Salade russe rapide

SALADE RUSSE RAPIDE

schoolfeest+ fermes 092

Aujourd’hui, pas le temps du tout de faire de la grande cuisine. Des réunions, des extinctions de feu diverses (au boulot), des problèmes de chauffage, des devoirs à suivre, des courses à faire, …… La folie aujourd’hui.

Mais heureusement il y a …………….. non pas Findus, mais Sabine, ma petite femme. Avec un reste de petits pois au surgélateur, de la mayo, des oeufs, des pommes de terres et une boîte de thon qui trainait dans l’armoire, elle nous a fait cette salade russe rapide. Je sais, ce n’est pas la salade russe tel qu’on la connait, avec parfois du hareng (rollmops) où des haricots où des cornichons. Enfin, il-y-a beaucoup de variantes. Mais, dans cette version très simple, elle est également très bonne.

INGREDIENTS (2P)

  • 5 A 6 POMMES DE TERRE FARINEUSES MOYENNES
  • 1 BOITE DE 200 G DE THON NATURE
  • 3 OEUFS ENTIERS
  • 100 G DE PETITS POIS
  • MAYONNAISE A VOTRE GOUT
  • SEL, POIVRE NOIR

PREPARATION

Cuire les pommes de terre à l’eau bouillante salée.

Pendant ce temps, cuire les oeufs pendant 10 minutes à l’eau bouillante. Les écaller.

Cuire les petits pois pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante. Les rafraichir dans de l’eau bien froide. Egoutter.

Dans un grand saladier, écraser les oeufs. Y ajouter le thon et à l’aide d’une fourchette, détailler les gros morceaux. Saler et poivrer. Ajouter un peu de mayonnaise et mélanger.

Quand les pommes de terre sont cuites, les égoutter, les laisser tiédir. Ensuite les ajouter au thon. Ajouter les petits pois. Mélanger.

Ajouter de la mayonnaise à votre goût et rectifier en poivre et en sel.

Bon Appétit,

schoolfeest+ fermes 093

Boulets « Sauce Lapin » (à la liègeoise)

BOULETS « SAUCE LAPIN » (A LA LIEGEOISE)

330981859_1928660277495701_44310296717682939_n

J’ai osé, en temps que Bruxellois, je me suis mis à faire des boulets à la liégeoise. Merci au liégeois de me dire si je les ai bien réalisés. Nous, on a trouvé ca super-bon en tous cas et on en refais de temps en temps.

La question que tout non-liégeois se pose, c’est d’où vient ce nom de ‘sauce lapin’, alors qu’il n’y a pas de lapin dans ce plat ? Le tout premier recueil de recettes édité à Liège en 1604 comprend une recette de « veau revestu » qu’on pourrait traduire par « veau déguisé » qui consiste en un hachis de veau façonné en « ronde boulle ». Il y a une recette équivalente, mais avec du poisson haché, qu’ils appellent « boulet ». C‘est une référence aux boulets de canons, qui existait déjà au XIVe siècle en France. Vers 1390, on y ajoute le suffixe -ette pour désigner des boules de viande plus petites. Vers 1604, ces boulets étaient servis avec une sauce à base de bouillon, aromatisée au citron et aux herbes. On est loin des boulets à la liégeoise actuels.

Au début du XXe siècle, on commence à les servir avec une sauce piquante. Il s’agit d’un velouté auquel on ajoute du vinaigre. C’est à l’époque, la base de beaucoup de recettes liégeoises. Ensuite on a commencé à faire des boulets à la sauce tomate. La première recette connue de boulet(te)s dites « à la liégeoise » apparait en 1927 et est à la sauce tomate

Et cette sauce lapin alors ? Ici, deux versions s’affrontent. En tout cas l’origine de cette sauce remonterait aux années 1930, même si il est difficile de la dater avec exactitude. Dans une première version, ce serait du recyclage d’un reste de sauce du « lapin aux pruneaux qu’on utilisait pour arroser des boulets avec. Ensuite on a commencé à préparer cette sauce spécialement pour les boulets et on a utilisé du sirop de Liège, de la cassonade, des oignons, de la bière et du vinaigre pour la faire. Parfois on y ajoutait des petits raisins secs. Les plus anciennes recettes qu’on a pu récolter datent des années 1950 et comportaient des pruneaux (ce qui atteste un peu l’origine), mais il est probable qu’elles remontent aux années 1930.

