Crème de champignons et pignons (sans crème), mélange de champignons rôtis au four au ras el hanout et sirop d’érable

CREME DE CHAMPIGNONS ET PIGNONS (SANS CREME), MELANGE DE CHAMPIGNONS ROTIS AU FOUR AU RAS EL HANOUT ET SIROP D’ERABLE

Une recette trouvée sur les réseaux et que j’ai adaptée uniquement au niveau de certaines quantités et au niveau des bouillons. Il s’agit à la base d’une recette végane car la crème liquide y est remplacée par les pignons, qui vont épaissir la soupe une fois cuits et mixés. Dans la recette de base on parle de ‘stock’, donc bouillon t je suppose qu’il s’agit de bouillon de légumes. Comme je ne suis ni végan ni végétarien, j’ai utilisé 40 cl de bouillon de volaille et 35cl de bouillon de légumes (j’aime bien le bouillon de volaille).

J’ai trouvé des très beaux champignons (pleins de goût) au marché fermier de Jette. Elles viennent de chez Padoo, cultivateur de champignons.

La recette surprend, la texture en bouche aussi et cette méga-puissance en champignons aussi. Mais toute la casserole y est passée et on a adoré.

C’est un vrai ‘potage à manger’ et je vous conseille de ne pas oublier le bout de baguette pour racler le fond de l’assiette.

INGREDIENTS (2P)

  • 25 CL BOUILLON DE LEGUMES + 10 CL POUR LA FIN
  • 40 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 3 C A S HUILE D’OLIVE
  • 1 BELLE ECHALOTE
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 1 C A S VINAIGRE DE XERES
  • 15 G CEPES SECHES
  • 45 G PIGNONS DE PIN + 20 G BIEN TOASTES POUR LE DRESSAGE

Pour les champignons au ras el hanout

  • 3 C A S SAUCE SOJA
  • 6 C A S HUILE D’OLIVE + 2 POUR LA FINITION
  • 3 C A S SIROP D’ERABLE
  • 3 C A S RAS EL HANOUT
  • 250 G CHAMPIGNONS CHATAIGNE/ENOKI/POULE DES BOIS/LACTAIRE
  • 250 G SHIITAKE
  • 250 G PLEUROTES
  • 1 CITRON (8 TRANCHES DE ZESTE + 2 C A S JUS) (un peu de zeste d’un 2e citron)
  • 6 BRANCHES D’ORIGAN FRAIS
  • SEL DE MER, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Faire toaster 25 g de pignons de pin à sec.

Peler et ciseler finement l’échalote et l’ail.

Nettoyer les différents champignons et les couper en morceaux moyens (pas trop petits).

Prélever 8 tranches de zestes et le jus du citron.

Prélever les feuilles sur les branches d’origan.

Dans une casserole moyenne, faire chauffer sur feu moyen, 3 c à s d’huile d’olive.

Y mettre l’échalote et l’ail et une pincée de sel et faire doucement revenir pendant 10 minutes. Les éléments doivent être tendres et pas brûlés.

Ajouter le vinaigre et poursuivre encore 1-2 minutes jusqu’à évaporation complète.

Ajouter 400 ml de bouillon de volaille, 250 ml de bouillon de légumes, les pignons de pin et les cèpes séchés. Couvrir la casserole et dès ébullition légère, compter 20 minutes de mijotage. Checker si les pignons sont biens tendres et poursuivre si nécessaire. Garder chaud.

Pendant ce temps, préchauffer le four à 200° C.

Dans un saladier, mélanger la sauce soja, l’huile d’olive, le sirop d’érable, le ras el hanout, 1/4 c à s de sel et 6 tours de moulin à poivre. Ajouter ensuite les champignons, la moitié des feuilles d’origan et les tranches de zeste de citron. Mélanger bien tous les éléments.

Sur une plaque de four munie d’un papier de cuisson, déverser le mélange uniformément, en une seule couche. Faire dorer les champignons pendant 30 minutes, en les mélangeant de temps en temps. Il faut obtenir un petit croustillant sur les morceaux.

Sortir le plat du four et réserver les champignons dans un petit saladier. Placer la moitié des champignons (en évitant les zestes de citron) dans le bol dans grand blender. Y ajouter la soupe et mixer pendant 8 minutes jusqu’à obtenir une texture très lisse et crémeuse. Goûter et ajuster l’assaisonnement en poivre et en sel et ajuster la texture en ajoutant éventuellement un peu de bouillon de légumes. Terminer par un peu de zeste de citron râpé.

Mélanger les champignons restants avec le reste des feuilles d’origan, 2 c à s d’huile d’olive et le jus de citron. Ajoteur un peu de zeste de citron râpé.

Servir la soupe dans les assiettes. Ajouter dessus les champignons en terminant par le petit peu de liquide qu’il restera dans le saladier. Finir avec les pignons toastés et encore un peu de zeste de citron râpé.

Bon Appétit !

Soupe de panais et granny smith au gingembre

SOUPE DE PANAIS ET GRANNY SMITH AU GINGEMBRE

Voici la recette d’un bon potage de saison que je nous ai préparé la semaine passée. C’est épais et idéal avec un morceau de baguette beurré. C’est très frais avec ce gingembre et cette Granny Smith.

Je n’avais pas eu l’idée de faire des photos.

INGREDIENTS (4P)

  • 500 G PANAIS
  • 1 POMME GRANNY SMITH
  • 1 BLANC DE POIREAU (avec un peu du vert)
  • 1 GROS OIGNON JAUNE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 2-3 CM GINGEMBRE
  • 1 BETTERAVE JAUNE MOYEN
  • 1 L 250 BOUILLON DE LEGUMES (plutôt corsée, équivalent de 2 cubes pour 1 L 250)
  • SEL, POIVRE
  • PIMENT D’ESPELETTE
  • HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Eplucher les panais et les couper en grosse brunoise. Faire de même avec la betterave.

Peler la gousse d’ail et la hacher finement. Peler le gingembre et également hacher finement. Peler l’oignon et l’émincer.

Bien laver le blanc de poireau. Le couper en deux dans le sens de la longueur, puis le couper finement en demi rondelles.

Faire chauffer de l’huile d’olive dans une casserole et y faire revenir l’oignon, l’ail et le poireau jusqu’à ce que l’oignon soit translucide. Ajouter un peu d’eau si nécessaire.

Ensuite ajouter le panais, la betterave et le gingembre et poursuivre quelques minutes la cuisson, en ajoutant un filet d’eau. Saler et poivrer légèrement.

Pendant ce temps, éplucher la pomme et la débarrasser de son trognon et des pépins. Couper en brunoise.

Ajouter la brunoise de pomme et le bouillon de légumes. Saler et poivrer une deuxième fois et assaisonner aussi avec un peu de piment d’Espelette.

Sur petit feu, faire cuire pendant 45 minutes, puis mixer le tout finement.

Bon Appétit !

Dàndàn miàn

DANDAN MIAN

Il y a quelques jours, une aussi gourmande que moi m’envoie le lien vers une recette que son fils lui a cuisiné, des nouilles dandan réalisés par Whoogy’s. Et ça m’a donné envie. Une petite gourmandise pas très compliquée à faire, juste ce qu’il me fallait pour les semaines ou nous allons chercher nos petits enfants à l’école.

Premièrement il me fallut étudier l’origine de cette recette. Donc je compulse wikipedia et co.

Les dàndàn miàn sont une spécialité chinoise de Chengdu, capitale de la province du Sichuan. On retrouve des plats très proches dans la province du Hubei, comme les « rè gan miàn » (« nouilles sèches et chaudes »). Avec le temps on les mange aussi dans les restaurants de ramen de la cuisine japonaise ou leur nom est translittéré en « tantan men » et parfois même en « katakana ». Les « bakmi » indonésien et les « Japchae » coréen sont également assez proche.

Ce sont à l’origine des nouilles assaisonnées avec de l’huile de piment rouge, de la sauce sésame torréfié proche de la tahina, parfois mélangée avec de la pâte de cacahuète, de la viande hachée, des tiges supérieures de moutarde du Sichuan saumurées (« zha cai » ou « ya cai ») et finement hachées, des germes de soja, du poivre du Sichuan en poudre, de l’ail, de la sauce soja, parfois de la sauce mala (à base de poivre de Sichuan et de piments), des petits pois et de la ciboule hachée.

Comme son nom chinois l’indique (dan = palanche + mian = pâtes), ce plat était, à l’origine vendu par des colporteurs. Une palanche étant un rouleau de bois entaillé (p.e. des tiges de bambou), droit ou légèrement recourbé, qui permet de porter deux fardeaux à la fois sur l’épaule. Le plat fait partie des « xiaochi » (小吃, « collation », littéralement « petit manger »).

J’ai un rien adapté la recette de Whoogy’s à notre goût personnel avec un peu moins de gingembre et surtout moins d’huile de piment. Ma chérie n’aime pas du tout le pimenté et même ici, en diminuant pas mal, je ne suis pas arrivé à lui faire aimer ce plat. Moi j’ai adoré et je me suis enfilé trois assiettes.

Cette recette est une belle combinaison d’acidité, de sucré, de salé, d’amertume et d’umami, une belle combinaison de textures aussi avec cette viande croustillante, les arachides et le vert des oignons sur la texture moelleuse des pâtes et la sauce plutôt liquide.

Il y a quelques améliorations à apporter la prochaine fois :

  1. Utiliser une poêle en métal pour la cuisson de la viande afin de bien la faire croustiller et brunir, dans ma sauteuse antiadhésive ça m’a manqué un peu.
  2. Ne pas hésiter à rendre la sauce plus liquide encore avec l’eau de cuisson des pâtes
  3. Utiliser plutôt des nouilles rondes que des udon plates

INGREDIENTS (2P)

  • 2 C A S RASES DE POIVRE DE SICHUAN (baies torréfiées et mixées)
  • 1 BELLE BOTTE DE CIBOULE (jeunes oignons)
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 2 C A S GINGEMBRE RAPE
  • UNE BONNE POIGNEE DE CACAHUETES
  • 3 C A S TAHINI (ou Zhima jiang)
  • 1 C A S VINAIGRE DE RIZ NOIR (chinkiang) (où de riz)
  • 2 C A S SAUCE SOJA CLAIRE + un peu pour déglacer la viande
  • 1 C A S SAUCE SOJA FONCEE
  • 1 C A C SUCRE
  • 1 C A S HUILE DE PIMENT ROUGE (chili oil) (où plus selon votre tolérance)
  • HUILE D’ARACHIDE
  • 300 G HACHE DE PORC
  • 2 C A S DE TIGES SUPERIEURES DE MOUTARDE FERMENTEES (zha cai, trouvé en bocaux chez Kam Huen à 1000 Bxl) (j’ai pris la version non pimentée)
  • 1 C A C D’HUILE DE SESAME
  • 1 C A C VIN DE SHAOXING (ou sherry sec)
  • 300 G NOUILLES DE BLE CHINOISES (prendre plutôt les fines rondes)

PREPARATION

Torréfier une bonne poignée de baies de poivre de Sichuan dans une poêle en métal en remuant souvent et en ne tenant pas directement contre la taque afin de ne pas brûler les grains. Les mixer dans un petit moulin à café (moulin à épices) ou à l’ancienne les pilonner dans un mortier.

Nettoyer et laver la ciboule et la couper en rondelles en réservant le blanc et le vert séparément.

Peler l’ail et le râper. Peler le gingembre et également le râper.

Hacher grossièrement les cacahuètes.

Hacher finement les tiges saumurées de moutarde.

Réaliser la sauce : dans un grand bol, verser la pâte de sésame et la mélanger avec le vinaigre noir, l’huile de sésame, les deux soja, le tiers de l’ail, le tiers du gingembre et la moitié du poivre de Sichuan. Finalement y mettre l’huile de piment selon votre goût et le sucre. Si la sauce vous semble trop épaisse, y ajouter quelques c à s d’eau. Goûter et ajuster en huile pimentée si pour vous ce n’est pas encore assez pimenté.

Faire chauffer de l’eau pour la cuisson des nouilles et faire chauffer une poêle en métal pour la cuisson de la viande. Verser un rien d’huile d’arachide dans la poêle et faire colorer la viande à feu fort. Une fois que la viande est bien grillée et croustillante, la déglacer avec une bonne rasade de sauce soja et le vin de Shaoxing. Ajouter ce qui reste d’ail et de gingembre et le blanc de ciboule. Ajouter finalement le reste de poivre de Sichuan et mélanger bien le tout sur petit feu.

Ajouter les pousse de moutarde fermentés, un filet d’eau et mélanger encore. Laisser sur le plus petit feu à couvert pendant la cuisson des nouilles (selon le temps indiqué sur le paquet).

Verser la moitié de la sauce dans deux assiettes larges et profondes. Mouiller avec une louchette ou deux de cuisson des pâtes. Bien mélanger. Dedans mettre les nouilles puis dessus la viande et le vert des ciboule et les cacahuètes.

Servir la sauce, allongée d’eau de cuisson des pâtes, à part dans une saucière pour celles et ceux qui en veulent plus.

Déguster.

Bon Appétit !

Sauce bolognaise (à la belge) version 2025

SAUCE BOLOGNAISE (A LA BELGE) VERSION 2025

Depuis 2012 j’avais ma petite version de sauce bolo (en cherchant bien on peut la retrouver sur ce blog), mais mon épouse n’a jamais trop aimé ma version car trop de vin et une sauce pas assez épaisse. Je mettais pas mal de bouillon de boeuf dans ma version afin d’accentuer le goût du boeuf, mais j’allais probablement un poil trop loin. J’ai adapté pas mal et contrairement à avant (un fils qui quand il était petit n’aimait pas les morceaux de légumes dans la sauce), je ne mixe plus la sauce. J’ai diminué également un peu la quantité de vin. J’ai donc cette nouvelle version de ma base. Je me devais de la réétudier vu que c’est un peu le plat favori de ma chérie.

Si vous faites la recette avec les quantités indiqués, vous pouvez manger à trois et il vous en restera pour 5-6 portions à surgeler.

INGREDIENTS

  • 650 G BOEUF HACHE
  • 500 G HACHE PORC-VEAU
  • 4 TRANCHES EPAISSES DE PANCETTA
  • 70 CL COULIS DE TOMATES (MUTTI)
  • 1 BOITE DE 400 G DE POLPA (MUTTI) (si vous préférez, des tomates en dés pour plus de structure)
  • 2 OIGNONS MOYENS OU 1 GROS
  • 2 CAROTTES MOYENNES MAIS PLUTOT GROSSES
  • 1 BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER (5 feuilles), PERSIL ET ORIGAN FRAIS)
  • 4 COTES DE CELERI
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 20 CL BOUILLON DE BOEUF
  • 10 CL VIN ROUGE
  • 120 G DE PUREE DE TOMATES
  • 4-5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 2 PINCEES DE SUCRE (à doser à votre goût)
  • SEL, POIVRE
  • PIMENT D’ESPELETTE
  • TABASCO (ou harissa pour les amateurs)
  • SPAGHETTI
  • PARMESAN

PREPARATION

Couper la pancetta en tout petits dés.

Peler et émincer finement les oignons.

Eplucher et couper 1 carotte en petits dés, la deuxième en rondelles ou demi-rondelles moyennes.

Nettoyer le céleri branche et couper les côtes en fine brunoise.

Eplucher les gousses d’ail et les presser.

Confectionner un bouquet garni.

Chauffer 1 c à s d’huile d’olive dans une large sauteuse chaude et y faire revenir la pancetta. Réserver.

Chauffer 2 c à s d’huile d’olive dans la même sauteuse. Y faire revenir à feu moyen, les oignons, pendant 7-8 minutes en ajoutant un filet d’eau si nécessaire. Attention à ne pas faire brûler les oignons.

Y ajouter la carotte en dés et le céleri et poursuivre pendant environ 10 minutes en mélangeant régulièrement.

Ajouter la pancetta et l’ail et poursuivre la cuisson sur petit feu pendant 1 minute. Ajouter un petit filet d’eau et garder chaud à couvert.

Transvaser les légumes dans une bonne cocotte en fonte.

Dans la même sauteuse, ajouter un peu d’huile d’olive et faire revenir les hachés en les écrasant à la fourchette pendant la cuisson. Bien mélanger constamment et assaisonner avec du sel et du poivre. Poursuivre jusqu’à ce que la viande soit dorée. La rajouter aux légumes de la cocotte.

Y ajouter le bouquet garni, le purée de tomates et le tabasco (où harissa). Faire revenir le tout sur un feu doux en mélangeant pendant maximum 1 minute.

Déglacer avec la moitié du bouillon et le vin rouge. Une fois à ébullition, laisser réduire à feu vif pendant 10 minutes.

Préchauffer le four à 125°C.

Ajouter les tomates en dés (où pulpe) et la passata. Goûter et rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Ajouter la carotte en rondelles.

Oublier au four pendant 1 heure à couvert et 1h à découvert. Mélanger de temps en temps et si la sauce vous semble encore trop liquide, poursuivre sur 110° C le temps nécessaire.

Sortir la cocotte du four. Goûter et rectifier en sel, poivre et sucre et selon votre goût en origan. Si la sauce vous parait encore trop liquide, prolonger encore la cuisson sur une taque. En fin de cuisson ajouter encore 10 cl de bouillon de boeuf.

Faire cuire les spaghetti ‘al dente’ dans de l’eau bouillante salée (personnellement 500 g dans 3,5 litre et 24-26g de sel).

Ôter le bouquet garni. Ajouter un rien de piment d’Espelette. Ajouter un peu de tabasco sans exagération.

Servir les pâtes avec la sauce bolo et un peu de parmesan.

Bon Appétit!

Soupe paysanne 2025 et baguette gratinée au gruyère

SOUPE PAYSANNE 2025 ET BAGUETTE GRATINEE AU GRUYERE

Avant que vous vous excitiez, oui oui je sais, j’ai merdé sur la cuisson de la baguette. Mea culpa mais je publie quand même les photos (en attendant des autres). Il faudra faire avec et vous êtes en âge de capter l’idée. Merci.

La soupe paysanne est une dénomination très large et il y a autant de soupes paysannes qu’il n’y a de paysannes et de paysans et encore, il y a les différentes époques, les saisons, les disponibilités, … Donc ici ce n’est qu’une variante parmi les variantes.

J’ai eu un rappel à ce type de soupe grâce à ma copine Ana (blog Leauàlabouche). J’ai pris une de mes bases et fait avec ce que j’avais dans mon frigo. J’ai par contre repris la bonne idée d’Ana des petits morceaux de baguette avec Gruyère gratiné et du Gruyère dans le potage, même si j’ai un peu trop poussé la précuisson des tranches de baguette.

La soupe était bien bonne et on a eu du plaisir pendant quelques jours.

INGREDIENTS (environ 3 L)

  • 300 G LARD FUME (ou salé) EN TRANCHES EPAISSES
  • 3-4 POMMES DE TERRE MOYENNES A CHAIR FERME
  • 1/2 PETIT CHOU VERT FRISE
  • 3 OIGNONS MOYENS
  • 2 BELLES CAROTTES
  • 200 G CHAMPIGNONS DE PARIS
  • UN BOUQUET GARNI (Thym, laurier, persil frisé)
  • 100 G GRUYERE
  • 1 C A S FARINE
  • 1,8 L BOUILLON DE LEGUMES MAISON
  • 15 CL VIN BLANC SEC
  • 1 BAGUETTE DE PAIN
  • 1 CLOU DE GIROFLE
  • 3 BAIES DE GENIEVRE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • SAINDOUX
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Enlever la couenne des tranches de lard et les couper en plutôt gros lardons.

Peler les oignons et les couper en demi rondelles. Peler l’ail et hacher finement. Eplucher les carottes et les couper en paysanne. Nettoyer les champignons et les couper en rondelles. Eplucher les pommes de terre et les couper en paysanne.

Couper la base du chou. Couper le chou en deux. Jeter les feuilles extérieures. Prélever les feuilles du demi chou et les laver.

Faire blanchir les feuilles de chou pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante salée. Les rafraîchir dans de l’eau froide et bien les égoutter. Débarrasser les feuilles des plus gros côtes et les couper ensuite grossièrement.

Dans une grosse marmite, faire dorer légèrement les lardons dans 2 c à s de saindoux. Une fois bien dorés, les enlever et réserver cette viande.

Dans la même marmite, sans ajouter de la matière grasse, faire revenir l’oignon et l’ail en ajoutant le cas échéant un filet d’eau. Saler et poivrer. Bien détacher les sucs de cuisson du lard avec une cuillère en bois et laisser suer à petit feu à couvert pendant quelques minutes, tout en surveillant bien et en mélangeant souvent.

Lorsque l’oignon est bien translucide, y ajouter les carottes et les pommes de terre. Mélanger le tout en bien poivrer. Saler aussi légèrement. Laisser le tout sur feu moyen pendant 10 minutes en mélangeant et en ajoutant un filet d’eau si nécessaire.

Ajouter une cuillère à soupe bombée de farine et poursuivre la cuisson pendant une minute en mélangeant bien.

Mouiller avec le bouillon et le vin blanc. Ajouter la viande, les champignons, le clou de girofle, le bouquet garni et les baies de genièvre. Porter à ébullition sur feu vif. Baisser ensuite le feu, couvrir et laisser cuire pendant 45 minutes.

Après 30 minutes, ajouter le chou vert.

Rectifier l’assaisonnement en sel et en poivre. Retirer le bouquet garni, le clou de girofle (si vous le trouvez) et les baies de genièvre. Ajouter 2 c à s de Gruyère râpé et le laisser fondre en mélangeant. Ôter du feu et garder chaud.

Pendant ce temps, préchauffer le four à 220°C en mode grill.

Enduire 16 tranches de baguette d’un rien d’huile d’olive et les dorer très légèrement dans une poêle (j’abandonne le four pour le coup).

Sur une plaque à four munie de papier de cuisson, déposer les tranches, côté doré sur le dessus. Parsemer les tranches d’une belle couche de Gruyère.

Les enfourner sous le grill en les surveillant bien (pas comme moi).

Verser la soupe dans des assiettes profondes et déposer dessus les petites tranches de baguette gratinées.

Bon Appétit !

Tartare de boeuf aux arômes d’Italie

TARTARE DE BOEUF AUX AROMES D’ITALIE

Très souvent on retrouve le ‘tartare à l’italienne à la carte des brasseries que je fréquente. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est ‘bof bof’, insipide, peu enrichi, très basique et ça ne me plait jamais. Dans le pire des cas il y a une mauvaise huile d’olive, du parmesan bas de gamme, quelques tomates cerises confites et de la roquette. Ca m’ennuie à un point ce truc…. Ca manque de punch toujours, ou presque. Et si encore les frites étaient maison, et si encore la salade en accompagnement en valait la peine, ….

La raison principale est comme toujours un rapport entre les coûts, le bénéfice maximum, le montant qu’un client lambda est prêt à débourser pour un plat et l’attente moyenne de ce type de préparations.

A titre personnel, je n’y trouve pas mon compte et j’ai donc décidé de m’y attaquer moi-même et de ne plus en prendre dans les brasseries.

Afin de ne pas me lancer tête baissée, je me suis demandé le pourquoi du comment de ce plat. C’est quoi en fait un ‘tartare à l’italienne’ et de quand ça date ? Des années 1930-50, d’avant ou est-ce plus récent.

Avec une dénomination pareille, chacune et chacun aura son imaginaire personnel qui s’emballera plein d’attentes avant d’être assez déçu au service.

Alors c’est quoi pour vous ‘à l’italienne’ ? Des câpres, des tomates séchées, du pesto au basilic, des olives, du parmesan, de la roquette, de l’huile d’olive, des anchois, du vinaigre balsamique, des pignons, des noisettes, des pistaches, des amandes, du thon, du citron …. Certainement une combinaison, mais laquelle serait la bonne pour vous, laquelle en ferait un ‘tartare à l’italienne’ ?

Mon dernière exemple de ce plat (un midi dans une Brasserie dans le n-o de Bruxelles) avait un très joli visuel. Un tartare (haché un peu trop à mon goût) avec dessus des copeaux de parmesan et une poignée de roquette. Autour des câpres et quelques morceaux de tomate séchée à la sauvageonne. Autour, quelques petits traits d’huile aromatisée et un truc blanc que je n’ai pas identifié. En dessous du parmesan, un tout petit peu de purée d’anchois. E basta !

J’ai trouvé qu’il y avait des bonnes idées. Mais déjà quasi pas d’assaisonnement dans le tartare (mais salière et poivrier à table), aucune acidité sur l’assiette (ni citron ni balsamique), quasi pas d’huile d’olive. Manque de punch, pour moi et même le parmesan, pour celles et ceux qui aiment ça dans un tartare, on pouvait compter les copeaux avec les doigts d’une main. J’ai mélangé tout ce qu’il y avait sur mon assiette et assaisonné et j’ai toujours trouvé ça pauvre en goût. Heureusement qu’il y avait en-dessous du parmesan, ce petit peu de purée d’anchois (même si je ne l’ai pas trouvé assez forte en goût).

J’aime bien le fait de pouvoir assaisonner son tartare avec des petits pots de différentes choses à doser soi-même, quelques sauces, etc mais ici c’était compliqué de le faire soi-même en regroupant tout ce petit monde présent sur l’assiette. Pour moi, soit ce que tu dois mettre dans ton tartare est à part dans des petits pots et tu dose, soit il est déjà préparé. Ici j’ai trouvé ça fastidieux.

Du coup, nouveau challenge pour moi : réaliser un tartare maison ‘à l’italienne’ qui me transporte vraiment en Italie.

Je voulais d’abord savoir si cette préparation existait en Italie. Une recherche sur google me fait vite comprendre que ‘tartare di manzo al italiano’ ça n’existe pas. Mais fort heureusement, j’ai deux pointures de la cuisine italienne dans mes contacts, Renato Carati (ancien chef-restaurateur de Waterloo) et Carlo de Pascale (homme aux multiples casquettes mais très au fait de la cuisine italienne). Et qu’est-ce-qu’ils en disent :

Renato Carati : cette préparation n’existe pas en Italie sauf dans le Piémont où c’est un classique mais on appelle ça un crudo ou battuta di manzo. La battuta ( c’est comme ça qu’elle est mentionnée sur les cartes) est l’action de couper la viande au couteau en petits carrés. Il est servi assez simplement avec de l’huile d’olive et assaisonnements sel et poivre, truffe d’Alba en saison. Le Tartare a l’italienne se trouve sur les cartes ici en Belgique, France …ou en Italie mais dans des restos à touristes. Mais, il y a aussi traditionnellement dans le Piémont un intermédiaire entre tartare et carpaccio : viande en tranches aplaties au couteau, huile d’olive avec de l’ail infusé, truffe en saison, sel, poivre.

Carlo de Pascale : Battuta en effet, et anciennement on utilisait la dénomination carne all’albese. Toutefois, pas plus qu’en Belgique, la cuisine italienne n’est figée, Dario Cecchini en Toscane fait un tartare de dingue malade juste huile d’olive dans mes souvenirs…

Donc évitons d’appeler ça ce que moi et beaucoup de belges ont en tête, un ‘tartare à l’italienne’. Je parlerai donc d’un ‘tartare aux arômes d’Italie’. On sait de quoi on parle mais on ne va pas inventé une filiation quelconque. Ca me semble plus honnête comme petit nom.

Renato aime bien, à titre personnel, une entrecôte coupée au couteau avec de la ‘colatura di alici’ (produit très fort au goût d’anchois), une très bonne huile d’olive, des câpres au sel dessalés et citron + zeste et pas de parmesan ni de tomate séchée, et encore moins le balsamique.

Sur le net je trouve les informations suivantes :

CARNE ALL’ALBESE : Albéisa en dialecte. Plat typique du Piémont qui tire son nom de la ville d’Alba, la capital des Langhe. Il est généralement servi en entrée, mais il se prête également comme plat principal. Ce plat est consommé toute l’année, mais il est idéal lorsque le temps est doux, car c’est une recette qui se mange froide ou à température ambiante. Dans le Piémont, ce plat est souvent inclus parmi les entrées du menu de Pâques. Il s’agit d’un carpaccio très fin coupé si possible au couteau et pilé avec un maillet à viande (bien qu’aujourd’hui il soit courant d’utiliser une trancheuse), mariné dans une émulsion d’huile d’olive extra vierge, de citron, de sel et de poivre – la citronnette classique. L’huile ne doit pas avoir une saveur trop agressive et le poivre, blanc ou noir, doit être moulu sur le moment.

La marinade idéale est de 10 à 15 minutes.

En saison, la viande d’Alba est rigoureusement recouverte d’une poignée de flocons de truffe, évidemment blancs d’Alba. Dans ce cas, il y a ceux qui préfèrent éliminer le citron de la vinaigrette pour ne pas interférer avec le goût et l’arôme de la truffe, et ceux qui le conservent, aussi parce que la vitamine C dans le jus aide à assimiler le fer dans la viande, donc d’un point de vue nutritionnel c’est un plus.

