Tartare de boeuf aux arômes d’Italie

TARTARE DE BOEUF AUX AROMES D’ITALIE

Très souvent on retrouve le ‘tartare à l’italienne à la carte des brasseries que je fréquente. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est ‘bof bof’, insipide, peu enrichi, très basique et ça ne me plait jamais. Dans le pire des cas il y a une mauvaise huile d’olive, du parmesan bas de gamme, quelques tomates cerises confites et de la roquette. Ca m’ennuie à un point ce truc…. Ca manque de punch toujours, ou presque. Et si encore les frites étaient maison, et si encore la salade en accompagnement en valait la peine, ….

La raison principale est comme toujours un rapport entre les coûts, le bénéfice maximum, le montant qu’un client lambda est prêt à débourser pour un plat et l’attente moyenne de ce type de préparations.

A titre personnel, je n’y trouve pas mon compte et j’ai donc décidé de m’y attaquer moi-même et de ne plus en prendre dans les brasseries.

Afin de ne pas me lancer tête baissée, je me suis demandé le pourquoi du comment de ce plat. C’est quoi en fait un ‘tartare à l’italienne’ et de quand ça date ? Des années 1930-50, d’avant ou est-ce plus récent.

Avec une dénomination pareille, chacune et chacun aura son imaginaire personnel qui s’emballera plein d’attentes avant d’être assez déçu au service.

Alors c’est quoi pour vous ‘à l’italienne’ ? Des câpres, des tomates séchées, du pesto au basilic, des olives, du parmesan, de la roquette, de l’huile d’olive, des anchois, du vinaigre balsamique, des pignons, des noisettes, des pistaches, des amandes, du thon, du citron …. Certainement une combinaison, mais laquelle serait la bonne pour vous, laquelle en ferait un ‘tartare à l’italienne’ ?

Mon dernière exemple de ce plat (un midi dans une Brasserie dans le n-o de Bruxelles) avait un très joli visuel. Un tartare (haché un peu trop à mon goût) avec dessus des copeaux de parmesan et une poignée de roquette. Autour des câpres et quelques morceaux de tomate séchée à la sauvageonne. Autour, quelques petits traits d’huile aromatisée et un truc blanc que je n’ai pas identifié. En dessous du parmesan, un tout petit peu de purée d’anchois. E basta !

J’ai trouvé qu’il y avait des bonnes idées. Mais déjà quasi pas d’assaisonnement dans le tartare (mais salière et poivrier à table), aucune acidité sur l’assiette (ni citron ni balsamique), quasi pas d’huile d’olive. Manque de punch, pour moi et même le parmesan, pour celles et ceux qui aiment ça dans un tartare, on pouvait compter les copeaux avec les doigts d’une main. J’ai mélangé tout ce qu’il y avait sur mon assiette et assaisonné et j’ai toujours trouvé ça pauvre en goût. Heureusement qu’il y avait en-dessous du parmesan, ce petit peu de purée d’anchois (même si je ne l’ai pas trouvé assez forte en goût).

J’aime bien le fait de pouvoir assaisonner son tartare avec des petits pots de différentes choses à doser soi-même, quelques sauces, etc mais ici c’était compliqué de le faire soi-même en regroupant tout ce petit monde présent sur l’assiette. Pour moi, soit ce que tu dois mettre dans ton tartare est à part dans des petits pots et tu dose, soit il est déjà préparé. Ici j’ai trouvé ça fastidieux.

Du coup, nouveau challenge pour moi : réaliser un tartare maison ‘à l’italienne’ qui me transporte vraiment en Italie.

Je voulais d’abord savoir si cette préparation existait en Italie. Une recherche sur google me fait vite comprendre que ‘tartare di manzo al italiano’ ça n’existe pas. Mais fort heureusement, j’ai deux pointures de la cuisine italienne dans mes contacts, Renato Carati (ancien chef-restaurateur de Waterloo) et Carlo de Pascale (homme aux multiples casquettes mais très au fait de la cuisine italienne). Et qu’est-ce-qu’ils en disent :

Renato Carati : cette préparation n’existe pas en Italie sauf dans le Piémont où c’est un classique mais on appelle ça un crudo ou battuta di manzo. La battuta ( c’est comme ça qu’elle est mentionnée sur les cartes) est l’action de couper la viande au couteau en petits carrés. Il est servi assez simplement avec de l’huile d’olive et assaisonnements sel et poivre, truffe d’Alba en saison. Le Tartare a l’italienne se trouve sur les cartes ici en Belgique, France …ou en Italie mais dans des restos à touristes. Mais, il y a aussi traditionnellement dans le Piémont un intermédiaire entre tartare et carpaccio : viande en tranches aplaties au couteau, huile d’olive avec de l’ail infusé, truffe en saison, sel, poivre.

Carlo de Pascale : Battuta en effet, et anciennement on utilisait la dénomination carne all’albese. Toutefois, pas plus qu’en Belgique, la cuisine italienne n’est figée, Dario Cecchini en Toscane fait un tartare de dingue malade juste huile d’olive dans mes souvenirs…

Donc évitons d’appeler ça ce que moi et beaucoup de belges ont en tête, un ‘tartare à l’italienne’. Je parlerai donc d’un ‘tartare aux arômes d’Italie’. On sait de quoi on parle mais on ne va pas inventé une filiation quelconque. Ca me semble plus honnête comme petit nom.

Renato aime bien, à titre personnel, une entrecôte coupée au couteau avec de la ‘colatura di alici’ (produit très fort au goût d’anchois), une très bonne huile d’olive, des câpres au sel dessalés et citron + zeste et pas de parmesan ni de tomate séchée, et encore moins le balsamique.

Sur le net je trouve les informations suivantes :

CARNE ALL’ALBESE : Albéisa en dialecte. Plat typique du Piémont qui tire son nom de la ville d’Alba, la capital des Langhe. Il est généralement servi en entrée, mais il se prête également comme plat principal. Ce plat est consommé toute l’année, mais il est idéal lorsque le temps est doux, car c’est une recette qui se mange froide ou à température ambiante. Dans le Piémont, ce plat est souvent inclus parmi les entrées du menu de Pâques. Il s’agit d’un carpaccio très fin coupé si possible au couteau et pilé avec un maillet à viande (bien qu’aujourd’hui il soit courant d’utiliser une trancheuse), mariné dans une émulsion d’huile d’olive extra vierge, de citron, de sel et de poivre – la citronnette classique. L’huile ne doit pas avoir une saveur trop agressive et le poivre, blanc ou noir, doit être moulu sur le moment.

La marinade idéale est de 10 à 15 minutes.

En saison, la viande d’Alba est rigoureusement recouverte d’une poignée de flocons de truffe, évidemment blancs d’Alba. Dans ce cas, il y a ceux qui préfèrent éliminer le citron de la vinaigrette pour ne pas interférer avec le goût et l’arôme de la truffe, et ceux qui le conservent, aussi parce que la vitamine C dans le jus aide à assimiler le fer dans la viande, donc d’un point de vue nutritionnel c’est un plus.

Pour la matière première, on choisit les bovins piémontais, également appelés Piemontese Fassona, une race locale naturellement dotée d’une viande très maigre et tendre (faible structure conjonctive). L’animal peut être du veau ou du bœuf. Pour le carpaccio, on privilégie les coupes sans côtes, comme le filet, l’aloyau, la croupe, la noix, la ronde et la cuisse (magatello). La Piémontaise Fassona est une viande qui est meilleure crue que cuite.

Le nom fassona, ou fassone, dérive du fait que cette race a la particularité d’avoir un renflement musculaire en certains points du corps : croupe, dos et dans la cuisse elle-même. Cette abondance de muscles est souvent appelée « double cuisse ». Les marchands français appréciaient sa qualité en l’appelant de bonne façon. D’où le nom, qui est resté lié à la race piémontaise, même si parfois le terme « fassona » est également appliqué à d’autres races, ce qui génère une confusion.

Traditionnellement il faut compter pour 400 g de viande, 4 c à s d’huile d’olive, du jus de citron au goût, sel, poivre et éventuellement une gousse d’ail qui piqué sur une fourchette, servira à mélanger la vinaigrette pour donner son léger goût aillé.

On peut, selon son gout personnel, soutenir le gout de la viande avec :

  • Champignons de Paris ou cèpes crus tranchés
  • Copeaux de Parmigiano Reggiano
  • Feuilles de roquette
  • Tranches de céleri cru
  • Tranches de radis frais
  • Noix, noisettes ou pistaches hachées
  • Ail cru haché
  • Truffe crue ou un vrai condiment à base de truffe d’Alba

La variante avec parmesan et roquette est aussi appelée Carne alla zingara

BATTUTA DI MANZO :

C’est moins codifié, chacun fait sa variante.

