat), mais le plat ne nous avait pas vraiment conquis, bien que la farce était bonne. J’avais donc récupéré cette farce après cuisson pour la retravailler dans cette recette ci. Mais je vous mets la recette comme si la farce n’est pas cuite au préalable.

    J’ai beaucoup aimé cet accord entre des petites pâtes citronnées, une crème riche de feta riche en herbes et enrichie de cette fraîcheur du yaourt grec et des boulettes très traditionnelles.

    La recette originelle utilisait du haché de volaille. On peut aussi la réaliser avec du haché d’agneau. A vous d’en faire votre version.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour les boulettes

    • 500 G HACHE PORC-VEAU
    • SEL, POIVRE
    • 2-3 C A S PERSIL PLAT FINEMENT CISELE
    • PIMENT D’ESPELETTE
    • 3 C A S CHAPELURE MAISON
    • 1 OEUF ENTIER

    Pour les pâtes

    • 250 G ORZO (PATES GRECQUES)
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • PAPRIKA DOUX
    • JUS D’UN DEMI CITRON
    • ZESTE D’UN CITRON
    • UN FILET D’HUILE D’OLIVE

    Pour la crème

    • 250 G FETA
    • 250 G FROMAGE FRAIS DE BREBIS (PEYNIRI DE LA MARQUE GAZI, VENDU EN BOITES CILINDRIQUES)
    • 1/2 BOTTE DE PERSIL PLAT
    • 1 PETITE BOTTE D’ANETH
    • 5 BRANCHES DE MENTHE
    • UNE PINCEE DE CUMIN OU DE CARVI EN POUDRE
    • CREME LIQUIDE
    • POIVRE NOIR DU MOULIN
    • UNE PINCEE DE SEL
    • 1 YAOURT GREC DE 125 ML

    Finition optionnelle

    • QUELQUES C A S PIGNONS DE PIN

    PREPARATION

    Pour les boulettes

    Ciseler finement des feuilles de persil plat jusqu’à obtenir 2-3 c à s.

    Mélanger tous les ingrédients avec une main propre. Il faut bien mélanger tous les ingrédients et casser un peu la texture du haché afin d’obtenir un mélange bien homogène et qui se tient.

    Former des boulettes et les réserver au frais.

    Pendant la cuisson des pâtes, cuire et dorer les boulettes de tous les côtés dans de l’huile d’olive dans une grande poêle. Les garder au chaud.

    Pour les pâtes

    Faire bouillir de l’eau salée (pas trop).

    Prélever le zeste d’un citron et le réserver. Presser un demi citron et réserver ce jus.

    Faire cuire les pâtes selon le temps indiqué sur le paquet (dans mon cas c’était 16 minutes). Remuer de temps en temps afin d’éviter que des pâtes ne collent au fond de la casserole.

    Egoutter l’orzo en gardant quelques louches d’eau de cuisson.

    Remettre l’orzo dans la casserole encore chaude. Y ajouter un rien d’eau de cuisson, un filet d’huile d’olive, du poivre noir du moulin, une petite pincée de paprika doux, le jus et le zeste de citron. Goûter et ajouter éventuellement encoe un peu de sel.

    Mélanger afin que chaque grain d’orzo soit bien enrobé de toutes les saveurs. Si il y a encore trop de liquide, laisser évaporer un petit temps.

    Pour la crème

    Couper la feta en petits dés. Faire de même avec le fromage de brebis en veillant à bien l’égoutter avant. Mettre les deux fromages dans un saladier.

    Prélever les feuilles de persil et de menthe et hacher tout assez finement. Ciseler également finement l’aneth. Ajouter les herbes au fromages. Y ajouter la pincée de cumin/carvi en poudre et un peu de poivre. Bien mélanger.

    Placer ce mélange dans un petit blender (il faudra le faire en plusieurs fois). Y ajouter de la crème liquide et mixer le plus finement possible. Il faut ajouter de la crème jusqu’à obtenir une texture pas trop sèche et pas trop liquide. Poursuivre jusqu’à ce que tout le mélange soit travaillé.

    Verser tout dans un large poêlon. Réchauffer doucement pendant 5 minutes. Rectifier l’assaisonnement en poivre, sel et cumin/carvi.

    Hors feu, ajouter le yaourt grec au mélange légèrement tiédi.

    Dressage

    Dans des assiettes creuses et plutôt larges, dresser une portion généreuse d’orzo citronné dans l’assiette en l’étalant légèrement.

    Y dresser 3 boulettes (sur les côtés).

    Au centre dresser une bonne cuillère bombée de crème de feta.

    Optionnel : faire griller des pignons de pin, les hacher grossièrement et en saupoudrer les assiettes.

    Bon Appétit !

    Quiche de bettes, de betteraves et de fromage de chèvre

    QUICHE DE BETTES, DE BETTERAVES ET DE FROMAGE DE CHEVRE

    J’avais trouvé cette recette dans un magazine Delicious (du temps ou j’en achetais pleins pour m’inspirer). Je l’ai réalisée et validée au niveau du goût global et de l’idée excellente. Je vais certainement la refaire un jour, mais entre la dégustation et cette rédaction, j’ai réécris complètement la recette afin d’en améliorer la texture, l’équilibre et l’aspect global mais aussi les dosages au niveau de la liste d’ingrédients.

    INGREDIENTS (4-6P)

    Pour la pâte

    • 112 G BEURRE FROID
    • 113 G CREAM CHEESE NATURE (comme du Philadelphia)
    • 300 G FARINE FLUIDE + UN PEU POUR LE PLAN DE TRAVAIL
    • 1 1/2 C A S VINAIGRE BLANC
    • 2 C A T POUDRE A LEVER
    • 1 C A T SEL
    • 2-3 C A S D’EAU

    Pour la farce

    • 500 G BETTES (FEUILLES ET UNE PARTIE DES TIGES-NERVURES)
    • 3-4 JEUNES BETTERAVES SELON LEUR TAILLE (IDEALEMENT AVEC LEUR VERDURE)
    • 1 A 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 15 CL DE FOND BLANC DE VOLAILLE
    • 2 C A S VINAIGRE DE XERES
    • PIMENT D’ESPELETTE
    • 1/2 C A S MIEL
    • 3 OEUFS ENTIERS
    • 150 G FROMAGE DE CHEVRE FRAIS
    • 1 CITRON BIO
    • 50 G FROMAGE VIEUX AMSTERDAM (POIDS RAPE)
    • SEL, POIVRE

    Pour le crumble

    • 30 G FLOCONS D’AVOINE
    • 25 G NOISETTES BLANCHES
    • 1 C A T FEUILLES DE THYM FRAIS
    • 2 C A S MIEL D’ACACIA
    • 1 GOUSSE D’AIL ECRASEE OU RAPEE

    Le moule

    J’avais utilisé un moule de 25 cm de diamètre et de 5,5 cm de hauteur, un moule rond à bords lisses. Il faut habiller le moule d’une feuille de cuisson.

    PREPARATION

    La cuisson des betteraves

    Faire préchauffer le four à 200°C.

    Sur une plaque du four, verser une bonne quantité de gros sel. Découper une fine tranche du dessous des betteraves non-épluchées et déposer les betteraves debout sur le gros sel.

    Faire ainsi rôtir les betteraves pendant 30 minutes.

    Sortir les betteraves, les laisser refroidir. Peler les betteraves.

    Couper les betteraves en petits dés de 0,5 cm.

    Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse et y faire revenir les dés de betteraves pendant 1 minute. Saler et poivrer. Ajouter un peu de piment d’Espelette.

    Déglacer avec le fond blanc de volaille.

    Cuire pendant une quinzaine de minutes à feu moyen jusqu’à évaporation quasi complète du liquide. A mi-cuisson, ajouter le miel et poursuivre la cuisson.

    A la fin de la cuisson, ajouter le vinaigre de Xérès.

    Réserver en égouttant.

    La préparation des bettes pour la farce

    Laver les feuilles (et tiges) des bettes. Bien les égoutter dans une essoreuse à salade. En couper les bases trop dures et épaisses.

    Séparer les feuilles de la nervure centrale et des tiges. Couper grossièrement les parties feuilles. Couper les nervures centrales et les tiges en tout petits dés.

    Placer les feuilles de bettes coupées et les dés de les tiges et nervures émincées dans une petite sauteuse. Faire revenir sans matière grasse le tout (comme on le fait pour des épinards) pendant quelques minutes, en mélangeant avec une cuillère en bois jusqu’à ce que toute l’eau de végétation soit évaporée et sans rendre trop sec. Saler et poivrer légèrement.

    Récupérer et bien presser pour extraire un maximum d’eau. Hacher encore un rien le tout.

    Réserver en égouttage.

    La pâte

    Couper le beurre en dés. Garder les dés de beurre pendant 30 minutes au frais, sauf si votre beurre sortait déjà initialement du frigo.

    Verser la farine dans un grand saladier et creuser un puits au milieu. Ajouter le cream cheese au milieu et répartir le beurre un peu partout. Du bout des doigts, mélanger tout petit à petit et doucement jusqu’à ce que tout le beurre soit amalgamé et qu’un mélange grumeleux soit atteint.

    Ajouter la poudre à lever, l’eau et le vinaigre. Mélanger, puis ajouter le sel. Ensuite il faut pétrir cette pâte jusqu’à ce qu’elle soit souple et la bouler.

    Munir le moule d’une feuille de papier de cuisson.

    Sur un plan de travail propre et fariné, placer la boule de pâte. A l’aide d’un rouleau à pâtisserie, la rouler en une forme ronde assez grande pour épouser le fond et les côtés du moule (et même le dépasser un peu).

    Habiller le moule avec la pâte et bien pousser afin que la pâte épouse bien le moule. Découper le papier de cuisson et la pâte qui dépasse des bords.

    Réserver 30 minutes au frais.

    Pendant ce temps, préchauffer le four à 180° C.

    Piquer le fond de tarte avec une fourchette. Recouvrir d’une feuille de papier sulfurisé, découpée à la taille de l’intérieur du moule. Y répartir des billes de cuisson.

    Cuire le fond de quiche pendant 10 minutes. Sortir du four. Laisser refroidir. Ôter les billes et réserver au frais.

    Crumble

    Mélanger tous les ingrédients dans un petit blender. Ajouter un peu de flocons d’avoine si le mélange vous parait trop collant.

    Récupérer le mélange et l’étaler dans une assiette (afin de pouvoir plus facilement l’utiliser ensuite).

    Finalisation et cuisson

    Battre les oeufs avec le chèvre frais.

    Y ajouter le zeste de citron. Saler et poivrer.

    Y ajouter le fromage et bien mélanger le tout.

    Sortir le moule avec le fond de tarte du frigo.

    Répartir sur le fond, les dés de betterave, puis les bettes hachées.

    Dessus déverser le mélange oeufs-chèvre-fromage en poussant bien ce mélange dans les interstices entre les légumes.

    Répartir dessus le crumble. Poivrer encore un peu.

    Mettre en cuisson au four préchauffé à 180°C chaleur tournante pendant environ 40 minutes.

    A déguster chaud ou tiède.

    Bon Appétit !

    Risotto aux épinards, fontina, gorgonzola et noisettes

    RISOTTO AUX EPINARDS, FONTINA, GORGONZOLA ET NOISETTES

    INGREDIENTS (3P)

    • 375 G RIZ CARNAROLI
    • 450 G EPINARDS FRAIS
    • 1 BELLE ECHALOTE
    • HUILE D’OLIVE
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • DEUX BONNES NOIX DE BEURRE
    • 150 G FONTINA (poids net, si vous avez avec les croûtes, prenez plutôt 185 G)
    • 70 G GORGONZOLA (poids net)
    • 2 GROSSES CAROTTES
    • 3 BRANCHES DE CELERI (sans les feuilles)
    • 4 GROS CHAMPIGNONS DE PARIS
    • 1 OIGNON MOYEN
    • 1 TOMATE SAN MARZANO
    • 15 CL VIN BLANC SEC
    • SEL, POIVRE
    • PARMESAN
    • 30 G NOISETTES BLANCHES
    • 1 C A C JUS DE CITRON
    • ZESTE D’UN QUART DE CITRON

    PREPARATION

    Eplucher les carottes et les couper en morceaux moyens. Peler l’oignon et le couper en quatre. Laver les branches de céleri, ôter les feuilles et couper en morceaux moyens. Laver les champignons et les couper en quatre. Laver la tomate et la couper en quatre.

    Laver les épinards et en ôter les tiges.

    Préparer un bouillon de légumes dans 1 L 500 d’eau légèrement salée avec les carottes, le céleri, les champignons et l’oignon. Porter à ébullition, puis diminuer le feu et laisser cuire à petits bouillons pendant 1 h à couvert.

    Passer le bouillon au chinois étamine, sans trop presser les légumes, reporter le bouillon à ébullition dans la même casserole et y faire blanchir les feuilles d’épinard pendant 2 minutes.

    Récupérer les feuilles d’épinards (en gardant le bouillon) et les réserver dans de l’eau glacée ou très froide. Réserver le bouillon et le laisser un peu tiédir.

    A l’aide d’un mixeur plongeant, mixer les épinards, en ajoutant un bon filet d’huile d’olive et quelques cuillères de bouillon, jusqu’à obtenir une consistance crémeuse. Il faut que ça soit bien mixé et il faut donc doser l’apport des liquides. Bien poivrer et saler modérément.

    Peler les gousses d’ail et les couper en deux.

    Couper la Fontina en cubes. Couper le gorgonzola en morceaux.

    Toaster à sec les noisettes. Une fois refroidies, les couper en deux.

    Peler et hacher finement l’échalote.

    Zester le quart de citron.

    Dans une large sauteuse, faire chauffer un filet d’huile y faire blondir l’échalote pendant 1 minute 30.

    Ajouter le riz et le faire revenir quelques minutes, en mélangeant constamment avec une cuillère en bois.

    Déglacer avec le vin et lorsqu’il s’est complètement évaporé, ajouter quelques louches de bouillon. Poursuivre la cuisson du riz en ajoutant le bouillon petit à petit au fur et à mesure que le riz s’assèche. Personnellement je compte environ 20-22 minutes de cuisson (ce qui est plus que les italiens). Saler et poivrer en cours de route.

    À 6 minutes de la fin de cuisson du riz, ajouter la crème d’épinards et bien tout mélanger.

    Quand le riz est presque à la bonne consistance, ne plus trop mouiller et mélanger le risotto ou le faire sauter en effectuant un va et vient avec la sauteuse. Il faut garder de l’onctuosité, mais le risotto ne doit n’y être trop sec, ni trop mouillé.

    Une fois la cuisson terminée, ôter du feu et mélanger le risotto avec une noix de beurre et le gorgonzola. Couvrir et attendre 5 minutes. Mélanger à nouveau. Si à ce stade le risotto manque d’humidité, y ajouter une c à s de bouillon. Ajouter jus et zeste de citron pour la fraicheur et mélanger. Goûter aussi pour vois si il ne faut pas saler ou poivrer en plus.

    Dresser le risotto dans 3 assiettes. Placer quelques cubes de Fontina au centre de chaque assiette. Recouvrir de risotto et étaler le risotto en secouant doucement les assiettes. Garnir d’encore un peu de dés de Fontina.

    Poivrer et ajouter du parmesan si vous en avez envie. Dresser des demi noisettes. Servir de suite.

    Bon Appétit !

    Courge butternut rôtie, miel-citron, feta et noix

    COURGE BUTTERNUT ROTIE, MIEL-CITRON, FETA ET NOIX

    Une petite recette glanée sur le net chez « Plaisirsculinaires » par ma chérie. Je me suis donc exécuté sur ce plat ‘végétal’ et facile à réaliser.

    Nous avons bien aimé. J’ai ajusté un peu au niveau du jus de citron et du miel pour que se soit plus à mon goût. Le miel et le jus de citron forment un caramel très sympa, dont on nappe la courge dans l’assiette. C’est, comme on dit, un plat réconfortant.

    INGREDIENTS (2-3 P)

    • 1 COURGE BUTTERNUT D’ENVIRON 1,2 KG
    • 3 C A S RASES DE MIEL D’ACACIA
    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 4 BRANCHES DE THYM FRAIS
    • 200 G FETA
    • 80 G CERNEAUX DE NOIX
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • UNE BONNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE
    • 3 C A S JUS DE CITRON FRAIS

    PREPARATION

    Préchauffer le four à 200 ° C, fonction haut-bas.

    Laver la courge, la couper en deux dans le sens de la longueur et retirer les graines. Puis, inciser la chair en quadrillage sans percer la peau.

    Mélanger le miel, l’huile d’olive, les feuilles de thym (sans les branches), le sel et le poivre. Bien enduire généreusement ce mélange sur la chair des demi courges.

    Placer les deux demi courges dans un plat à four ou sur une plaque de cuisson, côté chair vers le haut.

    Enfourner pendant 45 minutes, jusqu’à ce que la chair soit tendre (checker avec une pique à brochette dans la partie la plus épaisse).

    Pendant ce temps, émietter la feta, concasser grossièrement les cerneaux de noix et mélanger le jus de citron avec un peu de piment d’Espelette.

    Sortir les demi courges du four, les parsemer de feta et de cerneaux de noix, puis arroser de jus de citron.

    Remettre au four pour 5 minutes supplémentaires.

    Déguster légèrement tiédi.

    Bon Appétit !

    Pizza à la crème d’aubergine, tomates grillées et feta

    PIZZA A LA CREME D’AUBERGINE, TOMATES GRILLEES ET FETA

    Encore une des seules recettes nouvelles des derniers mois. La base de la recette vient d’un magazine Delicious qui trainait chez moi. Mais j’ai complètement changé la recette initiale.

    Déjà j’y ai ajouté de la feta pour avoir plus de variation en goût et en texture. Ensuite, je n’avais pas le temps de réaliser une pâte pizza maison comme dans la recette, même si c’était une version courte. J’en ai profité pour tester les pâtes à pizza bio précuites sur pierre qu’on vend au rayon frais chez The Barn Bio Market de Jette. Elles sont de la marque Rocky’s de la société Stack Foods de Tubize. Il faut compter 6 minutes de cuisson à 250°C avec la garniture. J’ai donc du adapter d’autres choses dans la recette car la il y avait une cuisson (fort longue) de 15 à 20 minutes à 220°C. A la dégustation, je retrouvais vraiment beaucoup plus le goût et la texture d’une bonne pizza, juste sortie du four, d’un restaurant italien. Rien à voir avec les rouleaux de pâte à pizza qu’on trouve partout au rayon frais, toutes marques confondues. C’était bon et je compte bien répéter l’opération.