Une autre version nous parle d’une Madame Géraldine Lapin, née Corthouts et épouse d’Ernest Lapin (1868-1922), qui en serait à l’origine. Mr. Lapin était receveur des contreibutions directes dans la banlieue de Liège. Son histoire apparait dans le ‘Petit traité de la boulette’, écrit par Pierre-Brice Lebrun, mais un article de Pierre Leclerc, historien de l’alimentation et collaborateur scientifique de l’Université de Liège, conteste cette version pourtant plus sympathique. Pour lui il s’agit d’un mythe très récent, commencé comme une boutade dans un cet ouvrage de 2009 et pour lui, cette Madame Lapin n’a jamais existé, même si Wikipedia dit le contraire.

Donc, pour résumer, cette recette traditionnelle Liégeoise n’a même pas 100 ans dans sa forme actuelle. Même le terme ‘sauce lapin’ est récent. Dans l’après-guerre et jusque dans les années 80, le « boulet à la liégeoise » désigne souvent qu’une grosse boulette tout simplement rôtie à la casserole sans ajout d’une sauce particulière. La « sauce lapin » est alors utilisée dans les milieux populaires mais elle n’a pas encore trouvé sa place dans le canon officiel de la cuisine liégeoise, alors que les rognons et la salade à la liégeoise s’y trouvent déjà depuis un siècle. Ce n’est que vers 1980 environ, que le « boulet sauce lapin » qu’on trouve alors dans toutes les bonnes friteries et brasseries qui se respectent, prend progressivement le nom de « boulet à la liégeoise ».

Selon Pierre Leclerc, l’influence de deux recettes de « foie de veau à la liégeoise », très réputées dès le début du XXe siècle, y seraient également pour quelque chose. D’un côté, le foie de veau piqué Vieux-Temps qui comportait du sirop du pays de Herve, et de l’autre côté, le foie de veau à la Xhavée, dans lequel on retrouve du bouillon, du vinaigre, du sucre, des oignons hachés et des pruneaux. La combinaison des deux recettes donne une sauce très proche de la « sauce lapin ».

La recette que je vous donne ici devrait être assez proche de celle de Guy Stockis de la célébrissime enseigne liégeoise ‘Chez Lequet’ en ce qui concerne les boulets.

Dans sa sauce par contre, lui ne met pas de bière, ni de fond, quasiment que de l’eau, du sirop, du sucre et du vinaigre. J’y mets du fond et de la bière et j’en utilise une pas trop forte, la Piedboeuf, qui est aussi une bonne bière de table. J’ajoute également des baies de genièvre, du thym, du laurier’ et des clous de girofle pour plus de richesse aromatique. Il termine sa préparation avec un roux blanc. En ce qui me concerne, je préfère laisser bien réduire, en terminant si nécessaire avec un peu de maïzena liée avec un peu de sauce.

Les liégeois, vous m’excuserez de ce remplacement de vos traditionnelles frites mayo et salade par du riz blanc. Personnellement je les préfère avec des frites et la mayo apportant de l’acidité est intéressante. La salade par contre, je n’en vois pas l’intérêt gustatif dans ce plat. Mais mon épouse aime bien, en général, des boulettes avec du riz. Et ce que femme veut…

boeuf,sirop de liege,biere

330894223_574915727882645_2381403576666882144_n

INGREDIENTS (4P)

Les boulets

  • 1 KG HACHE PORC-BOEUF (EVENTUELLEMENT PORC-VEAU) 2/3 – 1/3
  • 4 JAUNES D’OEUFS
  • 1 OIGNON MOYEN
  • 5 C A S  PERSIL HACHE (FACULTATIF)
  • 10 C A S BOMBEES DE CHAPELURE
  • 15 CL LAIT
  • 50 G BEURRE OU DE SAINDOUX
  • SEL, POIVRE, MUSCADE
  • FARINE

Pour la sauce

  • 100 G OIGNONS HACHES FINEMENT
  • 275 G SIROP DE LIEGE (SANS PRUNEAUX)
  • 40 G BEURRE OU MIEUX ENCORE, DE SAINDOUX
  • SEL, POIVRE
  • 2 CLOUS DE GIROFLE
  • QUELQUES BAIES DE GENIEVRE
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 1 BRANCHE DE THYM
  • 1 C A C MARJOLAINE
  • 40 CL PIEDBOEUF BRUNE
  • 30 CL PIEDBOEUF TRIPLE
  • 50 CL FOND BRUN DE VEAU
  • 10 CL VINAIGRE BLANC
  • 60 G CASSONADE (VERGEOISE FONCEE)

331134210_1239717990006217_6423964660738747094_n

331466526_1321169178457399_8563746558620006468_n

PREPARATION

Les boulets

Hacher l’oignon et le faire fondre à feu doux à la poêle dans du beurre ou du saindoux jusqu’à ce qu’ils soit transparent et légèrement doré. Il faut compter environ 5 minutes.