Quelques idées :

  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 25 g de petits câpres et 20 g de mostarda de fruits. Sur le tartare : 100 g stracciatella, 50 g noisettes, 4 filets d’anchois, de la truffe en copeaux, herbes et 5 cl de sauce aux anchois. Pour la sauce : faire cuire 3 gousses d’ail dans 200 ml de lait à petits bouillons jusque quand l’ail devient très tendre. Ajouter 50 g d’anchois et cuire jusque quand ça devient crémeux. Mixer pour obtenir une sauce lisse.
  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + glace citron vodka (10 cl d’ea + 2 cl de vodka + 2,5 cl jus de citron non traité) et sur le dessus, sur une fine tranche de radis, de la poudre de citron brûlé et du zeste de ciron confit (10 g de chaque), quelques herbes et une huile au basilic
  • 350 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 30 g câpres + 40 g tomates sèches

Après toutes ces lectures, je me suis mis à écrire ce que moi j’avais envie d’avoir dans mon assiette, tout en respectant les enseignements et conseils reçus.

Un dernier conseil : faites confiance à votre boucher pour vous choisir le bon morceau, le nettoyer et le couper au couteau, idéalement devant vous.

INGREDIENTS (3P)

  • 450 G VIANDE DE BOEUF MAIGRE ET TENDRE COUPEE AU COUTEAU
  • 2 BELLES TRANCHES FINES DE JAMBON DE PARME
  • 4 C A S D’HUILE D’OLIVE PAS TROP FORTE (de très bonne qualité)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A C CONDIMENT BLANC N° 12 DE MUSSINI (à base de raisins Trebbiano, de couleur jaune paille et au goût fruité aigre-doux.)
  • 2 C A C COLLATURA DI ALICE (à remplacer par de la sauce Worcestershire si on n’a pas)
  • 2 C A S CAPRES AU SEL
  • 2 C A S PIGNONS DE PIN TOASTES
  • 1/2 A 1 C A S D’OLIVES TAGIASSCHE HACHEES
  • 2 C A S BASILIC CISELE
  • ZESTE D’UN 1/4 DE CITRON
  • 2 CHAMPIGNONS DE PARIS
  • UNE BELLE POIGNEE ROQUETTE
  • 1 TIGE DE CELERI VERT
  • UNE POIGNEE DE NOISETTES BLANCHES

(pour les amateurs : des fins copeaux de parmesan 24 mois)

Crème anchois-parmesan

  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 20 CL LAIT
  • 50 G ANCHOIS A L’HUILE
  • PARMESAN

Huile de basilic

  • 50 G FEUILLES DE BASILIC
  • 100 G HUILE DE COLZA

PREPARATION

Huile de basilic

Dans une eau bouillante, plonger les feuilles de basilic pendant 30 secondes pour les blanchir.

Retirer rapidement et réserver quelques minutes dans de l’eau bien glacée.

Essorer le basilic en le pressant entre les mains pour en enlever l’excédent d’eau.

Dans un blender, mettre les feuilles de basilic blanchies et l’huile de colza.

Mixer jusqu’à obtenir une purée lisse et fluide.

Afin de ne pas trop monter en température le basilic par friction lors du mixage, nous vous conseillons d’utiliser des impulsions plutôt qu’un maintien de la rotation. Il faut rester aux alentours des 61° C maximum.

À l’aide d’un tamis ou d’une passoire à mailles très fines, passer la purée afin de filtrer l’ensemble.

Vous pouvez conserver l’huile de basilic pendant 3 – 4 jours au réfrigérateur.

Cette huile peut être servie froide ou chaude, attention cependant à ne pas trop réchauffer l’huile de basilic qui prendrait un goût d’herbe cuite très rapidement.

Crème anchois-parmesan

Peler l’ail.

Faire cuire 3 gousses d’ail à couvert dans 20 cl de lait à petits bouillons, jusque quand l’ail devient très tendre. Ca prendra assez bien de temps, faites preuve de patience. Ajouter ensuite 50 g d’anchois à l’huile et cuire jusqu’à ce que ça devient crémeux. Ajouter du parmesan au goût et laisser fondre. Mixer pour obtenir une sauce bien lisse. La réserver dans une petite bouteille souple.

Tartare

La première précaution est de briser le moins possible la chaîne de froid. Donc, dès que vous rentrez de vos courses chez le boucher, placer au plus vite le morceau de viande de boeuf que vous avez acheté, au frigo. Vous sortirez également cette viande de boeuf du froid au tout dernier moment, car ce plat ce prépare à la minute.

La deuxième précaution concerne le matériel. Vous allez découper votre viande de boeuf sur une planche à découper la plus propre possible. Evitez les planches en bois ou synthétiques trop abimés, car les bactéries se nichent dans les interstices. N’hésitez pas à bien nettoyer votre planche avec un produit de vaisselle, à bien la rincer et à la réserver au frais au frigo. De un, ainsi vous la préservez des bactéries et de deux, la planche étant froide, elle gardera mieux la température de la viande lors de la découpe de celle-ci. Il faut faire de même avec le couteau.

Dans cette recette il est également important que la viande soit servie bien froide. Rien de moins bon que de la viande crue tiède ou chaude. En dehors de la planche à découper, je vous conseille de placer les assiettes de service également au frigo afin qu’ils gardent la viande bien fraîche, une fois le tartare servi. Quand à la viande, afin de l’avoir bien froide et aussi pour aider à la découpe, placez-la pendant une petite demi-heure au congélateur. Elle est alors plus facile à couper en brunoise. Pour apporter encore plus de fraîcheur, vous pouvez servir les assiettes sur de la glace pilée ou garder le tartare coupé mais pas encore assaisonné, dans un cul de poule dressé sur un contenant de glace pilée.

Un troisième chose bien importante est dans le dosage. Il ne faut pas en faire trop. Pas trop de poivre, pas trop de câpres, pas trop de choses. Tout est dans l’équilibre et n’oublions pas que l’ingrédient principal est ici la viande, qu’il faut relever mais pas en masquer complètement le gout. Et ne lésinez pas sur l’huile d’olive (de qualité), cette elle qui fera le plat.

Avant de s’attaquer à la viande, préparer les autres ingrédients du tartare et des éléments décoratifs :

  • Dessaler les câpres.
  • Faire légèrement torréfier les pignons de pin
  • Hacher les olives
  • Ciseler finement le basilic
  • Zester le citron
  • Nettoyer les champignons et les trancher très finement, puis les couper en julienne
  • Nettoyer le céleri vert et le trancher très finement, puis en julienne
  • Toaster brièvement les noisettes, les laisser refroidir et les trancher finement
  • Hacher finement les tranches de jambon de Parme

Finalement, hacher la viande au couteau (en bandes contre le fil, puis en cubes), si votre boucher ne l’a déjà pas fait pour vous.

Dans un cul de poule, déposer la viande préalablement coupée au couteau, ainsi que le jambon de Parme haché, du sel, du poivre fraîchement moulu, l’huile d’olive, le condiment blanc, le zeste de citron, le basilic, les olives, les câpres, les pigons et la collatura. Bien mélanger le tout.

Dans un petit cul de poule, mélanger les feuilles de roquette, le céleri vert, les champignons crus et les noisettes. Y ajouter une ponte de sel et de poivre et une c à s d’huile d’olive. Mélanger.

Dresser le tartare dans des emporte-pièces en commençant par un peu de crème d’anchois-ail-parmesan dans le fond. Terminer par encore un peu de crème anchois-parmesan sur le dessus et surmonter avec les éléments crus (roquette, champignon, noisette, céleri). Verser autour un peu d’huile de basilic et quelques bons croûtons de pain (ou servir avec des frites).

Verdict : tartare topissime et avec les frites maison c’est de la bombe. Mon deux seuls petits bémols étaient mon huile de basilic (je n’étais pas assez sur le basilique, trop sur l’herbacé, j’ai donc en mixant trop chauffé ou je n’avais pas mis assez de glaçons quand j’ai refroidi le basilic blanchi) et la découpe des champignons crus et céleri vert (j’avais coupé en brunoise, mais une julienne moyenne est plus adaptée).

Bon Appétit !

Poivrons confits à l’huile d’olive

POIVRONS CONFITS A L’HUILE D’OLIVE

Si vous voulez toujours avoir du stock de poivrons bien tendrement confits, préparez en une belle quantité et gardez les au frigo dans l’huile de confisage aromatisé. Au frigo cette huile se figera. Il suffira, quand vous voulez en utiliser, de mettre le contenant en position dégel dans un micro-ondes ou dans un four. Vous en prélevez ce que vous avez besoin et vous remettez au frigo. C’est multi-usage, en apéritif, en salade composée, dans un plat de pâtes, pour pimper du riz, etc etc. De plus, l’huile que vous allez récupérer pourra également être réutilisé en cuisson.

INGREDIENTS (4 poivrons)

  • 3 POIVRONS ROUGES
  • 1 POIVRON VERT
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 8 BRINS BIEN FOURNIS DE THYM FRAIS
  • UN BOUQUET DE BASILIC
  • HUILE D’OLIVE (très bonne qualité, il en faut beaucoup)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Allumer le four en position grill et préchauffer à 210° C.