    Dans la recette initiale on tartine la pizza avec la crème d’aubergine, puis on y met la moitié des tomates cerises coupées en deux, ça part en cuisson pour 15-20 minutes et avant de dresser on ajoute une deuxième moitié de tomates cerises, crues donc. J’avais déjà un doute sur le fait qu’en cuisant autant de tomates cerises directement sur la pizza, la pâte ne serait pas détrempée, mais je devais aussi tenir compte du temps de cuisson ramené à 6 minutes. Finalement je n’étais pas fan de l’idée des tomates cuites et crues mélangées. J’ai donc précuit toutes les tomates sur une plaque de four et je les ai ajoutés en évitant de mettre trop le jus.

    A vous de voir si vous achetez un rouleau de pâte à pizza, si vous la faites vous même ou si, comme moi vous achetez une précuite.

    Après dégustation, nous avons trouvé ça plutôt bon à très bon, mais la préparation est trop riche et généreuse pour en manger une entière. Dans la recette initiale ils avaient fait des plus petites pizza allongées, ce qui était suffisant. Je pense qu’une pizza précuite pour 2 personnes, c’est suffisant. Donc 2 pizze pour 4. J’ai adapté en fonction.

    Régalez vous avez cette recettes fusion, qui relié l’Italie et le Levant.

    INGREDIENTS (4P)

    • 2 PIZZE PRECUITES ROCKY’S (THE BARN)
    • 1 GROSSE AUBERGINE OU 2 PETITES
    • HUILE D’OLIVE
    • 2 C A T GRAINES DE CUMIN
    • 300 G HARICOTS BLANCS (en boîte, égouttés et rincés)
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • JUS D’UN 1/2 CITRON
    • SEL, POIVRE BLANC
    • 500 G TOMATES CERISES (ici mini San-Marzano)
    • QUELQUES BRANCHES D’ANETH FRAICHE
    • QUELQUES BRANCHES D’ESTRAGON FRAIS
    • 150 G FETA

    PREPARATION

    Préchauffer le four à 200°C.

    A l’aide d’une fourchette, piquez l’aubergine tout autour. La placer dans un plat à four. Verser dessus, une c à s d’huile d’olive. Placer 45 minutes au four en la retournant après 22 minutes environ. Checker la cuisson à coeur et aux extrémités en y plantant la pointe d’un petit couteau ou une pique à brochette. Réserver hors du four et laisser refroidir.

    Faire griller les graines de cumin à sec dans une petite poêle, sans les brûler. Réserver 15 minutes.

    Peler l’ail et le presser.

    Prélever la chair de l’aubergine et la placer dans un bol. Attendre tant qu’il y a encore de l’évaporation.

    Placer la chair d’aubergine dans un petit blender. Y ajouter les graines de cumin, l’ail et les haricots blancs. Ajouter le jus de citron, une toute petite pointe de poivre blanc et une pincée de sel. Mixer le tout pendant une bonne minute, en mélangeant de temps en temps. Une fois bien lisse est pas trop liquide, réserver la préparation à température ambiante.

    Couper les tomates cerises en deux, trois ou quatre selon leur taille. Dans un saladier, les assaisonner avec sel, poivre et un filet d’huile d’olive. Les répartir sur une plaque de four munie de papier de cuisson. Les cuire 15 minutes à 220°C pour le confire. Les récupérer sans trop de jus et les réserver dans le saladier.

    Couper ou émietter la feta.

    Ciseler les feuilles de quelques branches d’aneth et d’estragon. Mélanger les deux et réserver.

    Augmenter la température du four à 250°C.

    Garnir les deux pizze précuites avec de la crème d’aubergines (ne pas exagérer sur la quantité et surtout éviter d’un mettre sur les rebords). Dessus, répartir les tomates cerises confites, puis la feta. A l’aide d’une petite brosse en silicone, ajouter un rien d’huile d’olive. Saler encore légèrement.

    Mettre au four pendant 6 minutes (en tenant la cuisson de la feta à l’oeil).

    A la sortie du four, y ajouter un peu du mélange d’herbes fraîches.

    Bon Appétit !

    Salade de boulgour aux 2 haricots, fenouil, artichauts, citron confit et dressing au yaourt

    SALADE DE BOULGOUR AUX 2 HARICOTS, FENOUIL, ARTICHAUTS, CITRON CONFIT ET DRESSING AU YAOURT

    En semaine je me suis fait cette salade du chef Jeroen Meeus, un chef qui a toujours des bonnes idées. J’ai un peu adapté la recette en supprimant le raifort (elle n’aime pas du tout) et en ajoutant du citron confit (il adore).

    La recette est étonnante car elle mélange du cuit refroidi et du cru. J’ai bien aimé cette proposition dans laquelle se mélange l’amertume de l’artichaut, la douceur de haricots, l’anisé du fenouil et cette bonne dose de citron. Ma chérie à moins aimé, ça lui manquait de peps. Pas facile car elle n’aime pas trop non plus moutarde et wasabi, ni piments forts.

    A vous de voir entre nos deux avis.

    INGREDIENTS (4-6P)

    • 200 G HARICOTS VERTS
    • 200 G HARICOTS BEURRE
    • 1 PETIT FENOUIL
    • 2 GROS ARTICHAUTS
    • 1/2 BOTTE CIBOULETTE
    • JUS D’UN CITRON BIO ET DEMI
    • ZESTE D’UN CITRON BIO
    • 1/2 CITRON CONFIT AU SEL
    • 2 C A S FARINE
    • 150 G BOULGOUR
    • 6 C A S YAOURT (ici yaourt de chèvre de ferme)
    • UNE BONNE PINCEE DE ZA’ATAR
    • UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE
    • 3 JEUNES OIGNONS (avec une partie du vert)
    • 100 G PARMESAN EN COPEAUX
    • HUILE D’OLIVE
    • SEL
    • 6 BELLES FEUILLES DE MENTHE

    PREPARATION

    Presser le jus d’un citron dans une casserole remplie d’eau. Y ajouter 2 c à s de farine. Mélanger au fouet pour bien tout diluer.

    Nettoyer les deux artichauts afin de ne récupérer que le coeur. Les placer dans cette eau, porter à ébullition et une fois en ébullition, comptez 7 minutes de cuisson afin de garder encore de la mache.

    Pendant ce temps, remplir un saladier d’eau froide et y placer des cubes de glace.

    Nettoyer le fenouil en le débarrassant des parties les plus dures et abimées. Le couper en deux et ensuite le couper finement à la mandoline. Réserver le fenouil dans l’eau glacée.

    Egoutter les fonds d’artichauts et les ajouter au fenouil dans l’eau glacée.

    Nettoyer les haricots.

    Porter de l’eau salée à ébullition. Y faire cuire les haricots pendant 7 minutes. Une fois cuites, les ajouter dans l’eau glacée.

    Cuire le boulgour dans de l’eau bouillante salée selon les indications sur l’emballage. L’égoutter et bien rincer à l’eau froide. Egoutter à nouveau.

    Mélanger le yaourt, le jus d’un demi citron, le zeste d’un citron, une pincée de piment d’Espelette et un peu de sel. Y ajouter la ciboulette finement ciselée, une nonne pincée de za’atar (moulue dans un mortier) et l’huile d’olive. Bien mélanger le tout.

    Hacher finement un demi citron confit (avec la chair, sans les pépins) dans un petit blender avec un peu d’huile d’olive. Essayez d’obtenir la pâte la plus lisse possible.

    Sortir les fonds d’artichaut de l’eau glacée, les égoutter et les couper en tranches. Egoutter également les haricots et le fenouil. Mélanger tout dans un grand saladier. Bien saler et poivrer. Ajouter une belle rasade d’huile d’olive et mélanger à nouveau afin que tous les légumes s’enrobent de sel, de poivre et d’huile.

    Ajouter le boulgour aux légumes. Saler, poivrer légèrement, y ajouter 2 c à c de za’atar (écrasé au mortier) et un bon filet d’huile d’olive.

    Y ajouter ensuite les jeunes oignons bien nettoyés et émincés et les feuilles de menthe finement ciselées. Y ajouter aussi la crème de citron confit. Bien mélanger le tout et rectifier en sel, poivre et huile d’olive.

    Dresser la salade dans des grandes assiettes. Terminer chaque assiette avec du dressing au yaourt et des copeaux de parmesan.

    Bon Appétit !

    Sauce crème citron pour poisson

    SAUCE CREME CITRON POUR POISSON

    On n’y pense pas assez souvent, mais une bonne sauce crème citron sur du poisson blanc comme du cabillaud, c’est juste excellent. Et en y ajoutant une réconfortante purée c’est le pied. Simple peut-être mais délicieux.

    Je ne vous mets pas la cuisson du cabillaud et la réalisation de la purée,, uniquement comment faire la sauce.

    J’ai par contre fait l’erreur d’ajouter trop vite le persil dans la sauce par rapport au moment de déguster le plat. Du coup la belle couleur verte du persil était partie au dressage.

    INGREDIENTS (2P – pour 400 g de cabillaud)

    • JUS ET ZESTE D’UN CITRON BIO
    • 10 CL CREME EPAISSE
    • 50 G BEURRE
    • 1 BELLE ECHALOTTE
    • 10 CL VIN BLANC SEC
    • SEL, POIVRE
    • 3 C A S PERSIL FRISE HACHE FINEMENT

    PREPARATION

    Peler l’échalotte et la ciseler très finement.

    Ciseler les feuilles de persil.

    Faire fondre doucement le beurre dans un poêlon. Y faire revenir sur petit feu, les échalotes jusqu’à ce qu’ils soient translucides (sans les brûler).

    Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire doucement de moitié.

    Ajouter ensuite la crème, mélanger et poursuivre la cuisson sur feu moyen pendant 3 minutes.

    Ajouter le jus et le zeste du citron, mélanger et poursuivre encore 3 minutes sur feu moyen.

    Saler et poivrer. Réduire encore à la consistance voulue.

    Une fois le poisson cuit, jeter le gras de cuisson, déglacer le fond de la poêle avec un petit filet d’eau en grattant les sucs de cuisson. Ajouter dans la sauce. Mélanger.

    Juste avant de dresser, y ajouter le persil.

    Bon Appétit !

    Salade de carottes râpées à la marocaine

    SALADE DE CAROTTES RAPEES A LA MAROCAINE

    La salade de carottes à la marocaine est un sympathique accompagnement pour nos barbecues européens. Ca casse bien le gras, le grillé et le fumé de cette tonne de viande. Elle apporte fraîcheur et acidité.

    Khizou Mchermel, littéralement ‘carottes marinées’ en arabe, ce fait traditionnellement avec des carottes coupées en biseaux et cuites, pas crues. Je me suis permis de les faire cette fois avec des carottes fraîchement râpées.

    INGREDIENTS (4-6P)

    • 1 ORANGE
    • 1 BOITE DE 190 G DE SEGMENTS DE MANDARINE/CLEMENTINE
    • 1 BONNE C A S BOMBEE DE RAISINS SECS NOIRS
    • 3 GROSSES CAROTTES
    • 3 C A S HUILE D’ARACHIDE
    • LE JUS D’UN DEMI CITRON
    • 1 GOUSSE D’AIL MOYENNE
    • 1 C A C GINGEMBRE FRAIS FINEMENT HACHE
    • 1 C A C CUMIN EN POUDRE
    • 1 C A C RASE DE MIEL D’ACACIA
    • 1 BOUQUET DE CORIANDRE
    • SEL
    • PIMENT DE CAYENNE

    PREPARATION

    Presser l’orange. Presser le demi citron.

    Peler l’ail et le presser. Peler le gingembre et l’émincer très finement.

    Effeuiller la coriandre et hacher grossièrement.

    Faire chauffer légèrement le jus d’orange avec les raisins secs et les laisser gonfler hors du feu pendant 20 minutes.

    Eplucher et râper les carottes.

    Dans un saladier, mélanger l’ail, le gingembre, le jus de citron, l’huile d’arachide, le piment de Cayenne, le cumin et le miel. Y ajouter ensuite les raisins secs et leur jus d’orange. Saler. Réserver.

    Environ 1 heure avant de manger, y mélanger les carottes et les segments de mandarine. Laisser bien toutes les saveurs se mélanger.

    Avant de dresser, y mélanger (où pas) les feuilles de coriandre.

    Bon Appétit !

    Chou pointu épicé rôti au four, boeuf-oignons d’inspiration chinoise et sauce citronnée et ailée

    CHOU POINTU EPICE ROTI AU FOUR, BOEUF-OIGNONS D’INSPIRATION CHINOISE ET SAUCE CITRONNEE ET AILEE

    Avant-hier j’ai réalisé cette recette que j’avais trouvé sur mon fil Facebook. Je l’ai légèrement adaptée. C’est ce qu’on peut appeler de la cuisine fusion, avec des inspirations asiatiques mais aussi du Moyen-Orient et du Levant.

    C’était très bon, sauf que j’avais surdosé l’ail dans ma sauce à base de crème épaisse et de citron. Ca passait trop au-dessus du reste. J’ai déjà modifié dans la recette.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour la sauce

    • 2 C A S CREME EPAISSE
    • 1 C A S MOUTARDE A L’ANCIENNE
    • 1/2 C A C MOUTARDE BISTER
    • 2 GOUSSES D’AIL MOYENNES
    • SEL, POIVRE
    • JUS D’UN 1/2 CITRON
    • 1 C A C ORIGAN SEC
    • 1 BRANCHE D’ORIGAN FRAIS
    • 1 C A C PAPRIKA FUME

    Pour le chou

    • 4 GROSSES TRANCHES DE CHOU POINTU
    • 6 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • SEL, POIVRE NOIR
    • 1 BONNE C A C DE CORIANDRE EN POUDRE
    • 2 C A C PARIKA FUME
    • 2 C A C ORIGAN SEC
    • 1 BRANCHE D’ORIGAN FRAIS

    Pour la viande

    • 1 OIGNON JAUNE PLUTOT GROS
    • HUILE DE TOURNESOL
    • 4 JEUNES OIGNONS AVEC LA VERDURE
    • POIVRE NOIR DU MOULIN
    • 400 G FILET PUR DE BOEUF
    • 2 C A S SAUCE SOJA
    • 1 C A S SAUCE SOJA FONCEE
    • 1 C A S SAUCE HUITRE
    • 1 C A S SAUCE HOISIN
    • 1 C A C CORIANDRE EN POUDRE
    • 1 C A S SUCRE BRUN
    • 1 C A C AIL EN POUDRE
    • 1 C A S FECULE DE POMME DE TERRE
    • 1 C A S HUILE DE SESAME

    PREPARATION

    La sauce

    Peler et presser l’ail.

    Hacher finement les feuilles de la branche d’origan frais.

    Mélanger tout et réserver au frigo.

    Le chou

    Couper la base du chou et enlever les feuilles extérieures. Couper 4 grosses tranches et les déposer dans un plat à four adapté.

    Prélever les feuilles de la branche d’origan frais et les hacher finement.

    Mélanger l’huile, les épices et les herbes, assaisonnez.

    A l’aide d’une brosse en silicone, bien enduire chaque tranche avec ce mélange. Au besoin, ajouter un rien d’huile d’olive.

    Faire cuire environ 25 minutes dans un four préchauffé à 180°C en chaleur tournante.

    La viande

    Peler l’oignon et le couper en demi rondelles. Nettoyer les jeunes oignons et les couper en segments moyens (y compris la verdure). Peler l’ail et le hacher finement.

    Couper la viande de boeuf en lanières.

    Mélanger tous les autres ingrédients, excepté l’huile de tournesol, dans un grand bol. Y mélanger les lanières de boeuf et laisser mariner pendant 30 minutes.

    Faire chauffer l’huile de tournesol dans un wok et sur petit feu, y faire sauter les rondelles d’oignon pendant 15 minutes. Ils doivent être bien fondants. Bien poivrer.

    Y ajouter les jeunes oignons et poursuivre la cuisson pendant quelques minutes. Ensuite ajouter l’ail et continuer pendant 1 minute.

    Enlever du wok et réserver.

    Réchauffer le wok.

    Y placer, à la place, la viande boeuf et toute la marinade Faire revenir à feu moyen pendant environ 5 minutes. Ajouter un filet d’eau si nécessaire.

    Rajouter oignons et ail dans le wok et poursuivre juste pour chauffer les oignons.

    Dressage

    Dresser sur chaque assiette une tranche de chou pointu rôtie. Dresser à côté un peu de sauce et la viande aux oignons.

    Bon Appétit !

    Tomate mozzarella perso 2024

    TOMATES MOZZARELLA PERSO 2024

    Des tomates mozzarella, il y en a partout maintenant. C’est un plat facile avec peu d’ingrédients et très intéressant au niveau marge pour les restaurateurs. Par contre, souvent les tomates sont médiocres et la mozzarella tout autant. Donc, je n’en commande jamais. Et puis, les rondelles de tomates avec 10% de chair et 90% de jus et de pépins et non mondées, je ne suis pas fan du tout.

    Alors voici ma version personnelle de ce classique. A ma manière au niveau du dressage, mais aussi avec une certaine liberté dans les ingrédients. J’y ajoute du zeste de citron et des olives taggiasche. Je trouve que les sensations en bouche sont ainsi plus intéressantes. Et je l’ai accompagné de quelques tranches de jambon italien.

    La recette est pour 2 en tant que plat unique, pour 4 comme entrée.

    INGREDIENTS (2P)

    • 2 BOULES DE MOZZARELLA DE BUFFLONE
    • 2 GROSSES TOMATES JAUNES (style coeur de boeuf), RICHES EN CHAIR
    • 1 GROSSE TOMATE ROUGE (idem)
    • 4 C A S OLIVES TAGGIASCHE DENOYAUTEES
    • LE ZESTE DE 2/3 DE CITRON BIO
    • HUILE D’OLIVE
    • SEL DU MOULIN, POIVRE DU MOULIN
    • 3 BRANCHES DE BASILIC FRAIS
    • 4 TRANCHES DE JAMBON ITALIEN DE VOTRE CHOIX

    PREPARATION

    Emonder les tomates et les couper en grosse brunoise, en enlevant au maximum les pépins.

    Ciseler finement toutes les feuilles des branches de basilic.

    Placer les tomates dans un petit saladier. Y ajouter le zeste de citron, de l’huile d’olive, du sel, du poivre, les olives et le basilic. Mélanger et réserver au frais.

    Couper les tranches de jambon en morceaux.

    Dresser les tomates et le jambon comme vous le voulez. Déposer dans le centre la boule de mozzarella. Passer encore légèrement avec les moulins de sel et de poivre sur la mozzarella. Terminer par un trait d’huile d’olive sur les tomates et sur la mozzarella.

    Bon Appétit !

    Melitzanosalata (caviar d’aubergines)

    MELITZANOSALATA (CAVIAR D’AUBERGINES)

    Je vous propose cette recette sous son appellation grecque, mais elle est connue avec des légères variantes dans tout le bassin méditerranéen.

    Elle est servie en entrée, généralement en tant qu’une des préparations composant le mezze ou la ribambelle d’entrées libanaises.