Pour la matière première, on choisit les bovins piémontais, également appelés Piemontese Fassona, une race locale naturellement dotée d’une viande très maigre et tendre (faible structure conjonctive). L’animal peut être du veau ou du bœuf. Pour le carpaccio, on privilégie les coupes sans côtes, comme le filet, l’aloyau, la croupe, la noix, la ronde et la cuisse (magatello). La Piémontaise Fassona est une viande qui est meilleure crue que cuite.

Le nom fassona, ou fassone, dérive du fait que cette race a la particularité d’avoir un renflement musculaire en certains points du corps : croupe, dos et dans la cuisse elle-même. Cette abondance de muscles est souvent appelée « double cuisse ». Les marchands français appréciaient sa qualité en l’appelant de bonne façon. D’où le nom, qui est resté lié à la race piémontaise, même si parfois le terme « fassona » est également appliqué à d’autres races, ce qui génère une confusion.

Traditionnellement il faut compter pour 400 g de viande, 4 c à s d’huile d’olive, du jus de citron au goût, sel, poivre et éventuellement une gousse d’ail qui piqué sur une fourchette, servira à mélanger la vinaigrette pour donner son léger goût aillé.

On peut, selon son gout personnel, soutenir le gout de la viande avec :

  • Champignons de Paris ou cèpes crus tranchés
  • Copeaux de Parmigiano Reggiano
  • Feuilles de roquette
  • Tranches de céleri cru
  • Tranches de radis frais
  • Noix, noisettes ou pistaches hachées
  • Ail cru haché
  • Truffe crue ou un vrai condiment à base de truffe d’Alba

La variante avec parmesan et roquette est aussi appelée Carne alla zingara

BATTUTA DI MANZO :

C’est moins codifié, chacun fait sa variante.

Quelques idées :

  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 25 g de petits câpres et 20 g de mostarda de fruits. Sur le tartare : 100 g stracciatella, 50 g noisettes, 4 filets d’anchois, de la truffe en copeaux, herbes et 5 cl de sauce aux anchois. Pour la sauce : faire cuire 3 gousses d’ail dans 200 ml de lait à petits bouillons jusque quand l’ail devient très tendre. Ajouter 50 g d’anchois et cuire jusque quand ça devient crémeux. Mixer pour obtenir une sauce lisse.
  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + glace citron vodka (10 cl d’ea + 2 cl de vodka + 2,5 cl jus de citron non traité) et sur le dessus, sur une fine tranche de radis, de la poudre de citron brûlé et du zeste de ciron confit (10 g de chaque), quelques herbes et une huile au basilic
  • 350 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 30 g câpres + 40 g tomates sèches

Après toutes ces lectures, je me suis mis à écrire ce que moi j’avais envie d’avoir dans mon assiette, tout en respectant les enseignements et conseils reçus.

Un dernier conseil : faites confiance à votre boucher pour vous choisir le bon morceau, le nettoyer et le couper au couteau, idéalement devant vous.

INGREDIENTS (3P)

  • 450 G VIANDE DE BOEUF MAIGRE ET TENDRE COUPEE AU COUTEAU
  • 2 BELLES TRANCHES FINES DE JAMBON DE PARME
  • 4 C A S D’HUILE D’OLIVE PAS TROP FORTE (de très bonne qualité)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A C CONDIMENT BLANC N° 12 DE MUSSINI (à base de raisins Trebbiano, de couleur jaune paille et au goût fruité aigre-doux.)
  • 2 C A C COLLATURA DI ALICE (à remplacer par de la sauce Worcestershire si on n’a pas)
  • 2 C A S CAPRES AU SEL
  • 2 C A S PIGNONS DE PIN TOASTES
  • 1/2 A 1 C A S D’OLIVES TAGIASSCHE HACHEES
  • 2 C A S BASILIC CISELE
  • ZESTE D’UN 1/4 DE CITRON
  • 2 CHAMPIGNONS DE PARIS
  • UNE BELLE POIGNEE ROQUETTE
  • 1 TIGE DE CELERI VERT
  • UNE POIGNEE DE NOISETTES BLANCHES

(pour les amateurs : des fins copeaux de parmesan 24 mois)

Crème anchois-parmesan

  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 20 CL LAIT
  • 50 G ANCHOIS A L’HUILE
  • PARMESAN

Huile de basilic

  • 50 G FEUILLES DE BASILIC
  • 100 G HUILE DE COLZA

PREPARATION

Huile de basilic

Dans une eau bouillante, plonger les feuilles de basilic pendant 30 secondes pour les blanchir.

Retirer rapidement et réserver quelques minutes dans de l’eau bien glacée.

Essorer le basilic en le pressant entre les mains pour en enlever l’excédent d’eau.

Dans un blender, mettre les feuilles de basilic blanchies et l’huile de colza.

Mixer jusqu’à obtenir une purée lisse et fluide.

Afin de ne pas trop monter en température le basilic par friction lors du mixage, nous vous conseillons d’utiliser des impulsions plutôt qu’un maintien de la rotation. Il faut rester aux alentours des 61° C maximum.

À l’aide d’un tamis ou d’une passoire à mailles très fines, passer la purée afin de filtrer l’ensemble.

Vous pouvez conserver l’huile de basilic pendant 3 – 4 jours au réfrigérateur.

Cette huile peut être servie froide ou chaude, attention cependant à ne pas trop réchauffer l’huile de basilic qui prendrait un goût d’herbe cuite très rapidement.

Crème anchois-parmesan

Peler l’ail.

Faire cuire 3 gousses d’ail à couvert dans 20 cl de lait à petits bouillons, jusque quand l’ail devient très tendre. Ca prendra assez bien de temps, faites preuve de patience. Ajouter ensuite 50 g d’anchois à l’huile et cuire jusqu’à ce que ça devient crémeux. Ajouter du parmesan au goût et laisser fondre. Mixer pour obtenir une sauce bien lisse. La réserver dans une petite bouteille souple.

Tartare

La première précaution est de briser le moins possible la chaîne de froid. Donc, dès que vous rentrez de vos courses chez le boucher, placer au plus vite le morceau de viande de boeuf que vous avez acheté, au frigo. Vous sortirez également cette viande de boeuf du froid au tout dernier moment, car ce plat ce prépare à la minute.

La deuxième précaution concerne le matériel. Vous allez découper votre viande de boeuf sur une planche à découper la plus propre possible. Evitez les planches en bois ou synthétiques trop abimés, car les bactéries se nichent dans les interstices. N’hésitez pas à bien nettoyer votre planche avec un produit de vaisselle, à bien la rincer et à la réserver au frais au frigo. De un, ainsi vous la préservez des bactéries et de deux, la planche étant froide, elle gardera mieux la température de la viande lors de la découpe de celle-ci. Il faut faire de même avec le couteau.

Dans cette recette il est également important que la viande soit servie bien froide. Rien de moins bon que de la viande crue tiède ou chaude. En dehors de la planche à découper, je vous conseille de placer les assiettes de service également au frigo afin qu’ils gardent la viande bien fraîche, une fois le tartare servi. Quand à la viande, afin de l’avoir bien froide et aussi pour aider à la découpe, placez-la pendant une petite demi-heure au congélateur. Elle est alors plus facile à couper en brunoise. Pour apporter encore plus de fraîcheur, vous pouvez servir les assiettes sur de la glace pilée ou garder le tartare coupé mais pas encore assaisonné, dans un cul de poule dressé sur un contenant de glace pilée.

Un troisième chose bien importante est dans le dosage. Il ne faut pas en faire trop. Pas trop de poivre, pas trop de câpres, pas trop de choses. Tout est dans l’équilibre et n’oublions pas que l’ingrédient principal est ici la viande, qu’il faut relever mais pas en masquer complètement le gout. Et ne lésinez pas sur l’huile d’olive (de qualité), cette elle qui fera le plat.

Avant de s’attaquer à la viande, préparer les autres ingrédients du tartare et des éléments décoratifs :

  • Dessaler les câpres.
  • Faire légèrement torréfier les pignons de pin
  • Hacher les olives
  • Ciseler finement le basilic
  • Zester le citron
  • Nettoyer les champignons et les trancher très finement, puis les couper en julienne
  • Nettoyer le céleri vert et le trancher très finement, puis en julienne
  • Toaster brièvement les noisettes, les laisser refroidir et les trancher finement
  • Hacher finement les tranches de jambon de Parme

Finalement, hacher la viande au couteau (en bandes contre le fil, puis en cubes), si votre boucher ne l’a déjà pas fait pour vous.

Dans un cul de poule, déposer la viande préalablement coupée au couteau, ainsi que le jambon de Parme haché, du sel, du poivre fraîchement moulu, l’huile d’olive, le condiment blanc, le zeste de citron, le basilic, les olives, les câpres, les pigons et la collatura. Bien mélanger le tout.

Dans un petit cul de poule, mélanger les feuilles de roquette, le céleri vert, les champignons crus et les noisettes. Y ajouter une ponte de sel et de poivre et une c à s d’huile d’olive. Mélanger.

Dresser le tartare dans des emporte-pièces en commençant par un peu de crème d’anchois-ail-parmesan dans le fond. Terminer par encore un peu de crème anchois-parmesan sur le dessus et surmonter avec les éléments crus (roquette, champignon, noisette, céleri). Verser autour un peu d’huile de basilic et quelques bons croûtons de pain (ou servir avec des frites).

Verdict : tartare topissime et avec les frites maison c’est de la bombe. Mon deux seuls petits bémols étaient mon huile de basilic (je n’étais pas assez sur le basilique, trop sur l’herbacé, j’ai donc en mixant trop chauffé ou je n’avais pas mis assez de glaçons quand j’ai refroidi le basilic blanchi) et la découpe des champignons crus et céleri vert (j’avais coupé en brunoise, mais une julienne moyenne est plus adaptée).

Bon Appétit !

Poivrons confits à l’huile d’olive

POIVRONS CONFITS A L’HUILE D’OLIVE

Si vous voulez toujours avoir du stock de poivrons bien tendrement confits, préparez en une belle quantité et gardez les au frigo dans l’huile de confisage aromatisé. Au frigo cette huile se figera. Il suffira, quand vous voulez en utiliser, de mettre le contenant en position dégel dans un micro-ondes ou dans un four. Vous en prélevez ce que vous avez besoin et vous remettez au frigo. C’est multi-usage, en apéritif, en salade composée, dans un plat de pâtes, pour pimper du riz, etc etc. De plus, l’huile que vous allez récupérer pourra également être réutilisé en cuisson.

INGREDIENTS (4 poivrons)

  • 3 POIVRONS ROUGES
  • 1 POIVRON VERT
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 8 BRINS BIEN FOURNIS DE THYM FRAIS
  • UN BOUQUET DE BASILIC
  • HUILE D’OLIVE (très bonne qualité, il en faut beaucoup)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Allumer le four en position grill et préchauffer à 210° C.

Laver et essuyer les poivrons. Tapisser une plaque de four avec un papier de cuisson. Y déposer les quatre poivrons en les espacent bien.

Les cuire en les retournant régulièrement jusqu’à ce que la peau boursoufle et colore. Moi je ne les laisse pas aller jusqu’à la peau trop noire, afin de ne pas me retrouver avec du poivron trop mou et avec un manque de mache. Je laisse aller jusque brunissement plutôt.

Pendant ce temps, peler les gousses d’ail et les couper en lamelles. Les diviser en quatre parts. Prélever les feuilles d’un bouquet de basilic.

Sortir les poivrons du four et les réserver hors frigo dans un sac plastique fermé hermétiquement, ceci pendant 30-45 minutes. Il faut que les poivrons refroidissent bien.

Les sortir du sac et les éplucher (la plus grosse partie de la peau va partir très facilement). Couper les poivrons en quatre et les débarrasser des graines, du pédoncule et des parties plus claires. Bien les éponger ensuite.

Couper les quarts de poivrons en longueur en lanières de 5-7 mm.

Prendre un plat style Pirex plutôt haut et dans lequel on pourra répartir les lanières de poivrons en quatre couches.

Faire une couche de poivrons. Répartir dessus 1/4 de l’ail, 2 brins de thym, 5-6 feuilles de basilic, un peu de fleur de sel et du poivre noir du moulin. Couvrir cette couche complètement d’huile d’olive.

Répéter cette opération encore 3 fois. Faire en sorte que toutes les lanières soient couvertes d’huile d’olive.

Laisser au moins 24 h au frigo avant la première dégustation. Le mieux est de les servir à température ambiante (ils auront plus de goût).

Bon Appétit !

Riz rouge très parfumé, sauté aux légumes et aux crevettes

RIZ ROUGE TRES PARFUME, SAUTE AUX LEGUMES ET AUX CREVETTES

Il y a quelques mois, mes gentils voisins m’ont apporté un gros paquet de riz rouge indonésien car ils n’aimaient pas le long temps de cuisson et la texture, une fois cuit. Et hier soir je me suis enfin décidé à l’utiliser dans une recette en respectant le mieux possible les conseils de cuisson trouvés sur le net.

La recette est un genre de ‘nasi goreng’, mais sans forcément vouloir se coller à l’une ou l’autre recette traditionnelle. Sur ce blog vous allez trouver déjà quelque part un ‘nasi goreng’ version hollandaise (import des anciennes colonies).

Je voulais une recette très parfumée avec une note très présente de kafir, de citronnelle et de basilic thaï, et je ne suis pas déçu du résultat. Mon riz aurait du cuire 5 minutes de moins (j’ai déjà adapté dans la recette), mais à part ça, ce fût parfait.

INGREDIENTS (3P)

  • 275 G RIZ ROUGE INDONESIEN
  • 560 ML D’EAU
  • 3 BONNES C A S D’HUILE DE COCO OU DE GHEE + UN PEU POUR LES CREVETTES
  • 150 G CHAMPIGNONS BLANCS OU BRUNS, PLEUROTTES (ici King Oyster)
  • 1 GROSSE CAROTTE
  • 1 POIVRON VERT
  • UNE POIGNEE DE PETITS POIS, DE FEVES DES MARAIS OU DE EDAMAME
  • 4 OIGNONS MOYENS
  • 2 C A T GINGEMBRE/GALANGA HACHE
  • 1 C A T AIL HACHE
  • 2 PIMENTS VERTS THAI
  • 3 BATONS DE CITRONNELLE
  • 5 FEUILLES DE KAFIR LIME
  • 2 JEUNES OIGNONS
  • 12 GROSSES CREVETTES DECORTIQUEES
  • 1 BOK CHOY
  • 2 OEUFS
  • 60 G NOIX DE CAJOU
  • UNE BELLE POIGNEE DE BASILIC THAI
  • 4 C A S SAUCE SOJA
  • POIVRE

PREPARATION

Eplucher la carotte et la couper en fins bâtonnets.

Peler les oignons et les émincer en fines demi rondelles.

Nettoyer le poivron vert. Le couper en quatre, puis en fines tranches.

Laver le bok choy et le couper en lanières.

Nettoyer les champignons et les couper en deux, trois, quatre selon leur taille.

Nettoyer les jeunes oignons et les couper en rondelles.

Toaster à sec les noix de cajou. Les laisser refroidir et hacher grossièrement.

Ôter les couches extérieures des tiges de citronnelle. Hacher la citronnelle en morceaux de 5 cm et les écraser avec le plat d’un couteau.

Déchirer grossièrement les feuilles de lime kafir.

Blanchir les petits pois, fèves ou edamame.

Couper les piments verts en deux et ôter les graines. Hacher finement les piments verts.

Dans un peu d’huile de coco, faire colorer les crevettes et les cuire à 2/3 de cuisson. Réserver.

Bien rincer le riz dans de l’eau froide jusqu’à ce que l’eau de trempage est complètement claire. Ensuite, laisser le riz pendant 30 minutes dans de l’eau froide (ça améliore la texture une fois cuit).

Verser l’eau dans une casserole. Ajouter la citronnelle et les feuilles de kafir. Couvrir et porter à ébullition. Ajouter le riz et reporter à ébullition. Diminuer un peu le feu et faire cuire à petite ébullition pendant 20 minutes (le riz doit être cuit mais pas être mou). Vers la fin de la cuisson, il faudra bien le tenir à l’oeil afin de s’assurer que le riz ne colle pas au fond de la casserole. Vous pouvez terminer la cuisson à découvert. Egoutter le riz pour extraire un maximum d’eau. Enlever les feuilles kafir et les morceaux de citronnelle.

Etaler le riz dans un large plat et le laisser refroidir pendant 10 minutes à température ambiante, non couvert. On laisse bien s’échapper un maximum de vapeur et on égraine un peu. Ensuite réserver le riz pendant 20 minutes au frigo, ce qui aidera à assécher encore plus le riz et améliorera la texture du riz frit.

Casser deux oeufs, les poivrer et battre les oeufs. Réserver.

Couper les crevettes en gros morceaux.

Sortir le riz du frigo et l’égrainer.

Faire chauffer l’huile de noix de coco ou le ghee sur feu fort dans un wok. Y ajouter l’ail, les piments et le gingembre et les faire sauter rapidement. Une bonne odeur doit s’échapper mais sans brunir.

Ajouter les oignons et faire sauter jusqu’à ce que les oignons deviennent translucides.

Y ajouter le poivron vert, les carottes et les champignons et faire sauter le toutpendant 3 minutes.

Y ajouter les petits pois (ou edamame, fèves), le bok-choy et la sauce soja. Poursuivre la cuisson pendant 4 minutes en mélangeant régulièrement.

Ajouter le riz et les crevettes et faire sauter le tout encore pendant 5 minutes. Diminuer le feu ensuite et pousser tout vers les bords en libérant une place au centre. Y faire glisser les oeufs et une fois que les oeufs commencent à prendre (brouillé et pas omelette), bien les mélanger au reste.

Hors feu, décorer avec les jeunes oignons, le basilic thaï et les noix de cajou.

Bon Appétit !

Courgettes grillées et olives vertes à la vinaigrette ail-menthe, pecorino et amandes blanches

COURGETTES GRILLEES ET OLIVES VERTES A LA VINAIGRETTE AIL-MENTHE, PECORINO ET AMANDES BLANCHES

Cette semaine j’avais des envies d’antipasti divers.

Cette recette se base sur quelques accords classique dans la cuisine italienne, mais mis à ma sauce. C’est un peu ma version des ‘zucchini a scapece’.

Cette quantité nous a suffit pour deux, mais on a un peu grignoté toute la journée.

INGREDIENTS (2P)

  • 500 G COURGETTE (poids non nettoyé)
  • 5 CL D’HUILE D’OLIVE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1/2 C A C D’AIL EN POUDRE
  • 10 FEUILLES DE MENTHE FRAICHE
  • 2 PINCEES DE SEL
  • 1/2 C A C MIEL
  • 80 G D’OLIVES VERTES DENOYAUTEES
  • 80 G PECORINO ROMANO
  • 35 G AMANDES BLANCHES
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 2 CL JUS DE CITRON + 3/4 DU ZESTE D’UN CITRON BIO
  • 1 CL VINAIGRE DE VIN BLANC

PREPARATION

Faire toaster les amandes à sec dans une poêle et les concasser grossièrement.

Couper le pecorino romano en petits cubes.

Couper les olives vertes en rondelles.

Tailler la courgette en tranches dans le sens de la longueur, en enlevant les parties graineuses et molles.

Préparer la marinade/vinaigrette : Peler l’ail et l’émincer finement. Prélever le zeste et le jus de citron. Ciseler finement les feuilles de menthe. Pilonner l’ail avec du sel, du poivre fraîchement moulu, le jus de citron et le zeste de citron dans un mortier. Transvaser tout dans un bol. Y ajouter le vinaigre, le miel et l’huile d’olive et émulsionner le tout.

Chauffer une poêle à griller.

Badigeonner les tranches de courgette sur leur deux faces d’huile d’olive avec un pinceau, les assaisonner de poivre et de sel. Les faire griller pendant une minute à 1 minute 30 sur chaque face. Faire ça à fur et à mesure et réserver les tranches dans un plat de service. Laisser tiédir.

Verser la vinaigrette sur les courgettes en répartissant bien partout. Laisser mariner pendant 30 minutes à température ambiante.

Répartir dessus les olives vertes, les amandes et les dés de pecorino.

Bon Appétit !

Tomates ‘cramées-confites’ au four

TOMATES ‘CRAMEES-CONFITES’ AU FOUR

Les tomates confites au four, tout le monde en fait et il n’y a rien de révolutionnaire avec cet accompagnement. Et pourtant…. en suivant les conseils du chef français Julien Dumas (Lucas Carton), j’ai pu manger hier soir de loin mes meilleures tomates cuites au four. Elles étaient si bonnes, qu’il ne faut même pas de viande avec ce plat en fait, même si hier un bon steak de cheval et des frites maison l’ont accompagné. C’est un délice, un petit bonbon gourmand à chaque bouchée.

Premièrement, il faut bien choisir les produits : des vraies tomates coeur de boeuf bio (celles avec la petite corne au boût), une bonne huile d’olive bio, du sucre de canne bio, de l’ail français et du vinaigre balsamique véritable.

Ensuite, les petits détails qui ont leur importance : la découpe, la température du four, le temps de cuisson, le tassage dans le plat…

Comme le dit Julien, on peut manger cet accompagnement chaud, tiède ou froid et ça accompagne tout, les viandes, les poissons ou on peut le servir dans un banquet végétarien.

INGREDIENTS (2P)

  • 5 TOMATES COEUR DE BOEUF BIO
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A S SUCRE DE CANNE NON-RAFFINE BIO
  • UNE BONNE RASADE D’HUILE D’OLIVE BIO
  • QUELQUES GOUTTES DE VINAIGRE BALSAMIQUE (DU VRAI) PAR DEMI TOMATES
  • 2 GOUSSES D’AIL

PREPARATION

Laver les tomates et en ôter les pédoncules. Les couper en deux dans leur largeur.

Les placer dans un saladier. Bien les saler. Ajouter le sucre et une bonne rasade d’huile d’olive et un rien de poivre. Avec un main, bien mélanger les tomates avec les condiments. Laisser reposer 10 minutes.

Préchauffer le four à 150 ° C en chaleur tournante.

Prendre un plat dans lequel on pourra bien tasser les 10 demi tomates face coupée vers le haut.

Placer les demi tomates dans le plat. Ajouter les deux gousses d’ail non pelées et écrasées avec le plat d’un couteau. Dans le saladier, verser encore un rien d’huile d’olive. Mélanger ce jus de fond de saladier et verser sur les tomates. Assaisonner encore avec un peu de sel.

Faire cuire pendant 1 h 30 au milieu du four (prolonger éventuellement un rien si vous voulez encore plus confit et de tomates qui se décomposent un peu.

Sortir du four et ajouter quelques gouttes de vinaigre balsamique sur chaque demi tomate. Eventuellement encore ajouter un rien de poivre du moulin.

Bon Appétit !

Salade de tomates, cerises, oignon rouge, pignons de pin et crème de mozzarella au basilic

SALADE DE TOMATES, CERISES, OIGNON ROUGE, PIGONS DE PIN ET CREME DE MOZZARELLA AU BASILIC

Quand on cherche des recettes simples à réaliser avec des produits de saison comme les bonnes cerises juteuses, on trouve.

INGREDIENTS (2P)

  • 150 G TOMATES CERISES
  • 150 G CERISES FRAICHES
  • 1/2 OIGNON ROUGE
  • QUELQUES FEUILLES DE BASILIC
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL
  • UNE BONNE POIGNEE DE PIGNONS DE PIN

Crème de mozzarella :

  • 1 MOZZARELLA DI BUFFALA
  • 3 C A S YAOURT GREC
  • UNE BONNE POIGNEE DE BASILIC
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 C A S MIEL (DE CITRONNIER) RASE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • LE ZESTE D’UN CITRON

PREPARATION

Pour la crème de mozzarella, peler et presser l’ail. Ensuite, mixer tout simplement tous les ingrédients dans un petit blender et réserver au frais. Petit conseil, mixer tout sans l’huile d’olive et à la fin mixer dedans rapidement l’huile d’olive.

Toaster les pignons de pin à sec dans une poêle.

Couper les tomates cerises en quarts. Dénoyauter les cerises et les couper en deux. Peler l’oignons et l’émincer finement.

Dans un saladier, mélanger les tomates cerises, les cerises, l’oignon rouge, l’huile d’olive, du sel, du poivre noir du moulin et les feuilles de basilic.

Dresser la salade avec la crème mozzarella-basilic et finir avec des pignons de pin.

Bon Appétit !

Patates douces au four aux pois chiches, houmous et ricotta, couscous perlé aux herbes, pimenton et citron

PATATES DOUCES AU FOUR AUX POIS CHICHES, HOUMOUS ET RICOTTA, COUSCOUS PERLE AUX HERBES, PIMENTON ET CITRON

Un ‘michmach’ entre une recette de patate douce que m’envoie ma chérie et une recette de couscous perlé d’un magazine et ça nous a fait un très bon plat hier soir. A refaire. Pour cette recette, vous pouvez aussi acheter du houmous du commerce, mais ce serait dommage de n’utiliser que 75 g de pois chiches de la boîte pour réaliser les pois chiches croustillants et de ne rien faire avec le reste.

INGREDIENTS (2P)

Le houmous

  • 150 G POIS CHICHES CUITS
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 2-3 C A S TAHINI
  • UNE PETITE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
  • 2,5 CL D’HUILE D’OLIVE
  • UN SOUPCON D’HUILE DE SESAME
  • UNE PETITE PINCEE DE SEL
  • UNE PETITE PINCEE DE ZAATAR
  • JUS DE 2/3 DE CITRON
  • UN PEU D’EAU
  • 1 BONNE C A S YAOURT GREC
  • POIVRE DU MOULIN
  • PAPRIKA FORT OU DOUX

Les patates douces

  • 2 PATATES DOUCES MOYENNES
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • ZA’ATAR
  • 75 G POIS CHICHES PRECUITS
  • 1 C A S FARINE
  • 1/2 C A C PIMENTON DE LA VERA
  • 1/2 C A C PAPRIKA DOUX
  • HOUMOUS
  • UN PEU DE RICOTTA
  • 1/4 D’OIGNON ROUGE
  • OPTIONNEL : QUELQUES FEUILLES DE CORIANDRE

Le couscous perlé

  • 250 G COUSCOUS PERLE
  • 3-4 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 CITRON BIO (ZESTE ET JUS)
  • 1 C A C PIMENTON DE LA VERA (PAPRIKA FUME)
  • UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
  • 1/4 BOTTE DE CIBOULETTE
  • 1/4 BOTTE DE CORIANDRE
  • 1/4 BOTTE DE PERSIL PLAT
  • 1/4 BOTTE DE MENTHE

PREPARATION

Le couscous perlé

Cuire le couscous perlé dans une eau bouillante moyennement salée pendant 20 minutes. Egoutter et rincer sous l’eau froide afin de refroidir la préparation. Egoutter à nouveau.

Ciseler finement la ciboulette, la coriandre, le persil plat et la menthe. Prélever le zeste et le jus du citron.

Verser l’huile d’olive, le jus et zeste de citron, assez de sel et de poivre, un peu de piment de Cayenne et le pimenton sur le couscous perlé et bien mélanger. Y ajouter les herbes et mélanger encore. Réserver au frais.

Le houmous

Récupérer les pois chiches dans leurs boîtes de conserve. Dans une passoire, bien les rincer sous l’eau froide et les égoutter. Les réserver dans un saladier au frais.

Peler la gousse d’ail. La couper en quatre.

Placer les pois chiches et l’ail dans une casserole avec de l’eau salée. Porter doucement à ébullition. Ensuite, égoutter tout dans une passoire et transvaser dans un blender. Y ajouter le tahini, le cumin, l’huile d’olive, l’huile de sésame, le sel, le za’atar et le jus de citron. Mixer le plus finement possible. Le homous doit être lisse. Ajouter, si nécessaire, un filet d’eau. Réserver couvert au frais afin de refroidir la préparation.

Dans le houmous refroidi, ajouter le yaourt grec, encore un peu de jus de citron, le paprika, du sel et du poivre. Remixer à nouveau. Réserver le houmous dans un bol. Le couvrir jusqu’au dressage.

Les patates douces

Peler un oignon rouge. En prélever un quart et couper ce quart en fines demi rondelles. Réserver.

Couper les patates douces en deux dans le sens de la longueur. Avec un couteau, quadriller la chair des deux demi patates douces. Les déposer sur une plaque à four munie d’une feuille de papier de cuisson.

Préchauffer le four à 180° C.

Dans un petit bol, mélanger un bon filet d’huile d’olive, du sel, du poivre et une pincée de za’atar. Bien enduire les demi patates douces avec ce mélange.

Bien rincer, égoutter et sécher les pois chiches (avec du papier de cuisine afin de bien éliminer un maximum d’humidité).

Placer les patates douces au four pour environ 50 minutes de cuisson.