Laver et essuyer les poivrons. Tapisser une plaque de four avec un papier de cuisson. Y déposer les quatre poivrons en les espacent bien.

Les cuire en les retournant régulièrement jusqu’à ce que la peau boursoufle et colore. Moi je ne les laisse pas aller jusqu’à la peau trop noire, afin de ne pas me retrouver avec du poivron trop mou et avec un manque de mache. Je laisse aller jusque brunissement plutôt.

Pendant ce temps, peler les gousses d’ail et les couper en lamelles. Les diviser en quatre parts. Prélever les feuilles d’un bouquet de basilic.

Sortir les poivrons du four et les réserver hors frigo dans un sac plastique fermé hermétiquement, ceci pendant 30-45 minutes. Il faut que les poivrons refroidissent bien.

Les sortir du sac et les éplucher (la plus grosse partie de la peau va partir très facilement). Couper les poivrons en quatre et les débarrasser des graines, du pédoncule et des parties plus claires. Bien les éponger ensuite.

Couper les quarts de poivrons en longueur en lanières de 5-7 mm.

Prendre un plat style Pirex plutôt haut et dans lequel on pourra répartir les lanières de poivrons en quatre couches.

Faire une couche de poivrons. Répartir dessus 1/4 de l’ail, 2 brins de thym, 5-6 feuilles de basilic, un peu de fleur de sel et du poivre noir du moulin. Couvrir cette couche complètement d’huile d’olive.

Répéter cette opération encore 3 fois. Faire en sorte que toutes les lanières soient couvertes d’huile d’olive.

Laisser au moins 24 h au frigo avant la première dégustation. Le mieux est de les servir à température ambiante (ils auront plus de goût).

Bon Appétit !

Salade de pâtes froides : capunti, haricots cannelini, tomates et thon dans une vinaigrette à l’huile d’olive, citron et tomates séchées au soleil

SALADE DE PATES FROIDES : CAPUNTI, HARICOTS CANNELINI, TOMATES ET THON DANS UNE VINAIGRETTE A L’HUILE D’OLIVE, CITRON ET TOMATES SECHEES AU SOLEIL

Une nouvelle recette qui combine mes envies d’antipasti italien et mes envies de fraîcheur en bouche pour un peu contrer cette chaleur estivale.

Je suis part d’un combo traditionnel entre la tomate, le haricot cannelini et l’origan et j’ai un peu joué autour. Ma chérie voulait des pâtes, j’en ai donc mis. Et j’ai ensuite eu envie de rendre le plat plus consistant encore avec du thon à l’huile.

Finalement, après quelques ajustements en acidité et en huile d’olive et surtout (ça peut paraître étrange) dans ma deuxième assiette avec le saupoudrage de parmesan, j’ai trouvé ça très bon. Les photos ont été prises sans le parmesan, laissez agir votre imagination.

INGREDIENTS (2P)

  • 300 G PATES CAPUNTI
  • 6 TOMATES SECHEES AU SOLEIL A L’HUILE (à adapter si il s’agit de demi tomates ou de demi tomates cerises)
  • 1/4 C A C VINAIGRE BALSAMIQUE BLANC (ou d’un condiment blanc aigre doux)
  • LE JUS D’UN CITRON
  • ¼ TASSE D’HUILE D’OLIVE (7-8 CL) + UN PEU POUR SUR L’ASSIETTE
  • 1 BOITE DE HARICOTS CANNELINI OU BORLOTTI EGOUTTES ET RINCES
  • 200 G THON A L’HUILE (poids égoutté)
  • 2 TOMATES COEUR DE BOEUF MOYENNES (de la vraie hein)
  • UNE BELLE ECHALOTE CISELEE
  • LES FEUILLES DE 4-5 BRANCHES DE BASILIC
  • PARMESAN FRAICHEMENT RAPE
  • UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
  • SEL, POIVRE FRAICHEMENT MOULU
  • ORIGAN SEC OU FRAIS (selon votre goût)

PREPARATION

Dans un petit blender, pulsionner les tomates séchées, le vinaigre, le jus de citron, une pincée de piment de Cayenne et l’huile d’olive. Saler et bien poivrer. Mixer à nouveau. Réserver.

Peler l’échalote et la ciseler très finement.

Laver les tomates. Les couper en quatre et les débarrasser de leur pépins et parties dures. Recouper les tomates en dés moyens.

Si vous avez de l’origan frais, le laver et hacher finement les feuilles. Prélever les feuilles de basilic.

Egoutter les haricots et les rincer. Les égoutter à nouveau et les sécher. Egoutter le thon.

Préparer les pâtes dans de l’eau bouillante salée, comme indiqué sur l’emballage. Les égoutter et les refroidir sous l’eau froide. Les égoutter à nouveau et les transvaser dans un grand saladier.

Mélanger la vinaigrette à la tomate séchée aux pâtes. Y ajouter ensuite les haricots, le thon, les tomates fraîches, l’échalote crue, les feuilles de basilic et l’origan. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Goûter l’ensemble et ajuster une dernière fois le sel, le poivre et le citron. Garder à température ambiante.

Dresser les assiettes et terminer par un trait d’huile d’olive et de parmesan râpé.

Bon Appétit !

Salade froide de spirelli aux légumes grillés, basilic et macerat d’olives, mozzarella di buffala campagna et culatello di zibello

SALADE FROIDE DE SPIRELLI AUX LEGUMES GRILLES, BASILIC ET MACERAT D’OLIVES, MOZZARELLA DI BUFFALA CAMPAGNA ET CULATELLO DI ZIBELLO

Il faisait chaud la semaine passée et comme tout le monde, nous avions envie de froid. Des légumes bios grillés à l’huile d’olive et coupés en dés, beaucoup d’huile d’olive, ici du Macérat d’olives noires de Nyons de chez Julian Allano, et du basilic frais et très odorant.

La dessus, une bonne mozzarella di buffala campagna avec une pointe de fleur de sel, de poivre, et d’huile d’olive et un effiloché de culatello di zibello.

Des bons produits, des vrais produits et une cuisine toute simple.

Les quantités ci-dessous sont pour un gros saladier pour 4 ou pour deux gourmands qui veulent se faire plaisir deux jours de suite.

INGREDIENTS (4P)

  • 500 G FUSILLI (RUMMO, LA MOLISANA)
  • 300 G TOMATES CERISES ALLONGEES
  • 2 AUBERGINES
  • 1 BELLE COURGETTE
  • 2 POIVRONS ROUGES
  • 4 MOZZARELLA DI BUFFALA CAMPAGNA
  • BASILIC FRAIS EN QUANTITE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • HUILE D’OLIVE
  • MACERAT D’OLIVES NOIRES DE NYONS (J ALLANO)
  • Optionnel : un filet de vinaigre balsamique de Modène (du vrai)

PREPARATION

Laver les légumes.

Couper les aubergines en tranches et les griller sur les deux faces dans une poêle avec de l’huile d’olive bien chaude. Les déposer à fur et à mesure sur une triple couche de papier absorbant et recouvert d’une autre triple couche de papier absorbant, afin d’extraire le surplus d’huile.

Faire de même avec la courgette.

Couper les poivrons en quatre, les épépiner et les débarrasser des parties blanches. A l’aide d’une petite presse à hamburger, aplatir les quarts de poivrons. Les faire griller également en les applattissant encore dans la poêle avec la presse. Les laisser s’égoutter sur du papier absorbant.

Couper les tomates cerises en quatre.

Cuire les pâtes ‘al dente’ dans une bonne quantité d’eau salée (8g le litre) bouillante (temps indiqué sur l’emballage). Les égoutter dans une passoire et les refroidir sous un filet d’eau froide.

Réserver les pâtes dans un grand saladier. Y mélanger 2 c à s de macérat d’olives.

Une fois refroidis, récupérer les tranches d’aubergines, de courgette et de poivrons et les couper en lanières, puis en petits dés. Bien saler et poivrer les dés de légumes et les mélanger aux pâtes.

Ajouter ensuite les tomates. Saler et poivrer encore un peu et mélanger.

Effeuiller les feuilles de basilic de 6 belles branches bien fournies. Les ciseler finement. Les ajouter aux pâtes. Mélanger.

A ce stade il est important de goûter la préparation et de la rectifier en sel, en poivre, en huile d’olive et/ou en Macérat d’olives. Mélanger et réserver au moins une heure au frigo.

Pendant ce temps, égoutter les mozzarella et effilocher le culatello.

Dans des assiettes creuses et assez larges, dresser un bon fond de pâtes aux légumes grillés. Au centre caller une mozzarella (coupée en quatre ou pas). Assaisonner la mozzarella avec fleur de sel, poivre noir du moulin et huile d’olive. Dresser tout autour l’effiloché de culatello. Opionnellement vous pouvez y ajouter un peu de vinaigre balsamique.

Bon Appétit !