    Elle met en vedette des aubergines rôties/grillées, écrasées avec de l’huile d’olive, de l’ail, du jus de citron et parfois du persil. Le côté fumé provient du grillage ou de la carbonisation des aubergines (idéalement au feu de bois), ce qui ajoute une délicieuse complexité au goût. On a presque des notes de paprika fumé qui arrivent en fin de bouche. Ca fait vraiment la différence.

    On peut la servir avec des pains pita ou comme dip à prendre avec des petits toasts. Nous l’avons dégusté avec du pain pita et amélioré l’ensemble avec des tomates fraîches et des olives vertes.

    Nous avons beaucoup aimé.

    INGREDIENTS (2P)

    • 3 AUBERGINES PLUTOT GROSSES
    • 2 BELLES GOUSSES D’AIL
    • LE JUS D’UN DEMI CITRON (ENVIRON 3 C A S)
    • 3 C A S HUILE D’OLIVE + UN PEU
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • 1 BONNE C A S PERSIL FRISE
    • 2 TOMATES SAN MARZANO
    • 8 OLIVES VERTES

    PREPARATION

    Peler l’ail et le presser.

    Ciseler finement les feuilles de persil.

    Presser le jus de citron.

    Couper les olives vertes en rondelles.

    Emonder les tomates et en couper la chair en petits cubes.

    Mélanger les tomates, les olives et un peu de sel et de poivre, et y ajouter un rien d’huile d’olive. Mélanger.

    Laver les aubergines et les sécher avec du papier absorbant. À l’aide d’une fourchette ou d’un couteau bien aiguisé, percez les aubergines à plusieurs endroits afin d’éviter qu’elles n’éclatent pendant la cuisson.

    Placer les aubergines sur trois taques (au gaz) et allumer les brûleurs. Faire carboniser les aubergines sur toutes les faces jusqu’à ce que la chair devienne très molle. Retourner de temps en temps les aubergines en se servant de pinces. Si vous voulez jouer la sécurité, terminer la cuisson sur une plaque pendant 15-20 minutes dans un four préchauffé à 230° C.

    Les ôter des taques (ou du four) et les laisser refroidir. Une fois refroidies assez pour pouvoir les manipuler avec les mains sans se brûler, en retirer la peau carbonisée.

    Transférer la chair d’aubergines rôties (et bien molle) dans un grand saladier, bien l’écraser avec une fourchette ou un presse purée, puis bien mélanger.

    Ajouter l’ail, le jus de citron, l’huile d’olive, du sel et du poivre et bien mélanger le tout. Ajuster l’assaisonnement petit à petit jusqu’à ce que ça vous plait.

    Transférer la melitzanosalata dans un plat de service.

    Garder la préparation une heure au frais afin que tous les parfums se mélangent bien.

    Creuser le centre de la préparation d’aubergines. Y déposer une partie du mélange tomates-olives. A l’aide d’une petite brosse en silicone, verser encore un peu d’huile d’olive sur la préparation. Saupoudrer de persil frais.

    Dégustez ce plat avec un bon pain pita.

    Bon Appétit !

    Salade de pâtes aux saveurs italiennes

    SALADE DE PÂTES AUX SAVEURS ITALIENNES

    L’été tarde à venir dans cette année 2024 à une saison, mais depuis hier il y a des percées de soleil. Et revoilà l’envie de manger des salades.

    Pour ce soir j’ai eu envie de préparer une salade composée de produits typiques italiens avec comme base des orecchiette, un pesto de tomates séchées diablement bon et de la bonne mozzarella de bufflone. Ensuite on ajoute courgette sautée, tomates fraîches et séchées, olives taggiasche, artichauts à l’huile, pignons de pin et amandes blanches, jambon de Parme, origan et une vinaigrette huile d’olive-citron-basilic.

    Dans mon AD Delhaize j’ai découvert une nouvelle gamme de produits italiens de la société Belveri, portant la marque ‘Villa d’Alba’. Dans cette recette il y a leurs olives, leurs artichauts, leurs tomates séchées et leur sauce de tomates séchées. Excellents produits !

    INGREDIENTS (2P)

    • 250 G ORECCHIETTE
    • 1 COURGETTE JAUNE OU VERTE
    • 30 G D’AMANDES BLANCHES
    • 30 G DE PIGNONS DE PIN
    • 2 BOULES DE MOZZARELLA DE BUFFLONE
    • 1 TOMATE SAN MARZANO
    • 5 PETALES DE TOMATES SECHEES
    • 120 G D’ARTICHAUT A L’HUILE
    • 2 BONNES C A S D’OLIVES TAGGIASCHE DENOYAUTEES
    • 2 C A S PESTO TOMATES SECHEES
    • LES FEUILLES DE 5 BRINS DE BASILIC
    • SEL, POIVRE
    • 4-5 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 80 G JAMBON DE PARME EN TRANCHES FINES
    • 1 CITRON BIO
    • 1 C A S ORIGAN SECHE

    PREPARATION

    Faire cuire les pâtes dans de l’eau bouillante salée comme indiqué sur leur emballage. Les égoutter et les transvaser dans un grand saladier. Y ajouter un filet d’huile d’olive afin d’éviter qu’elles ne collent ensemble.

    Laver la courgette, en couper les bouts et la couper en gros dés. Les faire revenir dans de l’huile d’olive. En cours de route il faudra saler et ajouter l’origan. Poivrer à la fin. Placer dans un bol et laisser refroidir, ensuite ajouter aux pâtes et mélanger.

    Couper la tomate fraîche en quatre. Ôter le coeur des quarts de tomate. Couper en brunoise et ajouter aux pâtes. Mélanger.

    Couper les tomates séchées en lanières et le ajouter aux pâtes. Couper les artichauts en deux ou en quatre selon leur taille. Les ajouter également. Ajouter aussi les olives. Ajouter le pesto de tomates séchées. Mélanger.

    Faire torréfier les pignons à sec et les laisser refroidir. Faire de même avec les amandes. Hacher grossièrement les amandes. Ajouter les deux aux pâtes, puis mélanger.

    Superposer les tranches de jambon de Parme. Les rouler légèrement et les couper en tranches. Ajouter aux pâtes et mélanger.

    Egoutter les boules de mozzarella et les couper en gros morceaux. Les mélanger à la salade de pâtes.

    Ciseler les feuilles de basilic. Faire une vinaigrette avec 4 c a s d’huile d’olive, le jus d’un citron, sel, poivre et le basilic. Juste avant de dresser, ajouter la vinaigrette dans la salade. Mélanger.

    Bon Appétit !

    Salade d’été fruitée salée à la burrata (de Julien Durand) version 2.0

    SALADE D’ETE FRUITEE SALEE A LA BURRATA (de Julien Durand) VERSION 2.0

    En juin 2022, il m’était vraiment très difficile de m’exprimer en cuisinant, vu ma santé à ce moment là.

    J’avais donc publié quelques recettes sur mon blog en demandant à d’autres personnes de cuisiner et tester les recettes.

    Il y avait entre autre cette recette du du chef Julien Durand d’Alfortville. Elle avait été testée par quelques amies et elles m’avaient fait part de leurs remarques.

    Juin 2024, deux ans après, à mon tour de la réaliser, mais en l’adaptant suite à leurs remarques.

    Voici la version 2.0. J’ai par contre été un peu trop rapide pour prendre les photos, j’avais oublié de terminer avec le filet de vinaigre balsamique.

    Ensuite un conseil : prenez votre temps pour bien choisir et laisser murir les fruits. Il faut un melon, des fraises et des tomates de grande qualité et mures. Ce n’était pas mon cas cette fois.

    INGRÉDIENTS (2-3 P)

    • ZESTE D’UN CITRON BIO
    • ZESTE D’UNE ORANGE BIO
    • 2 C A S PERSIL PLAT HACHE
    • 20 MYRTILLES
    • 1/4 PASTEQUE
    • 1/2 MELON CHARENTAIS
    • 12 FRAISES
    • 2 JOLIES TOMATES A CHAIR DENSE/EQUIVALENT TOMATES CERISES
    • 2 BURRATA
    • 1/2 CONCOMBRE
    • UNE BONNE POIGNEE DE JEUNES EPINARDS
    • 1/2 SALADE FRISEE ROUGE
    • 20 FEUILLES DE BASILIC
    • SEL, POIVRE
    • HUILE D’OLIVE
    • 3 C A S JUS DE CITRON VERT
    • 2 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE
    • 1 C A C SIROP D’AGAVE

    PRÉPARATION

    Prélever le zeste de citron et le zeste d’orange bio avec une râpe microplane et les mélanger avec 2 c à soupe de feuilles de persil plat ciselé. Vous obtenez une « gremolata » sans ail. Réserver au frais.

    Bien laver les épinards, les équeuter et les essorer. Bien laver la salade, l’essorer et couper les feuilles en morceaux.

    Eplucher le concombre, le couper en quatre. Enlever les graines. Couper en brunoise.

    Épépiner et couper en gros dés 1/4 de pastèque et le demi melon. Laver les fraises, les équeuter et les couper en deux ou en quatre.

    Emonder les tomates et les couper en morceaux en éliminant au maximum les graines.

    Prélever les feuilles de basilic et couper les plus grandes en deux.

    Mélanger la salade et les feuilles d’épinards avec du sel, du poivre et un bon filet d’huile d’olive.

    Préparer la vinaigrette en mélangeant le jus de citron vert, le vinaigre balsamique, le sirop d’agave et émulsionner à l’huile d’olive. Saler et poivrer.

    Juste avant de dresser, couper les burrata en 4.

    Mélanger le melon, les fraises, le concombre, les myrtilles, les tomates et la pastèque avec la vinaigrette.

    Dans chaque assiette, répartir un peu de mélange de salade et épinards. Dresser dessus le mélange fruité. Répartir les morceaux de burrata. Saler et poivrer les morceaux de burrata. Dessus, dresser un peu de ‘fausse’ gremolata. Verser un filet d’huile d’olive et de vinaigre balsamique. Terminer par les feuilles de basilic.

    Bon Appétit !

    Hauts de cuisses de poulet marinées, pleurotes, fèves des marais, olives noires, kasha et sauce d’ail noir vinaigrée

    HAUTS DE CUISSES DE POULET MARINEES, PLEUROTTES, FEVES DES MARAIS, OLIVES NOIRES, KASHA ET SAUCE D’AIL NOIR VINAIGREE

    Le dimanche je vais assez souvent au marché et c’est en regardant les étals que des inspirations me viennent. Cette fois ce furent les fèves des Marais et des belles pleurotes qui m’ont fait penser d’abord à de l’ail. Ensuite l’ail m’a fait voyager mentalement vers l’ail noir. Ensuite j’ai réfléchi au contenu de mon surgélateur et je me suis rappelé qu’il me restait des hauts de cuisses de poulet. Les olives noires et le kasha se sont ajouté ensuite et à la fin du marché, la recette était écrite à 80% dans ma tête. Le résultat final est mieux encore que l’idée que j’en avais.

    C’est un peu ce qu’on appelle la cuisine fusion, avec un mélange d’influences asiatiques, des produits de chez nous, le kasha polonais et le balsamique italien. Et pourquoi pas, vu le résultat en bouche.

    Je me suis un peu dit que ce qui était noir pouvait aller ensemble. Donc olive noire, ail noir, soja, balsamique. Et ça a fonctionné.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour les pleurotes

    • 275 G PLEUROTES
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 1/2 BOUQUET DE PERSIL PLAT
    • SEL, POIVRE
    • BEURRE
    • 10 OLIVES NOIRES DENOYAUTEES
    • JUS D’UN 1/2 CITRON

    Pour les fèves

    • 150 G FEVES DES MARAIS (poids net)
    • BEURRE
    • SEL

    Pour la sauce d’ail noir

    • 12 GOUSSES D’AIL NOIR
    • HUILE D’OLIVE
    • 2 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE
    • 1 C A S SAUCE SOJA SUCREE
    • POIVRE

    Pour le poulet

    • 600 G HAUTS DE CUISSES DE POULET DESOSSEES (environ 3-4)
    • 4 JEUNES OIGNONS
    • 1 1/2 C A S D’HUILE D’ARACHIDE
    • 1 C A S VINAIGRE DE RIZ
    • SEL, POIVRE NOIR
    • 4 C A S SAUCE SOJA SUCREE
    • 1 CM GINGEMBRE FRAIS

    Pour le kasha

    • 6 C A S KASHA (SARRASIN GRILLE)
    • SEL

    PREPARATION

    Pour la sauce d’ail noir

    Mixer les gousses d’ail noir dans un blender avec le vinaigre balsamique et la sauce soja sucrée. Mixer jusqu’à obtenir une consistance bien lisse.

    Tout en mixant par à coups, ajouter graduellement de l’huile d’olive jusqu’à ce que la sauce soit émulsionnée et plus épaisse.

    Assaisonner avec du poivre.

    Pour les fèves

    Faire blanchir les fèves écossées pendant 1 minute dans de l’eau bouillante salée. Puis rafraichir immédiatement dans de l’eau glacée pour fixer la couleur et stopper la cuisson. Enlever la petite peau qui entoure les fèves et réserver.

    Les réchauffer à la poêle dans un peu de beurre. Saler légèrement. Mélanger aux champignons encore chauds.

    Pour les pleurotes

    Brosser les pleurotes si nécessaire.

    Peler les gousses d’ail et les émincer finement.

    Couper les olives noires en rondelles.

    Ciseler les feuilles de persil.

    Dans une poêle antiadhésive, faire fondre un beau morceau de beurre.

    Y déposer les pleurotes coupées ou déchirées. Bien faire revenir afin de laisser évaporer toute l’eau de végétation (il faut compter environ 8 minutes à feu doux).

    A 2/3 de cuisson, ajouter l’ail, saler et poursuivre la cuisson.

    Monter le feu légèrement afin de bien les dorer pendant encore 8 minutes. Poivrer.

    A quelques minutes de la fin, y ajouter les rondelles d’olives noires et le persil ciselé.

    Les réchauffer au four avant le dressage final.

    Les arroser d’un filet de jus de citron, juste avant de les servir.

    Pour le kasha

    Verser la kasha dans un volume d’eau froide bien salée.

    Porter à ébullition et prolonger jusqu’à cuisson complète. Il faut compter 8 minutes.

    Lorsque la kasha est cuite, la rincer sous l’eau froide, bien l’égoutter et sécher dans une poêle anti adhésive.

    Pour le poulet (à faire en partie le jour avant)

    Laver et nettoyer les jeunes oignons. Les émincer en fines rondelles.

    Peler le gingembre et le hacher finement.

    Enlever la peau des hauts de cuisses. Essuyer les hauts de cuisses avec du papier absorbant. Les saler et poivrer.

    Dans un petit saladier, déposer les hauts de cuisses, le gingembre, la sauce soja sucrée, le vinaigre de riz, l’huile et la moitié des jeunes oignons. Mélanger tout. Couvrir et laisser mariner au frais pendant minimum 12 heures. Retourner de temps en temps les morceaux dans leur marinade.

    Préchauffer le four à 220° C.

    Transférer le poulet avec la marinade dans un plat allant au four. Cuire au four pendant 25 minutes, en retournant deux fois les hauts de cuisses pendant la cuisson afin que le poulet ne se dessèche pas.

    Faire griller ensuite pendant 5 minutes afin de bien dorer le poulet.

    Hors du four, y mélanger le reste des jeunes oignons.

    Dressage

    Couper chaque haut de cuisse en 2-3 morceaux. Mélanger les hauts de cuisses avec les pleurotes aux olives et fèves, y compris ce qui reste encore de liquide dans le plat.

    Dans chaque assiette, déposer un fond de kasha.

    Dessus, dresser les hauts de cuisses aux légumes. Ensuite dresser dessus quelques plots de sauce d’ail noir.

    Bon Appétit !

    Semoule comme un tabouleh, (presque) falafel aux épinards et yaourt citronné

    SEMOULE COMME UN TABOULEH, (PRESQUE) FALAFEL AUX EPINARDS ET YAOURT CITRONNE

    Hier soir, j’ai réalisé cette recette de Jeroen Meeus et comme ça arrive parfois en cuisine, ça ne s’est pas exactement passé comme prévu. L’idée était de réaliser des quenelles de mélange à falafel et de les frire à la friteuse à 170° C. Nous avons tenté et ça ne fonctionnait pas. La quenelle ne colorait pas et perdait de son volume. Donc plan B : j’ai ajouté les 90 g de pois chiches qui me restait pour un rapport 240-150 par rapport au poids des épinards (avant cuisson). Nous avons déposé les quenelles sur un papier sulfi légèrement huilé et placé sur une plaque à four et mis en cuisson à 190° C jusqu’à légère coloration (on aurait même pu pousser un peu plus).

    Donc, finalement, je n’ai pas vraiment obtenu des falafel bien croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Il me manquait le croustillant. En revisionnant la vidéo, j’ai compris mon erreur. J’avais utilisé des pois chiches en boîte à la place de pos chiches secs, trempés une nuit dans l’eau. Et Jeroen dit bien dans sa vidéo : « surtout ne pas faire la recette avec des pois chiches en boîte car ça ne marche pas, ils pètent dans la friteuse ». Bein oui, j’ai vu. Donc la prochain fois des secs.

    Mais au goût c’était bon et c’est déjà bien. Sabine à même préféré car elle n’avait pas envie de friture hier soir. Je vous ai mis la recette comme elle était à la base, avec la cuisson en friture.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour le tabouleh de semoule

    • 115 G SEMOULE
    • 138 ML D’EAU
    • SEL
    • HUILE D’OLIVE
    • 20 BRANCHES DE PERSIL PLAT
    • 1/2 CONCOMBRE
    • 2 BRANCHES DE MENTHE
    • 2 C A S FEUILLES DE CORIANDRE CISELEES
    • 3/4 D’UNE TOMATE COEUR DE BOEUF
    • 1/2 C A S CURRY MADRAS EN POUDRE
    • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
    • UNE PINCEE DE SUMAC
    • UNE PINCEE DE PAPRIKA FUME
    • POIVRE NOIR DU MOULIN
    • 1 PETIT PIMENT DOUX

    Pour les falafel

    • 150 G POIS CHICHES SECS
    • 150 G JEUNES POUSSES D’EPINARDS
    • 1,5 GOUSSES D’AIL
    • 1 OIGNON JAUNE
    • HUILE D’OLIVE
    • 25 G GINGEMBRE (POIDS NET°
    • 1/2 PIMENT CHILI
    • SEL
    • 1/4 C A S CURRY MADRAS EN POUDRE
    • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
    • UNE PINCEE DE SUMAC
    • UNE PINCEE DE PAPRIKA FUME

    Pour le yaourt

    • 25 CL YAOURT GREC
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • LE ZESTE D’UN CITRON BIO
    • LE JUS D’UN CITRON
    • HUILE D’OLIVE
    • SEL
    • PIMENT DE CAYENNE EN POUDRE

    PREPARATION

    Le tabouleh de semoule

    Verser la semoule dans un saladier. Ajouter un petit filet d’huile d’olive et mélanger à l’aide d’une fourchette en écrasant la semoule qui s’amalgame. Saler légèrement.