Mettre le haché dans un grand bol destiné à mélanger les ingrédients.

Verser sur le haché, les oignons cuits, refroidis depuis 2 à 3 minutes.

Mélanger grossièrement à la fourchette.

Incorporer ensuite les jaunes d’oeufs, le lait, le persil haché, la chapelure et assaisonner de poivre, de muscade et de sel.

Mélanger soigneusement le tout à la main afin de bien répartir tous les ingrédients dans la farce. La préparation est bonne lorsque le hachis ne colle plus aux doigts. Si ce n’est pas le cas, ajouter encore de la chapelure.

Réaliser des grosses boulettes (mais pas trop grosses non plus) et les fariner. Réserver. Vous allez obtenir environ 9 à 10 boulets.

Methode pratique pour à la maison

Enduire un plat à four de saindoux, y mettre les boulets et placer au four préchauffé à 180°C pour 40 minutes. De temps en temps, les retourner afin de les dorer de partout.

Sortir les boulets du plat. Jeter la graisse de cuisson. Verser un rien d’eau dans le fond du plat, racler pour décrocher les sucs et récupérer. Verser dans la sauce.

Passer rapidement les boulets à la poêle pour les dorer un peu plus et en terminer la cuisson dans la sauce. Déglacer la poêle avec un rien d’eau pour récupérer les sucs de cuisson. Verser dans la sauce.

Methode Lequet

Plonger les boulets dans de la graisse de boeuf à 160°C, pendant environ 15 minutes.

Il faut ici utiliser une autre graisse que celle utilisée pour les frites.

Il vous faudra donc 2 friteuses.

La sauce

Faire fondre un rien de beurre ou de saindoux dans une sauteuse large et y faire revenir le hachis d’oignons pendant 2 – 3 minutes.

Déglacer au vinaigre et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes à feu moyen.

Remuer sans cesse, les oignons ne doivent pas colorer.

Ajouter alors la bière, le sucre, le sirop, le fond et les épices.

Bien mélanger le tout et laisser réduire pendant 45 à 60 minutes à feu doux, en ajoutant les boulets vers la fin pour les réchauffer.

On peut aussi préparer la sauce avant et la réchauffer le lendemain avec les boulets. Elle aura encore plus de goût et sera moins liquide.

La sauce doit être épaisse et brillante. Si la sauce vous semble trop liquide, la lier avec un peu de maïzena.

boeuf,sirop de liege,biere

331630243_663555792210024_5430399446850364052_n

Bon Appétit!

Sauce Hollandaise

les bases : SAUCE HOLLANDAISE

Voici une sauce, que l’on peut également considerer comme une base en cuisine. Elle est malheureusement le plus souvent acheté en sachets de poudre où en forme liquide aux niveau des marques connues. Pourtant elle est simplissime à réaliser vous même. Et tellement délicieuse avec des asperges par exemple. Essayez, vous verrez, c’est un jeu d’enfant.

On peut la réaliser avec du beurre clarifié ou du beurre non-clarifié, beurre fondu au frais. Il y a beaucoup de versions, avec ou sans bain-marie. La mienne me convient mais ce n’est qu’une des possibilités.

Comme toutes les sauces à base d’oeufs, elle doit être réalisée au plus près du service et ne pas être conservée jusqu’au lendemain.

INGREDIENTS (4P)

  • 3 JAUNES D’OEUFS
  • 250 G BEURRE NON-SALE (180 G une fois clarifié)
  • 1 1/2 C A S JUS DE CITRON
  • 1 1/2 C A S VINAIGRE BLANC
  • 2 C A S D’EAU (si vous accompagnez des asperges avec cette sauce, la remplacer par l’eau de cuisson des asperges)
  • SEL, POIVRE BLANC, PIMENT DE CAYENNE

PREPARATION

Clarifier le beurre : faire fondre le beurre sur petit feu. Ecumer la surface, puis récupérer le beurre sans prendre les dépôts dans le fond de la casserole. Laisser tiédir le beurre hors du frigo.

Préparer un bain marie modéré dans une petite casserole. Y placer un grand bol, sans que celui ne touche l’eau dans la casserole.

Dans ce bol, placer les jaunes d’oeufs avec 2 c à s d’eau et le vinaigre, puis fouetter. Poursuivre au fouet jusqu’à obtenir des oeufs mousseux.

Eteindre le feu, assaisonner avec sel, poivre blanc et piment. Ajouter 1/2 c à s de jus de citron et continuer à battre afin d’obtenir une masse légère et crèmeuse.