Pendant ce temps, mélanger les 75 g de pois chiches précuits, une bonne c à s d’huile d’olive, une c à s de farine, sel, poivre, 1/2 c à c de pimenton de la vera et 1/2 c a c de paprika doux. Déverser le tout sur une petite plaque, munie d’une feuille de cuisson. Bien étaler le tout (il faut éviter qu’ils se touchent). Déposer la plaque sur une grille du four et cuire pendant 30 minutes (en même temps que les dernières 30 min de cuisson des patates douces).

Sortir les patates douces (bien fondantes) du four et les transvaser dans un plat de service.

Placer la grille avec les pois chiches plus près du grill et mettre encore quelques minutes sous le grill du four.

Enduire les patates douces (légèrement refroidies) de houmous. Répartir dessus quelques c à c de ricotta et quelques morceaux d’oignons rouges. Terminer par quelques pois chiches rôtis, éventuellement quelques feuilles de coriandre et un filet d’huile d’olive. En accompagnement, servir le couscous perlé.

Bon Appétit !

Houmous aux pois chiches et haricots blancs, salade froide d’haricots verts et d’oignons rouges marinés, chimichurri

HOUMOUS AUX POIS CHICHES ET HARICOTS BLANCS, SALADE FROIDE D’HARICOTS VERTS ET D’OIGNONS ROUGES MARINES, CHIMICHURRI

Encore une recette 100% de Jeroen Meeus. Aucune adaptation à sa recette. Mais un petit conseil, il faut bien pimenter pour compenser la douceur des haricots, le vinaigré sucré des oignons et le citronné du houmous. Ma chimichurri manquait de peps (je n’vais pas de petit piment thaï et j’avais juste mis une pointe de srirarcha mais pas assez).

INGREDIENTS (3 P)

Houmous :

  • UNE BOITE DE 400 G HARICOTS BLANCS CUITS (poids net +- 240-260 G)
  • UNE BOITE DE 400 G POIS CHICHES CUITS (poids net +- 240-260 G)
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 3 A 4 C AS TAHINI
  • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
  • 4 CL HUILE D’OLIVE + UN PEU
  • UN PEU D’HUILE DE SESAME
  • UNE PINCEE DE SEL
  • UNE PINCEE DE ZA’ATAR
  • JUS DE 3/4 D’UN CITRON + JUS D’UN 1/4 DE CITRON
  • UN PEU D’EAU
  • 1 A 2 BONNES C A S YAOURT GREC
  • POIVRE DU MOULIN
  • PAPRIKA FORT OU DOUX

Chimichurri :

  • DEUX BONNE POIGNEE DE FEUILLES DE PERSIL PLAT
  • DEUX BONNE POIGNEE DE CORIANDRE
  • 1/2 (A 1) PIMENT CHILI/PIMENT THAI
  • 1 PETITE GOUSSE D’AIL
  • 8 CL HUILE D’OLIVE
  • JUS D’UN 1/2 CITRON
  • UN PEU D’EAU
  • CUMIN EN POUDRE
  • PAPRIKA FORT
  • SEL

Haricots :

  • 300 G HARICOTS VERTS
  • BICARBONADE ALIMENTAIRE
  • SEL
  • 75 G NOISETTES BLANCHES
  • LA CHERMOULA (voir plus haut)
  • 1 OIGNON ROUGE
  • VINAIGRE DE VIN BLANC
  • 3/4 DE BOTTE DE CRESSON
  • UNE POIGNEE DE FEUILLES DE MENTHE, CORIANDRE ET PERSIL PLAT

PREPARATION

Peler l’oignon rouge et le couper en demi rondelles fines. Le réserver au frais, mélangé à un peu de vinaigre de vin blanc.

Nettoyer les haricots verts. Les blanchir dans une eau bouillante salée, additionnée d’un peu de bicarbonate. Comptez environ 8 minutes. Checker la cuisson. Les égoutter et les rincer sous un filet d’eau froide. Egoutter à nouveau et les réserver au frais.

Griller les noisettes à sec, les laisser refroidir, puis les hacher grossièrement.

Récupérer les haricots blancs et les pois chiches dans leurs boîtes de conserve. Dans une passoire, bien les rincer sous l’eau froide. Les réserver dans un saladier au frais.

Peler deux gousses d’ail.

Placer les pois chiches et les haricots dans une casserole avec de l’eau salée et les 2 gousses d’ail. Porter doucement à ébullition. Ensuite, égoutter tout dans une passoire et transvaser dans un blender. Y ajouter le tahini, le cumin, l’huile d’olive, l’huile de sésame, le sel, le za’atar et le jus de citron. Mixer le plus finement possible. Le houmous doit être lisse. Ajouter, si nécessaire, un filet d’eau. Réserver au frais afin de refroidir la préparation.

Rincer le blender. Hacher grossièrement les feuilles de persil et les feuilles de coriandre. Les placer dans le blender. Y ajouter le demi piment épépiné, l’ail, l’huile d’olive, le jus de citron et un filet d’eau. Ajuster le goût avec du paprika, du cumin et du sel. Ajouter encore un peu de citron si vous aimez ça.

Rincer le blender.

Dans le houmous refroidi, ajouter le yaourt grec, encore un peu de jus de citron, de sel et de poivre. Remixer à nouveau. Réserver le houmous dans un bol.

Ajouter les oignons rouges marinés aux haricots verts. Ajouter 2 c à s de chermoula et mélanger le tout. Garder encore un peu au frais.

Prélever les feuilles et tiges tendres du cresson. Prélever une bonne poignée de feuilles de menthe, de coriandre et de persil plat. Ajouter aux haricots, juste avant de servir.

Sur le dessus du houmous, ajouter une pincée de cumin, une pincée de paprika doux ou fort et un filet d’huile d’olive.

Placer sur la table, le saladier avec les haricots, le hummus, les noisettes et le reste de chermoula.

Dans les assiettes, dresser un peu du houmous, dessus ou à côté un peu de salade d’haricots. Sur la salade ajouter les noisettes et terminer par une cuillère à soupe de chermoula supplémentaire.

Bon Appétit !

Légumes rôties, burrata à la crème épaisse, fin crumble noisettes-parmesan, riz pilaf et salsicchie (fenouil et/où piments)

LEGUMES ROTIES, BURRAT A LA CREME EPAISSE, FIN CRUMBLE NOISETTES-PARMESAN, RIZ PILAF ET SALSICCHIE (FENOUIL ET/OU PIMENTS)

Ca faisait un sacré temps que je n’avais plus rien publié. C’est que je ne me mets plus aucune pression pour nourrir ce blog. Je ne cuisine plus que quand je suis sur et certain d’avoir le temps pour le faire et y prendre du plaisir. Le fast cooking je n’aime pas des masses.

Ce dimanche j’avais un créneau entre 9 h et 13 h pour un repas avec ma maman. J’avais pris mes devants, les courses avaient été faites le samedi.

La base de cette recette me vient de Susan sur Recettes Gourmandes. Ce sont les légumes qu’on peut trouver dans une ratatouille, mais en version plus rôtie et moins confite. J’ai un peu modifié la recette ici et là et je l’ai surtout accompagné d’un riz pilaf de base (sans les habituels 4 épices, cardamome et coriandre en poudre que j’ai mets) et de petites salsicchie (certaines au fenouil, d’autres pimentées).

Nous nous sommes régalés et allons encore en profiter ce lundi soir avec les restes.

INGREDIENTS (4P)

Le riz pilaf

  • 250 G RIZ BASMATI
  • 525 ML BOUILLON DE VOLAILLE
  • SEL, POIVRE
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 1 ECHALOTE
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 CLOU DE GIROFLE
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 40 G BEURRE
  • 2 C A S D’HUILE D’ARACHIDE
  • 60 G AMANDES EFFILEES
  • 2 JEUNES OIGNONS
  • 3 C A S BASILIC (THAI) CISELE
  • 2 C A S FEUILLES DE CORIANDRE CISELEES
  • 2 C A S FEUILLES DE MENTHE CISELEES

Les légumes

  • 3 COURGETTES MOYENNES
  • 1 1/2 POIVRONS ROUGES
  • 1 1/2 AUBERGINES
  • 2 OIGNONS ROUGES MOYENS
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 1/2 C A C D’HERBES DE PROVENCE
  • SEL, POIVRE NOIR
  • 16 TOMATES DATTERINI
  • 16 OLIVES NOIRES DE KALAMATA (DENOYAUTEES)
  • 20 FEUILLES DE BASILIC FRAIS
  • JUS D’UN CITRON
  • UN RIEN D’EAU

Le crumble

  • 80 G FARINE FLUIDE
  • 50 G BEURRE FROID
  • 30 G PARMESAN RAPE
  • 20 G NOISETTES EN POUDRE
  • 20 G CHAPELURE MAISON DE PAIN COMPLET AUX GRAINES
  • UNE PINCEE DE SEL
  • 1 C A S GRAINES DE TOURNESOL (optionnel, j’avais oublié d’en mettre)

La sauce

  • 2 BURRATA DE 200 G
  • 4 C A S CREME EPAISSE
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • UNE PINCEE DE SEL
  • POIVRE NOIR DU MOULIN

La viande

  • HUILE D’OLIVE
  • 5 SALSICCHIE AU FENOUIL
  • 5 SALSICCHIE AU PIMENT

PREPARATION

Le riz pilaf

Griller les amandes à sec sans les brûler et les réserver.

Laver le riz plusieurs fois à grande eau et bien l’égoutter.

Peler l’oignon et l’échalote. Emincer finement l’oignon et l’échalote. Réserver. Faire de même avec l’ail mais réserver à part.

Préchauffer le four à 200° C.

Dans une cocotte, faire revenir à l’huile bien chaude, l’oignon, l’échalote et le clou de girofle. Faire dorer tout pendant environ 15 minutes afin de légèrement caraméliser (pas brûler) l’oignon et l’échalote. Ajouter l’ail à 5 minutes de la fin et éventuellement un filet d’eau.

Ajouter le riz basmati. Quand il se nacre, ajouter le bouillon de volaille, le laurier, un peu de sel et du poivre. Porter à ébullition en mélangent bien.

Couvrir la préparation d’une feuille de papier sulfurisée (découpée à la taille de la cocotte), dans laquelle vous aurez formé une petite cheminée. Couvrir la cocotte et la placer au four pendant 20 minutes. Le riz est cuit quand tout le bouillon est évaporé et absorbé par le riz.

Pendant ce temps, ciseler grossièrement les herbes et couper les jeunes oignons en rondelles.

Sortir le plat du four et, sans l’ouvrir, le laisser reposer pendant 5 minutes.

Ôter le papier sulfurisé, ajouter le beurre en morceaux et égrainer le riz à la fourchette.

Y mélanger les jeunes oignons, les herbes et les amandes effilées.

Les légumes

Laver les légumes et les nettoyer. Couper les courgettes et l’aubergine en dés moyens et le poivron rouge en plus petits dés. Emincer les oignons et l’ail. Couper les tomates cerises en deux.

Faire chauffer le four en chaleur tournante à 200° C.

Placer tous les légumes dans un grand saladier (n’oubliez pas les olives). Y ajouter l’huile d’olive, du sel, du poivre et les herbes de Provence. Bien mélanger tout et transvaser ensuite dans un grand plat à four. Y ajouter 5 cl d’eau. Recouvrir le plat d’une feuille de cuisson. Placer au milieu du four pour une cuisson de 45 minutes environ.

A mi-cuisson, mélanger tout et si nécessaire ajouter encore un rien d’eau.

Sortir le plat du four. Enlever le papier de cuisson. Y verser le jus de citron et les feuilles de basilic déchirées grossièrement. Mélanger.

Pour le crumble

Dans un saladier, verser la farine, le parmesan, la poudre de noisettes, la chapelure et le sel. Mélanger.

Y ajouter le beurre coupé en morceaux. Travailler le tout avec le bout des doigts d’une main jusqu’à obtenir une texture sableuse. Ajouter les graines de tournesol si vous le souhaitez.

Etaler cette poudre grasse sur une plaque munie de papier de cuisson et faire cuire environ 20 minutes à 180° C, en mélangeant de temps en temps. Le crumble doit être bien doré.

Sortir la plaque et laisser refroidir.

Pour la sauce

Dans un grand bol, déposer les burrata. Y ajouter la crème épaisse, l’huile d’olive et une pincée de sel. Ecraser légèrement à la fourchette en gardant un peu de texture. Poivrer généreusement. Ne plus trop mélanger.

Pour la viande

Faire griller les saucisses sur toutes les faces sur un grill, un barbecue ou une poêle à griller enduite d’huile d’olive.

Servir comme vous voulez.

Bon Appétit !

Saumon mariné, au sésame, wok de nouilles udon et légumes

SAUMON MARINE, AU SESAME, WOK DE NOUILLES UDON ET LEGUMES

Cette recette est influencé par des recettes asiatiques, mais elle n’est pas originelle ou attachée à un pays quelconque en Asie.

La marinade du saumon et sa cuisson au four donnent à sa chair un fondant incroyable.

Pour un bon déroulement de la recette, au moment de mettre le saumon au four, tous les légumes doivent être taillés et les udon précuites. Les deux cuissons se font en même temps.

I

NGREDIENTS (2P)

Pour le saumon

  • 2 MORCEAUX DE FILET DE SAUMON SANS PEAU (environ 200 g/pp)
  • 3 C A S SAUCE SOJA
  • 2 C A S BOMBEES DE MIEL
  • 1 C A S D’HUILE DE SESAME
  • 1 C A S RASE GINGEMBRE FRAIS RAPE
  • 1 C A T CITRONNELLE HACHEE TRES FINEMENT
  • 2 GOUSSES D’AIL HACHEES
  • 2 C A S GRAINES DE SESAME BLANCHES
  • 2 C A S GRAINES DE SESAME NOIRES
  • 1 C A S VINAIGRE DE RIZ
  • 1/3 C A C SAUCE SRIRARCHA

Pour les nouilles et légumes

  • 250 G NOUILLES UDON
  • 1 POIVRON ROUGE
  • 1/3 COURGETTE
  • 1 CAROTTE
  • 100 G FLEURONS DE BROCOLI
  • 2 OIGNONS NOUVEAUX
  • 1 C A C GINGEMBRE FRAIS FINEMENT HACHE
  • 3 C A S SAUCE SOJA
  • 1 C A S D’HUILE DE SESAME
  • 1 /2 C A S D’HUILE D’ARACHIDES
  • UN RIEN DE LA MARINADE DU SAUMON (FILTREE)
  • UN BOUQUET DE CORIANDRE FRAICHE (celle de l’épicerie chinoise)
  • JUS DE CITRON VERT

PREPARATION

Pour la marinade du saumon

Peler et râper le gingembre. Peler l’ail et hacher très finement.

Prendre le centre d’un à deux bâtons de citronnelle et les hacher très finement jusqu’à obtenir une cuillère à thé.

Rincer rapidement les morceaux de saumon et bien les sécher avec du papier absorbant ensuite.

Dans un récipient de la taille des deux morceaux de saumon, bien mélanger la sauce soja, le miel, l’huile de sésame, le vinaigre de riz, la sauce srirarcha, le gingembre et l’ail.

Déposer les pavés de saumon dans le récipient et à l’aide d’une cuillère bien l’enrober de tous côtés de ce mélange.

Couvrir et laisser mariner au frigo pendant environ 1 heure.

Préparer les légumes et les nouilles

Couper le poivron et quatre, le débarrasser des graines et parties blanches. Couper les morceaux de poivron en brunoise.

Eplucher la carotte et la tailler en julienne.

Prélever 100 g de fleurets d’un brocoli.

Nettoyer les oignons nouveaux et les émincer grossièrement.

Couper la courgette en julienne un peu plus grosse que celle de carotte.

Peler le gingembre et hacher finement jusqu’à obtenir une cuillère à café.

Cuire les nouilles comme indiqué sur l’emballage, les égoutter et ensuite les réserver dans un saladier d’eau froide.

Prélever les feuilles de coriandre et hacher grossièrement.

Presser un citron vert.

Cuisson du saumon

Préchauffer le four à 190°C haut-bas.

Mélanger les graines de sésame.

Retirer le saumon de sa marinade et l’essuyer légèrement, surtout pour ôter le trop d’ail, de citronnelle et de gingembre.

Verser un peu du mélange de sésame sur un des côtés des filets de saumon et bien répartir le sésame uniformément. Retourner et refaire la même chose sur l’autre côté, en appuyant légèrement pour qu’elles adhèrent bien. Retourner une dernière fois en appuyant légèrement. Si il reste des graines, essayer d’en ajouter ou il y aurait des trous.

Munir une plaque de cuisson de papier de cuisson et y placer les deux morceaux de saumon.

Faire cuire pendant environ 15 minutes : le saumon doit être cuit (pas trop) et les graines dorées.

Cuisson des légumes (débuter un peu avant la cuisson du saumon)

Dans un wok, faire chauffer l’huile d’arachide à feu moyen/élevé.

Ajouter le gingembre, le poivron, la carotte et le brocoli, et faire sauter le tout pendant environ 8 minutes (jusqu’à ce que les légumes soient tendres mais encore un peu croquants). Les trois dernières minutes, y ajouter la courgette.

Y ajouter, après avoir diminué un peu le feu, les oignons nouveaux, la sauce soja, un peu de la marinade et l’huile de sésame.

20 secondes après, y ajouter les nouilles égouttées. Bien mélanger afin d’enrober les nouilles et les réchauffer assez. Y ajouter un filet d’eau si nécessaire.

Dressage

Répartissez les nouilles aux légumes dans des assiettes creuses (mais pas des assiettes à potage non plus).

Dresser à côté un morceau de saumon.

Garnir de coriandre fraîche et d’un peu de jus de citron vert (selon votre goût).

Bon Appétit !

Filet de cheval, sauce chimichurri à l’ail des ours de mon jardin, légumes rôtis au four

FILET DE CHEVAL, SAUCE CHIMICHURRI A L’AIL DES OURS DE MON JARDIN, LEGUMES ROTIS AU FOUR

C’est un post de Philippe Gason, spécialiste de la cuisine sauvage, qui m’a inspiré cette recette. J’ai beaucoup d’ail des ours cette année dans mon jardin. J’en avais planté un ou deux bulbes il y a 5 ans et depuis je laisse faire la nature. Ce n’est que cette année que j’en ai vraiment beaucoup. Il commence à s’étendre sous le saule japonais. J’en ai prélevé 20 feuilles pour tester la version de chimichurri à l’ail des ours de Philippe. La sauce chimichurri, qui existe sous d’autres noms dans d’autres pays, existe en de très nombreuses versions. J’ai moi-même déjà fait une version avec de l’oignon cru et du poivron dedans. Ici la version est plus épurée, très sur les herbes. Elle était très bonne. Ca marche très bien sur la douceur de la viande de cheval.

L’accompagnement est classique avec les légumes que j’avais dans mon frigo, un peu d’ail, un peu de romarin et de sauge et en touche finale un petit filet de sirop d’agave et de sauce soya foncée.

Idéalement il faut réaliser la sauce au matin pour le soir, voir la veille. Les goûts se seront mieux mélangés.

INGREDIENTS (2P)

Pour la sauce chimichurri (de Philippe Gason)

  • 20 FEUILLES MOYENNES D’AIL DES OURS
  • 3 C A S BOMBEES DE FEUILLES DE PERSIL PLAT HACHEES MOYENNEMENT
  • 1 C A C PIMENT D’ESPELETTE EN POUDRE OU EN PAILLETTES (à doser selon son goût)
  • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 3 CA S VINAIGRE DE CIDRE
  • 6 FEUILLE DE SAUGE
  • LES FEUILLES D’UNE DEMI BRANCHE DE ROMARIN
  • SEL

Autres ingrédients

  • 2 STEAKS DE CHEVAL
  • POIVRE NOIR, SEL, FLEUR DE SEL
  • HUILE DE RIZ
  • 1 POIVRON ROUGE
  • 3 CAROTTES MOYENNES
  • 3 OIGNONS MOYENS
  • 6 POMMES DE TERRE FERMES MOYENNES
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 1 BELLE BRANCHE DE ROMARIN
  • 8 FEUILLES DE SAUGE
  • UN PETIT FILET DE SIROP D’AGAVE
  • UN PETIT PEU DE SAUCE SOJA FONCEE (juste quelques gouttes)

PREPARATION

La sauce

Bien laver et égoutter les feuilles d’ail des ours et de persil plat.

Ciseler finement les feuilles d’ail des ours et les placer dans un saladier.

Hacher moyennement les feuilles de persil plat, et plus finement les feuilles de sauge et de romarin. Ajouter dans le saladier.

Y verser alors le piment d’Espelette, un peu de sel, l’huile d’olive et le vinaigre de cidre. Bien mélanger le tout et réserver au frais.

Sortir la sauce environ 2 heures avant de manger le plat.

Les légumes

Eplucher les pommes de terre, les laver, les couper en morceaux pas trop petits et les réserver dans une casserole d’eau bien salée.

Peler les oignons, couper une tranche à la base et au sommet, puis couper les oignons en deux.

Laver le poivron rouge. Le couper en quatre et enlever graines et parties blanches. Couper encore chaque quart en deux ou en trois selon la taille du poivron, puis couper en morceaux pas trop petits.

Eplucher et laver les carottes. Les couper en morceaux moyens.

Ecraser les gousses d’ail avec le plat d’un couteau, sans les peler.

Préchauffer le four à 190° C.

Dans un grand plat à four, placer les carottes, le poivron rouge, les oignons et l’ail. Y ajouter le romarin, les feuilles de sauge, un filet d’huile d’olive, du sel et du poivre noir du moulin. Mettre le plat au four.

Pendant que les légumes cuisent et confisent, faire cuire les pommes de terre pendant 15 minutes, départ eau froide.

Egoutter les pommes de terre. Les faire dorer, tout en terminant leur cuisson, dans une sauteuse dans un généreux filet d’huile d’olive en assaisonnant légèrement en sel et en poivre noir du moulin vers la fin de la cuisson. Réserver la sauteuse hors feu.

Pendant ce temps, monter la température du four à 220° C, mélanger le contenu du plat et poursuivre la cuisson. A ce stade, ajouter un bon filet d’eau aux légumes.

Quand les légumes sont tendres, légèrement rôtis et un peu confis, ajouter les pommes de terre. Verser un filet de sauce soja foncée et un filet de sirop d’agave. Bien mélanger. Poursuivre la cuisson pendant une dizaine de minutes, puis sortir le plat du four.

La viande

Sortir la viande une bonne heure à l’avance du frigo.

Bien saler la viande sur les deux faces et l’enduire sur les deux faces d’huile de riz à l’aide d’un pinceau en silicone.

Faire bien chauffer une poêle en métal et saisir la viande sur les deux faces pendant 2 min 30 (chaque face). Diminuer le feu et poursuivre encore 1 min sur chaque face. A ce stade vous pouvez verser un rien d’huile de riz encore.

Poivrer les deux côtés, saupoudrer une face avec un peu de fleur de sel et laisser la viande reposer sur une grille pendant 6 minutes, sous une feuille d’alu.

Dresser la viande généreusement napée de chimichurri (en ne mettant pas tout l’huile et le vinaigre dans l’assiette). Accompagner d’une bonne quantité de légumes rôtis.

Bon Appétit !

Salade de quinoa, betteraves, feta, noix et coriandre

SALADE DE QUINOA, BETTERAVES, FETA, NOIX ET CORIANDRE

Ma chérie m’avait envoyé une recette de salade comme on aime et comme, pour le moment, je recherche des recettes faciles à faire et à faire en étapes, je me suis empressé de la réaliser, en adaptant ici et là à mon goût. C’était très bon cette recette sans viande.

INGREDIENTS (2-4 P)

  • 210 G DE QUINOA (ici un mélange de trois sortes)
  • 545 ML D’EAU
  • 500 G BETTERAVES CUITES
  • 1 BELLE CAROTTE
  • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
  • 150-200 G FETA (de la vraie)
  • 1 C A S GRAINES DE TOURNESOL
  • 1 C A S GRAINES DE POTIRON/COURGE
  • 4 C A S NOIX
  • 5-6 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 3/4 DE CITRON
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UN BOUQUET DE CORIANDRE FRAIS (PERSIL PLAT SI VOUS PREFEREZ)

PREPARATION

Rincer abondamment le quinoa sous l’eau froide courante dans une passoire fine. Cette étape permet d’éliminer la saponine, une substance naturelle qui peut donner un goût amer au quinoa.

Dans une casserole moyenne, porter l’eau à ébullition. La saler légèrement. Y ajouter le quinoa et réduire de feu à doux. Couvrir et laisser mijoter pendant 15 minutes. Toute l’eau doit être absorbée. Si ce n’est pas le cas, poursuivre le mijotage.

Retirer la casserole du feu et laisser reposer à couvert pendant 5 minutes. Verser ensuite le quinoa dans un grand saladier et l’égrainer avec une fourchette. Le laisser refroidir.

Eplucher la carotte et la couper en brunoise. Faire revenir la brunoise dans une poêle avec 2 c à s d’huile d’olive. Faire rôtir un peu, puis ajouter un fond d’eau, du sel, du poivre et du cumin en poudre. Diminuer le feu et terminer la cuisson jusqu’à ce que la carotte soit al dente. Ajouter la brunoise au quinoa et mélanger.

Couper les betteraves en morceaux moyens et les ajouter au quinoa.

Couper la feta en dés ou l’émietter. Ajouter au quinoa.

Prélever les feuilles de coriandre et les hacher grossièrement. Ajouter au quinoa.

Couper grossièrement les noix (en deux, en quatre).

Peler l’ail et l’émincer très finement. Le mélanger avec 5 c a s d’huile d’olive et le jus de 3/4 du citron. Ajouter du sel et du poivre. Fouetter jusqu’à ce que la vinaigrette soit émulsionnée. Ajouter la vinaigrette au quinoa. Bien mélanger en douceur ce quinoa garni.

Finalement y ajouter les noix et les graines. Rectifier éventuellement au niveau du sel, du poivre et du jus de citron et mélanger une dernière fois.

Dresser.

Bon Appétit !

Potée de chou frisé aux Montbéliards

POTEE DE CHOU FRISE AUX MONTBELIARDS

Sur ce blog vous trouverez déjà une recette de potée au chou, mais avec lard demi-sel, travers de porc et soit un jambonneau, soit une spiringue, soit un jarret ou une combinaison de tout ça et en plus des saucisses. Il y en à une autre à la crème, genre embeurrée de choux. Cette fois je me limite au lard fumé d’Alsace et à des saucisses de Montbéliard, les deux de très bonne facture. Les recettes sont assez similaires, mais celle-ci est un peu plus épurée.

La quantité est importante dans ce plat quand on y met un chou entier. Vous pouvez aussi ne mettre qu’un demi chou et adapter les quantités.

Nous avons raffolé de cette version, mais la qualité des produits joue un rôle crucial. La charcuterie venait de chez Tom, tout près de la Place Ste Catherine.

INGREDIENTS (6P)

  • 1 CHOU VERT FRISE
  • 6 POMMES DE TERRE FERMES MOYENNES
  • 3 BELLES CAROTTES
  • 3 NAVETS JAUNES
  • 200 G CHATAIGNES CUITES
  • 1 GROS OIGNON + 1 MOYEN
  • 2 CLOUS DE GIROFLE
  • 1 C A S BAIES DE GENIEVRE
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 4 SAUCISSES FUMEES (MONTBELIARD, MORTEAU, POLONAISE, …)
  • 150 G LARD FUME EN LARDONS (ici lard fumé alsacien)
  • 1,75 L BOUILLON DE LEGUMES (ou volaille, voir mix des deux)
  • 1 VERRE DE VIN BLANC SEC
  • 1 BON BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, PERSIL)
  • 2 C A S SAINDOUX
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Retirer les premières feuilles extérieures du chou si elles sont très épaisses et abimées. Laver le chou. Couper le chou en quatre et ôter la partie centrale dure qui se trouve vers la base. Placer les quatre morceaux dans une grande casserole d’eau froide. Porter à ébullition, puis récupérer les morceaux de chou et les laisser refroidir.

Une fois refroidi, couper les morceaux grossièrement et réserver.

Peler le gros oignon et l’émincer. Peler l’ail et hacher finement. Peler l’oignon moyen.

Couper le lard en lardons.

Confectionner un bouquet garni avec thym, laurier et tiges de persil.

Eplucher les pommes de terre, les navets et les carottes. Couper les pommes de terre et les navets en morceaux pas trop petits. Couper les carottes en rondelles. Piquer les clous de girofle dans l’oignon moyen.

Faire fondre le saindoux à feu moyen dans une grande cocotte. Y faire revenir doucement les lardons et l’oignons jusqu’à légère coloration.

Ajouter l’ail et poursuivre pendant 1 minute. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire un peu.

Y ajouter les carottes et les navets. Puis le chou frisé et les saucisses entières. Ajouter le bouquet garni et les baies de genièvre. Ajouter le bouillon. Saler et poivrer une première fois (pas trop).

Porter à ébullition à couvert, ensuite réduire le feu sur très doux et laisser mijoter pendant 1 heure 00.

Ajouter les châtaignes et les pommes de terre et poursuivre la cuisson pendant 25 minutes, à découvert.