Penne alla vodka

PENNE ALLA VODKA

Ce plat, également appelé ‘Penne alla Vecchia Bettola/Penne comme dans l’ancienne taverne’, et très proche des ‘Penne al arrabiata’, est une petite caresse pour les papilles gustatives.

Cette recette peut également être enrichie de viande (chair à saucisse, pancetta, guanciale, …), mais ici j’ai réalisé la version végétale et pour moi c’est bien ainsi; on profite mieux des arômes subtils qu’apporte la vodka dans cette préparation. La viande aurait tendance à trop masquer cet apport. Les anglais et les américains vont ‘bien sûr’ y ajouter des petits pois… Vous pouvez, mais ce n’est pas nécessaire du tout. Vous pouvez aussi remplacer la vodka par un autre alcool blanc, mais ce ne seront plus des penne alla vodka. Pour la quantité de piment, c’est à vous de doser par rapport à votre goût.

Je n’ai pas réalisé la version avec flambage de la vodka. J’essaye d’éviter les flambages à la maison quand ce n’est pas vraiment nécessaire. J’ai déglace avec la vodka et j’ai cuit à sec (il devait rester 2 c à s de liquide dans la sauteuse) avant d’ajouter les tomates. On n’a donc plus du tout l’alcool dans cette préparation, uniquement sa réduction et ça apporte intensité et profondeur au plat. La balance entre la tomate, la crème et la vodka est juste parfaite.

On termine le plat avec du parmesan râpé, éventuellement quelques feuilles de basilic et du poivre noir (selon votre envie).

Les origines exactes de cette recette ne sont pas vraiment connues, mais la recette est récente. La première recette écrite dans un livre de cuisine et qui combine des pâtes à l’italienne avec de la vodka est attestée en 1974. La recette se trouve dans le livre de cuisine ‘L’Abbuffone (le bouffon/bouffeur)’ de l’acteur italien Ugo Tognazzi, livre en référence au film ‘La Grande Bouffe’ dont il est un des acteurs principaux. La recette dans ce livre ne s’appelle pas ‘alla vodka’ mais ‘all’infuriata’ (lire pâtes furieuses). En description on parle d’une sorte d’all arrabbiata comportant un shot de vodka, de préférence de la polonaise.

Mais il y en a d’autres qui en revendiquent la création. Il y a ainsi le restaurant Orsini à New York City qui aurait inventé la recette dans les années 1970. Un autre livre de cuisine que celui d’Ugo Tognazzi revendique une création par un Chef à Rome pour une compagnie de Vodka qui voulait populariser la boisson en Italie. Un autre auteur parle du restaurant Dante à Bologne.

Ce n’est pas très important, mais 1970-1980 semble être la période de création, probablement d’abord en Italie et plutôt dans le nord de l’Italie vu l’utilisation de crème. On peut s’imaginer ce plat dans les milieux jeunes et branchés, adeptes des discothèques. Très vite le plat est devenu populaire chez les jeunes américains et italo-américains de New York et d’autres grandes villes aux Etats-Unis. Aujourd’hui ce plat est encore très populaire dans la cuisine italo-américaine. Aux Etats-Unis on parle parfois de ‘parma rosa’ ou ‘rosatella’ pour décrire la sauce combinant tomates, crème et vodka.

INGREDIENTS (2P)

  • 260 G PENNE (prenez en de bonne qualité, meilleures que Panzani ou Barilla)
  • 800 G TOMATES CONCASSEES EN BOITE (ici aussi, prenez du bon)
  • 20 CL VODKA (plus que dans pas mal de recettes, mais ça réduit et se concentre) (allez pour quelque chose de qualitatif)
  • 70 G DE CREME EPAISSE (4 BONNES C A S)
  • PARMESAN RAPE (du vrai naturellement)
  • 2 GOUSSES D’AIL MOYENNES
  • 1 OIGNON JAUNE MOYEN
  • 1 PETITE C A C DE FLOCONS DE PIMENT (selon votre goût)
  • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UNE POIGNEE DE FEUILLES DE BASILIC FRAIS
  • 1 C A C D’ORIGAN SEC
  • 1 C A C SUCRE BLANC FIN

PREPARATION

Peler l’oignon et l’émincer finement. Peler les gousses d’ail et les émincer finement.

Egoutter les tomates pelées en gardant le jus qui s’écoule.

Faire bouillir une grande casserole d’eau, salée à 8 g par litre.

Dans une large sauteuse, faire chauffer l’huile d’olive. Y jeter l’oignon et le faire suer à couvert pendant 2 minutes (checker que l’oignon ne se colore pas trop). Diminuer le feu, ajouter un filet d’eau et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que l’oignon devient assez tendre. Si nécessaire, ajouter un filet d’eau. Ca peut prendre jusqu’à 15 minutes.

Ajouter l’ail, les flocons de piment, l’origan, un peu de sel et assez bien de poivre noir du moulin. Poursuivre la cuisson pendant quelques minutes afin de bien cuire l’ail sans le brûler. Donc petit feu et à couvert.

Verser la vodka et à découvert, faire réduire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que 2 c à s de liquide.

Verser les tomates concassés. Ajuster avec un rien du jus. Ajouter le sucre et encore un peu de sel. Couvrir et laisser mijoter doucement pendant environ 10-12 minutes.

Dans un récipient haut et large, verser la sauce et la mixer le plus finement possible. On recherche ici une sauce très lisse. La remettre dans la sauteuse (préalablement nettoyée avec un papier de cuisine).

Y ajouter la crème, mélanger et laisser sur très petit feu jusqu’à consistance souhaitée.

Pendant ce temps, faire cuire les pâtes selon le temps indiqué sur le paquet (environ 10-12 minutes). Personnellement je me fie au temps de cuisson sur le paquet + 1-2 minutes.

Prélever une louche de cuisson des pâtes après 8 minutes et la verser dans la sauce.

Quand les pâtes sont cuites, les prélever (en gardant l’eau de cuisson) et les verser dans la sauce. Y ajouter un peu de parmesan. Mélanger et laisser réduire encore en enrobant bien les pâtes. pendant environ 2 minutes. Goûter et rectifier en sel et en poivre.

Si l’ensemble vous semble trop épais, y ajouter un rien d’eau de cuisson.

Dresser rapidement avec un peu de parmesan râpé et quelques feuilles de basilic frais.

Servez rapidement en ajoutant quelques herbes fraîches de votre choix.

Bon Appétit !

Timballo di anellini alla siciliana con melanzane

TIMBALLO DI ANELLINI ALLA SICILIANA CON MELANZANE

Il y a quelques mois, j’avais vu passé une photo d’un plat sicilien sur Facebook. C’est le chef Renato Carati qui l’avait publié. Malheureusement il manquait la recette. J’ai donc mis mon chapeau de détective, pris ma loupe et je me suis mis à la recherche de cette spécialité.

Il s’agissait en gros d’une timbale de pâtes de type anellini entouré de tranches d’aubergine frites. Le montage et la cuisson se fait dans un moule haut et évasé typique de là-bas, probablement d’inspiration arabe. Mais on peut utiliser des moules à gâteaux hauts (avec ou sans trou au milieu), voir un moule à manqué.

J’ai directement compris qu’il n’y avait pas une mais des versions, comme toujours selon la mama, le village, la saison, l’envie… Il y a des versions avec ou sans aubergine, les sans étant généralement enduites de pangrattato ou de chapelure normale. Il y a les versions individuelles en forme de petits cônes ou celles à partager. Des versions avec boulettes (polpettini) et celles avec un ragout ou une sauce bolognaise, avec ou sans béchamel, parfois plutôt avec une fondue de grano padana ou de parmesan, voir une Mornay au parmesan. Généralement il y a de petits pois frais et du basilic frais. Parfois on y trouve de la pancetta ou un prociutto, de la mozzarella, du pecorino, etc….

J’ai donc fait pareil, ma version personnelle, mon interprétation sur base d’un visuel. J’espère que les marqueurs siciliens y sont.

La quantité de pâtes en sauce pour farcir la timbale est plus importante que ce qu’on a réellement besoin pour cette recette. Cela permet d’en refaire une 2e, de l’utiliser comme une bolo ou d’en faire un gratin. Libre à vous de diminuer toutes les quantités.

J’ai utilisé un moule à gâteau/cake assez haut, mais l’idéal aurait été de disposer d’un moule en forme de timbale.

INGREDIENTS (4P)

Pour la sauce

  • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 PETIT OIGNON JAUNE
  • 1 PETITE COTE DE CELERI VERT
  • 1 CAROTTE MOYENNE
  • 1 C A S BOMBEE DE PERSIL FRISE CISELE
  • 250 G HACHE PORC
  • 250 G HACHE BOEUF
  • 15 CL VIN BLANC SEC
  • 60 CL PASSATA
  • 10 FEUILLES DE BASILIC FRAIS
  • 200 G PETITS POIS FRAICHEMENT ECOSSES
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

Pour la béchamel

  • 25 G BEURRE
  • 25 G FARINE
  • 30 CL LAIT
  • SEL, POIVRE, MUSCADE
  • 100 G CACIOCAVALLO SICILIEN

Autres ingrédients

  • 4 GROSSES AUBERGINES
  • HUILE D’OLIVE
  • POIVRE, SEL
  • 400 G PATES ANELLETTI (en forme de petits anneaux)
  • 10 FEUILLES DE BASILIC FRAIS
  • 100 G SALAMI SPIANATA PICCANTE
  • 150 G JAMBON A L’OS CUIT EN DES
  • 75 G PECORINO SICILIEN
  • 75 G CACIOCAVALLO SICILIEN
  • CHAPELURE OU PANGRATTATO

PREPARATION

Pour la sauce

Eplucher la carotte, peler l’oignon et laver le céleri. Couper tout en fine brunoise.