    Faire bouillir l’eau, puis la verser sur la semoule. Couvrir, attendre 5 minutes pour faire gonfler, puis écraser avec une fourchette afin de bien détacher tous les grains. Réserver à température ambiante afin que ça refroidisse.

    Ciseler finement les feuilles de persil, de coriandre et de menthe. Ajouter à la semoule, mélanger.

    Couper le demi concombre en quatre et ôter le centre graineux. Couper le concombre en fine brunoise. Ajouter à la semoule. Mélanger.

    Couper le piment doux en quatre, ôter graines et parties blanches, couper en fine brunoise et mélanger à la semoule.

    Couper la tomate en parts. Enlever les graines et les parties plus dures. Couper la tomate en brunoise et l’ajouter à la semoule. Ajouter curry Madras, cumin, sumac, paprika fumé, poivrer et saler. Ajouter un bon filet d’huile d’olive pour détendre la préparation. Mélanger et réserver au frais.

    Les falafel

    Laisser tremper les pois chiches pendant une nuit dans de l’eau. Le lendemain, les rincer à l’eau froide. Bien les égoutter.

    Laver les épinards et enlever les queues. Bien égoutter.

    Peler l’oignon et l’émincer grossièrement. Peler l’ail et le gingembre et les émincer très finement.

    Faire chauffer un bon filet d’huile d’olive dans une sauteuse et y faire revenir l’ail et l’oignon pendant quelques minutes.

    Ajouter le gingembre et un petit filet d’eau. Saler. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que l’oignon soit tendre.

    Ajouter la poudre de curry, le cumin, le sumac, le paprika fumé et poursuivre la cuisson pendant une minute en mélangeant.

    Ajouter les épinards et les faire tomber jusqu’à complète évaporation de leur eau. Il faut qu’au final ce ne soit plus humide du tout.

    Préchauffer une friteuse à 170° C.

    Verser les pois chiches et le contenu de la sauteuse dans un blender. Poivrer. Mixer finement la préparation. Réserver quelques heures au frais.

    A l’aide de 2 cuillères à soupe, former des quenelles avec cette préparation (vous en obtiendrez 6 à 8) et faire frire les quenelles pendant 5 minutes environ.

    Le yaourt

    Verser le yaourt dans un bol. Y ajouter le zeste et le jus d’un citron, une pincée de sel et une pincée de piment de Cayenne. Ajouter un bon filet d’huile d’olive et l’ail râpé. Mélanger. Ajouter encore de l’huile d’olive si nécessaire.

    Dresser selon votre envie.

    Bon Appétit !

    Curry crémeux de choux fleurs, lentilles vertes et raisins secs

    CURRY CREMEUX DE CHOUX FLEURS, LENTILLES VERTES ET RAISINS SECS

    Avec ce soleil qui pointe timidement le bout de son nez et les changements de produits sur les étals, je rentre dans une période dans laquelle la viande va diminuer sur nos assiettes, en faveur des légumes, fruits et herbes.

    Ce soir une assiette 100% végétale avec un bon curry de choux fleurs et de lentilles. Servi avec un riz basmati.

    INGREDIENTS (2P)

    • 2 PETITS CHOUX-FLEURS DE MALINES
    • 1 OIGNON JAUNE
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 3 CM GINGEMBRE FRAIS
    • 125 G LENTILLES VERTES
    • 30 G RAISINS SECS
    • 1/2 PIMENT ROUGE THAI
    • JUS D’UN 1/2 CITRON
    • 40 CL LAIT DE COCO
    • 3 BONNES C A S YAOURT GREC
    • 1 1/2 C A S PATE DE CURRY JAUNE
    • 1 C A C CUMIN EN POUDRE
    • 1/2 C A C CORIANDRE EN POUDRE
    • 1 C A C CURCUMA EN POUDRE
    • UNE BELLE POIGNEE DE FEUILLES DE CORIANDRE
    • 2 C A S D’HUILE D’ARACHIDE
    • SEL, POIVRE

    PREPARATION

    Faire cuire les lentilles dans une grande casserole d’eau pendant 20 min. Les égoutter et les réserver.

    Détailler les choux-fleurs en petits bouquets.

    Couper le piment en deux, ôter les graines.

    Ciseler grossièrement les feuilles de coriandre.

    Peler l’oignon et le couper grossièrement. Peler l’ail et le gingembre et les émincer finement. Faire gonfler les raisins secs dans un bol d’eau chaude.

    Faire cuire les fleurets de choux fleurs pendant 5 minutes à la vapeur.

    Faire chauffer l’huile dans une sauteuse large et y faire revenir doucement l’ail, l’oignon et le gingembre pendant 4 minutes.

    Y ajouter les épices, le demi piment et la pâte de curry et prolonger encore 1 minute en ajoutant un filet d’eau vers la fin.

    Ajouter les bouquets de chou-fleur et encore faire sauter pendant 5 minutes. Ajouter un peu d’eau si nécessaire.

    Verser le lait de coco dans la sauteuse, saler, poivrer. Couvrir et laisser cuire environ 25 minutes sur feu moyen. Ajouter un rien d’eau.

    Ajouter les lentilles et poursuivre encore 5 minutes.

    Égoutter les raisins secs et les ajouter dans la sauteuse, puis arrêtez le feu. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire, ajouter le jus du citron au goût et le yaourt, ajouter 2/3 des feuilles de coriandre, mélanger.

    Dans les assiettes, parsemer avec le reste de coriandre ciselée.

    Bon Appétit !

    Dos de lieu noir, haricots beurre et shiitake à l’asiatique et purée

    DOS DE LIEU NOIR, HARICOTS BEURRE ET SHIITAKE A L’ASIATIQUE ET PUREE

    Cette idée de recette m’est venue ce dimanche au marché de Jette en regardant les étals de la poissonnerie Spiessens et du primeur Blond Madammeke. Et l’idée fut très bonne en concrétisation. Nous avons tous les deux mangés comme des ‘goulafs’.

    Ma seule déception fut l’ajout de feuilles de mélisse. On ne les a pas goûtés du tout. J’aurais du mettre du basilic thaï mais je n’en avais pas trouvé.

    Je ne vous réexplique pas pour la 100e fois comment réaliser une bonne purée de pommes de terre avec beaucoup de bon beurre hein.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour le poisson

    • 300 G DOS DE LIEU NOIR
    • SEL, POIVRE
    • FARINE
    • BEURRE
    • LE JUS D’UN DEMI CITRON

    Pour les légumes

    • 200 G HARICOTS BEURRE
    • 200 G SHIITAKE
    • 3 C A S SAUCE SOJA
    • 2 C A S HUILE D’ARACHIDE
    • 1/2 C A S HUILE DE SESAME
    • 1 C A S GRAINES DE SESAME GRILLEES
    • 2 CM GINGEMBRE FRAIS
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 1 C A S VINAIGRE DE RIZ
    • 1 C A S SAUCE POISSON
    • 1 C A C SUCRE DE CANNE
    • 6 FEUILLES DE MELISSE
    • 1 BOUQUET DE JEUNES OIGNONS
    • UNE RASADE DE VIN CHINOIS DE SHAOXING

    PREPARATION

    Pour les légumes

    Laver les haricots beurre, en couper les extrémités et ensuite couper en tronçons de 3 cm.

    Laver rapidement les shiitake et les éponger de suite.

    Peler la gousse d’ail et l’émincer très très finement.

    Nettoyer et laver les jeunes oignons et les émincer.

    Peler le gingembre et l’émincer finement.

    Cuire les haricots beurre pendant 15 minutes à la vapeur. Réserver.

    Mélanger la sauce soja, le vinaigre de riz, la sauce poisson et le sucre de canne.

    Faire préchauffer le four à 60°C avec un plat à four dedans.

    Ciseler les feuilles de mélisse.

    Dans un wok, faire revenir les shiitake dans l’huile d’arachide. Ajouter l’ail et le gingembre et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes en mélangeant tout le temps. Ajouter un filet d’eau en fin de cuisson.

    Ajouter les jeunes oignons et les haricots, mélanger et poursuivre encore 1 minute, en ajoutant une rasade de vin de shaoxing. Poivrer.

    Ajouter le mélange de liquides et de sucre, mélanger et terminer la cuisson.

    Terminer par l’huile de sésame.

    Débarrasser le tout dans le plat à four, ajouter les graines de sésame. Mélanger et garder chaud, le temps de cuire le poisson et de terminer la purée.

    Avant de dresser, y mélanger les feuilles de mélisse ciselées.

    Pour le lieu noir (à faire en dernier au niveau cuisson)

    Rincer le poisson et bien l’éponger.

    Saler et poivrer le dos de lieu sur les deux faces. Ensuite bien fariner le poisson sur toutes les faces en le tapotant pour enlever l’excédent.

    Réserver 1 heure au frais.

    Dans une poêle anti adhésive bien chaude, faire mousser un bon morceau de beurre. Diminuer le feu au maximum et faire cuire le poisson pendant 2,5 minutes sur chaque face, augmenter le feu et répéter encore une fois cette opération mais pendant 1 à 2 minutes sur chaque face (checker la cuisson avec la pointe d’un couteau).

    En fin de cuisson, ajouter le jus d’un demi citron dans la poêle et laisser réduire un rien. Garder le poisson chaud et sur l’assiette, le napper de ce beurre citronné un peu réduit.

    Bon Appétit !

    Risotto aux petits pois et jarret de veau

    RISOTTO AUX PETITS POIS ET JARRET DE VEAU

    C’est encore une fois en suivant Zanoni sur le net que j’ai eu envie d’un plat. Il a réalisé un risotto aux petits pois mais avec un bouillon d’anguille fumée et accompagné de cette même anguille. Et en même temps, Jeroen Meeus me met aussi un risotto aux petits pois mais avec un jambonneau et une ‘rookworst’.

    Ca m’a inspiré une recette qui reste plus sur le petit pois mais avec un bouillon bien riche à base d’ail, d’oignon, de carotte, de céleri, de jarret de veau et des cosses des petits pois frais. Le jarret, une fois cuit, je l’ai coupé en morceaux moyens-petits et ajouté au risotto. L’ajout de jus et de zeste de citron à la fin et bien sûr de parmesan donne tout son caractère à ce risotto plutôt doux.

    J’ai adoré. Je n’ai fait qu’une seule erreur; j’avais mal égoutté les petits pois et épinards et mis trop de bouillon dans la crème de petits pois. Mon risotto était un rien trop liquide.

    INGREDIENTS (2P)

    • 2 BRANCHES DE CELERI
    • 2 CAROTTES
    • 3 OIGNONS JAUNES
    • 1 ECHALOTE
    • 2 L D’EAU
    • 4 BRANCHES THYM
    • 2 BRANCHES ROMARIN
    • 3 FEUILLES DE LAURIER
    • 4 FEUILLES DE SAUGE
    • 2 BEAUX JARRETS DE VEAU
    • 3 BAIES DE GENIEVRE
    • 2 CLOUS DE GIROFLE
    • 1 C A C GRAINS DE POIVRE NOIR
    • 3 GOUSSES D’AIL + 2 GOUSSES D’AIL
    • 15 CL VIN BLANC SEC
    • FARINE
    • 1 CITRON BIO
    • SEL, POIVRE
    • UNE PINCEE DE BICARBONATE
    • 300 G PETITS POIS (poids net) FRAIS (au départ environ 750-800 g avec les cosses)
    • BEURRE
    • 200 G RIZ A RISOTTO (ARBORIO/CARNAROLI)
    • 100 G PARMESAN
    • HUILE D’OLIVE
    • UNE POIGNEE D’EPINARDS FRAIS

    PREPARATION

    Ecosser les petits pois. Laver les cosses et en éliminer les parties abimées. et le début des tiges. Les couper grossièrement.

    Laver les épinards et en éliminer les grosses branches et nervures. Egoutter.

    Peler 2 oignons et les couper grossièrement. Eplucher les carottes et les couper grossièrement. Laver les tiges de céleri et les couper grossièrement.

    Dans une grande cocotte, faire brunir le jarret de veau, préalablement salé, poivré et fariné. Bien le faire colorer sur les deux faces dans un peu de beurre et d’huile d’olive. Réserver. Jeter la matière grasse brûlée en conservant les sucs de cuisson. Déglacer avec un filet d’eau en récupérant les sucs de cuisson.

    Dans la cocotte, déposer oignons, carottes, céleri, le thym, le romarin, le laurier et le jarret de veau. Ajouter les cosses des petits pois. Couvrir avec 3 L d’eau. Porter à ébullition.

    Dans un mortier, écraser les baies de genièvre, les clous de girofle et le poivre noir. Ajouter tout dans le bouillon à frémissement. Saler et ajouter 3 gousses d’ail écrasé(pas besoin de les éplucher). Garder l’eau à frémissement pendant environ 2 heures.

    Pendant ce temps, faire blanchir les petits pois dans un peu d’eau avec une pincée de bicarbonate. Comptez environ 2 minutes. Les égoutter le les rafraichir dans de l’eau bien froide.

    Peler deux gousses d’ail et un oignon. Emincer tout finement. Faire revenir l’ail et l’oignon dans un bon morceau de beurre avec un petit filet d’eau et une pincée de sel.

    Faire cuire 200 g de petits pois à nouveau trois minutes dans de l’eau bouillante (salée avec 8g/litre). Ajouter les épinards les dernières 30 secondes. Faire également cuire les autres 100 g et les réserver.

    Bien égoutter les petits pois et les épinards et tout mixer immédiatement, finement dans un blender en compagnie de l’oignon et de l’ail, ainsi qu’une c à s de bouillon de jarret. Poivrer légèrement. Il faut obtenir une masse bien verte et lisse. Ajouter si besoin encore une c à s de bouillon. Réserver la purée de petits pois au frais.

    Enlever le jarret du bouillon. Passer le bouillon en pressant bien sur les légumes. Remettre le jarret dans le bouillon et garder chaud.

    Peler l’échalotte et l’émincer finement.

    Faire revenir l’échalotte dans un filet d’huile d’olive dans une sauteuse large.

    Une fois que l’échalote est translucide, y ajouter le riz et prolonger la cuisson pendant 2 minutes en mélangeant bien afin d’enrober chaque grain de riz d’une fine couche d’huile et de faire en sorte qu’il lâchera son amidon.

    Déglacer avec le vin blanc et poursuivre la cuisson jusqu’à évaporation complète du vin.

    Ajouter ensuite louche par louche du bouillon chaud et cuire le risotto environ 15-18 minutes en tout (les italiens ne le font cuire qu’environ 12-13 minutes).

    Pendant ce temps, récupérer la viande du jarret et la couper en petits morceaux. Ciseler la sauge.

    En fin de cuisson du risotto (il doit être bien sec), ajouter la purée de petits pois. Détendre encore avec vraiment un tout petit peu de bouillon si nécessaire. Ajouter les petits pois réservés et réchauffer doucement le tout, puis hors feu, ajouter la moitié du parmesan et une bonne noix de beurre froide coupé en dés (environ 50 g). Y ajouter aussi la viande. Ajouter le zeste d’un demi citron. Mélanger, couvrir et attendre 5 minutes.

    Goûter et rectifier l’assaisonnement en poivre. Terminer par le jus d’un quart de citron. Ajuster la texture en ajoutant éventuellement encore quelques c à s de bouillon.

    Dresser en terminant par un peu de parmesan et un bon filet d’huile d’olive. Il faut qu’au final le risotto soit bien onctueux.

    Bon Appétit !

    Navarin d’agneau (version 2024)

    NAVARIN D’AGNEAU (VERSION 2024)

    Le 04 janvier de cette année, ma belle-maman est malheureusement décédée des suites d’une grave maladie.

    Une des choses que nous avions en commun est que nous aimions tous les deux bien manger et que nous prenions le temps de cuisiner des bons petits plats pour notre famille. Nous avions aussi en commun ce plaisir de recevoir la famille, de passer des bons moments ensemble autour d’un bon repas et de vin. Les repas du dimanche étaient mémorables et joyeusement interminables. On mangeait bien, on buvait des coups et puis il y avait cet imprévu, déjà quand à l’heure de début et de fin du repas, mais aussi de qui serait la ou pas. Nous d’office avec nos deux enfants, et puis parfois tante Catherine, parfois tonton Philippe, souvent les deux, parfois même mes parents. Il y avait les repas, mais aussi les blagues, les rires, les histoires de famille, les prises de bec gentilles aussi. C’était bien, c’est gravé dans ma mémoire à jamais. Et des dimanches ainsi, il y en a eus des dizaines.

    Nous essayons de l’honorer déjà en prenant la suite des repas du dimanche. Bon, nos enfants ont encore beaucoup d’activités, beaucoup d’ami.e.s et mon fils à des jumeaux de 4 ans, qui vont au foot, aux anniversaires etc etc. Donc pour le moment ce n’est pas chaque dimanche, mais on en fait.

    En rangeant les affaires de ma belle-maman, j’ai trouvé beaucoup de classeurs de recettes. Pas beaucoup de son écriture à elle malheureusement, mais des découpages de magazines, dont certains sont annotés d’un bon, d’un très bon, d’un à refaire etc. Elle prenait des recettes ci et là, mais elle les adaptait à son goût, mais pas grand chose a été noté. Il y a quelque temps j’ai ainsi, en faisant appel à mes souvenirs, tenté de refaire un pain de viande avec sa sauce poivronnade. J’y suis bien arrivé et tout le monde à bien aimé.

    Cette fois je tentait de refaire son navarin d’agneau. J’avais, certes, ma recette à moi. Mais dans nos souvenirs à tous, le navarin qu’elle nous avait cuisiné qu’une seule fois, était à tomber et de loin le meilleur de notre vie. Je me rappelle qu’on avait vidé le plat, pris et repris, surtout moi et tonton Philippe. On en a mangé jusqu’au moment ou, vraiment, on ne pouvait plus. Même qu’on s’est battus pour le dernier morceau de patate pour saucer et en râlant gentiment « que tout de même, ça manquait de patates ». Oui, je dois bien avouer que le sien était meilleur que le mien. Ses petits trucs à elle, elle les a malheureusement emportés avec elle. Mais elle nous parlait toujours de son temps de cuisson. Un navarin ça se cuit généralement en un peu plus de 2 heures. Elle n’a jamais été très claire car chaque fois qu’on lui le demandait, le temps de cuisson était différent. Dès fois elle parlait d’improbables 24 heures à 48 heures (elle pouvait être un peu marseillaise sur les bords), parfois 5-6 heures, généralement elle disait simplement « longtemps » ou « deux jours ». Bref, on ne le saura jamais et on doit faire avec. En tout cas, nos réactions étaient tellement emprunts de superlatifs, qu’elle n’a plus jamais osé refaire la recette.