Enlever les saucisses. Sur une planche, à l’aide d’une fourchette pour les caler (attention, c’est chaud), les couper en rondelles épaisses. Remettre les morceaux de saucisse dans la cocotte, mélanger. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel et continuer la cuisson encore 10 minutes.

Servir bien chaud.

Bonne idée : accompagner le plat de tartines grillées au beurre salé.

Bon Appétit !

Spaghetti aux anchois et pignons, pangrattato à base de pain multigrains

SPAGHETTI AUX ANCHOIS ET PIGNONS, PANGRATTATO A BASE DE PAIN MULTIGRAINS

Les anchois à l’huile, encore un de ces trucs dont je raffole. J’en avais très envie et ça tombe très bien car le beau temps arrive et les poissons ‘dits bleus’ sont une source intéressante de vitamine D et vitamine D + soleil c’est tout benef.

La recette est toute simple. Des pâtes, des anchois en quantité, du concentré de tomates, de l’ail, du persil, de l’huile d’olive et (important) de l’eau de cuisson des pâtes.

Pour me faire plaisir j’y ajoute des pignons de pin (dans la sauce et en finition) et un bon pangrattato avec de la chapelure maison à base de pain complet et de pain multigrains, un peu de persil et un peu de sel.

INGREDIENTS (2P affamées)

  • 400 G SPAGHETTI
  • UNE BOITE RECTANGULAIRE D’ANCHOIS A L’HUILE (il faut idéalement 11-12 filets, essayez de trouver des anchois de Cantabrie, des 00 : je n’en avais pas trouvé, j’ai pris ceux de la marque Ortiz)
  • 60 G PIGNONS DE PIN
  • 80 G CHAPELURE MAISON
  • 5-6 C A S CONCENTRE DE TOMATES
  • 1 A 2 GOUSSES D’AIL (ça dépend de leur taille)
  • 4 C A S PERSIL FRISE CISELE FINEMENT
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Ciseler très finement des feuilles de persil frisé jusqu’à en obtenir 4 c à s.

Dans un grand bol, verser la chapelure et y ajouter une demi cuillère à café rase de sel. Mélanger.

Faire chauffer 2 c à s d’huile dans une poêle sur feu modéré. Quand l’huile est chaude, y faire toaster la chapelure en mélangeant bien. Une fois bien croustillante, y ajouter la moitié du persil, mélanger et réserver dans un grand bol.

Faire bouillir une grande casserole d’eau salée (je n’ai mis que 7 g de sel par litre au lieu de mes habituels 8 g, car l’anchois est salé et le pangratto aussi).

Peler l’ail et l’émincer très finement.

Faire toaster les pignons de pin à sec dans une poêle, réserver.

Récupérer les anchois de la conserve (sans jeter son huile). En réserver deux pour le dressage. Les rouler. Hacher grossièrement les autres anchois.

Dans une sauteuse, verser l’huile de la boîte d’anchois, l’ail et les anchois hachés. Faire chauffer la sauteuse sur petit feu.

Une fois que l’eau bout, y laisser glisser les pâtes. Cuire les pâtes selon le temps indiqué sur l’emballage (généralement 11-12 minutes pour des spaghetti d’une bonne marque).

Après 1/3 de cuisson des pâtes, prélever quelques louches d’eau de cuisson et les verser dans la sauteuse. Ajouter le concentré de tomates et mélanger tout jusqu’à ce que tout le concentré soit bien dissout. Laisser cuire sur feu moyen.

Après 5 minutes, ajouter encore deux louches d’eau de cuisson, un filet d’huile d’olive, l’autre moitié de persil et quelques tours de moulin à poivre (selon votre envie). Y ajouter aussi la moitié des pignons de pin. Bien mélanger tout.

Une fois que les pâtes sont cuites, les ajouter dans la sauteuse avec une dernière louche d’eau de cuisson. Pendant 1 à 2 minutes, mélanger les pâtes avec cette sauce à l’aide d’une cuillère en bois, jusqu’à ce que la sauce devienne moins liquide et s’accroche aux pâtes.

Dresser les pâtes dans les assiettes. Saupoudrer de pangrattato et de pignons de pin et terminer avec un des anchois roulés.

Bon Appétit !

Curry de patates douces, pois chiches et épinards

CURRY DE PATATES DOUCES, POIS CHICHES ET EPINARDS

Depuis un certain temps, ma chérie m’envoie des liens vers des recettes qu’elle trouve principalement sur Tiktok. Une de ces recettes était un curry de patates douces et pois chiches.

En recherchant sur mon blog, j’a remarqué que j’avais déjà réalisé ce type de recettes en 2022, mais à l’époque j’y avais mis de la carotte et des épinards frais, pas de patates douces. La recette de 2022 était assaisonnée avec du mango curry en poudre de la marque Santa Maria et du lait de coco. La recette sur Tiktok utilisait de la pâte de curry rouge et du lait de coco, mais aussi du gingembre, du curcuma et du cumin. Il y avait encore d’autres différences entre les deux. J’ai donc mélangé les bonnes idées des deux recettes et c’était très bon, très aromatique et plus riche en texture que ma version de 2022.

INGREDIENTS (2P)

  • 2 PATATES DOUCES
  • 2 BELLES CAROTTES
  • 1 BOCAL DE 400 G DE POIS CHICHES
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 200 G JEUNES EPINARDS FRAIS
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 2 CM DE GINGEMBRE FRAIS
  • 40 CL LAIT DE COCO
  • 2 C A S PATE DE CURRY ROUGE
  • 1 C A S SANTA MARIA INDIAN STYLE CURRY MANGO (en vente chez Delhaize)
  • 2 C A S CONCENTRE DE TOMATES
  • 15 CL BOUILLON DE LEGUMES
  • 1 1/2 C A C CURCUMA
  • 1 C A C CUMIN MOULU
  • 2 C A S HUILE DE COCO
  • SEL, POIVRE
  • UN PETIT BOUQUET DE CORIANDRE FRAICHE
  • GRAINES DE SESAME GRILLEES

PREPARATION

Peler l’oignons et l’ail; les émincer très finement. Peler aussi le gingembre et en râper 2 cm. Eplucher les carottes et les couper en brunoise.

Laver les épinards. En enlever les plus grosses queues et les égoutter.

Egoutter et rincer les pois chiches.

Eplucher les patates douces et les couper en gros cubes.

Dans une grande sauteuse, faire chauffer l’huile de coco à feu moyen. Y faire revenir à couvert, l’oignons, l’ail, les carottes et le gingembre. Il faut que l’oignon soit bien tendre. Ajouter un petit filet d’eau si nécessaire.

Une fois que les oignons et les carottes sont bien cuits, ajouter la pâte de curry, le curry mango, le cumin et le curcuma. Bien mélanger le tout pendant 1 minute.

Ajouter les patates douces et bien remuer afin de bien les enrober. Ajouter un mince filet d’eau et laisser cuire 5 minutes.

Ajouter le concentré de tomates et mélanger.

Ajouter le lait de coco et le bouillon de légumes et porter à ébullition. Diminuer le feu, saler et poivrer et laisser frémir doucement pendant 15 minutes, jusqu’à ce que les patates douces soient tendres et la sauce onctueuse.

Pendant ce temps, récupérer les feuilles de la coriandre.

Ajouter les pois chiches et les épinards frais et bien mélanger. Laisser cuire encore 5 minutes le tout ou jusqu’à ce que les épinards soient fondus. Rectifier l’assaisonnement en poivre, sel et éventuellement curry.

Ajouter la moitié de la coriandre fraîche.

Accompagner ce plat de riz basmati et terminer les assiettes avec le reste de coriandre et des graines de sésame.

Bon Appétit !

Penne alla vodka

PENNE ALLA VODKA

Ce plat, également appelé ‘Penne alla Vecchia Bettola/Penne comme dans l’ancienne taverne’, et très proche des ‘Penne al arrabiata’, est une petite caresse pour les papilles gustatives.

Cette recette peut également être enrichie de viande (chair à saucisse, pancetta, guanciale, …), mais ici j’ai réalisé la version végétale et pour moi c’est bien ainsi; on profite mieux des arômes subtils qu’apporte la vodka dans cette préparation. La viande aurait tendance à trop masquer cet apport. Les anglais et les américains vont ‘bien sûr’ y ajouter des petits pois… Vous pouvez, mais ce n’est pas nécessaire du tout. Vous pouvez aussi remplacer la vodka par un autre alcool blanc, mais ce ne seront plus des penne alla vodka. Pour la quantité de piment, c’est à vous de doser par rapport à votre goût.

Je n’ai pas réalisé la version avec flambage de la vodka. J’essaye d’éviter les flambages à la maison quand ce n’est pas vraiment nécessaire. J’ai déglace avec la vodka et j’ai cuit à sec (il devait rester 2 c à s de liquide dans la sauteuse) avant d’ajouter les tomates. On n’a donc plus du tout l’alcool dans cette préparation, uniquement sa réduction et ça apporte intensité et profondeur au plat. La balance entre la tomate, la crème et la vodka est juste parfaite.

On termine le plat avec du parmesan râpé, éventuellement quelques feuilles de basilic et du poivre noir (selon votre envie).

Les origines exactes de cette recette ne sont pas vraiment connues, mais la recette est récente. La première recette écrite dans un livre de cuisine et qui combine des pâtes à l’italienne avec de la vodka est attestée en 1974. La recette se trouve dans le livre de cuisine ‘L’Abbuffone (le bouffon/bouffeur)’ de l’acteur italien Ugo Tognazzi, livre en référence au film ‘La Grande Bouffe’ dont il est un des acteurs principaux. La recette dans ce livre ne s’appelle pas ‘alla vodka’ mais ‘all’infuriata’ (lire pâtes furieuses). En description on parle d’une sorte d’all arrabbiata comportant un shot de vodka, de préférence de la polonaise.

Mais il y en a d’autres qui en revendiquent la création. Il y a ainsi le restaurant Orsini à New York City qui aurait inventé la recette dans les années 1970. Un autre livre de cuisine que celui d’Ugo Tognazzi revendique une création par un Chef à Rome pour une compagnie de Vodka qui voulait populariser la boisson en Italie. Un autre auteur parle du restaurant Dante à Bologne.

Ce n’est pas très important, mais 1970-1980 semble être la période de création, probablement d’abord en Italie et plutôt dans le nord de l’Italie vu l’utilisation de crème. On peut s’imaginer ce plat dans les milieux jeunes et branchés, adeptes des discothèques. Très vite le plat est devenu populaire chez les jeunes américains et italo-américains de New York et d’autres grandes villes aux Etats-Unis. Aujourd’hui ce plat est encore très populaire dans la cuisine italo-américaine. Aux Etats-Unis on parle parfois de ‘parma rosa’ ou ‘rosatella’ pour décrire la sauce combinant tomates, crème et vodka.

INGREDIENTS (2P)

  • 260 G PENNE (prenez en de bonne qualité, meilleures que Panzani ou Barilla)
  • 800 G TOMATES CONCASSEES EN BOITE (ici aussi, prenez du bon)
  • 20 CL VODKA (plus que dans pas mal de recettes, mais ça réduit et se concentre) (allez pour quelque chose de qualitatif)
  • 70 G DE CREME EPAISSE (4 BONNES C A S)
  • PARMESAN RAPE (du vrai naturellement)
  • 2 GOUSSES D’AIL MOYENNES
  • 1 OIGNON JAUNE MOYEN
  • 1 PETITE C A C DE FLOCONS DE PIMENT (selon votre goût)
  • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UNE POIGNEE DE FEUILLES DE BASILIC FRAIS
  • 1 C A C D’ORIGAN SEC
  • 1 C A C SUCRE BLANC FIN

PREPARATION

Peler l’oignon et l’émincer finement. Peler les gousses d’ail et les émincer finement.

Egoutter les tomates pelées en gardant le jus qui s’écoule.

Faire bouillir une grande casserole d’eau, salée à 8 g par litre.

Dans une large sauteuse, faire chauffer l’huile d’olive. Y jeter l’oignon et le faire suer à couvert pendant 2 minutes (checker que l’oignon ne se colore pas trop). Diminuer le feu, ajouter un filet d’eau et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que l’oignon devient assez tendre. Si nécessaire, ajouter un filet d’eau. Ca peut prendre jusqu’à 15 minutes.

Ajouter l’ail, les flocons de piment, l’origan, un peu de sel et assez bien de poivre noir du moulin. Poursuivre la cuisson pendant quelques minutes afin de bien cuire l’ail sans le brûler. Donc petit feu et à couvert.

Verser la vodka et à découvert, faire réduire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que 2 c à s de liquide.

Verser les tomates concassés. Ajuster avec un rien du jus. Ajouter le sucre et encore un peu de sel. Couvrir et laisser mijoter doucement pendant environ 10-12 minutes.

Dans un récipient haut et large, verser la sauce et la mixer le plus finement possible. On recherche ici une sauce très lisse. La remettre dans la sauteuse (préalablement nettoyée avec un papier de cuisine).

Y ajouter la crème, mélanger et laisser sur très petit feu jusqu’à consistance souhaitée.

Pendant ce temps, faire cuire les pâtes selon le temps indiqué sur le paquet (environ 10-12 minutes). Personnellement je me fie au temps de cuisson sur le paquet + 1-2 minutes.

Prélever une louche de cuisson des pâtes après 8 minutes et la verser dans la sauce.

Quand les pâtes sont cuites, les prélever (en gardant l’eau de cuisson) et les verser dans la sauce. Y ajouter un peu de parmesan. Mélanger et laisser réduire encore en enrobant bien les pâtes. pendant environ 2 minutes. Goûter et rectifier en sel et en poivre.

Si l’ensemble vous semble trop épais, y ajouter un rien d’eau de cuisson.

Dresser rapidement avec un peu de parmesan râpé et quelques feuilles de basilic frais.

Servez rapidement en ajoutant quelques herbes fraîches de votre choix.

Bon Appétit !

Choucroute garnie pas alsacienne

CHOUCROUTE GARNIE PAS ALSACIENNE

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Voici ma version de la populaire choucroute. Elle a été grandement inspirée de celle que me faisait régulièrement mami (ma belle-maman) et dont je me délectais tellement lors des magnifiques dimanches en grande tablée familiale.

Dans cette version, l’acidité de la choucroute est compensée par le vin (Riesling) (ou le cidre) et les pommes. Si vous l’aimez moins sucré et un peu plus acide, mettez moins où pas de pommes et/où choisissez un vin un peu moins fruité.

Je vous conseille néanmoins de l’essayer et de faire un bouillon maison bien aromatisé et réduit pour cette choucroute. Les tablettes sont d’une grande facilité, mais parfois un peu trop salé (et dans ce plat vous avez déjà la viande que est salé) où type en herbes diverses.

Pour celles et ceux qui ne sont que 2, 3 ou 4, la choucroute se conserve très bien au surgélateur et vous aurez plusieurs fois le plaisir d’en manger pour une seule fois le travail pour le préparer.

Avant je cuisinais ces quantités dans une très grande (large) cocotte style Le Creuset, mais elle a rendue l’âme. Depuis je la cuisine dans un römertopf alsacien et ça fonctionne très bien. Le seul hic est que généralement je n’arrive pas à mettre tout le liquide (cidre, bouillon, vin). Mais comme nous en mangeons et le jour même et qu’on portionne le reste, on peut encore, si nécessaire, ajouter un peu de liquide (en tenant compte du fait qu’on le réchauffera. Par contre, pour la précuisson des oignons et des viandes, j’utilise une cocotte de taille moyenne. L’idéal est la toute grande cocotte naturellement.

Avant avec ma cuisson en cocotte, tout le liquide y allait. Depuis que j’utilise mon römertopf, je dois en utiliser moins. Il faudra donc éventuellement doser en fonction du contenant de cuisson. J’ai néanmoins déjà diminué un peu dans ma recette. Avant je mettais 1/2 bouteille de cidre, 25 cl de vin sec et 25 cl de bouillon.

J’ai tenté une ou deux fois de l’accompagner de kasler, mais nous en sommes moins fan. Libre à vous de les ajouter.

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INGREDIENTS (6P) !!!! Bien lire le texte ci-dessus avant

  • 2 KG DE CHOUCROUTE PRECUITE AU VIN DE BONNE QUALITE (si vous avez la chance de trouver la marque Rheingold en conserve, prenez)
  • 2 POMMES BOSCOOP
  • 500 G DE POITRINE FUMEE EN TRANCHES EPAISSES
  • 1 JAMBONNEAU OU PALETTE DE PORC FUMEE DE 800 G A 1KG ET/OU 1 BON MORCEAU DE SPIRINGUE (sans l’os)
  • 1 MORCEAU DE LARD AU JAMBON ET/OU UN PETIT SALE
  • 2 SAUCISSONS FUME DE 500 G TYPE MONTBELIARD, POLONAIS (KIELBASA)
  • 9 SAUCISSES DE STRASBOURG (OU DE VIENNE, DE FRANCFORT), VOIR PLUS SI BEAUCOUP D’AMATEURS
  • 70 G SAINDOUX (OU GRAISSE D’OIE)
  • 1 C A S BAIES DE GENIEVRE
  • 1 C A C GRAINS DE POIVRE
  • 1/2 C A C GRAINS DE CORIANDRE 
  • 1/2 C A C GRAINES DE CARVI
  • POIVRE NOIR
  • 5 CLOUS DE GIROFLE
  • 2 OIGNONS (UN GROS ET UN MOYEN)
  • 2 FEUILLES DE LAURIER
  • 1 BELLE BRANCHE DE THYM
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 32 CL DE CIDRE OU DE RIESLING (37,5 en cocotte)
  • 20 CL VIN BLANC SEC (25 en cocotte)
  • 20 CL BOUILLON DE VOLAILLE (25 en cocotte)
  • 1 C A C SEL
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PREPARATION

Faire un bouillon de volaille maison (ou en acheter un très bon).

Emincer le gros oignon et l’ail.

Si vous utilisez une palette ou un jambonneau fumé : faire bouillir 3 litres d’eau. Dès que l’eau bout, y plonger la palette et/ou le jambonneau fumé. L’eau doit complètement recouvrir la viande. Faire cuire à petits bouillons pendant 1 heure en faisant l’appoint d’eau si nécessaire. Laisser refroidir la viande et la réserver. Si c’est un jambonneau, séparer la chair des os et couper la chair en gros morceaux.

Mettre le saindoux dans une très grande cocotte à fond épais. Y faire revenir le lard, les Käsler et la spiringue (en fonction de quelles viandes vous aurez choisies)

Quand elle est bien doré, enlever la viande et la réserver.

Mettre à la place l’oignon et l’ail émincés et bien les faire revenir. Bien gratter les sucs de cuisson avec une cuillère en bois afin de bien en enrober l’oignon et l’ail. Ajouter un petit filet d’eau si nécessaire (en principe ça l’est).

Bien mélanger la choucroute, l’oignon et l’ail dans la cocotte. Ensuite enlever la moitié de ce mélange et le réserver dans un grand saladier.

Laisser l’autre moitié de la choucroute dans la cocotte.

Peler le deuxième oignon et le piquer de clous de girofle. Le placer au centre de la cocotte en l’enfonçant dans la choucroute.

Laver les pommes, les peler et les couper en 16 morceaux. Ajouter la moitié sur la choucroute.

Déposer le lard, le jambonneau/palette de porc, la spiringue, le petit salé et la saucisse fumée (en fonction de ce que vous aurez choisis) sur la choucroute.

Entre, placer le thym et le laurier. Saler. Placer maintenant les autres morceaux de pommes.

Parsemer de baies de genièvre, de grains de coriandre, de graines de carvi et de grains de poivre.

Recouvrir avec le reste de la choucroute.

Mélanger le cidre, le vin sec et le bouillon de volaille et en arroser la choucroute.

Poivrer légèrement.

Cuire 4 heures à feu très doux en remuant de temps en temps (le plus facile est au four avec un départ four chauffé à 200°C chaleur tournante, mais diminué à 150°C dès qu’on y place la cocotte. A mi-cuisson, enlever la choucroute sur le dessus du plat et le mettre dans un saladier, mélanger. Enlever les viandes et mélanger aussi la choucroute du fond. Remettre la viande et la couche supérieure de choucroute. Continuer la cuisson.

Pendant qu’on prépare l’accompagnement ou si on a finit trop tôt, garder chaud au four entre 120 et 90° en fonction du temps que vous allez la laisser.

Faire cuire les saucisses de Strasbourg dans 2 L d’eau bouillante (dès que l’eau bout, éteindre le feu). Les y laisser une dizaine de minutes minimum.

A la sortie du four, sortir toute la viande. Mélanger la choucroute. Dresser éventuellement la choucroute sur un grand plat de service, les viandes à côté.

Servir bien bouillant avec une bonne purée maison (faite avec des bintjes et beaucoup de beurre).

Bon Appétit !

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ACCORD VIN

Un bon Riesling d’Alsace, parfait pour compenser le gras du lard et l’épicé des baies de genièvre.

Risotto aux moules et chorizo

RISOTTO AUX MOULES ET CHORIZO

Je sais, je sais…. le chorizo n’est pas italien. Pourquoi ne pas avoir pris du nduja. J’aurais pu, mais je n’ai pas fait. Je suis européen et c’est donc un risotto européen. Et puis basta !!!

Bref, j’avais envie d’un risotto et j’avais déjà 275 ml de jus de moules d’un repas ‘marinière’ et 250 ml de fumet de poisson. J’ai recuisiné 1,5 kg de moules et ça m’a encore donné 550 ml de jus de moules. J’avais donc 1075 ml de fumet/jus pour le risotto et j’y ai ajouté encore 100 ml d’eau pour être certain d’avoir assez. C’est juste ce qu’il fallait.

J’ai utilisé la moitié des moules dans le risotto et l’autre moitié recuit brièvement au four avec un beurre d’herbes maison.

Pour le reste, j’avais tout en stock, y compris les chorizo (en conserve, cuisinés au cidre).

Au niveau du résultat : très très bon, j’aurais pu mettre 100 g de parmesan au lieu de 80 g et le réduire un chouia de plus.

INGREDIENTS (2-4P)

  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
  • 1 ECHALOTE EMINCEE
  • 250 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625g de riz cuit)
  • 15 CL NOILLY PRAT
  • LE JUS DE CUISSON DES MOULES (environ 550 ml)
  • UN RESTE DE JUS DE MOULES, COMPLETE AVEC DU FUMET DE POISSON MAISON (arriver à environ 550 ml)
  • SEL, POIVRE
  • 2 x 25 G BEURRE
  • 100 G PARMESAN
  • 1,5 KG MOULES DE ZEELANDE (ou des bouchots mais bien grosses)
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 2 BRANCHES DE CELERI AVEC FEUILLES
  • 2 BRANCHES DE CELER SANS FEUILLES
  • 20 CL VIN BLANC SEC
  • 1 DOSE DE FILAMENTS DE SAFRAN
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • CHORIZO (1 1/2 petits chorizo mous en conserve, ici cuits au cidre)
  • 1 1/2 C A C CONCENTRE DE TOMATES
  • FARINE
  • GROS SEL

PREPARATION

Les moules

Enlever les moules très ouvertes ou cassées.

Rincer les moules à l’eau froide farinée et légèrement salée (au gros sel).

Peler l’oignon. Laver 2 branches de céleri avec feuilles.

Hacher finement l’oignon et couper les branches de céleri en demi rondelles. Les mettre dans une grande casserole avec 1 noix de beurre et bien les laisser suer.

Déglacer avec le vin blanc, ajouter les moules, secouer et couvrir. Les cuire à feu vif pendant 4 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient ouvertes. Secouer encore à mi-cuisson. Retirer la casserole du feu et laisser refroidir un peu.

Poser une grande passoire sur une grande casserole et y déverser les moules. Il faut surtout récupérer le jus de cuisson.

Décortiquer les moules et les réserver. En garder la 1/2 pour le risotto, les autres pour une autre préparation. Réserver également le jus et le compléter comme décrit dans la liste des ingrédients. Vous n’avez pas besoin de garder les légumes.

Le risotto

Peler l’échalotte et l’émincer finement. Peler et hacher très finement l’ail. Laver et émincer très finement les 2 tiges de céleri (sans les feuilles).

Egoutter les chorizo et en couper 1 1/2 en grosse brunoise.

Faire réchauffer le fumet de moules dans une casserole et le maintenir chaud. Y laisser infuser le safran pendant 30 minutes à couvert. Réchauffer un peu après si nécessaire.

Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalote et le céleri et tout faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Ajouter l’ail après 30 secondes. Il faut que l’échalote blondisse sans brûler l’ail.

Puis, ajouter le riz dans la sauteuse et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et bien le nacrer. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’, puis monter le feu.

Ajouter le chorizo et laisser revenir 30 secondes en remuant.

Déglacer tout avec le vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.

Ajouter alors une bonne louche de fumet chaud et le concentré de tomates. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson soit au moins al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 18-25 minutes de cuisson, selon votre goût. Personnellement je le préfère avec une cuisson de 22 minutes.

!!!! Il ne faut ni saler, ni poivrer à ce stade. Il y a le piment du chorizo, le sel naturel des moules et le salé du parmesan qu’on ajoute à la fin.

Réchauffer doucement (hors feu) les moules dans ce qui reste de fumet de moules.

Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Mélanger. Hors feu, couvrir 5 minutes avant de servir. Rectifier éventuellement l’assaisonnement avec sel et poivre (je n’ai pas du rajouter de poivre, juste 4-5 tours de moulin à sel).

Y mélanger les moules réchauffées.

Dresser de suite.

P.S. Si il reste encore du jus, le laisser refroidir et le verser sur la 2e moitié de moules qu’il vous reste.

Bon Appétit !

Croquettes croustillantes de chou-fleur au parmesan doré

CROQUETTES CROUSTILLANTES DE CHOU-FLEUR AU PARMESAN DORE

Entre les deux fêtes, j’ai testé cette recette trouvée sur mon fil Facebook. Le visuel m’avais beaucoup plu et ça me donnait une autre possibilité d’utiliser le chou-fleur.

Alors verdict : J’ai trouvé ça très sympa, surtout accompagné d’une sauce dip u poivron un peu relevée comme la muhammara syrienne. Elle contient aussi de la noix, ce qui fonctionne très bien avec le chou-fleur. Sans ce dip bien relevé, c’est un peu trop fade. Il faut vraiment surassaisonner, mais ce n’est pas évident de goûter l’appareil avant cuisson. Mon épouse n’a pas trop aimé. Ce qui la dérange, c’est le goût du parmesan cuit. Elle n’aime pas non plus les tuiles de parmesan p.e.

J’ai du augmenter le temps de cuisson du chou fleur à la vapeur de 10 minutes, passer à 1 oeuf et demi au lieu de 1 oeuf et également du prolonger la cuisson au four de 10 minutes. Mais en diminuant la taille des croquettes, j’aurais pu respecter les 25 minutes initiales et le rendu aurait encore été plus croustillant et plus facile à manger avec les doigts. J’avais 14 croquettes. Je pense qu’on peut monter à 18 en réduisant leur diamètre.

Un dernier point : mon visuel parait moins gourmand et croustillant que celui sur la photo que j’avais vu passer. J’ai compris après coup. C’est la base de la croquette qui se dore sur la plaque de cuisson et pour le dressage il faut donc présenter cette face pour un meilleur rendu.

INGREDIENTS (2P)

  • 1 CHOU-FLEUR MOYEN
  • 100 G PARMESAN RAPE
  • 1 1/2 OEUF
  • 50 G CHAPELURE
  • 2 C A S PERSIL FRISE HACHE
  • 1 GOUSSE D’AIL PRESSEE
  • SEL, POIVRE
  • HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Préparer tous les ingrédients.

Détailler le chou-fleur en petits bouquets et les faire cuire à la vapeur pendant 20 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient bien tendres. Bien les égoutter.

Transvaser le chou-fleur dans un saladier et l’écraser à l’aide d’une fourchette.

Y ajouter les autres ingrédients. Bien saler et poivrer. Bien mélanger. Il faut que ce soit homogène et puisse se travailler facilement.

Préchauffer le four à 200° C haut/bas.

Recouvrir une plaque de cuisson d’une feuille de papier de cuisson.

Avec vos mains, former des petites boulettes. Les déposer sur la plaque.

Badigeonner légèrement les croquettes avec de l’huile d’olive à l’aide d’une petite brosse en silicone.

Enfourner pendant 25 à 35 minutes (en fonction de la taille des croquettes). Elles doivent être dorées et croustillantes.

Bon Appétit !

Nouvel An 2025 : Plat principal : Filet de biche crouté au poivre voatsiperifery, noisettes, pistaches et pigons de pin, embeurrée de chou pointu, crème de châtaignes à l’Armagnac et chou rouge à la betterave

NOUVEL AN 2025 : PLAT PRINCIPAL : FILET DE BICHE CROUTE AU POIVRE VOATSIPERIFERY, NOISETTES, PISTACHES ET PIGNONS DE PIN, EMBEURREE DE CHOU POINTU, CREME DE CHATAIGNES A L’ARMAGNAC ET CHOU ROUGE A LA BETTERAVE

Cette année je voulais un plat plutôt simple avec beaucoup de légumes. Il me fallait un plat dont je pouvais réaliser chaque élément des jours à l’avance avec juste une cuisson de viande à gérer le soir même. Je ne voulais pas de féculents dans l’assiette ni sauce classique.