Ciseler finement des feuilles de persil frisé afin d’en obtenir une cuillère à soupe bombée.

Blanchir les petits pois pendant 1 minute 30 dans de l’eau bouillante. Les égoutter et les réserver dans de l’eau bien froide.

Faire chauffer 3 c à s d’huile d’olive dans une sauteuse. Y faire revenir la brunoise de légumes pendant 5 minutes. Y ajouter le persil et poursuivre 30 secondes. Si nécessaire y ajouter un peu d’eau.

Y ajouter les viandes hachées et, sur feu modéré, faire roussir cette viande. Comptez environ 6 minutes.

Déglacer au vin blanc et le laisser s’évaporer quasi complètement.

Ajouter les petits pois égouttés et poursuivre la cuisson pendant 30 secondes en mélangeant.

Ajouter la passata de tomates, saler, poivrer et ensuite y ajouter les feuilles de basilic. Mélanger et laisser cuire en douceur pendant 1 heure 30, en ajoutant un peu d’eau quand cela est nécessaire.

Pour la béchamel

Râper le caciocavallo.

Dans une petite sauteuse ou dans un poêlon moyen, faire fondre le beurre. Y ajouter la farine et mélanger sans arrêt pendant 5 minutes afin de faire un roux.

Hors du feu, y ajouter, petit à petit, le lait tiède et bien mélanger afin d’éviter la formation de grumeaux. Remettre sur feu moyen et monter en texture pendant environ 4-5 minutes.

Y ajouter du sel, du poivre et de la noix de muscade. Mélanger. Porter à ébullition.

Ôter du feu et y mélanger le fromage. Réserver hors feu et à couvert. La préparation deviendra très épaisse.

Mélanger cette préparation à la sauce encore chaude.

Pour les aubergines

Laver les aubergines et en couper les deux bouts. Les couper en longues tranches d’environ 7-8 mm d’épaisseur.

Enduire les tranches d’aubergine d’huile d’olive à l’aide d’une brosse. Saler et poivrer légèrement chaque tranche.

Faire chauffer une poêle à griller. Enduire la poêle également d’un peu d’huile d’olive.

Griller les tranches d’aubergine mais il faut qu’une fois refroidies, elles soient encore travaillables, pas trop sèches. Les tranches doivent être dorées sur les deux faces. Effectuer ceci en plusieurs fois, en gardant toujours la poêle bien huilée. Réserver les tranches grillées, bien espacées, sur une plaque de four tapissée de papier de cuisson.

La timballe

Râper les fromages.

Couper le jambon en petits cubes. Couper le salami en lanières, puis recouper encore les lanières en plus petits morceaux.

Faire bouillir une grande casserole d’eau salée (8 g par litre). Y faire cuire les pâtes ‘al dente’ comme indiqué sur le paquet.

Une fois cuites, les mélanger à la sauce bolognaise. Bien mélanger. Réchauffer doucement et y mélanger les fromages râpés, le jambon et le salami. Y ajouter encore des feuilles de basilic frais. Bien mélanger le tout et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.

Enduire une moule à gâteaux rond et haut avec de l’huile d’olive (fond et côtés).

Y verser 4 c à s de chapelure ou de pangrattato et en tournant le moule, faire en sorte que le fond et les côtés soient bien recouverts d’une fine couche de chapelure.

Ensuite tapisser le fond de ce moule de tranches d’aubergines frites. Continuer le tapissage en montant et en faisant en sorte que les aubergines débordent sur les côtés du moule.

Versez la préparation d’anelletti. Ensuite bien lisser avec le dos d’une cuillère. Puis, replier les aubergines débordantes sur les pâtes et finir en recouvrant toute la surface avec les tranches d’aubergines restantes. Verser encore un peu de chapelure sur les ranches d’aubergine du dessus.

Dans un four préchauffé à 200 ° C (pas en tournante), faire cuire la timballe pendant 30-35 minutes.

Laisser refroidir la préparation hors du four pendant 15 minutes , avant de démouler sur une grande assiette. Servir.

Bon Appétit !

Caponata siciliana in agrodolce, mozzarella di buffala e spianatta piccante

CAPONATA SICILIANA IN AGRODOLCE, MOZARELLA DI BUFFALA E SPIANATTA PICCANTE

La caponata est une préparation typique de la cuisine sicilienne. Les composantes de base en sont l’aubergine, la tomate, le céleri, l’oignon rouge, les olives vertes, les câpres et le sucre et le vinaigre qui lui donnent ce goût aigre-doux caractéristique. Un y ajoute aussi souvent en fin de préparation, du basilic frais et des pignons, parfois même des raisins secs. Les légumes sont préalablement frits séparément et une fois refroidis, mélangés ensemble.

Selon les historiens italiens, son nom serait dérivé de « capone », qui en dialecte sicilien désigne le Lampuga (Dorade Corpyphène), un poissons jadis prisé sur les tables de l’aristocratie sicilienne, et servi avec une sauce aigre-douce. Dans la ‘cuccina povera’, ce poisson fût, dans la population moins noble, remplacé par l’aubergine. La première attestation de caponata remonte au XVIIIe siècle (dans l’Ethymologicum Siculum de Giuseppe Vinci).

Quelques uns pensent que le nom serait issu du mot ‘caupone’, un mot dérivé du latin et qui désigne les petits cafés pour marins en Sicile. Dans ces cafés il était absolument nécessaire jadis d’avoir des petites choses à manger, pas trop chers, mais copieux et pouvant rester toute la journée à la chaleur ambiante sans nuire à leur santé. Et ce plat le permet.

L’idée de départ est ici de trouver le moyen de combattre la détérioration de la nourriture par un maximum de moyens possibles. Tout d’abord en chauffant fortement à l’huile tous les ingrédients afin d’éliminer les bactéries déjà présentes. Ensuite cette cuisson dans de l’huile très chaude, permet d’éliminer un maximum d’eau, une bonne chose puisque l’eau favorise l’apparition de nouveaux microbes. Ensuite il y a le sucre et le sel qui eux aussi protègent contre les microbes. Ensuite, en y ajoutant des tomates et du vinaigre, le pH diminue et le plus bas le pH d’un plat, le mieux il se garde.

Les deux origines sont plausibles, mais la plupart des historiens plaident plutôt pour la première.

Un peu comme pour toutes les recettes traditionnelles, il existe différentes variantes, en fonction de la région sicilienne dans laquelle la recette sera faite. On dénombre plus de 30 versions différentes. La version de Trapani p.e. comprend aussi des poivrons. A Catane, on y ajoute des pommes de terre. Dans certaines versions on saupoudre la caponata avec des amandes grillées, des noix ou du cacao non sucré. Dans la province d’agrigento ils y mettent du miel, des olives vertes et noires, des peperoncini, du melon d’été et pignons, pistaches et amandes. A Cianciana on y met de l’artichaut et du jus de citron. A Messina, la tomate pelée est bien présente. A Napoli il n’y a ni aubergine, ni poivron dans la caponata. Leur cuisine étant plus pauvre, on la fait avec des tarelli (biscuits secs), tomates fraîches, ail, origan, basilic et huile d’olive et quand ils sont dispo aussi des anchois, des olives et d’autres ingrédients. Etc… etc…

Ma version est assez proche de la version de la région de Palerme, mais je l’ai terminé à mon goût personnel.

A noter que la caponata se mange chaud, tiède ou froid. Ma préférence va vers la température ambiante.

Je l’ai dégusté le jour même, accompagné de mozzarella di buffala et de salami spianata piccante. Mais c’est encore meilleur le lendemain. Les siciliens la préparent généralement la veille en fin d’après-midi, une fois le soleil calmé et le dégustent le lendemain, bien à l’ombre, sous un parasol, dans le jardin.

Donc si vous avez le temps, préparez le plat la veille et ensuite laissez le reposer à température ambiante dans un grand saladier recouvert, pour finalement le déguster le lendemain, soit à température ambiante, soit bien frais après quelques heures au frigo. Le fait de le laisser une douzaine d’heures à température ambiante, permet une meilleure répartition des saveurs.

