Risotto à la crème de mauve et anchois, chapelure frite, persil et zeste de citron

RISOTTO A LA CREME DE MAUVE ET ANCHOIS, CHAPELURE FRITE, PERSIL ET ZESTE DE CITRON

J’avais envie de préparer un risotto de cime di rape (fânes de navets), mais ce samedi au marché je suis arrivé trop tard et il n’y en avait plus. Je me suis alors rabattu sur un bouquet de mauve (épinard marocain qui en font entre autre de la ‘bakoula’).

C’était vraiment très bon avec un goût entre l’épinard et l’oseille. Le sel de l’anchois, le piment et l’acidité du vin, du vinaigre et du citron sont essentiels dans ce plat.

INGREDIENTS (2P)

  • 300 G RIZ CARNAROLI
  • 6 CL D’HUILE D’OLIVE
  • 130 G FEUILLES DE MAUVE
  • 1 BELLE ECHALOTE
  • 2 PETITS PIMENTS ROUGES
  • 5 FILETS D’ANCHOIS (+3 PAR PERSONNE POUR LA FINITION)
  • 4 G SEL
  • 15 CL VIN BLANC SEC
  • 80 G BEURRE
  • 100 G PARMESAN RAPE
  • 1 CL VINAIGRE DE VIN BLANC
  • 1 L 250 BOUILLON DE LEGUMES
  • POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 2 C A S PERSIL PLAT CISELE FINEMENT
  • 4 C A S CHAPELURE MAISON
  • CITRON

PREPARATION

Prélever les feuilles de mauve , les laver, les sécher et les ciseler moyennement.

Faire chauffer un filet d’huile dans une poêle. Y ajouter 5 filets d’anchois et le piment finement ciselé. Laisser fondre lentement les filets, puis y ajouter la mauve, deux pincées de sel et laisser tomber pendant 3-4 minutes.

Ajouter 20 cl d’eau et poursuivre la cuisson encore pendant 3 minutes.

Transférer dans un blender avec quatre glaçons et mixer le tout jusqu’à obtenir une texture lisse et veloutée avec une belle couleur verte. Passer cette crème de mauve à travers un tamis et la réserver.

Faire roussir doucement la chapelure dans 1 c à s d’huile d’olive. Réserver.

Ciseler du persil finement. Y ajouter le zeste d’un demi citron et mélanger le tout à la chapelure refroidie.

Ciseler finement l’échalote.

Faire revenir l’échalote dans une large sauteuse dans un bon filet d’huile d’olive. Après quelques minutes, y ajouter le riz en pluie et faire sauter le riz pendant quelques minutes jusqu’à ce qu’il soit un peu nacré. Ajouter une pincée de sel et un peu de poivre noir et déglacer avec le vin blanc sec. Laisser cuire quasi à sec, puis mouiller louche par louche avec le bouillon chaud pour une cuisson, en ce qui me concerne d’environ 20-22 minutes (vous pouvez pratiquer, si vous préférez, la cuisson à l’italienne d’environ 17-18 minutes).

Quand il ne reste plus que 5 minutes de cuisson, ajouter la crème de mauve et d’anchois. Terminer la cuisson.

Hors feu, ajouter le vinaigre, le beurre froid en dés et le parmesan. Mélanger et laisser reposer le risotto pendant quelques minutes à couvert, puis faire sauter le risotto afin d’obtenir le crémeux final.

Couper 3 filets d’anchois par personne en 4 morceaux chacun.

Dresser le risotto à plat dans le fond des assiettes, ajouter quelques morceaux d’anchois, un petit filet d’huile d’olive et la chapelure frite au persil et au zeste de citron.

Bon Appétit !

Crème de champignons et pignons (sans crème), mélange de champignons rôtis au four au ras el hanout et sirop d’érable

CREME DE CHAMPIGNONS ET PIGNONS (SANS CREME), MELANGE DE CHAMPIGNONS ROTIS AU FOUR AU RAS EL HANOUT ET SIROP D’ERABLE

Une recette trouvée sur les réseaux et que j’ai adaptée uniquement au niveau de certaines quantités et au niveau des bouillons. Il s’agit à la base d’une recette végane car la crème liquide y est remplacée par les pignons, qui vont épaissir la soupe une fois cuits et mixés. Dans la recette de base on parle de ‘stock’, donc bouillon t je suppose qu’il s’agit de bouillon de légumes. Comme je ne suis ni végan ni végétarien, j’ai utilisé 40 cl de bouillon de volaille et 35cl de bouillon de légumes (j’aime bien le bouillon de volaille).

J’ai trouvé des très beaux champignons (pleins de goût) au marché fermier de Jette. Elles viennent de chez Padoo, cultivateur de champignons.

La recette surprend, la texture en bouche aussi et cette méga-puissance en champignons aussi. Mais toute la casserole y est passée et on a adoré.

C’est un vrai ‘potage à manger’ et je vous conseille de ne pas oublier le bout de baguette pour racler le fond de l’assiette.

INGREDIENTS (2P)

  • 25 CL BOUILLON DE LEGUMES + 10 CL POUR LA FIN
  • 40 CL BOUILLON DE VOLAILLE
  • 3 C A S HUILE D’OLIVE
  • 1 BELLE ECHALOTE
  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 1 C A S VINAIGRE DE XERES
  • 15 G CEPES SECHES
  • 45 G PIGNONS DE PIN + 20 G BIEN TOASTES POUR LE DRESSAGE

Pour les champignons au ras el hanout

  • 3 C A S SAUCE SOJA
  • 6 C A S HUILE D’OLIVE + 2 POUR LA FINITION
  • 3 C A S SIROP D’ERABLE
  • 3 C A S RAS EL HANOUT
  • 250 G CHAMPIGNONS CHATAIGNE/ENOKI/POULE DES BOIS/LACTAIRE
  • 250 G SHIITAKE
  • 250 G PLEUROTES
  • 1 CITRON (8 TRANCHES DE ZESTE + 2 C A S JUS) (un peu de zeste d’un 2e citron)
  • 6 BRANCHES D’ORIGAN FRAIS
  • SEL DE MER, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Faire toaster 25 g de pignons de pin à sec.

Peler et ciseler finement l’échalote et l’ail.

Nettoyer les différents champignons et les couper en morceaux moyens (pas trop petits).

Prélever 8 tranches de zestes et le jus du citron.

Prélever les feuilles sur les branches d’origan.

Dans une casserole moyenne, faire chauffer sur feu moyen, 3 c à s d’huile d’olive.

Y mettre l’échalote et l’ail et une pincée de sel et faire doucement revenir pendant 10 minutes. Les éléments doivent être tendres et pas brûlés.

Ajouter le vinaigre et poursuivre encore 1-2 minutes jusqu’à évaporation complète.

Ajouter 400 ml de bouillon de volaille, 250 ml de bouillon de légumes, les pignons de pin et les cèpes séchés. Couvrir la casserole et dès ébullition légère, compter 20 minutes de mijotage. Checker si les pignons sont biens tendres et poursuivre si nécessaire. Garder chaud.

Pendant ce temps, préchauffer le four à 200° C.

Dans un saladier, mélanger la sauce soja, l’huile d’olive, le sirop d’érable, le ras el hanout, 1/4 c à s de sel et 6 tours de moulin à poivre. Ajouter ensuite les champignons, la moitié des feuilles d’origan et les tranches de zeste de citron. Mélanger bien tous les éléments.

Sur une plaque de four munie d’un papier de cuisson, déverser le mélange uniformément, en une seule couche. Faire dorer les champignons pendant 30 minutes, en les mélangeant de temps en temps. Il faut obtenir un petit croustillant sur les morceaux.

Sortir le plat du four et réserver les champignons dans un petit saladier. Placer la moitié des champignons (en évitant les zestes de citron) dans le bol dans grand blender. Y ajouter la soupe et mixer pendant 8 minutes jusqu’à obtenir une texture très lisse et crémeuse. Goûter et ajuster l’assaisonnement en poivre et en sel et ajuster la texture en ajoutant éventuellement un peu de bouillon de légumes. Terminer par un peu de zeste de citron râpé.

Mélanger les champignons restants avec le reste des feuilles d’origan, 2 c à s d’huile d’olive et le jus de citron. Ajoteur un peu de zeste de citron râpé.

Servir la soupe dans les assiettes. Ajouter dessus les champignons en terminant par le petit peu de liquide qu’il restera dans le saladier. Finir avec les pignons toastés et encore un peu de zeste de citron râpé.

Bon Appétit !

Soupe de panais et granny smith au gingembre

SOUPE DE PANAIS ET GRANNY SMITH AU GINGEMBRE

Voici la recette d’un bon potage de saison que je nous ai préparé la semaine passée. C’est épais et idéal avec un morceau de baguette beurré. C’est très frais avec ce gingembre et cette Granny Smith.

Je n’avais pas eu l’idée de faire des photos.

INGREDIENTS (4P)

  • 500 G PANAIS
  • 1 POMME GRANNY SMITH
  • 1 BLANC DE POIREAU (avec un peu du vert)
  • 1 GROS OIGNON JAUNE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • 2-3 CM GINGEMBRE
  • 1 BETTERAVE JAUNE MOYEN
  • 1 L 250 BOUILLON DE LEGUMES (plutôt corsée, équivalent de 2 cubes pour 1 L 250)
  • SEL, POIVRE
  • PIMENT D’ESPELETTE
  • HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Eplucher les panais et les couper en grosse brunoise. Faire de même avec la betterave.

Peler la gousse d’ail et la hacher finement. Peler le gingembre et également hacher finement. Peler l’oignon et l’émincer.

Bien laver le blanc de poireau. Le couper en deux dans le sens de la longueur, puis le couper finement en demi rondelles.

Faire chauffer de l’huile d’olive dans une casserole et y faire revenir l’oignon, l’ail et le poireau jusqu’à ce que l’oignon soit translucide. Ajouter un peu d’eau si nécessaire.

Ensuite ajouter le panais, la betterave et le gingembre et poursuivre quelques minutes la cuisson, en ajoutant un filet d’eau. Saler et poivrer légèrement.

Pendant ce temps, éplucher la pomme et la débarrasser de son trognon et des pépins. Couper en brunoise.

Ajouter la brunoise de pomme et le bouillon de légumes. Saler et poivrer une deuxième fois et assaisonner aussi avec un peu de piment d’Espelette.

Sur petit feu, faire cuire pendant 45 minutes, puis mixer le tout finement.

Bon Appétit !

Salade de betteraves rôties, oignon rouge, comté, noix et croûtons au zaatar

SALADE DE BETTERAVES ROTIES, OIGNON ROUGE, COMTE, NOIX ET COUTONS AU ZAATAR

Après un week-end plutôt costaud au niveau de l’estomac avec des chicons au gratin purée maison et des carbonnades à la flamande et frites, il était temps ce lundi pour un repas plus léger. Ca tombait pile poil avec une recette en vidéo que ma chérie venait de m’envoyer quelques jours plus tôt; une salade automnale.

J’ai adapté les quantités à mon goût et j’y ai ajouté des morceaux de comté. C’était délicieux. Il ne faut pas hésiter au niveau des quantités en herbes et en épices, ça fait toute la différence.

INGREDIENTS (2P)

  • 500 G BETTERAVES CUITES
  • 1 OIGNON ROUGE MOYEN
  • 120 G FROMAGE COMTE (le plus vieux possible)
  • NOIX (environ 6 c à s de noix finement hachées)
  • UN BOUQUET DE CORIANDRE (assez conséquent)
  • 5-6 TIGES DE MENTHE
  • 1 GRENADE
  • 4 TRANCHES DE PAIN AU NOIX (plus si vous avez envie)
  • HUILE D’OLIVE (pour la cuisson)
  • ZAATAR
  • HUILE D’OLIVE de toute bonne qualité (pour la vinaigrette et finition)
  • 1 BELLE C A C MOUTARDE DE DIJON
  • VINAIGRE BALSAMIQUE BLANC
  • FLEUR DE SEL, SEL AU PIMENT D’ESPELETTE
  • PIMENTON (si vous avez du sel fumé, vous pouvez adapter par rapport au pimenton, fleur de sel et sel au piments d’Espelette)
  • POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Couper la grenade en deux. Au dessus d’un saladier, taper avec quelque chose de lourd sur l’extérieur de chaque demi grenade afin de faire tomber les graines. Réserver au frais.

Couper les betteraves en cubes moyens (vous pouvez aussi utiliser des betteraves fraîches, les cuire 1 heure dans un four à 180° C, emballées dans du papier de cuisson et les peler après mise à température ambiante pendant 20 minutes). Réserver au frais dans un grand saladier.

Couper le comté en grosse julienne.

Hacher finement les noix.

Peler l’oignon et le couper en deux. Couper chaque demi oignon en fines rondelles. Les réserver dans de l’eau bien froide.

Couper les tranches de pain en gros cubes (pour réaliser ensuite des croûtons).

Réaliser la vinaigrette en mélangeant la c à c bombée de moutarde avec la moitié des noix hachées, un peu de vinaigre balsamique blanc et assez bien d’huile d’olive. Assaisonner avec fleur de sel, sel au piment d’Espelette, pimenton, du zaatar et poivre noir.

Laver et éponger les herbes. Ôter les grosses tiges de la coriandre et ciseler finement le reste. Prélever les feuilles sur les tiges de menthe et les ciseler finement.

Dans le saladier contenant les betteraves, les oignons rouges égouttés, les herbes et la vinaigrette. Bien mélanger et ajuster en huile d’olive si nécessaire. Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Réserver à température ambiante.

Mélanger le reste des noix hachées avec le comté.

Faire chauffer une bonne c à s d’huile d’olive dans une sauteuse. Une fois chaude, y faire dorer les cubes de pain au noix sur tous les côtés. En fin de cuisson, ajouter une bonne c à s de zaatar et mélanger en poursuivant la cuisson.

Dressage de la salade de betteraves dans chaque assiette. Dessus vous répartissez un peu de comté et de noix hachées. Ensuite des grains de grenade et des croûtons. Terminer par un bon filet d’huile d’olive.

Bon Appétit !

Dàndàn miàn

DANDAN MIAN

Il y a quelques jours, une aussi gourmande que moi m’envoie le lien vers une recette que son fils lui a cuisiné, des nouilles dandan réalisés par Whoogy’s. Et ça m’a donné envie. Une petite gourmandise pas très compliquée à faire, juste ce qu’il me fallait pour les semaines ou nous allons chercher nos petits enfants à l’école.

Premièrement il me fallut étudier l’origine de cette recette. Donc je compulse wikipedia et co.

Les dàndàn miàn sont une spécialité chinoise de Chengdu, capitale de la province du Sichuan. On retrouve des plats très proches dans la province du Hubei, comme les « rè gan miàn » (« nouilles sèches et chaudes »). Avec le temps on les mange aussi dans les restaurants de ramen de la cuisine japonaise ou leur nom est translittéré en « tantan men » et parfois même en « katakana ». Les « bakmi » indonésien et les « Japchae » coréen sont également assez proche.

Ce sont à l’origine des nouilles assaisonnées avec de l’huile de piment rouge, de la sauce sésame torréfié proche de la tahina, parfois mélangée avec de la pâte de cacahuète, de la viande hachée, des tiges supérieures de moutarde du Sichuan saumurées (« zha cai » ou « ya cai ») et finement hachées, des germes de soja, du poivre du Sichuan en poudre, de l’ail, de la sauce soja, parfois de la sauce mala (à base de poivre de Sichuan et de piments), des petits pois et de la ciboule hachée.

Comme son nom chinois l’indique (dan = palanche + mian = pâtes), ce plat était, à l’origine vendu par des colporteurs. Une palanche étant un rouleau de bois entaillé (p.e. des tiges de bambou), droit ou légèrement recourbé, qui permet de porter deux fardeaux à la fois sur l’épaule. Le plat fait partie des « xiaochi » (小吃, « collation », littéralement « petit manger »).

J’ai un rien adapté la recette de Whoogy’s à notre goût personnel avec un peu moins de gingembre et surtout moins d’huile de piment. Ma chérie n’aime pas du tout le pimenté et même ici, en diminuant pas mal, je ne suis pas arrivé à lui faire aimer ce plat. Moi j’ai adoré et je me suis enfilé trois assiettes.

Cette recette est une belle combinaison d’acidité, de sucré, de salé, d’amertume et d’umami, une belle combinaison de textures aussi avec cette viande croustillante, les arachides et le vert des oignons sur la texture moelleuse des pâtes et la sauce plutôt liquide.

Il y a quelques améliorations à apporter la prochaine fois :

  1. Utiliser une poêle en métal pour la cuisson de la viande afin de bien la faire croustiller et brunir, dans ma sauteuse antiadhésive ça m’a manqué un peu.
  2. Ne pas hésiter à rendre la sauce plus liquide encore avec l’eau de cuisson des pâtes
  3. Utiliser plutôt des nouilles rondes que des udon plates

INGREDIENTS (2P)

  • 2 C A S RASES DE POIVRE DE SICHUAN (baies torréfiées et mixées)
  • 1 BELLE BOTTE DE CIBOULE (jeunes oignons)
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 2 C A S GINGEMBRE RAPE
  • UNE BONNE POIGNEE DE CACAHUETES
  • 3 C A S TAHINI (ou Zhima jiang)
  • 1 C A S VINAIGRE DE RIZ NOIR (chinkiang) (où de riz)
  • 2 C A S SAUCE SOJA CLAIRE + un peu pour déglacer la viande
  • 1 C A S SAUCE SOJA FONCEE
  • 1 C A C SUCRE
  • 1 C A S HUILE DE PIMENT ROUGE (chili oil) (où plus selon votre tolérance)
  • HUILE D’ARACHIDE
  • 300 G HACHE DE PORC
  • 2 C A S DE TIGES SUPERIEURES DE MOUTARDE FERMENTEES (zha cai, trouvé en bocaux chez Kam Huen à 1000 Bxl) (j’ai pris la version non pimentée)
  • 1 C A C D’HUILE DE SESAME
  • 1 C A C VIN DE SHAOXING (ou sherry sec)
  • 300 G NOUILLES DE BLE CHINOISES (prendre plutôt les fines rondes)

PREPARATION

Torréfier une bonne poignée de baies de poivre de Sichuan dans une poêle en métal en remuant souvent et en ne tenant pas directement contre la taque afin de ne pas brûler les grains. Les mixer dans un petit moulin à café (moulin à épices) ou à l’ancienne les pilonner dans un mortier.

Nettoyer et laver la ciboule et la couper en rondelles en réservant le blanc et le vert séparément.

Peler l’ail et le râper. Peler le gingembre et également le râper.

Hacher grossièrement les cacahuètes.

Hacher finement les tiges saumurées de moutarde.

Réaliser la sauce : dans un grand bol, verser la pâte de sésame et la mélanger avec le vinaigre noir, l’huile de sésame, les deux soja, le tiers de l’ail, le tiers du gingembre et la moitié du poivre de Sichuan. Finalement y mettre l’huile de piment selon votre goût et le sucre. Si la sauce vous semble trop épaisse, y ajouter quelques c à s d’eau. Goûter et ajuster en huile pimentée si pour vous ce n’est pas encore assez pimenté.

Faire chauffer de l’eau pour la cuisson des nouilles et faire chauffer une poêle en métal pour la cuisson de la viande. Verser un rien d’huile d’arachide dans la poêle et faire colorer la viande à feu fort. Une fois que la viande est bien grillée et croustillante, la déglacer avec une bonne rasade de sauce soja et le vin de Shaoxing. Ajouter ce qui reste d’ail et de gingembre et le blanc de ciboule. Ajouter finalement le reste de poivre de Sichuan et mélanger bien le tout sur petit feu.

Ajouter les pousse de moutarde fermentés, un filet d’eau et mélanger encore. Laisser sur le plus petit feu à couvert pendant la cuisson des nouilles (selon le temps indiqué sur le paquet).

Verser la moitié de la sauce dans deux assiettes larges et profondes. Mouiller avec une louchette ou deux de cuisson des pâtes. Bien mélanger. Dedans mettre les nouilles puis dessus la viande et le vert des ciboule et les cacahuètes.

Servir la sauce, allongée d’eau de cuisson des pâtes, à part dans une saucière pour celles et ceux qui en veulent plus.

Déguster.

Bon Appétit !

Figues rôties, mozzarella et salade de courgettes au basilic

FIGUES ROTIES, MOZZARELLA ET SALADE DE COURGETTES AU BASILIC

J’avais vu cette recette sur mon fil Facebook (video de Thomas Straker) et comme je n’avais pas encore profité des figues cette année, elle tombait bien.

Dans ma vitesse d’exécution j’ai cependant oublié mon bouquet de basilic frais dans le bac du frigo et la salade est donc devenue mono produit. Dommage.

La recette est excellente et sa simplicité est idéale quand on n’a ni envie ni trop le temps. A refaire.

INGREDIENTS (2P)

  • 8 FIGUES
  • 1 COURGETTE
  • DEUX MOZZARELLA DI BUFFALA
  • FLEUR DE SEL, POIVRE
  • HUILE D’OLIVE
  • UNE RASADE DE PORTO ROUGE
  • UNE GICLETTE DE VINAIGRE BALSAMIQUE
  • UN BOUQUET DE BASILIC FRAIS
  • 1 CITRON

PREPARATION

A l’aide d’un économe, éplucher la courgette en longueur afin d’obtenir des fines bandes. Allez sur chaque face jusqu’à la partie centrale graineuse. Mélanger les lanières de courgette avec des feuilles de basilic, du sel, du poivre, du jus de citron et de l’huile d’olive.

Couper chaque boule de mozzarella en quatre sur des assiettes. Assaisonner avec fleur de sel, poivre et huile d’olive.

Préchauffer le four à 200° C.

Couper les figues en deux et les placer, face coupée vers le haut, dans une poêle qui peut être enfournée. Répartir dessus un peu d’huile d’olive et une pincée de sel. Enfourner pendant 5 minutes.

Sortir la poêle du four, la déglacer avec le porto et le vinaigre balsamique. Poivrer légèrement. Faire réduire un rien sur feu moyen en nappant les figues.

Répartir les figues sur la mozzarella, puis y placer la salade de courgette crue au basilic. Terminer par napper avec le reste de jus au porto.

Bon Appétit !

Comme un croque monsieur, à la patate douce, épinards, roquefort, speck italien et mozzarella

COMME UN CROQUE MONSIEUR, A LA PATATE DOUCE, EPINARFS, ROQUEFORT, SPECK ITALIEN ET MOZZARELLA

J’ai décidé de ne pas publier cette recette trouvée dans un magazine de Delhaize Le Lion de 2025, car le visuel ne donne rien de particulier qu’un croque et je n’avais même pas une salade pour au moins faire un dressage joli.

Mais c’est très bon et ça change du croque monsieur et du croque madame.

INGREDIENTS (4 PIECES)

  • 50 G DE JEUNES FEUILLES D’EPINARDS FRAIS
  • UNE BELLE PATATE DOUCE
  • 8 TRANCHES DE PAIN A TOASTER
  • 50 G ROQUEFORT
  • 1 MOZZARELLA DE VACHE DE 125 G
  • 4 TRANCHES DE SPECK ITALIEN
  • HUILE D’OLIVE
  • BEURRE
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Préchauffer le four à 180°C.

Eplucher la patate douce et les tailler en rondelles de 1 cm d’épaisseur. Placer les rondelles sur une plaque à four recouverte de papier de cuisson. Les enduire d’huile d’olive avec une petite brosse en silicone. Saler et poivrer. Les faire dorer 25 minutes au four.

Pendant ce temps, laver, équeuter et sécher les épinards. Beurrer les 8 tranches de pain sur une des faces. Egoutter la mozzarella et la couper en rondelles ou en tranches. Emietter le roquefort.

Sortir les patates douce du four.

Retourner quatre tranches de pain avec le beurre vers le bas. Plier quatre tranches de speck en deux et déposer chacune sur une des tranches de pain. Ensuite mettre un peu de mozzarella sur chaque tranche de speck. Puis une rondelle et demi de patate douce.

A ce stade je vous conseille de transvaser chaque montage dans un gaufrier muni de plaques à croque monsieur (il faudra les faire en deux fois). Allumer l’appareil.

Sur les tranches de patate douce, répartir un peu de roquefort, puis une poignée de feuilles d’épinards et finalement encore un peu de mozzarella. Terminer le montage avec une tranche de pain (beurre vers l’extérieur).

Fermer l’appareil et faire dorer les croques. Servir chaud avec le fromage bien fondant.

P.S. Vous pouvez aussi tenter la cuisson à la poêle.

P.S. Vous pouvez déguster les croques avec une bonne salade.

Bon Appétit !

Sauce bolognaise (à la belge) version 2025

SAUCE BOLOGNAISE (A LA BELGE) VERSION 2025

Depuis 2012 j’avais ma petite version de sauce bolo (en cherchant bien on peut la retrouver sur ce blog), mais mon épouse n’a jamais trop aimé ma version car trop de vin et une sauce pas assez épaisse. Je mettais pas mal de bouillon de boeuf dans ma version afin d’accentuer le goût du boeuf, mais j’allais probablement un poil trop loin. J’ai adapté pas mal et contrairement à avant (un fils qui quand il était petit n’aimait pas les morceaux de légumes dans la sauce), je ne mixe plus la sauce. J’ai diminué également un peu la quantité de vin. J’ai donc cette nouvelle version de ma base. Je me devais de la réétudier vu que c’est un peu le plat favori de ma chérie.

Si vous faites la recette avec les quantités indiqués, vous pouvez manger à trois et il vous en restera pour 5-6 portions à surgeler.

INGREDIENTS

  • 650 G BOEUF HACHE
  • 500 G HACHE PORC-VEAU
  • 4 TRANCHES EPAISSES DE PANCETTA
  • 70 CL COULIS DE TOMATES (MUTTI)
  • 1 BOITE DE 400 G DE POLPA (MUTTI) (si vous préférez, des tomates en dés pour plus de structure)
  • 2 OIGNONS MOYENS OU 1 GROS
  • 2 CAROTTES MOYENNES MAIS PLUTOT GROSSES
  • 1 BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER (5 feuilles), PERSIL ET ORIGAN FRAIS)
  • 4 COTES DE CELERI
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 20 CL BOUILLON DE BOEUF
  • 10 CL VIN ROUGE
  • 120 G DE PUREE DE TOMATES
  • 4-5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 2 PINCEES DE SUCRE (à doser à votre goût)
  • SEL, POIVRE
  • PIMENT D’ESPELETTE
  • TABASCO (ou harissa pour les amateurs)
  • SPAGHETTI
  • PARMESAN

PREPARATION

Couper la pancetta en tout petits dés.

Peler et émincer finement les oignons.

Eplucher et couper 1 carotte en petits dés, la deuxième en rondelles ou demi-rondelles moyennes.

Nettoyer le céleri branche et couper les côtes en fine brunoise.

Eplucher les gousses d’ail et les presser.

Confectionner un bouquet garni.

Chauffer 1 c à s d’huile d’olive dans une large sauteuse chaude et y faire revenir la pancetta. Réserver.

Chauffer 2 c à s d’huile d’olive dans la même sauteuse. Y faire revenir à feu moyen, les oignons, pendant 7-8 minutes en ajoutant un filet d’eau si nécessaire. Attention à ne pas faire brûler les oignons.

Y ajouter la carotte en dés et le céleri et poursuivre pendant environ 10 minutes en mélangeant régulièrement.

Ajouter la pancetta et l’ail et poursuivre la cuisson sur petit feu pendant 1 minute. Ajouter un petit filet d’eau et garder chaud à couvert.

Transvaser les légumes dans une bonne cocotte en fonte.

Dans la même sauteuse, ajouter un peu d’huile d’olive et faire revenir les hachés en les écrasant à la fourchette pendant la cuisson. Bien mélanger constamment et assaisonner avec du sel et du poivre. Poursuivre jusqu’à ce que la viande soit dorée. La rajouter aux légumes de la cocotte.

Y ajouter le bouquet garni, le purée de tomates et le tabasco (où harissa). Faire revenir le tout sur un feu doux en mélangeant pendant maximum 1 minute.

Déglacer avec la moitié du bouillon et le vin rouge. Une fois à ébullition, laisser réduire à feu vif pendant 10 minutes.

Préchauffer le four à 125°C.

Ajouter les tomates en dés (où pulpe) et la passata. Goûter et rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Ajouter la carotte en rondelles.

Oublier au four pendant 1 heure à couvert et 1h à découvert. Mélanger de temps en temps et si la sauce vous semble encore trop liquide, poursuivre sur 110° C le temps nécessaire.

Sortir la cocotte du four. Goûter et rectifier en sel, poivre et sucre et selon votre goût en origan. Si la sauce vous parait encore trop liquide, prolonger encore la cuisson sur une taque. En fin de cuisson ajouter encore 10 cl de bouillon de boeuf.

Faire cuire les spaghetti ‘al dente’ dans de l’eau bouillante salée (personnellement 500 g dans 3,5 litre et 24-26g de sel).

Ôter le bouquet garni. Ajouter un rien de piment d’Espelette. Ajouter un peu de tabasco sans exagération.

Servir les pâtes avec la sauce bolo et un peu de parmesan.

Bon Appétit!

Soupe paysanne 2025 et baguette gratinée au gruyère

SOUPE PAYSANNE 2025 ET BAGUETTE GRATINEE AU GRUYERE

Avant que vous vous excitiez, oui oui je sais, j’ai merdé sur la cuisson de la baguette. Mea culpa mais je publie quand même les photos (en attendant des autres). Il faudra faire avec et vous êtes en âge de capter l’idée. Merci.

La soupe paysanne est une dénomination très large et il y a autant de soupes paysannes qu’il n’y a de paysannes et de paysans et encore, il y a les différentes époques, les saisons, les disponibilités, … Donc ici ce n’est qu’une variante parmi les variantes.