    Donc je me suis lancé ce dimanche. J’ai pris ma base, j’ai baqué certains ingrédients, j’y ai ajouté d’autres, et surtout j’ai joué sur le temps de cuisson, afin de trouver une version, la plus proche possible de la sienne et je l’espérais, mon nouveau standard personnel, mon navarin 2.0. Et puis j’ai tenté une cuisson en partie au romertopf, une cuisson de 6h en mettant le four en partie à 90° C, en partie à 120°C.

    Dans cette version ‘non printanière’, j’ai zappé haricots verts et asperges vertes. Par contre j’ai gardé les petits pois parce que j’en avais trouvé des frais bio chez Barns (et même, des surgelés auraient bien fait l’affaire).

    Pour la réalisation de la sauce, j’ai utilisé aussi des plats de côtes d’agneau (mais on peut aussi utiliser du collier ou de la poitrine). Elles donnent de l’onctuosité à la sauce grâce à leur gras et leur cartilage. Après avoir passé la sauce, j’ai éliminé ces morceaux la.

    J’ai cuisine la base de la sauce le jeudi, j’ai terminé la sauce le samedi, le dimanche matin j’ai réchauffé en ajoutant pommes de terre, carottes, navets, petits pois, cerfeuil, persil et une gremolata comme pour un osso buco pour terminer.

    Le résultat était de la même qualité que le navarin de mami. Il nous a procuré autant de plaisir que cette fois où elle l’avait fait. Je tiens ma nouvelle base.

    Et un dernier conseil : vous n’êtes que trois (comme nous lors du repas), faites quand même les mêmes quantités. Nous en avons remangé trois jours après et le reste (parce qu’il en reste encore) finira sa vie en hachis parmentier de navarin. Une fois les coûts, une fois le temps de travail, une fois les achats, mais trois fois du plaisir.

    INGREDIENTS (6-8P)

    • 150 G LARD SALE
    • 1 GIGOT D’AGNEAU (ce qui donne +- 1 kg de chair une fois dégraissé)
    • 500 G PLAT DE COTES D’AGNEAU (ou poitrine, collier)
    • 1 KG POMMES DE TERRE FERMES
    • 250 G PETITS POIS FRAIS (au départ d’environ 700 g non-écossés)
    • 4 NAVETS BOULE D’OR
    • 16 OIGNONS GRELOTS (prenez en 30 si il s’agit d’oignons grelots surgelés)
    • 1 GROS OIGNON
    • UN CLOU DE GIROFLE
    • 1 L 250 BOUILLON DE VOLAILLE LEGER
    • 40 CL BOUILLON OU FOND D’AGNEAU (A DEFAUT BOUILLON DE BOEUF)
    • 20 CL VIN BLANC SEC
    • 1 BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, PERSIL)
    • 1 C A C MOUTARDE
    • 4 C A S CONCENTRE DE TOMATES
    • 40 G FARINE FLUIDE
    • 1 C A C SUCRE
    • 4 C A S D’HUILE DE TOURNESOL
    • SEL, POIVRE
    • 3 GOUSSES D’AIL + 2 POUR LA FIN
    • 2 C A S PERSIL HACHE + 1 C A S POUR LA FIN
    • 1 1/2 C A S CERFEUIL FRAIS HACHE
    • 1 CITRON NON TRAITE (le zeste et une partie du jus)
    • 1 BELLE CAROTTE
    • 6 CAROTTES MOYENNES (CAROTTES FANES EVENTUELLEMENT)

    PREPARATION

    JOUR 1

    Bien dégraisser le gigot d’agneau. Découper le gigot d’agneau en morceaux de 4 cm de côté (+- 60g) en évitant les morceaux de gras dur, bien les saler et les poivrer. Les réserver au frais jusqu’à une demi heure avant leur cuisson. Garder les plats de côtes en entier (ce sera plus facile pour les retrouver après).

    Peler l’oignon et le couper en brunoise.

    Eplucher la carotte et la couper en brunoise.

    Eplucher deux navets et les couper en quatre.

    Couper le lard en lardons.

    Peler trois gousses d’ail et les couper en deux.

    Faire chauffer 3 c à s d’huile de tournesol dans une cocotte en fonte assez grande, et y faire dorer le quart des cubes d’agneau sur feu vif et uniformément. Les retirer à l’aide d’une écumoire et procéder de la même façon avec le reste de viande. Réserver la viande. Faire de même avec les autres morceaux d’agneau (collier, hautes côtes, poitrine).

    Faire préchauffer le four à 150°C.

    Faire dorer l’oignon et la carotte dans la même cocotte dans la graisse de cuisson de l’agneau. Retirer le tout avec une écumoire et réserver.

    Remettre la viande, l’oignon et la carotte dans la cocotte. Tout saupoudrer avec le sucre et la farine. Laisser blondir pendant 3 minutes, en mélangeant bien, afin que la farine cuise et dore sur la viande.

    Mouiller avec les bouillons et le vin. La viande doit être largement recouverte de liquide. Y ajouter les deux navets coupés en quatre.

    Amener à ébullition en remuant avec une cuillère en bois, pour bien délayer la farine et afin de récupérer un maximum les sucs de cuisson accrochés au fond de la cocotte, puis diminuer le feu.

    Ajouter le concentré de tomates, le bouquet garni, le clou de girofle (dans une boule à thé), les gousses d’ail, la moutarde, du sel et du poivre.

    A ce stade j’ai tout transféré dans mon rommertopf.

    Couvrir et faire cuire 1 heure au four sans remuer.

    Diminuer le four à 120° C. Mélanger et poursuivre 1 heure.

    Diminuer le four à 90° C. Mélanger et poursuivre la cuisson encore 3 heures 30.

    Retirer la cocotte du four, ôter le bouquet garni en le pressant un peu. Retirer les morceaux de viande. Jeter les plats de côtes et réserver le reste de la viande au frais dans un grand tupperware. Ôter les morceaux de navet et les réserver.

    Passer le fond de cuisson au chinois en pressant bien les légumes avec le dos d’une cuillère pour en extraire le maximum de sucs. Réserver ce fond de sauce (en y remettant les morceaux de navet) dans un autre grand tupperware au frais.

    JOUR 2

    Ecosser les petits pois frais. Les blanchir pendant 3 minutes dans de l’eau bouillante salée (avec des surgelés, pas nécessaire). Les réserver dans de l’eau bien froide pour en stopper la cuisson.

    Couper le lard en lardons.

    Eplucher les oignons grelots. Dans une poêle, dans une c à s d’huile de tournesol, faire revenir les oignons grelots pendant 5 minutes sur feu moyen et les réserver. Dans la même poêle, faire dorer le lard pendant environ 5 minutes. Réserver.

    Eplucher les pommes de terre, les carottes et les navets. Couper les navets en quatre et les carottes en morceaux moyens. Couper les pommes de terre en morceaux pas trop petits.

    A l’aide d’une grande cuillère, retirer l’éventuelle couche de graisse qui serait remontée à la surface du jus, puis reverser le jus dans une cocotte en fonte propre.

    Préchauffer le four à 120° C.

    Pendant ce temps, cuire les carottes et les 2 navets pendant 10-15 minutes à la vapeur en les salant légèrement. Réserver les légumes. Précuire les pommes de terre pendant 15 minutes dans de l’eau bouillante salée.

    Ajouter les oignons grelots, les lardons, les carottes, les navets et les pommes de terre à la sauce et poursuivre la cuisson encore pendant 30 minutes au four.

    Ciseler finement le cerfeuil et les feuilles de persil.

    Après 10 minutes, ajouter délicatement la viande et les petits pois.

    Après 20 minutes, rectifier en sel et en poivre et ajouter le persil et le cerfeuil frais ciselé.

    Checker la cuisson des pommes de terre, des carottes, des petits pois et des navets et si nécessaire prolonger la cuisson. Ajuster la sauce avec un rien de jus de citron.

    Pendant ce temps : râper le zeste du citron. Y ajouter les deux gousses d’ail râpées et 1 c a s de persil. Bien mélanger et parsemer le plat avec. C’est une gremolata comme on le fait sur un osso buco.

    Bon Appétit !

    Haricots cannellini comme un houmous, fenouil rôti, roquette, amandes grillées et vinaigre balsamique

    HARICOTS CANNELLINI COMME UN HOUMOUS, FENOUIL ROTI, ROQUETTE, AMANDES GRILLEES ET VINAIGRE BALSAMIQUE

    Cette recette, je l’avais vu passer par hasard sur mon fil d’actualité Facebook et je l’ai directement enregistré pour plus tard. Ce soir je l’ai testée et nous l’avons tous les deux vachement approuvée.

    J’ai uniquement remplacé les haricots blancs classiques par des haricots blancs cannellini et je n’ai pas mis de glaçons dans le houmous, mais 3 c à s du liquide épais de la boîte de conserve d’haricots, car je voulais servir ce houmous à température ambiante. J’y ai également ajouté le vert des fenouils pour ne pas le gâcher.

    La recette est très facile et prend très peu de temps à faire. Ce qui est le plus long, est la cuisson des fenouils au four, mais on ne doit pas rester à côté, uniquement surveiller, mélanger de temps en temps et checker la cuisson. Une recette idéale pour quand on a peu de temps.

    Elle parait légère cette recette végétale, mais ne vous fiez pas aux apparences; des haricots et du tahine s’est riche, ça remplit bien.

    INGREDIENTS (2P)

    • 2 GROS FENOUILS
    • 2 BELLES GOUSSES D’AIL
    • 6 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • SEL, POIVRE
    • 1 BOITE D’HARICOTS CANNELINI DE 400 G
    • 40 G TAHINE
    • 1 GOUSSE D’AIL POUR LE HOUMOUS
    • 3/4 JUS DE CITRON
    • 100 G ROQUETTE
    • 40 G AMANDES BLANCHES
    • VINAIGRE BALSAMIQUE

    PREPARATION

    Couper la base des fenouils. Couper les tiges en gardant la verdure. Laver les fenouils. Les couper en quatre de haut en bas. Ôter le triangle dur à leur base. Recouper chaque morceau encore en deux de haut en bas.

    Peler les deux gousses d’ail et les presser dans un presse ail.

    Dans un bol, mélanger l’ail, 2 c à s d’huile d’olive, sel et poivre. Placer les morceaux de fenouil dans un large saladier. Verser dessus le mélange et bien mélanger le tout afin de bien répartir l’assaisonnement partout.

    Transvaser le fenouil dans un large plat à four, en récupérant bien tout l’huile et l’ail.

    Précuire le four à 180° C.

    Mettre le fenouil au four pour minimum 30 minutes. Mélanger de temps en temps. Checker la cuisson avec la pointe d’un couteau et prolonger si nécessaire.

    Pendant ce temps, récupérer les haricots de la boîte de conserve, en gardant le liquide. Verser les haricots dans un blender. Y ajouter le tahine, 4 c à s d’huile d’olive, 3 c a s du liquide de la boite de conserve, la verdure des fenouils, sel, poivre, jus de citron et la gousse d’ail coupée grossièrement. Mixer longuement pour obtenir une texture la plus fine possible.

    Faire colorer légèrement les amandes dans une poêle à sec, en mélangeant bien régulièrement. Laisser refroidir, puis hacher grossièrement au couteau.

    Laver la roquette. La sécher. Dans un petit saladier, la mélanger avec une cuillère à soupe d’huile d’olive, sel et poivre.

    Sur des grandes assiettes, dresser un fond de houmous d’haricots. Dessus répartir un peu de roquette, puis quelques morceaux de fenouil. Terminer par une bonne poignée d’amandes et un filet de vinaigre balsamique.

    Bon Appétit !

    Penne à cheval entre une arrabbiata et une puttanesca, seiche et gremolata aux olives noires

    PENNE A CHEVAL ENTRE UNE ARRABBIATA ET UNE PUTTANESCA, SEICHE ET GREMOLATA AUX OLIVES NOIRES

    Hier soir j’ai réalisé une nouvelle fois une recette du chef Jeroen Meeus. Il appelle cette recette arrabbiata, mais c’est une erreur selon moi car il n’y a pas de basilic, il y a des anchois, des câpres, de l’origan, du vin blanc et des olives. Il y a bien le piment de l’arrabbiata, mais pour le reste c’est plutôt une puttanesca sans basilic. Un petit mélange quoi.

    Il y ajoute de la seiche saisie rapidement à l’huile et il termine le plat hors feu en y mélangeant une gremolata aux olives noires.

    Quoi qu’il en soit et quoi qu’en disent les puristes de la cuisine italienne, c’était bien bon cette affaire et la gremolata bien citronnée était la bienvenue pour contrer le piment et pour donner plus de relief et de fraicheur.

    INGREDIENTS (2P)

    • 300 G BLANC DE SEICHE (j’avais quand à moi aussi quelques tentacules)
    • HUILE D’OLIVE
    • 400 G TOMATES PELEES
    • 2 BELLES ECHALOTES
    • 3 GOUSSES D’AIL
    • 3 FILETS D’ANCHOIS A L’HUILE
    • 1 (OU 2) PIMENTS ROUGES THAI
    • 15 CL VIN BLANC SEC
    • QUELQUES BRANCHES DE THYM
    • 1 C A S CAPRES
    • 300 G PENNE
    • QUELQUES BRANCHES DE PERSIL FRISE
    • 1 CITRON BIO
    • 75 G D’OLIVES NOIRES
    • PECORINO RAPE
    • 1 C A C ORIGAN
    • UN PEU DE COLLATURA (optionnel)

    PREPARATION

    Bien nettoyer la seiche en prélever 300 g de chair, que vous coupez en fines tranches.

    Hacher les tomates en gardant le jus également.

    Peler les échalotes et les émincer finement. Peler deux gousses d’ail et les émincer finement. Hacher finement les filets d’anchois. Couper les piments en deux et les épépiner. Les hacher très finement.

    Mélanger les tomates, les anchois et la collatura.

    Pour la gremolata : récupérer les feuilles de persil et les ciseler très finement. Y ajouter le zeste du citron prélevé à la microplane. Y ajouter une gousse d’ail émincée très très finement. Hacher finement les olives et ajouter également. Mélanger le tout et réserver au frais.

    Faire bouillir un grande quantité d’eau salée.

    Bien chauffer une grande sauteuse avec un généreux filet d’huile d’olive. Lorsque l’huile est bien chaude, y cuire les tranches de seiche pendant 3 minutes en touillant de temps en temps avec une cuillère en bois et en checkant la cuisson avec la pointe d’un couteau. Réserver les morceaux de seiche dans un bol à température ambiante.

    Dans la même sauteuse, ajouter encore de l’huile d’olive, les échalotes et les deux gousses d’ail émincées. Y ajouter un filet d’eau et à l’aide d’une spatule en bois, détacher les sucs de cuisson. Faire revenir le tout sur feu moyen pendant 6 minutes en ajoutant un filet d’eau si c’est nécessaire.

    Y ajouter le mélange tomates-anchois et les piments. Y ajouter un trait d’huile d’olive. Faire revenir en mélangeant pendant 5 minutes.

    Y ajouter le vin blanc, le thym, l’origan et les câpres. Porter à ébullition et laisser réduire la sauce le temps de cuire les pâtes.

    Cuire les pâtes.

    Ajouter les pâtes dans la sauce. Y ajouter deux louchettes d’eau de cuisson des pâtes. Ajouter les morceaux de seiche. Terminer la cuisson et faire réduire la sauce en mélangeant constamment. Sortir les branches de thym.

    Hors feu, y mélanger la gremolata aux olives noires.

    Servir de suite, accompagné de pecorino râpé.

    Bon Appétit !

    Nouvel an 2023 : Filet de turbot, gomasio, houmous, kasha, tombée d’épinards et le jus au citron confit et guanciale traité comme un jus de viande

    NOUVEL AN 2023 : FILET DE TURBOT, GOMASIO, HOUMOUS, KASHA, TOMBEE D’EPINARDS ET LE JUS AU CITRON CONFIT ET GUANCIALE TRAITE COMME UN JUS DE VIANDE

    Oui, oui, je vous entends !!! La photo montre des filets de sole et pas un filet de turbot. Je sais, je sais !!!

    J’avais écrit ma recette pour du turbot, ou à la limite, de la barbue, mais c’était sans compter la période des fêtes et l’impossibilité qu’à eu mon poissonnier de trouver l’un ou l’autre. C’est seulement quand j’ai été chercher ma commande, que je me suis retrouvé avec 12 filets de soles au lieu de 4 filets de turbot….

    Pourquoi ne pas avoir cuisiner les poissons en entier alors ? Parce que j’avais besoin des parures et arêtes pour réaliser la sauce pardi.

    Je rallais et la prochaine fois que je voudrais un turbot ou une barbue dans la période de fêtes de fin d’année, j’achèterai à l’avance et je mettrai sous vide au surgélateur.

    J’avais prévu de prélever le centre de chaque filet de turbot et de cuire minute en terminant au four, pendant ma cuisson des épinards. Mais je me suis donc retrouvé à devoir cuire 12 filets à la poêle, en deux fois, en gardant chaud la première partie pendant la cuisson de la deuxième, puis les deux pendant la cuisson des épinards. Et donc, résultat…. des filets surcuits. Ca à gâché le plat car le reste était excellent.

    J’ai gardé la recette comme je l’avais écrite à la base, pour du turbot.

    Dans cette recette, nous avons pu découvrir le sarrasin grillé ou kasha (on trouve facilement dans les magasins polonais). Nous avons bien aimé et comptons bien le cuisiner régulièrement maintenant.

    Autre point faible dans la recette, le gomasio. J’avais simplement mélangé du sésame blanc grillé avec du sel, mais ça ne donne pas bien. Comme ce sésame était déjà grillé, le sel n’y adhérait pas car l’huile qui se libère lors du grillage n’y était plus. Donc la prochaine fois je vais devoir griller moi-même mon sésame, puis y ajouter le sel pour qu’il y adhère, ou acheter du gomasio déjà tout fait.

    Les épinards justes tombés quelques minutes et le houmous tiède, ça marchait bien en combinaison avec le gomasio et le kasha.

    Une vraie révélation pour moi est venue de la sauce, qui est plutôt un jus. L’idée m’a été imposée en feuilletant un livre de cuisine du chef Michel Bras, tout comme l’idée du kasha d’ailleurs. Il s’agit d’une réduction de vin blanc et d’eau avec une garniture aromatique d’oignons, d’ail et de guanciale et d’arêtes et de parures de poisson. J’y ai apporté une touche personnelle avec du zeste de citron confit au sel. Michel Bras appelle ce jus, un jus de poisson traité comme un jus de viande. Cette réduction, servie avec l’entièreté de la garniture aromatique, est juste dingue. Dans mes expériences ça doit être la meilleure sauce d’accompagnement d’un poisson plat, si on exclut le beurre noisette de la meunière. J’ai adoré et ce jus m’a procuré une vive émotion. Visuellement ça à l’air banal, mais en goût c’est l’explosion.