Ajouter éventuellement quelques gouttes d’eau pour viter que le mélange ne tourne.

Retirer le bol du bain marie et incorporer peu à peu le beurre clarifié tiède en fouettant.

Si l’ensemble est trop épais, ajouter encore un peu d’eau de cuisson et rectifier l’assaisonnement en poivre, sel et ajouter 1 c à s de citron.

Bon Appétit !

Pasta alla Carbonara

pasta ALLA CARBONARA

456415786_3707541216151784_2244372385206312174_n

Voici un des plats de pâtes favoris de mes enfants. Contrairement à ce qu’ on sert souvent en Belgique dans les tavernes et même dans les restaurants italiens, je préfère une carbonara qui ne baigne pas dans une soupe de crème fraîche, ingrédient qui ne figure pas originellement dans la liste des ingrédients de cette icône de la cuisine romaine.

Je préfère aussi la réaliser avec de la pancetta qu’avec des lardons que l’on retrouve dans 90% des cas, l’idéal bien sûr étant de le faire avec du guanciale, qui est de la joue de porc séchée. Mais il faut s’armer de patience parfois pour en trouver, même si depuis 2017 je la trouve plus facilement. Je faisais quelques autres entorses à la véritable recette quand j’utilisais encore de la pancetta au lieu du guanciale, en ajoutant de l’ail et en utilisant à côté du pecorino romano DOP, aussi du parmesan. Depuis j’ai bannis l’ail quand j’utilise le guanciale (il a déjà tellement de goût en lui). Par contre je continue le mix parmesan et pecorino et parfois même je ne mets que du parmesan quand je n’anticipe pas assez la recherche de pecorino.

Quand mes enfants étaient encore à la maison je réalisais ce plat plutôt avec des tagliatelle, depuis je préfère avec des spaghetti.

INGREDIENTS (2P)

  • 300 G SPAGHETTI
  • 200 A 250 G GUANCIALE
  • 5 JAUNES D’OEUFS
  • 2 C A S DE PARMESAN + 4 C A S PECORINO ROMANO
  • 1/2 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

456546586_1318903859495358_3149934243396260398_n

PREPARATION

Mettre 3 L d’eau à chauffer dans une grande marmite pour faire cuire les pâtes (1 L par 100g en principe, mais je préfère utiliser moins d’eau pour obtenir plus d’amidon au litre).

Pendant ce temps, couper le guanciale en fins bâtonnets.

Mettre l’huile dans une sauteuse à bord haut, ajouter le guanciale et faire rissoler à feu très doux et à couvert, en touillant régulièrement.

Laisser cuire jusqu’à ce que le guanciale soit devenu croustillant. Réserver la viande (la garder au four à 50°C) en gardant la graisse de cuisson dans la sauteuse.

Casser les oeufs et battre les jaunes. Fortement poivrer (carbonara = charbonnier, donc on y va) (je ne sale pas, la viande et l’eau des pâtes le sont déjà en suffisance). Ajouter les fromages. Bien mélanger le tout  à l’aide d’une marise, afin d’obtenir une sorte de pâte compacte.

Lorsque l’eau bout, la saler avec 18 g de sel (8 g par litre d’eau dans la recette classique, un peu moins ici vu le rapport différent pâtes-eau et le guanciale qui apporte aussi du sel). Faire cuire les pâtes bien ‘al dente’.

Faire chauffer les assiettes à 50°C (important, des assiettes froides figeront votre carbonara).

Ajouter 6 louchettes d’eau de pâte dans la sauteuse contenant la graisse de cuisson.

Egoutter les pâtes lorsqu’elles sont encore ‘al dente’ (même un peu plus cru qu’al dente), mais pas à fond et sans jeter l’eau de cuisson riche en amidon.

Ajouter les pâtes dans la sauteuse et terminer leur cuisson sur feu doux en mélangeant constamment. Le mélange eau de cuisson et graisse doit réduire de 2/3.

Hors feu, ajouter le mélange oeufs-fromage et mélanger très rapidement afin que les oeufs enrobent chaque pâte avant même de cuire à leur contact. Ajouter éventuellement encore un peu d’eau de cuisson pour ‘détendre’ les pâtes en mélangeant énergiquement avec une cuillère en bois. Il faut qu’une émulsion se crée entre l’eau, les œufs et le fromage. Il faut obtenir un résultat crémeux sans que cela devienne de l’omelette. Ajouter le guanciale réservé, mélanger.

Bien poivrer, et dans l’assiette, ajouter encore du fromage si vous en avez envie.

456558767_942389541266818_1626390838504746146_n

Bon Appétit!