J’ai eu un rappel à ce type de soupe grâce à ma copine Ana (blog Leauàlabouche). J’ai pris une de mes bases et fait avec ce que j’avais dans mon frigo. J’ai par contre repris la bonne idée d’Ana des petits morceaux de baguette avec Gruyère gratiné et du Gruyère dans le potage, même si j’ai un peu trop poussé la précuisson des tranches de baguette.

La soupe était bien bonne et on a eu du plaisir pendant quelques jours.

INGREDIENTS (environ 3 L)

  • 300 G LARD FUME (ou salé) EN TRANCHES EPAISSES
  • 3-4 POMMES DE TERRE MOYENNES A CHAIR FERME
  • 1/2 PETIT CHOU VERT FRISE
  • 3 OIGNONS MOYENS
  • 2 BELLES CAROTTES
  • 200 G CHAMPIGNONS DE PARIS
  • UN BOUQUET GARNI (Thym, laurier, persil frisé)
  • 100 G GRUYERE
  • 1 C A S FARINE
  • 1,8 L BOUILLON DE LEGUMES MAISON
  • 15 CL VIN BLANC SEC
  • 1 BAGUETTE DE PAIN
  • 1 CLOU DE GIROFLE
  • 3 BAIES DE GENIEVRE
  • 1 GOUSSE D’AIL
  • SAINDOUX
  • SEL, POIVRE

PREPARATION

Enlever la couenne des tranches de lard et les couper en plutôt gros lardons.

Peler les oignons et les couper en demi rondelles. Peler l’ail et hacher finement. Eplucher les carottes et les couper en paysanne. Nettoyer les champignons et les couper en rondelles. Eplucher les pommes de terre et les couper en paysanne.

Couper la base du chou. Couper le chou en deux. Jeter les feuilles extérieures. Prélever les feuilles du demi chou et les laver.

Faire blanchir les feuilles de chou pendant 5 minutes dans de l’eau bouillante salée. Les rafraîchir dans de l’eau froide et bien les égoutter. Débarrasser les feuilles des plus gros côtes et les couper ensuite grossièrement.

Dans une grosse marmite, faire dorer légèrement les lardons dans 2 c à s de saindoux. Une fois bien dorés, les enlever et réserver cette viande.

Dans la même marmite, sans ajouter de la matière grasse, faire revenir l’oignon et l’ail en ajoutant le cas échéant un filet d’eau. Saler et poivrer. Bien détacher les sucs de cuisson du lard avec une cuillère en bois et laisser suer à petit feu à couvert pendant quelques minutes, tout en surveillant bien et en mélangeant souvent.

Lorsque l’oignon est bien translucide, y ajouter les carottes et les pommes de terre. Mélanger le tout en bien poivrer. Saler aussi légèrement. Laisser le tout sur feu moyen pendant 10 minutes en mélangeant et en ajoutant un filet d’eau si nécessaire.

Ajouter une cuillère à soupe bombée de farine et poursuivre la cuisson pendant une minute en mélangeant bien.

Mouiller avec le bouillon et le vin blanc. Ajouter la viande, les champignons, le clou de girofle, le bouquet garni et les baies de genièvre. Porter à ébullition sur feu vif. Baisser ensuite le feu, couvrir et laisser cuire pendant 45 minutes.

Après 30 minutes, ajouter le chou vert.

Rectifier l’assaisonnement en sel et en poivre. Retirer le bouquet garni, le clou de girofle (si vous le trouvez) et les baies de genièvre. Ajouter 2 c à s de Gruyère râpé et le laisser fondre en mélangeant. Ôter du feu et garder chaud.

Pendant ce temps, préchauffer le four à 220°C en mode grill.

Enduire 16 tranches de baguette d’un rien d’huile d’olive et les dorer très légèrement dans une poêle (j’abandonne le four pour le coup).

Sur une plaque à four munie de papier de cuisson, déposer les tranches, côté doré sur le dessus. Parsemer les tranches d’une belle couche de Gruyère.

Les enfourner sous le grill en les surveillant bien (pas comme moi).

Verser la soupe dans des assiettes profondes et déposer dessus les petites tranches de baguette gratinées.

Bon Appétit !

Tartare de boeuf aux arômes d’Italie

TARTARE DE BOEUF AUX AROMES D’ITALIE

Très souvent on retrouve le ‘tartare à l’italienne à la carte des brasseries que je fréquente. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est ‘bof bof’, insipide, peu enrichi, très basique et ça ne me plait jamais. Dans le pire des cas il y a une mauvaise huile d’olive, du parmesan bas de gamme, quelques tomates cerises confites et de la roquette. Ca m’ennuie à un point ce truc…. Ca manque de punch toujours, ou presque. Et si encore les frites étaient maison, et si encore la salade en accompagnement en valait la peine, ….

La raison principale est comme toujours un rapport entre les coûts, le bénéfice maximum, le montant qu’un client lambda est prêt à débourser pour un plat et l’attente moyenne de ce type de préparations.

A titre personnel, je n’y trouve pas mon compte et j’ai donc décidé de m’y attaquer moi-même et de ne plus en prendre dans les brasseries.

Afin de ne pas me lancer tête baissée, je me suis demandé le pourquoi du comment de ce plat. C’est quoi en fait un ‘tartare à l’italienne’ et de quand ça date ? Des années 1930-50, d’avant ou est-ce plus récent.

Avec une dénomination pareille, chacune et chacun aura son imaginaire personnel qui s’emballera plein d’attentes avant d’être assez déçu au service.

Alors c’est quoi pour vous ‘à l’italienne’ ? Des câpres, des tomates séchées, du pesto au basilic, des olives, du parmesan, de la roquette, de l’huile d’olive, des anchois, du vinaigre balsamique, des pignons, des noisettes, des pistaches, des amandes, du thon, du citron …. Certainement une combinaison, mais laquelle serait la bonne pour vous, laquelle en ferait un ‘tartare à l’italienne’ ?

Mon dernière exemple de ce plat (un midi dans une Brasserie dans le n-o de Bruxelles) avait un très joli visuel. Un tartare (haché un peu trop à mon goût) avec dessus des copeaux de parmesan et une poignée de roquette. Autour des câpres et quelques morceaux de tomate séchée à la sauvageonne. Autour, quelques petits traits d’huile aromatisée et un truc blanc que je n’ai pas identifié. En dessous du parmesan, un tout petit peu de purée d’anchois. E basta !

J’ai trouvé qu’il y avait des bonnes idées. Mais déjà quasi pas d’assaisonnement dans le tartare (mais salière et poivrier à table), aucune acidité sur l’assiette (ni citron ni balsamique), quasi pas d’huile d’olive. Manque de punch, pour moi et même le parmesan, pour celles et ceux qui aiment ça dans un tartare, on pouvait compter les copeaux avec les doigts d’une main. J’ai mélangé tout ce qu’il y avait sur mon assiette et assaisonné et j’ai toujours trouvé ça pauvre en goût. Heureusement qu’il y avait en-dessous du parmesan, ce petit peu de purée d’anchois (même si je ne l’ai pas trouvé assez forte en goût).

J’aime bien le fait de pouvoir assaisonner son tartare avec des petits pots de différentes choses à doser soi-même, quelques sauces, etc mais ici c’était compliqué de le faire soi-même en regroupant tout ce petit monde présent sur l’assiette. Pour moi, soit ce que tu dois mettre dans ton tartare est à part dans des petits pots et tu dose, soit il est déjà préparé. Ici j’ai trouvé ça fastidieux.

Du coup, nouveau challenge pour moi : réaliser un tartare maison ‘à l’italienne’ qui me transporte vraiment en Italie.

Je voulais d’abord savoir si cette préparation existait en Italie. Une recherche sur google me fait vite comprendre que ‘tartare di manzo al italiano’ ça n’existe pas. Mais fort heureusement, j’ai deux pointures de la cuisine italienne dans mes contacts, Renato Carati (ancien chef-restaurateur de Waterloo) et Carlo de Pascale (homme aux multiples casquettes mais très au fait de la cuisine italienne). Et qu’est-ce-qu’ils en disent :

Renato Carati : cette préparation n’existe pas en Italie sauf dans le Piémont où c’est un classique mais on appelle ça un crudo ou battuta di manzo. La battuta ( c’est comme ça qu’elle est mentionnée sur les cartes) est l’action de couper la viande au couteau en petits carrés. Il est servi assez simplement avec de l’huile d’olive et assaisonnements sel et poivre, truffe d’Alba en saison. Le Tartare a l’italienne se trouve sur les cartes ici en Belgique, France …ou en Italie mais dans des restos à touristes. Mais, il y a aussi traditionnellement dans le Piémont un intermédiaire entre tartare et carpaccio : viande en tranches aplaties au couteau, huile d’olive avec de l’ail infusé, truffe en saison, sel, poivre.

Carlo de Pascale : Battuta en effet, et anciennement on utilisait la dénomination carne all’albese. Toutefois, pas plus qu’en Belgique, la cuisine italienne n’est figée, Dario Cecchini en Toscane fait un tartare de dingue malade juste huile d’olive dans mes souvenirs…

Donc évitons d’appeler ça ce que moi et beaucoup de belges ont en tête, un ‘tartare à l’italienne’. Je parlerai donc d’un ‘tartare aux arômes d’Italie’. On sait de quoi on parle mais on ne va pas inventé une filiation quelconque. Ca me semble plus honnête comme petit nom.

Renato aime bien, à titre personnel, une entrecôte coupée au couteau avec de la ‘colatura di alici’ (produit très fort au goût d’anchois), une très bonne huile d’olive, des câpres au sel dessalés et citron + zeste et pas de parmesan ni de tomate séchée, et encore moins le balsamique.

Sur le net je trouve les informations suivantes :

CARNE ALL’ALBESE : Albéisa en dialecte. Plat typique du Piémont qui tire son nom de la ville d’Alba, la capital des Langhe. Il est généralement servi en entrée, mais il se prête également comme plat principal. Ce plat est consommé toute l’année, mais il est idéal lorsque le temps est doux, car c’est une recette qui se mange froide ou à température ambiante. Dans le Piémont, ce plat est souvent inclus parmi les entrées du menu de Pâques. Il s’agit d’un carpaccio très fin coupé si possible au couteau et pilé avec un maillet à viande (bien qu’aujourd’hui il soit courant d’utiliser une trancheuse), mariné dans une émulsion d’huile d’olive extra vierge, de citron, de sel et de poivre – la citronnette classique. L’huile ne doit pas avoir une saveur trop agressive et le poivre, blanc ou noir, doit être moulu sur le moment.

La marinade idéale est de 10 à 15 minutes.

En saison, la viande d’Alba est rigoureusement recouverte d’une poignée de flocons de truffe, évidemment blancs d’Alba. Dans ce cas, il y a ceux qui préfèrent éliminer le citron de la vinaigrette pour ne pas interférer avec le goût et l’arôme de la truffe, et ceux qui le conservent, aussi parce que la vitamine C dans le jus aide à assimiler le fer dans la viande, donc d’un point de vue nutritionnel c’est un plus.

Pour la matière première, on choisit les bovins piémontais, également appelés Piemontese Fassona, une race locale naturellement dotée d’une viande très maigre et tendre (faible structure conjonctive). L’animal peut être du veau ou du bœuf. Pour le carpaccio, on privilégie les coupes sans côtes, comme le filet, l’aloyau, la croupe, la noix, la ronde et la cuisse (magatello). La Piémontaise Fassona est une viande qui est meilleure crue que cuite.

Le nom fassona, ou fassone, dérive du fait que cette race a la particularité d’avoir un renflement musculaire en certains points du corps : croupe, dos et dans la cuisse elle-même. Cette abondance de muscles est souvent appelée « double cuisse ». Les marchands français appréciaient sa qualité en l’appelant de bonne façon. D’où le nom, qui est resté lié à la race piémontaise, même si parfois le terme « fassona » est également appliqué à d’autres races, ce qui génère une confusion.

Traditionnellement il faut compter pour 400 g de viande, 4 c à s d’huile d’olive, du jus de citron au goût, sel, poivre et éventuellement une gousse d’ail qui piqué sur une fourchette, servira à mélanger la vinaigrette pour donner son léger goût aillé.

On peut, selon son gout personnel, soutenir le gout de la viande avec :

  • Champignons de Paris ou cèpes crus tranchés
  • Copeaux de Parmigiano Reggiano
  • Feuilles de roquette
  • Tranches de céleri cru
  • Tranches de radis frais
  • Noix, noisettes ou pistaches hachées
  • Ail cru haché
  • Truffe crue ou un vrai condiment à base de truffe d’Alba

La variante avec parmesan et roquette est aussi appelée Carne alla zingara

BATTUTA DI MANZO :

C’est moins codifié, chacun fait sa variante.

Quelques idées :

  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 25 g de petits câpres et 20 g de mostarda de fruits. Sur le tartare : 100 g stracciatella, 50 g noisettes, 4 filets d’anchois, de la truffe en copeaux, herbes et 5 cl de sauce aux anchois. Pour la sauce : faire cuire 3 gousses d’ail dans 200 ml de lait à petits bouillons jusque quand l’ail devient très tendre. Ajouter 50 g d’anchois et cuire jusque quand ça devient crémeux. Mixer pour obtenir une sauce lisse.
  • 300 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + glace citron vodka (10 cl d’ea + 2 cl de vodka + 2,5 cl jus de citron non traité) et sur le dessus, sur une fine tranche de radis, de la poudre de citron brûlé et du zeste de ciron confit (10 g de chaque), quelques herbes et une huile au basilic
  • 350 g de filet de boeuf, sel, poivre, huile d’olive + 30 g câpres + 40 g tomates sèches

Après toutes ces lectures, je me suis mis à écrire ce que moi j’avais envie d’avoir dans mon assiette, tout en respectant les enseignements et conseils reçus.

Un dernier conseil : faites confiance à votre boucher pour vous choisir le bon morceau, le nettoyer et le couper au couteau, idéalement devant vous.

INGREDIENTS (3P)

  • 450 G VIANDE DE BOEUF MAIGRE ET TENDRE COUPEE AU COUTEAU
  • 2 BELLES TRANCHES FINES DE JAMBON DE PARME
  • 4 C A S D’HUILE D’OLIVE PAS TROP FORTE (de très bonne qualité)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A C CONDIMENT BLANC N° 12 DE MUSSINI (à base de raisins Trebbiano, de couleur jaune paille et au goût fruité aigre-doux.)
  • 2 C A C COLLATURA DI ALICE (à remplacer par de la sauce Worcestershire si on n’a pas)
  • 2 C A S CAPRES AU SEL
  • 2 C A S PIGNONS DE PIN TOASTES
  • 1/2 A 1 C A S D’OLIVES TAGIASSCHE HACHEES
  • 2 C A S BASILIC CISELE
  • ZESTE D’UN 1/4 DE CITRON
  • 2 CHAMPIGNONS DE PARIS
  • UNE BELLE POIGNEE ROQUETTE
  • 1 TIGE DE CELERI VERT
  • UNE POIGNEE DE NOISETTES BLANCHES

(pour les amateurs : des fins copeaux de parmesan 24 mois)

Crème anchois-parmesan

  • 3 GOUSSES D’AIL
  • 20 CL LAIT
  • 50 G ANCHOIS A L’HUILE
  • PARMESAN

Huile de basilic

  • 50 G FEUILLES DE BASILIC
  • 100 G HUILE DE COLZA

PREPARATION

Huile de basilic

Dans une eau bouillante, plonger les feuilles de basilic pendant 30 secondes pour les blanchir.

Retirer rapidement et réserver quelques minutes dans de l’eau bien glacée.

Essorer le basilic en le pressant entre les mains pour en enlever l’excédent d’eau.

Dans un blender, mettre les feuilles de basilic blanchies et l’huile de colza.

Mixer jusqu’à obtenir une purée lisse et fluide.

Afin de ne pas trop monter en température le basilic par friction lors du mixage, nous vous conseillons d’utiliser des impulsions plutôt qu’un maintien de la rotation. Il faut rester aux alentours des 61° C maximum.

À l’aide d’un tamis ou d’une passoire à mailles très fines, passer la purée afin de filtrer l’ensemble.

Vous pouvez conserver l’huile de basilic pendant 3 – 4 jours au réfrigérateur.

Cette huile peut être servie froide ou chaude, attention cependant à ne pas trop réchauffer l’huile de basilic qui prendrait un goût d’herbe cuite très rapidement.

Crème anchois-parmesan

Peler l’ail.

Faire cuire 3 gousses d’ail à couvert dans 20 cl de lait à petits bouillons, jusque quand l’ail devient très tendre. Ca prendra assez bien de temps, faites preuve de patience. Ajouter ensuite 50 g d’anchois à l’huile et cuire jusqu’à ce que ça devient crémeux. Ajouter du parmesan au goût et laisser fondre. Mixer pour obtenir une sauce bien lisse. La réserver dans une petite bouteille souple.

Tartare

La première précaution est de briser le moins possible la chaîne de froid. Donc, dès que vous rentrez de vos courses chez le boucher, placer au plus vite le morceau de viande de boeuf que vous avez acheté, au frigo. Vous sortirez également cette viande de boeuf du froid au tout dernier moment, car ce plat ce prépare à la minute.

La deuxième précaution concerne le matériel. Vous allez découper votre viande de boeuf sur une planche à découper la plus propre possible. Evitez les planches en bois ou synthétiques trop abimés, car les bactéries se nichent dans les interstices. N’hésitez pas à bien nettoyer votre planche avec un produit de vaisselle, à bien la rincer et à la réserver au frais au frigo. De un, ainsi vous la préservez des bactéries et de deux, la planche étant froide, elle gardera mieux la température de la viande lors de la découpe de celle-ci. Il faut faire de même avec le couteau.

Dans cette recette il est également important que la viande soit servie bien froide. Rien de moins bon que de la viande crue tiède ou chaude. En dehors de la planche à découper, je vous conseille de placer les assiettes de service également au frigo afin qu’ils gardent la viande bien fraîche, une fois le tartare servi. Quand à la viande, afin de l’avoir bien froide et aussi pour aider à la découpe, placez-la pendant une petite demi-heure au congélateur. Elle est alors plus facile à couper en brunoise. Pour apporter encore plus de fraîcheur, vous pouvez servir les assiettes sur de la glace pilée ou garder le tartare coupé mais pas encore assaisonné, dans un cul de poule dressé sur un contenant de glace pilée.

Un troisième chose bien importante est dans le dosage. Il ne faut pas en faire trop. Pas trop de poivre, pas trop de câpres, pas trop de choses. Tout est dans l’équilibre et n’oublions pas que l’ingrédient principal est ici la viande, qu’il faut relever mais pas en masquer complètement le gout. Et ne lésinez pas sur l’huile d’olive (de qualité), cette elle qui fera le plat.

Avant de s’attaquer à la viande, préparer les autres ingrédients du tartare et des éléments décoratifs :

  • Dessaler les câpres.
  • Faire légèrement torréfier les pignons de pin
  • Hacher les olives
  • Ciseler finement le basilic
  • Zester le citron
  • Nettoyer les champignons et les trancher très finement, puis les couper en julienne
  • Nettoyer le céleri vert et le trancher très finement, puis en julienne
  • Toaster brièvement les noisettes, les laisser refroidir et les trancher finement
  • Hacher finement les tranches de jambon de Parme

Finalement, hacher la viande au couteau (en bandes contre le fil, puis en cubes), si votre boucher ne l’a déjà pas fait pour vous.

Dans un cul de poule, déposer la viande préalablement coupée au couteau, ainsi que le jambon de Parme haché, du sel, du poivre fraîchement moulu, l’huile d’olive, le condiment blanc, le zeste de citron, le basilic, les olives, les câpres, les pigons et la collatura. Bien mélanger le tout.

Dans un petit cul de poule, mélanger les feuilles de roquette, le céleri vert, les champignons crus et les noisettes. Y ajouter une ponte de sel et de poivre et une c à s d’huile d’olive. Mélanger.

Dresser le tartare dans des emporte-pièces en commençant par un peu de crème d’anchois-ail-parmesan dans le fond. Terminer par encore un peu de crème anchois-parmesan sur le dessus et surmonter avec les éléments crus (roquette, champignon, noisette, céleri). Verser autour un peu d’huile de basilic et quelques bons croûtons de pain (ou servir avec des frites).

Verdict : tartare topissime et avec les frites maison c’est de la bombe. Mon deux seuls petits bémols étaient mon huile de basilic (je n’étais pas assez sur le basilique, trop sur l’herbacé, j’ai donc en mixant trop chauffé ou je n’avais pas mis assez de glaçons quand j’ai refroidi le basilic blanchi) et la découpe des champignons crus et céleri vert (j’avais coupé en brunoise, mais une julienne moyenne est plus adaptée).

Bon Appétit !

Longe de veau aux 4 épices, haricots verts à la sauce tomate et pommes de terre

LONGE DE VEAU AUX 4 EPICES, HARICOTS VERTS A LA SAUCE TOMATE ET POMMES DE TERRE

Cette recette est simple et je me suis demandé si je devais la publier ou pas. Des pommes de terre nature, tout le monde qui cuisine un peu, sait le faire. Blanchir des haricots et les cuire dans une sauce tomate aussi. Mais le veau et sa juste cuisson, s’est autre chose déjà. Et puis il y a eu cette idée loufoque d’enduire le veau de beaucoup de 4 épices qui donnait un résultat très intéressant et qui fonctionnait bien avec les haricots.

Donc déjà juste pour le bon souvenir du repas et afin de ne pas perdre cette bonne idée, je la couche sur papier. Par contre, la cuisson des patates je ne vous mets pas, vous devriez connaître.

INGREDIENTS (2-3 P)

  • POMMES DE TERRE FARINEUSES
  • 250-300 G HARICOTS VERTS
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • BEURRE
  • 1 GROS OIGNON JAUNE
  • 25-30 CL SAUCE TOMATE MAISON (ici 3/4 tomates jaunes, 1/4 tomates rouges, 1 oignon moyen, sel, poivre, huile d’olive, ail)
  • UNE LONGE DE VEAU DE 500-600 G
  • 1 BONNE C A C 4 EPICES

PREPARATION

  • Réaliser au préalable une bonne sauce tomate maison avec des tomates fraîches et la laisser bien réduire pour obtenir une bonne consistance.
  • Faire cuire des pommes de terre farineuses, coupées en morceaux moyens, dans de l’eau bouillante salée.
  • Nettoyer les haricots. Faire blanchir les haricots pendant 7 minutes dans de l’eau bouillante salée. Les égoutter et les réserver dans de l’eau glacée ou bien froide.
  • Peler l’oignon et l’émincer finement. Dans une large sauteuse, faire fondre un bon morceau de beurre et y faire blondir les oignons sur petit feu et à couvert, jusqu’à tendreté. Il ne faut pas trop les colorer à ce stade. Prenez votre temps et mouillez avec un peu d’eau si nécessaire. Y ajouter après les haricots, sel et poivre et encore un morceau de beurre et cuire jusqu’à ce que la cuisson du haricot vous plaise. Bien mélanger de temps en temps. Une fois cuits, ajouter la sauce tomate juste pour la réchauffer et pour la mélanger à l’ensemble.
  • Le veau : sortir la viande du frigo, une heure avant sa cuisson. La garder sous une feuille de papier alu.

Sortir également environ 40 g de beurre afin d’obtenir un beurre pommade. Quand celui-ci est pommade, ajouter du sel, du poivre noir du moulin et la cuillère à café bombée de 4 épices. Mélanger tout afin d’obtenir un beurre épicé uniforme.

Faire chauffer une sauteuse haute qui pourra plus tard aller au four. Préchauffer le four à 180° C. Saler et poivrer la viande sur toutes les faces.

Placer la viande dans la sauteuse, côté gras, sans ajout de matière grasse et sur feu moyen faites croûter cette face (la viande est prête quand on peut la détacher facilement du fond de la sauteuse). En fin de cuisson de la première face, enduire la face opposée de beurre pommade épicé et nourrir la viande avec le beurre fondu.

Retourner la viande et poursuivre la cuisson à la poêle. Evitez que le beurre brûle en soulevant de temps en temps un côté de la sauteuse et nourrir la viande avec le beurre épicé. Cuire aussi brièvement les autres faces de la viande.

Placer un thermomètre sonde au coeur du morceau et placer la sauteuse au four. Mettre en cuisson jusqu’à obtenir une température à coeur de 57°C. Ouvrir de temps en temps le four et si le fond de la sauteuse devient trop sec, ajouter un petit filet d’eau dans le fond.

Lorsque la température à coeur atteindra les 50°C, diminuer le four à 150°C, puis à 55°C à coeur, à 130°C (je n’ai pas checké le temps de cuisson mais il me semble avoir mis environ 45 minutes, il faut donc tenir compte d’environ 1h15 pour précuisson + cuisson + repos et gérer le début de cuisson des haricots et des pommes de terre en fonction).

Une fois la cuisson à 57°C obtenue, sortir le plat du four. Nourrir la viande avec le fond de jus de cuisson. Déposer la viande sur une grille, au-dessus d’une assiette, recouvert d’une feuille d’alu et laisser tirer pendant 15 minutes avant de la couper en tranches. Saler les tranches découpées au gros sel et si vous aimez, les passer rapidement dans le fond de cuisson.

Servir avec les pommes de terre et les haricots en sauce tomate.

Bon Appétit !

Salade de lentilles, chou-fleur et patate douce

SALADE DE LENTILLES, CHOU-FLEUR ET PATATE DOUCE

J’avais déjà fait cette recette de salade de lentilles rapide à base de lentilles en conserve, mais avec des courgettes grillées et du chèvre frais. Cette fois, il s’agissait de réaliser une salade d’accompagnement de viande, donc sans le chèvre frais. Et pour changer, j’ai décoré la salade de chou-fleur cuit à l’eau et légèrement épicé et de patates douces rôties au four.

Je n’ai pas réalisé beaucoup de photos. Je vous en mets donc une de la recette d’origine, celle avec courgettes et chèvre. Et une sur laquelle on ne voit vraiment pas bien les lentilles mais bien les patates douces et chou-fleur. Ca vous donnera une idée d’ensemble.

INGREDIENTS (4P)

  • 400 G LENTILLES VERTES (BOITE)
  • 1/2 A 1 PIMENT ROUGE THAI
  • 1 CITRON BIO + UN PEU POUR LA YAOURT GREC
  • 1 OIGNON DOUX MOYEN
  • 3 C A S CORIANDRE CISELE
  • 3 C A S CIBOULETTE CISELEE
  • 200 G CHOU-FLEUR EN FLEURETTES
  • 2 PATATES DOUCES MOYENNES
  • PAPRIKA DOUX
  • PIMENT D’ESPELETTE
  • HUILE D’OLIVE
  • SEL, POIVRE
  • 2 BRINS DE MENTHE
  • VINAIGRE DE CONCOMBRE
  • 150 G YAOURT GREC

Verser les lentilles égouttées dans un saladier. Arroser les lentilles d’huile d’olive, saler et poivrer.

Egrainer et émincer très finement le piment. Râper le zeste du citron, puis le presser. Peler et hacher très finement l’oignon doux. Ciseler de la coriandre, de la ciboulette et la menthe.  Ajouter le zeste, le piment, l’oignon et les herbes aux lentilles et mélanger. Ajouter un peu de jus de citron et quelques gouttes de vinaigre de concombre. Goûter et rectifier tout à votre goût. Réserver à température ambiante.

Faire cuire les fleurettes de chou-fleur dans une eau bouillante salée pendant une dizaine de minutes. Les égoutter. Ensuite les poivrer et ajouter un peu de paprika doux. Mélanger afin de bien répartir les épices. Laisser refroidir.

Eplucher les patates douces. Les couper en quatre dans leur longueur, puis en gros morceaux. Mélanger une bonne c à s d’huile d’olive avec du sel et du poivre et un peu de piment d’Espelette. Y mélanger les morceaux de patate douce. Placer les patates douces sur une plaque de four munie de papier de cuisson dans un four préchauffé à 200°C et cuire jusqu’à ce que la pointe d’un couteau y pénètre sans résistance. Les sortir du four, les transvaser sur une assiette et les laisser refroidir.

Dresser les lentilles dans un saladier, surmontés de chou-fleur et de patate douce. Arroser les lentilles avec un rien de jus de citron et d’huile d’olive.

Accompagner avec du yaourt grec mélangé au fouet avec sel, poivre, jus de citon et un filet d’huile d’olive.

Bon Appétit !

Poivrons confits à l’huile d’olive

POIVRONS CONFITS A L’HUILE D’OLIVE

Si vous voulez toujours avoir du stock de poivrons bien tendrement confits, préparez en une belle quantité et gardez les au frigo dans l’huile de confisage aromatisé. Au frigo cette huile se figera. Il suffira, quand vous voulez en utiliser, de mettre le contenant en position dégel dans un micro-ondes ou dans un four. Vous en prélevez ce que vous avez besoin et vous remettez au frigo. C’est multi-usage, en apéritif, en salade composée, dans un plat de pâtes, pour pimper du riz, etc etc. De plus, l’huile que vous allez récupérer pourra également être réutilisé en cuisson.

INGREDIENTS (4 poivrons)

  • 3 POIVRONS ROUGES
  • 1 POIVRON VERT
  • 4 GOUSSES D’AIL
  • 8 BRINS BIEN FOURNIS DE THYM FRAIS
  • UN BOUQUET DE BASILIC
  • HUILE D’OLIVE (très bonne qualité, il en faut beaucoup)
  • FLEUR DE SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

PREPARATION

Allumer le four en position grill et préchauffer à 210° C.

Laver et essuyer les poivrons. Tapisser une plaque de four avec un papier de cuisson. Y déposer les quatre poivrons en les espacent bien.