    Au niveau du dressage, je ne suis pas satisfait. C’est bâclé, mais j’ai des circonstances atténuantes avec ma sècheresse oculaire qui est un vrai calvaire pour moi en cuisine. La combinaison avec ma neuropathie au niveau des mains rend les dressages au cordeau quasi impossibles pour moi. Mais bon, on fait avec et tant que le goût y est…

    INGREDIENTS (4P)

    Pour le jus

    • 100 G OIGNONS (poids net)
    • 40 G GUANCIALE EN LARDONS
    • 35 G AIL (poids net)
    • 90 G PARURES DE TURBOT
    • LE ZESTE D’UN DEMI CITRON CONFIT AU SEL
    • 1/2 VERRE DE VIN BLANC SEC
    • 200 G EAU

    Pour le houmous

    • 250 G DE POIS CHICHES (EN BOCAL, EN BOITE)
    • 1 CITRON
    • 1/2 CITRON VERT
    • 2 C A S CORIANDRE FRAICHE FINEMENT CISELEE
    • 2 1/4 C A S TAHINE (CREME DE SESAME)
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 1/2 C A C CUMIN
    • 1/2 C A C PAPRIKA
    • 1/4 C A C PIMENT D’ESPELETTE
    • 1/2 C A C SEL
    • POIVRE BLANC DU MOULIN
    • 7 C A S HUILE D’OLIVE

    Pour le kasha

    • 4 C A S KASHA
    • SEL EN SUFFISANCE

    Pour les épinards

    • 1 GOUSSE D’AIL
    • BEURRE
    • POIVRE, SEL
    • 1 C A C GRAINES DE CUMIN
    • 100 G JEUNES POUSSES D’EPINARDS

    Pour le poisson

    • 2 C A S GRAINES DE SESAME TORREFIEES
    • SEL DE MER
    • 4 FILETS DE TURBOT SANS LEUR PEAU, COUPE EN PAVES DE 150 G DANS LA LOGUEUR
    • BEURRE DOUX
    • POIVRE DE SICHUAN MOULU

    PREPARATION

    Pour le jus

    Peler l’oignon et l’ail et l’émincer finement.

    Prélever le zeste du citron confit en éliminant la chair. Couper ce zeste en bâtonnets moyens.

    Peser 90 g de parures et d’arêtes du turbot (en évitant les petites arêtes). Couper très grossièrement.

    Faire revenir (sans ajout de matière grasse) le guanciale dans un poêlon.

    Quand il aura lâché son gras, ajouter l’oignon et l’ail et faire colorer le tout.

    Au bout de 10 minutes (les oignons doivent être cuits et le guanciale croustillant), ajouter les parures et arêtes du turbot et poursuivre la coloration.

    Ajouter les zestes de citron confit et déglacer avec l’eau et le vin blanc à hauteur.

    Laisser cuire à petit frissonnement pendant 10 minutes.

    Retirer les arêtes et les parures du poisson. Réduire jusqu’à constance souhaitée en gardant tous les autres ingrédients dans le jus.

    Pour la kasha

    Verser la kasha dans un volume d’eau froide bien salée.

    Porter à ébullition et prolonger jusqu’à cuisson complète. Il faut compter 10 minutes.

    Lorsque la kasha est cuite, la rincer sous l’eau froide, bien l’égoutter et sécher dans une poêle anti adhésive.

    Pour le houmous

    Egoutter les pois chiches.

    Peler l’ail, le dégermer et le râper.

    Prélever les feuilles de coriandre et les ciseler finement.

    Mixer tous les ingrédients par petites impulsions: les pois chiches égouttés, le tahine (attention bien agiter le bocal avant de l’utiliser), le cumin, l’ail, le jus de citron et de citron vert, le paprika, le piment, le poivre, l’huile, le coriandre frais et le sel.

    Entre les impulsions, le mixeur arrêté, mélanger en détachant certains ingrédients qui se collent aux parois du bol, ajouter un peu d’huile si nécessaire.

    Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire (jus de citron, piment, poivre et/ou sel).

    Sortir le houmous longtemps à l’avance du frais afin de le tiédir.

    Pour les épinards

    Bien laver et équeuter les épinards.

    Dans une sauteuse, faire chauffer un bon morceau de beurre avec la gousse d’ail entière écrasée.

    Après 3 minutes, ajouter les épinards et les grains de cumin. Saler et poivrer et faire tomber les épinards en mélangeant de temps en temps.

    Ne pas les laisser tomber trop loin. On veut garder de la texture.

    Pour le poisson

    Faire torréfier les grains de sésame. Laisser refroidir et mélanger avec 15% de sel de mer du moulin.

    Préchauffer le four à 100° C.

    Bien éponger les filets de turbot. En prélever à chaque fois la partie centrale.

    Dans une poêle anti adhésive, saisir les filets à l’huile d’olive pendant 2 minutes à feu modéré. Assaisonner légèrement avec du poivre de Sichuan. Arroser avec la matière grasse en cours de cuisson.

    Retourner les filets et cuire à nouveau pendant 2 minutes sur l’autre face. Assaisonner à nouveau légèrement avec du poivre de Sichuan sur l’autre face.

    Ensuite les débarrasser sur une plaque de four munie de papier de cuisson légèrement enduite de beurre.

    Répartir des morceaux de beurre sur le poisson.

    Les cuire 6 min à 100 °C haut bas.

    Sortir le poisson du four et le réserver sur une grille munie de papier alu.

    Dressage

    Sur des assiettes tièdes, dresser d’abord un peu de houmous et de kasha. Dresser les filets de turbot. Les parsemer de gomasio. Ensuite dresser un peu d’épinards et à côté du poisson, le jus (en dressant également la garniture aromatique, c à d oignons, guanciale, zestes de citron).

    Bon Appétit !

    Nouvel an 2023 : Gravlax de saumon version 2023

    NOUVEL AN 2023 : GRAVLAX DE SAUMON VERSION 2023

    Le gravlax de saumon, j’en fais régulièrement et le plus souvent à l’occasion de Noël ou du Nouvel An. Maintenant ça faisait déjà pas mal d’années que je n’en avais plus fait.

    Un saumon en gravlax, c’est idéal pour un menu car la majeure partie de la préparation ce fait à l’avance.

    La première chose que j’ai fait, c’est de lire quelques recettes de gravlax qui ont croisé mon chemin sur Facebook et dans les magazines les dernières années, afin de voir si je ne pouvais pas encore améliorer ou simplement varier ma version, comme je la fait depuis 2010 et qu’on aime tant.

    J’ai repris ma base de recette comme on aime depuis le début.

    J’ai trouvé pas mal de recettes de gravlax aux betteraves. J’ai toujours voulu tester ça, mais comme j’avais déjà dans mon menu de Nouvel An, un chutney de betteraves avec le foie gras, c’était un peu trop répétitif comme idée. Intéressant aussi cette version avec gingembre et zestes de citron à la place de l’aneth, mais j’ai du mal à lâcher cet aneth que j’adore dans un gravlax. Décidemment, il ne m’est pas facile de partir loin de ma recette fétiche.

    Comme mon menu était déjà assez copieux, j’ai limité les accompagnements, donc pas de pain par exemple et j’ai recherché la fraîcheur et la légèreté, sans renier sur la gourmandise.

    J’avais l’habitude d’utiliser 200 g de sucre et 100 g de sel. J’ai beaucoup diminué le sucre et augmenté un peu le sel pour un équilibre moins sucré, surtout que j’avais quelqu’un de diabétique à table.

    D’habitude j’accompagne le gravlax d’une vinaigrette aigre-douce à la moutarde. Mais la encore il y a beaucoup de sucre. J’ai donc opté cette fois pour une sauce crème-moutarde-citron. J’ai également ôté le mélange des trappeurs que j’ajoutais sur l’assiette.

    Finalement j’ai pensé à la fraîcheur et j’y ai adjoint une salade assez simple de fenouil et de pomme crues, que j’ai en dernière minute, pimpée avec un mélange d’algues, comme on peut les trouver dans les comptoirs à sushis. Et c’était la vraie bonne idée. Cette salade fenouil-granny-algues était juste topissime. Tout le monde a adoré sa fraicheur et ce petit goût subtil d’algues, dont il ne faut pas abuser.

    Nous avons regretté un peu le morceau de saumon que notre poissonnier nous avait réservé. Il n’était pas, comme demandé, coupé dans la partie la plus épaisse du saumon.

    INGREDIENTS (4P)

    • 1 FILET DE SAUMON SAUVAGE ECOSSAIS OU NORVEGIEN D’ENVIRON 500 GR, AVEC PEAU PRIS DANS LA PARTIE EPAISSE DU SAUMON (à défaut de sauvage, optez pour un bio d’élevage écossais)
    • 50 G D’ANETH FRAIS
    • 125 G SUCRE SEMOULE
    • 125 G GROS SEL DE GUERANDE BIEN PARFUME ET IODE
    • 1 C A S POIVRE NOIR TELICHERRY FRAICHEMENT MOULU
    • UN PEU DE MOUTARDE
    • QUELQUES BAIES DE GENIEVRE ECRASSEES A PEINE

    Pour la sauce

    • 2 C A S CREME LIQUIDE
    • 2 C A S CREME EPAISSE
    • 2 C A S MOUTARDE A L’ANCIENNE
    • POIVRE DU MOULIN
    • LE ZESTE D’UN CITRON BIO
    • LE JUS D’UN DEMI CITRON
    • 1 C A S D’ANETH FRAICHEMENT CISELEE

    Pour la salade

    • 1 PETIT BULBE DE FENOUIL
    • 1/2 POMME GRANNY SMITH
    • MELANGE D’ALGUES PREPAREES (ACHAT EN SUSHI BAR)
    • HUILE D’OLIVE
    • LE JUS D’UN DEMI CITRON
    • UNE TRES PETITE PINCEE DE SEL
    • UN RIEN DE POIVRE

    PREPARATION

    Demander au poissonnier de retirer l’arête centrale du saumon en conservant la peau des deux filets. A l’aide d’une pince à épiler, retirer les dernières arêtes du saumon.

    Sécher les morceaux de saumon avec du papier absorbant.

    Hacher finement l’aneth. Mélanger le gros sel, le sucre, le poivre, les baies de genièvre et l’aneth. Rincer et essuyer le saumon.

    Entailler en plusieurs endroits légèrement la peau des filets.

    Tapisser le fond d’un plat de film alimentaire en le laissant dépasser. sur tous les côtés. Y placer le premier filet, peau vers le bas. Enduire le saumon d’une très fine couche de moutarde. Verser la moitié du mélange sel, sucre, poivre, genièvre et aneth sur le saumon en étalant en une couche bien régulière.

    Assaisonner l’autre filet également d’un peu de moutarde, puis avec la deuxième moitié du mélange. Déposer ce deuxième filet sur le premier avec la peau vers le haut.

    Rabattre le film sur le saumon. Placer le saumon dans un sac à congélation et laisser mariner le saumon ainsi 48 heures au frigo. Retourner le saumon au cours de cette marinade 4 à 5 fois.

    Après le premier jour, sortir le saumon du frigo, enlever grossièrement le mélange en le récupérant. Enduire les filets du mélange de la même façon que précédemment, mais sur les faces peau. Emballer le saumon comme précédemment.

    Sortir le saumon du frigo. Retirer le film. Egoutter le saumon et l’essuyer avec du papier absorbant pour le débarrasser du sel et des autres ingrédients. Le placer ensuite, enveloppé d’un papier film, pendant 30 minutes dans le congélateur. Ce passage au froid a pour effet de raidir la chair et de faciliter ensuite la découpe.

    Préparer la sauce : tout simplement mélanger tous les ingrédients au fouet.

    Débiter le saumon en fines tranches à l’aide d’un couteau bien aiguisé, effilé et long. Il faut maintenir le couteau en légèrement en biseau sur le poisson, en partant du haut vers la peau. Grace à la présence de la peau ce sera plus facile. Il faut apercevoir la lame du couteau par transparence. Garder les tranches au frais jusqu’à quelques secondes du service.

    Dresser le saumon sur des assiettes bien froides (mises préalablement au frigo) et napper de sauce. Accompagner de salade de fenouil.

    Il faut servir vite afin que le saumon reste bien froid.

    Pour la salade de fenouil

    Nettoyer le bulbe de fenouil et éliminer les tiges et le coeur trop durs. L’émincer en julienne très fine et la faire mariner pendant au moins une heure dans un peu d’huile d’olive additionné de jus de citron.

    Juste avant de découper le saumon, éplucher la pomme. Couper la pomme en fine julienne.

    Mélanger la pomme au fenouil mariné. Saler et poivrer très légèrement. Ajouter un peu du mélange d’algues. Mélanger à nouveau.

    Bon Appétit !

    Poulpe en persillade à la rouille

    POULPE EN PERSILLADE A LA ROUILLE

    Dans ma famille plus au chnord que le chnord de la France, le calamar, la seiche, le poulpe, tout ce beau monde ne se cuisinait jamais et en manger avec mes parents au restaurant, je ne l’avais jamais fait, même pas en rondelles frites. Donc aucune référence familiale sur la cuisson des tentaculaires.

    Plus tard, j’ai apprivoisé le calamar et sa cuisson. Je l’ai même déjà farci d’un tas de trucs.

    Mais le poulpe, le poulpe…. Et j’aime beaucoup ça, mais j’ai été quelques fois déçu des préparations dégustés en restaurant.

    Donc, je comptais bien faire du poulpe cuisiné maison. Au marché il y a quelque temps, j’en ai donc acheté 3 moyens. Rentré chez moi, j’ai directement nettoyé les bêtes et je leur ai enlevé tout ce qui doit l’être, découpé et mis au congélateur (en partie pour l’attendrir, en partie parce que je n’avais pas encore de recette ni de mode de cuisson).

    Et puis, problème de surgélateur mal fermé, décongélation d’un tas de trucs et j’en avais plein les mains d’un peu de tout et j’avais pas mal de choses à cuisiner pour ne pas gâcher. J’ai donc cuit mes morceaux de poulpe dans un bouillon, puis remis sous vide au surgélateur en vue d’une recette à venir. Je n’ai aucune idée si le fait de recongeler après le bouillon, redécongeler et finir le travail, donne la même chose que terminer la cuisson directement après le bouillon ?

    Et hier, je me suis dis, grillons ces poulpes bouillis au wok sur grand feu en persillade et accompagné de sa rouille.

    Comme vous pouvez le voir, je ne suis pas le maître de la rouille. La aussi manque de références familiales, manque de coup de main et ma neuropathie n’arrange rien. J’ai tenté la chose au mixeur plongeant et cata, loupage complet en texture. J’ai vraiment un mal de chien à faire des mayonnaises, des béarnaises, des hollandaises, des sabayon etc etc avec cette foutue crasse de neuropathie. Mais je ne vais pas abandonner. Comme le goût y était, j’en ai quand même mangé un peu.

    Et ce poulpe ? Déjà Sabine n’en a pas voulu. Ce n’est déjà pas son truc et elle s’attendait à quelque chose de très tendre. J’ai mangé mon assiette et 2/3 de celle de ma femme et j’avais des tentacules aux pointes croustillantes et des morceaux plutôt tendres, d’autres qui manquaient de tendreté. Mais j’ai réussi à tout mâcher et manger, contrairement à quelques expériences italiennes de carpaccio de poulpe dont la durée de dégustation fût mémorable. Mais je ne peux pas comparer avec ce que ça devrait être vu que je n’ai pas encore goûté cette préparation ailleurs.

    Pour une première fois je suis tout de même satisfait.

    Conseils pour moi-même pour un prochain test :

    • surgeler les poulpes dans un bac d’eau. La glace qui entoure les poulpes va mettre leur chair sous pression et la rendre plus tendre
    • essayer une cuisson au wok à feu modéré, car les pointes des tentacules étaient peut être trop croiiustillantes.
    • tenter la cuisson sous-vide au lieu du bouillon

    INGREDIENTS (2P)

    Le bouillon

    • 3 POULPES MOYENS
    • 1 OIGNON
    • 6 FEUILLES DE LAURIER
    • 25 CL VIN BLANC SEC
    • 4 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • LE JUS D’UN DEMI CITRON

    La persillade

    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 4 BRINS DE PERSIL

    La rouille

    • UNE PETITE POMME DE TERRE FARINEUSE
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 1 JAUNE D’OEUF
    • 15 CL D’HUILE D’OLIVE
    • 5 CL D’HUILE DE TOURNESOL
    • 1 C A C MOUTARDE FORTE
    • 1/2 C A C SAFRAN EN POUDRE OU EQUIVALENT EN PISTILS
    • UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE
    • UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
    • UNE PINCEE DE PAPRIKA DOUX
    • SEL, POIVRE

    PREPARATION

    Nettoyer les poulpes. Couper juste au-dessus de l’endroit ou les tentacules se rejoignent. Regarder si le bec au centre est bien absent. Couper juste en dessous de la tête. Garder les tentacules et la tête. Pousser sur la tête pour faire ressortir les yeux et les enlever. Tourner l’intérieur de la tête vers l’extérieur et enlever tout ce qui pendouille. Remettre la tête à l’endroit.

    Laver les morceaux de poulpe.

    Mettre tout un nuit, sous vide, au surgélateur. Ca aide à attendrir la chair. Ou mieux encore, dans un bac d’eau au surgélateur.

    Le lendemain, laisser reprendre à température ambiante.

    Faire bouillir une grande marmite d’eau avec l’oignon pelé et coupé grossièrement, les feuilles de laurier et le vin blanc. Quand ça bout, ajouter les morceaux de poulpe . A la reprise de l’ébullition, compter 45 minutes pour les tentacules et 1 h pour les têtes. Dès ébullition, diminuer le feu. Checker de temps en temps la cuisson avec la pointe d’un couteau.

    Sortir les morceaux de poulpe à fur et à mesure de leur cuisson. Couper les morceaux avec les tentacules en deux. Couper les têtes en deux, puis en lanières.

    Préparer la persillade : peler et émincer finement l’ail. Ciseler finement les feuilles des brins de persil. Mélanger l’ail et le persil avec l’huile d’olive. Saler et mélanger à nouveau.

    Dans une poêle très chaude (à tester sur feu modéré ma prochaine fois) ou une plancha ou un wok, faire chauffer 4 c à s d’huile d’olive.

    Faire colorer les morceaux de poulpe pendant 5 minutes. Ils doivent être bien croustillants. Les retourner de temps en temps. Les arroser de jus de citron en fin de cuisson.

    Hors feu, y mélanger la persillade.

    Servir les morceaux de poulpe avec la petite rouille.