La biche est venu directement, comme presque chaque année. Ensuite je me suis disque j’avais au surgélateur du chou rouge fait maison, mais comme j’y mets assez bien de vinaigre (je l’utilise en stoemp d’habitude), j’ai eu l’idée d’y mélanger deux petites betteraves cuites mixées. Ensuite, la vue de choux pointus au marché, m’a fait penser à une bonne embeurrée de chou. Il me manquait un élément plus doux et profond. La crème de châtaignes avec du champignon et de l’Armagnac à vraiment bien fait son oeuvre. J’ai adoré cette ‘sauce’.

INGREDIENTS (4P)

Pour la crème de châtaignes

  • 200 G CHATAIGNES (SOUS-VIDE) PELEES ET CUITES
  • 80 G CHAMPIGNONS DE PARIS
  • 20 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 10 CL CREME LIQUIDE 35-40 % MG
  • 30 CL LAIT
  • 1 1/2 C A C GRAINES DE FENOUIL
  • UN BON MORCEAU DE BEURRE
  • SEL
  • POIVRE BLANC
  • 2 C A S D’ARMAGNAC + UN RIEN POUR LA FIN

Pour l’embeurrée de chou pointu

  • 12 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 80 G BEURRE SALE
  • 1 PETIT CHOU POINTU
  • 2 ECHALOTES
  • SEL, POIVRE

Pour le chou rouge à la betterave

  • 400 G CHOU ROUGE CUISINE A LA BELGE (assez vinaigré) (recette sur ce blog)
  • 2 PETITES BETTERAVES ROUGES PRECUITES ET LE JUS DU PAQUET

Pour la viande

  • 400 G FILET DE BICHE (100 G/PERSSONNE CAR MENU 5 SERVICES)
  • 3 C A S POIVRE VOATSIPERIFERY
  • 1 C A S PIGNONS DE PIN
  • 1 C A S PISTACHES
  • 1 C A S NOISETTES
  • BEURRE
  • 3 BRANCHES DE THYM FRAIS
  • 1 FEUILLE DE LAURIER FRAICHE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 ECHALOTE
  • BEURRE CLARIFIE
  • UNE BONNE NOIX DE BEURRE
  • FLEUR DE SEL

PREPARATION

Pour la crème de châtaignes

Nettoyer les champignons et les couper en fine brunoise.

Couper les châtaignes en plus petits morceaux.

Faire torréfier légèrement les graines de fenouil a sec. Les mettre dans une boule à thé.

Bien colorer les champignons à la poêle dans un peu de beurre.

Déglacer avec le bouillon et les 2 c à s d’armagnac et mettre sur feu moyen pendant 2 minutes.

Ajouter les châtaignes et couvrir avec le lait. Ajouter la boule à thé.

Cuire très doucement et à couvert pendant au moins 30 minutes, jusqu’à ce que les châtaignes soient bien fondantes (checker la cuisson avec la pointe d’un couteau). Les égoutter dans une passoire placée sur un saladier. Réserver le liquide de cuisson.

Mixer les châtaignes avec la crème en ajoutant petit à petit le liquide de cuisson jusqu’à obtenir une texture bien lisse (j’y ai mis 90% du liquide de cuisson). Assaisonner avec du poivre blanc et du sel (allez y, la châtaigne est assez fade, il faut la réveiller.

A la fin, y ajouter encore un rien d’armagnac.

Réchauffer juste avant le dressage.

Pour l’embeurrée de chou pointu

Nettoyer le chou. Ôter les feuilles extérieures flétries et abimées. Ôter la base du chou et l’effeuiller. Laver les feuilles et débarrasser les plus grandes de leur nervure centrale.

Couper les feuilles en lanières pas trop fines.

Eplucher deux échalotes et les émincer grossièrement en demi tranches.

Dans une sauteuse, faire mousser 20 g de beurre. Y verser les échalotes et les feuilles de chou. Sur petit feu et à couvert, faire braiser l’ensemble sans ajout d’eau pendant 10 minutes.

Ajouter le bouillon et toujours sur petit feu et à couvert, terminer la cuisson du chou.

Une fois le chou bien tendre, laisser s’évaporer le reste du liquide de cuisson. Poivrer. Mélanger.

Quand on le réchauffera juste avant de dresser, y ajouter 60 g de beurre salé froid. Goûter et rectifier l’assaisonnement.

Pour le chou rouge à la betterave

Couper les betteraves grossièrement.

Dans un petit blender, les mixer avec un peu de bouillon de volaille et le jus de betterave, saler, poivrer.

Récupérer cette betterave mixée et la mélanger aux chou rouge cuisiné.

Faire chauffer le tout.

Pour la viande

!!! N’oubliez pas de faire chauffer les assiettes avant le dressage, la biche refroidit vite.

Dans un mortier, écraser le poivre voatsiperifery avec le pilon. Mixer les pistaches, les noisettes et les pignons grossièrement dans un petit blender. Mélanger le poivre avec 1 1/2 c à s du mélange pistaches, noisettes et pignons.

Sortir la viande 1 heure avant la cuisson. La garder sur une assiette, recouvert de film plastique.

Peler l’échalote et l’émincer finement. Ecraser la gousse d’ail sans la peler.

Préchauffer le four à 80° C en y plaçant un petit plat pouvant contenir le filet de biche.

Presser un côté de la viande dans le mélange poivré en pressant bien avec la paume de la main.

Faire chauffer un peu de beurre clarifié dans une poêle. Quand celui-ci est bien chaud, faire cuire la viande du côté poivré.

Après 2 minutes, ajouter les échalotes, l’ail, le thym, le laurier et une bonne noix de beurre. Retourner la pièce de viande et la cuire sur l’autre face en l’arrosant bien avec le beurre. Retourner la viande encore une ou deux fois brièvement en arrosant bien.

Une fois bien coloré transvaser le filet dans du papier alu, que vous fermez légèrement. Ajouter le beurre et les aromates dans le du papier alu. Déposer dessus les bardes de lard fournies par le volailler. Fermer le papier alu complètement.

Poser le filet emballé dans le plat à four.

Faire cuire pendant 25 minutes au four à 80° C. Il faut que la viande soit encore rosée à l’intérieur. Vérifier après 25 minutes avec un thermomètre au centre de la pièce de viande. Il faut arriver à +- 54-55° C au centre. Tant que la température n’est pas atteinte, augmenter progressivement le four en passant de 80° C à 95° C.

Sortir la viande du four et encore la laisser reposer 5 minutes sur une grille avant de servir, ceci afin que le jus reflue et que la viande soit encore plus tendre. En principe elle va encore gagner un degré pour atteindre 56° C.

A la sortie du four, saler la viande avec de la fleur de sel avant découpe.

Servir comme vous voulez. 🙂

Bon Appétit !

Nouvel An 2025 : 2e entrée : Coquilles Saint-Jacques, lentilles vertes du Puy et sauce crème au pinot blanc, crumble salin aux noisettes

NOUVEL AN 2025 : 2E ENTREE : COQUILLES SAINT-JACQUES, LENTILLES VERTES DU PUY ET SAUCE CREME AU PINOT BLANC, CRUMBLE SALIN AUX NOISETTES

Pour ma deuxième entrée de mon menu du réveillon de Nouvel An 2025, j’avais été fort séduit par une recette d’Ana « l’eaualabouche » Luthi-Guerrero. Je vous conseilles vraiment son blog de cuisine.

J’ai gardé la recette en modifiant ici et là, un peu mise à ma sauce. Pour apporter encore du croustillant en plus et intensifier les notes de noisettes et d’iode, j’ai terminé les noix par un crumble aux noisettes dans lequel il y a un peu de poudre de carapaces de crevettes (maison) et de la poudre de wakamé séché (maison). C’était vraiment très bon. Merci Ana !

INGREDIENTS (4P)

  • 12 NOIX DE SAINT JACQUES FRAICHES DE BON CALIBRE (sans corail)
  • BEURRE CLARIFIE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE BLANC, SEL
  • 2 ECHALOTES PAS TROP GROSSES (ou une grosse)
  • 25 CL PINOT BLANC + UN CHOUIA POUR LA FIN DE LA RECETTE
  • 25 CL CREME LIQUIDE 35-40% MG
  • 1 C A S PERSIL FRISE FINEMENT CISELE
  • BEURRE

Pour le crumble

  • 25 G FARINE FLUIDE
  • 35 G BEURRE DEMI-SEL
  • 25 G POUDRE DE NOISETTES
  • 1 C A S WAKAME SECHE EN POUDRE
  • 1 C A S POUDRE DE CREVETTES GRISES
  • UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE

Pour les lentilles

  • 100 G LENTILLES VERTES DU PUY
  • 1/2 CAROTTE MOYENNE
  • 1 DEMI PETIT OIGNON JAUNE
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
  • POIVRE, SEL
  • 1 BRANCHE DE THYM FRAIS
  • UNE BRANCHETTE DE ROMARIN
  • 10 G BEURRE
  • 30 G LARD FUME
  • 20 CL BOUILLON DE VOLAILLE LEGER
  • EAU

PREPARATION

Le crumble

Préchauffer le four à 170° C.

Mélanger tous les ingrédients avec le bout des doigts jusqu’à obtenir un mélange sablé.

Répartir ce mélange sur une plaque de four enduit d’un papier de cuisson. Cuire jusqu’à ce que le crumble soit bien sec et légèrement coloré. De temps en temps aller gratter avec une fourchette pour empêcher que certains endroits brunissent trop vite. Ca m’a pris environ 25 minutes.

Sortir du four et laisser refroidir. Emietter et réserver à l’abri de l’air et de l’humidité.

Les lentilles

Bien rincer les lentilles sous un filet d’eau froide. Les égoutter.

Eplucher la carotte et couper une demi carotte en deux dans la longueur et en deux dans la largeur.

Peler l’oignon et le couper en deux.

Ecraser la gousse d’ail (sans la peler).

Couper le morceau de lard en deux.

Dans une petite casserole, dans 10 grammes de beurre chaud, faire revenir légèrement et sans colorer, l’oignon, la carotte et le lard. Il faut compter environ 4 minutes.

Ajouter les lentilles, le bouillon, le thym, le romarin, l’ail et un petit filet d’eau si jamais les lentilles ne sont pas recouvertes complètement. Sans porter d’abord à ébullition, faire cuire le tout sur feu doux et à couvert pendant 25 minutes.

Hors feu, enlever le thym, le romarin, l’ail, la carotte, l’oignon et le lard. Saler et poivrer. Mélanger et garder chaud (Si on doit les réchauffer un peu, ajouter un tout petit peu de beurre et de bouillon).

La sauce

Peler les échalotes et les ciseler très finement.

Ciseler très finement le persil frais.

Faire suer les échalotes sur feu doux dans un peu de beurre.

Déglacer avec le pinot blanc et faire réduire de plus de la moitié (environ à 10 cl).

Ajouter alors la crème liquide et cuire le tout encore environ 12 minutes à feu doux. Il ne faut pas trop réduire la sauce, qui doit être nappante mais sans trop de tenue.

Passer la sauce au chinois afin d’éliminer les morceaux d’échalote.

Réchauffer doucement. Assaisonner avec poivre blanc et sel selon votre goût.

Garder à couvert au chaud, le temps de snacker les coquilles Saint-Jacques.

Juste avant de dresser, ajouter le persil ciselé dans la sauce et une petite lichette de Pinot Blanc.

Les coquilles

Chauffer les assiettes (+ une), avant de passer à la cuisson des Saint-Jacques.

Sortir les coquilles Saint-Jacques du frigo environ 30 minutes avant de dresser. Bien le éponger.

Assaisonner les coquilles Saint-Jacques avec un peu de fleur de sel sur une face.

Faire chauffer une poêle antiadhésive et y faire chauffer un rien de beurre clarifié.

Snacker les Saint-Jacques pendant 45 secondes à 1 minute sur chaque face (en fonction de leur épaisseur).

Réserver les noix sur l’assiette chaude en surplus (les enlever de la poêle en fonction de leur taille, les petites avant les plus grosses), le temps de dresser.

Dressage

Au centre de chaque assiette, dresser un peu de lentilles. Disposer autour les trois noix de Saint-Jacques par personne. Verser la sauce autour des Saint-Jacques.

Déposer un peu de crumble sur chaque noix.

Bon Appétit !

Quiche de bettes, de betteraves et de fromage de chèvre

QUICHE DE BETTES, DE BETTERAVES ET DE FROMAGE DE CHEVRE

J’avais trouvé cette recette dans un magazine Delicious (du temps ou j’en achetais pleins pour m’inspirer). Je l’ai réalisée et validée au niveau du goût global et de l’idée excellente. Je vais certainement la refaire un jour, mais entre la dégustation et cette rédaction, j’ai réécris complètement la recette afin d’en améliorer la texture, l’équilibre et l’aspect global mais aussi les dosages au niveau de la liste d’ingrédients.

INGREDIENTS (4-6P)

Pour la pâte

  • 112 G BEURRE FROID
  • 113 G CREAM CHEESE NATURE (comme du Philadelphia)
  • 300 G FARINE FLUIDE + UN PEU POUR LE PLAN DE TRAVAIL
  • 1 1/2 C A S VINAIGRE BLANC
  • 2 C A T POUDRE A LEVER
  • 1 C A T SEL
  • 2-3 C A S D’EAU

Pour la farce

  • 500 G BETTES (FEUILLES ET UNE PARTIE DES TIGES-NERVURES)
  • 3-4 JEUNES BETTERAVES SELON LEUR TAILLE (IDEALEMENT AVEC LEUR VERDURE)
  • 1 A 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 15 CL DE FOND BLANC DE VOLAILLE
  • 2 C A S VINAIGRE DE XERES
  • PIMENT D’ESPELETTE
  • 1/2 C A S MIEL
  • 3 OEUFS ENTIERS
  • 150 G FROMAGE DE CHEVRE FRAIS
  • 1 CITRON BIO
  • 50 G FROMAGE VIEUX AMSTERDAM (POIDS RAPE)
  • SEL, POIVRE

Pour le crumble

  • 30 G FLOCONS D’AVOINE
  • 25 G NOISETTES BLANCHES
  • 1 C A T FEUILLES DE THYM FRAIS
  • 2 C A S MIEL D’ACACIA
  • 1 GOUSSE D’AIL ECRASEE OU RAPEE

Le moule

J’avais utilisé un moule de 25 cm de diamètre et de 5,5 cm de hauteur, un moule rond à bords lisses. Il faut habiller le moule d’une feuille de cuisson.

PREPARATION

La cuisson des betteraves

Faire préchauffer le four à 200°C.

Sur une plaque du four, verser une bonne quantité de gros sel. Découper une fine tranche du dessous des betteraves non-épluchées et déposer les betteraves debout sur le gros sel.

Faire ainsi rôtir les betteraves pendant 30 minutes.

Sortir les betteraves, les laisser refroidir. Peler les betteraves.

Couper les betteraves en petits dés de 0,5 cm.

Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse et y faire revenir les dés de betteraves pendant 1 minute. Saler et poivrer. Ajouter un peu de piment d’Espelette.

Déglacer avec le fond blanc de volaille.

Cuire pendant une quinzaine de minutes à feu moyen jusqu’à évaporation quasi complète du liquide. A mi-cuisson, ajouter le miel et poursuivre la cuisson.

A la fin de la cuisson, ajouter le vinaigre de Xérès.

Réserver en égouttant.

La préparation des bettes pour la farce

Laver les feuilles (et tiges) des bettes. Bien les égoutter dans une essoreuse à salade. En couper les bases trop dures et épaisses.

Séparer les feuilles de la nervure centrale et des tiges. Couper grossièrement les parties feuilles. Couper les nervures centrales et les tiges en tout petits dés.

Placer les feuilles de bettes coupées et les dés de les tiges et nervures émincées dans une petite sauteuse. Faire revenir sans matière grasse le tout (comme on le fait pour des épinards) pendant quelques minutes, en mélangeant avec une cuillère en bois jusqu’à ce que toute l’eau de végétation soit évaporée et sans rendre trop sec. Saler et poivrer légèrement.

Récupérer et bien presser pour extraire un maximum d’eau. Hacher encore un rien le tout.

Réserver en égouttage.

La pâte

Couper le beurre en dés. Garder les dés de beurre pendant 30 minutes au frais, sauf si votre beurre sortait déjà initialement du frigo.

Verser la farine dans un grand saladier et creuser un puits au milieu. Ajouter le cream cheese au milieu et répartir le beurre un peu partout. Du bout des doigts, mélanger tout petit à petit et doucement jusqu’à ce que tout le beurre soit amalgamé et qu’un mélange grumeleux soit atteint.

Ajouter la poudre à lever, l’eau et le vinaigre. Mélanger, puis ajouter le sel. Ensuite il faut pétrir cette pâte jusqu’à ce qu’elle soit souple et la bouler.

Munir le moule d’une feuille de papier de cuisson.

Sur un plan de travail propre et fariné, placer la boule de pâte. A l’aide d’un rouleau à pâtisserie, la rouler en une forme ronde assez grande pour épouser le fond et les côtés du moule (et même le dépasser un peu).

Habiller le moule avec la pâte et bien pousser afin que la pâte épouse bien le moule. Découper le papier de cuisson et la pâte qui dépasse des bords.

Réserver 30 minutes au frais.

Pendant ce temps, préchauffer le four à 180° C.

Piquer le fond de tarte avec une fourchette. Recouvrir d’une feuille de papier sulfurisé, découpée à la taille de l’intérieur du moule. Y répartir des billes de cuisson.

Cuire le fond de quiche pendant 10 minutes. Sortir du four. Laisser refroidir. Ôter les billes et réserver au frais.

Crumble

Mélanger tous les ingrédients dans un petit blender. Ajouter un peu de flocons d’avoine si le mélange vous parait trop collant.

Récupérer le mélange et l’étaler dans une assiette (afin de pouvoir plus facilement l’utiliser ensuite).

Finalisation et cuisson

Battre les oeufs avec le chèvre frais.

Y ajouter le zeste de citron. Saler et poivrer.

Y ajouter le fromage et bien mélanger le tout.

Sortir le moule avec le fond de tarte du frigo.

Répartir sur le fond, les dés de betterave, puis les bettes hachées.

Dessus déverser le mélange oeufs-chèvre-fromage en poussant bien ce mélange dans les interstices entre les légumes.

Répartir dessus le crumble. Poivrer encore un peu.

Mettre en cuisson au four préchauffé à 180°C chaleur tournante pendant environ 40 minutes.

A déguster chaud ou tiède.

Bon Appétit !

Gratin de cavatelli à la sauce Mornay-butternut rôti

GRATIN DE CAVATELLI A LA SAUCE MORNAY-BUTTERNUT ROTI

Quand ma chère épouse m’envoie des vidéos de recettes de Tik Tok, parfois je trouves les idées bonnes assez pour les tenter. Il faut toujours adapter à sa sauce car il y a souvent un manque de liste d’ingrédients, de grammages et souvent les vidéos sont très rapides. Mais voilà j’ai fait à mon goût et c’était vraiment délicieux.

INGREDIENTS (4 P)

  • 100 G PARMESAN RAPE +UN PEU POUR LE GRATIN
  • 100 G VIEUX AMSTERDAM, VIEUX BRUGES (ou cheddar)
  • EAU DE CUISSON DES PATES
  • 1 BUTTERNUT MOYEN
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 8 BRANCHETTES DE THYM FRAIS
  • FLEUR DE SEL
  • HUILE D’OLIVE
  • 350 A 400 G CAVATELLI
  • 40 G FARINE
  • 40 G BEURRE + UN PEU
  • 400 G LAIT
  • MUSCADE
  • POIVRE
  • CHAPELURE

PREPARATION

Couper le butternnut et deux dans sa longueur et le débarrasser des grains. Quadriller les deux demi butternut.

Préchauffer le four à 220 ° C.

Sur une plaque, munie de papier de cuisson, déposer les deux demi butternut. Dans leurs cavités, déposer une gousse d’ail. Ajouter sur chaque demi butternut, 4 branchettes de thym frais, de la fleur de sel et un bon filet d’huile d’olive.

Enfourner pendant 55-60 minutes.

Sortir du four et laisser refroidir. Enlever les branchettes de thym.

Récupérer la chair de butternut et la réserver dans un grand mixeur blender. Y ajouter la pulpe des gousses d’ail, un peu de muscade et un peu de poivre.

Cuire les pâtes dans de l’eau bouillante salée (8 g/l). Les égoutter en gardant l’eau de cuisson. Les réserver dans un grand saladier avec un peu de beurre afin d’éviter qu’ils ne collent ensemble.

Ajouter un peu d’eau de cuisson des pâtes dans le blender contenant le butternut (petit à petit) et mixer jusqu’à obtenir une crème assez épaisse, mais lisse et soyeuse.

Réaliser une sauce Mornay avec le beurre, la farine, le lait et les fromages. Une fois cette Mornay bien lisse, y ajouter la crème de butternut.

!!!! En principe vous aurez trop de sauce pour la quantité de pâtes. Surgelez la pour une 2e fois. Dans mon cas, il me restait même un peu trop de crème de butternut avant ajout à la Mornay, car tout dépend du poids total de votre butternut. La aussi j’ai surgelé.

Verser cette Mornay au butternut dans le saladier contenant les pâtes et mélanger bien le tout. Goûter et rectifier en sel, poivre et muscade selon votre envie.

Verser tout dans un ‘assez’ grand plat à four. Egaliser la préparation.

Préchauffer le grill du four.

Mélanger quelques c à s de chapelure avec quelques c à s de parmesan dans un ration de 50/50. Répartir sur le plat.

Mettre à gratiner sous le grill du four.

Bon Appétit !

Hachis parmentier chou-fleur, jarret et queue de boeuf

HACHIS PARMENTIER CHOU-FLEUR, JARRET ET QUEUE DE BOEUF

Le énième hachis parmentier sur ce blog et toujours différents. Dans ma liste de restes au surgélateur (ah oui car j’ai une liste avec contenant, quantités et dates de mise en surgélation), j’ai retrouvé 120 g de jarret de boeuf braisé, 180 g de queue de boeuf braisée et 200 g de haché de boeuf cru, et dans mon frigo j’ai le reste de mon bouillon de légumes que j’avais réalisé pour mon risotto il y a quelques jours et un reste de bouillon de veau. Au marché ce dimanche, j’ai acheté un chou-fleur pas trop gros. Des pommes de terre farineuses j’en ai et les condiments nécessaires aussi.

Avec tout ça je me suis pondu une petite recette pour 4 personnes. C’était excellent.

Par contre, comme vous pouvez le voir sur les photos, j’avais déjà mis ma couche de viande et le chou-fleur dans le plat avant de faire ma purée. Malgré le fait que j’avais épluché environ 1 kg 100 de pommes de terre, j’ai très vite vu qu’il me manquerait de la purée. Donc transvasage de 2/3 de la préparation dans un autre plat et c’était bon. Du coup ce matin je suis de corvée purée pour encore confectionner un petit plat avec le 1/3 de préparation restante. J’ai donc rectifié les quantités de pommes de terre, de lait et de beurre dans la recette.

Le plat terminé et cuit au four reste compliqué à prendre en photo, aussi bien dans le plat que dans l’assiette, surtout que je n’y mets aucune fioriture.

INGREDIENTS (2-3P)

  • 120 G JARRET DE BOEUF BRAISE
  • 180 G QUEUE DE BOEUF BRAISEE
  • 200 G HACHE DE BOEUF CRU
  • 1 OIGNON DOUX ASSEZ GROS
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
  • 1 KG 400 POMMES DE TERRE FARINEUSES (poids net)
  • 30 CL LAIT
  • 200 G BEURRE + UN PEU
  • SEL, POIVRE, MUSCADE
  • 10 CL BOUILLON DE VEAU
  • 30 CL BOUILLON DE LEGUMES
  • 700 G CHOU-FLEUR (poids des bouquets)
  • 2 BRANCHES DE THYM
  • UN SOUPCON DE SAUCE SOJA
  • 20 G CHAPELURE MAISON
  • 20 G PARMESAN
  • 1 CAROTTE
  • 3 C A C SAUCE WORCESTERSHIRE (dite anglaise)
  • 70 G DE CONCENTRE DE TOMATES
  • 1/2 C A C DE CUMIN EN POUDRE
  • UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE

PREPARATION

La base

Peler l’oignon et l’ail et les émincer finement. Eplucher la carotte et la couper en très fine brunoise.

Dans un rien de beurre, faire suer pendant 5 minutes oignon, carotte et ail, à couvert et sur petit feu. Vous pouvez ajouter un filet d’eau pour aider la cuisson si nécessaire.

Ajouter le boeuf haché et le cuire en l’écrasant avec une fourchette.

Pendant ce temps hacher un peu les viandes au couteau.

Une fois l’américain cuit, mouiller avec le bouillon de légumes et le bouillon de veau. Ajouter le thym. Ajouter les restes de jarret et de queue de boeuf et amener à faible ébullition.

Sans couvrir, faire chauffer et réduire le tout. Il faut qu’il y ait encore de l’humidité, mais pas trop.

Assaisonner de sel, de poivre et ajouter le concentré de tomates, un peu d’eau et la sauce anglaise. Ajouter un soupçon de sauce soja. Réduire encore un peu le tout.

Réserver à couvert.

Le chou-fleur

Prélever 700 g de bouquets de chou-fleur et les faire cuire à la vapeur en les salant.

Récupérer les bouquets et les couper plus finement. Les placer dans un saladier. Les poivrer et ajouter un rien de muscade, de piment d’Espelette et de cumin. Bien mélanger le tout et réserver au frais à couvert.

La purée et finition

Eplucher les pommes de terre et les couper en morceaux moyens. Les faire cuire dans une grande casserole d’eau salée (départ eau froide, environ 25 minutes).

Faire bouillir le lait en fin de cuisson.

Egoutter les pommes de terre cuites. Les assécher.

Réaliser une purée pas trop liquide avec le lait, 200 g de beurre, sel, poivre et muscade.

Beurrer légèrement un plat à four.

Mettre la préparation à la viande dans le fond du plat.

Placer dessus les morceaux de chou-fleur, puis étaler la purée de pommes de terre en une couche épaisse.

A l’aide d’une fourchette, dessiner des silons et des pics dans la couche de purée. Ca donnera plus de relief et de croustillant après cuisson.

Mélanger la chapelure et le parmesan et répartir le mélange dessus.

Faire cuire 20 minutes au four préchauffé à 180° C (200° C si le plat a été mis au frigo avant). Monter la température à 250 ° C et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la couche de purée soit bien dorée et le jus légèrement remonté par les côtés.

Bon Appétit !

Risotto aux épinards, fontina, gorgonzola et noisettes

RISOTTO AUX EPINARDS, FONTINA, GORGONZOLA ET NOISETTES

INGREDIENTS (3P)

  • 375 G RIZ CARNAROLI
  • 450 G EPINARDS FRAIS
  • 1 BELLE ECHALOTE
  • HUILE D’OLIVE
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • DEUX BONNES NOIX DE BEURRE
  • 150 G FONTINA (poids net, si vous avez avec les croûtes, prenez plutôt 185 G)
  • 70 G GORGONZOLA (poids net)
  • 2 GROSSES CAROTTES
  • 3 BRANCHES DE CELERI (sans les feuilles)
  • 4 GROS CHAMPIGNONS DE PARIS
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 1 TOMATE SAN MARZANO
  • 15 CL VIN BLANC SEC
  • SEL, POIVRE
  • PARMESAN
  • 30 G NOISETTES BLANCHES
  • 1 C A C JUS DE CITRON
  • ZESTE D’UN QUART DE CITRON

PREPARATION

Eplucher les carottes et les couper en morceaux moyens. Peler l’oignon et le couper en quatre. Laver les branches de céleri, ôter les feuilles et couper en morceaux moyens. Laver les champignons et les couper en quatre. Laver la tomate et la couper en quatre.

Laver les épinards et en ôter les tiges.

Préparer un bouillon de légumes dans 1 L 500 d’eau légèrement salée avec les carottes, le céleri, les champignons et l’oignon. Porter à ébullition, puis diminuer le feu et laisser cuire à petits bouillons pendant 1 h à couvert.

Passer le bouillon au chinois étamine, sans trop presser les légumes, reporter le bouillon à ébullition dans la même casserole et y faire blanchir les feuilles d’épinard pendant 2 minutes.

Récupérer les feuilles d’épinards (en gardant le bouillon) et les réserver dans de l’eau glacée ou très froide. Réserver le bouillon et le laisser un peu tiédir.