Quand j’avais réalisé ce plat pour la première fois, j’avais trouvé ça très très bon. Mais lors d’une dégustation de caponata dans un restaurant italien, ma version ne tenait plus tout à fait la route. Mes morceaux avaient été coupés trop finement et l’ensemble manquait de confit et d’homogénéité. J’ai donc réétudié cette recette et j’y ai apporté pas mal de changements, surtout dans la méthodologie. Et là, je me rapproche beaucoup de cette succulente caponata dégustée au restaurant. La prochaine fois je couperai les aubergines encore en plus gros morceaux et j’en utiliserai 3 au lieu de 2. En faisant ça je vais probablement devoir encore revoir les quantités de sucre, de vinaigre et d’huile d’olive. Pour apporter plus de confisage, je pourrais aussi utiliser la technique que j’utilise sur ma ratatouille, une fin de cuisson en cocotte au four à faible température et à couvert. A refaire donc.

INGREDIENTS (4P)

  • 2 A 3 GRANDES AUBERGINES (larges et longues) (en Sicile ils mettront plutôt 2, nous on préfère avec beaucoup d’aubergines)
  • UNE GROSSE PINCEE DE GROS SEL
  • 150 G PETITES TOMATES (idéalement Datterini)
  • 2 GROS OIGNONS ROUGES (idéalement de Tropea)
  • 4 BRANCHES DE CELERI VERT (on peut mettre plus et aller jusque 300 G)
  • 3-4 C A S PASSATA DE TOMATES
  • 125 G OLIVES VERTES DENOYAUTEES EN SAUMURE
  • 2 C A S CÂPRES (DESSALES)
  • 100 G POIVRONS ROUGES CUITS ET PELES EN BOCAL (ici j’avais mais des piquillos, ce qui n’est pas très sicilien, mais pas grâve)
  • HUILE D’OLIVE
  • UNE BONNE POIGNEE DE BASILIC FRAIS
  • 3 CL DE SUCRE SEMOULE
  • 6 CL VINAIGRE DE VIN BLANC
  • UN SOUPCON DE VINAIGRE BALSAMIQUE BLANC
  • SEL, POIVRE NOIR
  • 50 G PIGNONS DE PIN TOASTES
  • 50 G RAISINS SECS NOIRS
  • UN VERRE DE MARSALA
  • HUILE DE FRITURE

PREPARATION

Laver les aubergines et les couper en gros dés de 4 cm. Les mélanger avec le gros sel et les placer pendant 1 heure 30 dans une passoire afin d’éliminer une partie de leur eau. Pendant les deux heures, placer un poids dessus afin de bien en extraire leur eau. Ensuite les rincer très rapidement et les sécher immédiatement sur du papier absorbant.

Laver les branches de céleri et les couper également en dés. Laver les tomates et les couper en deux. Couper les olives en deux.

Peler les oignons et les émincer finement.

Laisser les raisins tremper 20 min dans du Marsala. Les égoutter.

Faire blanchir le céleri dans de l’eau bouillante salée pendant 5 minutes. Egouter.

Dans un wok, faire revenir les aubergines dans une grande quantité d’huile à frire bien chaude, pendant environ 6 à 8 minutes, à feu vif, le temps nécessaire à bien les dorer. Effectuer la cuisson en plusieurs fois. Bien égoutter les aubergines sur du papier absorbant et les réserver.

Dans une sauteuse, faire revenir le céleri dans un peu d’huile d’olive, à feu doux en augmentant le feu vers la fin de la cuisson. Réserver.

Dans la même sauteuse, faire revenir l’oignon, pendant 5 minutes, dans 2 cuillères à soupe d’huile d’olive. Y ajouter la passata de tomates et laisser encore 1 minute en cuisson. Ajouter un filet d’eau si nécessaire.

Y ajouter les olives dénoyautées et les câpres Y ajouter le sucre et le vinaigre de vin blanc. Faire cuire 10 minutes à feu doux. Il faut que la majeure partie du vinaigre soit évaporé. Assaisonner avec du sel et un rien de poivre.

Y ajouter les tomates et poursuivre la cuisson encore 3 minutes. Réserver.

Y ajouter les raisins secs et laisser encore 30 secondes sur le feu en mélangeant.

Une fois que tout est revenu à température ambiante, mélanger la préparation d’oignons avec le céleri et les aubergines. Y ajouter les pignons. Ajouter le vinaigre balsamique. Mélanger.

Réserver à température ambiante.

Juste avant de servir, y ajouter le basilic finement ciselé.

Bon Appétit !

Panzanella aux fraises et à la burrata

PANZANELLA AUX FRAISES ET A LA BURRATA

J’ai trouvé cette idée dans un magazine Delhaize. J’ai repris ma base de panzanella (plus riche que celle du magazine) et j’y ai ajouté les fraises et la burrata.

C’était excellent.

Dans la recette on utilise de la ciabatta. Je n’en avais pas et j’ai utilisé du pain blanc légèrement rassis. Je l’ai toasté dans une bonne quantité d’huile d’olive à la poêle avec sel et poivre et je l’ai terminé au four à 130° C pour l’assécher encore plus.

INGREDIENTS (3-4P)

  • 1/2 CIABATTA DECHIREE EN MORCEAUX DE +- 3-4 CM
  • 600 G TOMATES (mélange rouges et jaunes), P.E. DES VRAIES COEUR DE BOEUF
  • 1 OIGNON ROUGE MOYEN (environ 150 G)
  • 1 POIVRON ROUGE
  • 250 G FRAISES
  • 50 G CAPRES AU SEL (RINCES)
  • 1/2 CONCOMBRE
  • 1 BELLE BRANCHE DE CELERI (optionnel, je n’en ai pas mis cette fois)
  • 3 C A S D’OLIVES NOIRES DENOYAUTEES (DE PREFERENCE DES TAGGIASCA) (environ 130 G)
  • 20 G ANCHOIS A L’HUILE
  • 15 G FEUILLES DE BASILIC
  • 3 CL VINAIGRE DE VIN ROUGE
  • 8 CL D’HUILE D’OLIVE EXTRA VIERGE DE QUALITE (TOSCANE)
  • 2 BOULES DE BURRATA DI BUFFALA (125 G PIECE) (si vous êtes 3 ou 4, prendre 3 ou 4 buffala)
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, FLEUR DE SEL

PREPARATION

Laver tous les légumes à l’eau froide.

Prendre 50 g de câpres, les rincer sous l’eau froide. Puis les laisser tremper au moins 1 heure en changeant l’eau plusieurs fois.

Couper les tomates en quatre, ôter les graines et les parties dures, en récupérant l’eau des tomates. Couper les quarts de tomates en morceaux moyens.

Peler le concombre à moitié. Couper le concombre en deux dans la largeur. Prendre un demi concombre et le couper en deux dans la longueur. Ôter les graines à l’aide d’une cuillère parisienne. Couper le concombre en dés.

Couper la côte de céleri en fines tranches.

Peler l’oignon, le couper en deux, puis le couper en demi rondelles.

Dénoyauter les olives et les couper en tranches.

Couper le poivron rouge en quatre, ôter les graines et les parties blanchâtres. Couper le poivron en morceaux moyens.

Hacher finement les anchois.

Hacher grossièrement les feuilles de basilic.

Faire préchauffer le four à 180°C.

Casser la ciabatta en morceaux. Placer les morceaux de ciabatta sur une plaque, préalablement recouverte de papier de cuisson. Placer au four pendant 10 minutes, retourner les morceaux de pain et prolonger la cuisson encore 10 minutes. Sortir du four et laisser refroidir.

Mélanger les tomates, l’oignon rouge, le poivron rouge, le concombre, le céleri, les olives, les anchois, les câpres et le basilic, ajouter l’eau des tomates, puis assaisonner avec du sel et du poivre. Bien mélanger le tout et réserver.

Mélanger l’huile d’olive avec le vinaigre de vin rouge et ajouter à la salade, rectifier l’assaisonnement. Ajouter éventuellement un rien d’eau.

Ajouter le pain à la salade, mélanger. Attendre une dizaine de minutes afin que le pain s’imbibe un peu. Si vous utilisez des croûtons de pain, 5 minutes est suffisant.

Pendant ce temps, laver et sécher les fraises. Les équeuter et les couper en deux ou en quatre. Les ajouter à la panzanella juste avant de servir. Bien mélanger.

Dresser la panzanella dans les assiettes. Déposer au centre une burrata. Assaisonner la burrata de poivre noir du moulin et de fleur de sel et terminer par un filet d’huile d’olive. Ajouter encore un peu de basilic frais ciselé.

Bon Appétit!

Steak de cheval ‘petite tête’, salade tiède de pommes de terre rôties, haricots beurre, figues, amandes, roquette et basilic au vinaigre de figues

STEAK DE CHEVAL ‘PETITE TETE’, SALADE TIEDE DE POMMES DE TERRE ROTIES, HARICOTS BEURRE, FIGUES, AMANDES, ROQUETTE ET BASILIC AU VINAIGRE DE FIGUES

J’ai de la chance de trouver encore dans une commune limitrophe, à Ganshoren, un boucher chevalin. Contrairement à pas mal de personnes, je n’ai ni d’affect particulier avec les chevaux, ni un problème avec le goût très doux de leur viande. Je nous suis donc fait plaisir avec deux morceaux de petite tête pour le repas du soir.