    La rouille

    Faire cuire la pomme de terre (lavée mais non épluchée) dans une eau bouillante légèrement salée, pendant environ 15-20 minutes à partir de l’ébullition. Egoutter et laisser refroidir.

    Peler les gousses d’ail et les émincer très finement.

    Peler la pomme de terre.

    Dans un rien d’eau, mettre safran, paprika, piment d’Espelette et piment de cayenne.

    Dans un saladier, mélanger le jaune d’oeuf avec la moutarde, l’ail et la pomme de terre. Ecraser tout, puis lisser avec un fouet. Saler et poivrer. Puis monter le mélange en mayonnaise petit à petit avec l’huile d’olive et l’huile de tournesol, en serrant bien entre chaque rasade d’huile.

    Lorsque la mayonnaise est bien ferme, ajouter le mélange au safran et resserrer.

    Bon Appétit !

    Noël 2023 : Suprêmes de pintade au Riesling et ses 6 accompagnements

    NOEL 2023 : SUPRÊMES DE PINTADE AU RIESLING ET SES 6 ACCOMPAGNEMENTS

    Noël à 9 avec des âges allant de 4 à 80 an, avec des problèmes de dentiers, des aliments que les uns et les autres n’aiment pas et mes problèmes physiques qui demandent plus de simplicité lorsque je cuisine pour des grands groupes (donc des préparations qui se font à l’avance et en épisodes), trouver des recettes pour l’entrée et le plat, ce n’est pas simple.

    Mais avec des filets de pintade bien moelleuse et une sauce Riesling & crème, je ne peux pas trop faire d’erreurs. Merci les alsaciens. Surtout en multipliant les accompagnements, permettant à tout le monde de choisir le contenu de son assiette :

    • Champignons de Paris et morilles à la crème
    • Chicons braisés
    • Spätzles
    • Choucroute
    • Poêlée de carottes et de salsifis
    • Raisins rôtis

    Dressage des assiettes par les convives. Sur la mienne, il y avait tout, car moi j’aime tout. Photos un peu prises à l’arrache et aucun effet de style dans le dressage cette fois.

    Tout était réussi. Mention spéciale pour le moelleux de la pintade, la profondeur de la sauce champignons morilles et la facilité à faire des spaëtzles.

    INGREDIENTS (8P)

    • 8 SUPREMES DE PINTADE (sans leur peau)
    • 4 ECHALOTES
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 30 G BEURRE
    • 40 CL RIESLING
    • 30 CL FOND BRUN DE VOLAILLE
    • 20 CL CREME LIQUIDE 40% MG
    • 10 CL CREME EPAISSE
    • UNE BONNE PINCEE DE NOIX DE MUSCADE
    • 4 C A S D’HUILE DE TOURNESOL
    • SEL, POIVRE DU MOULIN
    • 3 C A S PERSIL FRISE
    • 2 JAUNES D’OEUFS
    • 4 CL COGNAC
    • 1 C A S MAIZENA

    PREPARATION

    La pintade

    Peler et ciseler finement les échalotes. Peler l’ail et l’émincer finement.

    Ciseler finement les feuilles de persil.

    Dans une sauteuse, faire fondre le beurre puis ajouter les échalotes et l’ail et laisser cuire sur feux doux pendant 5 minutes, en ajoutant un petit filet d’eau.

    Mouiller avec le Riesling et bien laisser réduire pendant 10 minutes.

    Pendant ce temps, faire chauffer l’huile dans une grande poêle (le faire en deux fois). Y faire dorer les suprêmes pendant 2 à 3 minutes par face. Réserver la première moitié des filets au chaud pendant la cuisson de la deuxième moitié.

    Remettre tous les filets dans la poêle.

    Ajouter le fond de volaille et poursuivre la cuisson pendant 10 minutes, en prenant soin de retourner les suprêmes à mi-cuisson.

    Réserver les suprêmes au frais. Ajouter le cognac dans la poêle et poursuivre la cuisson encore 2 minutes.

    Verser le jus de cuisson des suprêmes dans la sauce. Faire réduire encore pendant 15 minutes sur petit feu.

    Ajouter la crème liquide. Ajoutez la noix de muscade, saler et poivrer. Réduire le feu et laisser cuire encore pendant 12 minutes à feu doux.

    Lier la maïzena avec un peu de sauce et ajouter à la sauce. Poursuivre la cuisson pendant 3 minutes.

    5 minutes avant la fin de la cuisson, fouetter la crème épaisse avec les jaunes d’oeufs. Verser dans la cocotte en mélangeant délicatement.

    Eteindre le feu dès l’ébullition, ajouter le persil ciselé et servir sans attendre.

    Au moment du repas, réchauffer les filets dans un petit plat couvert d’une feuille d’alu au four à 130° C jusqu’à cuisson à coeur de 64 ° C.

    Dresser les filets de pintade dans un plat de service, nappés de leur sauce.

    Les accompagnements

    1. Spätzle
    • 400 G FARINE
    • 4 OEUFS
    • 80 G BEURRE
    • UNE BONNE PINCEE DE SEL
    • 19 A 22 CL D’EAU (en fonction de la taille des oeufs)

    Mettre la farine dans le bol du Kitchenaid. Y creuser un petit puit.

    Battre les oeufs entiers en omelette et les ajouter au centre de la farine. Ajouter également le sel. Travailler ce mélange avec la feuille.

    Ajouter ensuite de l’eau par petites quantités.

    Mélanger jusqu’à obtenir une pâte pas trop épaisse ni trop liquide, un peu comme une pâte à crêpes épaisse. Travailler la pâte jusqu’à ce qu’elle soit bien lisse et homogène.

    Faire bouillir une grande casserole d’eau bouillante salée. Baisser le feu.

    A l’aide d’une grille à spätzle, faire tomber la pâte dans la casserole d’eau frémissante à l’aide d’une petite spatule. Dès que les petits morceaux de pâte remontent à la surface (environ 15-20 secondes), les retirer avec une écumoire.

    Les réserver dans un plat, les parsemer de beurre. Poivrer. Une fois tous les spätzle mis dans le plat, bien mélanger.

    (jusque ici vous pouvez les faire à l’avance et les conserver quelques jours dans des sacs sous vide ou dans un tupperware bien hermétique)

    Préchauffer le four à 150° C.

    Placer les spätzle (en ajoutant éventuellement encore un peu de beurre) au four pour une cuisson de quelques minutes afin de les réchauffer.

    Champignons

    • 500 G CHAMPIGNONS DE PARIS
    • 50 G MORILLES SECHEES
    • 2 ECHALOTES
    • 200 g CREME LIQUIDE
    • 60 G BEURRE
    • 40 cl BOUILLON DE VOLAILLE
    • 5 CL NOILLY PRAT
    • 2 C A S FARINE
    • SEL, POIVRE
    • CITRON
    • MAIZENA

    Mettre les morilles sèches à tremper dans de l’eau tiède pour les réhydrater.

    Peler les échalotes et les hacher finement.

    Égoutter les morilles, les rincer sous l’eau courante afin d’éliminer l’éventuel sable. Réserver.

    Laver rapidement les champignons de Paris, les sécher et les couper en deux, quatre ou huit, en fonction de leur taille.

    Mettre les morilles dans une casserole avec le bouillon de volaille et les faire cuire pendant 5 minutes. Les égoutter et conserver le jus de cuisson.

    Mettre 30 g de beurre à fondre dans une petite casserole. Ajouter la farine et laisser cuire à feu doux en remuant au fouet pendant 2 minutes. Mouiller le roux hors feu avec le jus de cuisson des morilles. Bien mélanger le tout au fouet, puis faire bouillir.

    Ajouter la crème et laisser cuire doucement. Réserver.

    Dans une sauteuse, faire mousser 30 g de beurre et faire suer les champignons de Paris avec un filet d’eau pendant une 5 minutes. Y ajouter les morilles et poursuivre pendant 2 minutes en mélangeant.

    Ajouter les échalotes et cuire le tout encore pendant 5 minutes. Assaisonner de sel et de poivre.

    Déglacer avec le Noilly Prat et laisser complètement évaporer l’alcool.

    Verser les champignons dans la sauce et laisser mijoter encore 10 minutes.

    Mélanger un rien de maïzena avec un peu de sauce, puis ajouter à la sauce et cuire encore un peu.

    Rectifier l’assaisonnement. Rafraichir le tout avec un peu de jus de citron.

    (si vous faites le plat à l’avance, il suffit juste de réserver tout au frais et de faire les 10 dernières minutes de cuisson et le ré-assaisonnement juste avant de servir, ajouter alors un petit filet d’eau à la préparation avant cuisson).

    Chicons (faire le jour même et réchauffer au four à l’envoi)

    • 10 CHICONS DE PLEINE TERRE
    • BEURRE
    • SEL, POIVRE, MUSCADE
    • 2 C A C SUCRE SEMOULE OU SIROP D’ERABME

    Faire fondre du beurre dans une sauteuse. Saler et poivrer le beurre. Y déposer les chicons entiers. Saler et poivrer les chicons. Ajouter assez de muscade râpée. Verser un fond d’eau dans la sauteuse et le sucre/sirop d’érable.

    Couvrir et laisser cuire pendant 40 minutes, à couvert et en retournant les chicons à mi-cuisson.

    Ajouter un peu de beurre et laisser caraméliser les chicons sur toutes les faces.

    Poêlée de carottes et de scorcenere (à faire à l’avance)

    • 3 SCORCENERE
    • 6 CAROTTES BOTTE
    • 1 CITRON
    • BEURRE SALE
    • 40 CL BOUILLON DE LEGUMES
    • SEL
    • 2 POIVRES LONGS
    • 2 BADIANES

    Eplucher les carottes et les couper en deux dans la longueur, puis en morceaux de 4 cm.

    Eplucher les scorcenere, les laver et les réserver dans de l’eau citronnée. Couper chaque scorcenere en morceaux de 4 cm.

    Dans une sauteuse, faire suer les scorcenere et les carottes pendant 10 minutes dans un bon morceau de beurre salé. Mélanger de temps en temps afin de dorer les légumes sur toutes leurs faces.

    Pendant ce temps, chauffer le bouillon de légumes.

    Verser 20 cl de bouillon de légumes sur les légumes et poursuivre la cuisson sans couvrir la sauteuse.

    Ajouter 2 poivres longs et 2 badianes. Saler légèrement.

    Ajouter du bouillon jusqu’à ce que les légumes soient cuits. Les glacer à la fin dans ce qui restera de bouillon. Rectifier leur assaisonnement.

    Choucroute (à faire à l’avance)

    • 1 KG DE CHOUCROUTE NATURE
    • 1 POMMES BOSCOOP
    • 250 G DE POITRINE FUMEE EN TRANCHES EPAISSES
    • 25 G SAINDOUX
    • 1/2 C A S BAIES DE GENIEVRE
    • 1/2 C A C GRAINS DE POIVRE
    • 1/4 C A C GRAINS DE CORIANDRE 
    • 1/4 C A C GRAINES DE CARVI
    • POIVRE NOIR
    • 3 CLOUS DE GIROFLE
    • 1 GROS OIGNON
    • 1 FEUILLE DE LAURIER
    • 1 BRANCHE DE THYM
    • 1 PETITE GOUSSE D’AIL
    • 40 CL RIESLING
    • 20 CL BOUILLON DE VOLAILLE
    • 1/2 C A C SEL

    Mettre le saindoux dans une cocotte à fond épais. Y faire revenir le lard.

    Quand il est bien doré, enlever le lard, le couper en lardons et le réserver.

    Mettre à la place l’oignon et l’ail émincé et bien faire revenir. Bien gratter les sucs de cuisson, afin de bien en enrober l’oignon et l’ail. Ajouter un petit filet d’eau si nécessaire.

    Mélanger la choucroute, l’oignon et l’ail. Enlever la moitié de ce mélange et le réserver dans un saladier.

    Laisser l’autre moitié de la choucroute dans la cocotte.

    Placer les clous de girofle dans une boule à thé.

    Laver la pommes, l’éplucher et la couper en 16 morceaux.

    Poser la pomme, le lard et la boule à thé sur la choucroute.

    Entre, placer le thym et le laurier. Saler.

    Parsemer de baies de genièvre, de grains de coriandre, de graines de carvi et de grains de poivre.

    Recouvrir avec le reste de la choucroute.

    Arroser avec le Riesling et le bouillon.

    Poivrer légèrement.

    Cuire à peu près 4 heures à feu très doux en remuant de temps en temps (le plus facile est au four avec un départ four chauffé à 200°C mais diminué à 150°C dès qu’on y place la cocotte.

    Mélanger la choucroute.

    Les raisins

    • 500 G RAISINS BLANCS SANS PEPINS
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • HUILE D’OLIVE

    Laver les raisins et les placer dans un plat à four. Les saler et poivrer et y ajouter un bon filet d’huile d’olive. Tout bien mélanger.

    Les enfourner 15 minutes à 180 ° C.

    Bon Appétit !

    Gnocchi, gorgonzola e noci

    GNOCCHI, GORGONZOLA ET NOIX

    J’ai eu le plaisir de déguster une version de ce classique italien lors d’un séjour à Amsterdam. Le plat m’est resté en mémoire pour son équilibre entre le goût du gorgonzola et le goût des noix. Je n’ai pas pu obtenir les informations au niveau de la confection du plat et surtout comment ils avaient réussi à donner ce goût de noix persistant dans la sauce.

    J’ai cherché sur internet dans beaucoup de recettes, mais je n’y ai rien trouvé qui sortait de l’ordinaire. J’ai tenté en ajoutant une cuillère à café d’huile de noix dans la sauce, mais ça n’a rien donné. Et en mettre plus, c’est rajouté du gras sur du gras, donc pas idéal. Il faut trouver autre chose, car mon plat était très bon, mais la noix, à part apporter de la texture, elle ne parfumait pas la sauce. Et je ne pouvais pas la mettre avant car une trop grosse cuisson fait partir tout son goût.

    Parmi les idées récoltées pour des prochains tests :

    • Déjà utiliser les meilleures noix FRAICHES possibles. J’avais utilisé des cerneaux de noix basiques du supermarché.
    • Peut-être réaliser des gnocchi maison en ajoutant de la poudre de noix dans la préparation. Cette fois je n’avais pas fait de gnocchi maison, donc impossible de tester ça.
    • Ajouter au dressage de la poudre de noix, mélangé au parmesan. OK mais ça ne va pas parfumer ma sauce.
    • Rôtir les cerneaux de noix à sec avant de les ajouter au plat.
    • Réaliser une infusion de noix, départ eau froide avec des noix préalablement rôties et monter en température. Laisser infuser longtemps à couvert. Utiliser cette infusion pour faire réduire une échalote, puis terminer la sauce avec le gorgonzola et la crème.
    • Faire frire des tout petits croûtons dans de l’huile de noix, et les ajouter au dressage.

    Il ne me reste plus qu’à faire des tests. En attendant je vous mets la recette comme je l’avais faite, mais sans l’huile de noix.

    INGREDIENTS (2P)

    • 500 G GNOCCHI DE PATATES
    • 175 G GORGONZOLA CREMEUX
    • 10 CL CREME LIQUIDE 40% MG
    • UN ZESTE DE CITRON BIO
    • LE JUS D’UN DEMI CITRON (voir plus selon votre goût)
    • 8 CERNEAUX DE NOIX (16 DEMI)
    • UN PEU DE PARMESAN + POUR LE DRESSAGE
    • DEUX LOUCHETTES D’EAU DE CUISSON DES PATES
    • POIVRE NOIR DU MOULIN

    PREPARATION

    Couper chaque demi cerneau de noix en 4. Réserver.

    Zester le citron et prélever son jus. Réserver.

    Dans une sauteuse moyenne mais large, faire fondre sur petit feu, le gorgonzola dans la crème liquide.

    Pendant ce temps, faire cuire les gnocchi dans de l’eau bouillante légèrement salée. Lorsqu’ils remontent à la surface, les sortir.

    Ajouter deux louchettes d’eau des pâtes dans la crème au gorgonzola. Y verser les gnocchi, le zeste de citron, le jus de citron, une c à s de parmesan râpé et du poivre noir. Mélanger et faire venir la sauce à la bonne consistance.

    En fin de cuisson, ajouter la moitié des noix.

    Dresser et terminer par un peu de parmesan et le reste des noix.

    Bon Appétit !

    Filets de sole, chou pointu grillé, lard, câpres et dressing à l’anchois

    FILETS DE SOLE, CHOU POINTU GRILLE, LARD, CAPRES ET DRESSING A L’ANCHOIS

    Ce soir j’ai cuisiné une recette de Jeroen Meeus, mais j’ai remplacé les filets de plie par des filets de sole.

    J’ai également augmenté le temps de cuisson du chou pointu au four, car 10 minutes à 180° C, c’est vraiment beaucoup trop peu.

    J’ai adoré. La douceur du chou pointu, réhaussé par ce dressing aux anchois, qui fait un peu penser au dressing qu’on sert avec la salade Caesar, mais sans le parmesan. Et puis les éléments titillant comme ce lard croustillant et la force des câpres. Et bien sur la bonne sole.

    INGREDIENTS (2P)

    • 400 G POMMES DE TERRE FARINEUSES
    • UN 1/2 CHOU POINTU
    • 100 G LARD PETIT DEJEUNER
    • HUILE D’OLIVE
    • POIVRE, FLEUR DE SEL, SEL FIN
    • 1 JAUNE D’OEUF
    • 1/2 C A S MOUTARDE DE DIJON
    • UN FILET D’EAU
    • VINAIGRE BLANC
    • 1/2 GOUSSE D’AIL
    • HUILE D’ARACHIDE
    • 1 C A S BOMBEE DE YAOURT GREC
    • 1/4 ZESTE DE CITRON
    • CIBOULETTE
    • QUELQUES BRANCHES D’ESTRAGON
    • 6 FILETS D’ANCHOIS A L’HUILE
    • 25 G BEURRE POUR LES PDT ET 40 G POUR LE POISSON
    • 8 FILETS DE SOLE
    • 2 C A S CÂPRES AU VINAIGRE

    PREPARATION

    Préparer les câpres.

    Emincer finement la ciboulette et les feuilles d’estragon.

    Hacher finement les filets d’anchois.

    Eplucher les pommes de terre (idéalement des grosses). Les couper en gros morceaux. Les faire cuire dans de l’eau salée pendant environ 17 minutes (donc avant qu’ils soient cuits). Les égoutter et les laisser refroidir.

    Préchauffer le four à 180 C.

    Couper le chou pointu en deux. Prendre un demi chou pointu et le couper en quatre, six ou huit en fonction de la taille du chou. Placer les morceaux sur une plaque de four munie de papier de cuisson.

    Y déposer également les tranches de lard (sans qu’elles ne se chevauchent).

    Arroser le chou généreusement d’huile d’olive. Saler avec la fleur de sel et poivrer.