Les cuire en les retournant régulièrement jusqu’à ce que la peau boursoufle et colore. Moi je ne les laisse pas aller jusqu’à la peau trop noire, afin de ne pas me retrouver avec du poivron trop mou et avec un manque de mache. Je laisse aller jusque brunissement plutôt.

Pendant ce temps, peler les gousses d’ail et les couper en lamelles. Les diviser en quatre parts. Prélever les feuilles d’un bouquet de basilic.

Sortir les poivrons du four et les réserver hors frigo dans un sac plastique fermé hermétiquement, ceci pendant 30-45 minutes. Il faut que les poivrons refroidissent bien.

Les sortir du sac et les éplucher (la plus grosse partie de la peau va partir très facilement). Couper les poivrons en quatre et les débarrasser des graines, du pédoncule et des parties plus claires. Bien les éponger ensuite.

Couper les quarts de poivrons en longueur en lanières de 5-7 mm.

Prendre un plat style Pirex plutôt haut et dans lequel on pourra répartir les lanières de poivrons en quatre couches.

Faire une couche de poivrons. Répartir dessus 1/4 de l’ail, 2 brins de thym, 5-6 feuilles de basilic, un peu de fleur de sel et du poivre noir du moulin. Couvrir cette couche complètement d’huile d’olive.

Répéter cette opération encore 3 fois. Faire en sorte que toutes les lanières soient couvertes d’huile d’olive.

Laisser au moins 24 h au frigo avant la première dégustation. Le mieux est de les servir à température ambiante (ils auront plus de goût).

Bon Appétit !

Fenouil mariné à l’orange, fruit de la passion et grenade

FENOUIL MARINE A L’ORANGE, FRUIT DE LA PASSION ET GRENADE

Un façon sympathique de travailler ce légume en cru, comme petite salade à midi ou comme accompagnement avec une viande. C’est frais, très frais.

Recette trouvée je ne sais plus où.

INGREDIENTS

  • 1 FENOUIL MOYEN
  • 125 G SALADE DE BLE
  • 2 ORANGES BIO
  • 2 FRUITS DE LA PASSION
  • 1 GRENADE
  • 1 C A S MIEL LIQUIDE
  • 4 C A S HUILE D’OLIVE
  • 1 C A S VINAIGRE DE VIN BLANC
  • SEL, POIVRE NOIR

PREPARATION

Couper le fenouil en deux. Ôter le coeur dur et éventuellement la première couche extérieure si elle semble trop dure et sèche. Détailler le fenouil en fines lanières de 3-4 cm de long à l’aide d’une mandoline.

Laver une orange et râper le zeste de la moitié de l’orange. Presser cette orange pour en récupérer le jus. Peler l’autre orange à vif avec un bon couteau et prélever les quartiers d’orange.

Extraire les graines de la grenade.

Récupérer la chair des fruits de la passion (avec les graines).

Mélanger avec un fouet, l’huile d’olive, le jus et le zeste d’orange, la chair des fruits de la passion, 2 c à s de graines de grenade, le miel et le vinaigre. Saler et poivrer.

Placer le fenouil dans un saladier. Arroser avec la marinade et laisser reposer 30 minutes au réfrigérateur.

Avant de dresser, y ajouter la salade de blé, les quartiers d’orange et le reste des grains de grenade.

Bon Appétit !

Pilons de poulet marinés et rôtis au four

PILONS DE POULET MARINES ET ROTIS AU FOUR

Les derniers temps je fais principalement des recettes que j’ai déjà faites plus ou moins longtemps et je cuisine pas mal aussi pour mes deux petits enfants de presque 6 an. Donc souvent des pâtes, de la purée, des stoemps, des légumes. J’essaye aussi en ce moment de vider un peu les petits restes et stock du surgélateur. Donc en terme de création, c’est proche du néant.

Hier j’ai réalisé par contre pour la première fois des pilons de poulet marinés et longuement rôtis au four. C’était délicieux, mais je n’ai vraiment pas pensé à faire des photos, plus l’habitude peut-être. Je vous laisse donc avec un très très bonne recette mais sans visuel. Je vais donc devoir refaire ça un jour pour pouvoir mettre des photos.

INGREDIENTS (8-12 PILONS)

  • 8 A 12 PILONS DE POULET (de qualité)
  • 1 C A S SAUCE WORCESTERSHIRE
  • 2 C A S D’HUILE NEUTRE
  • 2 C A S SAUCE SOJA
  • 2 C A S MIEL (du vrai)
  • 1 C A S SAUCE THAI DOUCE PIQUANTE
  • 1 C A C VINAIGRE BALSAMIQUE (du vrai)
  • UNE LICHETTE DE FOND DE VOLAILLE
  • 1 C A C MOUTARDE DOUCE
  • 2 C A C KETCHUP
  • 1/2 C A C D’AIL MOULU
  • 1/2 C A C PAPRIKA DOUX
  • POIVRE
  • 1 C A S JUS DE CITRON

PREPARATION

Attention, ça va très vite !!

  1. Mélanger tous les ingrédients de la marinade à l’aide d’un fouet.
  2. Placer les pilons de poulet dans la marinade et à l’aide d’une cuillère arroser la face non immergée.
  3. Réserver au frigo pendant une heure. Après une demi heure, retourner les pilons et les arroser encore.
  4. Préchauffer le four à 180° C en chaleur tournante. Tapisser une plaque de four avec une feuille de papier de cuisson.
  5. Déposer les pilons sur la plaque et verser dessus encore un peu de marinade (pas tout).
  6. Mettre une heure en cuisson en retournant souvent les pilons afin d’éviter que ça colore trop. Arroser régulièrement aussi avec le jus-marinade qui s’écoule. Si vous voyez qu’après un certain temps, ça colore trop, couvrir les pilons avec une feuille de papier alu.
  7. On peut même prolonger encore la cuisson à 150° C pendant un quart d’heure.

Bon Appétit !

Sauce rapide aux noix de cajou pour légumes rôtis (carottes, broccoli, patates douces, potiron, butternut, choufleur…)

SAUCE RAPIDE AUX NOIX DE CAJOU POUUR ACCOMPAGNER DES LEGUMES ROTIS (CAROTTES, BROCCOLI, PATATES DOUCES, POTIRON, BUTTERNUT, CHOUFLEUR…)

J’ai réalisé cette petite sauce pour accompagner des patates douces, carottes et broccoli rôtis au four. C’est rapide à faire car elle ne nécessite pas de cuisson. Elle peut également se faire avec du beurre de cacahuètes ou de la pâte 100 % noisettes.

Je n’ai pas pris de photo de cette sauce, ce sera pour une prochaine fois.

INGREDIENTS (2P)

  • 4 C A S PATE DE NOIX DE CAJOU (NOISETTES, CACAHUETES)
  • 2 C A C MIEL (j’avais pris du miel de citronnier)
  • 4 C A S SAUCE SOJA (commencer avec 2 et augmenté à votre goût)
  • 8 C A S D’EAU

PREPARATION

Mélanger tous les ingrédients à l’aide d’un fouet.

Réserver dans une bouteille souple.

Bon Appétit !

Riz rouge très parfumé, sauté aux légumes et aux crevettes

RIZ ROUGE TRES PARFUME, SAUTE AUX LEGUMES ET AUX CREVETTES

Il y a quelques mois, mes gentils voisins m’ont apporté un gros paquet de riz rouge indonésien car ils n’aimaient pas le long temps de cuisson et la texture, une fois cuit. Et hier soir je me suis enfin décidé à l’utiliser dans une recette en respectant le mieux possible les conseils de cuisson trouvés sur le net.

La recette est un genre de ‘nasi goreng’, mais sans forcément vouloir se coller à l’une ou l’autre recette traditionnelle. Sur ce blog vous allez trouver déjà quelque part un ‘nasi goreng’ version hollandaise (import des anciennes colonies).

Je voulais une recette très parfumée avec une note très présente de kafir, de citronnelle et de basilic thaï, et je ne suis pas déçu du résultat. Mon riz aurait du cuire 5 minutes de moins (j’ai déjà adapté dans la recette), mais à part ça, ce fût parfait.

INGREDIENTS (3P)

  • 275 G RIZ ROUGE INDONESIEN
  • 560 ML D’EAU
  • 3 BONNES C A S D’HUILE DE COCO OU DE GHEE + UN PEU POUR LES CREVETTES
  • 150 G CHAMPIGNONS BLANCS OU BRUNS, PLEUROTTES (ici King Oyster)
  • 1 GROSSE CAROTTE
  • 1 POIVRON VERT
  • UNE POIGNEE DE PETITS POIS, DE FEVES DES MARAIS OU DE EDAMAME
  • 4 OIGNONS MOYENS
  • 2 C A T GINGEMBRE/GALANGA HACHE
  • 1 C A T AIL HACHE
  • 2 PIMENTS VERTS THAI
  • 3 BATONS DE CITRONNELLE
  • 5 FEUILLES DE KAFIR LIME
  • 2 JEUNES OIGNONS
  • 12 GROSSES CREVETTES DECORTIQUEES
  • 1 BOK CHOY
  • 2 OEUFS
  • 60 G NOIX DE CAJOU
  • UNE BELLE POIGNEE DE BASILIC THAI
  • 4 C A S SAUCE SOJA
  • POIVRE

PREPARATION

Eplucher la carotte et la couper en fins bâtonnets.

Peler les oignons et les émincer en fines demi rondelles.

Nettoyer le poivron vert. Le couper en quatre, puis en fines tranches.

Laver le bok choy et le couper en lanières.

Nettoyer les champignons et les couper en deux, trois, quatre selon leur taille.

Nettoyer les jeunes oignons et les couper en rondelles.

Toaster à sec les noix de cajou. Les laisser refroidir et hacher grossièrement.

Ôter les couches extérieures des tiges de citronnelle. Hacher la citronnelle en morceaux de 5 cm et les écraser avec le plat d’un couteau.

Déchirer grossièrement les feuilles de lime kafir.

Blanchir les petits pois, fèves ou edamame.

Couper les piments verts en deux et ôter les graines. Hacher finement les piments verts.

Dans un peu d’huile de coco, faire colorer les crevettes et les cuire à 2/3 de cuisson. Réserver.

Bien rincer le riz dans de l’eau froide jusqu’à ce que l’eau de trempage est complètement claire. Ensuite, laisser le riz pendant 30 minutes dans de l’eau froide (ça améliore la texture une fois cuit).

Verser l’eau dans une casserole. Ajouter la citronnelle et les feuilles de kafir. Couvrir et porter à ébullition. Ajouter le riz et reporter à ébullition. Diminuer un peu le feu et faire cuire à petite ébullition pendant 20 minutes (le riz doit être cuit mais pas être mou). Vers la fin de la cuisson, il faudra bien le tenir à l’oeil afin de s’assurer que le riz ne colle pas au fond de la casserole. Vous pouvez terminer la cuisson à découvert. Egoutter le riz pour extraire un maximum d’eau. Enlever les feuilles kafir et les morceaux de citronnelle.

Etaler le riz dans un large plat et le laisser refroidir pendant 10 minutes à température ambiante, non couvert. On laisse bien s’échapper un maximum de vapeur et on égraine un peu. Ensuite réserver le riz pendant 20 minutes au frigo, ce qui aidera à assécher encore plus le riz et améliorera la texture du riz frit.

Casser deux oeufs, les poivrer et battre les oeufs. Réserver.

Couper les crevettes en gros morceaux.

Sortir le riz du frigo et l’égrainer.

Faire chauffer l’huile de noix de coco ou le ghee sur feu fort dans un wok. Y ajouter l’ail, les piments et le gingembre et les faire sauter rapidement. Une bonne odeur doit s’échapper mais sans brunir.

Ajouter les oignons et faire sauter jusqu’à ce que les oignons deviennent translucides.

Y ajouter le poivron vert, les carottes et les champignons et faire sauter le toutpendant 3 minutes.

Y ajouter les petits pois (ou edamame, fèves), le bok-choy et la sauce soja. Poursuivre la cuisson pendant 4 minutes en mélangeant régulièrement.

Ajouter le riz et les crevettes et faire sauter le tout encore pendant 5 minutes. Diminuer le feu ensuite et pousser tout vers les bords en libérant une place au centre. Y faire glisser les oeufs et une fois que les oeufs commencent à prendre (brouillé et pas omelette), bien les mélanger au reste.

Hors feu, décorer avec les jeunes oignons, le basilic thaï et les noix de cajou.

Bon Appétit !

Roslamb au za’atar & salade de pommes de terre froide très condimentée, oignons rouges, concombres

ROSLAMB AU ZA’ATAR & SALADE DE POMMES DE TERRE FROIDE TRES CONDIMENTEE, OIGNONS ROUGES, CONCOMBRE

J’avais une méga envie d’une salade de pommes de terre très riche en condiments mais sans huile et sans mayo. Afin de lier l’ensemble j’ai à la place utilisé du yaourt grec et de la crème épaisse.

Pour accompagner (pas l’inverse) cette salade froide, qui en fait se suffirait même à soi-même, j’ai voulu cuisiner et dresser du filet d’agneau comme on le fait avec un rosbif, un roslamb quoi. Pour apporter un peu de goût à cet agneau, je l’ai cuisiné au mélange d’épices libanais za’atar, que j’affectionne fortement en ce moment.

Sur les photos il manque les oignons rouges et les concombres (j’ai encore été trop rapide). Ils apportent de la texture, du croquant et beaucoup de fraîcheur. Faites travailler votre imagination pour le visuel complèt.

Nous avons fortement apprécié cette salade de pommes de terre et elle se refera, c’est certain.

INGREDIENTS (2P)

Pour la salade de pommes de terre

  • 800 G POMMES DE TERRE FERMES (poids net)
  • 2 BELLES ECHALOTES
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 1 C A S MOUTARDE BISTER (c’est selon votre goût au niveau puissance)
  • 1 C A S SIROP D’AGAVE
  • 2 C A S VINAIGRE DE CIDRE
  • 2 C A S JUS DE CITRON
  • 2 C A S CREME EPAISSE
  • 2 C A S YAOURT GREC
  • 1 BONNE C A S OIGNONS PERLES
  • 10-12 PETITS CORNICHONS
  • 1 BONNE C A S CÂPRES
  • 1/2 BOTTE DE PERSIL FRISE
  • 1/2 BOTTE DE CIBOULETTE
  • QUELQUES BRINS D’ANETH (selon votre goût)
  • 2 OEUFS
  • 1/2 CONCOMBRE
  • 1 OIGNON ROUGE

Pour l’agneau

  • 1 FILET D’AGNEAU
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN, FLEUR DE SEL
  • 1 C A S RASE DE ZA’ATAR
  • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE

PREPARATION

Pour la salade de pommes de terre

Eplucher les pommes de terre. Les couper en morceaux moyens.

Faire cuire les oeufs pendant 9 minutes dans de l’eau bouillante. Les laisser refroidir dans de l’eau froide.

Peler l’oignon rouge et le couper en deux. Le couper en fines demi rondelles à l’aide d’une mandoline. Laver le concombre et couper un demi concombre en fines rondelles. Mélanger les deux et les saler et poivrer.

Couper les oignons perlés en deux si ils sont gros. Couper les cornichons en rondelles. Peler les échalotes et les émincer finnement.

Cuire les pommes de terre dans de l’eau bouillante salée.

Ecaler les oeufs. Egoutter les pommes de terre. Les laisser tiédir à couvert à température ambiante.

Mélanger 1 c a s de moutarde, 1 c a s de sirop d’agave, 2 c a s de vinaigre de cidre, 2 c à s de jus de citron, 2 c à s de crème épaisse et 2 c à s de yaourt grec. Poivrer et saler légèrement.

Mélanger les oignons perlés, les cornichons et les câpres.

Ciseler très finement le persil, l’aneth et la ciboulette. Les ajouter au mélange de condiments. Mélanger avec la sauce.

Ecraser les oeufs durs à l’aide d’une fourchette et les mélanger aux condiments.

Mélanger le tout aux pommes de terre refroidies. Y ajouter aussi les échalotes crues.

Goûter et rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

Lors du dressage, servir un peu de salade froide de pommes de terre et dessus un peu du mélange concombre et oignon rouge.

Pour l’agneau

Laisser la viande 1 h à température ambiante.

Mélanger le za’atar à l’huile d’olive et laisser infuser.

Préchauffer le four à 75°C chaleur tournante.

Enduire le filet avec l’huile d’olive au za’atar.

Dans une poêle, saisir le filet sur feu fort, de tous côtés durant environ 2 minutes. Assaisonner ensuite avec du poivre et du sel sur toutes les faces.

Le débarrasser dans un petit plat. Verser dessus ce qui restera de l’huile de cuisson.

Mettre au four pendant environ 45 minutes. Le sortir du four quand la température à coeur au thermomètre sonde arrive vers les 54°C. Les 10 dernières minutes placer une assiette au four.

Mettre l’agneau à reposer pendant 6 minutes sur une assiette chaude, recouvert d’une feuille d’alu sans la serrer.

Couper la viande en tranches très fines, saupoudrer de fleur de sel et la dresser avec la salade de pommes de terre, les oignons rouges et le concombre.

Bon Appétit !

Shish Andaz

SHISH ANDAZ

Ce soir je me suis à nouveau immergé dans les riches cuisines du monde. Je découvre un peu plus la cuisine perso-iranienne avec ce plat végétarien très riche et qui se cuisine généralement lors de certaines fêtes et festivals comme le Tchaharchanbeh Souri, la fête du feu.

La version que j’ai cuisiné vient du nord de l’Iran, de Gilan. Dans d’autres régions il y a des variantes, comme p.e. le remplacement de l’aubergine par la carotte à Shiraz et des dattes à Zanjan. En dehors de l’Iran, cette préparation n’est quasi pas connue. J’ai vu passer cette recette sur mon fil (Bakinghermann.com par Julius) et c’était la première fois que j’en entendais parler. J’ai été lire pas mal d’autres recettes, quasi toutes pareilles, mais celle de Julius était la mieux expliquée et complète.

Je n’ai pas trop creusé en ce qui concerne les accompagnements, mais du riz basmati me semblaient adapté.

J’ai apporté une petite touche de vert avec des herbes ciselées (menthe, basilic thaï parce que j’en avais et persil frisé). Vous pouvez aussi y mettre de l’estragon, de l’ortie blanche ou d’autres herbes, mais ce n’est pas absolument nécessaire.

Nous avons adoré ce plat. Ca confirme encore une fois que notre cuisine belgo-française n’en est qu’une parmi d’autres, en rien supérieure. Allons un peu plus loin que la cuisine italienne, la paëlla, la cuisine grecque, la cuisine chinoise, thaïlandaise, vietnamienne, la libanaise, l’indienne, la mexicaine ou la turque. La cuisine perse est un domaine inexploré par nos palais, elle vaut la peine aussi. Et ce n’est certainement qu’un exemple de tout ce qu’il y a à découvrir dans ce monde.

INGREDIENTS (3-4P)

  • 900 G D’AUBERGINES (environ 4)
  • 28 G SEL (2 x 14 G)
  • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 250 G D’OIGNONS (2 moyens)
  • 300 G CERNEAUX DE NOIX
  • 1 C A C CANNELLE
  • 1/2 C A C POIVRE NOIR
  • 1/2 C A C CURCUMA
  • 1 C A S CONCENTRE DE TOMATES (2 si vous préférez)
  • 3 BONNES C A S MELASSE DE GRENADE (environ 60 g) (si vous avez de la melasse de grenade aigre-douce, vous pouvez diminuer le concentré de tomates)
  • +- 20 GLACONS

Optionnel : 6 feuilles de menthe, 10 feuilles basilic thaï, 5 tiges de persil frisé

PREPARATION

Eplucher les aubergines en bandes alternées. Couper les aubergines en cubes d’environ 2 cm. Les placer dans un grand saladier. Y ajouter 14 g de sel. Bien mélanger le tout avec les mains afin de bien répartir le sel uniformément. Transvaser dans une passoire qu’on placera sur le saladier pour récupérer le jus. Réserver pendant 1 heure.

Peler les oignons et les émincer finement. Les faire revenir dans 2 c à s d’huile d’olive dans une sauteuse large et haute pendant environ 10 minutes. Il faut qu’ils deviennent translucides.

Pendant ce temps, mixer les noix dans un petit blender jusqu’à ce qu’ils se transforment en une pâte de noix grossière (il faudra peut-être le faire en deux fois). !

!!! N’ayez pas peur de la quantité de noix, c’est vraiment indispensable.

Ajouter cette pâte de noix aux oignons et faire sauter l’ensemble pendant 2 minutes (un bon arôme devrait se dégager, on devrait perdre l’odeur de la noix crue).

Ajouter la cannelle, le poivre noir, le curcuma et poursuivre la cuisson pendant 1 minute en mélangeant.

Ajouter le concentré de tomates, la mélasse de grenade, 14 g de sel. Mélanger et faire cuire encore une minute.

Ajouter 1/4 l d’eau froide et la moitié des glaçons. Porter à ébullition, réduire le feu et laisser mijoter à couvert pendant 30 minutes.

Ajouter encore 1/4 l d’eau froide et l’autre moitié des glaçons et poursuivre de la même façon. Il faut que l’ensemble ait épaissi et que l’huile de noix flotte à la surface. Ce sont les glaçons (choc thermique) qui permettent de séparer l’huile de la noix.

Pendant ce temps et sans rincer au préalable, presser les morceaux d’aubergine entre les mains pour en retirer le liquide résiduel. Il faut vraiment le faire par petites poignées et presser au moins quatre fois.

Faire chauffer 2 c à s d’huile d’olive dans une grande poêle antiadhésive à feu moyen. Y faire frire les aubergines en deux lots jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Comptez 10-15 minutes par lot. Il faut bien remuer de temps en temps et ajouter de l’huile d’olive si nécessaire entre les deux lots. Egoutter rapidement sur du papier de cuisine afin d’enlever le trop d’huile.

Une fois toutes les aubergines cuites, le transférer dans le ragoût de noix et les mélanger délicatement, puis encore cuire à couvert pendant 15 minutes. A ce stade vous devriez voir des bulles rapides percer l’huile et éclater à la surface. Dès que vous atteignez ce stade, c’est prêt.

Ciseler finement le basilic thaï, le persil et la menthe.

Dresser du riz basmati cuit sur les assiettes et dessus répartir un peu de Shish Andaz. Terminer par un peu d’herbes fraîches.

Bon Appétit !

Mujaddarah

MUJADDARAH

Ce plat, qui connait d’autres orthographes comme mujaddara, majadra, mejadra, moujadra, mjadarra, mudardara, megadarra, m’jaddaret… , est un plat du Levant, très populaire au Liban. Il est simple dans sa composition avec ces trois ingrédients principaux, les lentilles, le riz et les oignons.

Mujaddarah est le mot en arabe pour « cicatrice » en raison du visuel des lentilles dans le riz blanc. La première recette attitrée se trouve dans le livre de cuisine Kitab al-Tabikh de Muhammad bin Hasan al-Baghdadi (scribe à Bagdad dans la période Abasside) et date de 1226. Il contenait du riz, des lentilles et de la viande et était servi lors des célébrations. Ensuite le plat a perdu sa composante carnée et est devenu, eau Moyen-Âge, n y ajoutant l’oignon, un plat de la population plutôt pauvre. C’était une préparation très nourrissante.

Le secret de la Mujadara réside dans l’association des lentilles et du riz moelleux combiné aux oignons confits et frits croustillants. Les oignons sont lentement confits dans l’huile d’olive jusqu’à ce qu’ils deviennent dorés et croustillants. L’huile parfumée restante est ensuite utilisée pour cuire le riz et les lentilles, imprégnant le plat d’une saveur profonde et unique. Toute la préparation est lié avec le cumin, qui apporte sa puissance aromatique.

Les lentilles généralement utilisées sont des brunes ou des vertes. Il existe des versions avec ajout de coriandre ou de menthe. Parfois on utilise le blé au lieu du riz. En Palestine le plat est fait avec du bulgur et on le nomme m’jaddaret-burghul. On accompagne souvent ce plat de yaourt ou du labneh et d’une salade de concombre et de tomates.

D’autres variantes sont la mujadara safra (jaune), à base de lentilles rouges, et la mujadara hamra (rouge), qui est une mujadara classique mais dans laquelle on pousse la caramélisation des oignons à l’extrême, de telle façon que le mélange devient plus foncé.

Il existe plusieurs variantes de cette recette. La version la plus connue, à base de riz, est souvent appelée moujadara safra (« jaune »), tandis que la mujadara hamra (« rouge ») se prépare sans riz, uniquement avec des lentilles et des oignons, cuits jusqu’à obtenir une texture proche d’une purée brune. Cette version, originaire du sud du Liban, est tout aussi savoureuse et encore plus intense en goût.

Au Liban il existe aussi une version avec les lentilles et le riz écrasés comme une purée ou un pudding. Le plat ce nomme alors mjadarra. La version avec des grains de riz et des lentilles bien distinctes est appelé mudardara au Liban.

Le plat est également très prisé chez les sépharades et au sein des communautés juives au Moyen-Orient, surtout en Syrie et en Egypthe. Les druzes du Levant sont également friands de ce plat.

Ma version était très bonne en goût. J’avais probablement un rien trop cuit les lentilles (j’avais utilisé des lentilles Du Puy) et idem pour le riz (le temps de cuisson dépend un peu du riz qu’on utilise). J’ai diminué de 8 min le temps de cuisson total dans ma recette, afin d’avoir un peu plus de texture.

Je n’avais pas le 7 épices libanais, j’ai donc bricolé en mélangeant du 4 épices avec du poivre noir du moulin, du sel et du piment de Cayenne. Il me manquait donc le mahlab, qui a un goût entre l’amande amère et la cerise.

Autre point à travailler : j’avais mis 5 oignons moyens (je n’avais pas de gros), mais je pense que je vais pousser à 6 la prochaine fois. Je tenterai également de frire les oignons encore un peu plus. Pour une première fois je n’ai pas osé aller plus loin.

Nous avons accompagné ce plat d’un yaourt grec que nous avons salé et citronné, que nous avons terminé avec un filet d’huile d’olive, du sésame grillé et du za’atar.

Mais recette validée et à refaire.

INGREDIENTS (2P)

  • 150 G LENTILLES VERTES OU BRUNES (p.e. du Puy)
  • 150 G RIZ LONG (OU DE BASMATI)
  • 3 GROS OIGNONS JAUNES (OU 6 MOYENS)
  • 8 C A S D’HUILE D’OLIVE + UN PEU POUR LE DRESSAGE
  • EAU : 5 x le volume des lentilles + un peu en plus pour le riz
  • 1 1/4 C A C CUMIN MOULU
  • 1/3 C A C 7 EPICES (poivre libanais/sabaa baharat) : piment de la Jamaïque, gingembre, cannelle, poivre noir, noix de muscade, clou de girofle, mahlab (noyau de cerise Prunus mahaleb) : si pas dispo, mélanger 4 épices, poivre noir et piment de Cayenne et éventuellement une goutte d’amande amère
  • SEL, POIVRE
  • 1 CITRON

PREPARATION

Peler les oignons. Les couper en deux, puis en fines lamelles.

Rincer les lentilles et les laisser s’égoutter.

Bien rincer le riz. Ensuite le laisser tremper pendant 30 minutes dans de l’eau froide. L’égoutter.

Faire cuire les lentilles dans une casserole avec 5x leur volume en eau (ou de bouillon de légumes). Porter à ébullition, puis réduire le feu, couvrir et laisser mijoter doucement pendant 15 minutes. Elles doivent être tendres mais garder une certaine texture. Enlever les lentilles à l’aide d’une écumoire et les réserver. Garder ce qui reste de liquide de cuisson dans la casserole hors feu.

Faire chauffer 7 c à soupe d’huile d’olive dans une sauteuse large et antiadhésive.

Y ajouter les lamelles d’oignons et les faire revenir à feu fort pendant 5 minutes. Diminuer ensuite le feu au minimum et laisser caraméliser à couvert pendant 35-40 minutes, voir plus longtemps. Faire sauter les oignons toutes les cinq minutes afin d’éviter qu’ils ne soient trop brûlés. Ils doivent être dorés et légèrement croustillants, mais sans être brûlés.

Les retirer de la sauteuse à l’aide d’une écumoire et les réserver dans un bol (sans les éponger). Garder le reste de l’huile parfumée dans la sauteuse, à couvert et hors feu.

Ajouter le riz au liquide de cuisson des lentilles et y remettre les lentilles précuites. Ajouter le cumin, le sept épices, du sel, du poivre , le quart des oignons frits et l’huile parfumée récupérée dans la sauteuse de cuisson des oignons (3-4 c à s). Ajouter la quantité d’eau nécessaire pour pouvoir effectuer la cuisson du riz.

Mélanger, couvrir et laisser cuire à petit feu pendant encore 17 minutes, jusqu’à ce que tout le liquide soit absorbé par le riz et les lentilles. Il faudra découvrir peut-être en fin de cuisson afin de laisser s’évaporer le trop d’eau. Attention, il faut gérer le température et mélanger de temps en temps (ça peut accrocher au fond de la casserole).

Goûter et éventuellement rectifier en sel.

Eteindre le feu et laisser reposer 5 minutes à couvert hors feu. Y ajouter un autre quart des oignons frits. Mélanger à nouveau.

Dressage

Egrainer délicatement le riz aux lentilles dans un saladier avec une fourchette.

Verser le riz aux lentilles dans un grand plat en essayant de faire un beau montage. Garnir avec ce qui reste d’oignons frits et terminer éventuellement avec un filet d’une bonne huile d’olive. Décorer avec des quartiers de citron.

Servir avec les accompagnements.

Bon Appétit !