Pour accompagner cette viande, les fruits et légumes de saison (haricots beurre et figues) associés à nos bonnes pommes de terre. Le tout lié avec un vinaigre de figues. Ca change de la très bonne salade liégeoise. Il faut oser les fruits dans la cuisine salée. N’oublions pas que beaucoup de nos légumes sont en fait des fruits : tomates, artichauts, poivrons, courgettes, concombres, avocats…).

Ce fût une très bonne assiette.

INGREDIENTS (2P)

  • 7 FIGUES
  • 400 G HARICOTS BEURRE
  • 400 G POMMESQ DE TERRE FERMES (p.e. rattes)
  • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
  • HUILE D’OLIVE
  • 2 C A S D’AMANDES EFFILEES
  • VINAIGRE DE FIGUES
  • UNE BELLE BRANCHE DE BASILIC
  • UNE A DEUX POIGNEES DE ROQUETTE
  • SEL, POIVRE
  • 2 STEAKS DE CHEVAL ‘PETITE TETE’
  • BEURRE
  • 1 C A C SAUCE SOJA
  • 1 C A C VINAIGRE DE CIDRE

PREPARATION

Pour la salade

Equeuter et laver les haricots beurre. Les faire cuire une vingtaine de minutes à l’eau bouillante (selon votre goût au niveau texture). Les égoutter et les rafraîchir dans un saladier d’eau froide. Après 10 minutes, les égoutter à nouveau. Les saler et poivrer. Mélanger et réserver à température ambiante.

Eplucher les pommes de terre. Les laver. Les couper en morceaux moyens réguliers. Les répartir dans un plat à four. Les arroser d’huile d’olive. Saler et poivrer. Mélanger le tout.

Préchauffer le four à 190° C.

Enfourner le plat pour 20 minutes en mélangeant après 10 minutes.

Peler l’ail et l’émincer finement.

Sortir le plat du four. Ajouter l’ail, mélanger et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes.

Sortir le plat du four. Transvaser les pommes de terre avec l’ail et l’huile d’olive dans un grand saladier et laisser tiédir.

Torréfier rapidement les amandes effilées à sec dans une poêle. Réserver.

Laver les figues. En couper 5 en quatre. Récupérer la chair des deux autres et la réserver dans un bol.

Ajouter les haricots, la roquette et les amandes aux pommes de terre. Saler et poivrer encore un peu. Mélanger.

Ajouter le vinaigre de figues à la chair de figues prélevée (quantité selon votre goût). Ecraser la chair et mélanger.

Ciseler finement les feuilles de basilic.

Ajouter le basilic et le vinaigre de figues à la salade. Bien mélanger. Puis ajouter les figues coupées et mélanger précautionneusement.

Pour la viande

Sortir la viande une heure à l’avance du frigo.

Bien saler la viande sur toutes les faces.

Dans une poêle chaude, faire mousser un bon morceau de beurre.

Y faire cuire la viande pendant 2-3 minutes sur chaque face (en fonction de son épaisseur).

Lorsque la première face est cuite, retourner la viande. La poivrer. Ajouter run rien de beurre, la sauce soja et le vinaigre de cidre. Napper la viande pendant la cuisson.

Une fois cuite sur les deux faces, la placer sur une grille (dernière face cuite vers le haut). Poivrer encore. Recouvrir d’une feuille d’alu et garder au repos pendant 6 minutes.

Dresser sur des assiettes chaudes.

Bon Appétit !

Gratin de pois chiches au chorizo et chapelure verte, sauce yaourt basilic

GRATIN DE POIS CHICHES AU CHORIZO ET CHAPELURE VERTE, SAUCE YAOURT BASILIC

La base de cette recette vient d’un magazine Saveurs de juin 2023. J’y ai ajouté des chorizo mous et au lieu de l’accompagner de tranches de pain au levain frottés à l’ail, ce furent des pains pitas. Par contre, pour apporter de la fraicheur et de l’acidité pour tempérer le chorizo, j’ai réalisé une sauce yaourt au basilic frais légèrement citronnée.

Au départ la chapelure verte aurait du être faite avec un mélange persil-coriandre, mais le coriandre étant incompatible avec une des convives, je l’ai faite à 100% avec du persil plat. Libre à vous d’adapter. Comme j’ai accompagné le plat de cette sauce yaourt basilic, la coriandre n’était vraiment plus un must.

La recette a plu à la tablée. On la refera.

INGREDIENTS (4P)

  • UN BOCAL DE 280 G POIS CHICHES CUITS
  • 800 G DE TOMATES CERISES AU JUS (CONSERVE)
  • UN PEU DE COULIS DE TOMATES OU DE TOMATES EN DES (CONSERVE)
  • 6 CHORIZO MOUS (2 BOITES DE CONSERVES OU EN FRAIS)
  • 1 BELLE CAROTTE
  • 1 BELLE BRANCHE DE CELERI VERT
  • 1 POIVRON JAUNE
  • 80 G OLIVES NOIRES OU VIOLETTES DENOYAUTEES
  • 1 OIGNON JAUNE MOYEN
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 1 BOUQUET GARNI
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE
  • 6 C A S CHAPELURE (MAISON)
  • 8 BRINS DE PERSIL PLAT
  • 50 CL YAOURT GREC
  • UN GROS BOUQUET DE BASILIC FRAIS
  • JUS D’UN DEMI CITRON

PREPARATION

Le plat

Peler l’oignon et l’ail. Emincer finement les deux.

Eplucher la carotte et la couper en dés. Laver la branche de céleri. En ôter les feuilles et la couper en petits dés.

Laver le poivron. Ôter le pédoncule, le coeur et les pépins. Le couper en dés.

Rincer les pois chiches et les laisser s’égoutter. Rincer les olives noires et les laisser s’égoutter.

Couper les chorizo en cinq.

Faire chauffer 2 c à s d’huile d’olive dans une sauteuse et y faire revenir l’oignon, l’ail, la carotte et le céleri, pendant environ 5 minutes. Ajouter un filet d’eau si nécessaire.

Ajouter le poivron et le bouquet garni, saler, poivrer et poursuivre pendant 3 minutes.

Verser les tomates cerises, le coulis (ou chair de tomates), les pois chiches et le chorizo. Saler et poivrer. Porter à ébullition, puis laisser cuire 25 minutes à feu faible et à couvert.

Ajouter les olives et poursuivre pendant 5 minutes.

Transvaser tout dans un plat à four et bien égaliser.

La chapelure

Prélever les feuilles de persil plat. Les placer dans un blender avec la chapelure et une pincée de sel. Mixer jusqu’à ce que le persil soit haché.

La sauce

Dans un blender, verser la moitié du yaourt grec, une pincée de sel et le jus d’environ un quart de citron. Ajouter les feuilles de basilic (le blender doit être rempli en tassant bien les feuilles). Mixer pendant quelques minutes.

Ajouter le reste de yaourt grec. Mixer jusqu’à ce que le basilic soit bien haché et intégré au yaourt. Rectifier l’assaisonnement en sel et en citron. Mixer encore un peu.

Finalisation

Si nécessaire, réchauffer le plat au four à 160°C pendant 10-15 minutes.

Sortir le plat du four.

Préchauffer le four à 210°C en positions grill.

Parsemer le plat avec la chapelure verte. Arroser d’un petit filet d’huile d’olive. Enfourner pendant 15 minutes.

Servir le plat avec la sauce et des pains pita chauds.

Bon Appétit !

Bavette de boeuf Black Angus grillée, asperges vertes de Pertuis, Bonottes de Noirmoutier, pesto chaud basilic-pistache, cresson, épinards

BAVETTE DE BOEUF BLACK ANGUS GRILLEE, ASPERGES VERTES DE PERTUIS, BONOTTES DE NOIRMOUTIER, PESTO CHAUD BASILIC-PISTACHE, CRESSON, EPINARDS

Pour cette recette, tout commence par une photo publié sur Facebook par le restaurant bruxellois Ventre Saint Gris. Je n’y ai jamais été mangé mais il est sur ma liste et je le suis. Cette photo m’a hantée pendant bien une semaine et demie. Je voulais m’en inspirer et j’ai donc d’abord fait le max pour trouver les bons produits, car tout commence par des bons produits. Ensuite j’ai écris la recette et nous avons beaucoup aimé le résultat final.