    Mettre tout au four pour 30 minutes de cuisson, mais en sortant le lard avant le chou (il faut checker sa cuisson de temps en temps, le sortir quand il est croistillant).

    Pendant ce temps, réaliser le dressing : dans un verre doseur haut et étroit, mélanger le jaune d’oeuf, la moutarde, l’ail émincé, un filet d’eau et une rasade de vinaigre. A l’aide d’un mixeur plongeant, mixer le tout.

    Ajouter petit à petit l’huile d’arachide (comme pour une mayonnaise) et continuer à mixer afin d’émulsionner le tout. On ne recherche pas une consistance aussi épaisse qu’une mayonnaise par contre.

    Y ajouter ensuite le yaourt grec, le zeste de citron, saler et poivrer. Mixer encore brièvement.

    Y ajouter l’anchois, l’estragon et la ciboulette. Mélanger avec une cuillère et réserver à température ambiante.

    Couper les pommes de terre en grosses tranches.

    Dans une sauteuse non adhésive, verser une bonne quantité d’huile d’arachide. Faire chauffer et y ajouter le beurre. Faire cuire les pommes de terre sur les deux faces jusqu’à cuisson complète et jusqu’à obtenir des rondelles dorées. Les laisser s’égoutter sur du papier absorbant.Les saler et poivrer. Les réserver dans un plat à four.

    Sortir le chou et le lard du four. Egoutter le lard sur du papier absorbant. Couper le chou en morceaux moyens. Réserver le chou dans un plat à four. Saler et poivrer encore un peu le chou.

    Hacher le lard.

    Préchauffer le four à 200° C.

    Remettre le chou et les pommes de terre au four pendant 10 minutes.

    Faire chauffer une poêle à poisson anti adhésive et y faire fondre un beau morceau de beurre. Saler et poivrer les filets de sole sur les deux faces. Lorsque le beurre est mousseux, y faire cuire les filets de sole rapidement sur les deux faces., en les nourrissant avec le beurre. Les réserver sur une assiette.

    Sur des grandes assiettes, placer 4-5 morceaux de pomme de terre. Entre, répartir des morceaux de chou pointu. Verser un peu de dressing sur les morceaux de chou. Placer les filets de sole. Terminer avec les câpres et le lard émietté.

    Bon Appétit !

    Mozzarella et salsa d’olives

    MOZZARELLA ET SALSA D’OLIVES

    Ce samedi soir j’ai reçu avec beaucoup de plaisir un couple d’amis gourmands et gourmets pour une soirée cool et agréable, sans trop de temps à passer en cuisine, loin de mes invités. En choisissant le plateau de fromage et de charcuteries, je ne prenais pas vraiment beaucoup de risques de temps en cuisine.

    Avec l’apéritif, j’ai servi trois mises en bouches. Je les voulais simple à réaliser, un maximum à l’avance, légère et fraîches. Vu les neufs fromages qui suivaient ensuite, il valait mieux éviter les trucs en pâte feuilletée ou frits à la graisse. De la légèreté pour accompagner une bouteille de mousseux luxembourgeois.

    La première mise en bouche a fait le job. Mais je n’ai pas mis le basilic (pas trouvé et celui sur ma terrasse faisait peine à voir).

    J’ai opté pour un dressage sauvage. Parce que j’avais envie. 🙂

    INGREDIENTS (4P)

    • 25 G OLIVES VERTES DENOYAUTEES
    • 25 G OLIVES NOIRES DENOYAUTEES
    • 3 TOMATES SEMI SECHEES (donc 12 pétales)
    • 1/2 C A T GRAINES DE CORIANDRE
    • 1 C A S CAPRES
    • ZESTE D’UN CITRON
    • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 1 C A S JUS DE CITRON
    • 1 MOZZARELLA DI BUFFALA
    • BASILIC FRAIS
    • POIVRE NOIR DU MOULIN, SEL

    PREPARATION

    Hacher finement les olives et les tomates séchées.

    Faire griller les graines de coriandre et les écraser dans un mortier.

    Zester le citron.

    Mélanger tous les ingrédients, sauf la mozzarella et le basilic. Assaisonner le tout de sel et de poivre. Mélanger.

    Sécher la mozzarella égouttée avec du papier de cuisine. Couper la mozzarella en morceaux.

    Réserver tout au frais jusqu’au moment de dresser.

    Dresser les morceaux de mozzarella dans un petit contenant pour apéritif. Ajouter un peu de salsa d’olives et du basilic finement ciselé.

    Bon Appétit !

    Stoemp aux brocoli, sauce de pignons de pin, duo de boudins

    STOEMP AUX BROCOLI, SAUCE DE PIGNONS DE PIN, DUO DE BOUDINS

    C’est clair, je suis belge et bruxellois de surcroit et chez moi cette belgitude et bruxellesitude se voit clairement dans mes repas. OK, il y a souvent du grec, de l’indien, de l’italien, de l’espagnol, du thai, etc etc…. mais je reviens toujours vers mes racines et un des trucs les plus proches de mes racines est le stoemp.

    J’en fais au moins un par mois, souvent avec des carottes, des épinards, des chicons, des oignons ou des choux rouges.

    Cette fois j’avais envie d’en faire un avec des brocoli. Mais ma chérie, qui pourtant aime ce légume, ne l’aime pas en stoemp. J’ai néanmoins mis ça au repas d’un soir et en choisissant la version de Jeroen Meeus, j’avais de l’espoir.

    Afin de limiter la monotonie du brocoli et pour mettre toutes les chances de mon côté, j’ai ai ajouté une sauce à base de pignons de pin; une sauce un rien acide pour compenser le gras des boudins et la lourdeur du stoemp.

    Rien à faire…. elle à mangé un peu mais avec des longues dents. Chez moi le stoemp est bien passé. Sauf que lors d’un prochain essai, je pense cuire les brocoli à la vapeur au lieu de les cuire à l’anglaise. Pour limiter le temps de cuisson et aussi pour garder ce beau vert que j’ai perdu en cuisant longtemps.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour le stoemp

    • 2 BROCOLI DE +- 450 G
    • 500 G POMMES DE TERRE FARINEUSES (poids épluchés)
    • 2 OIGNONS JAUNES
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • FACULTATIF : QUELQUES BRINS DE LIVECHE (je n’en avais pas)
    • 1 1/2 C A S MOUTARDE DOUCE STYLE BISTER
    • BEURRE (AU GOUT)
    • MUSCADE
    • SEL, POIVRE

    Pour la sauce

    • 2 GROSSES ECHALOTES
    • 1 1/2 C A S D’HUILE NEUTRE
    • 1/2 C A C MOUTARDE MI-FORTE
    • 1 C A C VINAIGRE DE XERES
    • 1/2 C A S SHERRY SEC
    • 1 C A C HUILE DE NOISETTE
    • 100 G CREME LIQUIDE
    • 75 G PIGNONS DE PIN ROTIS HACHES
    • SEL, POIVRE DU MOULIN
    • JUS D’UN CITRON
    • 2 -3 C A S TAHINE

    Autres

    • 2 BOUDINS BLANCS
    • 2 BOUDINS NOIRS

    PREPARATION

    Pour la sauce

    Faire toaster à sec les pignons de pin. Hacher grossièrement 1/3 des pignons.

    Peler les échalotes et les émincer finement.

    Faire revenir les échalotes dans l’huile neutre jusqu’à ce qu’ils soient translucides et tendres, en ajoutant un peu d’eau si nécessaire, afin de ne pas les brûler. Laisser refroidir.

    Dans un blender, mixer le hachis d’échalotes, 2/3 des pignons, le tahine et la crème liquide.

    Ensuite ajouter la moutarde, l’huile de noisettes, le sherry et le vinaigre de Xeres. Mixer encore.

    Ajouter du sel, du poivre et du citron au goût. Mixer jusqu’à obtenir une sauce bien lisse et homogène. Si elle vous semble trop compacte, ajouter un peu d’eau.

    La réserver dans un petit saladier. Y ajouter le 1/3 de pignons hachés. Mélanger. Couvrir et réserver au frais.

    Pour le stoemp

    Éplucher les pommes de terre, les couper en morceaux pas trop petits et les faire cuire dans de l’eau légèrement salée.

    Peler les oignons et les émincer mais pas trop finement. Peler également l’ail et écraser les gousses jusqu’à ce qu’elles soient réduites en pulpe.

    Faire fondre un morceau de beurre dans un grande casserole, à feu moyen. Y faire mijoter les morceaux d’oignon et la pulpe d’ail jusqu’à ce que tout devienne bien translucide.

    Rincer les brocoli et ôter les tiges épaisses. Nous ne les utiliserons pas.

    Diviser la « fleur » des brocoli en petits bouquets. Hacher finement les tiges les plus fines.

    Ajouter les morceaux de brocoli dans la casserole en remuant régulièrement. Après quelques minutes, verser un peu d’eau et laisser mijoter les légumes pendant 20-25 minutes à feu doux. Les brocoli doivent être cuit, mais pas bouillis à plat.

    Ajouter les pommes de terre bouillies aux légumes. Ecraser au presse purée.

    La livèche est une herbe au goût fin de céleri. Hacher les feuilles de livèche finement et les ajouter. Ajouter moutarde, muscade, sel et poivre à votre goût et mélanger.

    Finalisation

    Cuire les boudins dans une poêle avec assez de beurre pendant la cuisson des pommes de terre et brocoli.

    Bon Appétit !

    Spaghetti au pesto d’amandes fumées, citron, pignons et parmesan

    SPAGHETTI AU PESTO D’AMANDES FUMEES, CITRON, PIGNONS ET PARMESAN

    Chez Delhaize ils vendent des amandes entières non pelées et fumées. J’avais vu passer une recette ou on les utilisait dans un pesto et j’ai voulu tester cette idée.

    J’ai néanmoins gardé une certaine quantité de pignons de pignons de pin dans la recette, dont une partie est ajoutée à la fin dans l’assiette.

    Pour donner du peps, j’y ai également ajouté le jus d’un citron. L’acidité du citron, le sel du parmesan et sa puissance, le fumé des amandes, le petit goût pimenté avec le piment d’Espelette, donnent un équilibre terrible au plat.

    J’ai adoré ça.

    INGREDIENTS (2P)

    • 40 G BASILIC
    • 50 G AMANDES FUMEES
    • 30 G PIGNONS DE PIN + UNE BELLE POIGNEE POUR LA FIN
    • 55 G PARMESAN RAPE + UN PEU POUR LA FIN
    • 2 GOUSSES D’AIL MOYENNES
    • SEL, POIVRE
    • LE JUS D’UN CITRON
    • UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE
    • 15 CL D’HUILE D’OLIVE
    • 400 G SPAGHETTI

    PREPARATION

    Faire toaster les pignons de pin à sec dans une poêle. Réserver.

    Peler l’ail et en retirer le germe. Hacher finement l’ail.

    Rincer et sécher le basilic.

    Hacher grossièrement les amandes fumées.

    Mettre le basilic, l’ail, les amandes fumées, le parmesan râpé, le piment d’Espelette et le jus de citron dans un petit blender. Saler et poivrer.

    Mixer le tout en versant petit à petit l’huile d’olive. Rectifier l’assaisonnement en sel, poivre et piment. Réserver.

    Faire cuire les pâtes ‘al dente’ dans une casserole d’eau bouillante salée.

    Pendant ce temps, verser le pesto dans une sauteuse large et faire chauffer légèrement, en ajoutant une louche d’eau de cuisson.

    Ajouter les pâtes et une deuxième louche d’eau de cuisson et terminer la cuisson en mélangeant bien le tout.

    Dresser dans les assiettes. Ajouter un peu de parmesan et de pignons de pin.

    Bon appétit !

    Salade de semoule aux herbes, courgettes et poivrons grillés, chèvre frais et fruits secs

    SALADE DE SEMOULE AUX HERBES, COURGETTES ET POIVRONS GRILLES, CHEVRE FRAIS ET FRUITS SECS

    Les salades du type tabouleh à la libanaise, avec beaucoup d’herbes, j’adore ça. La version de ce jour est adapté sur cette idée mas en utilisant de la semoule et en y ajoutant poivrons, courgettes, chèvre et fruits secs, on en fait un plat unique végétarien sympathique.

    L’assaisonnement sumac, cumin sauté et zeste de citron rend cette salade mega-addictive. Elle est déjà très bonne même sans le chèvre frais.

    INGREDIENTS (4P)

    • 200 G SEMOULE DE BLE FINE
    • 1 POIVRON ROUGE
    • 1 POIVRON JAUNE
    • 1 POIVRON VERT
    • 1 PETITE COURGETTE BIO VERTE
    • 1 PETITE COURGETTE BIO JAUNE
    • 4 CHEVRES FRAIS
    • 1 OIGNON ROUGE MOYEN
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 80 G RAISINS SECS
    • 40 G AMANDES BLANCHES ENTIERES
    • 30 G PISTACHES GRILLEES NON SALEES
    • 1 CITRON
    • 1/2 BOTTE DE CORIANDRE
    • 1/4 BOTTE DE MENTHE
    • 1/2 BOTTE DE PERSIL PLAT
    • QUELQUES BEAUX BRINS DE BASILIC BIEN FOURNIS
    • 1 C A C RASE DE GRAINES DE CUMIN
    • 1 C A C SUMAC
    • 12 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • SEL, POIVRE

    PREPARATION

    Mélanger une c à s d’huile d’olive, quelques feuilles de menthe et de coriandre ciselées (environ 2-3 brins de chaque), du sel, du poivre noir et une pincée de sumac. Y faire mariner le chèvre frais au frigo pendant quelques heures, en le retournant quelques fois.

    Préchauffer le four à 200°C.

    Laver les poivrons, les sécher et les placer sur une taque de cuisson munie de papier de cuisson.

    Mettre les poivrons à griller pendant 45 minutes en les retournant de temps en temps.

    Faire tremper les raisins secs dans de l’eau tiède.

    Sortir les poivrons du four et les laisser tiédir. Retirer ensuite la peau des poivrons. Les couper en deux et en retirer les graines. Couper la chair en lanières. Réserver.

    Laver les courgettes. Les couper en rondelles moyennes. Faire dorer les rondelles de courgette 3 minutes par face dans 3 c à s d’huile d’olive. Saler légèrement. Laisser égoutter sur du papier de cuisine. Il vous faudra faire une première fournée, puis une deuxième en ajoutant une c a s d’huile d’olive, sel et poivre. Réserver.

    Verser la semoule dans un saladier. Y ajouter 1 c à s d’huile d’olive. Bien mélanger à l’aide d’une fourchette. Y mélanger les raisins secs et une pincée de sel. Faire bouillir 25 cl d’eau et la verser sur la semoule. Couvrir avec un torchon et laisser gonfler pendant 5 minutes. Egrainer la semoule avec une fourchette. Réserver.

    Faire torréfier les grains de cumin à sec dans une poêle pendant 2 minutes. Les piler grossièrement au mortier.

    Faire torréfier légèrement les amandes.

    Rincer les herbes. Récupérer les feuilles et tout ciseler finement.

    Peler l’oignon et le couper en demi rondelles fines.

    Peler l’ail et hacher très finement.

    Râper le zeste du citron.

    Hacher grossièrement les amandes et les pistaches.

    Ajouter les herbes, l’ail et l’oignon à la semoule. Ajouter le jus d’un citron et le zeste. Bien mélanger le tout.

    Ajouter ensuite les poivrons et les courgettes et mélanger à nouveau.

    Ajouter 4 c a s d’huile d’olive, du sumac, les graines de cumin torréfiées, du sel et du poivre. Mélanger. Réserver au frigo pendant 1 heure au minimum.

    A la sortie du frigo, rectifier l’assaisonnement en sel, poivre, sumac, huile d’olive et jus de citron.

    Dresser la salade dans les assiettes. Dans le centre, dresser le chèvre frais. Napper le chèvre avec l’huile de marinade. Ajouter les amandes et pistaches sur la salade et le chèvre. Terminer par un trait d’huile d’olive.

    ACCORD VIN

    Avec ce plat, l’idéal est un vin blanc, style Côtes-de-Provence ou Côtes-du-Roussillon

    Bon Appétit !

    Salade d’artichauts et mozzarella crémeuse

    SALADE D’ARTICHAUTS ET MOZZARELLA CREMEUSE

    Encore une recette qui sort d’un vieux magazine ‘Saveurs’. J’ai été intéressé par cette recette qui sort un peu du classique autour d’un légume que j’aime beaucoup, surtout dans sa version violette.

    La mozzarella est un produit tellement bon, qu’il mérite de se passer de temps en temps de la tomate (qui semble lui coller à la peau) pour aller s’amouracher avec d’autres légumes. La mozzarella c’est un peu comme la pomme de terre ou l’oeuf. Assez neutre en goût et combinable à souhait.

    INGREDIENTS (2P)

    • 2 BOTTES D’ARTICHAUTTS VIOLETS (UNE DIZAINE)
    • 2 MOZZARELLA DI BUFFALA
    • 1 BOTTE D’OIGNONS FRAIS
    • 1 CITRON BIO
    • 2 BRINS DE ROMARIN BIEN FOURNIS
    • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
    • 10 CL CREME LIQUIDE 35% MG
    • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 1 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE BLANC
    • FLEUR DE SEL, POIVRE, SEL
    • POIVRE DE TIMUT MOULU

    PREPARATION

    Placer les boules de mozzarella dans un petit saladier. Y ajouter la crème, 1 c à s d’huile d’olive, les zestes du citron, de la fleur de sel et du poivre de timut finement moulu. Mélanger et placer au frais pendant une après-midi. De temps en temps il faudra napper les boules de mozzarella avec la crème.

    Nettoyer les oignons frais et les émincer. Peler l’ail et l’émincer. Ciseler les feuilles de romarin.

    Préparer les artichauts. Couper le haut des feuilles, retirer les premières feuilles, tourner autour du coeur à l’aide d’un petit couteau. Raccourcir et éplucher la tige et la base de l’artichaut. Fendre les artichauts en deux. Les arroser de jus de citron pour éviter l’oxydation.

    Verser 2 c à s d’huile d’olive dans une cocotte. Faire chauffer l’huile et y faire revenir l’ail, les oignons, le romarin et les artichauts (face coupée vers le bas) pendant 5 minutes. Saler, poivrer. Couvrir avec 25 cl d’eau. Couvrir et cuire pendant 20 minutes à petit feu.

    Ensuite, poursuivre éventuellement à découvert en laissant s’évaporer le jus de cuisson.

    Laisser refroidir les artichauts dans un plat. Les arroser avec 1 c à s d’huile d’olive, le vinaigre balsamique blanc, de la fleur de sel et du poivre de timut. Réserver au frigo.

    Dans les assiettes, placer la mozzarella coupée en quatre. Verser la crème citronnée. Placer dessus les morceaux d’artichauts. Terminer par une demi c à s d’huile d’olive par assiette.

    Bon Appétit !