Salade tiède de pois chiches et aubergines rôties au zaatar, citron confit, coriandre et feta, croustillance de saucisse italienne au fenouil

SALADE TIEDE DE POIS CHICHES ET AUBERGINES ROTIES AU ZAATAR, CITRON CONFIT, CORIANDRE ET FETA, CROUSTILLANCE DE SAUCISSE ITALIENNE AU FENOUIL

Après une semaine à la mer du Nord et des repas typiquement touristes (croques monsieurs, pizza, traiteur du coin, moules frites, salades classiques en terrasse, tapas, etc… etc), il était plus que temps de retrouver ma cuisine et surtout retrouver un peu de légume autre que les salades d’accompagnement dans lesquelles deux feuilles de laitues se battent avec trois tranches de concombre et une tomate cerise fadasse.

J’avais une très grosse envie d’aubergines et voici ce qui en est sorti. Et c’était très très bon et je referai certainement encore cette recette.

INGREDIENTS (2P)

  • 400 G POIS CHICHES CUITS (en bocal, poids net une fois égoutté)
  • 2-3 AUBERGINES (en fonction de leur taille)
  • 1 POIGNEE DE GROS SEL
  • 1 BONNE C A S ZAATAR
  • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
  • 1 C A C AIL SEMOULE (ail déshydraté)
  • LE JUS D’UN CITRON
  • 1 CITRON CONFIT AU SEL
  • 1/2 BOUQUET DE CORIANDRE
  • 2-3 JEUNES OIGNONS AVEC UNE PARTIE DE LEUR TIGE
  • PIMENT DE CAYENNE
  • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
  • 200 G FETA
  • 2 SAUCISSES ITALIENNES AU FENOUIL
  • PAPRIKA DOUX

PREPARATION

Tailler les aubergines en cubes moyens. Les disposer dans un plat, les saupoudrer de gros sel, bien mélanger et les laisser dégorger pendant 30 min.

Couper le citron confit en huit. Enlever les pépins. Couper le citron confit en brunoise (chair et peau).

Nettoyer les jeunes oignons et les couper en rondelles.

Ciseler finement la coriandre fraîche.

Egoutter les pois chiches et les rincer sous l’eau froide. Les réserver dans une passoire.

Couper la feta en cubes.

Rincer les morceaux d’aubergine. Les sécher longuement avec du papier absorbant. Une fois bien sec, les placer dans un grand saladier.

Récupérer la chair des deux saucisses italiennes et hacher celle-ci grossièrement.

Préchauffer le four à 210° C en position grill.

Dans un bol, mélanger le zaatar avec 3 c à soupe d’huile d’olive, l’ail semoule, une pointe de piment de cayenne et de paprike et le jus de citron. Ajouter le mélange dans le saladier des aubergines et mélanger soigneusement. Disposez le tout sur une plaque de cuisson munie d’un papier de cuisson et faire rôtir au four pendant 35 min en remuant à mi-cuisson.

Pendant ce temps, faire revenir la chair des saucisses dans une sauteuse antiadhésive dans 2 c à s d’huile d’olive chaude, sur feu plutôt fort. Ajouter du sel, du poivre noir, paprika (au goût). Il faut d’abord bien laisser suer la chair afin d’en extraire un maximum d’eau, ensuite vous faites dorer jusqu’à croustillance. Garder chaud.

Dans le même saladier qui avait contenu les aubergines, mélanger les pois chiches, le citron confit, la coriandre et les jeunes oignon, puis ajouter la feta et remélanger délicatement.

Sortir le plat du four, mélanger encore un peu et laisser tiédir 3 minutes. Ajouter les aubergines dans le saladier. Saler, poivrer et ajouter encore un peu d’huile d’olive.

Dresser tiède sur assiette et terminer par la chair à saucisses croustillante.

Bon Appétit !

    Courgettes grillées et olives vertes à la vinaigrette ail-menthe, pecorino et amandes blanches

    COURGETTES GRILLEES ET OLIVES VERTES A LA VINAIGRETTE AIL-MENTHE, PECORINO ET AMANDES BLANCHES

    Cette semaine j’avais des envies d’antipasti divers.

    Cette recette se base sur quelques accords classique dans la cuisine italienne, mais mis à ma sauce. C’est un peu ma version des ‘zucchini a scapece’.

    Cette quantité nous a suffit pour deux, mais on a un peu grignoté toute la journée.

    INGREDIENTS (2P)

    • 500 G COURGETTE (poids non nettoyé)
    • 5 CL D’HUILE D’OLIVE
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 1/2 C A C D’AIL EN POUDRE
    • 10 FEUILLES DE MENTHE FRAICHE
    • 2 PINCEES DE SEL
    • 1/2 C A C MIEL
    • 80 G D’OLIVES VERTES DENOYAUTEES
    • 80 G PECORINO ROMANO
    • 35 G AMANDES BLANCHES
    • POIVRE NOIR DU MOULIN
    • 2 CL JUS DE CITRON + 3/4 DU ZESTE D’UN CITRON BIO
    • 1 CL VINAIGRE DE VIN BLANC

    PREPARATION

    Faire toaster les amandes à sec dans une poêle et les concasser grossièrement.

    Couper le pecorino romano en petits cubes.

    Couper les olives vertes en rondelles.

    Tailler la courgette en tranches dans le sens de la longueur, en enlevant les parties graineuses et molles.

    Préparer la marinade/vinaigrette : Peler l’ail et l’émincer finement. Prélever le zeste et le jus de citron. Ciseler finement les feuilles de menthe. Pilonner l’ail avec du sel, du poivre fraîchement moulu, le jus de citron et le zeste de citron dans un mortier. Transvaser tout dans un bol. Y ajouter le vinaigre, le miel et l’huile d’olive et émulsionner le tout.

    Chauffer une poêle à griller.

    Badigeonner les tranches de courgette sur leur deux faces d’huile d’olive avec un pinceau, les assaisonner de poivre et de sel. Les faire griller pendant une minute à 1 minute 30 sur chaque face. Faire ça à fur et à mesure et réserver les tranches dans un plat de service. Laisser tiédir.

    Verser la vinaigrette sur les courgettes en répartissant bien partout. Laisser mariner pendant 30 minutes à température ambiante.

    Répartir dessus les olives vertes, les amandes et les dés de pecorino.

    Bon Appétit !

    Salade de pâtes froides : capunti, haricots cannelini, tomates et thon dans une vinaigrette à l’huile d’olive, citron et tomates séchées au soleil

    SALADE DE PATES FROIDES : CAPUNTI, HARICOTS CANNELINI, TOMATES ET THON DANS UNE VINAIGRETTE A L’HUILE D’OLIVE, CITRON ET TOMATES SECHEES AU SOLEIL

    Une nouvelle recette qui combine mes envies d’antipasti italien et mes envies de fraîcheur en bouche pour un peu contrer cette chaleur estivale.

    Je suis part d’un combo traditionnel entre la tomate, le haricot cannelini et l’origan et j’ai un peu joué autour. Ma chérie voulait des pâtes, j’en ai donc mis. Et j’ai ensuite eu envie de rendre le plat plus consistant encore avec du thon à l’huile.

    Finalement, après quelques ajustements en acidité et en huile d’olive et surtout (ça peut paraître étrange) dans ma deuxième assiette avec le saupoudrage de parmesan, j’ai trouvé ça très bon. Les photos ont été prises sans le parmesan, laissez agir votre imagination.

    INGREDIENTS (2P)

    • 300 G PATES CAPUNTI
    • 6 TOMATES SECHEES AU SOLEIL A L’HUILE (à adapter si il s’agit de demi tomates ou de demi tomates cerises)
    • 1/4 C A C VINAIGRE BALSAMIQUE BLANC (ou d’un condiment blanc aigre doux)
    • LE JUS D’UN CITRON
    • ¼ TASSE D’HUILE D’OLIVE (7-8 CL) + UN PEU POUR SUR L’ASSIETTE
    • 1 BOITE DE HARICOTS CANNELINI OU BORLOTTI EGOUTTES ET RINCES
    • 200 G THON A L’HUILE (poids égoutté)
    • 2 TOMATES COEUR DE BOEUF MOYENNES (de la vraie hein)
    • UNE BELLE ECHALOTE CISELEE
    • LES FEUILLES DE 4-5 BRANCHES DE BASILIC
    • PARMESAN FRAICHEMENT RAPE
    • UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
    • SEL, POIVRE FRAICHEMENT MOULU
    • ORIGAN SEC OU FRAIS (selon votre goût)

    PREPARATION

    Dans un petit blender, pulsionner les tomates séchées, le vinaigre, le jus de citron, une pincée de piment de Cayenne et l’huile d’olive. Saler et bien poivrer. Mixer à nouveau. Réserver.

    Peler l’échalote et la ciseler très finement.

    Laver les tomates. Les couper en quatre et les débarrasser de leur pépins et parties dures. Recouper les tomates en dés moyens.

    Si vous avez de l’origan frais, le laver et hacher finement les feuilles. Prélever les feuilles de basilic.

    Egoutter les haricots et les rincer. Les égoutter à nouveau et les sécher. Egoutter le thon.

    Préparer les pâtes dans de l’eau bouillante salée, comme indiqué sur l’emballage. Les égoutter et les refroidir sous l’eau froide. Les égoutter à nouveau et les transvaser dans un grand saladier.

    Mélanger la vinaigrette à la tomate séchée aux pâtes. Y ajouter ensuite les haricots, le thon, les tomates fraîches, l’échalote crue, les feuilles de basilic et l’origan. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel. Goûter l’ensemble et ajuster une dernière fois le sel, le poivre et le citron. Garder à température ambiante.

    Dresser les assiettes et terminer par un trait d’huile d’olive et de parmesan râpé.

    Bon Appétit !

    Burger au canard fumé, chutney de betterave aux framboises, roquefort et cornichon

    BURGER AU CANARD FUME, CHUTNEY DE BETTERAVE AU FRAMBOISES, ROQUEFORT ET

    Cette recette vient du magazine de Delhaize et elle m’avait intriguée par le choix des ingrédients et des combinaisons que je n’avais pas encore essayées, mais aussi par le fait que, pour une fois, on n’y retrouve pas de steak haché de boeuf ou d’une autre viande, mais des tranches de magret de canard fumé. Vous connaissez mon envie d’expérimente et de m’aventurer hors des sentiers battus. Je n’ai pas longtemps résisté.

    Et je n’ai vraiment pas regretté le voyage. Nous en avons mangé deux chacun.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour le chutney

    • 1 OIGNON DOUX
    • 200 G BETTERAVES ROUGES CUITES
    • 150 G FRAMBOISES FRAICHES OU SURGELEES
    • 1 C A S MIEL
    • 3 C A S CREME DE CASSIS
    • 1 C A S VINAIGRE DE XERES
    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 2 BRINS DE THYM FRAIS
    • POIVRE, SEL
    • UN PEU DU JUS DES BETTERAVES

    Autres ingrédients

    • 140 G MAGRET DE CANARD FUME EN TRANCHES
    • 1 RAVIER DE CRESSONETTE OU DE JEUNES POUSSES D’AIL
    • 4 PAINS BURGER AUX GRAINES DE SESAME
    • 100 G ROQUEFORT
    • 50 G CORNICHONS AIGRES DOUX  EN TRANCHES OU EN RONDELLES (MAISON/COMMERCE)

    PREPARATION

    Pour le chutney

    Peler l’oignon, l’émincer finement.

    Couper les betteraves en petits dés.

    Prélever les sommités des branches de thym et les hacher finement.

    Faire revenir l’oignon dans l’huile d’olive dans une petite sauteuse.

    Un fois l’oignon bien tendre, y ajouter le miel et laisser caraméliser légèrement.

    Arroser le tout avec la crème de cassis et le vinaigre, ajouter les sommités de thym, les framboises et les betteraves. Saler, poivrer.

    Couvrir et laisser mijoter 15 minutes à feu doux. Ôter le couvercle, ajouter un peu du jus des betteraves, et laisser réduire le liquide quasi complètement. Pendant cette étape, écraser un peu les framboises. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

    Laisser refroidir complètement.

    Suite de la recette

    Tailler le roquefort en lamelles.

    Faire griller les demi pains à hamburger.

    Garnir le bas des pains avec du roquefort, puis des tranches de canard fumé. Terminer par un peu de cornichon, du chutney et de la cressonette/jeunes pousses d’ail. Mettre le haut du pain.

    Le reste de chutney se conserve au frigo dans un bocal stérilisé. Mieux vaut réchauffer le chutney avant de le mettre en pot.

    Bon Appétit !

    Petits pois-carottes et pain de viande

    PETITS POIS-CAROTTES ET PAIN DE VIANDE

    Les dernières années j’ai très souvent deux nouveaux petits invités à table; mes petits enfants, des jumeaux de 5 an et demi. Et pendant les vacances scolaires il faut donc qu’ils mangent chaud le soir.

    Alors par ordre des priorités :

    1. Les faire manger
    2. Les faire manger varié
    3. Les faire manger un maximum de légumes différents

    Et dans ces objectifs recherchés, on s »y retrouve pas mal, parce que ça nous oblige de sortir un peu de notre cuisine parfois plus exotique et plus aventurières et de revenir aux bases, au traditonnel belgo-français qui a bercé nos enfances.

    Hier je nous ai préparé un très gros pain de viande avec ma recette fétiche. Et ils ont bien aimé. Comme accompagnement des classiques pommes de terre nature (ça marche toujours et c’est bien d’avoir un féculent au cas ou le légume ne passe pas).

    Et comme légumes, un plat un peu oublié chez nous (ça doit être la première fois que j’en fais depuis mon enfance); des petits pois-carottes. Mais avec un petit twist; l’ajout de quelques feuilles de salade comme on le fait pour les petits pois à la française.

    Objectif atteint; ils ont tous les deux bien mangés. Un peu plus les carottes que les petits pois mais ils ont goûté, n’ont pas râlé et ont passé un bon moment à table sans stress.

    Ci-dessous le lien vers ma recette de pain de viande.

    INGREDIENTS (4P)

    • 1 OIGNON JAUNE MOYEN
    • 500 G JEUNES CAROTTES OU CAROTTES PAS TROP EPAISSES
    • 1 BELLE BRANCHE DE THYM FRAIS AVEC PLUSIEURS BRANCHETTES
    • 1 1/2 C A S PERSIL FRISE CISELE FINEMENT
    • 6 FEUILLES DE SALADE OU 1 1/2 COEURS DE SALADE LITTLE GEM
    • 2 x 25 G BEURRE
    • SEL, POIVRE
    • 2 FEUILLES DE LAURIER
    • 300 G PETITS POIS (SURGELES / OU FRAIS MAIS ALORS BLANCHIR PREALABLEMENT 5-6 MINUTES)
    • 1 C A C BOMBEE DE MIEL

    PREPARATION

    Peler et émincer finement l’oignon.

    Eplucher la botte de jeunes carottes, les couper en rondelles de 0,5 cm, puis les plus grosses rondelles en deux.

    Prélever les sommités d’une belle branche de thym et les hacher plus finement.

    Ciseler finement un peu de persil jusqu’à obtenir 1 1/2 c à s.

    Laver 6 feuilles de salade (ou 1 1/2 coeurs de little gem), les couper en morceaux.

    Faire fondre 25 g de beurre dans une sauteuse et y faire fondre les oignons à couvert pendant environ 5 minutes en remuant régulièrement. Ajouter quelques c à s d’eau si nécessaire (nous ne voulons pas de coloration).

    Ajouter les carottes, du sel, du poivre, deux feuilles de laurier et le thym et faire revenir encore 5 minutes avec les oignons. Ici aussi, si nécessaire, ajouter 1 c à s d’eau.

    Ajouter un bon filet d’eau. Couvrir et faire cuire les carottes feu moyen pendant 15 minutes environ en remuant de temps en temps.

    Après 8 minutes de cuisson des carottes, ajouter les feuilles de salade.

    Après environ 10 minutes, diminuer le feu, ajouter les petits pois, une c à c de miel et le persil ciselé et poursuivre jusqu’à la bonne cuisson des petits pois et des carottes. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

    Découvrir la sauteuse, et faire évaporer un peu le trop de liquide de cuisson (il faut qu’il en reste).

    Ajouter un bon morceau de beurre en fin de cuisson et le laisser fondre entre les petits pois et les carottes.

    Servir avec le pain de viande et des pommes de terre farineuses nature.

    Bon Appétit !

    Tomates ‘cramées-confites’ au four

    TOMATES ‘CRAMEES-CONFITES’ AU FOUR

    Les tomates confites au four, tout le monde en fait et il n’y a rien de révolutionnaire avec cet accompagnement. Et pourtant…. en suivant les conseils du chef français Julien Dumas (Lucas Carton), j’ai pu manger hier soir de loin mes meilleures tomates cuites au four. Elles étaient si bonnes, qu’il ne faut même pas de viande avec ce plat en fait, même si hier un bon steak de cheval et des frites maison l’ont accompagné. C’est un délice, un petit bonbon gourmand à chaque bouchée.

    Premièrement, il faut bien choisir les produits : des vraies tomates coeur de boeuf bio (celles avec la petite corne au boût), une bonne huile d’olive bio, du sucre de canne bio, de l’ail français et du vinaigre balsamique véritable.

    Ensuite, les petits détails qui ont leur importance : la découpe, la température du four, le temps de cuisson, le tassage dans le plat…

    Comme le dit Julien, on peut manger cet accompagnement chaud, tiède ou froid et ça accompagne tout, les viandes, les poissons ou on peut le servir dans un banquet végétarien.

    INGREDIENTS (2P)

    • 5 TOMATES COEUR DE BOEUF BIO
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • 1 C A S SUCRE DE CANNE NON-RAFFINE BIO
    • UNE BONNE RASADE D’HUILE D’OLIVE BIO
    • QUELQUES GOUTTES DE VINAIGRE BALSAMIQUE (DU VRAI) PAR DEMI TOMATES
    • 2 GOUSSES D’AIL

    PREPARATION

    Laver les tomates et en ôter les pédoncules. Les couper en deux dans leur largeur.

    Les placer dans un saladier. Bien les saler. Ajouter le sucre et une bonne rasade d’huile d’olive et un rien de poivre. Avec un main, bien mélanger les tomates avec les condiments. Laisser reposer 10 minutes.

    Préchauffer le four à 150 ° C en chaleur tournante.

    Prendre un plat dans lequel on pourra bien tasser les 10 demi tomates face coupée vers le haut.

    Placer les demi tomates dans le plat. Ajouter les deux gousses d’ail non pelées et écrasées avec le plat d’un couteau. Dans le saladier, verser encore un rien d’huile d’olive. Mélanger ce jus de fond de saladier et verser sur les tomates. Assaisonner encore avec un peu de sel.

    Faire cuire pendant 1 h 30 au milieu du four (prolonger éventuellement un rien si vous voulez encore plus confit et de tomates qui se décomposent un peu.

    Sortir du four et ajouter quelques gouttes de vinaigre balsamique sur chaque demi tomate. Eventuellement encore ajouter un rien de poivre du moulin.

    Bon Appétit !

    Paëlla de la mer

    PAELLA DE LA MER

    Je vais être honnête avec vous, la paëlla et moi ce n’est pas une histoire d’amour. J’adore manger ce plat, vraiment beaucoup, mais alors le cuisiner c’est autre chose. Ceux qui me connaissent le savent; je ne suis pas espagnol et je n’ai ni parents ni grand-parents espagnols. Mes meilleures copines et copains ne sont pas espagnols et mes voisins non plus. Donc ça commence mal cette histoire. Déjà un handicap de taille.

    Ensuite, l’outillage… Traditionnellement, la paella est cuisinée dans une grande poêle ronde appelé « paellera », avec sa structure typique à trois pieds. Le feu est fait sur la partie inférieure et la poêle à paella est posée sur la partie supérieur au-dessus du feu. Ainsi la poêle n’est pas en contact direct avec le feu. Il y a aussi des ‘poêles’ à paëlla électriques ou des systèmes pour la cuisson à l’extérieur pour beaucoup de monde en même temps. La poêle en elle-même est très large et avec des bords hauts mais pas trop non plus. Et, je n’ai pas tout ça et je n’ai pas spécialement envie de devoir louer des ustensiles. Je cuisine au gaz et j’ai cinq taques avec la cinquième au centre avec un feu assez puissant mais plutôt prévu pour des cuissons en wok. Ma poêle à paëlla à par contre des bonnes dimensions pour cuisiner pour six, mais elle est un peu trop haute (profonde) et elle est plus proche du wok que de la paellera. Donc, ça ne marche jamais vraiment comme je veux. Feu trop concentré au centre de la poêle et poêle non conforme. Tout ça a de l’importance au niveau des cuissons. 

    J’essaye depuis longtemps de faire au mieux, mais je pense que je vais abandonner tant que je ne suis pas mieux équipé. C’est à chaque fois bon, mais pas vraiment convaincant. Et le ‘socarat’ c’est impossible, soit il n’y en a pas, soit c’est cramé dans le fond. Je vous laisse la recette ‘inaboutie’ mais comme je l’ai adaptée et réadaptée, c’est une bonne base de travail. Ci-dessous le petit compte rende de mes deux dernières tentatives, une en 2012 et une en 2025.

    En début de la publication, deux photos. La première est celle de 2025, la suivante celle de 2012.

    2012 :

    Des mois et des mois que Mami (belle-maman) me fait des appel du pied pour que je lui fasse une paëlla, des mois et des mois qu’elle râle que quand elle est pour deux mois en Espagne, elle ne peut jamais en commander car son mari mange trop peu et vu que généralement s’est bien servi, elle ne veut pas jeter et ça l’ennuie.

    Des mois et des mois aussi que je dis non, pas possible, car sortie ‘facecookienne’, travaux au grenier, championnat de natation de mon fils, examens des enfants, …. assez de bonnes raisons les derniers temps.

    Mais aujourd’hui je me suis mis en cuisine à 7 heures du mat pour un bouillon de volaille maison, un fumet de poisson maison et un bouillon pour cuisson des artichauts, puis tout le reste de la mise en place et la cuisson de la paëlla. On est passé à table vers 14 heures.

    Et ce fût très bon.

    La première fois aussi que je réalise une paëlla quasi 100% mer, car d’habitude j’y métais aussi porc, poulet… Mais j’avais lu qu’à l’origine en Espagne, ça ne se faisait pas. Donc exit la bidoche pour cette fois. Par contre, j’ai gardé le chorizo, que j’estime être indispensable (mon goût perso), même si les intégristes espagnols (et pas qu’eux) me fusillent certainement du regard, car ça aussi ça n’existe pas traditionnellement en Espagne.

    Une Paëlla assez personnelle donc, avec ce chorizo, les artichauts tournés et pas mal de poivron vert, mais je fais ce que je veux n’est ce pas. Et le principal est que tout le monde à repris 2, 3, 4 fois, donc!

    Ce n’est donc pas une paëlla valencienne ou de tradition valencienne, ni la marinara/marisco habituelle. Il manquera pour certain.e.s les viandes (poulet, lapin), pour d’autres les haricots verts à couper et les haricots blancs ‘garrofon’, voir les escargots. Mais c’est ainsi que je la veux, ma paëlla.

    Dans la recette vous voyez que je mets des langoustines, cette fois je n’en ai pas trouvé, donc sur les photos vous n’en verrez pas.

    P.S. Vous pouvez réaliser le bouillon de volaille, le fumet de poisson et la cuisson des artichauts un ou plusieurs jours à l’avance, c’est plus cool.

    2025 :

    J’ai refait cette paëlla en juin 2025, spécialement pour mon parrain (et ma maman) qui adore ça. Il déteste le poisson, mais bizarrement il adore les moules, les coques, les crustacés et le fumet de poissons ne le gène pas. J’ai adapté (amélioré) un peu ma recette de base mais très peu et surtout au niveau grammages du riz et des quantités au niveau des ingrédients marins, mais aussi au niveau des étapes de la cuisson. Ma paëlla avait un peu trop débordée la dernière fois. J’ai tenté également de mieux maitriser la cuisson du riz pour assécher un peu plus. Par contre, cette fois, le bouillon de volaille était un très bon du commerce et le fumet de poisson venait d’une poissonnerie.

    Les + : le plat ne débordait pas, le dressage (merci ma chérie) était beaucoup plus réussi et les cuissons des différents ingrédients étaient bonnes (à part celle des toutes grosses gambas, encore trop crues). La qualité des ingrédients était ‘top’ (du frais de chez un bon poissonnier, un chorizo à cuire trouvé dans un magasin spécialisé en produits espagnols, des bons légumes aussi.

    Les – : le fumet maison était quand même meilleur, le ‘sofrito’ pas réussi, les grosses gambas étaient trop grosses (ils prenaient trop de place), ça manquait de pimenton et au niveau du safran (généralement pas présent dans la valencienne) j’avais mis moins que 3 grammes et ce n’était pas suffisant. J’avais pourtant ajouté une dose de ‘Spigol’, un mélange utilisé par les espagnols dans leur paëlla (pour la colorer et lui donner du goût). Ma chérie m’a fait remarquer aussi qu’il y avait trop le goût des légumes. Je pense que je mets un peu trop de poivron vert et je mettais en in de cuisson aussi 80 g d’olives vertes farcies au poivron, mais ce n’est pas une bonne idée. J’ai enlevé de la recette.

    J’ai donc encore un peu adapté ma recette en fonction des différentes remarques. Il faudrait retester avec un meilleur matériel.

    INGREDIENTS (6-8P)

    Bouillon de volaille

    • 1 L 1/2 D’EAU
    • 500 G VOLAILLE DES CUISSES, MAIS SANS LA PEAU ET LE GRAS
    • 1 PETIT POIREAU, BIEN LAVE, COUPE GROSSIEREMENT
    • 1/2 OIGNON MOYEN, PELE ET COUPE EN DEUX
    • 1 BRANCHE DE CELERI BLANC EN MORCEAUX
    • 1 CAROTTE, PELEE ET COUPE EN MORCEAUX DE 3 CM
    • 1 FEUILLE DE LAURIER
    • 2 BRANCHES DE PERSIL
    • 1 BRANCHE DE THYM
    • UN RIEN DE SEL
    • 5 GRAINS DE POIVRE

    Fumet de poisson

    • 2 KG D’ARETES ET DE PARURES DE POISSON
    • 2 CAROTTES
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 1 1/2 OIGNON JAUNE
    • 2 ECHALOTES
    • 2 BRANCHES DE CELERI
    • 1 BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, PERSIL, VERT DE POIREAU)
    • 6-8 CHAMPIGNONS DE PARIS
    • 50 CL VIN BLANC SEC
    • HUILE D’ARACHIDE
    • 1 L 500 D’EAU
    • 1 BLANC DE POIREAU EN RONDELLES
    • 15 GRAINS DE POIVRE

    Cuisson des artichauts

    • 1 OIGNON MOYEN
    • 1 CAROTTE MOYENNE
    • 1 BLANC DE POIREAU
    • 1/2 FENOUIL
    • 1 ETOILE DE BADIANE
    • 1 CITRON
    • 15 CL VIN BLANC SEC
    • 30 CL BOUILLON DE VOLAILLE
    • 2 TIGES DE PERSIL
    • 4 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 1 C A S GRAINES DE CORIANDRE
    • 6 ARTICHAUTS TOURNES
    • 5 GRAINS DE POIVRE NOIR
    • 1 BRANCHE DE THYM
    • 1 FEUILLE DE LAURIER
    • SEL

    Paëlla

    • 1 KG DE MOULES (1 kg pour la cuisson et leur jus, mais 500 g décortiquées en partie pour la paëlla)
    • 12 LANGOUSTINES NON-DECORTIQUEES (plus si affinités)
    • 12 CREVETTES BOUQUETS CUITES MAIS TRES FRAICHES (plus si affinités)
    • 8 A 12 GROS GAMBAS NON-DECORTIQUES (mais ne pas prendre les supergrosses non plus)
    • 150 G CHORIZO DOUX (à cuire) COUPE EN TRANCHES
    • 700 A 750 G RIZ BOMBA CALESPERA
    • 4 TOMATES SAN MARZANO
    • 1 C A S CONCENTRE DE TOMATES
    • 1 POIVRON VERT
    • 1 BRANCHE DE CELERI VERT
    • 150 G PETITS POIS (POIDS ECOSSE) FRAIS
    • EAU GAZEUSE
    • 3 OIGNONS MOYENS EMINCES
    • 8 GOUSSES D’AIL
    • +- 9 C A S D’HUILE D’OLIVE (idéalement arbequina & picual)
    • 20 CL VIN BLANC SEC
    • 1 L 250 FUMET DE POISSON (probablement pas besoin de tout)
    • 40 CL BOUILLON DE VOLAILLE
    • LE JUS DES MOULES, DES PALOURDES ET DES LANGOUSTINES
    • 3 G FILAMENTS DE SAFRAN (DE VRAI) (EVENTUELLEMENT DU SAFRAN EN POUDRE, MAIS IL FAUT CA)
    • UNE DOSE DE 0,4 G DE SPIGOL
    • SEL, POIVRE, PIMENTON DE LA VERA (assez)
    • 200 G CALAMARS COUPES EN RONDELLES
    • 500 G COQUES ET/OU DE PALOURDES
    • CITRONS
    • 6 PETITS ARTICHAUTS

    PREPARATION

    1. Realiser un bouillon de volaille (J-2)

    Verser l’eau dans une grande casserole. Y ajouter tous les ingrédients et porter à ébullition. Mettre le couvercle, mettre sur petit feu et laisser au moins 1h (1h30-2h c’est mieux) sur le feu. Filtrer le bouillon et réserver.