A l’aide d’un mixeur plongeant, mixer les épinards, en ajoutant un bon filet d’huile d’olive et quelques cuillères de bouillon, jusqu’à obtenir une consistance crémeuse. Il faut que ça soit bien mixé et il faut donc doser l’apport des liquides. Bien poivrer et saler modérément.

Peler les gousses d’ail et les couper en deux.

Couper la Fontina en cubes. Couper le gorgonzola en morceaux.

Toaster à sec les noisettes. Une fois refroidies, les couper en deux.

Peler et hacher finement l’échalote.

Zester le quart de citron.

Dans une large sauteuse, faire chauffer un filet d’huile y faire blondir l’échalote pendant 1 minute 30.

Ajouter le riz et le faire revenir quelques minutes, en mélangeant constamment avec une cuillère en bois.

Déglacer avec le vin et lorsqu’il s’est complètement évaporé, ajouter quelques louches de bouillon. Poursuivre la cuisson du riz en ajoutant le bouillon petit à petit au fur et à mesure que le riz s’assèche. Personnellement je compte environ 20-22 minutes de cuisson (ce qui est plus que les italiens). Saler et poivrer en cours de route.

À 6 minutes de la fin de cuisson du riz, ajouter la crème d’épinards et bien tout mélanger.

Quand le riz est presque à la bonne consistance, ne plus trop mouiller et mélanger le risotto ou le faire sauter en effectuant un va et vient avec la sauteuse. Il faut garder de l’onctuosité, mais le risotto ne doit n’y être trop sec, ni trop mouillé.

Une fois la cuisson terminée, ôter du feu et mélanger le risotto avec une noix de beurre et le gorgonzola. Couvrir et attendre 5 minutes. Mélanger à nouveau. Si à ce stade le risotto manque d’humidité, y ajouter une c à s de bouillon. Ajouter jus et zeste de citron pour la fraicheur et mélanger. Goûter aussi pour vois si il ne faut pas saler ou poivrer en plus.

Dresser le risotto dans 3 assiettes. Placer quelques cubes de Fontina au centre de chaque assiette. Recouvrir de risotto et étaler le risotto en secouant doucement les assiettes. Garnir d’encore un peu de dés de Fontina.

Poivrer et ajouter du parmesan si vous en avez envie. Dresser des demi noisettes. Servir de suite.

Bon Appétit !

Pizza à la crème d’aubergine, tomates grillées et feta

PIZZA A LA CREME D’AUBERGINE, TOMATES GRILLEES ET FETA

Encore une des seules recettes nouvelles des derniers mois. La base de la recette vient d’un magazine Delicious qui trainait chez moi. Mais j’ai complètement changé la recette initiale.

Déjà j’y ai ajouté de la feta pour avoir plus de variation en goût et en texture. Ensuite, je n’avais pas le temps de réaliser une pâte pizza maison comme dans la recette, même si c’était une version courte. J’en ai profité pour tester les pâtes à pizza bio précuites sur pierre qu’on vend au rayon frais chez The Barn Bio Market de Jette. Elles sont de la marque Rocky’s de la société Stack Foods de Tubize. Il faut compter 6 minutes de cuisson à 250°C avec la garniture. J’ai donc du adapter d’autres choses dans la recette car la il y avait une cuisson (fort longue) de 15 à 20 minutes à 220°C. A la dégustation, je retrouvais vraiment beaucoup plus le goût et la texture d’une bonne pizza, juste sortie du four, d’un restaurant italien. Rien à voir avec les rouleaux de pâte à pizza qu’on trouve partout au rayon frais, toutes marques confondues. C’était bon et je compte bien répéter l’opération.

Dans la recette initiale on tartine la pizza avec la crème d’aubergine, puis on y met la moitié des tomates cerises coupées en deux, ça part en cuisson pour 15-20 minutes et avant de dresser on ajoute une deuxième moitié de tomates cerises, crues donc. J’avais déjà un doute sur le fait qu’en cuisant autant de tomates cerises directement sur la pizza, la pâte ne serait pas détrempée, mais je devais aussi tenir compte du temps de cuisson ramené à 6 minutes. Finalement je n’étais pas fan de l’idée des tomates cuites et crues mélangées. J’ai donc précuit toutes les tomates sur une plaque de four et je les ai ajoutés en évitant de mettre trop le jus.

A vous de voir si vous achetez un rouleau de pâte à pizza, si vous la faites vous même ou si, comme moi vous achetez une précuite.

Après dégustation, nous avons trouvé ça plutôt bon à très bon, mais la préparation est trop riche et généreuse pour en manger une entière. Dans la recette initiale ils avaient fait des plus petites pizza allongées, ce qui était suffisant. Je pense qu’une pizza précuite pour 2 personnes, c’est suffisant. Donc 2 pizze pour 4. J’ai adapté en fonction.

Régalez vous avez cette recettes fusion, qui relié l’Italie et le Levant.

INGREDIENTS (4P)

  • 2 PIZZE PRECUITES ROCKY’S (THE BARN)
  • 1 GROSSE AUBERGINE OU 2 PETITES
  • HUILE D’OLIVE
  • 2 C A T GRAINES DE CUMIN
  • 300 G HARICOTS BLANCS (en boîte, égouttés et rincés)
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • JUS D’UN 1/2 CITRON
  • SEL, POIVRE BLANC
  • 500 G TOMATES CERISES (ici mini San-Marzano)
  • QUELQUES BRANCHES D’ANETH FRAICHE
  • QUELQUES BRANCHES D’ESTRAGON FRAIS
  • 150 G FETA

PREPARATION

Préchauffer le four à 200°C.

A l’aide d’une fourchette, piquez l’aubergine tout autour. La placer dans un plat à four. Verser dessus, une c à s d’huile d’olive. Placer 45 minutes au four en la retournant après 22 minutes environ. Checker la cuisson à coeur et aux extrémités en y plantant la pointe d’un petit couteau ou une pique à brochette. Réserver hors du four et laisser refroidir.

Faire griller les graines de cumin à sec dans une petite poêle, sans les brûler. Réserver 15 minutes.

Peler l’ail et le presser.

Prélever la chair de l’aubergine et la placer dans un bol. Attendre tant qu’il y a encore de l’évaporation.

Placer la chair d’aubergine dans un petit blender. Y ajouter les graines de cumin, l’ail et les haricots blancs. Ajouter le jus de citron, une toute petite pointe de poivre blanc et une pincée de sel. Mixer le tout pendant une bonne minute, en mélangeant de temps en temps. Une fois bien lisse est pas trop liquide, réserver la préparation à température ambiante.

Couper les tomates cerises en deux, trois ou quatre selon leur taille. Dans un saladier, les assaisonner avec sel, poivre et un filet d’huile d’olive. Les répartir sur une plaque de four munie de papier de cuisson. Les cuire 15 minutes à 220°C pour le confire. Les récupérer sans trop de jus et les réserver dans le saladier.

Couper ou émietter la feta.

Ciseler les feuilles de quelques branches d’aneth et d’estragon. Mélanger les deux et réserver.

Augmenter la température du four à 250°C.

Garnir les deux pizze précuites avec de la crème d’aubergines (ne pas exagérer sur la quantité et surtout éviter d’un mettre sur les rebords). Dessus, répartir les tomates cerises confites, puis la feta. A l’aide d’une petite brosse en silicone, ajouter un rien d’huile d’olive. Saler encore légèrement.

Mettre au four pendant 6 minutes (en tenant la cuisson de la feta à l’oeil).

A la sortie du four, y ajouter un peu du mélange d’herbes fraîches.

Bon Appétit !

Saganaki aux crevettes ‘black tiger’

SAGANAKI AUX CREVETTES ‘BLACK TIGER’

Par gros manque de temps, je n’écrit, élabore et/où ne cuisine pas grand chose de nouveau les derniers mois. Ma dernière publication date même du 17 septembre, et nous sommes le 26 octobre. Ca ne doit pas m’être arrivé depuis le début de la création de ce blog il y a environ 17 ans.

Néanmoins, cette recette, dont je suis en retard de rédaction, je l’ai faite quelque part fin septembre et nous nous sommes régalés à trois. C’est tout simple, mais si on assaisonne avec largeur (en épices et en herbes) et si on utilise un vrai Ouzo de qualité, et bien sur des très bonnes crevettes, c’est un festin.

En ce qui concerne les crevettes, sachez que, ce que nous appelons communément ‘scampis’, vient toujours de très loin et qu’elles sont donc toutes surgelées (parfois vendues dégelées chez le poissonnier). Après il y a toutes sortes de crevettes; des grandes, des petites, des peu chères, des plus chères, ….). J’ai fait confiance à mon poissonnier et je lui ai pris un paquet de crevettes ‘black tiger’ non dégelés et nous avons été ravi.

Pour le Ouzo, j’ai acheté du bon, du Veto en directe de Mytilène.

Alors, c’est quoi un saganaki ? Déjà c’est un plat grec, mais ça vous l’aviez déjà compris avec l’utilisation de l’Ouzo. Mais après ?

Le mot ‘saganaki’ signifie ‘petite poêle’ en grec. L’origine du mot est arabe et vient de ‘sahn’, qui fait référence à une casserole de cuivre. Ce mot est ensuite devenu ‘sahan’ en turc, et ‘sagan’ en grec. Un sagan grec est une grande poêle avec deux poignées. Le suffixe ‘iki’ ou ‘aki’ est utilisé en grec comme un diminutif qui signifie ‘petite’. Donc, ‘saganaki’ signifie donc litéralement ‘petite poêle à deux poignées’.

C’est une petite poêle à frire et on peut trouver aussi des saganaki de moules, de légumes, de fromage, … Comme je n’avais pas de ‘saganki’ en ma pocession, j’ai utilisé mon wok, comme on peut bien y frire aussi. Pour terminer la cuisson au four en position grill, j’ai tout transvasé dans un simple plat à four.

Nous avons mangé ce plat en plat principal avec une bonne baguette, mais libre à vous d’en faire une version entrée.

J’ai oublié de faire des photos pendant la cuisson et celles prises du plat et de l’assiette, assez dans l’empressement, sont assez moches, dommage.

INGREDIENTS (3-4P)

  • 650 G CREVETTES ‘BLACK TIGER’
  • 1 OIGNON MOYEN (PAS TROP PETIT)
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1/2 PIMENT THAI ROUGE OU 1 C A C PAPRIKA DOUX (nous avions choisis cette 2e option)
  • 8 C A S D’OUZO
  • 400 G TOMATES EN DES (ici conserve)
  • UNE BELLE BOTTE DE PERSIL FRISE OU PLAT
  • 1 C A C D’ORIGAN SECHE
  • 200 G FETA
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Sortir les crevettes au préalable du frigo et longuement les éponger. Laisser venir à température ambiante mais en couvrant leur contenant.

Peler l’ail et l’oignon, puis les émincer finement.

Ciseler finement les feuilles de persil.

Dans le ‘saganaki’ (ici wok), faire chauffer un peu d’huile d’olive et y faire revenir l’oignon, l’ail et le paprika (ou piment) pendant quelques minutes. Il faut que l’oignon dore légèrement, sans brûler. Débarrasser dans un bol en laissant un peu d’huile.

Ajouter un peu d’huile d’olive et faire chauffer.

Baisser à feu moyen. Y ajouter les crevettes et les faire frire pendant 2-3 minutes en les retournant de temps en temps.

Ajouter l’ouzo, les tomates, la moitié du persil, l’origan et les oignons et l’ail réservés. Saler et poivrer.

Allumer le four en position grill.

Quand ça bout (ça va assez vite), baisser le feu et laisser mijoter à décpuvert pendant 10 minutes, en mélangeant de temps en temps.

Verser tout dans un plat à four. Ajouter le reste de persil. Goûter et rectifier éventuellement en sel, poivre et/où paprika.

Emietter la feta sur le dessus de la préparation.

Placer le plat sous le grill jusqu’à ce que la feta fonde légèrement (sans brûler). Il faut rester vigilant.

Déguster.

Bon Appétit !

Truffade au cantal jeune, tombée d’haricots verts à l’oignon doux et saucisse de Morteau

TRUFFADE AU CANTAL JEUNE, TOMBEE D’HARICOTS VERTS A L’OIGNON DOUX ET SAUCISSE DE MORTEAU

La truffade est un plat originaire d’Auvergne et plus précisément des monts du Cantal. C’est un plat simple, à base de pommes de terre, ail et en principe de la tome fraîche (fromage non affiné) de Cantal ou de Salers, de fromage affiné jeune ou entre-deux, et traditionnellement servi avec une salade verte d’hiver, du jambon fermier ou des saucisses.

La truffade est servie chaude directement du point de cuisson à la table de dîner ou de souper dans la casserole ayant servi à son élaboration, ce qui s’est avéré ne pas être simple.

« Truffade » est une graphie francisée du vocable occitan trufada. La racine du terme est trufa ou trufla ou encore trufét qui donne en français truffe, signifiant pomme de terre, patate en occitant auvergnat.

J’ai choisi de l’accompagner à ma manière, avec des bons haricots verts frais bien revenus avec beaucoup d’oignons doux, et avec une saucisse de Morteau véritable. C’était top comme trio.

La confection de la truffade ne fût pas facile. J’avais débuté la cuisson des pommes de terre dans ma cocotte en fonte, mais les pommes de terre accrochaient dans le fond, malgré le fait de les mélanger régulièrement. Je suis alors passé sur une grande sauteuse ronde antiadhésive et la ça a bien fonctionné.

Puis le fromage : je n’avais pas de Cantal frais, ici c’était du Cantal jeune mais déjà un rien vers le entre-deux et il n’a donc pas directement fondu comme je voulais. J’ai du mettre le plat quelques minutes au four à 100° pour le faire fondre. Il a du coup moins filé qu’une tome fraîche et avait pris un peu trop de température. J’avais donc à la fin plus un effet tourte qu’un mélange avec des fils. J’aurais du, comme il s’agissait d’un Cantal plus affiné, le couper plus finement. J’ai rectifié dans la recette.

Malgré tout ça, on a tous les trois adoré le plat. A refaire.

INGREDIENTS (3P)

Pour la truffade

  • 850 G POMMES DE TERRE FERMES TYPE ROSEVAL, CHARLOTTE, BELLE DE FONTENAY, … (poids net)
  • 400 G JEUNE CANTAL, IDEALEMENT CANTAL FRAIS NON-AFFINE
  • 2 C A S SAINDOUX
  • 1/2 C A S HUILE DE TOURNESOL
  • 2 BELLES GOUSSES D’AIL
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

Pour les haricots

  • 400 G HARICOTS VERTS
  • 2 OIGNON DOUX
  • BEURRE
  • 2 C A S PERSIL FRISE CISELE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

Pour la saucisse de Morteau

  • 1 SAUCISSE DE MORTEAU

PREPARATION

Pour la saucisse de Morteau

Placer la saucisse dans une casserole d’eau froide. Faire chauffer et faire en sorte que l’eau reste juste en-dessous de l’ébullition, donc eau frémissante. Il faut compter au total 35 à 45 minutes en fonction de la taille de la saucisse. Sortir la saucisse de l’eau à l’aide d’un écumoire (jamais la piquer) et bien la laisser égoutter. La laisser reposer un peu avant de la trancher.

Pour la truffade

Eplucher les pommes de terre et les conserver épluchés dans un grand bol d’eau froide, afin d’éviter l’oxydation.

Peler l’ail et les écraser dans un presse-ail.

Couper le morceau de cantal en fines tranches, puis chaque tranche en bâtonnets moyens. Garder le fromage hors du frigo afin qu’il soit à température ambiante.

Sortir les pommes de terre de l’eau. A l’aide d’une mandoline, détailler les pommes de terre en rondelles de 4-5 mm d’épaisseur. Les réserver dans un grand saladier.

Faire fondre le saindoux et l’huile de tournesol dans large sauteuse ronde anti adhésive.

Quand le gras est bien chaud, ajouter les pommes de terre taillées en rondelles, et les faire rissoler de tous les côtés sur feu moyen à faible, en les remuant fréquemment afin de les dorer de façon homogène.

Assaisonner les pommes de terre de sel et de poivre.

Après 15 minutes, couvrir le plat.

Lorsque les pommes de terre sont bien dorées (comptez 30 minutes), ajouter l’ail. Mélanger soigneusement et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes sur très petit feu.

Enlever la cocotte du feu. Le cantal est un fromage fragile, l’idéal est de ne pas le chauffer à plus de 80° sinon il peut casser et moins bien filer. Une truffade qui ne file pas est une truffade râtée.

Ajouter les bâtonnets de cantal sur le dessus, couvrir et attendre environ 5 minutes jusqu’à ce que le fromage fonde bien. Remuer énergiquement le plat afin que le fromage se mélange bien partout aux pommes de terre.

A déguster encore bien chaud (et idéalement pas conserver le plat pour le réchauffer plus tard; le fromage deviendra caoutchouteux).

Pour les haricots

Nettoyer les haricots.

Faire blanchir les haricots pendant 7 minutes dans de l’eau bouillante salée.

Les égoutter et les réserver dans de l’eau glacée ou bien froide.

Peler les oignons et l’émincer finement.

Prélever les feuilles de persil et les ciseler finement jusqu’à obtenir deux bonnes c à s de persil ciselé.

Dans une large sauteuse, faire fondre un bon morceau de beurre et y faire blondir les oignons sur petit feu et à couvert, jusqu’à tendreté. Il ne faut pas trop les colorer à ce stade. Prenez votre temps. Réserver.

Quand la morteau est quasi cuite et pendant que vous faites la truffade, remettre la sauteuse avec les oignons sur le feu. Y ajouter un tout petit filet d’eau, les haricots, sel et poivre et cuire jusqu’à ce que la cuisson du haricot vous plaise. Bien mélanger de temps en temps.

Une fois cuits, ajouter le persil et mélanger hors feu. Réserver à couvert.

Bon Appétit !

Nachos au haché ‘chili con carne-style’, gratiné au cheddar, guacamole et patate douce au cream cheese

NACHOS AU HACHE ‘CHILI CON CARNE-STYLE’, GRATINE AU CHEDDAR, GUACAMOLE ET PATATE DOUCE AU CREAM CHEESE

J’ai trouvé la base de cette recette dans un magazine et j’y ai ajouté un guacamole et des patates douces rôties au cream cheese, deux préparations que je fais régulièrement. Je voulais une assiette un peu comme un mezze mexicain pourrait l’être. Le guacamole apporte beaucoup de fraîcheur à l’ensemble plutôt riche. Dommage que j’avais surdosé le guacamole en jus de citron vert (j’ai adapté dans la recette).

Mais c’est certainement à refaire, c’est délicieux.

INGREDIENTS (4P)

Pour le guacamole

  • 2 PETITES TOMATES VERTES GREEN ZEBRA OU A DEFAUT, UNE TOMATE ROUGE MOYENNE
  • 2 AVOCATS HASS MURS
  • 1/4 D’OIGNON EMINCE
  • 1/4 DE PIMENT ROUGE
  • LE JUS D’UN 1/2 CITRON OU DE 1 1/2 CITRON VERT (LIME)
  • POIVRE NOIR
  • SEL MARIN
  • 1 C A S DE CORIANDRE (QUAINZE DE FEUILLES)
  • 1 C A S BOMBEE DE CREME EPAISSE

Pour le plat

  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 250 G HACHE PORC BOEUF
  • 1 C A C PAPRIKA
  • 1/2 A 3/4 C A C PIMENT DE CAYENNE
  • 500 G TOMATES CONCASSEES (en conserve)
  • 4 C A S HARICOTS ROUGES (en conserve)
  • 4 C A S MAIS (en conserve)
  • 1 PAQUET DE TORTILLA CHIPS NATURE
  • 4 C A S BOMBEES DE CHEDDAR RAPE (prenez du bon)
  • 1 C A S PERSIL FRISE FRAIS CISELE
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL

Pour les patates douces

  • 1 PETITE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
  • FLEUR DE SEL
  • 1 A 2 PATATES DOUCES MOYENNES PAS TROP EPAISSES
  • 75 G CREAM CHEESE (GENRE PHILADELPHIA)
  • 2 C A S CREME EPAISSE
  • UN RIEN DE CREME LIQUIDE
  • 1 PETITE PINCEE DE 4 EPICES
  • 1 PETITE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE

PREPARATION

Les patates douces

Préchauffer le four à 210°C.

Laver les patates douces sans les éplucher, les sécher et les couper en deux dans leur longueur. Les parsemer de fleur de sel.

Placer les patates douces au four pendant 1 heure.

Sortir les patates douces du four et réserver sous feuille alu.

Mélanger le cream cheese avec la crème épaisse, un rien de crème liquide, un pincée de piment d’Espelette, cumin et le quatre-épices.

Le guacamole

Monder les tomates. Couper la chair en morceaux.

Mixer tous les ingrédients dans un petit blender.

Passer éventuellement la préparation à travers un tamis afin d’obtenir une préparation bien lisse.

Le plat

Peler et presser l’ail.

Ciseler finement les feuilles de persil.

Egoutter les haricots et le maïs.

Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse. Y faire revenir sur petit feu l’ail pendant 1 minute.

Ajouter la viande hachée. Assaisonner avec sel, piment de Cayenne et paprika. Mélanger à la fourchette en écrasant bien la viande. Cuire jusqu’à ce qu’elle brunisse.

Ajouter les tomates concassées, les haricots et le maïs. Laisser mijoter doucement à couvert pendant 20 minutes. Ajouter le persil et mélanger.

Préchauffer le four à 180° C.

Verser les tortilla chips dans un plat à four. Déposer par dessus le mélange haché-tomates-légumes, puis parsemer avec le cheddar râpé. Enfourner pendant 15 minutes afin de bien faire fondre le fromage.

Dressage

Servir le gratin de nachos avec un peu de guacamole et une demie patate douce surmontée d’une bonne c à s de crème.

Bon Appétit !

Salade de carottes râpées à la marocaine

SALADE DE CAROTTES RAPEES A LA MAROCAINE

La salade de carottes à la marocaine est un sympathique accompagnement pour nos barbecues européens. Ca casse bien le gras, le grillé et le fumé de cette tonne de viande. Elle apporte fraîcheur et acidité.

Khizou Mchermel, littéralement ‘carottes marinées’ en arabe, ce fait traditionnellement avec des carottes coupées en biseaux et cuites, pas crues. Je me suis permis de les faire cette fois avec des carottes fraîchement râpées.

INGREDIENTS (4-6P)

  • 1 ORANGE
  • 1 BOITE DE 190 G DE SEGMENTS DE MANDARINE/CLEMENTINE
  • 1 BONNE C A S BOMBEE DE RAISINS SECS NOIRS
  • 3 GROSSES CAROTTES
  • 3 C A S HUILE D’ARACHIDE
  • LE JUS D’UN DEMI CITRON
  • 1 GOUSSE D’AIL MOYENNE
  • 1 C A C GINGEMBRE FRAIS FINEMENT HACHE
  • 1 C A C CUMIN EN POUDRE
  • 1 C A C RASE DE MIEL D’ACACIA
  • 1 BOUQUET DE CORIANDRE
  • SEL
  • PIMENT DE CAYENNE

PREPARATION

Presser l’orange. Presser le demi citron.

Peler l’ail et le presser. Peler le gingembre et l’émincer très finement.

Effeuiller la coriandre et hacher grossièrement.

Faire chauffer légèrement le jus d’orange avec les raisins secs et les laisser gonfler hors du feu pendant 20 minutes.

Eplucher et râper les carottes.

Dans un saladier, mélanger l’ail, le gingembre, le jus de citron, l’huile d’arachide, le piment de Cayenne, le cumin et le miel. Y ajouter ensuite les raisins secs et leur jus d’orange. Saler. Réserver.

Environ 1 heure avant de manger, y mélanger les carottes et les segments de mandarine. Laisser bien toutes les saveurs se mélanger.

Avant de dresser, y mélanger (où pas) les feuilles de coriandre.

Bon Appétit !

Chou pointu épicé rôti au four, boeuf-oignons d’inspiration chinoise et sauce citronnée et ailée

CHOU POINTU EPICE ROTI AU FOUR, BOEUF-OIGNONS D’INSPIRATION CHINOISE ET SAUCE CITRONNEE ET AILEE

Avant-hier j’ai réalisé cette recette que j’avais trouvé sur mon fil Facebook. Je l’ai légèrement adaptée. C’est ce qu’on peut appeler de la cuisine fusion, avec des inspirations asiatiques mais aussi du Moyen-Orient et du Levant.

C’était très bon, sauf que j’avais surdosé l’ail dans ma sauce à base de crème épaisse et de citron. Ca passait trop au-dessus du reste. J’ai déjà modifié dans la recette.

INGREDIENTS (2P)

Pour la sauce

  • 2 C A S CREME EPAISSE
  • 1 C A S MOUTARDE A L’ANCIENNE
  • 1/2 C A C MOUTARDE BISTER
  • 2 GOUSSES D’AIL MOYENNES
  • SEL, POIVRE
  • JUS D’UN 1/2 CITRON
  • 1 C A C ORIGAN SEC
  • 1 BRANCHE D’ORIGAN FRAIS
  • 1 C A C PAPRIKA FUME

Pour le chou

  • 4 GROSSES TRANCHES DE CHOU POINTU
  • 6 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE NOIR
  • 1 BONNE C A C DE CORIANDRE EN POUDRE
  • 2 C A C PARIKA FUME
  • 2 C A C ORIGAN SEC
  • 1 BRANCHE D’ORIGAN FRAIS

Pour la viande

  • 1 OIGNON JAUNE PLUTOT GROS
  • HUILE DE TOURNESOL
  • 4 JEUNES OIGNONS AVEC LA VERDURE
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 400 G FILET PUR DE BOEUF
  • 2 C A S SAUCE SOJA
  • 1 C A S SAUCE SOJA FONCEE
  • 1 C A S SAUCE HUITRE
  • 1 C A S SAUCE HOISIN
  • 1 C A C CORIANDRE EN POUDRE
  • 1 C A S SUCRE BRUN
  • 1 C A C AIL EN POUDRE
  • 1 C A S FECULE DE POMME DE TERRE
  • 1 C A S HUILE DE SESAME

PREPARATION

La sauce

Peler et presser l’ail.

Hacher finement les feuilles de la branche d’origan frais.

Mélanger tout et réserver au frigo.

Le chou

Couper la base du chou et enlever les feuilles extérieures. Couper 4 grosses tranches et les déposer dans un plat à four adapté.

Prélever les feuilles de la branche d’origan frais et les hacher finement.

Mélanger l’huile, les épices et les herbes, assaisonnez.

A l’aide d’une brosse en silicone, bien enduire chaque tranche avec ce mélange. Au besoin, ajouter un rien d’huile d’olive.

Faire cuire environ 25 minutes dans un four préchauffé à 180°C en chaleur tournante.

La viande

Peler l’oignon et le couper en demi rondelles. Nettoyer les jeunes oignons et les couper en segments moyens (y compris la verdure). Peler l’ail et le hacher finement.

Couper la viande de boeuf en lanières.

Mélanger tous les autres ingrédients, excepté l’huile de tournesol, dans un grand bol. Y mélanger les lanières de boeuf et laisser mariner pendant 30 minutes.

Faire chauffer l’huile de tournesol dans un wok et sur petit feu, y faire sauter les rondelles d’oignon pendant 15 minutes. Ils doivent être bien fondants. Bien poivrer.

Y ajouter les jeunes oignons et poursuivre la cuisson pendant quelques minutes. Ensuite ajouter l’ail et continuer pendant 1 minute.

Enlever du wok et réserver.

Réchauffer le wok.

Y placer, à la place, la viande boeuf et toute la marinade Faire revenir à feu moyen pendant environ 5 minutes. Ajouter un filet d’eau si nécessaire.

Rajouter oignons et ail dans le wok et poursuivre juste pour chauffer les oignons.

Dressage

Dresser sur chaque assiette une tranche de chou pointu rôtie. Dresser à côté un peu de sauce et la viande aux oignons.

Bon Appétit !

Tajine kefta de boeuf

TAJINE KEFTA DE BOEUF

Il y a 9 ans j’avais déjà publié une recette de tajine de kefta d’agneau sur ce blog. Cette fois j’en ai fais une avec de la viande de boeuf et cette fois si sans ajout d’oeufs. Si vous voulez y mettre des oeufs, les casser dans la sauce et les laisser cuire doucement pendant les 15 dernières minutes.

Je n’ai pas non plus ajouté après cuisson encore un peu de coriandre et de persil frais, j’aurais pu mais manque de préparation et très faim. Donc une prochaine fois.

J’y ai mis un rien trop de liquide. J’ai diminué les quantités par rapport à ma réalisation.