INGREDIENTS (2P)

  • 1 BELLE BAVETTE DE BOEUF DE 300 G
  • HUILE D’OLIVE
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • UNE BONNE POIGNEE D’EPINARDS FRAIS
  • UNE BONNE POIGNEE DE CRESSON
  • UNE POIGNEE DE PIGNONS DE PIN
  • UNE POIGNEE DE PISTACHES
  • 500 G BONOTTES DE NOIRMOUTIER
  • 20 CL DE FOND DE VOLAILLE
  • 500 G ASPERGES VERTES DE PERTUIS
  • 10 CL BOUILLON DE VOLAILLE

Le pesto

  • 60 G BASILIC FRAIS (poids réel des feuilles, il vous faut donc vraiment un beau bouquet)
  • 50 G PIGNONS DE PIN
  • 80 G PARMESAN (NON MOULU)
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • JUS D’UN 1/2 CITRON
  • 15 CL D’HUILE D’OLIVE
  • UN PETIT FILET DE CREME LIQUIDE
  • 25 G PISTACHES

PREPARATION

Réaliser le pesto : effeuiller le basilic. Peler les gousses d’ail et les hacher finement. Couper le parmesan en dés. Faire légèrement torréfier à sec les pignons et les pistaches.

Placer tous les ingrédients pour le pesto dans un blender (sans l’huile d’olive et la crème). Mixer le tout en ajoutant petit à petit l’huile d’olive. Terminer en ajoutant le filet de crème. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Réserver dans une petite casserole. Il faudra réchauffer sur petit feu à l’envoi.

Laver les épinards et le cresson. Nettoyer le cresson. Bien égoutter les deux.

Faire torréfier les pistaches et les pignons de pin.

Laver les asperges vertes. Les écussonner (les pointer). Casser la partie fibreuse à leur base (le bois), puis éplucher une petite partie du pied des asperges à l’aide d’un économe.

Laver les Bonottes. Les couper en tranches moyennes sans les éplucher. Les placer dans une sauteuse assez large anti adhésive. Ajouter le fond de volaille, un verre d’eau et du sel. Mettre en cuisson pendant 12 minutes (il faudra checker de temps en temps la cuisson avec la pointe d’un couteau. Garder chaud.

Faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une grande sauteuse et y fare revenir les asperges vertes pendant 1 minute.

Assaisonner avec de la fleur de sel et ajouter le bouillon de volaille. Poursuivre la cuisson à couvert, pendant environ 4 minutes.

Découvrir et poursuivre la cuisson afin que le liquide s’évapore et que les asperges s’enrobent du jus de cuisson. Ajouter un filet d’huile d’olive et faire rouler les asperges dans le jus. A l’aide de la pointe d’un couteau, checker la cuisson juste en dessous des têtes. En fin de cuisson, les arroser avec le jus de cuisson. Poivrer.

Pendant ce temps, cuire les bavettes de boeuf. Prendre une poêle à griller et bien la chauffer, enduite d’huile d’olive au pinceau. Assaisonner les bavettes de fleur de sel et de poivre noir du moulin sur les deux faces. Les faire griller environ 2 minutes 30 sur chaque face. Réserver pendant 3 minutes sur une grille. Couper la bavette en tranches dans le sens opposé des fibres.

Dresser dans chaque assiette, un peu de tranches de pommes de terre et d’asperges vertes. Disposer des morceaux de bavette de boeuf. Arroser avec un peu de pesto, de pistaches et de pignons de pin. Terminer par un peu d’épinards frais et de cresson.

Bon Appétit !

Poulet cacciatore/Pollo alla cacciatora

POULET CACCIATORE/POLLO ALLA CACCIATORA

Ce soir je nous ai fait une spécialité italienne dont il existe des dizaines de variantes selon la mama qui la prépare, et dont notre poulet chasseur est un cousin. Voici ma version. J’y aurais bien ajouté aussi quelques olives vertes, mais ma rémission post greffe me l’interdit pour le moment. A vous de voir si vous en ajoutez.

C’est un délice et c’est vraiment facile à faire. Vous pouvez même procéder à l’avance et juste effectuer la cuisson de 40 minutes avant de passer à table.

Nous avons accompagné le plat de tagliatelle, mais en Italie ils choisiront plutôt une polenta. Vous pouvez opter pour une alternative plus belge avec de la purée de pommes de terre ou l’option méga belge des frites.

INGREDIENTS (4P)

  • 8 HAUTS DE CUISSES DE POULET (sans peau)
  • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE
  • UNE 1/2 C A C DE PIMENT D’ESPELETTE
  • UN BOL DE FARINE FLUIDE
  • 1 OIGNON JAUNE
  • 1 POIVRON VERT ET 1 POIVRON ROUGE
  • 200 G CHAMPIGNONS DE PARIS
  • 2 BOITES DE TOMATES PELEES
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 18 CL VIN BLANC SEC
  • 1 C A S BASILIC FRAIS CISELE FINEMENT
  • 1 C A C SUCRE
  • 1 BRANCHE DE ROMARIN
  • 1 FEUILLE DE LAURIER
  • 45 G CÂPRES AU VINAIGRE
  • 1 C A C D’ORIGAN SECHE
  • 2 C A S VINAIGRE DE VIN BLANC

PREPARATION

Peler l’oignon et l’émincer finement.

Peler l’ail et l’émincer finement. Ciseler le basilic frais.

Nettoyer les champignons et les couper en lamelles.

Laver les poivrons, les débarrasser de leurs pépins et des parties blanchâtres. Les couper en lanières.

Bien saler et poivrer les morceaux de poulet sur les deux faces et les enfariner en tapotant pour en éliminer l’excédent.

Dans une sauteuse large, faire chauffer 1 c à s d’huile d’olive et y faire bien colorer les morceaux de poulet sur les deux faces, puis les réserver.

Dans la même sauteuse, ajouter le reste d’huile et un filet d’eau et y faire revenir l’oignon, le poivron, l’ail et les champignons avec le laurier et le romarin pendant 8 minutes à couvert sur feu plutôt faible.

Ajouter les tomates, le vin, le basilic, le vinaigre, le piment d’Espelette, l’origan et le sucre. Verser un petit filet d’eau dans les boîtes de tomates vides afin de récupérer un maximum de jus de tomates et ajouter. Porter à ébullition. Puis diminuer le feu.

Remettre le poulet dans la sauteuse, côté chair vers le bas.

Laisser mijoter, à feu doux, pendant 40 minutes.

Après 20 minutes de cuisson, ajouter les câpres et retourner les morceaux de poulet.

Rectifier l’assaisonnement.

Bon Appétit !

Minestrone bianco au bouillon de boeuf (sans tomates)

MINESTRONE BIANCO AU BOUILLON DE BOEUF (SANS TOMATES)

Je suis interdit d’acidité pour le moment, j’ai donc réalisé un minestrone bianco, sans tomates. L’idée est de dabord cuire longement la viande dans de l’eau légèrement salée, ce qui permettra de l’éffilocher ou de la couper facilement et ça donnera une base de bouillon de boeuf pour le potage.

Optionnellement, vous pouvez y ajouter 2 tomates moyennes mondées et à la fin quelques c à s de pesto traditionnel. Si vous avez un morceau de croûte de parmesan, faites la cuire dans le potage avec les légumes.

INGREDIENTS (3L DE MINESTRONE)

  • 1 OIGNON JAUNE ASSEZ GROS
  • 1 BLANC DE POIREAU
  • 2-4 BRANCHES DE CELERI VERT (en fonction de l’épaisseur)
  • 2 CAROTTES
  • 2 POMMES DE TERRE FERMES
  • 100 G PETITS POIS
  • 2 GOUSSES D’AIL
  • 200 G BOITE DE HARICOTS BLANC, BORLOTTI OU AUTRES
  • 1 BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, PERSIL)
  • UN BEAU MORCEAU DE BOUILLI
  • 25 CL FOND DE VEAU CORSé
  • SEL, POIVRE
  • 100 G TUBETTI (PATES)
  • 20 FEUILLES DE BASILIC FRAIS
  • HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Jour 1

Faire cuire le bouilli dans 3 L d’eau légèrement salée à couvert à petits bouillons.

Laisser refroidir le bouillon avec la viande dedans. Réserver au frais jusqu’au lendemain.

Jour 2

Récupérer le bouillon, le dégraisser. Effilocher le bouilli et réserver.

Laver tous les légumes. Eplucher les carottes. Peler l’ail et l’oignon. Eplucher les pommes de terre. Hacher finement l’ail. Couper assez grossièrement les différents légumes et les oignons en demi rondelles pas trop fines. Il faut une minestrone avec des morceaux assez conséquents.

Faire revenir l’oignon dans un peu d’huile d’olive. Une fois bien blondis, ajouter l’ail et poursuivre 2 min à petit feu.

Ajouter carottes, céleri et poireaux. Bien mélanger le tout aux oignons et suer 2 min.

Ajouter le bouillon de la veille, le fond de veau, le bouquet garni et un peu de sel.

Laisser cuire doucement 1 heure, à couvert, en mélangeant régulièrement.

Ajouter les pommes de terre, les petits pois et les haricots et poursuivre 30 min.

Ajouter la viande effilochée et les tubetti. Saler et poivrer.

Une fois les pâtes cuites, ajouter le basilic frais. Rectifier en sel et poivre.

Servir avec du parmesan râpé. A déguster avec un morceau de pain ou de baguette.

Bon Appétit !