    2. Réaliser un fumet de poisson (J-2)

    Enlever toutes les parties sanguinolentes sur les arrêtes et les concasser. Faire dégorger les arrêtes en les mettant dans un grand récipient et placer ce récipient sous un filet d’eau froide pendant 10 minutes. Il faut enlever toutes les traces de sang et d’impuretés. Enlever aussi les yeux et les ouïes des têtes, car trop amères.

    Détailler les légumes, épluchés et lavés, en mirepoix. Confectionner le bouquet garni.

    Mettre à chauffer un peu d’huile dans une grande casserole et y mettre à suer les légumes quelques minutes sans les colorer.

    Y incorporer les arrêtes et les parures et laisser raidir sans coloration, puis suer à feu doux pendant quelques minutes.

    Mouiller avec le vin blanc et faire réduire quelques minutes.

    Mettre le bouquet garni et le poivre, puis mouiller à hauteur avec l’eau.

    Porter à ébullition et écumer de temps en temps afin d’éviter un fumet trop trouble.

    Quand l’ébullition est atteinte, diminuer le feu. Laisser une vingtaine de minutes à petit bouillon.

    Passer au chinois en pilonnant le restant des arrêtes et des parures afin d’en extraire un maximum de sucs, puis refiltrer au chinois étamine et réserver le fumet.

    3. Cuisson des artichauts (J-1)

    Peler l’oignon et l’ail. Eplucher la carotte. Laver le fenouil et le poireau. Emincer grossièrement l’ail, l’oignon et la carotte. Couper le blanc de poireau en deux dans sa longueur, puis grossièrement. Débarrasser le fenouil de la base et la première couche extérieure. Couper grossièrement.

    Faire revenir la carotte, l’oignon, le fenouil, le thym, le laurier, les graines de coriandre et le poivre noir dans l’huile d’olive pendant quelques minutes.

    Mouiller avec le vin blanc, ajouter l’étoile de badiane et poursuivre la cuisson jusqu’à presque absorption de tout le liquide.

    Ajouter le bouillon de volaille et tous les autres ingrédients, assaisonner en poivre et en sel et faire revenir sur tout petit feu pendant 10 minutes. Réserver. 

    Tourner les artichauts et les frotter de citron pour éviter l’oxidation.

    Faire cuire pendant 15 minutes les fonds d’artichauts dans ce bouillon aromatisé réchauffé.

    Les enlever du bouillon, passer le bouillon à travers un chinois en pressant bien sur les aromates afin de récupérer un maximum de jus. Reverser ce bouillon sur les artichauts et les laisser refroidir ainsi. Les couper en deux ou en quatre en fonction de la taille. Réserver.

    4. Sofrito, petits pois, moules, coques et palourdes (J-1)

    Inciser les tomates en croix et les ébouillanter pendant 20 secondes. Les placer dans de l’eau bien froide, les peler, les épépiner et les couper en dés.

    Détailler le poivron vert en petits dés. Peler et hacher 2 des 3 oignons. Diviser en 1/3 pour les moules et 2/3 pour le sofrito. Laver la branche de céleri et hacher finement. Peler et hacher finement les gousses d’ail.

    Sofrito : dans le plat à paëlla ou dans une sauteuse très large, faire chauffer 2 c à s d’huile d’olive. Y faire revenir le 2/3 d’oignons pendant environ 3 minutes. Y ajouter la moitié de l’ail émincé. Faire revenir un petit moment sans brûler l’ail. Ajouter un filet d’eau en fin de cuisson. Réserver le sofrito.

    Verser deux autres cuillères d’huile d’olive et y faire fondre le poivron et le céleri. Au bout de 5 minutes, y ajouter les tomates et le concentré de tomates. Saler légèrement. Laisser mijoter 5 minutes, puis y ajouter l’oignon et l’ail précuits et 1 c à c de Pimenton. Baisser le feu et laisser mijoter pendant 8 minutes à feu doux. Ajouter un peu d’eau si nécessaire. Le sofrito doit être cuit mais pas trop sec. Le réserver au frais jusqu’au lendemain.

    Ebouillanter les petits pois pendant 3 minutes dans de l’eau gazeuse. Les refroidir pour stopper la cuisson. La couleur sera ainsi fixée. Réserver au frais jusqu’au lendemain.

    Bien gratter et laver les moules, les palourdes et les coques, cela dans plusieurs eaux froides salées. Il faut vraiment éliminer un maximum le sable d’autres impuretés. Enlever les éventuelles barbes des moules.

    Faire chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive dans une cocotte, y faire dorer le 1/3 des oignons émincés. Y ajouter les moules, couvrir et les faire ouvrir à feu vif en remuant la cocotte de temps en temps. Ca prendra environ 3-4 minutes. Décoquillez les moules (sauf une douzaine des plus grosses que vous gardez entières pour une plus belle présentation). Récupérer l’eau de cuisson en la passant au chinois. Réserver les moules dans leur jus de cuisson refroidi au frigo jusqu’au lendemain.

    Faire chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive dans la même cocotte et y faire cuire les palourdes et les coques à feu vif et à couvert en remuant de temps en temps. Décoquiller une partie et garder une autre pour décorer la Paëlla. Passer le jus au chinois et le récupérer. Réserver les palourdes et coques dans leur jus refroidi au frigo jusqu’au lendemain.

    5. Précuisson des crustacés (matin du jour même)

    Garder 4 langoustines entières. Détacher les pinces et les têtes de 8 autres langoustines et réserver les queues.

    Dans une poêle en acier, griller les gambas dans un peu d’huile d’olive. Les réserver. Dans la même poêle, ajouter un rien d’huile d’olive et faire revenir à feu fort les têtes et les pinces des langoustines. Déglacer la poêle avec 20 cl d’eau, laisser réduire de 3/4 sur petit feu, puis passer le jus de cuisson au chinois. Le réserver à couvert pour la suite.

    6. Finalisation (juste avant de passer à table)

    Commencer par aller à la pêche aux moules, palourdes et coques en récupérant bien les différents jus. Mélanger le bouillon de volaille, le jus des moules, des coques et des palourdes et le jus des crustacés. Peser la quantité totale de liquides en tenant compte de ce que vous avez encore comme fumet de poisson. Il faut calculer le riz >< liquides à raison de 1 pour 2. Donc 700 g de riz = 1,4 litre de liquides, mais faites en sorte d’avoir un peu de bouillon ou de fumet en réserve au cas où.

    Chauffer doucement à couvert ce mélange de bouillons. Y faire infuser le safran. Y ajouter le Spigol. Maintenir chaud. Réchauffer également le fumet de poisson.

    Préparer la totalité des ingrédients afin de bien pouvoir enchaîner. N’oubliez pas les artichauts et les crevettes bouquet.

    Couper un à deux citrons en quatre et les réserver pour le repas.

    Dans la poêle à paëlla bien chauffée, faire revenir le chorizo dans 2 c à s d’huile d’olive. Dès que les rondelles commencent à dorer très légèrement, ajouter la deuxième moitié d’ail haché. Remuer et réserver.

    Ensuite faire brièvement revenir les rondelles de calamars en ajoutant deux cuillères à soupe d’huile d’olive. Réserver.

    Puis verser le riz en pluie dans le plat à Paëlla bien chaud. Bien le mélanger à ce qui reste d’huile d’olive dans le plat et y ajouter le sofrito et mélanger le tout pendant une minute.

    Déglacer le tout au vin blanc et laisser évaporer complètement sur feu vif. Ca prendra quelques minutes.

    Mouiller avec le mélange jus de moules, coques, palourdes, crustacés et bouillon de volaille et une partie du fumet de poisson. Laisser cuire pendant 8 minutes à petit feu. Tout au long du processus il ne faut pas trop perturber le riz (surtout dans le fond) car l’idée est de laisser se former une croute de riz dans le fond, une croûte qui ne peut pas être brûlée naturellement.

    Ajouter les calamars, les petits pois et assaisonner avec du poivre, du piment d’Espelette, encore un peu de Pimenton et du sel.

    Ajouter le jus d’un 1/2 citron dans la paëlla.

    Au bout de 10 minutes de cuisson du riz, ajouter les coques, les palourdes et les moules décoquillées, les artichauts et les tranches de chorizo. Mélanger sans perturber le fond de la poêle. Déposer les langoustines entières et les enfoncer dans le riz. Egalement enfoncer les queues de langoustines légèrement dans le riz.

    Déposer ensuite dessus, en corolle, les gambas et les crevettes bouquet. Décorer avec les moules, coques et palourdes non décoquillées. 

    Rajouter encore un rien de fumet de poisson si nécessaire et poursuivre la cuisson jusqu’à cuisson complète du riz et évaporation de la plus grande partie du liquide (environ 7 à 10 minutes en plus).

    Après 17 à 20 minutes de cuisson du riz (goût personnel), monter le feu au maximum et laisser « croûter » (SOCARAT) le riz 30 secondes. Laisser reposer le tout hors feu pendant 4 minutes avant de servir, idéalement directement à table. Accompagner de quelques quarts de citron pour qui veut.

    Bon Appétit !

    Tartare de pêches, tomates et feta, basilic, huile d’olive

    TARTARE DE PECHES, TOMATES ET FETA, BASILC, HUILE D’OLIVE

    Cette recette date d’il y a quelques semaines et j’ai enfin trouvé le temps pour la coucher sur mon blog.

    C’est une recette très simple avec peu d’ingrédients. Il faudra donc que chaque ingrédients soient de grande qualité. Des tomates et des pêches, gorgées de soleil et bien mures mais toujours assez fermes, une très bonne huile d’olive (pour moi une arbequina) et de la vraie feta, pas du ‘brol’ industriel.

    INGREDIENTS (2P)

    • 2 PECHES MURES MAIS FERMES (une blanche et une jaune)
    • 2 TOMATES MURES (genre coeur de boeuf rouge et jaune)
    • 200 G FETA
    • 1 PETIT BOUQUET DE BASILIC FRAIS
    • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE ‘ARBEQUINA’
    • 1 C A S JUS DE CITRON FRAIS
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN

    PREPARATION

    Laver les pêches et les tomates. Couper les pêches en deux et les dénoyauter. Couper les tomates et les pêches en petits dés le plus réguliers possibles et de même taille.

    Couper la feta en dés ou en petits morceaux.

    Laver et sécher le basilic. Effeuiller le basilic, le ciseler finement. Mixer le basilic avec l’huile d’olive et le jus de citron dans un blender. Saler et poivrer et remixer par à coups le plus finement possible. Ajouter au goût huile d’olive et jus de citron.

    Dans un saladier, mélanger délicatement les dés de pêches, de tomates et de feta. Réserver au frais.

    Juste avant de servir, verser l’émulsion au basilic sur le tartare et mélanger le tout délicatement afin de bien enrober tous les ingrédients. Rectifier l’assaisonnement et remélanger.

    Bon Appétit !

    Salade de tomates, cerises, oignon rouge, pignons de pin et crème de mozzarella au basilic

    SALADE DE TOMATES, CERISES, OIGNON ROUGE, PIGONS DE PIN ET CREME DE MOZZARELLA AU BASILIC

    Quand on cherche des recettes simples à réaliser avec des produits de saison comme les bonnes cerises juteuses, on trouve.

    INGREDIENTS (2P)

    • 150 G TOMATES CERISES
    • 150 G CERISES FRAICHES
    • 1/2 OIGNON ROUGE
    • QUELQUES FEUILLES DE BASILIC
    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • SEL
    • UNE BONNE POIGNEE DE PIGNONS DE PIN

    Crème de mozzarella :

    • 1 MOZZARELLA DI BUFFALA
    • 3 C A S YAOURT GREC
    • UNE BONNE POIGNEE DE BASILIC
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 1 C A S MIEL (DE CITRONNIER) RASE
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • LE ZESTE D’UN CITRON

    PREPARATION

    Pour la crème de mozzarella, peler et presser l’ail. Ensuite, mixer tout simplement tous les ingrédients dans un petit blender et réserver au frais. Petit conseil, mixer tout sans l’huile d’olive et à la fin mixer dedans rapidement l’huile d’olive.

    Toaster les pignons de pin à sec dans une poêle.

    Couper les tomates cerises en quarts. Dénoyauter les cerises et les couper en deux. Peler l’oignons et l’émincer finement.

    Dans un saladier, mélanger les tomates cerises, les cerises, l’oignon rouge, l’huile d’olive, du sel, du poivre noir du moulin et les feuilles de basilic.

    Dresser la salade avec la crème mozzarella-basilic et finir avec des pignons de pin.

    Bon Appétit !

    Patates douces au four aux pois chiches, houmous et ricotta, couscous perlé aux herbes, pimenton et citron

    PATATES DOUCES AU FOUR AUX POIS CHICHES, HOUMOUS ET RICOTTA, COUSCOUS PERLE AUX HERBES, PIMENTON ET CITRON

    Un ‘michmach’ entre une recette de patate douce que m’envoie ma chérie et une recette de couscous perlé d’un magazine et ça nous a fait un très bon plat hier soir. A refaire. Pour cette recette, vous pouvez aussi acheter du houmous du commerce, mais ce serait dommage de n’utiliser que 75 g de pois chiches de la boîte pour réaliser les pois chiches croustillants et de ne rien faire avec le reste.

    INGREDIENTS (2P)

    Le houmous

    • 150 G POIS CHICHES CUITS
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 2-3 C A S TAHINI
    • UNE PETITE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
    • 2,5 CL D’HUILE D’OLIVE
    • UN SOUPCON D’HUILE DE SESAME
    • UNE PETITE PINCEE DE SEL
    • UNE PETITE PINCEE DE ZAATAR
    • JUS DE 2/3 DE CITRON
    • UN PEU D’EAU
    • 1 BONNE C A S YAOURT GREC
    • POIVRE DU MOULIN
    • PAPRIKA FORT OU DOUX

    Les patates douces

    • 2 PATATES DOUCES MOYENNES
    • HUILE D’OLIVE
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • ZA’ATAR
    • 75 G POIS CHICHES PRECUITS
    • 1 C A S FARINE
    • 1/2 C A C PIMENTON DE LA VERA
    • 1/2 C A C PAPRIKA DOUX
    • HOUMOUS
    • UN PEU DE RICOTTA
    • 1/4 D’OIGNON ROUGE
    • OPTIONNEL : QUELQUES FEUILLES DE CORIANDRE

    Le couscous perlé

    • 250 G COUSCOUS PERLE
    • 3-4 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • SEL
    • POIVRE NOIR DU MOULIN
    • 1 CITRON BIO (ZESTE ET JUS)
    • 1 C A C PIMENTON DE LA VERA (PAPRIKA FUME)
    • UNE PINCEE DE PIMENT DE CAYENNE
    • 1/4 BOTTE DE CIBOULETTE
    • 1/4 BOTTE DE CORIANDRE
    • 1/4 BOTTE DE PERSIL PLAT
    • 1/4 BOTTE DE MENTHE

    PREPARATION

    Le couscous perlé

    Cuire le couscous perlé dans une eau bouillante moyennement salée pendant 20 minutes. Egoutter et rincer sous l’eau froide afin de refroidir la préparation. Egoutter à nouveau.

    Ciseler finement la ciboulette, la coriandre, le persil plat et la menthe. Prélever le zeste et le jus du citron.

    Verser l’huile d’olive, le jus et zeste de citron, assez de sel et de poivre, un peu de piment de Cayenne et le pimenton sur le couscous perlé et bien mélanger. Y ajouter les herbes et mélanger encore. Réserver au frais.

    Le houmous

    Récupérer les pois chiches dans leurs boîtes de conserve. Dans une passoire, bien les rincer sous l’eau froide et les égoutter. Les réserver dans un saladier au frais.

    Peler la gousse d’ail. La couper en quatre.

    Placer les pois chiches et l’ail dans une casserole avec de l’eau salée. Porter doucement à ébullition. Ensuite, égoutter tout dans une passoire et transvaser dans un blender. Y ajouter le tahini, le cumin, l’huile d’olive, l’huile de sésame, le sel, le za’atar et le jus de citron. Mixer le plus finement possible. Le homous doit être lisse. Ajouter, si nécessaire, un filet d’eau. Réserver couvert au frais afin de refroidir la préparation.

    Dans le houmous refroidi, ajouter le yaourt grec, encore un peu de jus de citron, le paprika, du sel et du poivre. Remixer à nouveau. Réserver le houmous dans un bol. Le couvrir jusqu’au dressage.

    Les patates douces

    Peler un oignon rouge. En prélever un quart et couper ce quart en fines demi rondelles. Réserver.

    Couper les patates douces en deux dans le sens de la longueur. Avec un couteau, quadriller la chair des deux demi patates douces. Les déposer sur une plaque à four munie d’une feuille de papier de cuisson.

    Préchauffer le four à 180° C.

    Dans un petit bol, mélanger un bon filet d’huile d’olive, du sel, du poivre et une pincée de za’atar. Bien enduire les demi patates douces avec ce mélange.

    Bien rincer, égoutter et sécher les pois chiches (avec du papier de cuisine afin de bien éliminer un maximum d’humidité).

    Placer les patates douces au four pour environ 50 minutes de cuisson.

    Pendant ce temps, mélanger les 75 g de pois chiches précuits, une bonne c à s d’huile d’olive, une c à s de farine, sel, poivre, 1/2 c à c de pimenton de la vera et 1/2 c a c de paprika doux. Déverser le tout sur une petite plaque, munie d’une feuille de cuisson. Bien étaler le tout (il faut éviter qu’ils se touchent). Déposer la plaque sur une grille du four et cuire pendant 30 minutes (en même temps que les dernières 30 min de cuisson des patates douces).

    Sortir les patates douces (bien fondantes) du four et les transvaser dans un plat de service.

    Placer la grille avec les pois chiches plus près du grill et mettre encore quelques minutes sous le grill du four.

    Enduire les patates douces (légèrement refroidies) de houmous. Répartir dessus quelques c à c de ricotta et quelques morceaux d’oignons rouges. Terminer par quelques pois chiches rôtis, éventuellement quelques feuilles de coriandre et un filet d’huile d’olive. En accompagnement, servir le couscous perlé.

    Bon Appétit !

    Houmous aux pois chiches et haricots blancs, salade froide d’haricots verts et d’oignons rouges marinés, chimichurri

    HOUMOUS AUX POIS CHICHES ET HARICOTS BLANCS, SALADE FROIDE D’HARICOTS VERTS ET D’OIGNONS ROUGES MARINES, CHIMICHURRI

    Encore une recette 100% de Jeroen Meeus. Aucune adaptation à sa recette. Mais un petit conseil, il faut bien pimenter pour compenser la douceur des haricots, le vinaigré sucré des oignons et le citronné du houmous. Ma chimichurri manquait de peps (je n’vais pas de petit piment thaï et j’avais juste mis une pointe de srirarcha mais pas assez).

    INGREDIENTS (3 P)

    Houmous :

    • UNE BOITE DE 400 G HARICOTS BLANCS CUITS (poids net +- 240-260 G)
    • UNE BOITE DE 400 G POIS CHICHES CUITS (poids net +- 240-260 G)
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 3 A 4 C AS TAHINI
    • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
    • 4 CL HUILE D’OLIVE + UN PEU
    • UN PEU D’HUILE DE SESAME
    • UNE PINCEE DE SEL
    • UNE PINCEE DE ZA’ATAR
    • JUS DE 3/4 D’UN CITRON + JUS D’UN 1/4 DE CITRON
    • UN PEU D’EAU
    • 1 A 2 BONNES C A S YAOURT GREC
    • POIVRE DU MOULIN
    • PAPRIKA FORT OU DOUX

    Chimichurri :

    • DEUX BONNE POIGNEE DE FEUILLES DE PERSIL PLAT
    • DEUX BONNE POIGNEE DE CORIANDRE
    • 1/2 (A 1) PIMENT CHILI/PIMENT THAI
    • 1 PETITE GOUSSE D’AIL
    • 8 CL HUILE D’OLIVE
    • JUS D’UN 1/2 CITRON
    • UN PEU D’EAU
    • CUMIN EN POUDRE
    • PAPRIKA FORT
    • SEL

    Haricots :

    • 300 G HARICOTS VERTS
    • BICARBONADE ALIMENTAIRE
    • SEL
    • 75 G NOISETTES BLANCHES
    • LA CHERMOULA (voir plus haut)
    • 1 OIGNON ROUGE
    • VINAIGRE DE VIN BLANC
    • 3/4 DE BOTTE DE CRESSON
    • UNE POIGNEE DE FEUILLES DE MENTHE, CORIANDRE ET PERSIL PLAT

    PREPARATION

    Peler l’oignon rouge et le couper en demi rondelles fines. Le réserver au frais, mélangé à un peu de vinaigre de vin blanc.

    Nettoyer les haricots verts. Les blanchir dans une eau bouillante salée, additionnée d’un peu de bicarbonate. Comptez environ 8 minutes. Checker la cuisson. Les égoutter et les rincer sous un filet d’eau froide. Egoutter à nouveau et les réserver au frais.

    Griller les noisettes à sec, les laisser refroidir, puis les hacher grossièrement.

    Récupérer les haricots blancs et les pois chiches dans leurs boîtes de conserve. Dans une passoire, bien les rincer sous l’eau froide. Les réserver dans un saladier au frais.

    Peler deux gousses d’ail.

    Placer les pois chiches et les haricots dans une casserole avec de l’eau salée et les 2 gousses d’ail. Porter doucement à ébullition. Ensuite, égoutter tout dans une passoire et transvaser dans un blender. Y ajouter le tahini, le cumin, l’huile d’olive, l’huile de sésame, le sel, le za’atar et le jus de citron. Mixer le plus finement possible. Le houmous doit être lisse. Ajouter, si nécessaire, un filet d’eau. Réserver au frais afin de refroidir la préparation.

    Rincer le blender. Hacher grossièrement les feuilles de persil et les feuilles de coriandre. Les placer dans le blender. Y ajouter le demi piment épépiné, l’ail, l’huile d’olive, le jus de citron et un filet d’eau. Ajuster le goût avec du paprika, du cumin et du sel. Ajouter encore un peu de citron si vous aimez ça.

    Rincer le blender.

    Dans le houmous refroidi, ajouter le yaourt grec, encore un peu de jus de citron, de sel et de poivre. Remixer à nouveau. Réserver le houmous dans un bol.

    Ajouter les oignons rouges marinés aux haricots verts. Ajouter 2 c à s de chermoula et mélanger le tout. Garder encore un peu au frais.

    Prélever les feuilles et tiges tendres du cresson. Prélever une bonne poignée de feuilles de menthe, de coriandre et de persil plat. Ajouter aux haricots, juste avant de servir.

    Sur le dessus du houmous, ajouter une pincée de cumin, une pincée de paprika doux ou fort et un filet d’huile d’olive.

    Placer sur la table, le saladier avec les haricots, le hummus, les noisettes et le reste de chermoula.

    Dans les assiettes, dresser un peu du houmous, dessus ou à côté un peu de salade d’haricots. Sur la salade ajouter les noisettes et terminer par une cuillère à soupe de chermoula supplémentaire.

    Bon Appétit !

    Salade froide de spirelli aux légumes grillés, basilic et macerat d’olives, mozzarella di buffala campagna et culatello di zibello

    SALADE FROIDE DE SPIRELLI AUX LEGUMES GRILLES, BASILIC ET MACERAT D’OLIVES, MOZZARELLA DI BUFFALA CAMPAGNA ET CULATELLO DI ZIBELLO

    Il faisait chaud la semaine passée et comme tout le monde, nous avions envie de froid. Des légumes bios grillés à l’huile d’olive et coupés en dés, beaucoup d’huile d’olive, ici du Macérat d’olives noires de Nyons de chez Julian Allano, et du basilic frais et très odorant.

    La dessus, une bonne mozzarella di buffala campagna avec une pointe de fleur de sel, de poivre, et d’huile d’olive et un effiloché de culatello di zibello.

    Des bons produits, des vrais produits et une cuisine toute simple.

    Les quantités ci-dessous sont pour un gros saladier pour 4 ou pour deux gourmands qui veulent se faire plaisir deux jours de suite.

    INGREDIENTS (4P)

    • 500 G FUSILLI (RUMMO, LA MOLISANA)
    • 300 G TOMATES CERISES ALLONGEES
    • 2 AUBERGINES
    • 1 BELLE COURGETTE
    • 2 POIVRONS ROUGES
    • 4 MOZZARELLA DI BUFFALA CAMPAGNA
    • BASILIC FRAIS EN QUANTITE
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • HUILE D’OLIVE
    • MACERAT D’OLIVES NOIRES DE NYONS (J ALLANO)
    • Optionnel : un filet de vinaigre balsamique de Modène (du vrai)

    PREPARATION

    Laver les légumes.

    Couper les aubergines en tranches et les griller sur les deux faces dans une poêle avec de l’huile d’olive bien chaude. Les déposer à fur et à mesure sur une triple couche de papier absorbant et recouvert d’une autre triple couche de papier absorbant, afin d’extraire le surplus d’huile.

    Faire de même avec la courgette.

    Couper les poivrons en quatre, les épépiner et les débarrasser des parties blanches. A l’aide d’une petite presse à hamburger, aplatir les quarts de poivrons. Les faire griller également en les applattissant encore dans la poêle avec la presse. Les laisser s’égoutter sur du papier absorbant.

    Couper les tomates cerises en quatre.

    Cuire les pâtes ‘al dente’ dans une bonne quantité d’eau salée (8g le litre) bouillante (temps indiqué sur l’emballage). Les égoutter dans une passoire et les refroidir sous un filet d’eau froide.

    Réserver les pâtes dans un grand saladier. Y mélanger 2 c à s de macérat d’olives.

    Une fois refroidis, récupérer les tranches d’aubergines, de courgette et de poivrons et les couper en lanières, puis en petits dés. Bien saler et poivrer les dés de légumes et les mélanger aux pâtes.

    Ajouter ensuite les tomates. Saler et poivrer encore un peu et mélanger.

    Effeuiller les feuilles de basilic de 6 belles branches bien fournies. Les ciseler finement. Les ajouter aux pâtes. Mélanger.

    A ce stade il est important de goûter la préparation et de la rectifier en sel, en poivre, en huile d’olive et/ou en Macérat d’olives. Mélanger et réserver au moins une heure au frigo.

    Pendant ce temps, égoutter les mozzarella et effilocher le culatello.

    Dans des assiettes creuses et assez larges, dresser un bon fond de pâtes aux légumes grillés. Au centre caller une mozzarella (coupée en quatre ou pas). Assaisonner la mozzarella avec fleur de sel, poivre noir du moulin et huile d’olive. Dresser tout autour l’effiloché de culatello. Opionnellement vous pouvez y ajouter un peu de vinaigre balsamique.

    Bon Appétit !

    Légumes rôties, burrata à la crème épaisse, fin crumble noisettes-parmesan, riz pilaf et salsicchie (fenouil et/où piments)

    LEGUMES ROTIES, BURRAT A LA CREME EPAISSE, FIN CRUMBLE NOISETTES-PARMESAN, RIZ PILAF ET SALSICCHIE (FENOUIL ET/OU PIMENTS)

    Ca faisait un sacré temps que je n’avais plus rien publié. C’est que je ne me mets plus aucune pression pour nourrir ce blog. Je ne cuisine plus que quand je suis sur et certain d’avoir le temps pour le faire et y prendre du plaisir. Le fast cooking je n’aime pas des masses.

    Ce dimanche j’avais un créneau entre 9 h et 13 h pour un repas avec ma maman. J’avais pris mes devants, les courses avaient été faites le samedi.

    La base de cette recette me vient de Susan sur Recettes Gourmandes. Ce sont les légumes qu’on peut trouver dans une ratatouille, mais en version plus rôtie et moins confite. J’ai un peu modifié la recette ici et là et je l’ai surtout accompagné d’un riz pilaf de base (sans les habituels 4 épices, cardamome et coriandre en poudre que j’ai mets) et de petites salsicchie (certaines au fenouil, d’autres pimentées).

    Nous nous sommes régalés et allons encore en profiter ce lundi soir avec les restes.

    INGREDIENTS (4P)

    Le riz pilaf

    • 250 G RIZ BASMATI
    • 525 ML BOUILLON DE VOLAILLE
    • SEL, POIVRE
    • 1 OIGNON MOYEN
    • 1 ECHALOTE
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 1 CLOU DE GIROFLE
    • 1 FEUILLE DE LAURIER
    • 40 G BEURRE
    • 2 C A S D’HUILE D’ARACHIDE
    • 60 G AMANDES EFFILEES
    • 2 JEUNES OIGNONS
    • 3 C A S BASILIC (THAI) CISELE
    • 2 C A S FEUILLES DE CORIANDRE CISELEES
    • 2 C A S FEUILLES DE MENTHE CISELEES

    Les légumes

    • 3 COURGETTES MOYENNES
    • 1 1/2 POIVRONS ROUGES
    • 1 1/2 AUBERGINES
    • 2 OIGNONS ROUGES MOYENS
    • 3 GOUSSES D’AIL
    • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 1 1/2 C A C D’HERBES DE PROVENCE
    • SEL, POIVRE NOIR
    • 16 TOMATES DATTERINI
    • 16 OLIVES NOIRES DE KALAMATA (DENOYAUTEES)
    • 20 FEUILLES DE BASILIC FRAIS
    • JUS D’UN CITRON
    • UN RIEN D’EAU

    Le crumble

    • 80 G FARINE FLUIDE
    • 50 G BEURRE FROID
    • 30 G PARMESAN RAPE
    • 20 G NOISETTES EN POUDRE
    • 20 G CHAPELURE MAISON DE PAIN COMPLET AUX GRAINES
    • UNE PINCEE DE SEL
    • 1 C A S GRAINES DE TOURNESOL (optionnel, j’avais oublié d’en mettre)

    La sauce

    • 2 BURRATA DE 200 G
    • 4 C A S CREME EPAISSE
    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • UNE PINCEE DE SEL
    • POIVRE NOIR DU MOULIN

    La viande

    • HUILE D’OLIVE
    • 5 SALSICCHIE AU FENOUIL
    • 5 SALSICCHIE AU PIMENT

    PREPARATION

    Le riz pilaf

    Griller les amandes à sec sans les brûler et les réserver.