INGREDIENTS (4P)

Pour les kefta

  • 500 G VIANDE DE BOEUF HACHEE
  • 1/4 OIGNON RAPE
  • 2 C A S PERSIL FRAIS HACHE
  • 2 C A S CORIANDRE FRAICHE HACHEE
  • 1 C A C PAPRIKA
  • 1/2 C A C CUMIN EN POUDRE
  • 1 C A C CORIANDRE EN POUDRE
  • 1 C A C SEL
  • 1/2 C A C POIVRE
  • 1/4 C A C CURCUMA
  • 1/4 C A C CANNELLE
  • 1/2 C A C GINGEMBRE EN POUDRE
  • 2 GOUSSES D’AIL PRESSEES
  • UN PEU D’HUILE D’OLIVE

Pour la sauce

  • 2 1/2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 GROS OIGNON
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 1 1/2 C A C PAPRIKA
  • 1/4 C A C CURCUMA
  • 1/4 C A C CANNELLE
  • 1/2 C A C POIVRE
  • 1/2 C A C CUMIN EN POUDRE
  • 1 C A C CORIANDRE EN POUDRE
  • 1/4 C A C PIMENT DE CAYENNE
  • 1 C A C RAS EL HANOUT
  • SEL
  • 1 C A S BOMBEE CONCENTRE DE TOMATES
  • 400 G TOMATES EN DES OU RAPEES
  • 2 C A S PERSIL FRAIS HACHE
  • 2 C A S CORIANDRE FRAICHE HACHEE
  • 30 CL D’EAU
  • 4 OEUFS (optionnel)

PREPARATION

Les kefta

Mélanger tout simplement tous les ingrédients en ajoutant un peu d’huile d’olive pour aider à la liaison. Bien malaxer avec les mains afin d’obtenir un mélange homogène et compacte.

Former des boulettes d’environ 3 cm. Garder au frigo le temps de faire la sauce.

La sauce

Peler l’oignon et le couper en dés. Peler l’ail et l’émincer finement. Emincer les feuilles de persil et de coriandre.

Faire chauffer l’huile dans un tajine sur feu moyen. Y ajouter l’oignon. Diminuer le feu et couvrir. Laisser cuire doucement jusqu’à ce que l’oignon soit tendre et un peu coloré.

Y ajouter l’ail. Couvrir et poursuivre la cuisson pendant 1 minute.

Ajouter toutes les épices, du sel selon votre goût, les tomates, le concentré, l’eau, la coriandre et le persil. Bien mélanger le tout. Couvrir et laisser cuire doucement pendant 30 minutes.

Ajouter les boulettes dans la sauce. Couvrir et laisser mijoter 10 minutes.

Retourner et mélanger les boulettes dans la sauce. Couvrir et terminer la cuisson pendant 15 minutes.

Servir comme le veut la tradition avec du pain marocain, ou comme nous, à la belge, avec de la semoule.

Bon Appétit !

Risotto à la betterave rouge, gorgonzola, noix et beurre blanc (Risotto barbabietola, gorgonzola e noci)

RISOTTO A LA BETTERAVE ROUGE, GORGONZOLA, NOIX ET BEURRE BLANC (RISOTTO BARBABIETOLA, GORGONZOLA E NOCI)

Neuf jours sans publier de recette…. Des vacances, des travaux, un mariage, des restaurants, etc… etc… donc très très peu de cuisine et souvent des plats récurrents ou rapides.

Hier j’ai pu prendre un peu de temps dans ma cuisine. Lorsque nous étions sur Martigues, un des restaurants que nous avions testés était le Gusto Caffe de Fabien Morreale, un ancien de Top Chef. Ma chérie avait pris un risotto betterave, gorgonzola et noix et s’attendais à un truc de dingue, mais la déception fût grande. Le risotto n’avait pas beaucoup de goût, ça manquait de complexité, surtout d’acidité et de sel. Elle m’a donc demandé de lui en faire un à Bruxelles.

Autre expérience qui m’aura inspiré cette version : un risotto d’asperges blanches dégusté à Vienne en avril. Le risotto n’était pas terminé avec du beurre, mais avec un beurre blanc.

Ma version nous a beaucoup plu. Elle est riche en goût et la betterave y est bien équilibrée avec l’acidité du vin blanc et une touche de vinaigre balsamique. Le gorgonzola (en partie mélangée directement dans le risotto) et le parmesan apportent le sel. A refaire certainement.

INGREDIENTS (2P)

  • 250 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO
  • 75 CL BOUILLON DE LEGUMES (MAISON)
  • 50 CL JUS DE BETTERAVE
  • 350 G BETTERAVE CUITE (vous pouvez aussi utiliser de la betterave crue, mais alors il fut la râper finement et l’ajouter dés le départ)
  • 1 ECHALOTE
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 10 CL DE VIN BLANC SEC
  • 80 G PARMESAN RÂPÉ
  • FLEUR DE SEL
  • POIVRE
  • 40 G CERNEAUX DE NOIX
  • 200 G GORGONZOLA
  • UN FILET DE VINAIGRE BALSAMIQUE

Pour le beurre blanc

  • 2 PETITES ECHALOTES
  • 10 CL DE VIN BLANC SEC + UNE LARMICHETTE
  • 50 G BEURRE DOUX
  • SEL

Pour le bouillon de légumes

  • 1 L D’EAU
  • 225 G CAROTTES
  • 1 BEL OIGNON
  • 3 BRANCHES DE CELERI (FEUILLES COMPRISES)
  • 225 G POIREAUX
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • HUILE D’OLIVE
  • 10 GRAINS POIVRE BLANC
  • SEL
  • 1/4 TOMATE

PREPARATION

Réaliser un bouillon de légumes

Laver, nettoyer, peler et éplucher les différents légumes.

Tailler les carottes et l’oignon en paysanne, émincer plus finement le poireau et le céleri.

Faire chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive dans une casserole et y faire blondir les légumes pendant une dizaine de minutes en mélangeant. On ne veut pas plus qu’une très légère coloration.

Ajouter l’ail émincé, la tomate coupée grossièrement, le poivre, un peu de sel et l’eau.

Faire bouillir, puis cuire à petits frémissements pendant 1 heure 30 à couvert.

Passer le bouillon au chinois étamine sans trop presser les légumes.

Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Refroidir rapidement et réserver au frais, ou utiliser directement.

Beurre blanc

Peler les échalotes et les émincer très finement.

Couper le beurre en cubes et le réserver au frigo.

Dans une petite sauteuse, faire cuire les échalotes avec le vin blanc sur feu très doux.

Une fois le vin quasiment complètement évaporé, ajouter le beurre, mélanger, puis enlever du feu.

Ajouter une larmichette de vin et saler légèrement.

Filtrer et conserver le beurre blanc hors frigo.

Pour le risotto

Couper la moitié des betteraves en petits dés.

Mixer l’autre moitié de betterave en purée dans un petit blender avec un rien de jus de betterave.

Peler l’échalote et l’émincer finement.

Torréfier les noix à sec, mais pas trop longtemps. Hacher grossièrement les noix (à vous de tailler à la grosseur que vous voulez. Moi j’aime bien comme sur les photos, ma chérie préfère plus petit).

Couper le gorgonzola en dés moyens. Le garder au frais.

Faire bouillir le bouillon avec le jus de betterave.

Faire fondre l’échalote dans une large sauteuse dans un filet d’huile d’olive. Après 2 minutes, ajouter le riz et poursuivre la cuisson pendant environ 3 minutes.

Mouiller avec le vin et laisser évaporer complètement.

Incorporer le bouillon brûlant louche après louche en mélangeant régulièrement et faire cuire pendant 18-20 minutes (15 à 17 si vous êtes italien).

Après 10 minutes, y ajouter la purée de betterave en mélangeant bien.

Après 15 minutes, y ajouter les dés de betterave. Saler (pas trop), poivrer et ajouter un petit filet de vinaigre balsamique.

Retirer du feu. Incorporer le parmesan, un tiers du gorgonzola, la moitié des noix et le beurre blanc. Mélanger, couvrir et attendre environ 3 minutes avant de déguster.

Dresser dans des assiettes plates afin que le risotto puisse bien s’étaler. Ajouter le reste de gorgonzola et de noix. Poivrer encore un rien.

Bon Appétit !

Carpaccio d’aloyau de Rouge des Flandres, asperges vertes, noisettes, pesto au basilic et parmesan

CARPACCIO D’ALOYAU DE ROIUGE DES FLANDRES, ASDPERGES VERTES, NOISETTES, PESTO AU BASILIC ET PARMESAN

J’avais acheté des asperges vertes, me disant que la saison était bientôt finie et qu’il fallait encore en profiter. Pendant plusieurs jours je n’avais pas d’idée quoi en faire et puis j’ai eu cette petite idée de les servir avec un carpaccio à la place de la roquette. Mais pas crues, précuites à la sauteuse et servis à température ambiante. Pour donner du peps, je me suis fait plaisir avec un pesto maison.

INGREDIENTS (2P)

  • 40 G PARMESAN RAPE
  • 40 G PIGNONS DE PIN
  • 1 BOUQUET DE BASILIC
  • 1 GOUSSE D’AIL PAS TROP GROSSE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, SEL
  • 6 CL HUILE D’OLIVE BIO
  • 500 G ASPERGES VERTES
  • 10 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • COPEAUX DE PARMESAN
  • 2 C A S NOISETTES BLANCHES
  • 300 G CARPACCIO D’ALOYAU DE ROUGE DES FLANDRES

PREPARATION

Pour le pesto

Dans un blender, placer les pignons de pin, l’ail pelé et dégermé si nécessaire, le parmesan, un rien de sel et de poivre noir. Mixer quelques secondes.

Y ajouter 6 l d’huile d’olive et les feuilles de basilic. Mixer finement et ajouter éventuellement encore un peu d’huile d’olive pour obtenir la texture souhaitée. Rectifier l’assaisonnement et mixer une dernière fois. Réserver à couvert au frais.

Pour les asperges vertes

Supprimer les bases dures des asperges. Eplucher les asperges à 5-6 cm de leur base et les écussonner si nécessaire.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une sauteuse large et y faire revenir les asperges vertes pendant une bonne minute.

Les assaisonner avec de la fleur de sel. Ajouter le bouillon de volaille et poursuivre la cuisson à couvert pendant 4 minutes.

Découvrir et poursuivre la cuisson afin que le liquide s’évapore et que les asperges s’enrobent de jus de cuisson. Vous pouvez de temps en temps les retourner. Ajouter un filet d’huile d’olive et faire rouler les asperges dans le jus réduit. A l’aide de la pointe d’un couteau, checker la cuisson juste en-dessous des têtes. Si jamais elles manquent encore de cuisson, ajouter un rien d’eau pour terminer la cuisson. Il faut obtenir des asperges cuites mais qui auront à la dégustation encore du croquant.

En fin de cuisson, les arroser avec le jus de cuisson et bien les poivrer.

Laisser tiédir les asperges dans un plat.

Finition

Mettre deux grandes assiettes au frigo pendant minimum 2 heures.

Torréfier les noisettes à sec. Une fois refroidies, les couper en deux.

Prélever des copeaux de parmesan.

Couper les asperges en deux dans la longueur si nécessaire.

Répartir le carpaccio sur deux assiettes bien froides.

A l’aide d’un petit pinceau en silicone, asperger légèrement le carpaccio avec de l’huile d’olive. Ajouter un tout petit peu de fleur de sel.

Répartir dessus les asperges vertes, puis le pesto et finalement les copeaux de parmesan et les noisettes. Poivrer légèrement.

Bon Appétit !

Riz pilaf et aubergines laquées

RIZ PILAF ET AUBERGINES LAQUEES

J’ai eu envie d’aubergines laquées et j’ai imaginé cette combinaison avec ma recette de pilaf que je fais depuis longtemps.

INGREDIENTS (2-4P)

Pour le riz pilaf

  • 250 G RIZ BASMATI
  • 520 ML BOUILLON DE VOLAILLE
  • SEL, POIVRE
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 1 ECHALOTE
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 CLOU DE GIROFLE
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • LES GRAINS DE 9 CARDAMOMES VERTES
  • 2 C A C BOMBEES DE 5 EPICES
  • 1 C A C CORIANDRE EN POUDRE
  • 40 G BEURRE
  • 3 C A S D’HUILE DE TOURNESOL
  • 60 G AMANDES EFFILEES
  • 2 JEUNES OIGNONS
  • 3 C A S BASILIC THAI CISELE (à défaut du basilic européen, mais ce n’est pas pareil)
  • 2 C A S FEUILES DE CORIANDRE CISELEES
  • 2 C A S MENTHE CISELEE

Pour les aubergines

  • 3 AUBERGINES
  • 3 C A S SAUCE SOJA
  • 2 C A S MIEL
  • 2 C A S VINAIGRE DE RIZ
  • 1/2 C A C SAUCE SRIRARCHA (plus selon votre goût)
  • 1 C A S MAIZENA
  • 4 JEUNES OIGNONS
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 C A S GINGEMBRE RAPE
  • SEL, POIVRE
  • HUILE NEUTRE
  • 1 PIMENT CHILI (optionnel)
  • 4 C A S GRAINES DE SESAME GRILLEES
  • QUELQUES FEUILLES DE CORIANDRE

PREPARATION

Pour le riz pilaf

Griller les amandes effilées à sec sans les bruler et les réserver.

Laver le riz plusieurs fois à grande eau et l’égoutter.

Emincer finement l’oignon et l’échalote. Faire de même avec l’ail mais le réserver à part.

Préchauffer le four à 200°C.

Dans une casserole pouvant aller au four (idéalement une cocotte en fonte), faire revenir à l’huile bien chaude, l’oignon émincé, l’échalote, le clou de girofle, les graines de cardamome écrasées préalablement dans un mortier et la 1/2 des 5 épices. Faire dorer pendant 10 à 15 minutes afin de caraméliser (pas bruler) les oignons. Ajouter l’ail râpé à 5 minutes de la fin de la cuisson. Si besoin, ajouter un filet d’eau.

Ajouter le riz basmati et poursuivre la cuisson. Quand le riz devient nacré, ajouter le bouillon de volaille. Ajouter le laurier et la deuxième moitié des 5 épices. Saler légèrement et poivrer.

Amener à ébullition, bien mélanger.

Couvrir de papier sulfurisé, dans lequel vous aurez formé une petite cheminée.

Couvrir la casserole et faire cuire pendant 20 minutes au four. Le riz est cuit quand tout le liquide s’est évaporé ou a été absorbé par le riz.

Pendant ce temps, ciseler grossièrement les herbes et couper les jeunes oignons en rondelles.

Laisser reposer quelques instants.

Oter le papier de cuisson et égrainer le riz à la fourchette en ajoutant le beurre.

Y mélanger les jeunes oignons et les herbes.

Parsemer d’amandes effilées grillées.

Pour les aubergines

Laver les aubergines et les couper en morceaux moyens.

Les mélanger avec un peu d’huile neutre, du sel et du poivre. Les répartir sur une plaque de four munie de papier de cuisson.

Préchauffer le four à 200 ° C.

Faire cuire les aubergines pendant environ 45 minutes. Elles doivent être légèrement dorées et bien cuites.

Mélanger sauce soja, miel, vinaigre de riz et srirarcha. Dissoudre la maïzena dans 2 c à s d’eau et ajouter à la sauce.

Nettoyer et couper finement les jeunes oignons. Peler l’ail et l’émincer finement. Peler le gingembre et le râper.

Dans une petite sauteuse, faire chauffer de l’huile neutre et y faire revenir 2/3 des jeunes oignons, l’ail et le gingembre, sans laisser brunir l’ail.

Diminuer le feu et y ajouter la sauce et 5 c à s d’eau. Mélanger jusqu’à obtenir un mélange homogène, lié et assez épais.

Y mélanger, hors feu, les aubergines encore chaudes, justes sorties du four.

Dressage

Dresser le riz. Dessus répartir des aubergines laquées. Terminer par un peu de jeunes oignons, des feuilles de coriandre, des graines de sésame et pour ceux et celles qui aiment (nous pas trop), des rondelles de piment rouge (je n’en ai pas mis, car nous ne sommes pas fan).

Bon Appétit !

Capunti di ritorno, pangrattato

CAPUNTI DI RITORNO, PANGRATTATO

Après 7 jours de vadrouille entre Bruxelles, Beaune et Martigues et pas mal de bons plats et bonnes boissons, quelques excès pâtissiers et bouchées apéritives, on se calme un peu ici et on se contente des petites choses qu’on trouve dans le fond du frigo et dans mon épicerie personnelle. Un vendredi et un samedi sans courses, sans stress afin de se reposer des vacances.

J’avais tout à la maison, y compris ces pâtes capunti achetées avant le départ et que je n’avais jamais cuisiné. Elles sont très sympa et visuellement intéressantes. L’ensemble de ces ‘pâtes du retour’ nous a beaucoup plu.

INGREDIENTS (2P)

  • 350 G CAPUNTI (pâtes en forme de demi cosses de petits pois)
  • 6 C A S PANKO
  • HUILE D’OLIVE
  • 5 GOUSSES D’AIL
  • 1/4 BOTTE PERSIL PLAT
  • 8 TOMATES CERISES
  • 1 BONNE C A S CAPRONS
  • 2 C A S POIVRONS ROUGES A L’HUILE
  • 6 TRANCHES SPIANATA PICCANTE
  • PARMESAN
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Dans une poêle antiadhésive chaude, faire revenir le panko avec deux gousses d’ail non-épluchées écrasées dans une bonne quantité d’huile d’olive. Remuer constamment jusqu’à ce que le panko soit bien doré. Le verser sur quelques couches de papier absorbant, puis le réserver.

Peler 3 gousses d’ail et les émincer finement.

Ciseler finement les feuilles de persil.

Superposer les tranches de spianata, les couper en lanières, puis les lanières en morceaux plus petits.

Egouter les câprons. Les déqueuter. Les couper en deux ou en quatre.

Egouter les poivrons et les couper en plus petits morceaux.

Laver les tomates cerises. Les couper en deux puis chaque morceau en trois.

Faire chauffer l’eau pour la cuisson des pâtes. La saler (8 g par litre d’eau).

Dans une sauteuse, faire revenir très doucement l’ail dans quelques c à s d’huile d’olive.

Après 3 minutes, y ajouter les poivrons, les tomates, la moitié du persil et les câprons.

Débuter également la cuisson des capunti.

Une fois les capunti à mi-cuisson, ajouter deux louchettes d’eau de cuisson dans la sauteuse et poivrer. Poursuivre la cuisson en ajoutant la spianatta. Bien mélanger le tout.

Juste avant la fin de cuisson des pâtes, ajouter encore une louchette d’eau de cuisson des pâtes dans la sauteuse, ainsi que quelques c à s de parmesan râpé. Poursuivre la cuisson en laissant bien fondre le parmesan dans la sauce.

Y verser les pâtes cuites (en gardant un peu d’eau de cuisson en réserve). Poivrer encore et terminer la cuisson des pâtes en mélangeant bien.

En fin de cuisson, ajouter de l’eau de cuisson et encore du parmesan à votre goût et avec un mouvement de va et vient, créer l’émulsion de la sauce. Goûter et rectifier en sel et en poivre. Ajouter le reste de persil et mélanger encore.

Dresser les pâtes dans des grandes assiettes profondes. Dessus, du parmesan râpé, un filet d’huile d’olive et terminer avec du pangrattato.

Bon Appétit !

Hauts de cuisses de poulet marinées, pleurotes, fèves des marais, olives noires, kasha et sauce d’ail noir vinaigrée

HAUTS DE CUISSES DE POULET MARINEES, PLEUROTTES, FEVES DES MARAIS, OLIVES NOIRES, KASHA ET SAUCE D’AIL NOIR VINAIGREE

Le dimanche je vais assez souvent au marché et c’est en regardant les étals que des inspirations me viennent. Cette fois ce furent les fèves des Marais et des belles pleurotes qui m’ont fait penser d’abord à de l’ail. Ensuite l’ail m’a fait voyager mentalement vers l’ail noir. Ensuite j’ai réfléchi au contenu de mon surgélateur et je me suis rappelé qu’il me restait des hauts de cuisses de poulet. Les olives noires et le kasha se sont ajouté ensuite et à la fin du marché, la recette était écrite à 80% dans ma tête. Le résultat final est mieux encore que l’idée que j’en avais.

C’est un peu ce qu’on appelle la cuisine fusion, avec un mélange d’influences asiatiques, des produits de chez nous, le kasha polonais et le balsamique italien. Et pourquoi pas, vu le résultat en bouche.

Je me suis un peu dit que ce qui était noir pouvait aller ensemble. Donc olive noire, ail noir, soja, balsamique. Et ça a fonctionné.

INGREDIENTS (2P)

Pour les pleurotes

  • 275 G PLEUROTES
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1/2 BOUQUET DE PERSIL PLAT
  • SEL, POIVRE
  • BEURRE
  • 10 OLIVES NOIRES DENOYAUTEES
  • JUS D’UN 1/2 CITRON

Pour les fèves

  • 150 G FEVES DES MARAIS (poids net)
  • BEURRE
  • SEL

Pour la sauce d’ail noir

  • 12 GOUSSES D’AIL NOIR
  • HUILE D’OLIVE
  • 2 C A S VINAIGRE BALSAMIQUE
  • 1 C A S SAUCE SOJA SUCREE
  • POIVRE

Pour le poulet

  • 600 G HAUTS DE CUISSES DE POULET DESOSSEES (environ 3-4)
  • 4 JEUNES OIGNONS
  • 1 1/2 C A S D’HUILE D’ARACHIDE
  • 1 C A S VINAIGRE DE RIZ
  • SEL, POIVRE NOIR
  • 4 C A S SAUCE SOJA SUCREE
  • 1 CM GINGEMBRE FRAIS

Pour le kasha

  • 6 C A S KASHA (SARRASIN GRILLE)
  • SEL

PREPARATION

Pour la sauce d’ail noir

Mixer les gousses d’ail noir dans un blender avec le vinaigre balsamique et la sauce soja sucrée. Mixer jusqu’à obtenir une consistance bien lisse.

Tout en mixant par à coups, ajouter graduellement de l’huile d’olive jusqu’à ce que la sauce soit émulsionnée et plus épaisse.

Assaisonner avec du poivre.

Pour les fèves

Faire blanchir les fèves écossées pendant 1 minute dans de l’eau bouillante salée. Puis rafraichir immédiatement dans de l’eau glacée pour fixer la couleur et stopper la cuisson. Enlever la petite peau qui entoure les fèves et réserver.

Les réchauffer à la poêle dans un peu de beurre. Saler légèrement. Mélanger aux champignons encore chauds.

Pour les pleurotes

Brosser les pleurotes si nécessaire.

Peler les gousses d’ail et les émincer finement.

Couper les olives noires en rondelles.

Ciseler les feuilles de persil.

Dans une poêle antiadhésive, faire fondre un beau morceau de beurre.

Y déposer les pleurotes coupées ou déchirées. Bien faire revenir afin de laisser évaporer toute l’eau de végétation (il faut compter environ 8 minutes à feu doux).

A 2/3 de cuisson, ajouter l’ail, saler et poursuivre la cuisson.

Monter le feu légèrement afin de bien les dorer pendant encore 8 minutes. Poivrer.

A quelques minutes de la fin, y ajouter les rondelles d’olives noires et le persil ciselé.

Les réchauffer au four avant le dressage final.

Les arroser d’un filet de jus de citron, juste avant de les servir.

Pour le kasha

Verser la kasha dans un volume d’eau froide bien salée.

Porter à ébullition et prolonger jusqu’à cuisson complète. Il faut compter 8 minutes.

Lorsque la kasha est cuite, la rincer sous l’eau froide, bien l’égoutter et sécher dans une poêle anti adhésive.

Pour le poulet (à faire en partie le jour avant)

Laver et nettoyer les jeunes oignons. Les émincer en fines rondelles.

Peler le gingembre et le hacher finement.

Enlever la peau des hauts de cuisses. Essuyer les hauts de cuisses avec du papier absorbant. Les saler et poivrer.

Dans un petit saladier, déposer les hauts de cuisses, le gingembre, la sauce soja sucrée, le vinaigre de riz, l’huile et la moitié des jeunes oignons. Mélanger tout. Couvrir et laisser mariner au frais pendant minimum 12 heures. Retourner de temps en temps les morceaux dans leur marinade.

Préchauffer le four à 220° C.

Transférer le poulet avec la marinade dans un plat allant au four. Cuire au four pendant 25 minutes, en retournant deux fois les hauts de cuisses pendant la cuisson afin que le poulet ne se dessèche pas.

Faire griller ensuite pendant 5 minutes afin de bien dorer le poulet.

Hors du four, y mélanger le reste des jeunes oignons.

Dressage

Couper chaque haut de cuisse en 2-3 morceaux. Mélanger les hauts de cuisses avec les pleurotes aux olives et fèves, y compris ce qui reste encore de liquide dans le plat.

Dans chaque assiette, déposer un fond de kasha.

Dessus, dresser les hauts de cuisses aux légumes. Ensuite dresser dessus quelques plots de sauce d’ail noir.

Bon Appétit !

Sauce aigre-douce à l’ananas

SAUCE AIGRE-DOUCE A L’ANANAS

C’est fou qu’après 17 ans de blog, il reste encore toujours autant de préparations que je n’ai pas encore réalisées. La sauce aigre-douce en était une. J’en avais déjà publié une il y a longtemps, mais il s’agissait d’un condiment plutôt lisse, servant à y tremper des nems, des légumes crus ou autres bouchées apéritives.

Cette sauce est la version riche de cette base. Beaucoup de légumes ici et une sauce plus épaisse, qui sert plus de liant entre les légumes que de sauce. Nous l’avons mangé dimanche avec des boulettes et des frites (comme dans la recette) et le lendemain avec du riz et du poulet (comme sur la photo).

Cette version n’est certainement pas authentique et je suis bien incapable de vous donner un pays d’origine. Je l’ai un peu fait à ma sauce, très inspirée d’une version de Jeroen Meeus.

Elle était parfaite, avec un juste équilibre sucre-acide-piment. Un régal.

INGREDIENTS (8P)

Pour les boulettes (environ 20 boulettes)

  • 1 KG DE HACHE PORC-BOEUF
  • 2 OEUFS ENTIERS
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 C A C BOMBEE DE GINGEMBRE
  • 1 C A S SAUCE SOJA
  • 1 C A C VIN SHAOXING
  • POIVRE
  • CHAPELURE MAISON SELON SON GOUT (environ 4 c à s)
  • 4 C A S D’HUILE DE TOURNESOL

Pour la sauce

  • 4 OIGNONS JAUNES
  • 25 G GINGEMBRE
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • HUILE D’ARACHIDE
  • 2 GROS POIVRONS ROUGES
  • 1/2 POIVRON VERT
  • 4 CAROTTES
  • 2 C A S MAIZENA
  • 80 G CONCENTRE DE TOMATES
  • 200 G SHIITAKE
  • UNE BOITE DE POUSSES DE BAMBOU (poids net d’environ 120 g)
  • 7 C A S KETCHUP
  • 1 C A C SUCRE
  • 8 C A S SAUCE CHILI DOUCE
  • 3 C A S SAUCE SOJA
  • 3 C A S SAUCE HUITRE
  • 20 CL VINAIGRE DE CIDRE
  • UNE PINCEE DE 5 EPICES
  • Optionnel pour ceux et celles qui aiment que ça pique : 2 C A C SRIRARCHA
  • 8 JEUNES OIGNONS
  • 4 PETITES BOITES D’ANANAS EN MORCEAUX AU JUS
  • 20 CL D’EAU
  • 200 G NOIX DE CAJOU

PREPARATION

Pour les boulettes

Bien mélanger tous les ingrédients (à la main ou au robot). Rouler des boulettes et les réserver pendant 1 heure au frigo.

Faire cuire doucement les boulettes dans une poêle anti adhésive dans l’huile chaude. Bien caraméliser les boulettes.

Pour la sauce

Laver les poivrons rouges, les couper en quatre. En ôter les graines et parties blanchâtres. Couper les poivrons en gros morceaux.

Peler l’oignon et le couper en quatre, puis chaque morceau en deux.

Peler le gingembre et le hacher finement. Peler l’ail et l’écraser.

Eplucher les carottes et les couper en rondelles pas trop épaisses.

Laver et nettoyer les shiitake. Les couper en morceaux.

Nettoyer les jeunes oignons et les couper en rondelles.

Dans un rien d’huile d’arachide, faire toaster les noix de cajou. Les égouter sur du papier absorbant.

Dans un wok, faire chauffer 3 c à s d’huile d’arachide et y faire sauter les oignons, poivrons et carottes avec l’ail et le gingembre, ceci pendant environ 5 minutes. Ajouter un filet d’eau si nécessaire.

Y ajouter les shiitake et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes.

Ajouter le concentré de tomates et le laisser cuire avec pendant une minute en mélangeant bien.

Ajouter le ketchup, les pousses de bambou, les ananas et leur jus et l’eau. Poursuivre la cuisson pendant 10 minutes à couvert.

Ajouter la sauce chili douce, le vinaigre de cidre, la sauce soja, la sauce huître, le sucre et les 5 épices. Porter doucement à ébullition. Poursuivre la cuisson, à découvert, sur feu moyen, pendant 15 minutes. Checker la cuisson des poivrons et des carottes et poursuivre si nécessaire.

Ajouter éventuellement (selon votre goût) de la sauce srirarcha.