    Laver le riz plusieurs fois à grande eau et bien l’égoutter.

    Peler l’oignon et l’échalote. Emincer finement l’oignon et l’échalote. Réserver. Faire de même avec l’ail mais réserver à part.

    Préchauffer le four à 200° C.

    Dans une cocotte, faire revenir à l’huile bien chaude, l’oignon, l’échalote et le clou de girofle. Faire dorer tout pendant environ 15 minutes afin de légèrement caraméliser (pas brûler) l’oignon et l’échalote. Ajouter l’ail à 5 minutes de la fin et éventuellement un filet d’eau.

    Ajouter le riz basmati. Quand il se nacre, ajouter le bouillon de volaille, le laurier, un peu de sel et du poivre. Porter à ébullition en mélangent bien.

    Couvrir la préparation d’une feuille de papier sulfurisée (découpée à la taille de la cocotte), dans laquelle vous aurez formé une petite cheminée. Couvrir la cocotte et la placer au four pendant 20 minutes. Le riz est cuit quand tout le bouillon est évaporé et absorbé par le riz.

    Pendant ce temps, ciseler grossièrement les herbes et couper les jeunes oignons en rondelles.

    Sortir le plat du four et, sans l’ouvrir, le laisser reposer pendant 5 minutes.

    Ôter le papier sulfurisé, ajouter le beurre en morceaux et égrainer le riz à la fourchette.

    Y mélanger les jeunes oignons, les herbes et les amandes effilées.

    Les légumes

    Laver les légumes et les nettoyer. Couper les courgettes et l’aubergine en dés moyens et le poivron rouge en plus petits dés. Emincer les oignons et l’ail. Couper les tomates cerises en deux.

    Faire chauffer le four en chaleur tournante à 200° C.

    Placer tous les légumes dans un grand saladier (n’oubliez pas les olives). Y ajouter l’huile d’olive, du sel, du poivre et les herbes de Provence. Bien mélanger tout et transvaser ensuite dans un grand plat à four. Y ajouter 5 cl d’eau. Recouvrir le plat d’une feuille de cuisson. Placer au milieu du four pour une cuisson de 45 minutes environ.

    A mi-cuisson, mélanger tout et si nécessaire ajouter encore un rien d’eau.

    Sortir le plat du four. Enlever le papier de cuisson. Y verser le jus de citron et les feuilles de basilic déchirées grossièrement. Mélanger.

    Pour le crumble

    Dans un saladier, verser la farine, le parmesan, la poudre de noisettes, la chapelure et le sel. Mélanger.

    Y ajouter le beurre coupé en morceaux. Travailler le tout avec le bout des doigts d’une main jusqu’à obtenir une texture sableuse. Ajouter les graines de tournesol si vous le souhaitez.

    Etaler cette poudre grasse sur une plaque munie de papier de cuisson et faire cuire environ 20 minutes à 180° C, en mélangeant de temps en temps. Le crumble doit être bien doré.

    Sortir la plaque et laisser refroidir.

    Pour la sauce

    Dans un grand bol, déposer les burrata. Y ajouter la crème épaisse, l’huile d’olive et une pincée de sel. Ecraser légèrement à la fourchette en gardant un peu de texture. Poivrer généreusement. Ne plus trop mélanger.

    Pour la viande

    Faire griller les saucisses sur toutes les faces sur un grill, un barbecue ou une poêle à griller enduite d’huile d’olive.

    Servir comme vous voulez.

    Bon Appétit !

    Cabillaud rôti, stoemp aux poireaux et anguille fumée, beurre blanc au curry Madras

    CABILLAUD ROTI, STOEMP AUX POIREAUX ET ANGUILLE FUMEE, BEURRE BLANC AU CURRY MADRAS

    Ca faisait un petit moment déjà que j’avais cette recette en vue d’un repas du dimanche avec ma maman. Mais afin de concilier mon tour au marché du dimanche et le travail que demande cette recette, il fallait que je puisse déjà m’avancer la veille sur la cuisson des poireaux et le matin sur l’épluchage des pommes de terre et la base du beurre blanc. Et puis les samedis ce suivent avec leurs restos, leurs repas chez la famille et d’autres impératifs. Hier ce fût le bon week-end, tout était aligné.

    Et ce fût bon, très bon. Les puristes de Facebook et autres réseaux sociaux trouveront ça fade au niveau des couleurs, que sur du brun et eu du beige. Il leur manquera l’indispensable brin d’herbes, le rouge d’une tomate ou le bordeaux d’une fleur. Je m’excuse, je suis resté que sur le goût (mon maître) pour cette assiette familiale qui ne cherche qu’à plaire les papilles gustatives. Si vous vous sentez offusqué par cette palette de couleurs trop terne, mettez vos lunettes de soleil oranges ou vertes et ça ira.

    INGREDIENTS (3P)

    Pour le stoemp

    • 7 BLANCS DE POIREAUX
    • 1 1/2 GROS OIGNON JAUNE
    • 1 KG 200 GROSSES POMMES DE TERRE FARINEUSES (poids épluché)
    • POIVRE, SEL
    • 3/4 C A S FOND DE VOLAILLE EN POUDRE
    • 8 CL DE LAIT
    • 60 G BEURRE
    • BEURRE POUR LA CUISSON DES LEGUMES
    • 150 G ANGUILLE FUMEE
    • 2-3 C A S PERSIL CISELE

    Pour le cabillaud

    • 500-600 G DOS DE CABILLAUD
    • UN BONNE NOIX DE BEURRE
    • GROS SEL DE GUERANDE
    • 1-2 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 40 G BEURRE
    • SEL, POIVRE
    • JUS D’UN DEMI CITRON

    Pour le beurre blanc

    • SEL, POIVRE BLANC
    • 200 G BEURRE
    • 3-4 ECHALOTES
    • 20 CL NOILLY PRAT
    • PIMENT D’ESPELETTE
    • 20 CL FUMET DE POISSON
    • 15 CL CREME LIQUIDE
    • 2-2 1/2 C A S CURRY MADRAS

    PREPARATION

    Pour le stoemp

    Eplucher les pommes de terre, les laver et les couper en morceaux égaux pas trop petits.

    Laver les blancs de poireaux. Les émincer finement.

    Peler les oignons et les émincer finement.

    Emincer finement du persil jusqu’à obtenir 2-3 c à s.

    Dans une sauteuse, faire blondir les oignons avec du beurre et un filet d’eau, environ 7 minutes à couvert sur petit feu à partir de l’ébullition.

    Y ajouter les poireaux, couvrir et laisser suer jusqu’à texture fondante. Saler légèrement et bien poivrer en cours de route. En fin de cuisson, découvrir pour laisser s’évaporer le trop de liquide.

    Pendant ce temps, couper l’anguille en petits dés et réserver à température ambiante.

    Faire cuire les pommes de terre dans de l’eau salée, départ eau froide, environ 20-30 minutes selon la coupe et la variété utilisée.

    Pendant ce temps chauffer le lait et y ajouter le fond de volaille.

    Egoutter les pommes de terre. Les sécher rapidement sur petit feu. Puis, hors feu, les écraser au presse purée. Ajouter le lait et le beurre. Mélanger. Ajouter les poireaux et l’anguille. Ajouter le persil ciselé. Mélanger. Goûter et rectifier l’assaisonnement. Mélanger.

    Pour le cabillaud

    Couper le dos de cabillaud en trois portions.

    Mettre le dos de cabillaud pendant 30 minutes au gros sel. Ensuite bien le rincer sous l’eau courante afin d’éliminer le sel. Bien éponger le dos de cabillaud.

    Saler (très légèrement) et poivrer les morceaux de cabillaud sur les deux faces.

    Préchauffer le four à 190°C.

    Mettre un petit plat vide à chauffer 5 minutes au four.

    Chauffer une cuillère à soupe d’huile d’olive dans une grande poêle à griller (à l’aide d’une petite brosse en silicone, bien enduire la poêle avec l’huile) et y faire dorer le cabillaud 3 minutes à feu fort.

    Ajouter le beurre. Retourner et poursuivre la cuisson 2 minutes environ (le poisson doit être cuit) en nourrissant le poisson. Réserver dans le petit plat chaud au four éteint et ouvert pour éventuellement terminer la cuisson.

    Ajouter le jus de citron dans la poêle et faire chauffer le tout un instant. Verser le tout sur le poisson.

    Pour le beurre blanc

    Peler et ciseler finement les échalotes.

    Mettre les échalotes ciselées, 2 c à s de curry, le fumet et le Noilly Prat dans une casserole moyenne.

    Laisser réduire à petit feu jusqu’à ce que les échalotes soient transparentes. Il faut qu’il n’y ait plus que la moitié de liquide de départ afin que l’émulsion se fasse.

    Crémer et ajouter un rien de piment d’Espelette.

    Laisser à nouveau bien réduire le mélange de moitié en le portant à petite ébullition. Saler et poivrer légèrement. Eventuellement corser en curry si vous en avez envie.

    Ajouter ensuite une partie du beurre en morceaux et émulsionner au fouet en maintenant une petite ébullition.

    Continuer à intégrer le beurre petit à petit (environ en huit fois). Assaisonner et passer au chinois lorsque vous remarquez les signes de reprise d’une petite ébullition (effet vapeur).

    Conserver au bain marie tiède (sans production de chaleur) jusqu’au dressage.

    Dresser un morceau de cabillaud. Accompagner de stoemp aux poireaux et napper de beurre blanc.

    Bon Appétit !

    Saumon mariné, au sésame, wok de nouilles udon et légumes

    SAUMON MARINE, AU SESAME, WOK DE NOUILLES UDON ET LEGUMES

    Cette recette est influencé par des recettes asiatiques, mais elle n’est pas originelle ou attachée à un pays quelconque en Asie.

    La marinade du saumon et sa cuisson au four donnent à sa chair un fondant incroyable.

    Pour un bon déroulement de la recette, au moment de mettre le saumon au four, tous les légumes doivent être taillés et les udon précuites. Les deux cuissons se font en même temps.

    I

    NGREDIENTS (2P)

    Pour le saumon

    • 2 MORCEAUX DE FILET DE SAUMON SANS PEAU (environ 200 g/pp)
    • 3 C A S SAUCE SOJA
    • 2 C A S BOMBEES DE MIEL
    • 1 C A S D’HUILE DE SESAME
    • 1 C A S RASE GINGEMBRE FRAIS RAPE
    • 1 C A T CITRONNELLE HACHEE TRES FINEMENT
    • 2 GOUSSES D’AIL HACHEES
    • 2 C A S GRAINES DE SESAME BLANCHES
    • 2 C A S GRAINES DE SESAME NOIRES
    • 1 C A S VINAIGRE DE RIZ
    • 1/3 C A C SAUCE SRIRARCHA

    Pour les nouilles et légumes

    • 250 G NOUILLES UDON
    • 1 POIVRON ROUGE
    • 1/3 COURGETTE
    • 1 CAROTTE
    • 100 G FLEURONS DE BROCOLI
    • 2 OIGNONS NOUVEAUX
    • 1 C A C GINGEMBRE FRAIS FINEMENT HACHE
    • 3 C A S SAUCE SOJA
    • 1 C A S D’HUILE DE SESAME
    • 1 /2 C A S D’HUILE D’ARACHIDES
    • UN RIEN DE LA MARINADE DU SAUMON (FILTREE)
    • UN BOUQUET DE CORIANDRE FRAICHE (celle de l’épicerie chinoise)
    • JUS DE CITRON VERT

    PREPARATION

    Pour la marinade du saumon

    Peler et râper le gingembre. Peler l’ail et hacher très finement.

    Prendre le centre d’un à deux bâtons de citronnelle et les hacher très finement jusqu’à obtenir une cuillère à thé.

    Rincer rapidement les morceaux de saumon et bien les sécher avec du papier absorbant ensuite.

    Dans un récipient de la taille des deux morceaux de saumon, bien mélanger la sauce soja, le miel, l’huile de sésame, le vinaigre de riz, la sauce srirarcha, le gingembre et l’ail.

    Déposer les pavés de saumon dans le récipient et à l’aide d’une cuillère bien l’enrober de tous côtés de ce mélange.

    Couvrir et laisser mariner au frigo pendant environ 1 heure.

    Préparer les légumes et les nouilles

    Couper le poivron et quatre, le débarrasser des graines et parties blanches. Couper les morceaux de poivron en brunoise.

    Eplucher la carotte et la tailler en julienne.

    Prélever 100 g de fleurets d’un brocoli.

    Nettoyer les oignons nouveaux et les émincer grossièrement.

    Couper la courgette en julienne un peu plus grosse que celle de carotte.

    Peler le gingembre et hacher finement jusqu’à obtenir une cuillère à café.

    Cuire les nouilles comme indiqué sur l’emballage, les égoutter et ensuite les réserver dans un saladier d’eau froide.

    Prélever les feuilles de coriandre et hacher grossièrement.

    Presser un citron vert.

    Cuisson du saumon

    Préchauffer le four à 190°C haut-bas.

    Mélanger les graines de sésame.

    Retirer le saumon de sa marinade et l’essuyer légèrement, surtout pour ôter le trop d’ail, de citronnelle et de gingembre.

    Verser un peu du mélange de sésame sur un des côtés des filets de saumon et bien répartir le sésame uniformément. Retourner et refaire la même chose sur l’autre côté, en appuyant légèrement pour qu’elles adhèrent bien. Retourner une dernière fois en appuyant légèrement. Si il reste des graines, essayer d’en ajouter ou il y aurait des trous.

    Munir une plaque de cuisson de papier de cuisson et y placer les deux morceaux de saumon.

    Faire cuire pendant environ 15 minutes : le saumon doit être cuit (pas trop) et les graines dorées.

    Cuisson des légumes (débuter un peu avant la cuisson du saumon)

    Dans un wok, faire chauffer l’huile d’arachide à feu moyen/élevé.

    Ajouter le gingembre, le poivron, la carotte et le brocoli, et faire sauter le tout pendant environ 8 minutes (jusqu’à ce que les légumes soient tendres mais encore un peu croquants). Les trois dernières minutes, y ajouter la courgette.

    Y ajouter, après avoir diminué un peu le feu, les oignons nouveaux, la sauce soja, un peu de la marinade et l’huile de sésame.

    20 secondes après, y ajouter les nouilles égouttées. Bien mélanger afin d’enrober les nouilles et les réchauffer assez. Y ajouter un filet d’eau si nécessaire.

    Dressage

    Répartissez les nouilles aux légumes dans des assiettes creuses (mais pas des assiettes à potage non plus).

    Dresser à côté un morceau de saumon.

    Garnir de coriandre fraîche et d’un peu de jus de citron vert (selon votre goût).

    Bon Appétit !

    Filet de cheval, sauce chimichurri à l’ail des ours de mon jardin, légumes rôtis au four

    FILET DE CHEVAL, SAUCE CHIMICHURRI A L’AIL DES OURS DE MON JARDIN, LEGUMES ROTIS AU FOUR

    C’est un post de Philippe Gason, spécialiste de la cuisine sauvage, qui m’a inspiré cette recette. J’ai beaucoup d’ail des ours cette année dans mon jardin. J’en avais planté un ou deux bulbes il y a 5 ans et depuis je laisse faire la nature. Ce n’est que cette année que j’en ai vraiment beaucoup. Il commence à s’étendre sous le saule japonais. J’en ai prélevé 20 feuilles pour tester la version de chimichurri à l’ail des ours de Philippe. La sauce chimichurri, qui existe sous d’autres noms dans d’autres pays, existe en de très nombreuses versions. J’ai moi-même déjà fait une version avec de l’oignon cru et du poivron dedans. Ici la version est plus épurée, très sur les herbes. Elle était très bonne. Ca marche très bien sur la douceur de la viande de cheval.

    L’accompagnement est classique avec les légumes que j’avais dans mon frigo, un peu d’ail, un peu de romarin et de sauge et en touche finale un petit filet de sirop d’agave et de sauce soya foncée.

    Idéalement il faut réaliser la sauce au matin pour le soir, voir la veille. Les goûts se seront mieux mélangés.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour la sauce chimichurri (de Philippe Gason)

    • 20 FEUILLES MOYENNES D’AIL DES OURS
    • 3 C A S BOMBEES DE FEUILLES DE PERSIL PLAT HACHEES MOYENNEMENT
    • 1 C A C PIMENT D’ESPELETTE EN POUDRE OU EN PAILLETTES (à doser selon son goût)
    • 5 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 3 CA S VINAIGRE DE CIDRE
    • 6 FEUILLE DE SAUGE
    • LES FEUILLES D’UNE DEMI BRANCHE DE ROMARIN
    • SEL

    Autres ingrédients

    • 2 STEAKS DE CHEVAL
    • POIVRE NOIR, SEL, FLEUR DE SEL
    • HUILE DE RIZ
    • 1 POIVRON ROUGE
    • 3 CAROTTES MOYENNES
    • 3 OIGNONS MOYENS
    • 6 POMMES DE TERRE FERMES MOYENNES
    • HUILE D’OLIVE
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • 3 GOUSSES D’AIL
    • 1 BELLE BRANCHE DE ROMARIN
    • 8 FEUILLES DE SAUGE
    • UN PETIT FILET DE SIROP D’AGAVE
    • UN PETIT PEU DE SAUCE SOJA FONCEE (juste quelques gouttes)

    PREPARATION

    La sauce

    Bien laver et égoutter les feuilles d’ail des ours et de persil plat.

    Ciseler finement les feuilles d’ail des ours et les placer dans un saladier.

    Hacher moyennement les feuilles de persil plat, et plus finement les feuilles de sauge et de romarin. Ajouter dans le saladier.

    Y verser alors le piment d’Espelette, un peu de sel, l’huile d’olive et le vinaigre de cidre. Bien mélanger le tout et réserver au frais.

    Sortir la sauce environ 2 heures avant de manger le plat.

    Les légumes

    Eplucher les pommes de terre, les laver, les couper en morceaux pas trop petits et les réserver dans une casserole d’eau bien salée.

    Peler les oignons, couper une tranche à la base et au sommet, puis couper les oignons en deux.

    Laver le poivron rouge. Le couper en quatre et enlever graines et parties blanches. Couper encore chaque quart en deux ou en trois selon la taille du poivron, puis couper en morceaux pas trop petits.

    Eplucher et laver les carottes. Les couper en morceaux moyens.

    Ecraser les gousses d’ail avec le plat d’un couteau, sans les peler.

    Préchauffer le four à 190° C.

    Dans un grand plat à four, placer les carottes, le poivron rouge, les oignons et l’ail. Y ajouter le romarin, les feuilles de sauge, un filet d’huile d’olive, du sel et du poivre noir du moulin. Mettre le plat au four.

    Pendant que les légumes cuisent et confisent, faire cuire les pommes de terre pendant 15 minutes, départ eau froide.

    Egoutter les pommes de terre. Les faire dorer, tout en terminant leur cuisson, dans une sauteuse dans un généreux filet d’huile d’olive en assaisonnant légèrement en sel et en poivre noir du moulin vers la fin de la cuisson. Réserver la sauteuse hors feu.

    Pendant ce temps, monter la température du four à 220° C, mélanger le contenu du plat et poursuivre la cuisson. A ce stade, ajouter un bon filet d’eau aux légumes.

    Quand les légumes sont tendres, légèrement rôtis et un peu confis, ajouter les pommes de terre. Verser un filet de sauce soja foncée et un filet de sirop d’agave. Bien mélanger. Poursuivre la cuisson pendant une dizaine de minutes, puis sortir le plat du four.

    La viande

    Sortir la viande une bonne heure à l’avance du frigo.

    Bien saler la viande sur les deux faces et l’enduire sur les deux faces d’huile de riz à l’aide d’un pinceau en silicone.

    Faire bien chauffer une poêle en métal et saisir la viande sur les deux faces pendant 2 min 30 (chaque face). Diminuer le feu et poursuivre encore 1 min sur chaque face. A ce stade vous pouvez verser un rien d’huile de riz encore.

    Poivrer les deux côtés, saupoudrer une face avec un peu de fleur de sel et laisser la viande reposer sur une grille pendant 6 minutes, sous une feuille d’alu.

    Dresser la viande généreusement napée de chimichurri (en ne mettant pas tout l’huile et le vinaigre dans l’assiette). Accompagner d’une bonne quantité de légumes rôtis.

    Bon Appétit !

    Salade de quinoa, betteraves, feta, noix et coriandre

    SALADE DE QUINOA, BETTERAVES, FETA, NOIX ET CORIANDRE

    Ma chérie m’avait envoyé une recette de salade comme on aime et comme, pour le moment, je recherche des recettes faciles à faire et à faire en étapes, je me suis empressé de la réaliser, en adaptant ici et là à mon goût. C’était très bon cette recette sans viande.

    INGREDIENTS (2-4 P)

    • 210 G DE QUINOA (ici un mélange de trois sortes)
    • 545 ML D’EAU
    • 500 G BETTERAVES CUITES
    • 1 BELLE CAROTTE
    • UNE PINCEE DE CUMIN EN POUDRE
    • 150-200 G FETA (de la vraie)
    • 1 C A S GRAINES DE TOURNESOL
    • 1 C A S GRAINES DE POTIRON/COURGE
    • 4 C A S NOIX
    • 5-6 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • 3/4 DE CITRON
    • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • UN BOUQUET DE CORIANDRE FRAIS (PERSIL PLAT SI VOUS PREFEREZ)

    PREPARATION

    Rincer abondamment le quinoa sous l’eau froide courante dans une passoire fine. Cette étape permet d’éliminer la saponine, une substance naturelle qui peut donner un goût amer au quinoa.

    Dans une casserole moyenne, porter l’eau à ébullition. La saler légèrement. Y ajouter le quinoa et réduire de feu à doux. Couvrir et laisser mijoter pendant 15 minutes. Toute l’eau doit être absorbée. Si ce n’est pas le cas, poursuivre le mijotage.

    Retirer la casserole du feu et laisser reposer à couvert pendant 5 minutes. Verser ensuite le quinoa dans un grand saladier et l’égrainer avec une fourchette. Le laisser refroidir.

    Eplucher la carotte et la couper en brunoise. Faire revenir la brunoise dans une poêle avec 2 c à s d’huile d’olive. Faire rôtir un peu, puis ajouter un fond d’eau, du sel, du poivre et du cumin en poudre. Diminuer le feu et terminer la cuisson jusqu’à ce que la carotte soit al dente. Ajouter la brunoise au quinoa et mélanger.

    Couper les betteraves en morceaux moyens et les ajouter au quinoa.

    Couper la feta en dés ou l’émietter. Ajouter au quinoa.

    Prélever les feuilles de coriandre et les hacher grossièrement. Ajouter au quinoa.

    Couper grossièrement les noix (en deux, en quatre).

    Peler l’ail et l’émincer très finement. Le mélanger avec 5 c a s d’huile d’olive et le jus de 3/4 du citron. Ajouter du sel et du poivre. Fouetter jusqu’à ce que la vinaigrette soit émulsionnée. Ajouter la vinaigrette au quinoa. Bien mélanger en douceur ce quinoa garni.

    Finalement y ajouter les noix et les graines. Rectifier éventuellement au niveau du sel, du poivre et du jus de citron et mélanger une dernière fois.

    Dresser.

    Bon Appétit !

    Potée de chou frisé aux Montbéliards

    POTEE DE CHOU FRISE AUX MONTBELIARDS

    Sur ce blog vous trouverez déjà une recette de potée au chou, mais avec lard demi-sel, travers de porc et soit un jambonneau, soit une spiringue, soit un jarret ou une combinaison de tout ça et en plus des saucisses. Il y en à une autre à la crème, genre embeurrée de choux. Cette fois je me limite au lard fumé d’Alsace et à des saucisses de Montbéliard, les deux de très bonne facture. Les recettes sont assez similaires, mais celle-ci est un peu plus épurée.

    La quantité est importante dans ce plat quand on y met un chou entier. Vous pouvez aussi ne mettre qu’un demi chou et adapter les quantités.

    Nous avons raffolé de cette version, mais la qualité des produits joue un rôle crucial. La charcuterie venait de chez Tom, tout près de la Place Ste Catherine.

    INGREDIENTS (6P)

    • 1 CHOU VERT FRISE
    • 6 POMMES DE TERRE FERMES MOYENNES
    • 3 BELLES CAROTTES
    • 3 NAVETS JAUNES
    • 200 G CHATAIGNES CUITES
    • 1 GROS OIGNON + 1 MOYEN
    • 2 CLOUS DE GIROFLE
    • 1 C A S BAIES DE GENIEVRE
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 4 SAUCISSES FUMEES (MONTBELIARD, MORTEAU, POLONAISE, …)
    • 150 G LARD FUME EN LARDONS (ici lard fumé alsacien)
    • 1,75 L BOUILLON DE LEGUMES (ou volaille, voir mix des deux)
    • 1 VERRE DE VIN BLANC SEC
    • 1 BON BOUQUET GARNI (THYM, LAURIER, PERSIL)
    • 2 C A S SAINDOUX
    • SEL, POIVRE

    PREPARATION

    Retirer les premières feuilles extérieures du chou si elles sont très épaisses et abimées. Laver le chou. Couper le chou en quatre et ôter la partie centrale dure qui se trouve vers la base. Placer les quatre morceaux dans une grande casserole d’eau froide. Porter à ébullition, puis récupérer les morceaux de chou et les laisser refroidir.

    Une fois refroidi, couper les morceaux grossièrement et réserver.

    Peler le gros oignon et l’émincer. Peler l’ail et hacher finement. Peler l’oignon moyen.

    Couper le lard en lardons.

    Confectionner un bouquet garni avec thym, laurier et tiges de persil.

    Eplucher les pommes de terre, les navets et les carottes. Couper les pommes de terre et les navets en morceaux pas trop petits. Couper les carottes en rondelles. Piquer les clous de girofle dans l’oignon moyen.

    Faire fondre le saindoux à feu moyen dans une grande cocotte. Y faire revenir doucement les lardons et l’oignons jusqu’à légère coloration.

    Ajouter l’ail et poursuivre pendant 1 minute. Déglacer avec le vin blanc et laisser réduire un peu.

    Y ajouter les carottes et les navets. Puis le chou frisé et les saucisses entières. Ajouter le bouquet garni et les baies de genièvre. Ajouter le bouillon. Saler et poivrer une première fois (pas trop).

    Porter à ébullition à couvert, ensuite réduire le feu sur très doux et laisser mijoter pendant 1 heure 00.

    Ajouter les châtaignes et les pommes de terre et poursuivre la cuisson pendant 25 minutes, à découvert.

    Enlever les saucisses. Sur une planche, à l’aide d’une fourchette pour les caler (attention, c’est chaud), les couper en rondelles épaisses. Remettre les morceaux de saucisse dans la cocotte, mélanger. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel et continuer la cuisson encore 10 minutes.

    Servir bien chaud.

    Bonne idée : accompagner le plat de tartines grillées au beurre salé.

    Bon Appétit !

    Spaghetti aux anchois et pignons, pangrattato à base de pain multigrains

    SPAGHETTI AUX ANCHOIS ET PIGNONS, PANGRATTATO A BASE DE PAIN MULTIGRAINS

    Les anchois à l’huile, encore un de ces trucs dont je raffole. J’en avais très envie et ça tombe très bien car le beau temps arrive et les poissons ‘dits bleus’ sont une source intéressante de vitamine D et vitamine D + soleil c’est tout benef.

    La recette est toute simple. Des pâtes, des anchois en quantité, du concentré de tomates, de l’ail, du persil, de l’huile d’olive et (important) de l’eau de cuisson des pâtes.

    Pour me faire plaisir j’y ajoute des pignons de pin (dans la sauce et en finition) et un bon pangrattato avec de la chapelure maison à base de pain complet et de pain multigrains, un peu de persil et un peu de sel.

    INGREDIENTS (2P affamées)

    • 400 G SPAGHETTI
    • UNE BOITE RECTANGULAIRE D’ANCHOIS A L’HUILE (il faut idéalement 11-12 filets, essayez de trouver des anchois de Cantabrie, des 00 : je n’en avais pas trouvé, j’ai pris ceux de la marque Ortiz)
    • 60 G PIGNONS DE PIN
    • 80 G CHAPELURE MAISON
    • 5-6 C A S CONCENTRE DE TOMATES
    • 1 A 2 GOUSSES D’AIL (ça dépend de leur taille)
    • 4 C A S PERSIL FRISE CISELE FINEMENT
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • HUILE D’OLIVE

    PREPARATION

    Ciseler très finement des feuilles de persil frisé jusqu’à en obtenir 4 c à s.

    Dans un grand bol, verser la chapelure et y ajouter une demi cuillère à café rase de sel. Mélanger.

    Faire chauffer 2 c à s d’huile dans une poêle sur feu modéré. Quand l’huile est chaude, y faire toaster la chapelure en mélangeant bien. Une fois bien croustillante, y ajouter la moitié du persil, mélanger et réserver dans un grand bol.

    Faire bouillir une grande casserole d’eau salée (je n’ai mis que 7 g de sel par litre au lieu de mes habituels 8 g, car l’anchois est salé et le pangratto aussi).

    Peler l’ail et l’émincer très finement.

    Faire toaster les pignons de pin à sec dans une poêle, réserver.

    Récupérer les anchois de la conserve (sans jeter son huile). En réserver deux pour le dressage. Les rouler. Hacher grossièrement les autres anchois.

    Dans une sauteuse, verser l’huile de la boîte d’anchois, l’ail et les anchois hachés. Faire chauffer la sauteuse sur petit feu.

    Une fois que l’eau bout, y laisser glisser les pâtes. Cuire les pâtes selon le temps indiqué sur l’emballage (généralement 11-12 minutes pour des spaghetti d’une bonne marque).

    Après 1/3 de cuisson des pâtes, prélever quelques louches d’eau de cuisson et les verser dans la sauteuse. Ajouter le concentré de tomates et mélanger tout jusqu’à ce que tout le concentré soit bien dissout. Laisser cuire sur feu moyen.

    Après 5 minutes, ajouter encore deux louches d’eau de cuisson, un filet d’huile d’olive, l’autre moitié de persil et quelques tours de moulin à poivre (selon votre envie). Y ajouter aussi la moitié des pignons de pin. Bien mélanger tout.

    Une fois que les pâtes sont cuites, les ajouter dans la sauteuse avec une dernière louche d’eau de cuisson. Pendant 1 à 2 minutes, mélanger les pâtes avec cette sauce à l’aide d’une cuillère en bois, jusqu’à ce que la sauce devienne moins liquide et s’accroche aux pâtes.

    Dresser les pâtes dans les assiettes. Saupoudrer de pangrattato et de pignons de pin et terminer avec un des anchois roulés.

    Bon Appétit !

    Boulettes porc-veau, orzo citronné et crème de feta au yaourt grec

    BOULETTES PORC-VEAU, ORZO CITRONNE ET CREME DE FETA AU YAOURT GREC

    Ma chérie m’envoie de plus en plus régulièrement des recettes trouvées sur les réseaux, en ajoutant « voila une bonne idée, tu m’améliores ça ». Et de temps en temps l’idée de la recette me plaît et j’adapte un peu ou beaucoup.

    Ici ça tombait bien. J’avais fait il y a quelques jours une tourte beurek à l’arménienne (je dois encore en poster la recette et mon avis sur ce plat), mais le plat ne nous avait pas vraiment conquis, bien que la farce était bonne. J’avais donc récupéré cette farce après cuisson pour la retravailler dans cette recette ci. Mais je vous mets la recette comme si la farce n’est pas cuite au préalable.

    J’ai beaucoup aimé cet accord entre des petites pâtes citronnées, une crème riche de feta riche en herbes et enrichie de cette fraîcheur du yaourt grec et des boulettes très traditionnelles.

    La recette originelle utilisait du haché de volaille. On peut aussi la réaliser avec du haché d’agneau. A vous d’en faire votre version.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour les boulettes

    • 500 G HACHE PORC-VEAU
    • SEL, POIVRE
    • 2-3 C A S PERSIL PLAT FINEMENT CISELE
    • PIMENT D’ESPELETTE
    • 3 C A S CHAPELURE MAISON
    • 1 OEUF ENTIER

    Pour les pâtes

    • 250 G ORZO (PATES GRECQUES)
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • PAPRIKA DOUX
    • JUS D’UN DEMI CITRON
    • ZESTE D’UN CITRON
    • UN FILET D’HUILE D’OLIVE

    Pour la crème

    • 250 G FETA
    • 250 G FROMAGE FRAIS DE BREBIS (PEYNIRI DE LA MARQUE GAZI, VENDU EN BOITES CILINDRIQUES)
    • 1/2 BOTTE DE PERSIL PLAT
    • 1 PETITE BOTTE D’ANETH
    • 5 BRANCHES DE MENTHE
    • UNE PINCEE DE CUMIN OU DE CARVI EN POUDRE
    • CREME LIQUIDE
    • POIVRE NOIR DU MOULIN
    • UNE PINCEE DE SEL
    • 1 YAOURT GREC DE 125 ML

    Finition optionnelle

    • QUELQUES C A S PIGNONS DE PIN

    PREPARATION

    Pour les boulettes

    Ciseler finement des feuilles de persil plat jusqu’à obtenir 2-3 c à s.

    Mélanger tous les ingrédients avec une main propre. Il faut bien mélanger tous les ingrédients et casser un peu la texture du haché afin d’obtenir un mélange bien homogène et qui se tient.

    Former des boulettes et les réserver au frais.

    Pendant la cuisson des pâtes, cuire et dorer les boulettes de tous les côtés dans de l’huile d’olive dans une grande poêle. Les garder au chaud.

    Pour les pâtes

    Faire bouillir de l’eau salée (pas trop).

    Prélever le zeste d’un citron et le réserver. Presser un demi citron et réserver ce jus.

    Faire cuire les pâtes selon le temps indiqué sur le paquet (dans mon cas c’était 16 minutes). Remuer de temps en temps afin d’éviter que des pâtes ne collent au fond de la casserole.

    Egoutter l’orzo en gardant quelques louches d’eau de cuisson.

    Remettre l’orzo dans la casserole encore chaude. Y ajouter un rien d’eau de cuisson, un filet d’huile d’olive, du poivre noir du moulin, une petite pincée de paprika doux, le jus et le zeste de citron. Goûter et ajouter éventuellement encoe un peu de sel.

    Mélanger afin que chaque grain d’orzo soit bien enrobé de toutes les saveurs. Si il y a encore trop de liquide, laisser évaporer un petit temps.

    Pour la crème

    Couper la feta en petits dés. Faire de même avec le fromage de brebis en veillant à bien l’égoutter avant. Mettre les deux fromages dans un saladier.

    Prélever les feuilles de persil et de menthe et hacher tout assez finement. Ciseler également finement l’aneth. Ajouter les herbes au fromages. Y ajouter la pincée de cumin/carvi en poudre et un peu de poivre. Bien mélanger.

    Placer ce mélange dans un petit blender (il faudra le faire en plusieurs fois). Y ajouter de la crème liquide et mixer le plus finement possible. Il faut ajouter de la crème jusqu’à obtenir une texture pas trop sèche et pas trop liquide. Poursuivre jusqu’à ce que tout le mélange soit travaillé.

    Verser tout dans un large poêlon. Réchauffer doucement pendant 5 minutes. Rectifier l’assaisonnement en poivre, sel et cumin/carvi.

    Hors feu, ajouter le yaourt grec au mélange légèrement tiédi.

    Dressage

    Dans des assiettes creuses et plutôt larges, dresser une portion généreuse d’orzo citronné dans l’assiette en l’étalant légèrement.

    Y dresser 3 boulettes (sur les côtés).

    Au centre dresser une bonne cuillère bombée de crème de feta.

    Optionnel : faire griller des pignons de pin, les hacher grossièrement et en saupoudrer les assiettes.

    Bon Appétit !

    Curry de patates douces, pois chiches et épinards

    CURRY DE PATATES DOUCES, POIS CHICHES ET EPINARDS

    Depuis un certain temps, ma chérie m’envoie des liens vers des recettes qu’elle trouve principalement sur Tiktok. Une de ces recettes était un curry de patates douces et pois chiches.

    En recherchant sur mon blog, j’a remarqué que j’avais déjà réalisé ce type de recettes en 2022, mais à l’époque j’y avais mis de la carotte et des épinards frais, pas de patates douces. La recette de 2022 était assaisonnée avec du mango curry en poudre de la marque Santa Maria et du lait de coco. La recette sur Tiktok utilisait de la pâte de curry rouge et du lait de coco, mais aussi du gingembre, du curcuma et du cumin. Il y avait encore d’autres différences entre les deux. J’ai donc mélangé les bonnes idées des deux recettes et c’était très bon, très aromatique et plus riche en texture que ma version de 2022.

    INGREDIENTS (2P)

    • 2 PATATES DOUCES
    • 2 BELLES CAROTTES
    • 1 BOCAL DE 400 G DE POIS CHICHES
    • 1 OIGNON MOYEN
    • 200 G JEUNES EPINARDS FRAIS
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • 2 CM DE GINGEMBRE FRAIS
    • 40 CL LAIT DE COCO
    • 2 C A S PATE DE CURRY ROUGE
    • 1 C A S SANTA MARIA INDIAN STYLE CURRY MANGO (en vente chez Delhaize)
    • 2 C A S CONCENTRE DE TOMATES
    • 15 CL BOUILLON DE LEGUMES
    • 1 1/2 C A C CURCUMA
    • 1 C A C CUMIN MOULU
    • 2 C A S HUILE DE COCO
    • SEL, POIVRE
    • UN PETIT BOUQUET DE CORIANDRE FRAICHE
    • GRAINES DE SESAME GRILLEES

    PREPARATION

    Peler l’oignons et l’ail; les émincer très finement. Peler aussi le gingembre et en râper 2 cm. Eplucher les carottes et les couper en brunoise.

    Laver les épinards. En enlever les plus grosses queues et les égoutter.

    Egoutter et rincer les pois chiches.

    Eplucher les patates douces et les couper en gros cubes.

    Dans une grande sauteuse, faire chauffer l’huile de coco à feu moyen. Y faire revenir à couvert, l’oignons, l’ail, les carottes et le gingembre. Il faut que l’oignon soit bien tendre. Ajouter un petit filet d’eau si nécessaire.

    Une fois que les oignons et les carottes sont bien cuits, ajouter la pâte de curry, le curry mango, le cumin et le curcuma. Bien mélanger le tout pendant 1 minute.

    Ajouter les patates douces et bien remuer afin de bien les enrober. Ajouter un mince filet d’eau et laisser cuire 5 minutes.

    Ajouter le concentré de tomates et mélanger.

    Ajouter le lait de coco et le bouillon de légumes et porter à ébullition. Diminuer le feu, saler et poivrer et laisser frémir doucement pendant 15 minutes, jusqu’à ce que les patates douces soient tendres et la sauce onctueuse.

    Pendant ce temps, récupérer les feuilles de la coriandre.

    Ajouter les pois chiches et les épinards frais et bien mélanger. Laisser cuire encore 5 minutes le tout ou jusqu’à ce que les épinards soient fondus. Rectifier l’assaisonnement en poivre, sel et éventuellement curry.

    Ajouter la moitié de la coriandre fraîche.

    Accompagner ce plat de riz basmati et terminer les assiettes avec le reste de coriandre et des graines de sésame.

    Bon Appétit !

    Epinards frais, chou-fleur rôti, oignon rouge mariné et salsa aux cacahuètes

    EPINARDS FRAIS, CHOU-FLEUR ROTI, OIGNON ROUGE MARINE ET SALSA AUX CACAHUETES

    Hier j’ai cuisiné cette recette de Jeroen Meus. Une recette qui prend comme base la salade d’épinards frais à la thaïlandaise mais y ajoute un chou-fleur rôti aux épices espagnoles et marocaines, ainsi que des oignons rouges en aigre-doux. Un mélange des genres, un mélange des origines, mais c’était extra. On a tellement adoré, que j’en augmente les quantités pour une prochaine fois.

    J’ai légèrement adapté la recette en ajoutant une pointe de gingembre et d’huile de sésame et en remplaçant l’huile d’olive de la salsa par de l’huile d’arachide et le sucre brun de la marinade par du sucre de canne (plus cohérent).

    INGREDIENTS (2P EN PLAT, 4P EN ENTREE)

    • 1 CHOU-FLEUR MOYEN
    • QUELQUES C A S D’HUILE D’OLIVE
    • HUILE D’ARACHIDE
    • UNE BONNE PINCEE D’AIL EN POUDRE
    • UNE BONNE PINCEE DE RAS EL HANOUT
    • UNE BONNE PINCEE DE PAPRIKA FUME (PIMENTON)
    • UNE BONNE PINCEE D’EPICES POUR POULET
    • 1 1/2 C A S SUCRE DE CANNE
    • 2 C A S SUCRE BRUN
    • 4 C A S CACAHUETES NON-SALEES
    • 1 BELLE ECHALOTE (OU 2 PETITES)
    • 1 PIMENT CHILI ROUGE
    • 8 BRANCHES DE CORIANDRE
    • 2 BRANCHE DE MENTHE
    • 2 1/4 C A S SAUCE SOJA
    • 3 C A S VINAIGRE DE RIZ
    • 3/4 JUS DE CITRON VERT
    • 3 C A S GRAINES DE SESAME
    • 1 1/2 C A C D’HUILE DE SESAME
    • UNE C A C RAS DE GINGEMBRE HACHE FINEMENT
    • 2 OIGNONS ROUGES MOYENS
    • 2 FEUILLES DE LAURIER
    • 20 CL D’EAU
    • 20 CL VINAIGRE DE VIN BLANC
    • 1 C A S GRAINES DE MOUTARDE
    • 1 BRANCHE DE THYM
    • 1 ANIS ETOILE
    • 4 C A S SUCRE BLANC
    • 150 G JEUNES EPINARDS FRAIS
    • SEL

    PREPARATION (les oignons rouges 1 ou 2 jours avant, ce serra meilleur)

    Peler les oignons et les couper en fines demi rondelles.

    Porter l’eau à ébullition avec le vinaigre, le laurier, le thym, les graines de moutarde, l’anis étoilé et le sucre blanc. Bien laisser dissoudre le sucre dans les liquides.

    Placer les oignons dans un récipient. Verser la marinade dessus et laisser refroidir au frigo au moins 6 heures à l’avance.

    Laver les épinards, les équeuter, puis les sécher.

    Faire rôtir les cacahuètes dans une poêle à sec (sans apport de matière grasse) en mélangeant bien de temps en temps. A la fin, les saupoudrer avec un peu de sel. Mélanger et laisser refroidir à température ambiante.

    Peler l’échalote et la hacher très finement. Couper très finement le piment rouge (sans les pépins). Hacher les cacahuètes. Ciseler finement les feuilles de menthe et de coriandre.

    Mélanger tout dans un grand bol avec le jus de citron vert, la sauce soja, le sucre de canne, le vinaigre de riz, le gingembre, l’huile de sésame et un filet d’huile d’arachide. Y ajouter encore une à deux cuillères à soupe de jus de marinade d’oignons rouges.

    Préchauffer le four à 200 °C.

    Couper le chou fleur en petits fleurets. Les placer dans un saladier. Verser dessus 2 c à s de sucre brun, la pincée de ras el hanout, la pincée d’épices pour poulet, la pincée d’ail en poudre et la pincée de paprika fumé. Ajouter un bon filet d’huile d’olive et bien mélanger en utilisant sa main. Il faut une répartition homogène des épices, du chou-fleur et de l’huile.

    Faire rôtir sur une plaque ou un plat au four pendant 40 minutes en mélangeant très régulièrement. Sortir du four et laisser tiédir.

    Répartir les épinards frais sur deux assiettes. Y verser un rien de salsa en filet. Déposer les rosettes de chou fleur et des rondelles d’oignons marinés. Répartir dessus le reste de la salsa aux cacahuètes. Terminer avec les graines de sésame.

    Bon Appétit !

    Polenta, champignons au beurre ‘d’escargot’ et crème verte de céleri et de noix de cajou tranchée à l’huile de roquette et de ciboulette

    POLENTA, CHAMPIGNONS AU BEURRE ‘D’ESCARGOT’ ET CREME VERTE DE CELERI ET DE NOIX DE CAJOU TRANCHEE A L’HUILE DE ROQUETTE ET DE CIBOULETTE

    Plus de 15 jours sans vraiment cuisiner, à part un bon tajine que je fais quasi les yeux fermés. C’est long !!!

    Me revoila avec une recette. J’avais depuis un petit temps envie de champignons au ‘beurre d’escargot’. C’est un peu la faute à un certain Jean-Paul et sa photo de champignons. En tout cas ce début d’idée m’a donné envie à un plat complètement végétarien. Une bonne polente généreuse en parmesan et en pecorino pouvait accueillir à merveille ces champignons tout aussi généreux.

    Il me manquait quelque chose pour terminer l’assiette. Et c’est la que je vois cette crème verte sur ‘Il cucchiaio d’Argento’. Il s’agit d’une crème sans crème, à base de céleri vert et de noix de cajou et tranchée avec une huile à la roquette et à la ciboulette. Ca en fait un plat très très végétal.

    C’est assez long à faire, mais j’ai pris du plaisir à le réaliser et à le déguster.

    Pour bien faire, faites d’abord la crème verte, ensuite le beurre d’escargot. Puis vous allez vous occuper des champignons et les farcir avec le beurre d’escargot. Vous réservez tout au frais et vous passer à l’huile de roquette et de ciboulette. La polenta, faites la juste avant de dresser et pendant que la polenta termine sa cuisson, vous faites cuire les champignons au four.

    INGREDIENTS (2P)

    Pour la crème verte

    • 200 G CELERI VERT
    • 2 ECHALOTES
    • 20 G ROQUETTE
    • 400 G BOUILLON DE LEGUMES
    • 75 G NOIX DE CAJOU GRILLEES ET NON-SALEES
    • 4 G SEL
    • HUILE D’OLIVE
    • (optionnel : UNE POINTE DE XANTHANE)

    Pour l’huile de roquette

    • 150 G HUILE DE PEPINS DE RAISIN
    • 35 G ROQUETTE
    • 10 G CIBOULETTE
    • 2 G SEL

    Pour la polenta

    • 150 G POLENTA
    • 90 CL BOUILLON DE LEGUMES
    • 60 G PECORINO RAPE
    • 60 G PARMESAN RAPE
    • UNE BONNE NOIX DE BEURRE
    • 1 C A S JUS DE CITRON
    • LES FEUILLES DE 5 BRANCHES DE THYM FRAIS
    • 1 C A S HUILE D’OLIVE
    • POIVRE BLANC MOULU

    Pour les champignons

    • 10 CHAMPIGNONS DE PARIS ASSEZ GROS
    • JUS DE CITRON
    • 1 BELLE ECHALOTE
    • 3 GOUSSES D’AIL MOYENNES (ou 2 grosses)
    • UN BON BOUQUET DE PERSIL PLAT
    • 75 G BEURRE
    • 2 PINCEES DE SEL, 6 TOURS DE MOULIN DE POIVRE

    PREPARATION

    Pour les champignons

    Peler l’échalote et la ciseler très finement. Peler l’ail et l’écraser. Ciseler finement les feuilles de persil (quantité à votre goût, dans mon cas 5-6 belles branches).

    Dans un petit blender, mélanger du beurre froid avec l’échalote, l’ail, le persil, le sel et le poivre.

    Brosser les champignons à l’aide d’une petite brosse à champignons. Ôter les queues et l’intérieur afin d’obtenir des chapeaux qu’on peut bien farcir.

    Cuire les champignons dans une poêle avec 3 bonnes c à s d’huile d’olive, côté creux vers le haut, ceci pendant une six minutes.

    Beurrer légèrement un plat à four.

    Jeter l’eau de végétation qui va se concentrer dans le chapeau des champignons et réserver les champignons dans le plat, le temps qu’ils tiédissent un rien afin d’en faciliter la manipulation. Les asperger d’un peu de jus de citron. Saler et poivrer légèrement l’intérieur des chapeaux.

    Préchauffer le four à 180°C .

    Garnir les champignons avec le beurre d’escargot.

    Les faire cuire 17 minutes au four.

    Pour la polenta

    Porter le bouillon de légumes à ébullition.

    Y verser la polenta en pluie, en remuant avec une cuillère en bois. Laisser épaissir à feu doux pendant sans cesser de mélanger.

    Lorsque la polenta se détache des bords (après environ 20 minutes), y ajouter du beurre, l’huile d’olive, une c à s de jus de citron, les branches de thym effeuillées, le pecorino, le parmesan et du poivre. Bien mélanger.

    Une fois que la texture vous semble bonne, goûter et rectifier l’assaisonnement. Maintenir chaud.

    Pour l’huile de roquette

    Préalablement placer pendant une heure un cul de poule au frigo sur de la glace pilée.

    Mixer assez longuement l’huile de pépins de raisin, le sel, la roquette et la ciboulette.

    Passer cette huile au tamis avec un torchon directement dans le cul de poule glacé et conserver cette huile au froid au réfrigérateur.

    Juste avant de servir, mélanger la crème verte et l’huile de roquette.

    Pour la crème verte

    Peler les échalotes et les émincer très finement.

    Laver les branches et les feuilles de céleri vert. Réserver les feuilles et retirer les fils des branches si nécessaire (j’avais du céleri bien frais et je n’ai pas du le faire). Couper les branches en petits tronçons.

    Faire chauffer un filet d’huile d’olive dans une sauteuse et y faire suer l’échalote

    Ajouter le céleri et le faire revenir pendant 3 minutes, puis ajouter une pincée de sel et le bouillon de légumes.

    Couvrir et laisser cuire le tout au moins 10 minutes à partir de l’ébullition, puis ajouter les noix de cajou grillées, la roquette et les feuilles de céleri précédemment jetées.

    Poursuivre la cuisson pendant encore 3 minutes à découvert.

    Transférer tout dans un mixeur et mixer jusqu’à consistance très lisse. Si nécessaire, vous pouvez également ajouter une pointe de xanthane pour un effet encore plus velouté.

    Passer le tout au tamis à mailles fines.

    Dressage

    Verser un peu de polenta dans des assiettes et bien l’étaler. Dessus dresser trois champignons au beurre d’escargot. Verser la crème verte tranchée à l’huile de roquette autour de la polenta.

    Bon Appétit !

    Penne alla vodka

    PENNE ALLA VODKA

    Ce plat, également appelé ‘Penne alla Vecchia Bettola/Penne comme dans l’ancienne taverne’, et très proche des ‘Penne al arrabiata’, est une petite caresse pour les papilles gustatives.

    Cette recette peut également être enrichie de viande (chair à saucisse, pancetta, guanciale, …), mais ici j’ai réalisé la version végétale et pour moi c’est bien ainsi; on profite mieux des arômes subtils qu’apporte la vodka dans cette préparation. La viande aurait tendance à trop masquer cet apport. Les anglais et les américains vont ‘bien sûr’ y ajouter des petits pois… Vous pouvez, mais ce n’est pas nécessaire du tout. Vous pouvez aussi remplacer la vodka par un autre alcool blanc, mais ce ne seront plus des penne alla vodka. Pour la quantité de piment, c’est à vous de doser par rapport à votre goût.

    Je n’ai pas réalisé la version avec flambage de la vodka. J’essaye d’éviter les flambages à la maison quand ce n’est pas vraiment nécessaire. J’ai déglace avec la vodka et j’ai cuit à sec (il devait rester 2 c à s de liquide dans la sauteuse) avant d’ajouter les tomates. On n’a donc plus du tout l’alcool dans cette préparation, uniquement sa réduction et ça apporte intensité et profondeur au plat. La balance entre la tomate, la crème et la vodka est juste parfaite.

    On termine le plat avec du parmesan râpé, éventuellement quelques feuilles de basilic et du poivre noir (selon votre envie).

    Les origines exactes de cette recette ne sont pas vraiment connues, mais la recette est récente. La première recette écrite dans un livre de cuisine et qui combine des pâtes à l’italienne avec de la vodka est attestée en 1974. La recette se trouve dans le livre de cuisine ‘L’Abbuffone (le bouffon/bouffeur)’ de l’acteur italien Ugo Tognazzi, livre en référence au film ‘La Grande Bouffe’ dont il est un des acteurs principaux. La recette dans ce livre ne s’appelle pas ‘alla vodka’ mais ‘all’infuriata’ (lire pâtes furieuses). En description on parle d’une sorte d’all arrabbiata comportant un shot de vodka, de préférence de la polonaise.

    Mais il y en a d’autres qui en revendiquent la création. Il y a ainsi le restaurant Orsini à New York City qui aurait inventé la recette dans les années 1970. Un autre livre de cuisine que celui d’Ugo Tognazzi revendique une création par un Chef à Rome pour une compagnie de Vodka qui voulait populariser la boisson en Italie. Un autre auteur parle du restaurant Dante à Bologne.

    Ce n’est pas très important, mais 1970-1980 semble être la période de création, probablement d’abord en Italie et plutôt dans le nord de l’Italie vu l’utilisation de crème. On peut s’imaginer ce plat dans les milieux jeunes et branchés, adeptes des discothèques. Très vite le plat est devenu populaire chez les jeunes américains et italo-américains de New York et d’autres grandes villes aux Etats-Unis. Aujourd’hui ce plat est encore très populaire dans la cuisine italo-américaine. Aux Etats-Unis on parle parfois de ‘parma rosa’ ou ‘rosatella’ pour décrire la sauce combinant tomates, crème et vodka.

    INGREDIENTS (2P)

    • 260 G PENNE (prenez en de bonne qualité, meilleures que Panzani ou Barilla)
    • 800 G TOMATES CONCASSEES EN BOITE (ici aussi, prenez du bon)
    • 20 CL VODKA (plus que dans pas mal de recettes, mais ça réduit et se concentre) (allez pour quelque chose de qualitatif)
    • 70 G DE CREME EPAISSE (4 BONNES C A S)
    • PARMESAN RAPE (du vrai naturellement)
    • 2 GOUSSES D’AIL MOYENNES
    • 1 OIGNON JAUNE MOYEN
    • 1 PETITE C A C DE FLOCONS DE PIMENT (selon votre goût)
    • 3 C A S D’HUILE D’OLIVE
    • SEL, POIVRE NOIR DU MOULIN
    • UNE POIGNEE DE FEUILLES DE BASILIC FRAIS
    • 1 C A C D’ORIGAN SEC
    • 1 C A C SUCRE BLANC FIN

    PREPARATION

    Peler l’oignon et l’émincer finement. Peler les gousses d’ail et les émincer finement.

    Egoutter les tomates pelées en gardant le jus qui s’écoule.

    Faire bouillir une grande casserole d’eau, salée à 8 g par litre.

    Dans une large sauteuse, faire chauffer l’huile d’olive. Y jeter l’oignon et le faire suer à couvert pendant 2 minutes (checker que l’oignon ne se colore pas trop). Diminuer le feu, ajouter un filet d’eau et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que l’oignon devient assez tendre. Si nécessaire, ajouter un filet d’eau. Ca peut prendre jusqu’à 15 minutes.

    Ajouter l’ail, les flocons de piment, l’origan, un peu de sel et assez bien de poivre noir du moulin. Poursuivre la cuisson pendant quelques minutes afin de bien cuire l’ail sans le brûler. Donc petit feu et à couvert.

    Verser la vodka et à découvert, faire réduire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que 2 c à s de liquide.

    Verser les tomates concassés. Ajuster avec un rien du jus. Ajouter le sucre et encore un peu de sel. Couvrir et laisser mijoter doucement pendant environ 10-12 minutes.

    Dans un récipient haut et large, verser la sauce et la mixer le plus finement possible. On recherche ici une sauce très lisse. La remettre dans la sauteuse (préalablement nettoyée avec un papier de cuisine).

    Y ajouter la crème, mélanger et laisser sur très petit feu jusqu’à consistance souhaitée.

    Pendant ce temps, faire cuire les pâtes selon le temps indiqué sur le paquet (environ 10-12 minutes). Personnellement je me fie au temps de cuisson sur le paquet + 1-2 minutes.

    Prélever une louche de cuisson des pâtes après 8 minutes et la verser dans la sauce.

    Quand les pâtes sont cuites, les prélever (en gardant l’eau de cuisson) et les verser dans la sauce. Y ajouter un peu de parmesan. Mélanger et laisser réduire encore en enrobant bien les pâtes. pendant environ 2 minutes. Goûter et rectifier en sel et en poivre.

    Si l’ensemble vous semble trop épais, y ajouter un rien d’eau de cuisson.

    Dresser rapidement avec un peu de parmesan râpé et quelques feuilles de basilic frais.

    Servez rapidement en ajoutant quelques herbes fraîches de votre choix.

    Bon Appétit !

    Choucroute garnie pas alsacienne

    CHOUCROUTE GARNIE PAS ALSACIENNE

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    Voici ma version de la populaire choucroute. Elle a été grandement inspirée de celle que me faisait régulièrement mami (ma belle-maman) et dont je me délectais tellement lors des magnifiques dimanches en grande tablée familiale.

    Dans cette version, l’acidité de la choucroute est compensée par le vin (Riesling) (ou le cidre) et les pommes. Si vous l’aimez moins sucré et un peu plus acide, mettez moins où pas de pommes et/où choisissez un vin un peu moins fruité.

    Je vous conseille néanmoins de l’essayer et de faire un bouillon maison bien aromatisé et réduit pour cette choucroute. Les tablettes sont d’une grande facilité, mais parfois un peu trop salé (et dans ce plat vous avez déjà la viande que est salé) où type en herbes diverses.

    Pour celles et ceux qui ne sont que 2, 3 ou 4, la choucroute se conserve très bien au surgélateur et vous aurez plusieurs fois le plaisir d’en manger pour une seule fois le travail pour le préparer.

    Avant je cuisinais ces quantités dans une très grande (large) cocotte style Le Creuset, mais elle a rendue l’âme. Depuis je la cuisine dans un römertopf alsacien et ça fonctionne très bien. Le seul hic est que généralement je n’arrive pas à mettre tout le liquide (cidre, bouillon, vin). Mais comme nous en mangeons et le jour même et qu’on portionne le reste, on peut encore, si nécessaire, ajouter un peu de liquide (en tenant compte du fait qu’on le réchauffera. Par contre, pour la précuisson des oignons et des viandes, j’utilise une cocotte de taille moyenne. L’idéal est la toute grande cocotte naturellement.

    Avant avec ma cuisson en cocotte, tout le liquide y allait. Depuis que j’utilise mon römertopf, je dois en utiliser moins. Il faudra donc éventuellement doser en fonction du contenant de cuisson. J’ai néanmoins déjà diminué un peu dans ma recette. Avant je mettais 1/2 bouteille de cidre, 25 cl de vin sec et 25 cl de bouillon.

    J’ai tenté une ou deux fois de l’accompagner de kasler, mais nous en sommes moins fan. Libre à vous de les ajouter.