Mélanger un peu d’eau avec la maïzena et ajouter à la préparation afin de l’épaissir. Poursuivre jusqu’à ce que la texture voulue est atteinte.

Verser tout dans un saladier et décorer avec les jeunes oignons et les noix de cajou.

Bon Appétit !

Espadon ‘a ghiotta alla messinese’ et dés de pommes de terre sautés

ESPADON ‘A GHIOTTA ALLA MESSINESE’ ET DES DE POMMES DE TERRE SAUTES

On a envie de choses légères. Ce soir j’ai cuisiné cette recette typiquement sicilienne, de la ville de Messina. On la retrouve aussi en Calabre. Il y a biensûr plusieurs versions, comme d’habitude.

Personnellement j’aime bien ce poisson, pour la texture qu’il a en bouche, à cheval entre une viande de porc grasse et du veau. Ce n’est pas un poisson qui a énormément de goût et c’est la sauce qui l’accompagne qui l’habille gustativement. Par contre, je suis certain que sur un barbecue le goût aurait été plus intéressant.

Ma chérie quand à elle, n’est pas fan de ce poisson. Elle a surtout mangé des pommes de terre et la sauce.

Mes pommes de terre auraient du être plus colorées. J’en avais mis trop par rapport à la taille de la sauteuse et la matière anti-adhésive de la sauteuse n’a pas donné ce que je voulais. La prochaine fois je tente la cuisson dans un wok.

INGREDIENTS (2P)

  • 500 G POMMES DE TERRE FERMES (poids net)
  • HUILE D’OLIVE
  • 1 1/2 GOUSSE D’AIL
  • 4-5 JEUNES OIGNONS (mais avec un oignon déjà bien formé) (mais traditionnellement on le fait avec des oignons rouges de Tropea)
  • 2 BRANCHES DE CELERI
  • 175 G TOMATES CERISES
  • 3 C A S BOMBEES D’OLIVES NOIRES OU VERTES DENOYAUTEES
  • QUELQUES BRANCHES DE FENOUIL SAUVAGE (A DEFAUT UN MELANGE DE VERDURE DE FENOUIL ET D’ANETH)
  • QUELQUES BRANCHES D’ORIGAN FRAIS
  • 1 1/2 C A S CAPRES DE PANTELLERIA AU SEL
  • JUS D’UN CITRON VERT
  • UN PETIT PIMENT ROUGE OU UN DEMI, A DEFAUT AU PEU DE FLOCONS CHILI OU DE POIVRE DE CAYENNE
  • 3 FILETS D’ANCHOIS
  • 450 G FILET D’ESPADON
  • SEL, POIVRE NOIR

PREPARATION

Les pommes de terre

Peler l’ail et l’écraser.

Eplucher les pommes de terre, les rincer et les couper en cubes. Les faire sauter dans une bonne quantité d’huile d’olive chaude à la poêle. Saler.

En fin de cuisson, ajouter l’ail cru aux pommes de terre. Couvrir et garder chaud.

La sauce

Nettoyer les jeunes oignons et les couper en fines rondelles.

Laver le céleri et couper les côtes en fines rondelles.

Couper les tomates cerises en quatre. Couper les olives en deux.

Ciseler finement le fenouil sauvage (ou vert de fenouil et aneth) et l’origan.

Dessaler les câpres.

Dans une sauteuse, faire revenir les oignons et le céleri à feu doux dans 3 c à s d’huile d’olive chaude, jusqu’à ce qu’ils deviennent translucide. Y ajouter un filet d’eau si nécessaire.

Y ajouter les câpres et les olives et prolonger la cuisson pendant 4 minutes. Ajouter un filet d’eau.

Y ajouter ensuite les tomates, un peu de sel, de poivre et le piment et poursuivre la cuisson sur feu doux pendant 10 minutes. En fin de cuisson, y ajouter l’origan, 2/3 du fenouil sauvage (ou vert de fenouil et aneth) et les anchois hachés finement.

Ôter du feu et ajouter le jus de citron vert et encore un peu d’huile d’olive.

Le poisson

Faire chauffer une poêle à griller.

Enduire le filet d’espadon d’un peu d’huile d’olive sur les deux faces. L’assaisonner sur les deux faces avec du poivre et du sel.

Griller le poisson brièvement sur les deux faces.

Dresser un demi steak d’espadon sur chaque assiette. Verser le mélange ‘a ghiotta’ dessus. Servir avec les cubes de pommes de terre sautés. Saler légèrement les pommes de terre. Terminer par le reste de fenouil sauvage (vert de fenouil/aneth).

Bon Appétit !

Semoule comme un tabouleh, (presque) falafel aux épinards et yaourt citronné

SEMOULE COMME UN TABOULEH, (PRESQUE) FALAFEL AUX EPINARDS ET YAOURT CITRONNE

Hier soir, j’ai réalisé cette recette de Jeroen Meeus et comme ça arrive parfois en cuisine, ça ne s’est pas exactement passé comme prévu. L’idée était de réaliser des quenelles de mélange à falafel et de les frire à la friteuse à 170° C. Nous avons tenté et ça ne fonctionnait pas. La quenelle ne colorait pas et perdait de son volume. Donc plan B : j’ai ajouté les 90 g de pois chiches qui me restait pour un rapport 240-150 par rapport au poids des épinards (avant cuisson). Nous avons déposé les quenelles sur un papier sulfi légèrement huilé et placé sur une plaque à four et mis en cuisson à 190° C jusqu’à légère coloration (on aurait même pu pousser un peu plus).

Donc, finalement, je n’ai pas vraiment obtenu des falafel bien croustillants à l’extérieur et moelleux à l’intérieur. Il me manquait le croustillant. En revisionnant la vidéo, j’ai compris mon erreur. J’avais utilisé des pois chiches en boîte à la place de pos chiches secs, trempés une nuit dans l’eau. Et Jeroen dit bien dans sa vidéo : « surtout ne pas faire la recette avec des pois chiches en boîte car ça ne marche pas, ils pètent dans la friteuse ». Bein oui, j’ai vu. Donc la prochain fois des secs.

Mais au goût c’était bon et c’est déjà bien. Sabine à même préféré car elle n’avait pas envie de friture hier soir. Je vous ai mis la recette comme elle était à la base, avec la cuisson en friture.

INGREDIENTS (2P)

Pour le tabouleh de semoule

  • 115 G SEMOULE
  • 138 ML D’EAU
  • SEL
  • HUILE D’OLIVE
  • 20 BRANCHES DE PERSIL PLAT
  • 1/2 CONCOMBRE
  • 2 BRANCHES DE MENTHE
  • 2 C A S FEUILLES DE CORIANDRE CISELEES
  • 3/4 D’UNE TOMATE COEUR DE BOEUF
  • 1/2 C A S CURRY MADRAS EN POUDRE
  • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
  • UNE PINCEE DE SUMAC
  • UNE PINCEE DE PAPRIKA FUME
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 PETIT PIMENT DOUX

Pour les falafel

  • 150 G POIS CHICHES SECS
  • 150 G JEUNES POUSSES D’EPINARDS
  • 1,5 GOUSSES D’AIL
  • 1 OIGNON JAUNE
  • HUILE D’OLIVE
  • 25 G GINGEMBRE (POIDS NET°
  • 1/2 PIMENT CHILI
  • SEL
  • 1/4 C A S CURRY MADRAS EN POUDRE
  • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
  • UNE PINCEE DE SUMAC
  • UNE PINCEE DE PAPRIKA FUME

Pour le yaourt

  • 25 CL YAOURT GREC
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • LE ZESTE D’UN CITRON BIO
  • LE JUS D’UN CITRON
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL
  • PIMENT DE CAYENNE EN POUDRE

PREPARATION

Le tabouleh de semoule

Verser la semoule dans un saladier. Ajouter un petit filet d’huile d’olive et mélanger à l’aide d’une fourchette en écrasant la semoule qui s’amalgame. Saler légèrement.

Faire bouillir l’eau, puis la verser sur la semoule. Couvrir, attendre 5 minutes pour faire gonfler, puis écraser avec une fourchette afin de bien détacher tous les grains. Réserver à température ambiante afin que ça refroidisse.

Ciseler finement les feuilles de persil, de coriandre et de menthe. Ajouter à la semoule, mélanger.

Couper le demi concombre en quatre et ôter le centre graineux. Couper le concombre en fine brunoise. Ajouter à la semoule. Mélanger.

Couper le piment doux en quatre, ôter graines et parties blanches, couper en fine brunoise et mélanger à la semoule.

Couper la tomate en parts. Enlever les graines et les parties plus dures. Couper la tomate en brunoise et l’ajouter à la semoule. Ajouter curry Madras, cumin, sumac, paprika fumé, poivrer et saler. Ajouter un bon filet d’huile d’olive pour détendre la préparation. Mélanger et réserver au frais.

Les falafel

Laisser tremper les pois chiches pendant une nuit dans de l’eau. Le lendemain, les rincer à l’eau froide. Bien les égoutter.

Laver les épinards et enlever les queues. Bien égoutter.

Peler l’oignon et l’émincer grossièrement. Peler l’ail et le gingembre et les émincer très finement.

Faire chauffer un bon filet d’huile d’olive dans une sauteuse et y faire revenir l’ail et l’oignon pendant quelques minutes.

Ajouter le gingembre et un petit filet d’eau. Saler. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que l’oignon soit tendre.

Ajouter la poudre de curry, le cumin, le sumac, le paprika fumé et poursuivre la cuisson pendant une minute en mélangeant.

Ajouter les épinards et les faire tomber jusqu’à complète évaporation de leur eau. Il faut qu’au final ce ne soit plus humide du tout.

Préchauffer une friteuse à 170° C.

Verser les pois chiches et le contenu de la sauteuse dans un blender. Poivrer. Mixer finement la préparation. Réserver quelques heures au frais.

A l’aide de 2 cuillères à soupe, former des quenelles avec cette préparation (vous en obtiendrez 6 à 8) et faire frire les quenelles pendant 5 minutes environ.

Le yaourt

Verser le yaourt dans un bol. Y ajouter le zeste et le jus d’un citron, une pincée de sel et une pincée de piment de Cayenne. Ajouter un bon filet d’huile d’olive et l’ail râpé. Mélanger. Ajouter encore de l’huile d’olive si nécessaire.

Dresser selon votre envie.

Bon Appétit !

Curry crémeux de choux fleurs, lentilles vertes et raisins secs

CURRY CREMEUX DE CHOUX FLEURS, LENTILLES VERTES ET RAISINS SECS

Avec ce soleil qui pointe timidement le bout de son nez et les changements de produits sur les étals, je rentre dans une période dans laquelle la viande va diminuer sur nos assiettes, en faveur des légumes, fruits et herbes.

Ce soir une assiette 100% végétale avec un bon curry de choux fleurs et de lentilles. Servi avec un riz basmati.

INGREDIENTS (2P)

  • 2 PETITS CHOUX-FLEURS DE MALINES
  • 1 OIGNON JAUNE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 3 CM GINGEMBRE FRAIS
  • 125 G LENTILLES VERTES
  • 30 G RAISINS SECS
  • 1/2 PIMENT ROUGE THAI
  • JUS D’UN 1/2 CITRON
  • 40 CL LAIT DE COCO
  • 3 BONNES C A S YAOURT GREC
  • 1 1/2 C A S PATE DE CURRY JAUNE
  • 1 C A C CUMIN EN POUDRE
  • 1/2 C A C CORIANDRE EN POUDRE
  • 1 C A C CURCUMA EN POUDRE
  • UNE BELLE POIGNEE DE FEUILLES DE CORIANDRE
  • 2 C A S D’HUILE D’ARACHIDE
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Faire cuire les lentilles dans une grande casserole d’eau pendant 20 min. Les égoutter et les réserver.

Détailler les choux-fleurs en petits bouquets.

Couper le piment en deux, ôter les graines.

Ciseler grossièrement les feuilles de coriandre.

Peler l’oignon et le couper grossièrement. Peler l’ail et le gingembre et les émincer finement. Faire gonfler les raisins secs dans un bol d’eau chaude.

Faire cuire les fleurets de choux fleurs pendant 5 minutes à la vapeur.

Faire chauffer l’huile dans une sauteuse large et y faire revenir doucement l’ail, l’oignon et le gingembre pendant 4 minutes.

Y ajouter les épices, le demi piment et la pâte de curry et prolonger encore 1 minute en ajoutant un filet d’eau vers la fin.

Ajouter les bouquets de chou-fleur et encore faire sauter pendant 5 minutes. Ajouter un peu d’eau si nécessaire.

Verser le lait de coco dans la sauteuse, saler, poivrer. Couvrir et laisser cuire environ 25 minutes sur feu moyen. Ajouter un rien d’eau.

Ajouter les lentilles et poursuivre encore 5 minutes.

Égoutter les raisins secs et les ajouter dans la sauteuse, puis arrêtez le feu. Rectifier l’assaisonnement si nécessaire, ajouter le jus du citron au goût et le yaourt, ajouter 2/3 des feuilles de coriandre, mélanger.

Dans les assiettes, parsemer avec le reste de coriandre ciselée.

Bon Appétit !

Dos de lieu noir, haricots beurre et shiitake à l’asiatique et purée

DOS DE LIEU NOIR, HARICOTS BEURRE ET SHIITAKE A L’ASIATIQUE ET PUREE

Cette idée de recette m’est venue ce dimanche au marché de Jette en regardant les étals de la poissonnerie Spiessens et du primeur Blond Madammeke. Et l’idée fut très bonne en concrétisation. Nous avons tous les deux mangés comme des ‘goulafs’.

Ma seule déception fut l’ajout de feuilles de mélisse. On ne les a pas goûtés du tout. J’aurais du mettre du basilic thaï mais je n’en avais pas trouvé.

Je ne vous réexplique pas pour la 100e fois comment réaliser une bonne purée de pommes de terre avec beaucoup de bon beurre hein.

INGREDIENTS (2P)

Pour le poisson

  • 300 G DOS DE LIEU NOIR
  • SEL, POIVRE
  • FARINE
  • BEURRE
  • LE JUS D’UN DEMI CITRON

Pour les légumes

  • 200 G HARICOTS BEURRE
  • 200 G SHIITAKE
  • 3 C A S SAUCE SOJA
  • 2 C A S HUILE D’ARACHIDE
  • 1/2 C A S HUILE DE SESAME
  • 1 C A S GRAINES DE SESAME GRILLEES
  • 2 CM GINGEMBRE FRAIS
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 1 C A S VINAIGRE DE RIZ
  • 1 C A S SAUCE POISSON
  • 1 C A C SUCRE DE CANNE
  • 6 FEUILLES DE MELISSE
  • 1 BOUQUET DE JEUNES OIGNONS
  • UNE RASADE DE VIN CHINOIS DE SHAOXING

PREPARATION

Pour les légumes

Laver les haricots beurre, en couper les extrémités et ensuite couper en tronçons de 3 cm.

Laver rapidement les shiitake et les éponger de suite.

Peler la gousse d’ail et l’émincer très très finement.

Nettoyer et laver les jeunes oignons et les émincer.

Peler le gingembre et l’émincer finement.

Cuire les haricots beurre pendant 15 minutes à la vapeur. Réserver.

Mélanger la sauce soja, le vinaigre de riz, la sauce poisson et le sucre de canne.

Faire préchauffer le four à 60°C avec un plat à four dedans.

Ciseler les feuilles de mélisse.

Dans un wok, faire revenir les shiitake dans l’huile d’arachide. Ajouter l’ail et le gingembre et poursuivre la cuisson pendant 2 minutes en mélangeant tout le temps. Ajouter un filet d’eau en fin de cuisson.

Ajouter les jeunes oignons et les haricots, mélanger et poursuivre encore 1 minute, en ajoutant une rasade de vin de shaoxing. Poivrer.

Ajouter le mélange de liquides et de sucre, mélanger et terminer la cuisson.

Terminer par l’huile de sésame.

Débarrasser le tout dans le plat à four, ajouter les graines de sésame. Mélanger et garder chaud, le temps de cuire le poisson et de terminer la purée.

Avant de dresser, y mélanger les feuilles de mélisse ciselées.

Pour le lieu noir (à faire en dernier au niveau cuisson)

Rincer le poisson et bien l’éponger.

Saler et poivrer le dos de lieu sur les deux faces. Ensuite bien fariner le poisson sur toutes les faces en le tapotant pour enlever l’excédent.

Réserver 1 heure au frais.

Dans une poêle anti adhésive bien chaude, faire mousser un bon morceau de beurre. Diminuer le feu au maximum et faire cuire le poisson pendant 2,5 minutes sur chaque face, augmenter le feu et répéter encore une fois cette opération mais pendant 1 à 2 minutes sur chaque face (checker la cuisson avec la pointe d’un couteau).

En fin de cuisson, ajouter le jus d’un demi citron dans la poêle et laisser réduire un rien. Garder le poisson chaud et sur l’assiette, le napper de ce beurre citronné un peu réduit.

Bon Appétit !

Gambas marinés à la mexicaine et snackés, maïs doux grillé, poivrons, chorizo doux et condiment chimichurri

GAMBAS MARINES ET SNACKES, MAÏS DOUX GRILLE, POIVRONS, CHORIZO DOUX ET CONDIMENT CHIMICHURRI

Ca faisais déjà un petit temps que j’avais envie de cuisiner des gambas. Heureusement qu’on en trouve encore des crus de temps en temps. D’habitude je vais en chercher à Asse mais cette fois j’en ai pris des plus grosses encore au marché dominical à Jette.

J’avais vu une combinaison sympa avec du maïs grillé et c’est sur le marché que le reste de la recette s’est construit dans ma tête. Un truc bien gourmand avec des cuissons sans aucune goutte d’eau, des goûts concentrés mais pas trop fort afin de bien goûter les gambas.

Et pour apporter un élément nerveux, bien marqué en goût lui, j’ai choisi une valeur sûre, le chimichurri. Le condiment à été en grande partie mélangé à l’aide d’un pilon afin de garder de la texture (surtout de l’échalote et du poivron vert crus), ce qu’un blender permet difficilement.

Les gambas ont été marinés pendant 2 h dans une marinade très riche en citron vert. Je les ai ensuite snackés sur un teppanyaki électrique.

Tout ça fonctionne très très bien, nous avons pris du plaisir.

INGREDIENTS (2P)

Pour le condiment chimichurri

  • 2 C A C DE VINAIGRE DE XERES
  • 3 BELLES GOUSSES D’AIL, PELEES ET COUPEES GROSSIEREMENT
  • 1/4 C A C DE CUMIN EN POUDRE
  • 1/2 BOTTE DE PERSIL PLAT (LES FEUILLES)
  • 1/2 BOTTE DE CORIANDRE (LES FEUILLES + UNE PARTIE DES TIGES SI ELLES SONT FINES)
  • 1 C A S D’ORIGAN SECHE
  • 1/4 C A C PILI PILI/CHILI GROSSIER ET PIQUANT (pas trop car il y a du chorizo dans la préparation)
  • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE (ENVIRON 5CL)
  • 1 C A C SEL
  • 1 C A C SUCRE
  • 1 GROSSE ECHALOTE
  • 1/2 POIVRON VERT
  • 1 CITRON VERT
  • POIVRE NOIR DU MOULIN

Pour les gambas

  • 12 GAMBAS CRUES DE BELLE TAILLE
  • UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
  • UNE PINCEE DE SUCRE IMPALPABLE
  • 4 BRANCHES DE PERSIL PLAT (les feuilles)
  • UNE PINCEE D’ORIGAN SECHE
  • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 5 CITRONS VERTS

Pour l’accompagnement

  • 1 BOITE DE MAÏS DOUX (250-275 G)
  • SEL
  • 75 G CHORIZO DOUX
  • 1/2 POIVRON ORANGE
  • 1 POIVRON LONG ROUGE
  • 2 C A S PIGNONS DE PIN

PREPARATION

Pour la marinade des gambas

Presser les citrons verts.

Hacher finement les feuilles des branches de persil.

Décortiquer les gambas en gardant les têtes. Enlever l’intestin dans le dos (où pas, perso je m’en fous) des gambas.

Dans un bol, mélanger le jus des citrons verts, les feuilles de persil ciselées, le piment, l’origan, le sucre, le sel et l’huile d’olive.

Y laisser mariner les gambas pendant 2 heures au frais, en mélangeant de temps en temps.

Pour le condiment chimichurri

Peler l’échalote et l’émincer très finement.

Prélever le quart du poivron vert. Enlever graines et parties blanches. Couper en très fine brunoise.

Prélever les feuilles de persil et les feuilles de coriandre. Les émincer grossièrement.

Dans un mortier, écraser au pilon, l’ail avec le sucre et le sel jusqu’à obtenir une pâte homogène, et permettre au jus d’ail de sortir.

Ajouter le pili-pili/chili, l’origan et le cumin et écraser à nouveau.

Ajouter le coriandre et le persil et écraser encore le tout pendant quelques minutes.

Transvaser tout dans un plus grand bol ou saladier. Y ajouter l’échalote et le poivron vert, quelques tours de moulin à poivre, le vinaigre, le citron vert et l’huile d’olive. Bien mélanger le tout et encore écraser avec le pilon, afin de bien tout lier.

Garder cette émulsion au moins 2 heures au frigo, idéalement 24 heures si vous vous y prenez à temps.

Pour les gambas

Snacker les gambas rapidement sur une plancha ou un teppanyki, sur les deux faces, en les arrosant légèrement avec de la marinade, sans trop les faire cuire : les gambas doivent rester translucides à coeur.

Accompagnement

Prélever la moitié d’un poivron orange et utiliser la totalité du poivron long rouge. Enlever graines et parties blanches. Couper tout en fine brunoise.

Couper le chorizo doux en fine brunoise.

Faire toaster les pignons à sec dans une poêle.

Rincer le maïs, l’égoutter et bien le sécher.

Faire dorer le maïs 4-5 minutes dans une poêle avec un peu d’huile d’olive, en mélangeant tout le temps. Réserver.

Dans la même huile, faire revenir les deux poivrons pendant 10 minutes. Ajouter un peu d’huile i nécessaire. Saler. Bien laisser revenir en mélangeant.

Y ajouter le chorizo et prolonger la cuisson pendant quelques minutes. Y ajouter le maïs et prolonger encore un peu, afin de réchauffer le maïs et bien le mélanger aux autres ingrédients.

Ôter du feu et laisser tiédir un peu à couvert. Y mélanger les pignons.

Dressage

Prendre deux grandes assiettes.

Y dresser un lit de légumes et de pignons.

Dessus, déposer 6 gambas par assiette.

Terminer l’assiette par quelques quenelles de condiment chimichurri.

Bon Appétit !

Spätzle de butternut, sauce au gorgonzola, noisettes rôties

SPÄTZLE DE BUTTERNUT, SAUCE AU GORGONZOLA, NOISETTES ROTIES

Après un premier succès avec une recette de spätzle classiques pour le repas de Noël, j’ai voulu réitérer la chose mais avec une variante. Cette fois j’ai réalisé les spätzle avec une purée de butternut, cuit longtemps au four en papillote avec pas mal d’aromates.

Comme contrepoids, le gorgonzola est extra. Courge et bleus, ça fonctionne à fond.

Ensuite pour une légère aromatisation, un peu de sauge fraîche, et pour le croquant et un bel accord, la noisette rôtie.

Il n’en fallait pas plus pour obtenir un joli petit plat, tout en finesse et délicieux.

INGREDIENTS (2P)

  • 250 G BUTTERNUT (POIDS DE LA CHAIR)
  • SEL, POIVRE NOIR
  • SAUGE FRAICHE
  • 2 BRANCHES DE ROMARIN
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 270 G FARINE FLUIDE
  • 2 OEUFS (3 si ils sont petits)
  • 150 G GORGONZOLA
  • 1/2 VERRE DE LAIT
  • NOISETTES
  • UNE RASADE D’HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Laver le butternut. Couper des grosses tranches et enlever la peau. Eventuellement ôter les pépins si vous utilisez le bas du butternut.

Préchauffer le four à 180° C.

Placer les morceaux de butternut sur du papier de cuisson. Assaisonner avec un filet d’huile d’olive, du sel, deux gousses d’ail non pelées et écrasées, quelques branches de romarin et 4 feuilles de sauge. Refermer le papier de cuisson et l’emprisonner à son tour dans du papier alu.

Faire cuire le butternut au four pendant environ 1 h 30.

Une fois cuit, placer la chair de butternut dans un blender. Verser un filet d’huile d’olive et mixer le tout. Ensuite transvaser tout dans le bol d’un Kitchenaid. Placer la feuille. Ajouter les oeufs préalablement légèrement battus. Ajouter la farine et faire travailler le Kitchenaid jusqu’à obtenir une texture lisse et crémeuse. Ajuster en sel (goûter, il faut bien saler la pâte). Il faut obtenir une texture de pâte à crêpes, assez liquide pour passer à travers les trous de la grille à spätzle, mais assez épaisse pour ne pas couler à travers directement, sans devoir utiliser la spatule. Si la pâte vous semble trop épaisse, la détendre avec un peu d’eau.

Faire toaster les noisettes à sec dans une poêle. Les laisser refroidir quelques minutes et les hacher grossièrement.

Ciseler finement huit feuilles de sauge.

Placer le gorgonzola (coupé grossièrement) dans une sauteuse. Ajouter le demi verre de lait et sur petit feu, faire fondre le fromage.

Porter une casserole d’eau à ébullition. Ajouter un peu de sel (8 g au litre). Lorsque l’eau commence à bouillir, y faire tomber la pâte à travers une grille à spätzle, en utilisant une petite palette de pâtisserie.

Dès que les spätzle remontent à la surface (attention ça va vite), les égoutter et les réserver dans un grand plat beurré avec quelques noisettes de beurre.

Une fois tous les spätzle prêts, les ajouter dans la sauce au gorgonzola. Bien les faire sauter dans la sauteuse dans la sauce. Assaisonner avec un peu de poivre noir. Terminer la cuisson afin d’obtenir la bonne texture pour la sauce.

Dresser les spätzle dans les assiettes et terminer les assiettes avec un peu de noisettes et la sauge fraîche.

Bon Appétit !

Bucatini con le sarde

BUCATINI CON LE SARDE

Un bon plat sicilien de pâtes, what else ? Ca change des bolos et carbonaras non ? Maintenant est ce que ma chérie va apprécier un plat de pâtes sans fromage ?

Il est très clair que ce plat est arrivé dans les assiettes siciliennes sous influence arabe, et on ne va pas s’en plaindre. La combinaison des ingrédients salés et sucrés est jouissive et avec le croustillant des pignons et du pangrattato c’est juste parfait.

INGREDIENTS (2P)

  • UNE DOSE DE FILAMENTS DE SAFRAN
  • 350 G BUCATINI
  • 3 – 4 C A S VERDURE DE FENOUIL HACHEE (mieux encore fenouil sauvage)
  • 40 G PIGNONS DE PIN
  • 1 OIGNON ROUGE MOYEN
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1/3 PIMENT ROUGE SEC
  • 6 C A S PANKO
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 4 FILETS D’ANCHOIS
  • 1 C A S RASE DE CONCENTRE DE TOMATES
  • 40 G RAISINS SECS
  • 8 DOUBLES FILETS DE SARDINES FRAICHES DESARETEES

PREPARATION

Mélanger les filaments de safran avec un verre d’eau chaude et laisser infuser.

Récupérer la verdure des fenouils et la blanchir pendant 30 secondes dans de l’eau bouillante. Egoutter et ciseler cette verdure.

Tremper les raisins secs pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante, puis les égouter.

Faire toaster les pignons de pin à sec. Réserver.

Laver les filets de sardine et les éponger. Contrôler une dernière fois la présence d’arêtes.

Enlever les graines du piment et hacher très finement.

Peler l’oignon rouge et l’émincer finement. Presser les gousses d’ail.

Faire revenir le panko dans un bon filet d’huile d’olive dans une poêle. Il faut que le panko soit doré. Réserver.

Faire chauffer un bon filet d’huile d’olive dans une grande sauteuse. Y faire revenir l’oignon rouge et les deux gousses d’ail pressées. Ajouter un filet d’eau et cuire le tout pendant environ 5 minutes.

Ajouter les filets d’anchois et le piment. Ajouter le concentré de tomates. Cuire pendant une minute en mélangeant.

Ajouter un peu d’eau et la verdure de fenouil. Ajouter les raisins secs et l’eau avec le safran. Poursuivre la cuisson à feu doux.

Ajouter les filets de sardines et un peu de sel et de poivre noir. Cuire encore 5 minutes sur feu très doux.

Pendant tout ce temps, faire chauffer l’eau pour les pâtes, salée à 8g le litre. Y faire cuire les bucatini.

Ajouter les bucatini dans la sauce en ajoutant un peu d’eau de cuisson des pâtes. Mélanger.

Y ajouter alors les pignons de pin. Mélanger et terminer la cuisson des pâtes et de la sauce.

Dresser les assiettes et terminer avec la chapelure dorée (pangrattato).

Bon Appétit !