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    INGREDIENTS (6P) !!!! Bien lire le texte ci-dessus avant

    • 2 KG DE CHOUCROUTE PRECUITE AU VIN DE BONNE QUALITE (si vous avez la chance de trouver la marque Rheingold en conserve, prenez)
    • 2 POMMES BOSCOOP
    • 500 G DE POITRINE FUMEE EN TRANCHES EPAISSES
    • 1 JAMBONNEAU OU PALETTE DE PORC FUMEE DE 800 G A 1KG ET/OU 1 BON MORCEAU DE SPIRINGUE (sans l’os)
    • 1 MORCEAU DE LARD AU JAMBON ET/OU UN PETIT SALE
    • 2 SAUCISSONS FUME DE 500 G TYPE MONTBELIARD, POLONAIS (KIELBASA)
    • 9 SAUCISSES DE STRASBOURG (OU DE VIENNE, DE FRANCFORT), VOIR PLUS SI BEAUCOUP D’AMATEURS
    • 70 G SAINDOUX (OU GRAISSE D’OIE)
    • 1 C A S BAIES DE GENIEVRE
    • 1 C A C GRAINS DE POIVRE
    • 1/2 C A C GRAINS DE CORIANDRE 
    • 1/2 C A C GRAINES DE CARVI
    • POIVRE NOIR
    • 5 CLOUS DE GIROFLE
    • 2 OIGNONS (UN GROS ET UN MOYEN)
    • 2 FEUILLES DE LAURIER
    • 1 BELLE BRANCHE DE THYM
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 32 CL DE CIDRE OU DE RIESLING (37,5 en cocotte)
    • 20 CL VIN BLANC SEC (25 en cocotte)
    • 20 CL BOUILLON DE VOLAILLE (25 en cocotte)
    • 1 C A C SEL
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    PREPARATION

    Faire un bouillon de volaille maison (ou en acheter un très bon).

    Emincer le gros oignon et l’ail.

    Si vous utilisez une palette ou un jambonneau fumé : faire bouillir 3 litres d’eau. Dès que l’eau bout, y plonger la palette et/ou le jambonneau fumé. L’eau doit complètement recouvrir la viande. Faire cuire à petits bouillons pendant 1 heure en faisant l’appoint d’eau si nécessaire. Laisser refroidir la viande et la réserver. Si c’est un jambonneau, séparer la chair des os et couper la chair en gros morceaux.

    Mettre le saindoux dans une très grande cocotte à fond épais. Y faire revenir le lard, les Käsler et la spiringue (en fonction de quelles viandes vous aurez choisies)

    Quand elle est bien doré, enlever la viande et la réserver.

    Mettre à la place l’oignon et l’ail émincés et bien les faire revenir. Bien gratter les sucs de cuisson avec une cuillère en bois afin de bien en enrober l’oignon et l’ail. Ajouter un petit filet d’eau si nécessaire (en principe ça l’est).

    Bien mélanger la choucroute, l’oignon et l’ail dans la cocotte. Ensuite enlever la moitié de ce mélange et le réserver dans un grand saladier.

    Laisser l’autre moitié de la choucroute dans la cocotte.

    Peler le deuxième oignon et le piquer de clous de girofle. Le placer au centre de la cocotte en l’enfonçant dans la choucroute.

    Laver les pommes, les peler et les couper en 16 morceaux. Ajouter la moitié sur la choucroute.

    Déposer le lard, le jambonneau/palette de porc, la spiringue, le petit salé et la saucisse fumée (en fonction de ce que vous aurez choisis) sur la choucroute.

    Entre, placer le thym et le laurier. Saler. Placer maintenant les autres morceaux de pommes.

    Parsemer de baies de genièvre, de grains de coriandre, de graines de carvi et de grains de poivre.

    Recouvrir avec le reste de la choucroute.

    Mélanger le cidre, le vin sec et le bouillon de volaille et en arroser la choucroute.

    Poivrer légèrement.

    Cuire 4 heures à feu très doux en remuant de temps en temps (le plus facile est au four avec un départ four chauffé à 200°C chaleur tournante, mais diminué à 150°C dès qu’on y place la cocotte. A mi-cuisson, enlever la choucroute sur le dessus du plat et le mettre dans un saladier, mélanger. Enlever les viandes et mélanger aussi la choucroute du fond. Remettre la viande et la couche supérieure de choucroute. Continuer la cuisson.

    Pendant qu’on prépare l’accompagnement ou si on a finit trop tôt, garder chaud au four entre 120 et 90° en fonction du temps que vous allez la laisser.

    Faire cuire les saucisses de Strasbourg dans 2 L d’eau bouillante (dès que l’eau bout, éteindre le feu). Les y laisser une dizaine de minutes minimum.

    A la sortie du four, sortir toute la viande. Mélanger la choucroute. Dresser éventuellement la choucroute sur un grand plat de service, les viandes à côté.

    Servir bien bouillant avec une bonne purée maison (faite avec des bintjes et beaucoup de beurre).

    Bon Appétit !

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    ACCORD VIN

    Un bon Riesling d’Alsace, parfait pour compenser le gras du lard et l’épicé des baies de genièvre.

    Risotto aux moules et chorizo

    RISOTTO AUX MOULES ET CHORIZO

    Je sais, je sais…. le chorizo n’est pas italien. Pourquoi ne pas avoir pris du nduja. J’aurais pu, mais je n’ai pas fait. Je suis européen et c’est donc un risotto européen. Et puis basta !!!

    Bref, j’avais envie d’un risotto et j’avais déjà 275 ml de jus de moules d’un repas ‘marinière’ et 250 ml de fumet de poisson. J’ai recuisiné 1,5 kg de moules et ça m’a encore donné 550 ml de jus de moules. J’avais donc 1075 ml de fumet/jus pour le risotto et j’y ai ajouté encore 100 ml d’eau pour être certain d’avoir assez. C’est juste ce qu’il fallait.

    J’ai utilisé la moitié des moules dans le risotto et l’autre moitié recuit brièvement au four avec un beurre d’herbes maison.

    Pour le reste, j’avais tout en stock, y compris les chorizo (en conserve, cuisinés au cidre).

    Au niveau du résultat : très très bon, j’aurais pu mettre 100 g de parmesan au lieu de 80 g et le réduire un chouia de plus.

    INGREDIENTS (2-4P)

    • 2 C A S D’HUILE D’OLIVE (vous pouvez également utiliser du beurre comme dans le nord de l’Italie)
    • 1 ECHALOTE EMINCEE
    • 250 G RIZ CARNAROLI OU ARBORIO (ce qui donne au final 625g de riz cuit)
    • 15 CL NOILLY PRAT
    • LE JUS DE CUISSON DES MOULES (environ 550 ml)
    • UN RESTE DE JUS DE MOULES, COMPLETE AVEC DU FUMET DE POISSON MAISON (arriver à environ 550 ml)
    • SEL, POIVRE
    • 2 x 25 G BEURRE
    • 100 G PARMESAN
    • 1,5 KG MOULES DE ZEELANDE (ou des bouchots mais bien grosses)
    • 1 OIGNON MOYEN
    • 2 BRANCHES DE CELERI AVEC FEUILLES
    • 2 BRANCHES DE CELER SANS FEUILLES
    • 20 CL VIN BLANC SEC
    • 1 DOSE DE FILAMENTS DE SAFRAN
    • 2 GOUSSES D’AIL
    • CHORIZO (1 1/2 petits chorizo mous en conserve, ici cuits au cidre)
    • 1 1/2 C A C CONCENTRE DE TOMATES
    • FARINE
    • GROS SEL

    PREPARATION

    Les moules

    Enlever les moules très ouvertes ou cassées.

    Rincer les moules à l’eau froide farinée et légèrement salée (au gros sel).

    Peler l’oignon. Laver 2 branches de céleri avec feuilles.

    Hacher finement l’oignon et couper les branches de céleri en demi rondelles. Les mettre dans une grande casserole avec 1 noix de beurre et bien les laisser suer.

    Déglacer avec le vin blanc, ajouter les moules, secouer et couvrir. Les cuire à feu vif pendant 4 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient ouvertes. Secouer encore à mi-cuisson. Retirer la casserole du feu et laisser refroidir un peu.

    Poser une grande passoire sur une grande casserole et y déverser les moules. Il faut surtout récupérer le jus de cuisson.

    Décortiquer les moules et les réserver. En garder la 1/2 pour le risotto, les autres pour une autre préparation. Réserver également le jus et le compléter comme décrit dans la liste des ingrédients. Vous n’avez pas besoin de garder les légumes.

    Le risotto

    Peler l’échalotte et l’émincer finement. Peler et hacher très finement l’ail. Laver et émincer très finement les 2 tiges de céleri (sans les feuilles).

    Egoutter les chorizo et en couper 1 1/2 en grosse brunoise.

    Faire réchauffer le fumet de moules dans une casserole et le maintenir chaud. Y laisser infuser le safran pendant 30 minutes à couvert. Réchauffer un peu après si nécessaire.

    Faire chauffer l’huile d’olive dans une sauteuse, de préférence à fond épais. Y ajouter l’échalote et le céleri et tout faire revenir pendant quelques minutes à petit feu. Ajouter l’ail après 30 secondes. Il faut que l’échalote blondisse sans brûler l’ail.

    Puis, ajouter le riz dans la sauteuse et tourner pendant quelques minutes avec une cuillère en bois afin de bien enrober chaque grain de riz d’huile et bien le nacrer. Il faut poursuivre jusqu’à ce que le riz ‘chante’, puis monter le feu.

    Ajouter le chorizo et laisser revenir 30 secondes en remuant.

    Déglacer tout avec le vermouth et laisser cuire jusqu’à ce que le riz ait absorbé tout le liquide.

    Ajouter alors une bonne louche de fumet chaud et le concentré de tomates. Laisser cuire en remuant de temps en temps jusqu’à absorption totale du liquide. Ajouter une nouvelle louche et procéder de la même façon. Poursuivre ainsi jusqu’à ce que la cuisson soit au moins al dente (il faut de temps en temps goûter un petit grain de riz). Il faut compter environ 18-25 minutes de cuisson, selon votre goût. Personnellement je le préfère avec une cuisson de 22 minutes.

    !!!! Il ne faut ni saler, ni poivrer à ce stade. Il y a le piment du chorizo, le sel naturel des moules et le salé du parmesan qu’on ajoute à la fin.

    Réchauffer doucement (hors feu) les moules dans ce qui reste de fumet de moules.

    Ajouter le beurre pour donner un peu de brillance au risotto et le parmesan. Mélanger. Hors feu, couvrir 5 minutes avant de servir. Rectifier éventuellement l’assaisonnement avec sel et poivre (je n’ai pas du rajouter de poivre, juste 4-5 tours de moulin à sel).

    Y mélanger les moules réchauffées.

    Dresser de suite.

    P.S. Si il reste encore du jus, le laisser refroidir et le verser sur la 2e moitié de moules qu’il vous reste.

    Bon Appétit !

    Croquettes croustillantes de chou-fleur au parmesan doré

    CROQUETTES CROUSTILLANTES DE CHOU-FLEUR AU PARMESAN DORE

    Entre les deux fêtes, j’ai testé cette recette trouvée sur mon fil Facebook. Le visuel m’avais beaucoup plu et ça me donnait une autre possibilité d’utiliser le chou-fleur.

    Alors verdict : J’ai trouvé ça très sympa, surtout accompagné d’une sauce dip u poivron un peu relevée comme la muhammara syrienne. Elle contient aussi de la noix, ce qui fonctionne très bien avec le chou-fleur. Sans ce dip bien relevé, c’est un peu trop fade. Il faut vraiment surassaisonner, mais ce n’est pas évident de goûter l’appareil avant cuisson. Mon épouse n’a pas trop aimé. Ce qui la dérange, c’est le goût du parmesan cuit. Elle n’aime pas non plus les tuiles de parmesan p.e.

    J’ai du augmenter le temps de cuisson du chou fleur à la vapeur de 10 minutes, passer à 1 oeuf et demi au lieu de 1 oeuf et également du prolonger la cuisson au four de 10 minutes. Mais en diminuant la taille des croquettes, j’aurais pu respecter les 25 minutes initiales et le rendu aurait encore été plus croustillant et plus facile à manger avec les doigts. J’avais 14 croquettes. Je pense qu’on peut monter à 18 en réduisant leur diamètre.

    Un dernier point : mon visuel parait moins gourmand et croustillant que celui sur la photo que j’avais vu passer. J’ai compris après coup. C’est la base de la croquette qui se dore sur la plaque de cuisson et pour le dressage il faut donc présenter cette face pour un meilleur rendu.

    INGREDIENTS (2P)

    • 1 CHOU-FLEUR MOYEN
    • 100 G PARMESAN RAPE
    • 1 1/2 OEUF
    • 50 G CHAPELURE
    • 2 C A S PERSIL FRISE HACHE
    • 1 GOUSSE D’AIL PRESSEE
    • SEL, POIVRE
    • HUILE D’OLIVE

    PREPARATION

    Préparer tous les ingrédients.

    Détailler le chou-fleur en petits bouquets et les faire cuire à la vapeur pendant 20 minutes, jusqu’à ce qu’ils soient bien tendres. Bien les égoutter.

    Transvaser le chou-fleur dans un saladier et l’écraser à l’aide d’une fourchette.

    Y ajouter les autres ingrédients. Bien saler et poivrer. Bien mélanger. Il faut que ce soit homogène et puisse se travailler facilement.

    Préchauffer le four à 200° C haut/bas.

    Recouvrir une plaque de cuisson d’une feuille de papier de cuisson.

    Avec vos mains, former des petites boulettes. Les déposer sur la plaque.

    Badigeonner légèrement les croquettes avec de l’huile d’olive à l’aide d’une petite brosse en silicone.

    Enfourner pendant 25 à 35 minutes (en fonction de la taille des croquettes). Elles doivent être dorées et croustillantes.

    Bon Appétit !

    Chapon de la veille en sauce suprême aux champignons

    CHAPON DE LA VEILLE EN SAUCE SUPREME AUX CHAMPIGNONS

    Souvent, quand on fait une dinde ou un chapon farci à Noël, il vous rester de la viande en fin de repas. Ce plat simple et savoureux est la bonne idée pour ne pas la gâcher et la retravailler sans que votre viande ne devienne trop sèche. C’est comme une vol au vent ou une bouchée à la reine, mais sans pâte feuilletée. L’ajout de bons champignons apporte la gourmandise supplémentaire. Essayez, c’est vraiment délicieux un lendemain de fêtes. Préférez alors aussi le riz aux frites pour donner un peu de repos à votre système digestif.

    INGREDIENTS (2P)

    • 1 JAUNE D’OEUF
    • 30 CL CREME LIQUIDE 35% MG
    • 50 CL BOUILLON DE VOLAILLE REFROIDI
    • 300-400 G CHAIR DE CHAPON CUIT
    • 30 G FARINE
    • 30 G BEURRE
    • 250 G CHAMPIGNONS BLONDS DE PARIS
    • SEL, POIVRE
    • UN FILET DE CITRON

    PREPARATION

    Laver les champignons de Paris et les couper en rondelles.

    Récupérer la chair du chapon et la débarrasser d’un maximum de résidus de la farce. Couper ou déchirer en morceaux moyens.

    Dans une sauteuse, faire revenir les champignons sur feu fort et à couvert dans un peu de beurre. Diminuer le feu et cuire jusqu’à complète évaporation de leur eau. Saler et poivrer à la fin. Réserver.

    Dans la même sauteuse, faire fondre le beurre. Y ajouter la farine en pluie et à l’aide d’un fouet remuer pendant quelques minutes afin de bien faire cuire la farine.

    Hors du feu, verser le bouillon froid petit à petit et mélanger jusqu’à obtenir une sauce lisse et onctueuse. Rectifier l’assaisonnement en poivre et en sel.

    Remettre sur le feu et faire monter doucement en température, en mélangeant toujours. Laisser épaissir la sauce (mais pas trop).

    Puis, ajouter la crème liquide et les champignons. Faire mijoter sur feu moyen pendant 10 minutes.

    Ajouter le jaune d’oeuf. Mélanger et laisser épaissir encore sur petit feu.

    Ajouter la viande de chapon et poursuivre la cuisson pour réchauffer les morceaux de volaille et réduire la sauce.

    Ajouter un filet de citron. Rectifier l’assaisonnement une dernière fois.

    Servir avec du riz blanc.

    Bon Appétit !

    Nouvel An 2025 : Plat principal : Filet de biche crouté au poivre voatsiperifery, noisettes, pistaches et pigons de pin, embeurrée de chou pointu, crème de châtaignes à l’Armagnac et chou rouge à la betterave

    NOUVEL AN 2025 : PLAT PRINCIPAL : FILET DE BICHE CROUTE AU POIVRE VOATSIPERIFERY, NOISETTES, PISTACHES ET PIGNONS DE PIN, EMBEURREE DE CHOU POINTU, CREME DE CHATAIGNES A L’ARMAGNAC ET CHOU ROUGE A LA BETTERAVE

    Cette année je voulais un plat plutôt simple avec beaucoup de légumes. Il me fallait un plat dont je pouvais réaliser chaque élément des jours à l’avance avec juste une cuisson de viande à gérer le soir même. Je ne voulais pas de féculents dans l’assiette ni sauce classique.

    La biche est venu directement, comme presque chaque année. Ensuite je me suis disque j’avais au surgélateur du chou rouge fait maison, mais comme j’y mets assez bien de vinaigre (je l’utilise en stoemp d’habitude), j’ai eu l’idée d’y mélanger deux petites betteraves cuites mixées. Ensuite, la vue de choux pointus au marché, m’a fait penser à une bonne embeurrée de chou. Il me manquait un élément plus doux et profond. La crème de châtaignes avec du champignon et de l’Armagnac à vraiment bien fait son oeuvre. J’ai adoré cette ‘sauce’.

    INGREDIENTS (4P)

    Pour la crème de châtaignes

    • 200 G CHATAIGNES (SOUS-VIDE) PELEES ET CUITES
    • 80 G CHAMPIGNONS DE PARIS
    • 20 CL BOUILLON DE VOLAILLE
    • 10 CL CREME LIQUIDE 35-40 % MG
    • 30 CL LAIT
    • 1 1/2 C A C GRAINES DE FENOUIL
    • UN BON MORCEAU DE BEURRE
    • SEL
    • POIVRE BLANC
    • 2 C A S D’ARMAGNAC + UN RIEN POUR LA FIN

    Pour l’embeurrée de chou pointu

    • 12 CL BOUILLON DE VOLAILLE
    • 80 G BEURRE SALE
    • 1 PETIT CHOU POINTU
    • 2 ECHALOTES
    • SEL, POIVRE

    Pour le chou rouge à la betterave

    • 400 G CHOU ROUGE CUISINE A LA BELGE (assez vinaigré) (recette sur ce blog)
    • 2 PETITES BETTERAVES ROUGES PRECUITES ET LE JUS DU PAQUET

    Pour la viande

    • 400 G FILET DE BICHE (100 G/PERSSONNE CAR MENU 5 SERVICES)
    • 3 C A S POIVRE VOATSIPERIFERY
    • 1 C A S PIGNONS DE PIN
    • 1 C A S PISTACHES
    • 1 C A S NOISETTES
    • BEURRE
    • 3 BRANCHES DE THYM FRAIS
    • 1 FEUILLE DE LAURIER FRAICHE
    • 1 GOUSSE D’AIL
    • 1 ECHALOTE
    • BEURRE CLARIFIE
    • UNE BONNE NOIX DE BEURRE
    • FLEUR DE SEL

    PREPARATION

    Pour la crème de châtaignes

    Nettoyer les champignons et les couper en fine brunoise.

    Couper les châtaignes en plus petits morceaux.

    Faire torréfier légèrement les graines de fenouil a sec. Les mettre dans une boule à thé.

    Bien colorer les champignons à la poêle dans un peu de beurre.

    Déglacer avec le bouillon et les 2 c à s d’armagnac et mettre sur feu moyen pendant 2 minutes.

    Ajouter les châtaignes et couvrir avec le lait. Ajouter la boule à thé.

    Cuire très doucement et à couvert pendant au moins 30 minutes, jusqu’à ce que les châtaignes soient bien fondantes (checker la cuisson avec la pointe d’un couteau). Les égoutter dans une passoire placée sur un saladier. Réserver le liquide de cuisson.

    Mixer les châtaignes avec la crème en ajoutant petit à petit le liquide de cuisson jusqu’à obtenir une texture bien lisse (j’y ai mis 90% du liquide de cuisson). Assaisonner avec du poivre blanc et du sel (allez y, la châtaigne est assez fade, il faut la réveiller.

    A la fin, y ajouter encore un rien d’armagnac.

    Réchauffer juste avant le dressage.

    Pour l’embeurrée de chou pointu

    Nettoyer le chou. Ôter les feuilles extérieures flétries et abimées. Ôter la base du chou et l’effeuiller. Laver les feuilles et débarrasser les plus grandes de leur nervure centrale.

    Couper les feuilles en lanières pas trop fines.

    Eplucher deux échalotes et les émincer grossièrement en demi tranches.

    Dans une sauteuse, faire mousser 20 g de beurre. Y verser les échalotes et les feuilles de chou. Sur petit feu et à couvert, faire braiser l’ensemble sans ajout d’eau pendant 10 minutes.

    Ajouter le bouillon et toujours sur petit feu et à couvert, terminer la cuisson du chou.

    Une fois le chou bien tendre, laisser s’évaporer le reste du liquide de cuisson. Poivrer. Mélanger.

    Quand on le réchauffera juste avant de dresser, y ajouter 60 g de beurre salé froid. Goûter et rectifier l’assaisonnement.

    Pour le chou rouge à la betterave

    Couper les betteraves grossièrement.

    Dans un petit blender, les mixer avec un peu de bouillon de volaille et le jus de betterave, saler, poivrer.

    Récupérer cette betterave mixée et la mélanger aux chou rouge cuisiné.

    Faire chauffer le tout.

    Pour la viande

    !!! N’oubliez pas de faire chauffer les assiettes avant le dressage, la biche refroidit vite.

    Dans un mortier, écraser le poivre voatsiperifery avec le pilon. Mixer les pistaches, les noisettes et les pignons grossièrement dans un petit blender. Mélanger le poivre avec 1 1/2 c à s du mélange pistaches, noisettes et pignons.

    Sortir la viande 1 heure avant la cuisson. La garder sur une assiette, recouvert de film plastique.

    Peler l’échalote et l’émincer finement. Ecraser la gousse d’ail sans la peler.

    Préchauffer le four à 80° C en y plaçant un petit plat pouvant contenir le filet de biche.

    Presser un côté de la viande dans le mélange poivré en pressant bien avec la paume de la main.

    Faire chauffer un peu de beurre clarifié dans une poêle. Quand celui-ci est bien chaud, faire cuire la viande du côté poivré.

    Après 2 minutes, ajouter les échalotes, l’ail, le thym, le laurier et une bonne noix de beurre. Retourner la pièce de viande et la cuire sur l’autre face en l’arrosant bien avec le beurre. Retourner la viande encore une ou deux fois brièvement en arrosant bien.

    Une fois bien coloré transvaser le filet dans du papier alu, que vous fermez légèrement. Ajouter le beurre et les aromates dans le du papier alu. Déposer dessus les bardes de lard fournies par le volailler. Fermer le papier alu complètement.

    Poser le filet emballé dans le plat à four.

    Faire cuire pendant 25 minutes au four à 80° C. Il faut que la viande soit encore rosée à l’intérieur. Vérifier après 25 minutes avec un thermomètre au centre de la pièce de viande. Il faut arriver à +- 54-55° C au centre. Tant que la température n’est pas atteinte, augmenter progressivement le four en passant de 80° C à 95° C.

    Sortir la viande du four et encore la laisser reposer 5 minutes sur une grille avant de servir, ceci afin que le jus reflue et que la viande soit encore plus tendre. En principe elle va encore gagner un degré pour atteindre 56° C.

    A la sortie du four, saler la viande avec de la fleur de sel avant découpe.

    Servir comme vous voulez. 🙂

    Bon Appétit !

    Nouvel An 2025 : 2e entrée : Coquilles Saint-Jacques, lentilles vertes du Puy et sauce crème au pinot blanc, crumble salin aux noisettes

    NOUVEL AN 2025 : 2E ENTREE : COQUILLES SAINT-JACQUES, LENTILLES VERTES DU PUY ET SAUCE CREME AU PINOT BLANC, CRUMBLE SALIN AUX NOISETTES

    Pour ma deuxième entrée de mon menu du réveillon de Nouvel An 2025, j’avais été fort séduit par une recette d’Ana « l’eaualabouche » Luthi-Guerrero. Je vous conseilles vraiment son blog de cuisine.

    J’ai gardé la recette en modifiant ici et là, un peu mise à ma sauce. Pour apporter encore du croustillant en plus et intensifier les notes de noisettes et d’iode, j’ai terminé les noix par un crumble aux noisettes dans lequel il y a un peu de poudre de carapaces de crevettes (maison) et de la poudre de wakamé séché (maison). C’était vraiment très bon. Merci Ana !

    INGREDIENTS (4P)

    • 12 NOIX DE SAINT JACQUES FRAICHES DE BON CALIBRE (sans corail)
    • BEURRE CLARIFIE
    • FLEUR DE SEL, POIVRE BLANC, SEL
    • 2 ECHALOTES PAS TROP GROSSES (ou une grosse)
    • 25 CL PINOT BLANC + UN CHOUIA POUR LA FIN DE LA RECETTE
    • 25 CL CREME LIQUIDE 35-40% MG
    • 1 C A S PERSIL FRISE FINEMENT CISELE
    • BEURRE

    Pour le crumble

    • 25 G FARINE FLUIDE
    • 35 G BEURRE DEMI-SEL
    • 25 G POUDRE DE NOISETTES
    • 1 C A S WAKAME SECHE EN POUDRE
    • 1 C A S POUDRE DE CREVETTES GRISES
    • UNE PINCEE DE PIMENT D’ESPELETTE

    Pour les lentilles

    • 100 G LENTILLES VERTES DU PUY
    • 1/2 CAROTTE MOYENNE
    • 1 DEMI PETIT OIGNON JAUNE
    • 1 BELLE GOUSSE D’AIL
    • POIVRE, SEL
    • 1 BRANCHE DE THYM FRAIS
    • UNE BRANCHETTE DE ROMARIN
    • 10 G BEURRE
    • 30 G LARD FUME
    • 20 CL BOUILLON DE VOLAILLE LEGER
    • EAU

    PREPARATION

    Le crumble

    Préchauffer le four à 170° C.

    Mélanger tous les ingrédients avec le bout des doigts jusqu’à obtenir un mélange sablé.

    Répartir ce mélange sur une plaque de four enduit d’un papier de cuisson. Cuire jusqu’à ce que le crumble soit bien sec et légèrement coloré. De temps en temps aller gratter avec une fourchette pour empêcher que certains endroits brunissent trop vite. Ca m’a pris environ 25 minutes.

    Sortir du four et laisser refroidir. Emietter et réserver à l’abri de l’air et de l’humidité.

    Les lentilles

    Bien rincer les lentilles sous un filet d’eau froide. Les égoutter.

    Eplucher la carotte et couper une demi carotte en deux dans la longueur et en deux dans la largeur.

    Peler l’oignon et le couper en deux.

    Ecraser la gousse d’ail (sans la peler).

    Couper le morceau de lard en deux.

    Dans une petite casserole, dans 10 grammes de beurre chaud, faire revenir légèrement et sans colorer, l’oignon, la carotte et le lard. Il faut compter environ 4 minutes.

    Ajouter les lentilles, le bouillon, le thym, le romarin, l’ail et un petit filet d’eau si jamais les lentilles ne sont pas recouvertes complètement. Sans porter d’abord à ébullition, faire cuire le tout sur feu doux et à couvert pendant 25 minutes.

    Hors feu, enlever le thym, le romarin, l’ail, la carotte, l’oignon et le lard. Saler et poivrer. Mélanger et garder chaud (Si on doit les réchauffer un peu, ajouter un tout petit peu de beurre et de bouillon).

    La sauce

    Peler les échalotes et les ciseler très finement.

    Ciseler très finement le persil frais.

    Faire suer les échalotes sur feu doux dans un peu de beurre.

    Déglacer avec le pinot blanc et faire réduire de plus de la moitié (environ à 10 cl).

    Ajouter alors la crème liquide et cuire le tout encore environ 12 minutes à feu doux. Il ne faut pas trop réduire la sauce, qui doit être nappante mais sans trop de tenue.

    Passer la sauce au chinois afin d’éliminer les morceaux d’échalote.

    Réchauffer doucement. Assaisonner avec poivre blanc et sel selon votre goût.

    Garder à couvert au chaud, le temps de snacker les coquilles Saint-Jacques.

    Juste avant de dresser, ajouter le persil ciselé dans la sauce et une petite lichette de Pinot Blanc.

    Les coquilles

    Chauffer les assiettes (+ une), avant de passer à la cuisson des Saint-Jacques.

    Sortir les coquilles Saint-Jacques du frigo environ 30 minutes avant de dresser. Bien le éponger.

    Assaisonner les coquilles Saint-Jacques avec un peu de fleur de sel sur une face.

    Faire chauffer une poêle antiadhésive et y faire chauffer un rien de beurre clarifié.

    Snacker les Saint-Jacques pendant 45 secondes à 1 minute sur chaque face (en fonction de leur épaisseur).

    Réserver les noix sur l’assiette chaude en surplus (les enlever de la poêle en fonction de leur taille, les petites avant les plus grosses), le temps de dresser.

    Dressage

    Au centre de chaque assiette, dresser un peu de lentilles. Disposer autour les trois noix de Saint-Jacques par personne. Verser la sauce autour des Saint-Jacques.

    Déposer un peu de crumble sur chaque noix.

    Bon Appétit !